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Blocage de la fiscalité des carburants : Face au pouvoir d’achat en berne, c’est l’écologie qui trinque
Yonne Lautre
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Le maintien des taxes sur les carburants est indispensable18 décembre 2018, par Yonne Lautre
Le maintien des taxes sur les carburants est indispensable
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Catégorie : Communiqués de presse
Créé le 27 novembre 2018Le maintien des taxes sur les carburants est indispensable pour faciliter la transition énergétique, les mesures d’accompagnement annoncées ne permettent pas de se libérer de la dépendance automobile.
Le maintien des taxes sur les carburants est indispensable
Les taxes sur les carburants automobiles sont nécessaires pour réduire la dépendance pétrolière de notre pays, la pollution de l’air et le réchauffement climatique. Elles ne doivent pas être indexées sur le prix du pétrole. Il ne faut pas envoyer un message trompeur à l’automobiliste : la hausse récente du prix des carburants était due essentiellement à celle du prix du pétrole.
Et pourquoi ne taxer que les carburants automobiles et ignorer le gazole consommé par les camions, le kérosène consommé par les avions lors des vols intérieurs et le fioul consommé par les navires
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Taxe carbone. « Une solution serait de taxer les entreprises les plus polluantes »6 décembre 2018, par Yonne Lautre
Pour sauver le principe d’une fiscalité carbone, il faut d’abord rétablir la justice fiscale, estime l’économiste Maxime Combes. Il rappelle qu’une taxe carbone ne peut être utile pour orienter les choix que lorsque les choix existent.
https://www.humanite.fr/taxe-carbone-une-solution-serait-de-taxer-les-entreprises-les-plus-polluantes-664718 -
Fiscalité verte et acceptabilité sociale : pourquoi ça coince6 décembre 2018, par Yonne Lautre
Toute taxe sur la pollution génère un double gain – aussi appelé double dividende : la réduction de la pollution et les recettes budgétaires pouvant être utilisées pour satisfaire différents objectifs économiques. C’est le cas de la taxe carbone, introduite en France en 2014
Rappelons que cette taxe vise à donner un prix aux émissions de CO₂, ce gaz à effet de serre dont l’augmentation de la concentration dans l’atmosphère, imputable aux activités humaines, perturbe la stabilité du climat. La taxe carbone s’applique aux consommations d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon). Elle est calculée pour chacune de ces énergies en fonction de leur teneur en CO₂. La taxe carbone provoque ainsi une hausse plus ou moins forte des factures pour le transport (essence et gasoil) et le chauffage (fioul et autres combustibles).
https://theconversation.com/fiscalite-verte-et-acceptabilite-sociale-pourquoi-ca-coince-108185
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Moratoire sur la taxe CO2 : faire payer les pollueurs industriels jusqu’ici exemptés5 décembre 2018, par Yonne Lautre
La suspension des hausses de taxe sur les carburants va générer un manque à gagner de presque 2 milliards d’euros dans le budget de l’Etat, qu’Edouard Philippe prévoit de résorber par des « économies supplémentaires ». Alors qu’il suffirait de faire payer les entreprises les plus polluantes, jusqu’ici largement exonérées, et ainsi sauver le principe même de la fiscalité carbone.
https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/051218/moratoire-sur-la-taxe-co2-faire-payer-les-pollueurs-industriels-jusquici-exemptes -
L’amertume des écologistes, îlots de résistance au moratoire fiscal5 décembre 2018, par Yonne Lautre
L’écologie « se prend une balle perdue » : amers mardi après le moratoire annoncé par le gouvernement, les écologistes, derniers soutiens de la hausse de la taxe sur les carburants, se disent pourtant convaincus mardi que le « réalisme » social est de leur côté.
Après le renoncement à la taxe poids lourds lors du quinquennat Hollande et de la taxe carbone sous Sarkozy, le recul du gouvernement au coeur de la crise des « gilets jaunes » sonne comme un nouveau coup dur aux oreilles des écologistes, un brin fatalistes mardi.
https://www.romandie.com/news/L-amertume-des-cologistes-lots-de-r-sistance-au-moratoire-fiscal/976822.rom-
La crise des « gilets jaunes », première crise climatique pour la France ?5 décembre 2018, par Yonne Lautre
Dans un contexte de transition écologique où les économies cherchent à se libérer de leur dépendance aux énergies fossiles, les pays dits « développés » ne sont plus à l’abri de violences liées à l’usage des ressources naturelles. C’est ce à quoi nous semblons assister en France avec la grogne sociale des « gilets jaunes ».
Les économistes partent du postulat que les ressources naturelles sont bénéfiques pour la croissance et le développement. Si un pays dispose de pétrole – sur lequel repose en majeure partie la croissance de l’économie mondiale –, il va tirer des revenus de son exploitation (notamment ses exportations à l’étranger), de sa rente et ainsi augmenter ses revenus et sa croissance. Pour l’Arabie saoudite, par exemple, le secteur pétrolier contribue à 87 % de ses revenus et 42 % de son PIB.
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Moratoire sur la fiscalité des carburants : une régression grave : Face au pouvoir d’achat en berne, c’est l’écologie qui trinque4 décembre 2018, par Yonne Lautre
Emmanuel Macron, paradoxalement nommé « champion de la Terre », semble avoir oublié ses grandes déclarations et son « Make our planet great again ». La COP 24, conférence pour mettre en œuvre l’Accord de Paris sur le Climat, ne figure ni à son agenda, ni à celui de son Premier ministre. Et son Gouvernement, comme les autres partis politiques qui ont relayé cette demande, en renonçant à la hausse programmée de la taxe carbone, au réalignement de la fiscalité entre le gazole et l’essence ou encore à la hausse de la fiscalité sur le gazole non routier, renonce à des outils clé pour la transition. Ce, sans pour autant apporter de réelle réponse à la détresse exprimée.
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Peut-on rendre une taxe carbone acceptable ?22 novembre 2018, par Yonne Lautre
Les « gilets jaunes » se mobilisent actuellement dans de nombreuses régions françaises contre l’augmentation des prix de l’essence et du gazole.
La montée des taxes dans un contexte de hausse des cours du pétrole a fait naître la protestation sur les réseaux sociaux à la fin du mois d’octobre. Le mouvement est vraiment devenu opérationnel le 17 novembre 2018 avec l’organisation de rassemblements sur les routes.
Le prix des carburants n’est pas le seul motif de colère. Les revendications des gilets jaunes portent aussi sur le pouvoir d’achat et les dépenses publiques.
J’ai voulu revenir sur ce mouvement de protestation avec tout d’abord des chiffres de mise en contexte. J’ai aussi souhaité faire part des suggestions tirées d’études d’opinion sur l’acceptabilité de la fiscalité écologique.
Comment est constitué le prix des carburants ?
https://global-climat.com/2018/11/22/peut-on-rendre-une-taxe-carbone-acceptable/
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Macron annoncera mardi un nouveau cap pour rendre la transition écologique « acceptable »22 novembre 2018, par Yonne Lautre
Emmanuel Macron annoncera mardi un nouveau cap pour la transition écologique, de nouvelles mesures d’aide et des négociations sur tout le territoire pour la rendre « acceptable et démocratique », en réponse aux inquiétudes exprimées par les « gilets jaunes », a indiqué l’Elysée jeudi à l’AFP.
Devant les membres du Conseil national de la transition écologique (CNTE), composé d’élus, de syndicats, d’ONG et d’associations, le chef de l’Etat exposera ses choix en matière d’énergie, notamment sur le nucléaire, pour élaborer la future PPE (Programmation pluriannuelle de l’énergie) au 1er semestre.
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