Denis Robert avait ébranlé le monde de la finance en
publiant
l’affaire Clearstream, et en dénonçant les pratiques
des multinationales bancaires, il est aujourd’hui
poursuivi, a besoin de
notre soutien.
Voir aussi pour en savoir plus :
http://www.liberte-dinformer.info/60828.html
1.- Pétition de soutien à Denis Robert
Denis Robert et ses amis sont coupables de dire et
d’écrire la vérité
dans des films et dans des livres qui ont fait
beaucoup de bruit
dans le
monde feutré de l’hyper-finance. Le scandale
planétaire qui aurait dû
exploser a été relativement étouffé, en raison des
enjeux
financiers en
cause. Le point central de leur démonstration
repose sur la
dénonciation
très argumentée des pratiques d’une firme,
multinationale
interbancaire,
présente dans 107 pays, dont plus de 40 paradis
fiscaux.
Clearstream s’est construit, au fil du temps et
des dérives, une
spécialité : la dissimulation de transactions internationales
sensibles,
sur la base d’un système élaboré de comptes non
publiés.
Cette dissimulation, qui profite aux banquiers et
à leurs clients
fortunés, s’opère au détriment des Etats et des
citoyens du monde
entier. Des sommes colossales sont ainsi
défiscalisées, ces mêmes
sommes
que nos « experts » néo-libéraux appellent le «
trou de la Sécurité
Sociale », ou « le gouffre de l’assurance-chômage
», ou encore par les
journalistes financiers « trou noir de la finance
»...
Clearstream a son siège au coeur de l’Europe, dans
ce merveilleux
paradis
fiscal bancaire et judiciaire qu’est le Luxembourg
(et que
dénonçait en
2003 le rapport parlementaire Peillon-Montebourg,
sans effet à ce
jour).
Cette firme, aujourd’hui rachetée par la société
de bourse allemande
Deutsche Börse Clearing, est un poumon pour ce
pays et pour ses
clients,
principalement des banques, des institutions
financières reconnues,
mais
aussi des multinationales fraudeuses et des
officines très troubles.
Clearstream reste protégée par l’Etat et
l’appareil judiciaire
luxembourgeois.
Depuis cinq années, sans jamais avoir pu
contredire sur le fond
aucun des
arguments avancés par Denis Robert, Clearstream et
certains de ses
clients comme la Banque Générale de Luxembourg et
la banque russe
Menatep, avec l’appui de la magistrature du Grand
Duché, multiplie les
procédures à l’encontre de l’auteur, de son
éditeur les Arènes, de ses
producteurs et diffuseurs, mais aussi de tous les
médias qui diffusent
ses propos. Cela est aujourd’hui encore et
toujours plus intolérable
qu’hier.
En cinq années, c’est plus d’une centaine de
procédures judiciaires
qui
ont été diligentées contre Denis Robert, ses
témoins et ceux qui
diffusent ses travaux. Pourtant, presque tous les
procès sont
gagnés en
première instance, ou en appel. Les rares procès
perdus l’ont été sur
des détails.
Dans tous les cas, Clearstream, ses avocats et les
banques se
pourvoient
en cassation. Pour eux, c’est sans problème, de
l’argent, ils en ont,
c’est leur fonds de commerce... Le but est simple
: empêcher la vérité
de sortir, Denis Robert de s’exprimer et faire
peur aux autres
médias et
journalistes. En janvier 2006, Denis Robert a
ainsi été à nouveau
inculpé de calomnies et diffamation devant la
justice luxembourgeoise.
Il risque une forte amende. C’est une véritable
censure économique qui
s’opère en ce moment, dans le silence, sous nos
yeux.
D’où la nécessité de signer le texte sur le site
de « liberté
d’informer
».
C’est de notre information et de notre liberté
qu’il s’agit.
Vous trouverez sur le site :
http://www.liberte-dinformer.info/60828.html
quelques messages de
Denis
Robert, des informations plus précises sur
l’enquête en cours.
Denis vient de publier un roman « La Domination du
Monde » chez
Julliard.
(Plus, vous l’achèterez, plus vous contribuerez à
la lutte engagée, il
coûte 20 euros, Denis touche 2 euros par bouquins,
un luxe !...) Il y
raconte son histoire et celle de Clearstream,
comme une mise en
abîme de
nos vies, de celles qu’elles devraient être, si
toutes ces « choses »
n’existaient pas.
A vos claviers, signez la pétition, cela nous sera
fort utile et puis,
nous allons leur montrer que nous sommes nombreux
à résister, merci !
Par Muriel Cherière, enseignante,
étudiante-chercheur en Sciences de
l’Education.