Le dérèglement climatique a affecté l’humanité de 467 façons différentes depuis 1980. C’est le bilan glaçant que dresse une vaste étude publiée dans « Nature Climate Change » ce lundi 19 novembre. Santé, alimentation, économie, infrastructures, sécurité, accès à l’eau et aux services basiques… Ces manifestations touchent toutes les dimensions de nos vies, et s’intensifieront si les émissions de gaz à effet de serre ne chutent pas d’ici la fin du siècle.
Face à l’urgence climatique, de nouvelles formes de mobilisation émergent. Lancé au Royaume-Uni fin octobre par des activistes anglais, Extinction Rebellion (XR) revendique une vocation internationale et annonce compter déjà 500 personnes formées à l’action non violente et prêtes à aller en prison. Son appel a reçu la signature d’une centaine d’universitaires. Rupert Head, enseignant britannique en philosophie, a rejoint le mouvement. Il nous explique pourquoi.
Vous ne connaissez pas « Extinction Rebellion » ? Le texte qui suit est pour vous et parions que, bientôt, plus personne n’ignorera ce nom. Ce mouvement, fondé sur la non-violence, entend défier l’inaction face au changement climatique et l’extinction massive d’espèces qui menace à terme notre propre survie.
Criminels du climat
https://theconversation.com/extinction-rebellion-pourquoi-je-mengage-dans-laction-non-violente-contre-le-changement-climatique-107337