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Droits des Intermittents du spectacle : "L’usine à gaz de l’année blanche est remplacée par une autre usine à gaz"

23 octobre 2016 Le régime des intermittents du spectacle, un modèle porteur dans une économie de la contribution ?

Comme dirait le philosophe Bernard Stiegler, nous vivons dans une « absence d’époque » [1]. Dit autrement, le changement d’époque que nous vivons est violent, rapide et transforme en profondeur notre société. Le numérique, la computation, la société de l’information donnent une place prépondérante au calcul dans la gestion de nos vies quotidiennes, de nos emplois, de la cité, des entreprises…

https://france.attac.org/nos-publications/les-possibles/numero-11-automne-2016/dossier-le-travail-en-question-s/article/le-regime-des-intermittents-du-spectacle-un-modele-porteur-dans-une-economie-de


18 juin 2016 Intermittents : leur avenir est enfin clair !

La signature de la nouvelle convention de l’assurance-chômage a échoué hier. Mais la loi a sauvé les annexes spécifiques consacrées au régime de l’intermittence.

http://www.telerama.fr/scenes/intermittents-leur-avenir-est-enfin-clair,144076.php


31 mai 2016 Contre les "partenaires sociaux", les intermittents déterminés à sauver leur accord

Alors que les partenaires sociaux ont refusé, lundi, l’accord pourtant consensuel sur leur régime d’indemnisation, les intermittents se sont rassemblés hier soir pour préparer une résistance qui pourrait menacer l’Euro et la saison des festivals.
http://www.regards.fr/web/article/contre-les-partenaires-sociaux-les-intermittents-determines-a-sauver-leur


2 mai 2016 Intermittents du spectacle : l’Etat annonce le déblocage de 90 millions d’euros

Après une dizaine d’heures de négociations, les organisations de salariés et d’employeurs ont finalement trouvé un accord sur le régime des intermittents. Le texte devra ensuite être validé par l’Unédic.

http://www.telerama.fr/scenes/intermittents-un-accord-trouve-sur-l-assurance-chomage,141690.php


28 avril 2016 Intermittents : l’Odéon est à eux

L’occupation du théâtre de l’Odéon par une quarantaine d’intermittents est un coup d’éclat symbolique dans la négociation du régime de l’assurance chômage. Dialogue avec les occupants et reportage photo.
http://www.regards.fr/web/article/intermittents-l-odeon-est-a-eux


28 avril 2016 La bataille des intermittents pose la question de la précarisation croissante du travail

Depuis dimanche 24 avril, des intermittents du spectacle occupent le théâtre de l’Odéon pour défendre l’assurance-chômage. Mardi soir 26 avril, ils ont investi la Comédie Française. Huit théâtres sont aussi occupés à Toulouse, Bordeaux, Caen, Strasbourg, Montpellier, Rennes. Une bataille qui pose la question de la protection des travailleurs précaires, de plus en plus nombreux.
http://reporterre.net/La-bataille-des-intermittents-pose-la-question-de-la-precarisation-croissante


27 avril 2016 La Comédie-Française occupée par des intermittents

Une trentaine de personnes ont fait irruption sur la scène de la Comédie-Française qui a annulé la représentation de Lucrèce Borgia. La direction du Théâtre de l’Odéon a elle annulé la représentation de "Phèdre(s)" prévu ce mardi soir.

http://www.franceinfo.fr/fil-info/article/manifestation-des-intermittents-phedre-s-annule-ce-mardi-soir-au-theatre-de-l-odeon-785233


26 avril 2016 Intermittents délogés place de l’Odéon à Paris : "un État policier absolument lamentable" (coordination intermittents et précaires)

Les CRS ont délogé une grande partie des manifestants à coups de matraques et de gaz lacrymogènes, devant le théâtre de l’Odéon à Paris, ce lundi soir. Une quarantaine d’intermittents sont toujours retranchés à l’intérieur pour maintenir la pression, alors que les négociations sur leur régime d’assurance chômage continuent au ministère du Travail
http://www.franceinfo.fr/fil-info/article/intermittents-deloges-place-de-l-odeon-paris-un-etat-policier-absolument-lamentable-coordination-785041


25 avril 2016 Droits des Intermittents du spectacle : Occupation en cours du théâtre de L’Odéon

Après l’occupation de théâtre à Toulouse (TNT), Bordeaux(TnBA), Caen (CDN), c’est au tour du théâtre de l’Odéon à Paris d’être occupé depuis 18h30 ce dimanche. Deux banderoles ont été déployées sur la façade : "De l’argent il y en a, construisons de nouveaux droits" ; " Pas de droit du travail sans droit au chômage".

Nous, chômeurs, étudiant.e.s, précaires, salariés en poste ou en formation et intermittent.e.s de la culture et d’ailleurs, avec ou sans papiers, occupons ce lieu public pour signifier notre complet désaccord avec les "négociations" en cours de l’assurance chômage comme avec le projet de loi travail.

Comme bien d’autres, les salariés du théâtre de l’Odéon ont fait grève contre le projet de loi travail les 9 mars et 9 avril dernier.
Ce 28 avril de nombreux salariés seront à nouveau en grève contre la loi travail dans tout le pays.
D’ici là, partout, des actions vont avoir lieu. Au vu l’obstination de ce gouvernement, la mobilisation va se poursuivre et s’approfondir.

Les négociations de l’Unedic prévoient de priver les chômeurs, précaires et intermittents de 800 millions d’euros, alors même que la majorité d’entre eux ne sont pas indemnisés.
Ces coupes budgétaires brutales sont préconisées par le gouvernement. Et la plupart des partenaires "sociaux", Medef en tête, avalisent déjà cette orientation catastrophique.

La CFDT et le MEDEF ont prévu de réaliser proportionnellement davantage d’économies à l’encontre des intermittents que des autres chômeurs (cf. lettre de cadrage du Medef). L’État serait prêt à verser au pot plusieurs dizaines de millions pour compenser en partie les économies faites sur les annexes 8 et 10. Ces rustines, ne règlent rien. Un tel financement "réservé" ne serait rien d’autre qu’une manoeuvre de division destinée à prévenir la mobilisation de l’ensemble des concernés.
La mobilisation en cours contre la loi travail a commencé à faire savoir que le droit du travail resterait attaqué en permanence tant qu’un droit au chômage ne serait pas instauré. Voilà pourquoi, l’État doit abonder pour tous les caisses de l’assurance chômage et leur trouver de nouveaux modes de financement.

Poursuivons la mobilisation !

Chômeuses, étudiant.e.s, précaires, salariés en poste ou en formation et intermittent.e.s de la culture et d’ailleurs, avec ou sans papiers, occupants du théâtre de l’Odéon

CIP-idf
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Twitter : @CIPIDF

Pour ne pas se laisser faire, partager infos et expériences, agir collectivement, le LUNDI, de 15h à 18h, des PERMANENCES ont lieu au Café de la Commune Libre d’Aligre, 3 rue d’Aligre Paris, 12ème. Tel : 01 40 34 59 74


21 avril 2016 Les intermittents debout contre la précarité

Lundi, plus de mille artistes et techniciens se sont retrouvés pour une assemblée générale à Paris. À travers la France, dix-neuf AG se sont tenues pour continuer la mobilisation contre les économies prévues sur le régime des intermittents dans le cadre de la négociation d’assurance chômage.
http://www.humanite.fr/les-intermittents-debout-contre-la-precarite-605182#xtor=RSS-1


10 avril 2016 Intermittent.e.s et précaires : Construisons la mobilisation !

500 personnes étaient réunies en assemblée générale au Théâtre de la Colline à Paris lundi 4 avril 2016, et plus de 40 autres rassemblements se sont tenus partout en France.

À Paris, une action d’occupation de la toute nouvelle Maison des Pratiques Artistiques Amateurs a réuni des intermittent.e.s, des précaires et des étudiant.e.s jeudi 7 avril à l’appel de la CGT Spectacles et de la Coordination des Intermittents et Précaires (CIP).

La mobilisation, c’est parti !

Nos états d’urgence

• Les négociations sur la convention UNEDIC sur l’assurance chômage ont commencé. Le MEDEF impose, dans une lettre de cadrage des annexes 8 et 10, 185 millions d’euros d’économie pour la seule année à venir et 400 millions d’euros à l’horizon 2020 ! Cette attaque, encore plus violente qu’en 2014, vise clairement la disparition du régime des intermittents.

• La loi CAP (Création Architecture et Patrimoine) qui vient d’être votée à l’Assemblée Nationale prévoit la mise en pièce de la présomption de salariat. En clair, elle promeut le travail gratuit pour les spectacles professionnels.

• L’article 52 de la loi El Khomri permet à Pôle Emploi de ne pas reconnaître pour l’ouverture ou le renouvellement des droits les déclarations tardives effectuées par les demandeur.se.s d’emploi. Il revient également sur une disposition prise par le conseil d’état, suite à un recours collectif, jugeant illégal le prélèvement à la source des trop perçus. Des moyens supplémentaires pour mettre la pression sur les chômeur.se.s.

Dans un contexte de mobilisation générale contre la loi El Khomri, les intermittent.e.s et les précaires doivent entrer dans la bataille ! Les jeunes et les travailleur.se.s se mobilisent, le mouvement se développe, construisons la convergence des luttes !

Pour maintenir le souffle de la mobilisation, il faut se rassembler et construire l’offensive dans notre secteur.

Retrouvons nous lundi 11 avril 2016
Réunion de mobilisation
organisée par la CIP IDF
20h à 23h - Café de la Commune Libre d’Aligre, 3 rue d’Aligre

Des intermittent.e.s et précaires en lutte


7 avril 2016 Droits des Intermittents du spectacle : occupation en cours à la Canopée des Halles, ...

Aujourd’hui jeudi 7 avril 2016, nous occupons la Canopée des Halles, inaugurée il y a 2 jours.

Lors d’une action de convergence, des étudiants mobilisés ont rejoint la CGT-spectacle et la Coordination des intermittents et précaires (CIP), nous avons pris possession de cette énième vitrine clinquante de la Ville de Paris ( plus d’un milliard d’euros de budget, dont 14% de depassement). Ici, tout est beau, propre et calme, alors qu’ailleurs, dans cette même ville, on matraque et arrête lycéens et étudiants, on traque les réfugiés, on évacue chaque soirs les occupants de la place de la république.
La rue est à nous. Nous la récupérerons morceaux par morceaux.

Vaste zone de chalandise, les Halles regroupent nombre d’entreprises et de magasins qui exploitent au quotidien des précaires (étudiants, travailleurs pauvres, personnes sans papier), obligés d’accepter des boulots pourris pour survivre. Nous sommes ici pour aller à leur rencontre, écouter leurs revendications et les enjoindre à rejoindre le mouvement ! C’est aussi un point de passage obligé pour de nombreux travailleurs lors de leurs trajets. Allons à leur rencotre.

Nous occupons plus particulièrement une vaste Maison des Pratiques Artistiques en Amateurs. Celle-ci vient d’ouvrir. Aux dires de Bruno Julliard (adjoint au maire), c’est la plus grande concentration d’equipements culturels à Paris. Nous en faisons aujourd’hui un lieu de rencontres et d’échanges, un lieu des luttes.

La maison des pratiques amateurs n’a pas ete choisie pour rien. Une loi statuant sur la possibilité de travailler gratuitement dans le spectacle vivant est actuellement en débat. Elle autoriserait la non déclaration des amateurs au sein d’une pièce professionnelle. Cet exploitation du travail gratuit est aussi inacceptable que la loi travail et la diminution des maigres droits des chômeurs et précaires.

A l’heure de la renégociation de l’assurance chomage, le gouvernement veut diminuer les allocations versée aux chômeurs indemnisés et réduire la durée d’indemnisation alors que déjà la majorité des chômeurs doit subsiter sans allocation chômage. De plus, à l’exception de la CGT, les partenaires sociaux, comptent une nouvelle fois attaquer les annexes 8 et 10 qui règlent l’indemnisation des intermittents du spectacle.

Il est impensable de faire payer la faillite du système aux chômeurs, précaires et intermittents.

Non à la "lettre de cadrage" du MEDEF
0€ d’économie.
Droit au chômage pour tous !

Notre combat est juste et légitime. Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous !

Paris, samedi 9 avril à 14h Manifestation contre la Loi travail, rdv à République.
Précisions à venir

Des nouvelles de la mobilisation intermittente et précaire :
Actions et Assemblées générales - Semaine du 4 avril

Paris dimanche 10 avril, de 16h-20h
Université Ouverte proposée par la Cip
autour du « nouveau modèle »d’indemnisation du chômage, du revenu garanti, de nouvelles formes de luttes et d’organisation économique...
Invité : Maurizio Lazzarato, ...
au Café de la Commune Libre d’Aligre, 3 rue d’Aligre, m° Ledru Rollin
(les débats sont susceptibles d’être déplacés place de la République, confirmation bientôt)

Lundi 11 avril à 20h Assemblée générale
à la commune libre d’Aligre, 3 rue d’aligre, Paris 12ème.

CIP-idf
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Twitter : @CIPIDF

Pour ne pas se laisser faire, partager infos et expériences, agir collectivement,
le LUNDI, de 15h à 18h, des PERMANENCES ont lieu au Café de la Commune Libre d’Aligre,
3 rue d’Aligre Paris, 12ème. Tel : 01 40 34 59 74


7 janvier 2015 Mission de concertation des intermittents du spectacle : les droits n’ont pas de prix, mais l’injustice a désormais un coût.

Communiqué de presse de la Coordination des Intermittents et Précaires. CIP - Paris, Le 06/01/2015

Mission de concertation des intermittents du spectacle :
les droits n’ont pas de prix, mais l’injustice a désormais un coût.

M. Valls enfume les chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires et tous les salariés en tentant de séparer le sort des intermittents du spectacle de celui des autres chômeurs. Nous ne nous y trompons pas, les tables de concertations sur les annexes 8 et 10 n’ont rien réglé, pour personne.

Elles ont néanmoins permis une chose : le chiffrage de différents modèles alternatifs proposés respectivement par la CIP, le SYNDEAC, et la CGT.

Nous réclamions une expertise semblable depuis dix ans. Nous savons à présent de la part de l’Unedic elle-même que l’application du Nouveau Modèle d’Indemnisation du chômage conçu en 2004 par les coordinations d’intermittents et de précaires - modèle que nous savons plus juste, puisque mutualiste - n’est pas plus coûteux comparé à celui imaginé par le MEDEF, allié à la CFDT et agréé par tous les gouvernements successifs.

Évidemment, les droits, sociaux ou autre, n’ont pas à être régis par l’économie, mais par la politique. La question n’est pas de choisir le système le moins cher d’indemnisation chômage, mais le plus juste : celui qui donne les moyens de vivre au plus grand nombre qui en éprouvent le besoin.

L’intérêt premier du Nouveau Modèle n’est pas de faire des économies, mais d’avoir été imaginé collectivement et directement par les premiers concernés, intermittents et précaires, dans le sens d’une distribution plus juste des richesses, et de proposer d’élargir son application à tous les intermittents de l’emploi quel que soit leur domaine d’activité.

Cependant, avec cette expertise, la preuve est faite que c’est bien uniquement une visée idéologique qui guidait les soi-disant réformateurs de 2003. Il fallait, quel qu’en soit à proprement parler le prix, briser le modèle de l’intermittence, qui, quoique très discutable, permettait de pratiquer une activité rémunérée choisie, et d’allier le travail par projet avec une certaine sécurité de vie, voire un bonheur apparemment coupable. Aujourd’hui que s’applique une récente convention chômage qui institue le plein emploi précaire, alors que le but politique est de faire accepter aux chômeurs n’importe quel emploi à n’importe quel prix, on mesure l’importance qu’avait la destruction de ce « mauvais exemple » que constituait la figure de l’intermittent.

Est aussi faite la preuve de la gabegie financière qu’implique la mise en action de leur idéologie. Nous connaissions depuis longtemps le prix humain des convictions du MEDEF et de la CFDT. Nous en connaissons aujourd’hui le coût financier.

Nous savons que dans l’esprit de ceux qui nous dirigent, cet aveu forcé de l’Unedic de sa très politique, très idéologique, très libérale et très coûteuse conception des équilibres budgétaires ne changera rien.

Bien des fois, la démonstration a été faite du gâchis que générait l’application de la doxa libérale. Qu’importe aux prêtres de cette religion qui nous gouverne ! Leur religion de la concurrence et du marché leur ordonne d’agir en dépit du bon sens. Ils lui obéissent comme tout intégriste, aveuglément. Leurs échecs, l’observation, le dialogue ne leur apprennent rien, mais au contraire les conforte dans leur foi à soumettre les politiques aux marchés.

En revanche, chacun des intéressés dans son domaine imaginera sans peine que si cela se passe comme ça pour les annexes 8 et 10, cela se passe ainsi partout où se prennent des décisions politiques doctement expliquées par des raisons prétendues « d’économie ».

Ce qui importe aujourd’hui, c’est comment les intéressés, ceux qui subissent les conséquences désastreuses de ces politiques, s’empareront de cette nouvelle arme que peut constituer le Nouveau Modèle d’Indemnisation du Chômage de la CIP.

Nous l’avouons sans peine, le Nouveau Modèle est un instrument bricolé à plusieurs, dans l’urgence, au sein d’un mouvement social en effervescence. Il est loin d’être clos, fini, parfait, mais demande sans cesse à être transformé, imaginé, remis en question collectivement. S’il sert de modèle de réappropriation des questions collectives, tant mieux. S’il est une nouvelle arme pertinente à opposer à nos adversaires dont d’autres pourront s’emparer, nous nous réjouirons de son efficacité.

Et sera ainsi vérifié l’adage, selon lequel il importe de se souvenir que le Titanic a été dessiné par des professionnels, et l’Arche de Noé par des amateurs.

Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

La Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile-de-France - www.cip-idf.org - accueil cip-idf.org


18 décembre 2014 Droits des Intermittents du spectacle : Vendredi 19 décembre, journée d’actions et de grève !

Rendez-vous à 10h30 devant l’Opéra Garnier, pour se rendre place du Palais-Royal devant le ministère, où se tient le Conseil National des Professions du Spectacle (CNPS) pour interpeller la Ministre de la Culture Fleur Pellerin.

La mission "concertation" (Hortense Archambault, Denis Combrexelle et Jean-Patrick Gille) ordonnée par Manuel Valls (bâtir un cadre sécurisé ), doit rendre ses conclusions fin décembre.

Faisons-nous entendre massivement.

Appel de la Coordination des Intermittents et Précaires, de la Cgt spectacle.
http://www.cip-idf.org/


26 septembre 2014 Droits des Intermittents du spectacle : Appel national à la grève et à la mobilisation le 1er octobre

Chers collègues artistes, techniciens, compagnies de théâtre, producteurs de films, de l’audiovisuel ou du spectacle vivant,

Le 1er octobre prochain, les « droits rechargeables », les nouvelles règles de calcul pour l’activité réduite, l’activité conservée, les différés vont s’appliquer.

Dans moins d’une semaine, la réforme de l’assurance chômage signée le 21 mars 2014 entrera en application dans sa totalité. Des milliers de chômeurs, de salariés à temps partiel, d’intérimaires et autres intermittents de l’emploi, vont ainsi constater que cette nouvelle convention s’attaque aux droits de TOUS les chômeurs, et pas seulement, comme le répètent à l’envie politiques et médias, aux droits des seuls intermittents du spectacle.

Le lendemain, le 2 octobre, aura lieu une réunion plénière de la table dite « de Valls » [1] où, jusqu’à présent, personne n’a répondu à aucunes de nos demandes :

 Ouverture de véritables négociations
 Accès aux chiffres bruts de l’UNEDIC pour l’expertise des différentes propositions dont celles portées par le Comité de suivi [2]).

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7363


21 septembre 2014 Droits des Intermittents du spectacle : Suite à l’occupation du Lutetia, besoin de soutien urgent au TGI Ile de la Cité !

LIBERATION IMMEDIATE DE JEAN-PATRICK GILLE !

APPEL A RASSEMBLEMENT

Aujourd’hui 13h00 devant le Palais de Justice ( Île de la Cité )

STOP à la criminalisation

LIBERATION immédiate de notre camarade

ABANDON immédiat des poursuites

L’hôtel Lutetia : les milliardaires accueillent des milliardaires en faisant trimer des précaires.

Voilà pourquoi nous, intermittents, intérimaires, chômeurs, précaires de la Coordination des Intermittents et Précaires et de la CGT, avons envahi le jeudi 18 septembre cet hôtel de luxe en travaux. Voilà pourquoi nous avons déployé sur ses façades des banderoles annonçant : « Ici de l’argent il y en a, construisons de nouveaux droits ! » et « Six chômeurs sur dix non indemnisés : scandale ! ».

Ainsi le quartier Sèvres-Babylone, entre la Banque de France et Le Bon Marché, a résonné toute la journée du slogan « Chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, avec ou sans papiers : solidarité ! »

Comme toujours, cette action a été menée avec détermination mais sans aucune violence physique contre les salariés, qui sont nos camarades. On regrette ici que l’un d’entre eux ne l’ait pas compris, accusant injustement l’un des arrivants de violence, probablement de peur que son employeur lui reproche de n’avoir pas pu nous arrêter. Mais l’ensemble des salariés présents sur le site ne s’y sont pas trompés, les discussions étaient riches pour les précaires qui se retrouvaient dans nos revendications, comme pour ceux en CDI, qui découvraient que la nouvelle convention UNEDIC signée le 22 mars dernier menaçait tous les salariés et qu’un jour ils pourraient être eux aussi concernés par le chômage.

Evidemment, la hiérarchie s’est empressée d’interdire tout échange avec nous. La discussion entre travailleurs est probablement une arme de construction massive.

Nous avons été évacués dans le calme après 12h d’occupation.

Un des vigiles, ne retrouvant pas dans les derniers manifestants les deux personnes qu’il avait plusieurs fois désignées dans la journée comme de supposés agresseurs, changea d’avis et désigna soudainement notre camarade. Celui-ci a déclaré se nommer « Jean-Patrick Gille », qui est également le nom du médiateur désigné par le gouvernement tentant de nous faire taire sans revenir sur le fond de l’attaque contre nos droits sociaux que constitue le dernier accord sur l’assurance chômage du 22 mars. Ce manifestant a été embarqué au commissariat du VIè arrondissement situé rue Jean Bart.

Le dispositif policier était démesuré ce soir-là : autant de cars de CRS que de membres de la délégation venus prendre des nouvelles de « Jean-Patrick Gille » au commissariat, des vigiles et des CRS par dizaines toute la nuit autour de l’hôtel Lutetia, « attendant les intermittents » (sic).

Tout ceci ne serait que ridicule et signe de faiblesse d’un gouvernement qui ne refuse rien au MEDEF mais tout aux précaires…

Si ce n’était lourd de conséquences pour l’ensemble des concernés par l’assurance chômage, en premier lieu les plus précaires !

L’attaque du 22 mars sur l’assurance chômage doit être invalidée par le gouvernement, remplacée par le fruit d’une véritable négociation entre les concernés, visant à une juste indemnisation de tous les chômeurs.

D’ici le 1er octobre, jour de grève et de manifestation, nos actions ne connaîtront pas de pause.

Si ce n’était lourd de conséquences pour un précaire gardé à vue depuis 36h, qui va passer aujourd’hui samedi 20 septembre en comparution immédiate devant un juge.

NOUS DEMANDONS LA LIBERATION IMMEDIATE DE CE MANIFESTANT ET L’ABANDON DE TOUTE POURSUITE EVENTUELLE A SON ENCONTRE .

La Coordination des Intermittents et Précaires

http://cip-idf.org


4 septembre 2014 « La lutte des intermittents est une leçon pour l’ensemble du salariat »

Sociologue, Mathieu Grégoire est l’un des observateurs de l’importante mission de concertation sur les intermittents qui a débuté en juillet dernier. Ces discussions peuvent-elles déboucher sur l’invention de nouveaux droits pour les salariés ?

http://www.regards.fr/web/la-lutte-des-intermittents-est-une,7895


30 août 2014 La Coordination nationale des intermittents et précaires se réunit à Dijon

Les intermittents du spectacle poursuivent leur combat contre la nouvelle convention chômage du 22 mars dernier qui durcit leurs règles d’indemnisation. La Coordination nationale des intermittents et précaires s’installe à Dijon du dimanche 31 août au mardi 2 septembre 2014.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/2014/08/30/la-coordination-nationale-des-intermittents-et-precaires-se-reunit-dijon-540846.html


25 juillet 2014 Intermittents du spectacle : Une violence permanente

Avignon, le 24 juillet 2014

Nous venons de nous faire expulser violemment de L’Hôtel de Ville d’Avignon. Par la Police Municipale. Sur ordre de la maire d’Avignon.

Nous, membres de la Coordination des Intermittents et Précaires, étions venus, ce jeudi 24 juillet, dès 10H30, pour obtenir un rendez-vous afin de lui présenter le résultat du travail de nos commissions et lui demander de se positionner clairement pour ou contre une abrogation de l’accord Unedic du 22 Mars.

Nous avons déjà été expulsés.
Depuis dix ans nous avons reçu bien des fins de non-recevoir.
Comme chômeurs et Rsastes il nous est déjà arrivé de recevoir le document le plus édité par Pôle Emploi : la lettre annonçant le refus d’indemnisation.
Il y a dix ans déjà, l’Unedic refusait de communiquer ses chiffres au laboratoire du CNRS avec qui nous travaillions pour étudier les pratiques d’emploi des intermittents. Nous ne nous étonnons pas donc, quand cette aprés-midi, encore, à la table ronde réuni à l’initiative du gouvernement l’Unedic renouvelle son refus.
Nous avons déjà vu la misère du monde exploitée par certains artistes qui ensuite insultent les précaires et les chômeurs quand ils se révoltent et se risquent, un soir, à annuler leur spectacle.
Bien souvent, de soi-disant amis nous ont conseillé d’aller désarmés au combat.
Combien de fois nos interlocuteurs -responsables de Pôle Emploi, de l’unedic, du gouvernement – lorsque nous les interpellions, nous ont déclaré que nous nous trompions de cible.
Encore récemment, nos propositions élaborées durant 10 ans n’ont pas une seconde été examinées par les soit-disant partenaires sociaux signataires avant qu’ils ne signent l’accord du 22 mars.

Tous ces mépris nous les retrouvons tous les jours dans le ton des lettres de Pôle Emploi.

Alors, la manière de faire de la maire d’Avignon, si elle nous révolte ne nous étonne pas.

Aujourd’hui, en Avignon des compagnies sont en grève, à Chalon dans la rue 2000 personnes manifestent, bloquent le Medef, les Pôle Emploi, la préfecture, et 50% des compagnies sont en grève ce soir.
Il y a des actions sur tout le territoire, l’été est loin d’être fini.

Nous savons que le gouvernement ne prendra ses responsabilité que si on l’y oblige.
Donc, notre responsabilité à nous, c’est de porter partout notre combat. Par la grève, par le blocage, par le décryptage des accords Unedic, par l’analyse des dispositifs de contrôle, qui sournoisement nous asservissent au plein emploi précaire.

Nous sommes en colère. Notre colère sera longue.

Coordination des Intermittents et Précaires


21 juillet 2014 Intermittents et précaires : « Faire sauter le paritarisme »

Membre depuis 2003 de la Coordination des intermittents et précaires d’Île-de-France (CIP-IDF), Jeanne revient sur les enjeux du conflit actuel et la nécessité d’un nouveau modèle de protection sociale pour l’ensemble des salariés précaires.

http://www.regards.fr/web/intermittents-et-precaires-faire,7869


19 juillet 2014 Intermittent, précaire à temps plein ?

Histoire de l’intermittence, précarité, assurance-chômage, réforme de 2003,
accord du 22 mars 2014, retrouvez #DATAGUEULE 8,
sur http://www.youtube.com/watch?v=ftwXvWShZMg
Une video qui explique tout en moins de 3 minutes !

Pour mettre un terme aux idées reçues
Pour en finir avec quelques idées reçues sur l’intermittence,


7 juillet 2014 Intermittents du spectacle Avignon est une caisse de résonance

Avignon est une caisse de résonance – Acte II

Aujourd’hui 7 juillet 2014, plus d’une centaine de compagnie et lieu du off ont voté la grève, demandant l’abrogation de la convention d’assurance-chômage, agréée le 26 juin par le gouvernement, et en application depuis le 1er juillet.

Ensemble, chômeurs, saisonniers, intermittent, salariés, intérimaires nous avons choisi de faire de cette journée de grève une journée d’action pour rappeler au gouvernement que nous ne cesserons de dénoncer sa politique dite sociale qui précarise encore davantage les plus fragiles.

Aujourd’hui s’ouvre « la grande conférence sociale », une mascarade de plus permettant au MEDEF de dicter au gouvernement sa politique.

A l’heure au 6 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés, et où le nombre de chômeurs de catégorie B et C ne fait que croître, une politique de l’emploi ne peut-être pensée sans une politique d’assurance chômage adaptée et socialement juste, prenant en compte à la réalité actuelle de discontinuité de l’emploi.

La nouvelle convention d’assurance chômage agréé le 26 juin ne fait qu’accroitre la précarisation de tous les salariés et des chômeurs.

Nous occupons actuellement les locaux de la CFDT pour rappeler que sa signature au pacte de responsabilité fait bien de lui un partenaire du MEDEF et non un représentant de salariés.

CFDT, vous ne nous êtes pas représentatifs.

Nous occupons actuellement la FO pour rappeler que sa signature de l’accord sur la nouvelle convention chômage est une trahison de tout ce qu’il défendait avant le 22 mars.

FO vous n’avez rien sauvé.

FO vous ne nous êtes pas représentatifs

La Coordination des Intermittents et Précaires et Le Collectif du Off


6 juillet 2014 Mères et intermittentes, la double peine des « matermittentes »

Cela fait quatre ans que les « matermittentes » crient dans le désert. Sans doute seront-elles davantage entendues, cet été, alors que s’ouvre le Festival d’Avignon le 4 juillet, en plein conflit des intermittents du spectacle. En 2010, ces intermittentes en congé maternité dénonçaient déjà les discriminations dont elles font l’objet, pendant cette période (Le Monde du 27 juillet 2010). En quatre ans, seules quelques mesures ont été prises pour prévenir les problèmes kafkaïens qu’elles rencontrent, comme cette circulaire du 16 avril 2013 qui rappelle les règles applicables à l’attention des Caisses primaires d’assurance-maladie (CPAM).

http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/07/04/mere-et-intermittente-la-double-peine-des-matermittentes_4450827_3246.html


4 juillet 2014 Avignon : les deux spectacles d’ouverture annulés

Olivier Py, le directeur du festival d’Avignon qui devait s’ouvrir ce vendredi, a annoncé ce vendredi l’annulation des deux spectacles prévus. La veille, les intermittents engagés sur le festival avaient voté la grève.

http://www.franceinfo.fr/culture-et-medias/expos-spectacles/article/avignon-les-deux-spectacles-d-ouverture-annules-526767


3 juillet 2014 Intermittents du spectacle : la culture rapporte gros mais les artistes coûteraient trop cher

58 milliards d’euros et 670 000 emplois, c’est le « PIB culturel » de la France. Ce qui n’empêche pas Medef et gouvernement de remettre en cause le statut qui permet aux artistes et techniciens du spectacle les plus précaires de vivre de leur métier et de faire découvrir leurs créations. Et pas seulement sur de grandes scènes urbaines ou lors de prestigieux festivals, mais sur tout le territoire. Reportage dans la région Centre, auprès de professionnels du monde du spectacle qui se mobilisent aussi quotidiennement pour ne pas être les victimes de cette réforme.

http://www.bastamag.net/Intermittents-la-lutte-sans-fin


2 juillet 2014 Coordination Nationale Communiqué de presse du 2 juillet 2014

Nous, Coordination Nationale des chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, réunis ce 2 juillet 2014 à Avignon, exigeons l’abrogation de la convention d’assurance-chômage, agréée le 26 juin par le gouvernement, et en application depuis hier.

Cet agrément est un scandale.

La convention, validée pour deux ans, porte un coup violent sur les droits collectifs à l’assurance-chômage. Par cet agrément, le gouvernement choisit donc d’être responsable de la précarisation accrue de millions de travailleurs et de chômeurs.

Il s’agit de nos vies.

Nous réaffirmons que la lutte ne fait que commencer, et que nous n’avons jamais été aussi nombreux à défendre les droits sociaux de tous.

A la stratégie de division du gouvernement, relayée par trop de médias, nous répondons que nous n’avons jamais été aussi unis. Et nous le sommes à travers une lutte globale contre les politiques d’austérité qui nous sont imposées.

Nous luttons ensemble, aux côtés, entre autres, des chercheurs, des postiers, des avocats, des cheminots, des personnels hospitaliers,… contre la destruction de nos biens communs.

Nous ne sommes pas dupes des fausses propositions du gouvernement, et nous maintenons la pression.

La proposition discrétionnaire du gouvernement, de prendre en charge temporairement le différé d’indemnisation sur les seules annexes 8 et 10, est inacceptable. Nous demandons qu’il soit pris en charge pour l’ensemble des chômeurs. Sinon nous la refusons.

Ici, en Avignon, nous sommes saisonniers, travailleurs de la restauration, salariés des festivals In et Off, intérimaires de l’hôtellerie,… Nous faisons tous partie des 86% d’embauches qui se font aujourd’hui en CDD. Nous sommes tous des intermittents de l’emploi.

L’assurance chômage nous concerne tous : il s’agit d’un enjeu national.

Nous appelons à une grève massive et à un rassemblement à Avignon, le 4 juillet, pour demander l’abrogation de la nouvelle convention d’assurance chômage et l’ouverture de véritables négociations avec l’ensemble des concernés.

La direction de Montpellier Danse a d’ailleurs déjà annoncé l’annulation des spectacles pour cette journée et le festival Rayon Frais à Tours a voté, ce jour, la grève répondant à cet appel.

Tant que nous ne serons pas entendus, nous maintiendrons le rapport de force.

Et nous agirons.

Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

Le Festival d’Avignon n’a pas commencé...

Avignon, le 2 juillet 2014


26 juin 2014 Dijon : des intermittents du spectacle prennent d’assaut la tour Philippe le Bon

Ce jeudi 26 juin 2014 dans la matinée, cinq intermittents du spectacle se sont installés dans la tour Philippe le Bon, située dans l’enceinte de la mairie de Dijon. Ils sont soutenus par une trentaine d’autres professionnels du spectacle qui sont restés en bas de la tour.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/2014/06/26/dijon-des-intermittents-du-spectacle-prennent-d-assaut-la-tour-philippe-le-bon-506667.html


22 juin 2014 Intermittents : La percutante lettre ouverte de Camille Chamoux à François Hollande

Grève. C’est le mot qui occupe l’esprit des Français et les médias depuis plus d’une semaine. Grève des cheminots, grève des intermittents... elles semblent paralyser le pays et pourtant, que sait-on vraiment d’elles ? Pas facile de les comprendre et même de s’y intéresser lorsque celle-ci ne nous concerne pas directement. Afin d’éclairer la situation, l’humoriste Camille Chamoux s’est fendue d’une lettre, adressée au Président de la République et plaidant pour les intermittents.

http://www.aufeminin.com/news-societe/intermittents-la-percutante-lettre-ouverte-de-camille-chamoux-s520428.html


19 juin 2014 Appel du 18 juin 2014 par un professionnel du spectacle

Appel du 18 juin 2014

Ici Lille, à la Direction Régionale des Affaires Culturelles occupée par les salarié-e-s du spectacles, du cinéma, de l’audiovisuel et rejoint par les cheminot-e-s Solidaires,

Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête de la république française, se sont soumis aux pouvoirs économiques et financiers.

Le gouvernement actuel, alléguant la défaite de nos services publics, s’est mis sous la coupe du MEDEF pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force néolibérale de l’ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont leurs discours, leurs mensonges, leurs manipulations qui nous font reculer. Ce sont les classes dominantes qui avec l’aide des médias de masse, endoctrinent les cerveaux, poussent au chacun pour soi, élaborent des stratégies de diversion.

Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

http://www.jennar.fr/?p=3775


18 juin 2014 Intermittents : inventons un contre-modèle

En 2004, à l’initiative de la Coordination des intermittents et précaires et grâce aux financements accordés par quelques conseils régionaux de « gauche », une équipe de chercheurs a conduit une enquête quantitative mesurant l’impact économique et social de la réforme de 2003 des annexes 8 et 10 du régime général d’assurance-chômage. Les résultats de cette enquête ont révélé les profonds paradoxes de cette réforme.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2014/06/18/inventons-un-contre-modele_4440496_3232.html


18 juin 2014 « Le modèle des intermittents, c’est une sortie du chômage de masse »

Pour le sociologue Mathieu Grégoire, le régime des intermittents est un des rares modèles de constitution de droits pour les salariés à emploi discontinu. Une question urgente à l’heure de la précarité généralisée.

http://www.mediapart.fr/article/offert/b61e5edb893dd34b381ac9917e3a55e2


17 juin 2014 Paroles d’intermittents : “Impossible de faire ce métier sans ce régime-là”

Privilégiés les intermittents ? Derrière les chiffres, les abus dénoncés par tous, se cache une réalité souvent difficile à vivre.
En savoir plus sur http://www.telerama.fr/scenes/paroles-d-intermittents-impossible-de-faire-ce-metier-sans-ce-regime-la,113707.php#REFGLKm3JbplVhUJ.99


14 juin 2014 Intermittents Festival d’inquiétudes pour les collectivités

Partie le 3 juin du Printemps des Comédiens, festival organisé à Montpellier, la mobilisation des intermittents du spectacle commence à essaimer dans les territoires. Face aux menaces d’annulations de festivals, à la veille de l’été, si dense en manifestations culturelles et artistiques, l’inquiétude gagne les collectivités. Outre une animation culturelle, les festivals génèrent en effet des retombées économiques, assurent une couverture médiatique à peu de frais et dopent l’activité touristique des territoires.

http://www.lagazettedescommunes.com/238734/avignon-intermittents-festival-dinquietudes-pour-les-collectivites-territoriales/?utm_source=quotidien&utm_medium=Email&utm_campaign=14-06-2014-quotidien


12 juin 2014 Les intermittents se mettent à nu contre la nouvelle convention chômage

A Châlons-en-Champagne, des compagnies ont annulé leur spectacle programmé dans le cadre du festival d’arts de la rue Furies, organisé cette semaine.

http://champagne-ardenne.france3.fr/2014/06/11/les-intermittents-se-mettent-nu-contre-la-nouvelle-convention-chomage-496317.html


11 juin 2014 Intermittents du spectacle Le monde selon Edwy Plenel


9 juin 2014 6ème jour de grève au Printemps des Comédiens, pourquoi ?

Communiqué de la Coordination nationale des chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, réunie les 7 et 8 juin 2014 à Montpellier
6ème jour de grève au Printemps des Comédiens, pourquoi ?

Nous, Coordination nationale des chômeurs, précaires, intermittents, intérimaires, réunie les 7 et 8 juin 2014 à Montpellier, faisons corps avec les équipes du festival Le Printemps des Comédiens en grève.

Nous rappelons que, depuis plus de 10 ans, nous avons tout essayé :
décryptage et analyse des accords sur l’assurance chômage, manifestations, publication de plus de 5000 textes, missions d’informations auprès des publics, auprès des professionnels, auprès des parlementaires de l’Assemblée Nationale et du Sénat, auprès des Ministres duTravail et de la Culture, recherches scientifiques sur les pratiques d’emploi intermittentes et précaires, création du Comité de suivi à l’Assemblée Nationale, occupations du MEDEF, de Pôle Emploi, de plateaux télés, …
Nous n’avons jamais été entendus.

Aujourd’hui, 6 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés.

Nous nous battons pour que 10 chômeurs sur 10 le soient.

Nous refusons de nous aligner sur les politiques d’austérité mises en oeuvre partout en Europe.

Sous la pression de nos actions, le gouvernement cherche une issue pour nous faire taire, en nommant un médiateur chargé d’« évaluer les conséquences de la réforme prévue dans l’accord du 22 mars dernier » (uniquement sur les annexes 8 et 10).

Nous dénonçons l’irresponsabilité de ce gouvernement, qui s’apprête à agréer un accord dont il n’a pas, de son propre aveu, analysé les conséquences, contrairement à nous.
Nous prenons acte du léger doute que le gouvernement exprime sur cet accord, qu’il proclamait jusqu’alors « positif et équilibré ».
Nous rappelons qu’il n’est pas possible d’extraire les annexes 8 et 10 du régime d’assurance chômage et que nous dénonçons l’ensemble de la convention.

Messieurs Hollande, Valls et Rebsamen, vous n’avez qu’une seule issue, simple et démocratique : ne pas agréer !

Tant que votre politique sera asservie aux objectifs du MEDEF, nous continuerons à répondre à votre trahison avec toutes les armes démocratiques : manifestations, occupations, grèves, ...

Monsieur Gattaz, nous vous rappelons, par exemple, qu’un euro investi dans le spectacle vivant en rapporte six. Combien pour un tournage ? Combien pour une prestation événementielle ? Vos économies sur le dos des plus précaires vont vous coûter cher !

Nous appelons toutes les équipes à organiser des Assemblées Générales, partout en France, pour faire voter la grève.

La prochaine coordination nationale se tiendra à Avignon les 2 et 3 juillet 2014.
Depuis 10 ans, nous avons des propositions. Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

Montpellier, le 8 juin 2014

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7153

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7152


4 juin 2014 La colère des intermittents menace la saison des festivals

Les intermittents, en grève contre la nouvelle convention d’assurance chômage, ont provoqué mardi soir l’annulation du spectacle d’ouverture du Printemps des comédiens à Montpellier. Un exemple qui pourrait se reproduire tant le dialogue semble rompu avec le gouvernement. Les intermittents protestent contre le durcissement des conditions de leur régime, et appellent à manifester ce mois-ci.

http://www.franceinfo.fr/actu/societe/article/la-colere-des-intermittents-menace-la-saison-des-festivals-485873


30 avril 2014 Les intermittents du spectacle dénoncent le "virage à 180 degrés" de François Rebsamen

Une nouvelle journée nationale d’action est en préparation a annoncé la CGT Spectacle. Le syndicat reproche au ministre du Travail de "lâcher" les intermittents qu’il avait soutenus lors de la campagne des municipales. Les intermittents réclament la réouverture de négociations.

http://bourgogne.france3.fr/2014/04/30/les-intermittents-du-spectacle-denoncent-le-virage-180-degres-de-francois-rebsamen-468753.html


30 avril 2014 52e jour de grève de la faim contre le projet d’accord Unedic et son agrément gouvernemental de Franck de Bourgogne

Paris 14h au DAL, 29 rue Ledru-Rollin, m° Quai-de-la-Rapée ou Gare-de-Lyon) et dehors s’il fait beau. On fabriquera la suite de la banderole pour le 1er mai.

Dijon 17h30 Place de la Libération. L’heure est grave, le ministre du Travail, de l’Emploi et du monologue social Rebs’amen a décidé de renier sa signature de la Tribune du Comité de suivi. Il s’apprête à parapher la saloperie d’accord Unedic du 22 mars pour l’agréer. Il est en train de démontrer (une fois de trop ?), que les asocialistes ne sont effectivement plus à un reniement près...
C’est pourquoi une première action post-Cohorde Nat (voir la déclaration finale : Communiqué de la Coordination nationale des précaires, chômeurs, intermittents et intérimaires) va se dérouler ce jour, face au Palais des Dupes de Bourgogne.

http://www.cip-idf.org/


9 avril 2014 Le journal de France 2 interrompu par des intérimaires en collants et des intermittentes en colère

Ce mardi 8 avril à 20h17, une cinquantaine de personnes ont investi le plateau du journal de France 2 afin de lire un communiqué contre un projet de Convention Unédic qui aggraverait la précarisation en s’attaquant principalement aux salariés les plus pauvres, qu’ils soient au chômage, en emploi discontinu ou au chômage « en activité à temps réduit ».

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6940


19 mars 2014 Intermittents du spectacle L’interluttants n° 32

L’interluttants n° 32 est paru !
C’est un 8 pages au format A3 à prix libre (0 et +).

On trouve le pdf du journal ici
http://www.cip-idf.org/IMG/pdf/interlut_32_dimanche_9_leger.pdf


9 mars 2014 Bourgogne : les professionnels de la culture vont descendre dans la rue mercredi 12 mars

Baisse du budget du ministère de la Culture, menaces sur le régime des intermittents du spectacle… Les professionnels de la culture sont inquiets. Ils ont décidé de manifester à Dijon mercredi 12 mars 2014.

http://bourgogne.france3.fr/2014/03/07/bourgogne-les-professionnels-de-la-culture-vont-descendre-dans-la-rue-mercredi-12-mars-429009.html


2 mars 2014 Mathieu Grégoire sur les intermittents : "Il existe un modèle alternatif plus juste et moins coûteux"

Après la forte mobilisation de jeudi des intermittents et des intérimaires contre le projet du Medef de casses des protections sociales, rencontre avec l’enseignant-chercheur à l’université de Picardie, Mathieu Grégoire auteur d’Un siècle d’intermittence et d’émancipation (1919-2007), publié aux éditions La Dispute.

Que répondre aux arguments employés depuis des lustres qui consistent à dire des intermittents qu’ils sont des privilégiés, qu’ils coûtent chers ?

http://www.humanite.fr/culture/mathieu-gregoire-sur-les-intermittents-il-existe-u-560046


28 février 2014 Samuel Churin (CIP) : "L’intermittence n’a rien à voir avec l’exception culturelle !"

Les syndicats ont appelé les intermittents du spectacle à manifester jeudi, en réaction aux propositions du Medef sur la nouvelle convention de l’assurance chômage. Entretien avec Samuel Churin, comédien et porte-parole de la Coordination des intermittents et précaires du spectacle.

http://www.regards.fr/web/samuel-churin-cip-l-intermittence,7512


28 février 2014 Le Medef rêve d’intermittents payés au chapeau...

L’avant-dernière séance de négociations sur la convention de l’assurance chômage s’ouvre ce jeudi. Une journée placée sous le signe de la mobilisation avec de nombreux rassemblements à Paris, devant le siège du Medef, et en province.

http://www.humanite.fr/culture/le-medef-reve-d-intermittents-payes-au-chapeau-560040


28 février 2014 Des milliers d’intermittents marchent contre le Medef

Plusieurs milliers d’intermittents ont défilé à Paris jeudi après-midi, en direction du siège du Medef. Ils reprochent au patronat son insistance à vouloir supprimer leur régime spécial chômage. 112. 000 personnes en ont bénéficié en 2012. L’avant-dernière séance de négociations sur l’assurance chômage s’annonçait tendue.

http://www.franceinfo.fr/economie/des-milliers-d-intermittents-marchent-contre-le-medef-1334043-2014-02-27


22 février 2014 Des intermittents occupent le Medef Ile-de-France

Des intermittents occupent le Medef Ile-de-France

Une cinquantaine de militants de la CGT Spectacle et de la coordination des intermittents
[nb : et précaires, n’en déplaise aux censeurs par omission]
ont investi vendredi matin le siège du Medef Ile-de-France dans le 17e arrondissement de Paris,
ont indiqué l’organisation patronale et les syndicats.

« Nous réclamons une rencontre avec un représentant du Medef,
nous n’accepterons pas la provocation du patronat qui a demandé la suppression du régime spécifique des intermittents »,
a précisé Loïc Canitrot, membre de la CGT Spectacle et de la coordination.

Selon la responsable de la communication du Medef Ile-de-France, Rosie Bordet,
les bureaux sont « séquestrés » [sic !]et une trentaine d’intermittents étaient à la mi-journée
avec le délégué général de l’organisation régionale, Jérôme Dubus.

C’est la deuxième fois que les intermittents mènent ce type d’opération,
après l’occupation du hall du ministère de la Culture le 13 février.

Le Medef a jeté un pavé dans la mare en proposant la suppression des annexes 8 et 10
applicables aux artistes et techniciens du spectacle vivant
et leur alignement sur le régime général d’indemnisation du chômage,
un geste qualifié de « provocation » par le gouvernement.

Les syndicats du spectacle appellent à manifester à Paris et en région
le 27 février et le 12 mars,
veille de la dernière séance de négociation sur l’assurance chômage,
l’actuelle réglementation expirant fin mars.

Ils ont annoncé lundi, lors d’une assemblée générale au Théâtre du Rond-Point à Paris,
qu’ils mèneraient d’ici là des « ripostes pour marquer l’opinion publique et la presse ».

Ripostes 3 : les propositions pour les annexes 8 et 10 de l’assurance-chômage (Unedic)
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6643

Nous ne voulons pas être sauvés
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6828

Nous sommes tous des « intermittents »
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6829


17 février 2014 Un intermittent du spectacle propose de supprimer... le Medef

La pétition, lancée en forme de boutade, a recueilli plus de 11.000 signatures en l’espace de quelques jours. Puisque le Medef, lui aussi, coûte cher, supprimons-le, propose un intermittent du spectacle. "Que représente un déficit de 320 millions d’euros assurant la survie de plus de 100.000 intermittents du spectacle, face aux 20 milliards de crédits d’impôt aux entreprises sans effet sur la politique de l’emploi ?"

http://www.franceinfo.fr/economie/un-intermittent-du-spectacle-propose-de-supprimer-le-medef-1322093-2014-02-17

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/m-jean-marc-ayrault-intermittents-du-spectacle-et-sympathisants-nous-demandons-la-suppression-du-medef-qui-lui-aussi-co%C3%BBte-trop-cher?share_id=VIAcaubAJQ&utm_campaign=autopublish&utm_medium=facebook&utm_source=share_petition


17 février 2014 Intermittents du spectacle Brèves

Le Medef veut toujours la peau des intermittents
http://www.humanite.fr/social-eco/le-medef-veut-toujours-la-peau-des-intermittents-559130

http://www.humanite.fr/culture/intermittents-poussee-par-la-base-aurelie-filippet-559198

Le patronat français a de la suite dans les idées.
Comme en 2003, il continue de prôner la suppression du régime spécifique de l’assurance chômage des intermittents.
Réunis à la Villette, ces derniers ont décidé de passer à l’action. [...]


France-Filippetti défend les intermittents face au Medef
dimanche 16 février 2014

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6N0LL0HB20140216


UNEDIC : LE MEDEF SONNE L’HALLALI CONTRE LE REGIME DES INTERIMAIRES !

dimanche 16 février 2014

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article139931


Le régime des intermittents sur la sellette

Mis à jour le 16/02/2014

http://www.lefigaro.fr/emploi/2014/02/16/09005-20140216ARTFIG00046-le-regime-des-intermittents-sur-la-sellette.php


Négociation tendue et infructueuse sur le chômage
Publié le 15-02-2014

http://tempsreel.nouvelobs.com/topnews/20140215.REU1140/negociation-tendue-et-infructueuse-sur-le-chomage.html


15 février 2014 Les intermittents ont marché pour la culture à Paris, Nantes, Marseille, Lille...

Avant les Victoires de la musique vendredi soir, les intermittents se sont mobilisés mardi dernier. Pas de préavis de grève déposé mais on notait dans le cortège parisien, la présence des personnels de nombreuses structures, théâtres, musées, Drac, Archives nationales… Prochain rendez-vous dans la rue le 27 février prochain. Récit.

http://www.humanite.fr/culture/les-intermittents-ont-marche-pour-la-culture-paris-558872


9 janvier 2014 Recommandations du Sénat sur l’intermittence : un acte manqué !

Intermittents du spectacle : un grand nombre de techniciens et d’artistes seraient exclus du régime selon les recommandations du groupe de travail du Sénat sur l’intermittence

À la tête d’une mission parlementaire au Sénat, Maryvonne Blondin (PS) vient de rendre publique 12 préconisations, juste avant les négociations sur l’assurance-chômage, qui commenceront le 17 janvier 2014. Nous prenons acte de sa proposition de retour à la date-anniversaire sur 12 mois.

Mais, la préconisation 5 est destructrice. Il est proposé une augmentation du nombre d’heures travaillées nécessaires à l’ouverture des droits aux allocations de chômage, à savoir : 580 heures en 12 mois pour les artistes et 650 heures en 12 mois pour les techniciens !

Cette proposition est non seulement inacceptable, mais démontre une grande méconnaissance du dossier. Pour rappel, les intermittents travaillant par projets, il ne peut être question de moyenne mensuelle. Effectuer 507 heures en 10 mois-et-demi ne veut pas dire qu’on fait 48 heures par mois et ne peut pas se traduire en 580 heures en 12 mois ! Il est plus facile de faire 507 heures en 10 mois-et-demi que 580 heures en 12.

Cette proposition aggrave lourdement le protocole de 2003. Il est aberrant de constater qu’une telle réforme favoriserait uniquement ceux qui sont régulièrement dénoncés par ces mêmes politiques et relayés par les médias : les fameux « permittents ». Comment peut-on, une fois de plus, tenir des discours sur la création, sur l’émergence, sur les plus fragiles, et proposer une mesure qui les élimine ? Pour rappel, le groupe PS avait signé en 2004, à l’unanimité, la plate-forme du Comité de Suivi comprenant la base de nos revendications : date anniversaire, avec 507 heures en 12 mois, pour les artistes comme pour les techniciens.

À la veille de ces négociations, le choix politique est clair : Voulons-nous maintenir un principe assuranciel qui favorise les plus riches au détriment des plus fragiles ? Actuellement, ce sont les exclus du régime qui financent les Assedic de luxe des salariés à hauts revenus.
Nous proposons un retour à un régime mutualiste. Nous revendiquons le fait que certains ne doivent pas percevoir une seule allocation chômage, pendant que d’autres ne doivent pas être exclus et davantage précarisés. C’est à la répartition qu’il faut s’attaquer. Nos propositions sont moins coûteuses que la réforme que nous subissons depuis 10 ans.

Le Comité de Suivi tiendra une conférence de presse à l’Assemblée nationale le 15 janvier à 14H.
Soyons unis, relayons les informations. On ne pourra pas dire que nous ne sommes pas prévenus de ce que nous risquons de subir, si nous ne nous battons pas...

Communiqué de presse des organisations du Comité de Suivi 2013 sur l’intermittence - 23 décembre 2013

Organisations du Comité de Suivi 2013 :
ADDOC (Association des cinéastes Documentaristes), Coordination des Intermittents et Précaires, Fédération des Arts de la rue, Fédération CGT Spectacle, Société des Réalisateurs de Films, Collectif des Matermittentes, Les Scriptes Associés (LSA) et les Monteurs Associés (LMA), SUD Culture Solidaires, SUD Spectacle, Syndicat du cirque de création, Syndicat des Musiques Actuelles, SYNAVI, SYNDEAC, TIPPI (Truquistes Infographistes de la Post-Production Image associés), UFISC, Union des créateurs lumière


13 janvier 2014 : Journée de mobilisation dans la culture.
L’art en Campagne !
à Paris Assemblée Générale à 18h30
au Théâtre 71 Malakoff Scène Nationale
3 place du 11 Novembre 92240 MALAKOFF metro Malakoff Plateau de Vanves

La création artistique en Ile-de-France : une situation intolérable !
Mobilisation générale pour une relance de la politique culturelle !
http://www.syndeac.org/index.php/politiques-publiques/lutte-pour-les-budgets/actions-mobilisations/1799-le-13-janvier-2014-lart-en-campagne

La Coordination des Intermittents et Précaires déménage ! Les permanences d’accueil ont lieu au Café de la Commune Libre d’Aligre.
3 rue d’Aligre Paris 12ème
Pour ne pas se laisser faire, agir collectivement, partager les infos et les expériences, nous proposons des permanences d’accueil et d’information les lundi de 15h à 18h à la CIP :

• sur le régime d’assurance-chômage des intermittents du spectacle ( http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=6167 ), adressez questions, remarques, analyses à cap cip-idf.org

• sur la précarité ( http://www.cip-idf.org/rubrique.php3?id_rubrique=357 )
adressez témoignages, analyses, questions à permanenceprecarite cip-idf.org


19 mars 2013 Le déficit des intermittents n’existe pas

Par SAMUEL CHURIN Coordination des intermittents et des précaires

C’était le 26 juin 2003. Historique. Un protocole d’accord était signé pour réformer le régime spécifique d’assurance chômage des intermittents du spectacle. Cette déflagration dans le monde de la culture en avait entraîné d’autres : l’annulation de tous les principaux festivals, dont le plus célèbre de tous, celui d’Avignon.

http://www.liberation.fr/culture/2013/03/18/le-deficit-des-intermittents-n-existe-pas_889485


8 août 2011 Intermittents du spectacle Brèves À propos de l’exploitation des précaires du Festival OFF d’Avignon

Voici un texte reçu d’un étudiant avignonnais distributeur de tracts pour des compagnies du Off chaque été depuis plusieurs années.

Ce texte donne une bonne idée du climat local et de ce qu’est devenu Avignon l’été, spécialement en terme de conditions de travail et d’exploitation (entre autres) des jeunes précaires.

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5777


7 juillet 2011 Intermittents du spectacle Brèves Intermittents, nous avons des droits

À Avignon comme lors des autres festivals de l’été, de nombreux salariés du spectacle vont se croiser, travailler ensemble, se rencontrer.
La coordination vous propose d’y faire circuler largement un document (2p.) qui fait le point sur
des pratiques qui ont cours actuellement, bien qu’elles soient dépourvues de toute base légale
ou réglementaire et puissent donc être refusées, sauf à ne pas connaître ses droits :

Intermittents, nous avons des droits
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5769


9 décembre 2010 Intermittents du spectacle Brèves Tous en grève et en manif’ ce lundi 13 décembre

Société entreprise = Concurrence + Gabegie + Austérité ≠ OK
Tous en grève et en manif’ ce lundi 13 décembre

Lundi 13 décembre : journée nationale de grève et de mobilisation
à l’appel de la CGT spectacle : http://www.fnsac-cgt.com/home.php , du Syndeac et d’autres organisations, ainsi que de la CIP-IDF...
A Paris : Manifestation à 14H30 depuis la Place du Palais Royal pour se rendre à Beaubourg.


1er février 2010 Intermittents du spectacle Brèves Nous avons besoin de lieux pour habiter le monde

La Coordination des Intermittents et Précaires doit être relogée

À l’été 2003, le mouvement des intermittents et précaires s’opposait massivement à une restructuration de l’assurance-chômage instaurant un principe de capitalisation individuelle des droits sociaux. Profondément excluante et inégalitaire, cette contre-réforme visait à détruire le principe de mutualisation des ressources qui, à travers les annexes 8 et 10 de l’UNEDIC, caractérisait jusque-là l’intermittence.

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4882


11 mai 2007 Intermittents du spectacle Brèves ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MARDI 15 MAI

La Cip-Idf se joint à Act Up Paris et aux Panthères Roses pour appeller à une large assemblée mardi 15 mai à 19h.

Il y a urgence : prenons le temps

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE MARDI 15 MAI 19H00 à la Cip-Idf

Quelles résistances ? Quelles solidarités ? Quelles (re)constructions ?

Depuis le 6 mai, certaines questions se posent avec encore plus d’acuité pour nous, acteurs et actrices de mouvements sociaux. Ces questions, nous avons envie et besoin d’en débattre collectivement :

Lesquels de nos droits et de nos libertés vont se trouver les plus immédiatement menacés par le programme politique de l’UMP ? comment les défendre ? comment mutualiser nos expériences et nos moyens respectifs pour y arriver ? Mais aussi, comment continuer à conquérir de nouveaux droits, à vivre des libertés nouvelles, à construire des alternatives ?

Et, au-delà de ces nécessaires et urgentes résistances, comment reprendre langue entre nous et au-delà ? Comment développer les soutiens personnels et collectifs dont nous avons besoin ? Comment agir ensemble ?

Act Up-Paris, la Coordination des InteRMIttents et Précaires d’Ile de France et les Panthères Roses appellent touTEs celles et ceux qui seraient traverséEs par de telles interrogations à se réunir le mardi 15 mai à 19H00
à la Cip-Idf 14-16 Quai de la Charente 75019 Paris (Métro Corentin Cariou)


26 avril 2007 Intermittents du spectacle Brèves

Communiqué de presse
des occupants de l’UNEDIC
(à faire circuler !)

Vingt-deuxième heure d’occupation
du huitième étage de l’Unédic,
en plein septième ciel paritaire,
mais toujours sans golden parachute.

Marc, travailleur précaire et militant d’AC !
s’est fait interpeller hier à l’entrée dans les lieux.
Après sa garde à vue il est déféré,
aujourd’hui, jeudi 26 avril,
aux comparutions immédiates
à la 23ème chambre du tribunal correctionnel de Paris,
métro Cité à 13h30.

+ d’infos sur :
http://www.cip-idf.org/


25 avril 2007 Intermittents du spectacle Brèves 150 intermittents chômeurs et salariés précaires occupent actuellement le bâtiment de l’UNEDIC

Besoin de renforts et de soutien
devant le 80 rue de Reuilly 75012 PARIS.
(M° Montgallet)

Appel à l’ensemble des concernés, salariés en poste,
au chômage ou en formation, à venir soutenir l’action
en cours et à organiser, partout où c’est possible,
des actions collectives là où se décident notre sort.

Attention fragile :
précaires, intermittents, chômeurs, non à la précarisation

Nous, chômeurs, salariés précaires et intermittents,
occupons depuis 19h le siège de l’UNEDIC à Paris,
au 82 rue de Reuilly, M°Montgallet
afin d’interpeller les responsables de la précarisation.

Nous ne sommes pas des variables d’ajustement

Depuis 30 ans, chômage de masse et discontinuité de l’emploi déterminent - provisoirement ou dans la durée- les parcours de la quasi-totalité des salariés (80% des embauches se font désormais en CDD). Cette alternance de périodes de chômage, de formation et d’emploi s’accompagne d’une fragilisation inacceptable de ceux qui la vivent. Ainsi, alors que l’on glose sur une « sécurité sociale professionnelle » supposée venir remédier à l’incertitude qui marque désormais la vie des salariés, l’un des derniers dispositifs qui assurait une continuité de droits à des salariés à l’emploi discontinu, le régime d’indemnisation chômage des intermittents, est en butte depuis près de 4 ans à une entreprise de destruction.

Les discours publics énoncés lors de la campagne électorale passent sous silence ces questions sociales fondamentales - qu’on pense aux révoltes d’octobre/novembre 2005 et au « mouvement anti-CPE » du printemps dernier !- ou y répondent par l’invocation vertueuse à « réhabiliter le travail ». Derrière la « réhabilitation du travail », c’est encore la dégradation des conditions vécues par les travailleurs qui se profile, comme avec le RMA, « emploi aidé » pour lequel l’allocation RMI est directement versée à l’employeur. Ces proclamations de bonnes intentions visent en fait à stigmatiser davantage des millions de précaires et de salariés, « assistés » ou insuffisamment productifs. Elles préparent le terrain pour de nouvelles et dramatiques régressions en matière de droits collectifs, tandis que profits et inégalités explosent.

Caricature d’un dialogue social privatisé et technocratique, le paritarisme qui régit l’assurance-chômage refuse d’accorder voix au chapitre aux premiers concernés. Or cette institution doit des comptes aux millions de salariés qui la financent, souvent sans ouvrir de droit à indemnisation en cas de chômage (plus de la moitié de chômeurs ne sont pas indemnisés). Sous prétexte de déficit, chacune de ses « réformes » a été nuisible aux ayants droits, encourageant l’acceptation de n’importe quel emploi dans n’importe quelles conditions.

Déficit de quoi ?
Déficit de démocratie

La Constitution de ce pays stipule que « la société doit à chacun de ses membres des moyens convenables d’existence », force est de constater qu’il n’en est rien : on va jusqu’à présenter les allocataires du RMI comme des parasites voués à l’indignité, sans jamais indiquer, par exemple, qu’un tiers de ces allocataires aux faibles salaires occasionnels sont en fait des travailleurs pauvres. Sous couvert d’insertion, l’inflation d’une rhétorique des devoirs et la prolifération des modalités de contrôles accompagnent le reflux des droits sociaux.

Afin de déposséder plus encore les salariés, on leur dénie toute compréhension de leur propre situation. L’appel constant aux « experts » a pour fonction de légitimer des décisions d’autant plus « difficiles » qu’elles s’attaquent au plus grand nombre (chômage, retraite, santé). On fabrique donc l’ignorance et, tout comme le dénombrement des chômeurs fait l’objet de manipulations (cf. la non-publication des statistiques INSEE), l’Unedic tient mordicus à son fonctionnement parfaitement opaque (jusqu’à interdire à des chercheurs indépendants l’accès à ses données, comme ce fut le cas lors de l’enquête de la coordination des intermittents et précaires).

Aggravant celui de juin 2003, un second protocole Unedic régissant les annexes VIII et X de l’assurance-chômage qui développe aléas, inégalités et exclusion à l’encontre des intermittents entre en application, nous refusons que des droits capitalisés avantageant les plus employés et les mieux payés mettent fin à toute mutualisation. Pour limiter l’insécurité sociale due au chômage et à la discontinuité de l’emploi, il faut instaurer une continuité de droits, chaque jour chômé doit être indemnisé.

Tout en radiant massivement des chômeurs, on ose nous promettre une énième fois le « retour au plein emploi » ; nous voulons que soit publiquement établie l’ampleur réelle du chômage et de l’emploi précaire. Une refonte de l’indemnisation du chômage doit être débattue par les partenaires sociaux. Un tel enjeu ne doit pas être confisqué mais faire l’objet d’un réel débat public et contradictoire. L’Unedic doit autoriser l’accès aux données qu’elle détient.

Nous appelons l’ensemble des concernés, salariés en poste, au chômage ou en formation, à venir soutenir l’action en cours et à organiser, partout où c’est possible, des actions collectives là où se décident notre sort.

Paris, le 24 avril 2007.


23 avril 2007 Intermittents du spectacle Brèves Action mardi 24 avril à Paris

Au chômage comme dans l’emploi,
Non à la précarisation !

 
Action mardi 24 avril à Paris
RDV à 18 H, M° Palais royal
 
origine :
Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France
http://www.cip-idf.org
Mon, 23 Apr 2007 13:02
====================================

« Les réformes structurelles qui commencent par générer des coûts
avant de produire des avantages, peuvent se heurter à une opposition
politique moindre si le poids du changement politique est supporté
dans un premier temps par les chômeurs. En effet, ces derniers sont
moins susceptibles que les employeurs ou les salariés en place de
constituer une majorité politique capable de bloquer la réforme, dans
la mesure où ils sont moins nombreux et souvent moins organisés. »
Perspective de l’emploi de l’OCDE, stimuler l’emploi et les revenus,
Paris, 2006.

Voilà une tactique clairement énoncée, à l’inverse des déclarations
politiques qui, sous couvert de « réhabiliter le travail », visent en
fait à restreindre encore les droits des salariés.

En application de son projet de « refondation sociale », le MEDEF
sape méthodiquement l’assurance-chômage, avec la complicité de
plusieurs syndicats, au premier rang desquels la CFDT. Dans ce cadre,
ce qu’ils appellent « activer les dépenses passives » consiste à
transformer le chômeur indemnisé en salarié précaire mal payé,
assujetti aux employeurs.

Pourquoi l’assurance chômage a-t-elle été particulièrement visée ?
Parce qu’elle attribuait un revenu à une partie des chômeurs.
Pourquoi le système de l’intermittence devait-il être démantelé ?
Parce qu’en assurant une continuité de droits, il offrait un modèle
alternatif à la précarisation.

Le durcissement des conditions d’accès et la diminution des droits
des chômeurs sont de règle lors de chaque « négociations des
partenaires sociaux », autant de petits arrangements entre amis qui
s’effectuent sous couvert de dialogue social, avec la bénédiction des
gouvernements successifs. Et pourtant, 80% des embauches actuelles
ont lieu en CDD, la quasi totalité des salariés connaît désormais
des périodes de chômage, que celui ci soit provisoire, récurrent ou
de longue durée.

Le protocole Unedic du 26 juin 2003 a provoqué une grande colère.
Nous n’avons cessé de démontrer qu’il était inacceptable et
dangereux , favorisait ceux qui gagnent le plus et excluait des
dizaines de milliers de salariés intermittents.

Nous n’acceptons pas d’être les variables d’ajustements de réformes
qui ne visent qu’à rendre le marché du travail toujours plus
concurrentiel.

Nous en avons assez que les exigences et propositions portées par les
luttes sociales soient ignorées de ceux qui, ne nous représentant
pas, décident pourtant de notre sort.

La campagne électorale en cours ne fait aucun cas des besoins et
aspirations des chômeurs, salariés précarisés et autres travailleurs
à l’emploi discontinu. C’est à nous, premiers concernés, d’agir pour
faire entendre un point de vue opposé à l’égoïsme des nantis et des
dominants. Nous ne voulons pas de cette société inégalitaire qui
précarise les salariés en poste, contraint les sans papiers à la
clandestinité pour mieux les exploiter, appauvrit les précaires,
multiplie les emplois gratuits avec les stages en entreprises,
assiste grassement les employeurs à coups de dégrèvement de
cotisations et de main d’oeuvre à bon marché, radie, contrôle et
culpabilise les chômeurs.

Nous sommes nombreux, nous en avons assez d’être plaints.

Ce que nous défendons nous le défendons pour tous.


4 mars 2007 Intermittents du spectacle Brèves Aux 6901 signataires des "Indisponibles - Solidaires des 4"

Aux 6901 signataires des "Indisponibles*** - Solidaires des 4", la pétition de soutien aux 4 intermittents envoyés en correctionnelle pour leur participation à la prise de parole sur le plateau de la Star Academy le 18 octobre 2003 !

Après les deux premiers renvois, et suite à notre demande de jonction des différentes affaires, le Tribunal de Bobigny va bientôt analyser les différents éléments des dossiers présentés par chacune des parties :
 les plaintes dirigées contre les 4 intermittents par le ministère public sur dénonciation de la société de sécurité,
 la plainte déposée par un 5è intermittent ayant eu le péroné fracturé par un agent de sécurité
 les plaintes que les prévenus avaient porté le soir même contre le personnel de la société de sécurité. Pour rappel, c’était bien cette volonté de porter plainte contre les graves violences qui avait provoqué les 4 arrestations sommaires sur simple dénonciation des vigiles.
 enfin le tribunal devra se prononcer sur la recevabilité des 31 comparants volontaires demandant à être jugés pour les mêmes faits.

Après analyse des différents dossiers et du temps d’audience qu’ils nécessiteront, il sera donc décidé le 15 mars de la date du prochain renvoi en correctionnelle.

Pour continuer à faire connaître ce procès et rassembler de nouvelles signatures de soutien auprès de tous ceux qui se sentent concernés, merci de faire suivre les adresses des liens de la pétition " Les Indisponibles*** - Solidaires des 4" :

Lire la Pétition : http://www.cip-idf.org/petition/?petition=3
Signer la pétition : http://www.cip-idf.org/petition/index.php?petition=3&signe=oui
Voir les signataires : http://www.cip-idf.org/petition/index.php?petition=3&pour_voir=oui

*** Le nom "Les Indisponibles" a été choisi en référence à l’affirmation de Patrick Le Lay, PDG de TF1, interrogé parmi d’autres patrons dans un livre Les dirigeants face au changement (Editions du Huitième jour) :

" Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ”business”, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit (...).

Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible (...).


28 février 2007 Intermittents du spectacle Brèves RASSEMBLEMENT VENDREDI 2 MARS à 9h30 DEVANT LE MEDEF, MANIFESTATION LE 12 MARS

RASSEMBLEMENT VENDREDI 2 MARS à 9h30 DEVANT LE MEDEF
55 av Bosquet, 75007 Paris, Métro École Militaire

MANIFESTATION LE 12 MARS
Départ à 17h devant le cirque d¹hiver (M° Filles du Calvaire)

Vendredi 2 mars a lieu la réunion paritaire sur les annexes 8 et 10 destinée
à finaliser la rédaction du protocole dit du 18 avril, proposé par le MEDEF
et signé le 21 décembre dernier par la CFDT, la CFTC puis la CGC.

CE QUI NOUS ATTEND : LE PROTOCOLE DU 18 AVRIL 2006
Ce protocole conforte et aggrave celui du 26 juin 2003, dénoncé
inlassablement depuis plus de trois ans.

La réforme mettra en place toute une gamme de menaces, de contrôles et
accentuera ainsi la nouvelle insécurité sociale qui conduit à la course aux
heures et aux cachets et à l¹acceptation de n¹importe quel emploi.

Il fragilise les plus précaires.

Il n¹incite nullement à la juste déclaration des heures travaillées.
Il exclut la prise en compte des congés maladie et des heures de formation.
Il interdit à nouveau le cumul avec des heures hors annexes et multiplie
ainsi les obstacles à l¹entrée de nos professions.
Il divise, sectorise et fait régner au nom d¹une moralisation méprisante, un
contrôle administratif incompétent et tatillon de nos parcours
professionnels.
Et ceux qui avec le protocole de 2003 touchaient de grasses indemnités vont
les voir diminuer sévèrement.
CE QU¹ON ENTERRE : L¹AFT (ALLOCATION FONDS TRANSITOIRE) ADIEU LES 507 HEURES
EN 12 MOIS !
Le protocole du 18 avril signe la fin de l¹AFT, acquise par la lutte, qui a
permis 42 000 (ré)ouvertures de droits.
CE QU¹ON NOUS PROMET : BAISSE DE L¹ALLOCATION, RECONVERSION OU RMI

Pour ceux qui ne réunissent pas 507h en 10 mois ou 10 mois et 1/2, le
gouvernement annonce la création d¹un « Fonds de professionnalisation » qui
est une allocation de fin de droits (de type ASS) d¹une durée de 2 à 6 mois
suivant l¹ancienneté dans le régime de l¹intermittence, et qui n¹est en
aucun cas une possibilité de réouverture de droits. La gestion de ce fonds
sera confiée à une caisse à part, et l¹accès à ce fonds est assorti
d¹exigences de reconversion. Ou bien simple fonds transitoire vers le RMI.

Dans un contexte général d¹exclusion de toute indemnisation chômage d¹une
part toujours plus grande de la population, la politique de dégraissage du
« secteur culturel » continue. Cette politique repose sur une subordination
de plus en plus grande des artistes et techniciens aux industries
culturelles et aux institutions.

ILS ONT SIGNE, NOUS PERSISTONS !

Nous persistons parce que

c¹est la lutte menée ensemble, coordinations et syndicats, depuis 2003 qui a
freiné les effets les plus dévastateurs du protocole du 26 juin 2003, avec
la création puis le prolongement de l¹AFT, la prise en compte des jours de
maladie et de congé maternitéS

les signataires de l¹Unedic ne nous représentent en rien et méprisent nos
fragiles réalités,

nos pratiques culturelles concernent l¹état du sensible dans la société, la
place de la critique, de l¹éthique, de la vie dans des arrières pays et
zones urbaines que nous contribuons à requalifier, revivifier.

cette réforme est au c¦ur de la politique qui vise à rendre les chômeurs
responsables de leurs situations pour mieux développer la concurrence entre
salariés. La précarisation de tous les salariés impose de supprimer un
régime qui concède des garanties collectives à l¹emploi discontinu et qui
est une alternative à la « société des individus » qu¹ils appellent de leur
v¦ux.
nous nous savons producteurs de richesses économiques sociales et morales,
sensibles.

ABROGATION DU PROTOCOLE !

RASSEMBLEMENT VENDREDI 2 MARS à 9h30 DEVANT LE MEDEF
POUR PROTESTER CONTRE LA SIGNATURE
(55 av Bosquet, 75007 Paris, Métro École Militaire)

MANIFESTATION LE 12 MARS,
Départ à 17h devant le cirque d¹hiver (M° Filles du Calvaire)

Coordination des Intermittents et Précaires d¹Île-de-France
14 quai de Charente, 75019 Paris (M° Corentin Cariou) / 01 40 34 59 74
Lundi à 18h30 : Assemblée générale
Lundi de 17h à 19h, permanences CAP (Conséquences de l¹Application du
Protocole) : s¹informer sur les droits, témoigner sur l¹application du
protocole et le combattre
Pour continuer de nous battre, nous avons besoin de votre soutien ! Chèque
de soutien à l¹ordre de l¹AIP.


15 février 2007 Intermittents du spectacle Brèves RASSEMBLEMENT LE 2 MARS & P&tition de soutien

Reunion Paritaire, Annexes 8-10 : Vendredi 2 Mars a 9h30

Bonjour,
Dernière minute ...
Une réunion paritaire sur les annexes 8 et 10 aura lieu
au Medef le Vendredi 2 Mars 2007 à 9H30

C’EST POURQUOI NOUS APPELONS SANS ATTENDRE
À UN RASSEMBLEMENT LE 2 MARS
À PARTIR DE 9H30 DEVANT LE MEDEF

55 avenue Bosquet - 75007 - Paris - Métro École Militaire

 Avez-vous signé la pétition sur le site de la Fédération du Spectacle CGT ?

C’est le moment de le faire si vous avez oublié ( et de faire amplement suivre aux copains .. ) !
C’est ici qu’il faut signer —> A ce jour 13 288 signatures

http://www.synptac-cgt.com/ fnsac/petitions/2007-janvier/

Rappel du texte de la pétition :

Pétition contre l’agrément du protocole du 18 avril 2006 modifiant les annexes 8 et 10, à l’attention de Monsieur Jean-Louis BORLOO, Ministre de l’emploi, de la cohésion sociale et du logement.

Les dégâts occasionnés par le protocole de 2003 sur l’assurance chômage des artistes et des techniciens du spectacle, du cinéma et de l’audiovisuel engagés par intermittence ne sont plus à démontrer. A ce jour, ce n’est que grâce à nos mobilisations, que l’État a été contraint de mettre en place et de financer un fonds transitoire qui a permis de « repêcher » plus de 35 000 professionnels. Et, bien plus grave, la prétendue « professionnalisation » revendiquée par les signataires se traduit tout particulièrement pour les artistes par une crise de l’emploi sans précédent.

Au mépris de tous les rapports et des engagements pris alors par le gouvernement, et parce qu’il ne corrige en rien l’essentiel de la réforme de juin 2003, le protocole d’accord du 18 avril 2006, signé en catimini à la veille de Noël par 3 organisations syndicales minoritaires, se traduira par l’exclusion de milliers de professionnels.
Très en retrait par rapport au fonds transitoire, le fonds dit de « professionnalisation » annoncé par le gouvernement, adopté tout récemment à l’occasion de la loi de finances 2007 - qui n’a fait l’objet d’aucune discussion avec les organisations représentatives de nos secteurs d’activité - va nourrir et aggraver la crise de l’emploi des artistes, des réalisateurs, des techniciens et des ouvriers du spectacle vivant et enregistré, ce qui tournerait résolument le dos au légitime combat pour la diversité culturelle.

VOILÀ POURQUOI, NOUS NOUS OPPOSONS À SON AGRÉMENT.
VOILÀ POURQUOI NOUS VOUS DEMANDONS DE NE PAS L’AGRÉER.

 Vous pouvez télécharger la bande son de la 3ème séance de l’Université Ouverte qui c’est déroulée le 18 janvier à la CIP-IdF, à cette adresse ( MP3 - Stéréo - 96kbps - 106 Mo )

(...)

Amitiés,
Gérard C.

ANNEXES 8 ET 10 : CONTRE L’AGRÉMENT DU
PROTOCOLE D’AVRIL 2006

Rassemblement à Paris devant le MEDEF
le Vendredi 2 Mars à 9H30

Après bien des atermoiements, nous sommes informés qu’une « réunion paritaire relative à la mise en place des annexes 8 et 10 de la convention d’assurance chômage se tiendra le vendredi 2 mars 2007 prochain à 9H30 au siège du MEDEF ». En outre, il nous est indiqué qu’ « un projet de texte nous sera adressé par l’Unédic préalablement à cette réunion ».

Pour mémoire, le protocole d’accord du 18 avril 2006 a été signé en catimini à la veille de Noël par trois centrales syndicales minoritaires. Ce texte reprend pour l’essentiel la réforme de juin 2003 dont les dégâts ne sont plus à démontrer ( début février ce sont plus de 41 000 artistes et techniciens qui ont été repêchés par le fonds financé par l’État ) et la prétendue professionnalisation mise en avant par les signataires en 2003, comme aujourd’hui, se traduit par une dégradation considérable de l’emploi du plus grand nombre et en particulier pour les artistes interprètes.

Voilà pourquoi nous nous opposons à l’agrément de ce protocole.

Voilà pourquoi nous appelons à un rassemblement devant le siège du MEDEF ( 55 avenue de Bosquet - 75007 - Paris ) le vendredi 2 mars à partir de 9H30 où il sera rendu compte de la réunion paritaire convoquée par le MEDEF.

Paris, le 13-02-2007

Rappel, " les conséquences d’une signature "

La Cour des comptes critique les aides au logement et la "glissade" des intermittents

LEMONDE.FR

Pour lire et analyser le rapport de la cour des comptes sur les intermittents, vous pouvez le télécharger à cette adresse :

rapport de la cour des comptes


9 février 2007 Intermittents du spectacle Brèves Pétition en faveur des intermittents du spectacle : merci de faire circuler

Pétition en faveur des intermittents du spectacle : merci de faire circuler

Bonjour,

Vous aimez aller au cinéma, aller au théâtre, vous détendre, assister à des
manifestations comme la nuit blanche, la fête de la musique, vous etes
heureux d’avoir des clowns dans les cliniques pour redonner du bonheur
aux enfants malades, vous etes joyeux en sortant de divers spectacles.

Alors aidez-nous !!

Il y a 15 000 intermittents du spectacle qui se retrouvent au RMI suite au
durcissement des lois sur l’assurance chômage et ce chiffre augmente
tous les mois. Les Français se plaignent d’être dans une société
"d’assistés". Alors faisons en sorte que ce chiffre n’augmente pas.

Nous n’avons pas les moyens comme les routiers ou la SNCF qui, lorsqu’ils
font grève sont entendu par gouvernement, lorsque nous faisons grève
sur un tournage cela n’a aucune incidence immédiate sur la population,
seuls les pétitions peuvent nous sauver de ce cauchemar.

Si vous désirez encore passer du bon temps au théâtre ou au cinéma,
signez cette pétition et faites la circuler
autour de vous. Il n’y a pour l’instant "que" 7420 signatures.

La Fédération du Spectacle CGT lance une pétition contre l’agrément du
texte, (le protocole du 18 avril dans la forme juridique qui lui
permettrait d’être soumis à l’agrément du gouvernement) ce texte qui
exclura à terme des dizaines de milliers de professionnels de toute
indemnisation de leur chômage.

Cette pétition est disponible à cette adresse

Pour ceux qui ne l’ont déjà signée, faites la circuler !!!
Il faut qu’elle soit signée massivement, ça peut jouer en cette saison préélectorale !

La Fédération a aussi envoyé une demande de rendez-vous à Jean Louis Borloo, que vous pourrez lire ici


27 janvier 2007 Intermittents du spectacle Brèves Voici les dernières nouvelles

Union Régionale Fédérale Languedoc-Roussillon
des syndicats CGT du Spectacle, de la Culture et de la Création
(SAM/ONM - SAMUN - SFA - SHAM - SNAP - SNEC - SNRT France3 LR - SNTR - SYNPTAC)

Bonjour à tous

Voici les dernières nouvelles concernant :

1. les annexes 8 et 10 et le fond de professionnalisation.

Le protocole du 18 avril 2006 a bel et bien été signé par 3 confédérations minoritaires dont la CFDT, la CFTC. La CGC a rallié les autres le 21 décembre. Le Medef et ces 3 organisations se hâtent pour tout mettre en œuvre afin que le ministère du travail et celui de la culture agréent le protocole pour qu’il soit effectif au 1er mars 2007.
La fédération du spectacle appelle à signer la pétition pour demander aux ministres de ne pas le faire, signez-la sur le site de la fédé et diffusez l’info largement :
http://www.fnsac-cgt.com

Le fond de professionnalisation qui accompagnera ce nouveau protocole est en dessous de tout, les moyens annoncés pour ce fond sont dérisoires...
La fédération appellera prochainement à une journée de mobilisation pour essayer de limiter la casse professionnelle que va engendrer ce nouveau protocole. Nous vous tiendrons informés de l’actualité.

ps : n’apparaissent sur la liste des signatures que le nom prénom et métier
info + chômeurs encore...

En 2004, l’ASSEDIC, le MEDEF et la CFDT signaient une convention UNEDIC remettant en cause les droits des chômeurs, et mettant en place un nouveau système rétroactif de calcul des indemnités chômage. Des milliers de demandeurs d’emploi ont, avec les comités de chômeurs CGT, mis l’ASSEDIC en justice contre cette décision scandaleuse.

Des milliers de dossiers ont été alors déposés en justice. Devant le tollé, ceux qu’on a alors désignés les « recalculés » ont gagné et ont tous été rétablis dans leur droit sur décision du gouvernement.

Les 75 recalculés audois ont de plus obtenus, par décision du TGI de Montpellier, 1000 euros chacun de dommages et intérêts. L’ASSEDIC et le Patronat revanchards n’ont jamais voulu s’acquitter de ce jugement, et ont fait appel.

Ce jugement en appel aura lieu le mercredi 7 février à 14 h 00, devant la cour d’appel de Montpellier
Allons les soutenir, allons avec eux défendre le système
d’indemnisation du chômage sans cesse remis en cause par le patronat.

Ce dossier a été porté par toute la Cgt depuis le début, une nouvelle victoire juridique sera à mettre à son actif, dans l’intérêt de tous les salariés.

L’Union Régionale Fédérale Languedoc-Roussillon des Syndicats CGT du Spectacle regroupe
SAM/ONM - Syndicat des Artistes Musiciens/Orchestre National de Montpellier
SAMUN - Syndicat des Artistes Musiciens de Nîmes et ses alentours
SFA - Syndicat Français des Artistes interprètes
SHAM - Syndicat Héraultais des Artistes Musiciens
SNAP - Syndicat National des Artistes Plasticiens
SNEC - Syndicat National de l’Exploitation Cinématographique
(Personnels Techniques, Administratifs & d’Accueil des Salles de Cinéma)
SNRT/France3 LR - Syndicat National des Radios Télévisions
SNTR - Syndicat National des Techniciens et des Réalisateurs
(Cinéma & Audiovisuel)
SYNPTAC - Syndicat National des Professions du Théâtre et des Activités Culturelles
(Branche Technique, Administrative & d’Accueil du Spectacle Vivant)


6 décembre 2006 Intermittents du spectacle Brèves Le coup de grâce aux professions du spectacle !

Aujourd’hui, mercredi 6 décembre 2006 :
JOURNÉE NATIONALE DE GRÈVES ET MANIFESTATIONS
 A Paris : manifestation à partir de 14h30
de la place du Palais Royal jusqu’à Matignon

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Tract à destination du public
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=3093
=

CHER PUBLIC : vous avez assisté à 2003, voici 2006...

Le coup de grâce aux professions du spectacle !
Trois années de lutte face à des pouvoirs autistes.

Cher public, les professions du spectacle sont loin de défendre des privilèges. Le protocole mis en place en 2003 pour régir le statut ASSEDIC des intermittents du spectacle a démontré ses effets dévastateurs et pervers. Nous savons que la survie de nos métiers est en jeu. Un nouveau protocole daté du 18 avril 2006 est en passe aujourd’hui de nous donner le coup de grâce.

Le déni des propositions issues du terrain (l’épisode du 12 octobre) :
Depuis trois ans, l’ensemble de la profession n’a cessé de réclamer une réforme économiquement viable et socialement équitable (tout le contraire de l’actuel protocole). Des parlementaires, des syndicats et la Coordination des Intermittents et Précaires se sont réunis au sein d’un Comité de Suivi pour travailler à un nouveau projet de réforme visant à réduire les déficits et à aménager la précarité inhérente à nos métiers, sur des principes de bon sens. 476 parlementaires (députés et sénateurs de droite et de gauche) soutiennent aujourd’hui ce projet... un exploit ! Ils s’engagent à voter une loi (la PPL) encadrant notre système d’assurance chômage. Ce projet de loi a été déposé le 12 octobre dernier à l’Assemblée Nationale mais... le vote n’a pas eu lieu ! M. Bernard Accoyer (président du groupe UMP) a eu l’ingénieuse idée de sortir du tiroir une procédure rarement utilisée : dénoncer un quorum insuffisant dans l’hémicycle. Il est ainsi parvenu à annuler les discussions alors que dans la même matinée une autre loi venait d’être votée sans que le quorum soit réuni.

Tels sont le cynisme et la violence qui nous font face, à l’image de toutes les réponses apportées par le gouvernement (malgré ses promesses), par l’UMP et par le Medef : refus d’étudier, refus de négocier, refus d’entendre, point. Face à l’échéance d’un nouveau protocole, nous ne pouvons accepter un tel déni, qui réduit à néant et de façon dérisoire le travail du législateur et les espoirs de toute une profession.
Un nouveau protocole économiquement aussi absurde et socialement plus violent que le précédent.

Comme en 2003, ce deuxième protocole initié par le Medef est en passe d’être signé par des directions de syndicats contre l’avis de leurs propres délégations spectacle (CFDT, CFTC et CGC). Pour quels motifs et suite à quelles tractations avec le Medef pour la gestion des caisses internes de l’Unedic ? Ces syndicats sont de plus non représentatifs : 3 % de la profession. Qu’en est-il de la parité ?

Dès mars 2004, la mission d’information sur les métiers artistiques qui avait pour rapporteur Christian KERT (député UMP) indique : « l’accord du 26 juin 2003 n’a pour l’instant permis de réduire ni le déficit, ni les abus, ni les fraudes au dispositif, et la mission doute qu’il n’atteigne cet objectif dans la durée ». Oui : le déficit s’est accru (+ 80 millions d’euros de 2003 à 2004), et ce malgré le dégraissage des effectifs indemnisés. Première explication : les forts revenus sont avec ce protocole assurés de capitaliser de fortes indemnités et ceux qui gagnent le plus d’argent voient leurs indemnités augmenter (chose impossible avec le projet de loi de la PPL). Nous rappelons par ailleurs que les plus fragiles, ceux dont l’activité est fondée sur une vraie discontinuité se voient éjectés du système. Sur ces observations, le Ministre de la Culture et de la Communication, R. Donnedieu de Vabres, a clairement fait savoir qu’il était exclu que le protocole de 2003 « soit reconduit dans sa brutalité ». Il l’est ! Le protocole du 18 avril 2006 reprend intégralement la philosophie du premier : coûteux, absurde, inéquitable. Il pervertit le rôle social des ASSEDIC et remplace la solidarité interprofessionnelle par un système d’assurance personnelle. Le Medef agit-il ainsi pour des motifs économiques ou idéologiques ?

Trois années ont permis d’évaluer les effets dévastateurs du protocole de 2003 : 34 000 d’entre nous ont été rattrapés par un Fonds Transitoire négocié de haute lutte et financé par le Ministère de la Culture. Avec le nouveau protocole, ce Fonds disparaît, remplacé par un Fonds cyniquement nommé de Professionnalisation qui accélèrera la sortie de route vers le RMI avec exigences de reconversion... Il s’agit bien d’une politique de dégraissage massif, en force, brutal, sans concertation, dans le déni et le mépris de nos professions... entre 30 et 40 000 salariés se retrouveront en danger à court terme (danger = bascule dans la précarité absolue) : quel secteur économique accepterait une telle situation ?
Quelle culture pour demain ?

La production artistique en France génère autant de richesses que les plus gros secteurs industriels (aéronautique, automobile etc...). Tous les rapports le disent et tous les acteurs économiques et les élus en sont conscients. Pour preuve : la mobilisation des maires et députés possédant des festivals dans leurs circonscriptions.

L’effet de ce protocole, la réduction des financements à la création et à l’action culturelle, la multiplication des contrôles (devenue une arme contre les plus faibles) provoqueront à moyen terme le démantèlement du tissu culturel : il sera de plus en plus difficile, voire kafkaïen de mettre en chantier des productions hors grands circuits, les équipes artistiques n’arriveront plus à pérenniser leur travail sur le terrain et les jeunes talents auront de plus en plus de mal à rentrer dans le métier. Quant à l’argument : seuls les meilleurs survivront, il est faux et dangereux !

Cette politique conduira à l’absorption de la production artistique par les seules industries culturelles et institutions les plus nanties, à l’égal du mouvement de concentration des médias et de l’information dans notre pays dont nous constatons aujourd’hui les effets sur la démocratie. Il y aura « sanctuarisation » des professionnels de la culture à l’exclusion de toute réflexion concertée sur la réalité et la diversité de nos pratiques et de leurs financements.

Nous ne voyons poindre aucun nouvel élan pour une nouvelle politique culturelle satisfaisante, pourtant le mot culture est employé à toutes les sauces.
De quelle culture parlons-nous ? De « l’homme cultivé » ? De « la culture des peuples » ? Devons-nous laisser le sensible, l’art, aux seuls gérants de l’industrie culturelle et du spectaculaire ?
La culture, les droits sociaux, sont l’affaire de tous. Ouvrons le débat dès maintenant !

“Fabriquer du sensible,
ce n’est pas poser la question quel type d’art voulons nous faire ?
mais dans quel(s) monde(s) voulons nous vivre ?"
Andreas Inglese

 - -
Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France - www.cip-idf.org
14/16 quai de la Charente 75019 Paris
Assemblées Générales tous les lundis à 18h30 (s’informer sur le site)


4 décembre 2006 Intermittents du spectacle Brèves Intermittents du spectacle : le dégraissage sera massif !

Intermittents du spectacle : le dégraissage sera massif !

Appel à une journée d’actions et de grève le 6 décembre 2006 A Paris, une manifestation partira à 14H30 du Palais Royal. C’est la lutte menée ensemble, coordinations et syndicats, depuis 1234 jours qui a freiné les effets les plus dévastateurs du protocole du 26 juin 2003.

Dans un contexte général d’exclusion de toute indemnisation chômage d’une part toujours plus grande de la population dans la perspective d’une logique de droits strictement assurantielle, la politique de dégraissage du « secteur culturel » continue. Cette politique repose sur une subordination de plus en plus grande des artistes et techniciens aux industries culturelles et aux institutions, elle exclut toute réflexion concertée sur la réalité et la diversité de nos pratiques et de leurs financements. CE QUI NOUS ATTEND : LE PROTOCOLE DU 18 AVRIL 2006

La CFDT annonce qu’elle signera le protocole du 18 avril 2006. La CFTC aussi. La CFG-CGC se prononcera lors de son congrès des 6, 7 et 8 décembre.

Le protocole du 18 avril 2006 confirme et aggrave celui du 26 juin 2003. Cf « Nous avons lu le protocole du 18 avril » disponible sur www.cip-idf.org. Il est assorti de mesures de traçabilité et de contrôle. Il accroît la pression sur les salaires et les conditions de travail. Les nouvelles règles d’ouverture des droits continuent à privilégier ceux qui travaillent tout le temps.

CE QU’ON ENTERRE : L’AFT (ALLOCATION FONDS TRANSITOIRE) ADIEU LES 507 HEURES EN 12 MOIS ! Le protocole du 18 avril signe la fin de l’AFT acquise par la lutte. L’AFT a permis de rattraper 34 000 personnes depuis 2005... 34 000 intermittents basculeront dans la précarité absolue !

CE QU’ON NOUS PROMET : RECONVERSION OU RMI. Pour ceux qui ne réunissent pas 507h en 10 mois ou 10 mois 1/2, le gouvernement annonce la création d’un « Fonds de professionnalisation » qui est une allocation de fin de droits (de type ASS) d’une durée de 2 à 6 mois suivant l’ancienneté dans le régime de l’intermittence (à partir de 5 ans sans interruption), et qui n’est en aucun cas une possibilité de réouverture de droits. La gestion de ce fonds sera confiée à une caisse à part, et l’accès à ce fonds est assorti d’exigences de reconversion. Ou bien simple fonds transitoire vers le RMI.


3 décembre 2006 Intermittents du spectacle Brèves MERCREDI 6 DÉCEMBRE

Vous êtes artistes, techniciens, responsables de sociétés,
intermittents ou permanents dans le cinéma, l’audiovisuel ou le spectacle vivant,
précaires déjà éjectés du système, ou simplement
solidaires avec notre lutte pour faire respecter les droits sociaux

RETROUVONS-NOUS TRES NOMBREUX

*

*
MERCREDI 6 DÉCEMBRE :
*

*
JOURNÉE NATIONALE DE GRÈVES ET DE MANIFESTATIONS

à Paris, MANIFESTATION à partir de 14H30

RV Place du Palais Royal jusqu’à Matignon
Des rassemblements sont prévus en région,
certainement aussi près de chez vous, renseignez-vous.

Contacts : lesindisponibles free.fr
Plus d’informations sur le site de la Cip-idf : http://www.cip-idf.org/

PAS DE CULTURE SANS DROITS SOCIAUX


2 décembre 2006 Intermittents du spectacle Brèves HURLE ET LUTTE ! Intermitants : ça recommence !

HURLE ET LUTTE !

Nous, artistes et techniciens du spectacle demandons au gouvernement de ne
pas ratifier le protocole du 18 Avril 2006. Cet accord, passé entre le MEDEF
et les syndicats ’scélérats’ que sont la CFDT, la CFTC et bientôt la CGC,
s’inscrit dans la continuité du protocole de 2003 que nous refusions déjà.
Pourtant depuis la mobilisation de l’été 2003, nous avons effectué un
travail sans précédent : un véritable travail scientifique, s’appuyant sur
une vaste enquête sociologique sur le terrain pour poser les bases d’un
système juste, pérenne, et économe. En parallèle le ministère, via son
expert M. Guillot, a mené son enquête : étonnamment les deux rapports
concordent.

Un comité de suivi parlementaire est alors formé, rassemblant
des élus, y compris UMP, ’éclairés’ par la Coordination des Intermittents et
Précaires. En 2005 est déposée la proposition de loi, qui inclut toutes nos
revendications, et se révèlerait économe selon la simulation effectuée. (cf.
tableaux page 2). Cette proposition fut approuvée par 479 parlementaires,
dont la majorité des députés UMP !
Pourtant le 12 Octobre dernier, quand est enfin obtenu le vote de cette loi,
l’UMP joue la montre, en invoquant un quorum insuffisant. Pour ’donner une
chance aux partenaires sociaux’... Traduire : faire un cadeau de fin d’année
au MEDEF. C’est une véritable mascarade et un déni de démocratie : un nouvel
exemple de prise du pouvoir par les marionnettistes du marché sur la
représentation démocratique. Attention cette ’violence’ anti-démocratique
est un des symptômes du totalitarisme ! Elle s’accompagne d’ailleurs d’un
renforcement des dispositifs de contrôle, qui préfèrent visiter les petites
compagnies, ou les concerts associatifs qui s’arrangent par faute de moyen,
plutôt que les mastodontes télévisuels. Normal, c’est ceux-là même qui
décident des ’protocoles’ et profitent de cet emploi précaire, peu coûteux
pour leurs entreprises.

Le 6 décembre,
jour de l’ouverture du congrès annuel de la CGC,
où sera entérinée la décision de parapher l’accord, a été désigné comme

JOURNÉE DE GRÈVE ET D’ACTIONS DES INTERMITTENTS DU SPECTACLE.

Ensemble, déclarons que nous ne voulons pas, que personne ne veut d’ un
système qui soumet l’art aux lois de la rentabilité, qui précarise les
artistes et les techniciens, affaiblissant voire éliminant les plus
fragiles. Cela concerne chacun d’entre nous, alors n’hésitez pas à vous
renseigner et à soutenir les actions et manifestations
partout en France le 6 Décembre
et après (renseignements www.cip-idf.org, liens locaux).


13 novembre 2006 Intermittents du spectacle Brèves Assemblée Générale Lundi 13 novembre

Assemblée Générale Lundi 13 novembre à 18h30 à l’appel de la CIP-IDF et du SFA Ile de France

Théâtre le TARMAC (ex-Tilf) Parc de la Villette (derrière la Grande Halle), M° Porte de Pantin

L’UMP a joué le coup d’État permanent à l’Assemblée nationale pour bouler la proposition de loi parlementaire (PPL) élaborée au sein du comité de suivi de l’intermittence : pas d’ouverture de droits à date anniversaire, l’aléa et l’inégalité pour principes...

La CFDT a signé le projet de protocole Unedic du 18 avril 2006.

Demain le gouvernement risque d’agréer ce texte. Son adoption s’accompagnerait de la suppression de l’Allocation de Fonds Transitoire (AFT). Conquise de haute lutte, celle-ci a pour base de calcul d’ouverture de droits une période de douze mois intégrant l’ensemble des heures d’emploi effectuées sur cette période, y compris lorsque celles-ci ont déjà été prises en compte pour une précédente ouverture de droits. L’AFT a permis d’éviter à près de 40 000 salariés de basculer vers des refus d’ASS (comment effectuer 5 ans d’emploi sur les 10 ans écoulés lorsqu’on est employé discontinu ?) ou un accès plus qu’hypothétique au misérable RMI (il est fréquent d’obtenir des salaires qui, aussi faibles soient-ils, bloquent l’accés au RMIlblick...).

Rassemblement, mardi 14 novembre à 11H devant l’UMP
55 rue de la Boétie, M° Miromesnil,
amenez vos potes, collègues, le rassemblement pourrait partir ensuite en balade...


12 novembre 2006 Intermittents du spectacle Brèves La mobilisation, c’est maintenant !

Liste d’info de la Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France

Site internet : http://www.cip-idf.org

La mobilisation, c’est maintenant !


Lundi 13 novembre à 18h30 :

Assemblée générale à l’appel de la CIP-IDF et du SFA Ile de France et au théâtre le TARMAC (anciennement Tilf), pour préparer le rassemblement du 14 novembre
Parc de la Villette (derrière la Grande Halle) - m°Porte de Pantin
Les AG ont lieu tous les lundis à 18h30 (regarder le site pour le lieu).

Mardi 14 novembre à 11h :

Rassemblement et Action à l’appel de toutes les organisations devant le siège de l’UMP pour exprimer notre colère face au déni de démocratie que représente le recours à un artifice procédurier de Bernard Accoyer (Président du groupe UMP) à l’Assemblée Nationale le 12 octobre pour éviter l’adoption de la Proposition de Loi
élaborée par « le Comité de Suivi », qui rétablissait le système de la date anniversaire.
55 rue de la Boétie 8e - m° Saint-Philippe du Roule ou Miromesnil

Samedi 25 novembre à 15h

Journée d’information et de débat sur le thème : « Face aux contrôles »
à la CIP-IDF - 14/16 quai de Charente 19e
m° Corentin Cariou.

Mercredi 6 décembre

Journée nationale d’actions et de grèves
à l’initiative de la fédération CGT spectacle. En prévision du congrès de la CFE-CGC les 6-7-8 décembre à la Plaine Saint-Denis (93) au cours duquel celle-ci décidera de signer ou pas le protocole du 18 avril.

***
Le protocole du 18 avril 2006, c’est le protocole du 26 juin 2003, moins 34 000 d’entre nous !

L’AFT disparaît (recherche des 507 heures sur 12 mois au lieu de 10). Elle avait permis à ces 34 000 intermittents d’être "rattrapés" et d’ouvrir des droits.

Le Fonds de Professionnalisation prétend la remplacer. Or, c’est une allocation de fin de droits d’une durée de 2 à 6 mois dont les conditions d’application restent à ce jour très floues. Une sorte de fonds transitoire vers le RMI.

Une fausse bonne nouvelle : l’abandon du SJR dont les effets bénéfiques sont annulés par l’absence de date anniversaire et le maintien du système de capitalisation (période de référence non fixe).

L’accès à l’indemnisation pour les hauts revenus est confirmée.

Il faut se rappeler que les effets dévastateurs du protocole de 2003 ont été atténués (entre autres par la création de l’AFT) par trois années de lutte sans précédent. Il est aujourd’hui indispensable de se mobiliser à nouveau car la machine à broyer le régime d’indemnisation des salariés du spectacle s’est remise en marche avec la même brutalité et le même déni de nos professions qu’en 2003.

La CFDT a annoncé qu’elle signerait le protocole du 18 avril 2006, la CFTC aussi,
la CFC-CGC se prononcera lors de leur congrès les 6-7-8 décembre.

Soyons visibles et faisons entendre notre voix !

Dans les jours qui viennent, vous trouverez sur le site des infos plus précises, mais aussi des tracts et documents à télécharger.

Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France
14/16 quai de Charente, 75019 Paris

www.cip-idf.org


5 novembre 2006 Intermittents du spectacle Brèves Face aux Contrôles, ensemble et nombreux, samedi 25 Novembre 2006 à 15h

Face aux Contrôles, ensemble et nombreux, samedi 25 Novembre 2006 à 15h

Face aux Contrôles, ensemble et nombreux

Le protocole du 26 juin n’est toujours pas abrogé. La CFDT accepte désormais de signer le cynique « protocole du 18 avril 2006 » concocté par les gestionnaires de l’UNEDIC.

Pour donner son accord la CFDT réclamait :

 d’une part que la PPL (Proposition Parlementaire de Loi) initiée par le Comité de suivi regroupant Coordination, syndicats représentatifs et élus de tous bords ne soit pas déposée

 d’autre part une politique de contrôle accru du gouvernement sur les pratiques d’emplois des intermittents.

La première exigence a été effectivement remplie, puisque le 12 octobre dernier, la discussion de la PPL a été, par un artifice de procédure, repoussée par le gouvernement aux calendes grecques.

La seconde exigence, les contrôles sur les intermittents et les compagnies, est déjà mise en place par le gouvernement.

L’entrée en vigueur de la convention tripartite Etat-ASSEDIC-ANPE, en septembre 2005, a permis l’organisation et la mise en œuvre de dispositifs multiples, répartis entre les services de l’ASSEDIC, de l’URSSAF, de commissions interministérielles telles que la COLTI (Comités Opérationnels de Lutte contre le Travail Illégal).

Les méthodes varient, les mobiles diffèrent, les contrôles peuvent être sournois ou brutaux.

Celui dont ont été victimes des intermittents d’Annecy, menottés, fouillés au corps, et soumis à des gardes à vue a été l’occasion de prendre conscience de ce qui se passe depuis un an.

Qui peut croire qu’il sera possible de sortir seul de cette nasse vers laquelle on nous dirige ?

Les contrôles dans le secteur du spectacle vivant et de l’audiovisuel obéissent à une volonté politique visant à instaurer d’abord un climat de peur, à réduire ainsi le nombre d’intermittents, et à terme à démanteler le système d’indemnisation chômage des salariés à emploi discontinu.

Hors de l’emploi, point de droit ?

La peur générée par la menace des contrôles ne peut-être le seul vecteur commun de mobilisation.

Depuis trois ans, l’élaboration d’un nouveau modèle d’indemnisation des travailleurs à emploi discontinu, l’enquête sociologique menée auprès d’un millier d’intermittents, les permanences sur les Conséquences de l’Application du Protocole, la collaboration au sein du Comité de Suivi avec des syndicats et des partis ont ouvert de nouvelles perspectives.

Les aménagements multiples tels que l’AFT (Allocation de Fond Transitoire) qui a permis à plus de trente mille intermittents de renouveler leurs droits, la reconnaissance à des droits maternité, &... sont le résultat d’actions unitaires et déterminées.

Parce que nous sommes tous concernés par les contrôles, ensemble et nombreux, refusons d’obtempérer à la politique de destruction d’un paysage artistique et culturel dont la richesse, la vitalité et la nécessité n’est pas à démontrer.

Face aux contrôles, ensemble et nombreux retrouvons-nous

samedi 25 Novembre 2006 à 15h

à la Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile-de-France

14/16 quai de la Charente 75019 Paris (Métro Corentin Cariou)

pour nous informer, échanger nos expériences, et définir les axes d’une réponse collective.


12 octobre 2006 Intermittents du spectacle Brèves A l’Assemblée nationale aujourd’hui

Intermittents
 
A l’Assemblée nationale aujourd’hui,
jeudi 12 octobre 2006

http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2970
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Le 12 octobre faisons date !

Grâce à l’action de tous depuis plus de trois ans - Coordination nationale des intermittents et précaires, CGT, SUD, UFISC (regroupant tous les syndicats d’employeurs de petites structures), Syndeac, SRF et la mobilisation des parlementaires du comité de suivi - le Projet de Proposition de Loi ( PPL) - relative à la pérennisation du régime d’assurance des professions du spectacle, de l’audiovisuel et du cinéma dans le cadre de la solidarité interprofessionnelle - sera discutée à l’Assemblée nationale le jeudi 12 octobre au matin.

Cette proposition de loi, si elle était votée et adoptée, abrogerait de fait le protocole nocif et inégalitaire du 26 juin - qui bien que contesté par tous, est toujours en application. Les partenaires sociaux seraient alors obligés de se réunir pour renégocier un accord sur la base des principes contenus dans cette nouvelle loi : une date anniversaire fixe, une période de référence de 12 mois et une indemnisation sur l’ensemble de cette période de référence.

C’est la parole des premiers concernés qui sera entendue jeudi au parlement et, par là-même, la parole de tous ceux qui s’opposent aux accords Unédic qui ont pour seule variable d’ajustement, la variable humaine.

À cette occasion soyons nombreux pour réaffirmer que rien n’est réglé. Le protocole d’accord du 18 avril - que seul le ministre de la culture s’obstine encore à défendre et cela malgré l’avis contraire de deux missions parlementaires à majorité UMP - ne ferait qu’aggraver l’aléatoire, l’incertitude et les inégalités de traitement déjà instaurés par l’accord du 26 juin 2003. Il est urgent de se mobiliser pour ne pas subir les effets d’un nouveau protocole qui ne sera pas accompagné de l’AFT. Pour tous ceux qui ne feront pas 507 h. en 10 mois ou 10 mois et demi, il n’y aura plus d’ouverture de droits. Cela concerne à ce jour 33000 personnes. Nous pouvons gagner, mais nous avons plus que jamais besoin de la mobilisation la plus large possible. Diffusez l’information et soyons nombreux aux rendez-vous.

Le Compte à rebours est commencé, notre voix doit être entendue :

Appel à tous :

Jeudi 12 octobre :
RASSEMBLEMENT UNITAIRE
À L’APPEL DE TOUTES LES ORGANISATIONS PARTICIPANT AU COMITE DE SUIVI ,
PLACE ÉDOUARD HERRIOT DEVANT L’ASSEMBLEE NATIONALE 10H

Coordination des Intermittents et Précaires d’Ile de France


9 octobre 2006 Intermittents du spectacle Brèves

APPEL AUX 6500 Signataires de la pétition de Soutien aux 4 de la Starac

Après plus de 3 années de lutte contre le protocole de juin 2003 qui a amené les
artistes et les techniciens du spectacle vivant et de l’audiovisuel à se
mobiliser jusqu’à être, pour certains, traînés en correctionnelle,
le 12 Octobre une PROPOSITION DE LOI sera présentée à l’Assemblée Nationale.

Nous appelons à un très large rassemblement ce
jeudi 12 octobre 2006, à 10 heures à proximité de
l’Assemblée Nationale -Place du Président Herriot »
pour encourager les Députés à adopter la proposition
de loi.

D’ici là, il convient d’aller rendre visite à votre Député(e).
A défaut de lui envoyer un fax ou un mail avec un texte du type :
« Merci d’avoir signé la PPL, on compte sur vous le 12
octobre pour la voter à l’Assemblée Nationale. »

Relayez cette information pour donner le plus vif
succès à notre mobilisation.

Pour plus d’information rejoignez les sites :
www.cip-idf.org
www.sntr.fnsac-cgt.com
sntr-cgt wanadoo.fr

Le procès des 4 étant toujours en attente d’une date
pour faire connaître autour de vous la pétition de soutien aux 4 de la Starac

Pour signer la pétition

Les Indisponibles - Solidaires des 4
Lesindisponibles mailing list

Lesindisponibles cip-idf.org

Inscription / désinscription :

https://cip-idf.org/cgi-bin/mailman/listinfo/lesindisponibles


2 octobre 2006 Intermittents du spectacle Brèves AUX URNES ETC.

AUX URNES ETC. est un collectif d’artistes et d’associations ayant décidé de
se mobiliser en vue des prochaines élections présidentielles.

« Ce n¹est pas la rue qui gouverne » déclare Raffarin en 2003Š Ses
successeurs adoptent la même position. La situation leur donne raison
puisque depuis 10 ans le vote et l¹engagement citoyen sont en recul constant
malgré le malaise et la violence sociale.

Et puisque les actions positives ne sont jamais relayeés, le collectif "AUX
URNES ETC." souhaite proposer un lieu d’échange, une réflexion sur la
citoyenneté en allant à la rencontre de différents publics, en organisant
des événements, en créant du dialogue autour de différents soirées
thématiques (Santé, Education, Solidarité, Logement, Environnement...), en
donnant la parole notamment aux associations locales, en mettant en avant
des valeurs citoyennes telle que la solidarité, le respect, la tolérance,
l¹égalité, la responsabilitéŠ Rassemblons nous !

Pour ce projet, le collectif "AUX URNES ETC." propose donc sa structure :
un, deux, ou trois chapiteaux (de 300 à 1000 places), pouvant accueillir des
actions de toute sorte (cabarets citoyens, échange entre artiste d’univers
différents, projections...) et se déplacer en milieu rural et/ou urbain
selon les régions.

Volontairement sans étiquette politique, "AUX URNES ETC." propose aux
citoyens de se réapproprier le débat démocratique.
La tournée se déroulera de septembre 2006 à mai 2007 (élections
présidentielles). Son but est de toucher tout types de publics, celui des
concerts musiques actuelles et tous les autres, d’encourager à échanger, à
s’engager, et de réveiller la conscience politique.

On compte sur vous, à très bientôt !

LE COLLECTIF "AUX URNES ETC."


Ils sont déjà présents dans le collectif :
Artistes : les Ogres de Barback, les Hurlements d¹Léo, Marcel et son
Orchestre
Associations & Festivals : Tactikollectif (Midi Pyrénées), Zarma (Rhônes
Alpes),
Enfermés Dehors (Creuse), Defakto, L’Art Scène, Latcho Drom (Ardèche), Rue
Tabaga
et Couvre Feu (Pays de Loire), Contact Sud Musique (Var), Boulegati
(Alpes-Maritimes),
Furia Festival (Ile de France) Lieux de diffusion : La Cave aux poètes
(Roubaix), MJC (Sens),
Le CLAV (Bordeaux)


10 septembre 2006 Intermittents du spectacle Brèves Procès en correctionnelle le 14 septembre 2006 pour 4 intermittents

Intermittents
— 
URGENT
Procès en correctionnelle le 14 septembre 2006
pour 4 intermittents du spectacle
suite à la prise de parole
sur le plateau de Star Academie
le 18 oct 2003

PETITION POUR LA RELAXE DES 4 DE LA STAR AC’
http://www.cip-idf.org/petition/index.php?petition=3

— -
Merci de transmettre dans vos réseaux
======================================================

Quatre intermittents du spectacle ont été arbitrairement arrêtés et placés en
garde-à-vue, après la prise de parole sur le plateau de la Star Academy le 18
octobre 2003. Après 35 mois de mise en examen et de contrôle judicaire, ceux-ci
attendent maintenant leur procès en Correctionnelle.

Le Contexte :

En octobre 2003, les intermittents du spectacle organisent une semaine de
sensibilisation aux conséquences du protocole UNEDIC, auprès des professionnels
du secteur de l’audiovisuel.
Des interventions d’information et de sensibilisation se succèdent pendant « Une
Semaine Morte pour une Culture Vivante », auprès des laboratoires, des loueurs
de matériels, des prestataires de service, sur les plateaux de tournage de
cinéma, et de télévision, et chaque fois sans violences.

Pour clore cette semaine très active, intermittents et précaires participent à
un défilé très festif, genre carnaval, l’après-midi du samedi 18 octobre. En
déambulant une information circule de bouche à oreille appelant à un
rendez-vous pour le soir même, aucune autre précision n’étant divulguée, ni sur
la nature, ni sur le lieu de l’action.

Arrivé à la Plaine St Denis, un groupe accède au plateau de l’émission « Star
Academy » et, à l’invitation du présentateur, fait la lecture d’un communiqué
destiné aux techniciens et au public. Alors que les téléspectateurs voient en
direct toute la salle applaudir, d’autres intermittents, coincés dans le hall
d’entrée, sont pris violemment à parti par des agents de sécurité
particulièrement agressifs. Des coups violents sont portés par le personnel de
sécurité, et plusieurs intermittents, blessés ou traumatisés, sont conduits aux
urgences médico-judiciaires. Trois des blessés, exprimant leur volonté de porter
plainte contre les auteurs des violences, sont arrêtés et placés en garde-à-vue
pour 48h. Un 4ème, pris au hasard, subira le même sort.

Tous seront mis en examen, placés sous contrôle judiciaire pendant 18 mois. Le
28 mars 2006, ils sont renvoyés en correctionnelle au TGI de Bobigny, devant la
13è chambre, spécialisée dans le Grand Banditisme ! Accusés, selon les cas, de
violences en réunion, menaces de mort, dégradations, violences volontaires et
entrave à la liberté du travail et d’expression... Pour permettre un supplément
d’informations pour l’instruction en cours, un renvoi a été finalement prononcé
pour le 14/09/2006 et cette fois devant la 14è chambre spécialisée, elle, dans
le droit au travail et les affaires sociales.

Il est important aujourd’hui de se mobiliser collectivement pour appuyer la
défense des 4.
Pour cela, un appel à témoin a été lancé et un comité de soutien s’est
constitué.
Face à la criminalisation des actions syndicales et militantes, qui vise à
réprimer tous ceux qui s’opposent à la casse des droits sociaux et au
décervelage planifié, il nous faut plus que jamais rester mobilisés.

Pour rejoindre « Les Indisponibles » - « Solidaires des 4 », marquer votre
solidarité aux 4 inculpés de la Star Academy, signez l’appel à soutien.

En validant le formulaire à remplir, vous recevrez par mail une demande de
confirmation afin d’éviter les utilisations frauduleuses de votre identité.
Pour tout contact écrire à lesindisponibles free.fr

Les Indisponibles -
CIP-IDF 14-16, Quai de la Charente 75019 Paris

Signez dès maintenant la pétition !
http://www.cip-idf.org/


Rendez-vous le 14 septembre 2006 :


11h00 : RASSEMBLEMENT sur le parvis devant le tribunal pour le procès :
apéro/pique-nique/forum-de-soutien avant l’audience

13h00 : Procès Star Academy à la 14ème chambre correctionnelle du tribunal de
Grande Instance de Bobigny (173 Avenue Paul Vaillant Couturier 93000 BOBIGNY
(Métro : Bobigny Pablo Picasso - ligne 5) )
_

http://www.cip-idf.org/


5 septembre 2006 Intermittents du spectacle Brèves Il est encore temps de signer la pétition

* PÉTITION DE SOUTIEN - PROCÈS EN CORRECTIONNELLE LE 14/09/2006 POUR 4 INTERMITTENTS DU SPECTACLE
*
http://www.cip-idf.org/petition/index.php?petition=3

*
Il est encore temps de signer la pétition

*
de soutenir ces militants qui défendent la dignité des salariés

*
et combattent le décervelage médiatique
*
Trois ans après la prise de parole à la Star Academy en 2003,

4 intermittents du spectacle passeront en procès en correctionnelle le 14 septembre 2006

PÉTITION DE SOUTIEN sur http://www.cip-idf.org/

Ne les oublions pas !


31 août 2006 Intermittents du spectacle Brèves Procès en correctionnelle le 14 septembre 2006 pour 4 intermittents du spectacle

URGENT
Procès en correctionnelle le 14 septembre 2006 pour 4 intermittents du spectacle

PETITION DE SOUTIEN
Les Indisponibles - Solidaires des 4

Pour signer la pétition sans plus tarder

Quatre intermittents du spectacle ont été arbitrairement arrêtés et placés en garde-à-vue, après la prise de parole sur le plateau de la Star Academy le 18 octobre 2003. Après 35 mois de mise en examen et de contrôle judicaire, ceux-ci attendent maintenant leur procès en Correctionnelle.

Le Contexte :

En octobre 2003, les intermittents du spectacle organisent une semaine de sensibilisation aux conséquences du protocole UNEDIC, auprès des professionnels du secteur de l’audiovisuel.
Des interventions d’information et de sensibilisation se succèdent pendant « Une Semaine Morte pour une Culture Vivante », auprès des laboratoires, des loueurs de matériels, des prestataires de service, sur les plateaux de tournage de cinéma, et de télévision, et chaque fois sans violences.

Pour clore cette semaine très active, intermittents et précaires participent à un défilé très festif, genre carnaval, l’après-midi du samedi 18 octobre. En déambulant une information circule de bouche à oreille appelant à un rendez-vous pour le soir même, aucune autre précision n’étant divulguée, ni sur la nature, ni sur le lieu de l’action.

Arrivé à la Plaine St Denis, un groupe accède au plateau de l’émission « Star Academy » et, à l’invitation du présentateur, fait la lecture d’un communiqué destiné aux techniciens et au public. Alors que les téléspectateurs voient en direct toute la salle applaudir, d’autres intermittents, coincés dans le hall d’entrée, sont pris violemment à parti par des agents de sécurité particulièrement agressifs.

Des coups violents sont portés par le personnel de sécurité, et plusieurs intermittents, blessés ou traumatisés, sont conduits aux urgences médico-judiciaires. Trois des blessés, exprimant leur volonté de porter plainte contre les auteurs des violences, sont arrêtés et placés en garde-à-vue pour 48h. Un 4ème, pris au hasard, subira le même sort.

Tous seront mis en examen, placés sous contrôle judiciaire pendant 18 mois. Le 28 mars 2006, ils sont renvoyés en correctionnelle au TGI de Bobigny, devant la 13è chambre, spécialisée dans le Grand Banditisme ! Accusés, selon les cas, de violences en réunion, menaces de mort, dégradations, violences volontaires et entrave à la liberté du travail et d’expression... Pour permettre un supplément d’informations pour l’instruction en cours, un renvoi a été finalement prononcé pour le 14/09/2006 et cette fois devant la 14è chambre spécialisée, elle, dans le droit au travail et les affaires sociales.

Il est important aujourd’hui de se mobiliser collectivement pour appuyer la défense des 4.
Pour cela, un appel à témoin a été lancé et un comité de soutien s’est constitué.

Face à la criminalisation des actions syndicales et militantes, qui vise à réprimer tous ceux qui s’opposent à la casse des droits sociaux et au décervelage planifié, il nous faut plus que jamais rester mobilisés.

Pour rejoindre « Les Indisponibles » - « Solidaires des 4 », marquer votre solidarité aux 4 inculpés de la Star Academy, signez l’appel à soutien.

En validant le formulaire à remplir, vous recevrez par mail une demande de confirmation afin d’éviter les utilisations frauduleuses de votre identité.

Pour tout contact écrire à lesindisponibles free.fr

Les Indisponibles - CIP-IDF 14-16, Quai de la Charente 75019 Paris
Les Indisponibles - SFA 21 Bis, Rue Victor Massé 75009 Paris

Signez dès maintenant la pétition !

Voir les signataires
Rendez-vous le 14 septembre 2006 :

11h00 : RASSEMBLEMENT sur le parvis devant le tribunal pour le procès :

apéro/pique-nique/forum-de-soutien avant l’audience

13h00 : Procès Star Academy à la 14ème chambre correctionnelle du tribunal de Grande Instance de Bobigny (173 Avenue Paul Vaillant Couturier 93000 BOBIGNY (Métro : Bobigny Pablo Picasso - ligne 5) )


12 août 2006 Intermittents du spectacle Brèves tout peut se jouer encore à la rentrée

La mobilisation reste de rigueur car tout peut se jouer encore à la rentrée

Ci-joint un texte très clair et récapitulatif de Jack Ralite.

— -
Une parole politique, une seule !!!

Journal l’Humanité - Rubrique Cultures
Article paru dans l’édition du 17 juillet 2006.

Culture : "La parole donnée doit être respectée"
Par Jack Ralite, sénateur

Tout le monde connaît la rude histoire à laquelle sont confrontés
depuis trois ans les intermittents du spectacle, ces artistes
et techniciens qui font l’essentiel de nos plaisirs artistiques et culturels.

Le 26 juin 2003, au sein de l’Unedic certains partenaires sociaux
minoritaires côté salariés et patronal signaient en effet
un protocole d’accord chargé de faire des économies,
de supprimer des abus, de précariser
la précarité des intermittents, ce que le gouvernement agréa.

On sait le mouvement d’ampleur nationale, avec une solidarité jamais
démentie, qui en résulta, et jusqu’à la création d’un comité de suivi
regroupant partenaires sociaux non - signataires et majoritaires côté
salariés et patronal (CGT spectacle, SUD spectacle, SRF, Syndéac,
U fisc), la coordination des intermittents et des députés et sénateurs
de toutes sensibilités. Tout fut alors action-construction pour aboutir
à une proposition de loi soutenue par 471 parlementaires, dont la majorité
de députés à l’Assemblée Nationale.

Les partis politiques soutinrent cette démarche.
Ainsi la convention pour la culture de l’UMP, le 24 janvier 2006,
où Nicolas Sarkozy déclara notamment :
« Cessons de croire qu’en matière culturelle les déclarations
d’intentions suffisent. (...) Ce n’est pas parce qu’il s’agit de culture
que l’on doit se contenter de mots ».

Le ministre de la Culture, plusieurs fois dans l’année
et solennellement devant l’Assemblée Nationale le 30 mars 2006,
alla dans le même sens.

À vrai dire, pour certains, l’engagement législatif était conditionné à
l’échec des négociations reprises à la fin de l’automne entre les
partenaires - sociaux.

Précisément, il y eut échec le 18 avril, après de nombreuses étapes
sans conclusion. Si un projet vit le jour, il était très proche de celui
de juin 2003, qui n’avait d’ailleurs ni fait d’économies, ni réglé les abus
mais précarisé l’intermittence.

Ce projet inéquitable, illisible, inefficace malgré une retouche
gouvernementale n’eut le 18 mai 2006, date butoir, qu’une signature,
celle du MEDEF, la CFDT suivie par la CFTC et la CGC remettant
leurs signatures éventuelles à plus tard. Aujourd’hui, il serait question
du 19 décembre.

Pourtant, bien qu’il n’y ait que la signature du MEDEF, le ministère
la fortifiant en déclarant qu’il agréera le texte tel quel, rien ne se passe.

Ainsi, tant de forces réunies et,d’un seul coup, c’est l’impasse.
En fait, nous sommes face à l’impuissance démissionnaire consécutive
à la rupture muette des engagements pris par certains,
c’est la déréglementation de la parole donnée.

Voilà un projet de loi, expérience combien heureuse d’élaboration
démocratique ayant mêlé experts et experts du quotidien, un projet
de loi rare qui fait société et qui, au moment du passage à l’acte,
est abandonné par une partie de ses auteurs, et non des moindres,
après des semaines d’incertitude, de flou, d’atermoiements, d’enlisement
pour déboucher sur la précarité de la parole donnée.

Voilà un projet de loi que la CFDT accompagnée de la CFTC
et de la CGC viennent de demander au président de l’Assemblée Nationale
de ne pas inscrire à l’ordre du jour et s’entendre répondre que, pour lui,
c’est d’abord la négociation des partenaires sociaux qui compte,
revenant ainsi sur ses engagements devant le comité de suivi le 2 mars
dernier, c’est de l’irrespect de la parole donnée. Soyons précis :
les irrespectueux en agissant ainsi pratiquent l’arrogance, l’outrage,
osons le mot, une forme de violence, c’est-à-dire tentent d’obliger
au silence l’autre, les autres, l’immense majorité. C’est comme
une mise à l’index. C’est une forme d’arbitraire visant à désespérer
le monde du spectacle.

Cette année, le Festival d’Avignon fête ses soixante ans.
1 142 jours après le mauvais coup du 26 juin 2003, c’est un témoignage
de solidarité avec ce Festival, ses artisans, ses artistes qu’habite l’esprit
de Jean Vilar, « homme de la parole donnée et respectée », qui ne méprisait
rien tant que les « girouettes ». Ce qui se passe sur ce dossier d’intérêt
national et artistique est un déni de culture, un déni de démocratie,
un déni d’égalité.

Les infidèles aux engagements pris devraient savoir que de manigancer
des conflits à dormir debout, que de lancer de bonnes paroles du bord
de la route peut contrarier le mouvement artistique, mais ne le bloquera pas,
car, reprenant les mots de Péguy ; nous disons aux autocenseurs de leurs
engagements : « Il ne vous manque rien/ Il vous manque encore ceci/
Il ne vous manque plus que ceci/ Mais il ne vous manque pas moins/
Il vous manque encore ceci/ Il vous manque de savoir. »

Comme le disait René Char, que « l’inaccompli bourdonne l’essentiel ».
Dans cet essentiel, il y a la dignité, le respect de l’autre, l’heure exacte
de la conscience, la résistance, de nouveaux commencements,
la culture comme bien public.

À demain, en multipliant les occasions de penser et d’agir,
en étant des gêneurs perpétuels, des citoyens comme Jean Vilar,
c’est-à-dire « une expérience et de la morale ». Le comité de suivi doit
demeurer pour que l’essentiel s’accomplisse.

Jack Ralite, sénateur.


16 juillet 2006 Intermittents du spectacle Brèves

Message à diffuser largement

Lundi 17 juillet : journée de grève des intermittents à l’occasion de la venue du Ministre de la Culture, à l’appel de la CGT-Spectacle et de SUD-Culture.

Rassemblement à 12h . devant l’Office du tourisme.

Rassemblement à 17h . au Verger d’Urbain V


1er juin 2006 Intermittents du spectacle Brèves ANNECY : POUR LA POLICE, TOUT ARTISTE INTERPRETE EST UN CRIMINEL EN PUISSANCE.

Union Régionale Fédérale Languedoc-Roussillon
des syndicats CGT du Spectacle, de la Culture et de la Création
(SAM/ONM - SFA - SHAM - SNAP -
SNEC -SNRT France3 LR - SNTR - SYNPTAC)

Communiqué du Syndicat Français des Artistes

ANNECY : POUR LA POLICE, TOUT ARTISTE INTERPRETE EST UN CRIMINEL EN PUISSANCE.

Alors que les professionnels du spectacle restent dans une grande
incertitude quant au devenir de leur régime spécifique d’assurance
chômage et que le protocole de 2003 continue à exclure par centaines
les professionnels, des artistes interprètes de la région de Haute-Savoie ont été convoqués par les forces de police dans le cadre d’une enquête visant une association de production de spectacles soupçonnée de fraude aux Assedic.

Ces artistes, qui répondaient à une simple convocation comme témoins,
se sont vu notifier sur place leur mise en garde à vue immédiate.

Celle-ci s’est déroulée dans des conditions particulièrement scandaleuses, ces artistes ayant été assimilés par certains policiers, complètement ignorants des textes réglementaires relatifs aux Assedic, à des représentants du grand banditisme (fouille au corps, perquisition au domicile sous contrainte...).

Ce n’est pas aux salariés du spectacle vivant et de l’audiovisuel de
faire les frais des carences des pouvoirs publics à tous les niveaux. Cette criminalisation de professionnels reconnus, au moment où le
gouvernement souhaite donner un agrément à un protocole d’assurance
chômage qui, par-delà tous ses effets néfastes, ne permet pas de
déclarer correctement toutes les heures de travail accomplies (refus
d’appliquer l’accord national n° 1 concernant le cumul des heures de spectacle et des heures de régime général), est profondément inadmissible.

Le combat des abus et de l’assainissement des modes de gestion dans
nos secteurs d’activités sont nécessaires. La responsabilité des vrais
employeurs et des donneurs d’ordre l’est autant.

Le SFA condamne avec la plus grande fermeté les agissements des
forces de police à l’encontre de ces artistes. Nous réaffirmons que les
dysfonctionnements économiques et sociaux constatés dans les secteurs
du spectacle vivant et de l’audiovisuel ne peuvent être traités en
ignorant les réalités de l’emploi et par le biais de la répression de ceux qui veulent vivre de leurs métiers en contribuant à la richesse de l’offre culturelle dont tous nos élus, et notamment ceux des collectivités locales, s’enorgueillent à juste titre et en tirent profit.

Pour le Bureau national
La Délégation générale du Syndicat français des artistes interprètes
(SFA)
Paris, le 30.05.06

Catherine Le Roy
Coordination administrative de la Délégation générale
Syndicat français des artistes-interprètes (SFA)
21 bis, rue Victor Massé
75009 Paris- FRANCE

c.le_roy sfa-cgt.fr
www.sfa-cgt.fr

Union Régionale Fédérale Languedoc-Roussillon
des syndicats CGT du Spectacle
Eva LOYER
Secrétaire Générale


18 avril 2006 > Intermittents du spectacle Brèves Les intermittents prêts à repartir

Les intermittents prêts à repartir

Leur statut est à nouveau discuté à partir d’aujourd’hui par les partenaires sociaux.

par Bruno MASI
QUOTIDIEN : mardi 18 avril 2006

« La mobilisation continue ! » assure le site Internet de la coordination des intermittents (cip-idf.org). Ces deux derniers mois, dans les cortèges anti-CPE, les slogans épinglant le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres étaient en bonne place. Revigorés par la « convergence des luttes » qu’ils appelaient de tous leurs voeux depuis le début de la crise en juin 2003, les intermittents du spectacle sont plus combatifs que jamais. Lors de l’ouverture des négociations avec le Medef, le 8 mars, 70 % des théâtres publics étaient en grève et plus de 5 000 personnes ont défilé dans les rues de Paris pour exiger la prise en compte des spécificités de l’emploi dans le monde du spectacle et de l’audiovisuel.


11 mars 2006 > Intermittents du spectacle Brèves INTERMITTENTS / PRÉCAIRES / ETUDIANTS ont occupés, vendredi 10 mars 06 la péniche de Thalassa (FR3)

INTERMITTENTS / PRÉCAIRES / ETUDIANTS :
ont occupés, vendredi 10 mars 06,
la péniche de Thalassa (FR3)

Origine :
Coordination des Intermittents et Précaires IdF
Cip-Idf <cip.idf free.fr>

INTERMITTENTS / PRÉCAIRES / ETUDIANTS :
NON au CASTING PERMANENT à EJECTION

Qu’est ce qui se passe ?
Ce soir, vendredi 10 mars, 300 intermittents, précaires et étudiants occupent à
Paris, la péniche de Thalassa, émission diffusée sur France 3.
La rédaction de la chaîne préfère pour le moment diffuser un documentaire sur
les requins en annonçant : « En raison d’un envahissement de nos plateaux nous
ne sommes pas en mesure de retrouver Georges Pernoud et son équipe en direct »
(disparus en mer ?). Ils demandent un temps d’antenne à la rédaction de France
3, à Thalassa ou au soir 3 de 23h, demande de prise de parole pour l’heure
restée sans réponse.

Qu’est ce qui se passe ?

Le 8 mars, des milliers d’intermittents manifestent, organisent des actions
d’occupation et de blocage à Paris, Lille, Toulouse, Rennes, Avignon, Marseille
et ailleurs. Des dizaines de structures du spectacle vivant, de l’audiovisuel et
du cinéma, d’équipes, de compagnies font grève. Depuis juin 2003, nous exigeons
sans relâche l’abrogation d’un protocole d’assurance-chômage injuste, coûteux,
et non redistributif, qui favorise les salariés employés le plus régulièrement
et pour les plus hauts salaires, et précarise toujours davantage les salariés
les plus précaires.

Qu’est ce qui se passe ?

Depuis quelques semaines, manifestations et occupations d’Universités
fleurissent à Rennes, Toulouse, Rouen, Lille, Paris et ailleurs. Un aéroport,
des gares et des routes sont bloqués, des ANPE, des Capitoles et des Champs
Elysées investis. Quelques mois après la révolte des cités, la contestation se
cristallise contre le CPE et le CNE, contrat qui permettent de licencier du
jour au lendemain et sans sommation. Ils aggravent vertigineusement le pouvoir
des employeurs en leur donnant un nouvel instrument de contrôle continu et
quotidien sur les conditions d’embauche, de travail et de vie.

Qui décide pour qui ?

Le 8 mars, à l’UNEDIC, le MEDEF et la CFDT, se réunissaient pour parachever la
destruction de l’assurance-chômage des salariés intermittents.

Au mépris des mobilisations des premiers concernés, des analyses et propositions
de la CGT spectacle et des coordinations d’intermittents et précaires, des
critiques unanimes, au mépris des regroupements d’employeurs du secteur, des
476 parlementaires signataires d’une proposition de loi, de deux missions
parlementaires, au mépris de l’expert gouvernemental, le MEDEF et la CFDT
persistent à promouvoir et à poursuivre en pire leur logique d’exclusion au
profit des plus riches.

Qui décide pour qui ?
Alors qu’il agrée sans sourciller la dernière convention UNEDIC, désastreuse
pour les chômeurs et les travailleurs précaires, le gouvernement préfère user
de l’article 49.3 plutôt que de soumettre l’instauration de son CPE au débat
parlementaire. Et quand le mouvement de contestation s’étend, il accélère leur
mise en application. Il envoie partout la police contre qui refuse sa logique
de CPE, il reste obstinément sourd aux salariés en formation, au chômage,
intermittents ou en poste, qui agissent collectivement pour conquérir les
moyens de vivre et de résister à la précarisation.

Qu’est ce qui se passe ?
Ces nouveaux Contrats de Précarisation Extrême ne s’attaquent pas au seul CDI,
ils vont détruire les droits afférents au CDD.
La durée déterminée des CDD (70% des embauches actuelles) implique en effet le
versement d’un salaire dont le montant total est lié à la durée intégrale du
contrat. L’accès à d’éventuels droits à allocation chômage en fin de CDD dépend
lui aussi du caractère déterminé de cette durée. On ne nous veut pas seulement
flexibles mais tremblants et apeurés, vivants dans une incertitude totale et
perpétuelle : la convention UNEDIC 2006 s’attaque ainsi particulièrement aux
droits des « salariés en activité à temps réduits » (les 720 000 chômeurs
indemnisés qui sont actuellement sous contrat de travail).
Avec le protocole de juin 2003, même révisé, le renforcement en cours du
contrôle des chômeurs et les lois en cours d’adoption contre les droits des
migrants, c’est la même logique qui est à l’ouvre : donner aux entreprises le
pouvoir et le contrôle sur nos vies, en usant du chômage comme d’un
épouvantail.

Or, il ne s’agit nullement de résorber le chômage
 pour cela il leur suffit de radier les chômeurs -
il s’agit de priver de protection sociale tous ceux dont le marché du travail,
organisé autour d’une économie pensée à très court terme,
n’a plus temporairement besoin.

Qu’est ce qui se passe ?
Il ne s’agit donc pas d’une affaire catégorielle avec d’un côté des scolarisés
et des étudiants, de l’autre des salariés en poste et encore ailleurs des
intermittents. Face à une situation intenable, une colère, si souvent tue,
gronde aujourd’hui. Ils ont l’argent, nous avons le temps. Les rencontres qui
s’amorcent sont riches de promesses. Là, se trame l’action collective, la
perturbation des affaires de ce monde inhospitalier, ces blocages qui
interrompent les circuits de la valorisation marchande qui nous anéantit.

CE QUE NOUS DEFENDONS, NOUS LE DEFENDONS POUR TOUS.

Et maintenant qu’est-ce qui se passe ?
Le 28 mars, 4 intermittents passent en procès pour avoir manifesté
leur refus du protocole de juin 2003.
Nous appelons à un rassemblement à 13h
devant le tribunal de Bobigny,
métro Pablo Picasso.

Rendez vous
JEUDI 16 MARS ET SAMEDI 18 MARS pour des
JOURNEES D’ACTION COMMUNE
INTERMITTENTS ET PRÉCAIRES ETUDIANTS


4 septembre 2021

Par Rédaction Yonne Lautre

Le samedi 4 septembre 2021

Mis à jour le 4 septembre 2021