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Agir pour la biodiversité à Notre-Dame-des-Landes : un appel à une autre façon de vivre
Yonne Lautre
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Agir pour la biodiversité à Notre-Dame-des-Landes : « Ici, vous construisez un futur désirable » : à la zad, le monde de demain nous appartient29 octobre 2019, par Yonne Lautre
Où en est la zad de Notre-Dame-des-Landes, deux ans après l’abandon du projet d’aéroport ? Si les barricades ont été démontées et que le bocage s’est assagi, ses habitants continuent sans relâche d’y construire une utopie très concrète tout en irriguant les résistances locales comme internationales. Non sans débats.
https://www.bastamag.net/zad-zadistes-notre-dame-des-landes-utopie-concrete-alternatives-100-noms-Ambazada -
Notre-Dame-des-Landes : La Zad est bien vivante et fait vivre l’alternative2 juillet 2019, par Yonne Lautre
Accusés dans une tribune de se « fondre dans les cases de la bureaucratie », des habitant.e.s et collectifs de la Zad répondent point par point et expliquent leur stratégie. « Débrouille, mutualisation et camaraderie sont les meilleurs remparts à la normalisation. »
https://reporterre.net/Notre-Dame-des-Landes-La-Zad-est-bien-vivante-et-fait-vivre-l-alternative -
Les zadistes veulent acheter les terres de Notre-Dame-des-Landes18 janvier 2019, par Yonne Lautre
Un an après l’abandon de l’aéroport, le mouvement fête sa victoire. Et lance une levée de fonds. Le but : une propriété collective des fermes, bâtiments agricoles et terres de la Zad.
https://reporterre.net/Les-zadistes-veulent-acheter-les-terres-de-Notre-Dame-des-Landes -
Aéroport de Notre-Dame-des-Landes : avis relatif à diverses questions de droit des concessions23 novembre 2018, par Yonne Lautre
A quelle indemnisation a droit la société Aéroport du Grand Ouest, filiale détenue à 85% par le groupe Vinci, en tant que concessionnaire de l’État pour la construction et l’exploitation de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes à la suite de la décision du Gouvernement de renoncer à ce projet ? Saisi par le Gouvernement d’une demande d’avis, le Conseil d’État répond à cette question dans le contexte inédit où, en raison de l’occupation du site par des opposants à ce projet, le concessionnaire n’a pu terminer les études d’avant-projet, ni a fortiori entreprendre les travaux de construction et n’a pas non plus achevé le bouclage financier de l’opération.
http://www.conseil-etat.fr/Decisions-Avis-Publications/Avis/Selection-des-avis-faisant-l-objet-d-une-communication-particuliere/Aeroport-de-Notre-Dame-des-Landes-avis-relatif-a-diverses-questions-de-droit-des-concessions -
Notre-Dame-des-Landes, un appel à une autre façon de vivre18 octobre 2018, par Yonne Lautre
« Notre-Dame-des-Landes ou le métier de vivre » livre un témoignage inédit et étonnant sur les modes d’habiter expérimentés sur la Zad de Notre-Dame-des-Landes.
https://reporterre.net/Notre-Dame-des-Landes-un-appel-a-une-autre-facon-de-vivre
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Notre-Dame-des-Landes : la négociation sur les terres de la Zad a progressé13 octobre 2018, par Yonne Lautre
Que vont devenir les terres de la Zad de Notre-Dame-des-Landes ? Vendredi 12 octobre se tenait à la préfecture une réunion des parties impliquées. L’enjeu : que les zadistes puissent poursuivre leurs activités agricoles, forestières et artisanales. Face à eux, la Chambre d’agriculture et des agriculteurs extérieurs revendiquent les terres. Compte-rendu.
https://reporterre.net/Notre-Dame-des-Landes-la-negociation-sur-les-terres-de-la-Zad-a-progresse -
Agir pour la biodiversité à Notre-Dame-des-Landes : Bocage en péril ! Rassemblement 12 octobre – 12h - Nantes6 octobre 2018, par Yonne Lautre
à l’appel de Naturalistes en lutte, Association Poursuivre Ensemble, COPAIN 44, Coordination des organisations pour le soutien aux projets de la zad, des habitant.e.s et paysan.ne.s de la zad
Le 12 octobre prochain à Nantes se tiendra le prochain comité de pilotage sur l’avenir de la ZAD. A cette occasion, nous appelons à un grand rassemblement devant la préfecture de Nantes pour défendre un avenir commun dans le bocage.
Le comité de pilotage, rassemble la chambre d’agriculture, les principaux syndicats agricoles (FNSEA, coordination rurale, confédération paysanne), l’association des agriculteurs historiques impactés (adeca) et celle des agriculteurs compensés après avoir accepté de laisser leur terre pour l’aéroport (Amelaza), des forestiers privés (fransylva), les élus de la CCEG et du Conseil départemental, sous l’égide de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM) et de la préfecture de Loire-Atlantique. En sont absents une bonne partie des usager.e.s, paysan.ne.s et habitant.e.s du territoire,
ainsi que des acteurs.trices du mouvement qui a préservé victorieusement le bocage, entre autres les associations naturalistes. Le comité de pilotage est pourtant censé décider des grandes lignes de l’avenir de la ZAD en matière d’agriculture, d’environnement, d’urbanisme, et d’aménagement du territoire.En réalité, le comité de pilotage semble vouloir mettre en œuvre une stratégie gouvernementale à courte vue : une grande braderie des terres agricoles et des zones sensibles d’un bien commun arraché à la destruction de haute lutte ! L’Etat cherche à refiler la patate chaude en revendant au plus vite les terres de la ZAD au conseil départemental et aux anciens propriétaires privés.
Pour l’instant, le gouvernement refuse de trancher en faveur de nouvelles installations en agriculture paysanne dans une époque où il faudrait pourtant enfin mettre fin à l’accroissement infini et dévastateur de l’agriculture productiviste. De même, il refuse de reconnaître qu’un habitat auto-construit sur la ZAD est bien moins nocif et beaucoup plus inspirant que les pavillons qui partout prolifèrent. Il fait obstacle à l’idée d’un avenir pour le bocage qui soit construit par ses habitants.e.s ainsi que celles et ceux qui ont lutté pour le défendre ; et non par ceux-là même qui – hier encore - voulaient le détruire pour y construire un aéroport ! Il ne prend pas pour l’instant les dispositions qui permettraient de continuer à préserver la biodiversité exceptionnelle de cette zone humide et à se mettre ici comme ailleurs à la hauteur des enjeux climatiques actuels.
Pour notre part, nous refusons la vision portée jusqu’ici par le COPIL.
Si le projet d’aéroport est définitivement mort et enterré ; si ce bocage, ses haies, ses mares, ses prairies et ses forêts sont pour l’instant à l’abri du bétonnage et de la destruction pure et simple,il n’en reste pas moins en péril. Ces terres tout juste sauvées sont plus que jamais menacées par le développement d’une agriculture intensive sur une partie d’entre elles. Elles aiguisent les appétits de ceux qui voudraient agrandir leur ferme, tandis que les projets d’installations signataires de COP, comme les lieux de vie encore debout, restent en sursis !C’est pourquoi le 12 octobre prochain, nous serons devant la préfecture, pour défendre :
- l’existence d’une paysannerie solidaire et d’une campagne vivante
- la constitution d’une réserve de terres préservées pour qu’elles aillent en priorité à de nouvelles installations et non à l’agrandissement d’exploitation déjà compensées en argent et en terres à l’extérieur.
- la prise en charge par le mouvement et les usager.es du territoire des espaces boisés de la zad avec l’appui du collectif de bûcheron.nes, naturalistes, charpentier.e.s et poètes « abracadabois. »
- le maintien possible d’habitats alternatifs et d’un espace d’expérimentation en ce sens.
- la poursuite de ce qui s’est vécu et construit sur la ZAD en terme de rapport au collectif et au partage, aux créations culturelles et sociales et aux liens avec d’autres terrains de résistances.
- l’idée d’un bocage comme bien commun à préserver.
Il nous a fallu quarante ans pour enterrer définitivement le projet d’aéroport, la perspective d’une nouvelle lutte de longue durée pour un avenir commun dans le bocage n’entamera pas notre détermination !
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