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Réchauffement / Dérèglement de la Planète : Un réchauffement de 2,3°C déjà engagé, d’après une nouvelle étude
Yonne Lautre
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Température mondiale : bilan d’ERA5 pour février 20216 mars 2021, par Yonne Lautre
Le réfroidissement lié à La Niña se confirme. Avec +0,256°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de février 2021 est le 12e plus chaud des archives ERA5.
Les réanalyses comme ERA5 (ECMWF) intègrent de multiples observations dans un modèle permettant de suivre quasi quotidiennement l’évolution du climat. Elles sont produites par assimilation de données, un processus qui repose à la fois sur des observations et des modèles utilisant les lois de la physique et les observations passées. Les données sont actualisées de manière journalière, contrairement aux bilans mensuels des stations au sol. Les réanalyses permettent ainsi de se faire une idée des futures annonces des agences comme la NASA et la NOAA qui ne sont pas faites avant le milieu du mois.
https://global-climat.com/2021/03/05/temperature-mondiale-bilan-dera5-pour-fevrier-2021/ -
Les prévisions de température du Met Office pour 2021-202523 février 2021, par Yonne Lautre
Les prévisions de température mondiale du Met Office suggèrent que 2021 ne sera pas une année record mais quand même l’une des années les plus chaudes des archives. Après un refroidissement temporaire en 2021 lié à La Niña, les modèles suggèrent une reprise du réchauffement par la suite avec 25% de chances de dépasser le seuil de 1,5°C d’ici 2025. Mais la fourchette est très large : prises individuellement, les années allant de 2021 à 2025 sont estimées entre 0,91°C et 1,61°C au-dessus de la période 1850-1900.
https://global-climat.com/2021/02/22/les-previsions-de-temperature-du-met-office-pour-2021-2025/ -
Réchauffement / Dérèglement de la Planète : Un réchauffement de 2,3°C déjà engagé, d’après une nouvelle étude16 février 2021, par Yonne Lautre
Les caractéristiques spatiales des températures de surface de la mer montrent que le réchauffement déjà engagé pourrait être plus important que prévu. D’après une étude publiée dans la revue Nature Climate Change, le forçage climatique actuel implique un réchauffement planétaire de 2,3°C.
Les dernières décennies ont été marquées par une hausse de la température globale mais des conditions plus fraiches dans l’est du Pacifique tropical et les océans du Sud. Les modèles climatiques indiquent que ces caractéristiques régionales ne devraient pas se poursuivre dans le futur avec le forçage soutenu des gaz à effet de serre. Ces changements doivent être pris en compte pour vraiment apprécier le budget énergétique de la Terre et le réchauffement déjà engagé, d’après une nouvelle étude.
https://global-climat.com/2021/02/16/un-rechauffement-de-23c-deja-engage-dapres-une-nouvelle-etude/ -
Température mondiale : bilan de la NASA pour janvier 2021 : L’année commence sur des bases plus fraîches que 2020.13 février 2021, par Yonne Lautre
La température globale en janvier 2021 affiche une grosse baisse par rapport au mois de janvier de l’année dernière. On suivra cette année l’impact des conditions La Niña actuellement en vigueur dans le Pacifique.
La NASA a annoncé un record de chaleur en 2020, quasiment à égalité avec l’année 2016, marquée par des conditions El Niño exceptionnelles. Les choses devraient se calmer cette année sous l’influence du phénomène La Niña actuellement en cours.
https://global-climat.com/2021/02/13/temperature-mondiale-bilan-de-la-nasa-pour-janvier-2021/ -
Température mondiale : bilan d’ERA5 pour janvier 20215 février 2021, par Yonne Lautre
Avec +0,434°C au-dessus de la moyenne 1981-2010, le mois de janvier 2021 est le 6e plus chaud des archives ERA5.
https://global-climat.com/2021/02/05/temperature-mondiale-bilan-dera5-pour-janvier/ -
Réchauffement / Dérèglement de la Planète : Une nouvelle reconstruction place la température actuelle au-dessus du maximum de l’Holocène30 janvier 2021, par Yonne Lautre
Des scientifiques disent avoir résolu une énigme climatique, celle de l’optimum climatique de l’Holocène. La correction de biais saisonniers montre que la température globale a connu une hausse linéaire au cours des 12 000 dernières années, ce qui permet de réconcilier les reconstructions avec les modèles. La température actuelle serait ainsi nettement supérieure à celle l’optimum de l’Holocène.
https://global-climat.com/2021/01/29/une-nouvelle-reconstruction-place-la-temperature-actuelle-au-dessus-du-maximum-de-lholocene/ -
L’année 2020 parmi les plus chaudes depuis le début des relevés15 janvier 2021, par Yonne Lautre
Si un record annuel n’est pas forcément ce qu’il y a de plus significatif, la prise en compte de la variabilité naturelle permet cependant d’apprécier l’évolution de la température à court terme. L’année 2020 n’a pas été marquée par un phénomène El Niño (contrairement à 2016) et le cycle solaire est au plus bas. Il n’y a donc aucun facteur de variabilité naturelle susceptible d’expliquer le niveau atteint en 2020. En fait, même El Niño, aussi exceptionnel fut-il, n’est pas en mesure d’expliquer le niveau atteint en 2016. L’anomalie observée en 2020 apporte la preuve – à ceux qui pouvaient encore en douter – du réchauffement lié aux émissions de gaz à effet de serre.
La NASA relève quand même que les feux de brousse australiens au cours du premier semestre de l’année 2020 ont libéré de la fumée et d’autres particules dans l’atmosphère, bloquant la lumière du soleil et refroidissant probablement légèrement l’atmosphère. D’un autre côté, le ralentissement de l’activité lié à la pandémie de coronavirus a diminué la pollution atmosphérique particulaire dans de nombreuses régions, permettant à plus de lumière solaire d’atteindre la surface et produisant un effet de réchauffement. Le ralentissement a également réduit les émissions de dioxyde de carbone, mais les concentrations globales de CO2 ont continué d’augmenter, et comme le réchauffement est lié aux émissions cumulées, la quantité globale de réchauffement évité est négligeable.
https://global-climat.com/2021/01/14/lannee-2020-parmi-les-annees-les-plus-chaudes-sans-el-nino/ -
Réchauffement / Dérèglement de la Planète : 2020 comparée à 20168 janvier 2021, par Yonne Lautre
D’après la réanalyse de dernière génération ERA5, la température globale en 2020 a connu une anomalie quasiment équivalente à celle de 2016, année marquée par un record de chaleur.
L’épisode de 2016 avait été favorisé par un événement El Niño exceptionnel, l’un des plus forts jamais observés avec celui de 1998. L’année 2020 n’a pas été réchauffée comme 2016 par le largage de chaleur dans le Pacifique, typique des événements El Niño.
https://global-climat.com/2021/01/08/temperature-mondiale-2020-comparee-a-2016/ -
Réchauffement / Dérèglement de la Planète : premiers bilans pour l’année 20205 janvier 2021, par Yonne Lautre
Avec l’arrivée des relevés du mois de décembre, c’est l’heure des premiers bilans de température globale pour l’année qui vient de s’écouler. L’année 2020 figure une fois de plus parmi les plus chaudes de l’ère instrumentale.
D’après des données préliminaires issues de la réanalyse ERA5 de dernière génération, l’année 2020 serait la deuxième plus chaude des archives remontant à 1979. NCEP-NCAR, une réanalyse de première génération conçue en 1996, place 2020 à la quatrième place. Selon les données satellitaires d’UAH, 2020 arrive en deuxième position. Le mois de décembre a tiré la moyenne globale de NCEP-NCAR, ERA5 et UAH vers le bas. Malgré les conditions La Niña actuellement en vigueur dans le Pacifique, l’anomalie mesurée par ERA5 est de +0,626°C pour l’année 2020, bien supérieure à celles des précédentes années marquées par El Niño (à l’exception de 2016, quasiment à égalité avec 2020). D’après le GIEC, la température climatologique moyenne mondiale pour la période préindustrielle est supposée inférieure de 0,63°C à la moyenne de 1981-2010. L’anomalie relevée par ERA5 équivaut ainsi à +1,26°C au-dessus de la moyenne 1850-1900.
https://global-climat.com/2021/01/05/temperature-mondiale-premiers-bilans-pour-lannee-2020/