Dettes publiques : une manne pour les créanciers, un drame pour les peuples !
Yonne Lautre
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Les dettes, outil d’asservissement des peuples pour les puissances financières, outil de colonisation pour les États centraux18 novembre 2017, par Yonne Lautre
Dans la lignée de son travail de longue haleine mené contre les dettes illégitimes, initié dès les années 1980, Éric Toussaint aborde dans son nouveau livre Le Système Dette, l’histoire longue des dettes souveraines, pour examiner la permanence de leurs effets sur les territoires, les peuples et les États qui les ont contractées, ainsi que l’articulation entre colonialismes et post-colonialisme à travers l’endettement souverain des pays en développement.
Après le livre Bancocratie, sorti en 2014, sur le rôle néfaste des banques et leur emprise sur la vie quotidienne des peuples dans les sociétés contemporaines au Nord comme au Sud, Toussaint se livre à une analyse historique passionnante de la géopolitique des 19e et 20e siècles.
Comme le relevait Rosa Luxemburg en 1913, les emprunts constituent le moyen le plus sûr pour les vieux pays capitalistes de tenir les jeunes pays en tutelle, de contrôler leurs finances et d’exercer une pression sur leur politique étrangère, douanière et commerciale.
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Comprendre le mensonge la dette publique en quelques minutes26 juillet 2017, par Yonne Lautre
Cette vidéo explique clairement en quelques minutes le pourquoi du comment de la dette des pays, de la crise financière et de l’appauvrissement de nos États.
Ou comment le peuple ignore tout et avale tout des politiciens...!
https://www.youtube.com/watch?v=-qopSk2vqB4 -
L’Europe sans l’austérité25 avril 2017, par Yonne Lautre
Dépenses et dettes publiques sont au centre des débats politiques, les uns insistant sur la nécessité de les réduire quand d’autres plaident pour plus de souplesse. Bruno Tinel explique d’où vient la dette et dénonce les politiques qui, après avoir contribué à l’augmenter en Europe, exigent aujourd’hui sa réduction.
http://www.laviedesidees.fr/L-Europe-sans-l-austerite.html -
La dette publique, moyen de razzias financières12 mai 2016, par Yonne Lautre
Le système impérialiste en place met en œuvre un éventail différencié de moyens par lesquels il exerce sa domination sur les nations des périphéries du système mondialisé et leur exploitation.
Dans les pays du Sud avancés dans l’industrialisation les segments du système mondialisé délocalisés, contrôlés par le capital des monopoles financiarisés de la triade impérialiste (Etats-Unis, Europe occidentale et centrale, Japon), réduits au statut de sous-traitants, offrent le moyen majeur par lequel une masse grandissante de la valeur générée dans les économies locales dépendantes est transformée en rente des monopoles impérialistes.
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Pourquoi la dette publique française explose alors que les dépenses de l’Etat n’augmentent pas ?4 décembre 2015, par Yonne Lautre
Après avoir voté un nouveau budget d’austérité pour 2016, le Parlement est en train de l’amender pour débloquer des centaines de millions d’euros de dépenses supplémentaires pour la sécurité, la justice et l’armée. Mais pour les dépenses d’éducation ou de santé, François Hollande maintient bel et bien sa ligne : réaliser les cinquante milliards d’euros prévus d’économies. En cause : la dette publique française qui représente aujourd’hui plus de 97 % du PIB. Au fait, pourquoi a-t-elle bondi depuis dix ans malgré un budget stable ? Et si on osait enfin poser les bonnes questions : d’où vient cette dette publique ? Pourquoi explose-t-elle depuis trente ans alors que les dépenses stagnent ? Enquête.
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Le capital naturel, une notion dangereuse14 novembre 2015, par Yonne Lautre
Par Ali Douai, économiste atterré.
Dans une interview à Reporterre (1), l’économiste Thomas Piketty qualifie la dette publique de « blague » qui ne serait que « pur jeu d’écriture » et dont l’obsession masquerait la « véritable dette » : la « dégradation du capital naturel ». L’enjeu central serait alors de « mieux comptabiliser le capital naturel », pour déduire du PIB ce qu’on a dégradé en produisant ce dernier.
Cette vision de la dette publique est salutaire si elle revient à affirmer que son enjeu est politique plutôt que financier et si elle admet que l’humour de la situation échappe aux ménages frappés par les mesures d’austérité. Bien moins salutaire est l’appel à la mobilisation sous la bannière du « capital naturel », au moins pour deux séries de raisons.
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La dette publique française approche de la barre des 2.000 milliards d’euros30 juin 2014, par Yonne Lautre
La dette publique de la France a augmenté de 45,5 milliards d’euros au premier trimestre 2014, par rapport au quatrième trimestre 2013, pour représenter 93,6% du produit intérieur brut (PIB). Elle a atteint 1.985,9 milliards d’euros fin mars.
http://www.franceinfo.fr/actu/economie/article/la-dette-publique-nettement-augmente-en-2014-522707
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Sous la dette publique, l’arnaque néolibérale28 mai 2014, par Yonne Lautre
Par Laurent Mauduit
Le « Collectif pour un audit citoyen de la dette publique » dévoile ce mardi un rapport important. Ruinant la doxa libérale selon laquelle le pays vivrait au-dessus de ses moyens, il établit que la dette publique aurait été limitée à 43 % du PIB en 2012, au lieu des 90 % constatés, si la France ne s’était pas lancée dans une course folle aux baisses d’impôt et avait refusé de se soumettre à des taux d’intérêt exorbitants.
http://www.mediapart.fr/article/offert/2c612f704547f6ebf4eb5b3ea699f25f
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L’État accusé d’avoir bradé ses biens à Montpellier9 janvier 2014, par Yonne Lautre
Résorber les déficits publics ? D’accord, mais pas à n’importe quel prix, critique la Cour des comptes.
L’État dans la peau d’un vendeur trop impatient bradant ses biens dans un vide-greniers généralisé depuis 2006 ? C’est le reproche que lui fait aujourd’hui, au travers d’un référé, la Cour des comptes. Pour éponger les déficits publics, ces dernières années, la tentation fut grande de ne pas trop regarder à la recette. Autoroutes, immobilier, foncier... En tout, cinq milliards d’euros sont entrés dans les caisses de l’État depuis sept ans... Sur les 180 milliards de son patrimoine.
http://www.midilibre.fr/2014/01/08/l-etat-accuse-d-avoir-brade-ses-biens-a-montpellier,805753.php#xtor=EPR-2-[Newsletter]-20140109-[Zone_info]
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Pourquoi la dette publique française continue-t-elle d’augmenter ?17 septembre 2013, par Yonne Lautre
Le ministre des Finances l’a confirmé ce matin : l’endettement de la France va atteindre un maximum avant de décroître.
Pierre Moscovici réagissait à l’information du Figaro selon laquelle la dette publique va faire un nouveau bond l’an prochain. Elle atteindrait 95,1% du produit intérieur brut fin 2014, soit 1950 milliards d’euros. C’est bien plus que ce qu’envisageait le gouvernement au printemps dernier.
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Réduire la dette publique, une priorité ? par Henri Sterdyniak6 février 2013, par Yonne Lautre
La priorité est, nous dit-on, de réduire les dettes publiques, pour rétablir la confiance, faire baisser les impôts, relancer la croissance. Selon H. Sterdyniak, une politique générale de restriction budgétaire se traduirait au contraire par une chute de la production, une baisse des recettes fiscales, une dégradation du ratio d’endettement, sans pour autant rassurer les marchés. La crise n’en serait que prolongée.
http://www.laviedesidees.fr/Reduire-la-dette-publique-une.html
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Dette publique : Peut-on effacer l’ardoise ?6 octobre 2012, par Yonne Lautre
Qui plus, qui moins, aucun pays de la zone euro et même au-delà, n’échappe au casse-tête de la dette publique. Les réponses qui sont proposées peuvent être classées dans deux camps.
1°) Celui des tenants de l’austérité : les Etats doivent réduire leur train de vie, réduire les dépenses sociales et faire baisser les salaires pour améliorer la compétitivité externe et ainsi retrouver des marges pour rembourser leurs dettes. C’est la politique prônée par l’Europe, Allemagne en tête.
Le problème de cette politique, c’est qu’elle fait baisser l’activité économique et aggrave le chômage. Elle réduit les rentrées fiscales et n’améliore en rien la solvabilité des Etats tout en provoquant une grave crise sociale.2°) Celui des tenants de la relance : selon eux (dont nous syndicats), l’austérité est sans issue. Il faut non pas asphyxier l’économie mais au contraire lui donner de l’oxygène, encourager l’activité économique pour relancer l’emploi, relancer la consommation intérieure en améliorant le pouvoir d’achat, retrouver des marges via une fiscalité plus équitable, investir dans les travaux publics et dans les énergies renouvelables, etc.
Et puis, il y a des outsiders qui, en plus de mesures fiscales, proposent de ne pas rembourser la dette publique, ou en tout cas pas toute la dette. Comment ? en faisant un audit complet de celle-ci afin de vérifier si elle est bien légale et légitime… Cette thèse défendue par certains économistes est développée dans un livre écrit par Olivier Bonfond, économiste et conseiller au CEPAG (Centre d’éducation populaire André Genot, proche de la FGTB wallonne).
Est-ce possible sans précipiter la chute des banques systémiques et de toute l’économie ; sans entraîner la faillite des États, la fin de l’euro, bref sans provoquer un cataclysme ? Nous avons posé la question à l’auteur.
Et si on arrêtait de banquer ?
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La dette publique, c’est très rentable… pour les banques1er octobre 2012, par Yonne Lautre
Avec France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain. Pour les banquiers, la dette publique d’un Etat peut s’avérer être un produit qui rapporte gros. Après la Grèce, la France pourrait bien en faire les frais.
http://www.marianne2.fr/La-dette-publique-c-est-tres-rentable-pour-les-banques_a193870.html
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La dette résulte du refus de changer le monde16 septembre 2012, par Yonne Lautre
Le choix de l’endettement, à partir des années 1980, a été le moyen d’éviter la remise en cause du système productiviste
Alain Gras - 14 septembre 2012
Nous baignons depuis des mois dans la peur de l’effondrement de l’euro, de la faillite bancaire. Les économistes mondains et médiatiques, qui savent toujours tout après coup, nous livrent bien empaquetées les raisons de la dette et nous expliquent doctement tout et son contraire, suivant les circonstances. ATAC et quelques économistes éclairés et indignés demandent un audit de la dette mais personne ne répond ni ne s’en émeut en haut lieu, et le président nouvellement élu n’en parle plus.
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Grève de la dette : après le jubilé15 septembre 2012, par Yonne Lautre
Des militant-e-s d’Occupy Wall Street lancent ces jours-ci un appel à la « grève de la dette » : ils entendent constituer un vaste mouvement d’endetté-e-s qui refusent de continuer à rembourser les banques. L’objectif ? Mettre en évidence la centralité de la dette dans la domination qu’exercent les 1% sur les 99%. David Graeber imagine dans cet article ce que serait une société de l’après dette.
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« La dette neutralise le temps, matière première de tout changement politique ou social »6 septembre 2012, par Yonne Lautre
Par Agnès Rousseaux (6 septembre 2012)
Emprunt, crédit, créanciers, débiteurs, déficits, remboursement, taux d’endettement, « pacte budgétaire »… La dette est partout, elle a envahi nos vies. Or la dette n’est pas seulement économique, elle est avant tout une construction politique. Elle n’est pas une conséquence malheureuse de la crise : elle est au cœur du projet néolibéral et permet de renforcer le contrôle des individus et des sociétés. « Le remboursement de la dette, c’est une appropriation du temps. Et le temps, c’est la vie », nous explique le sociologue et philosophe Maurizio Lazzarato (La Fabrique de l’homme endetté). Entretien.
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Dette publique, le jugement sans appel de la Cour des comptes2 juillet 2012, par Yonne Lautre
Par CHRISTOPHE ALIX
Des centaines d’auditeurs mobilisés, d’innombrables navettes de va-et-vient avec le gouvernement et les différentes administrations et, au final 250 pages, pour donner une photographie des finances de l’entreprise France au 31 mai 2012. Le très attendu rapport de la Cour des comptes commandé par le gouvernement pour se faire une idée plus précise de la situation laissée par la précédente majorité est dévoilé ce matin par son premier président Didier Migaud. Il est allé le remettre très solennellement à 8 heures au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, avant de le rendre public à partir de 10 h 30.
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Spéculation : la dette française aiguise l’appétit spéculatif15 avril 2012, par Yonne Lautre
Un groupe financier allemand s’apprête à lancer, le 16 avril, un nouvel instrument permettant d’amplifier la spéculation contre les obligations d’État tricolores. Jean-Luc Mélenchon dénonce l’opération.
Eurex, le plus important marché mondial de vente de titres financiers à terme, s’apprête à lancer un nouvel instrument spéculatif sur la dette publique française. La date choisie pour son lancement ne doit rien au hasard. Elle a été fixée au 16 avril, soit une semaine avant le premier tour de l’élection présidentielle.
http://www.humanite.fr/social-eco/la-dette-francaise-aiguise-l%E2%80%99appetit-speculatif-494517
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En savoir plus sur ce Monde qui se réchauffe, se dérègle (...)
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