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République démocratique du Congo : Comment la crise climatique et la déforestation ont participé aux inondations meurtrières exceptionnelles

Agir pour la forêt & l’agroforesterie. RDC

 Comment la crise climatique et la déforestation ont participé aux inondations meurtrières exceptionnelles en RDC 23.01.24
Depuis près d’un mois, la RDC est submergée. Le fleuve qui traverse le pays et ses affluents ont inondé les deux tiers du territoire, lors d’une crue qualifiée d’exceptionnelle. Derrière cette catastrophe qui a fait des centaines de victimes, le changement climatique mais aussi la déforestation sont pointés du doigt par les scientifiques et les autorités locales.
https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/crise-climatique-et-deforestation-main-dans-la-main-derriere-les-inondations-meurtrieres-en-rdc-152042.html

 Déforester le parc des Virunga en RDC : une question de survie pour les déplacés 4.12.23

  • Ces 4 derniers mois, le parc des Virunga aurait perdu 964 hectares de forêts d’après les alertes reçues par l’outil de surveillance du Global Forest Watch. 20 % de ces pertes se trouverait au niveau de camps informels de réfugiés, près du volcan Nyiragongo.
  • Ces déplacés coupent des arbres pour préparer de la nourriture, pour stériliser l’eau avant de la boire, et pour faire du charbon, selon Goma actif, une ONG qui leur vient en aide.
  • Depuis la résurgence du M23, près d’un million d’habitants ont fui leur foyer en raison des combats, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
    https://fr.mongabay.com/2023/11/deforester-le-parc-des-virunga-en-rdc-une-question-de-survie-pour-les-deplaces/

 10 ans après l’APV EU-République du Congo : Ne pas permettre une perte de vitesse 1.12.23
En 2013, l’Accord de Partenariat Volontaire (APV) entre le gouvernement de la République du Congo et l’Union européenne visant à résoudre les problèmes de gouvernance forestière et d’exploitation illégale des forêts est entré en vigueur. Dix ans après, Christian Mounzéo de la Rencontre pour la paix et les droits de l’homme (RPDH) nous aide à comprendre où en est sa mise en œuvre.
https://www.fern.org/fr/publications-insight/10-ans-apres-lapv-eu-republique-du-congo-ne-pas-permettre-une-perte-de-vitesse/

 Malgré les initiatives, le bassin du Congo continue de perdre sa forêt primaire 1.11.23
Le bassin du Congo a connu sa plus grande perte de forêt primaire tropicale en 2022 : une superficie d’environ 646 000 hectares, selon l’outil de surveillance forestière Global Forest Watch (GFW).
Selon Kendie Kenmoe, gestionnaire technique pour GFW, la déforestation dans le bassin du Congo est causée par l’exploitation du bois, la production de charbon, l’exploitation minière, et l’agriculture.
Pour préserver la forêt, des représentants de la société civile appellent à une meilleure gouvernance et à l’implication des communautés locales dans la prise de décisions.
https://fr.mongabay.com/2023/10/malgre-les-initiatives-le-bassin-du-congo-continue-de-perdre-sa-foret-primaire/

 Les Batwa et le Parc National de Kahuzi-Biega en RDC : La nouvelle loi sur les Peuples Autochtones aidera-t-elle les Batwa à récupérer leurs terres ? 30.10.23
Avec le soutien de bailleurs de fonds internationaux et d’ONG de conservation, la création du Parc National de Kahuzi-Biega a entraîné le déplacement forcé et extrêmement violent du peuple autochtone Batwa. En 2022, la RDC a adopté une nouvelle loi sur la protection des droits des Peuples Autochtones. Cela changera-t-il quelque chose à la lutte des Batwa pour récupérer leurs terres ?
https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/les-batwa-et-le-parc-national-de-kahuzi-biega-en-rdc-la-nouvelle-loi-sur-les-peuples-autochtones-aidera-t-elle-les-batwa-a-recuperer-leurs-terres

 Un premier pas vers un fonds direct pour les peuples autochtones 5.10.23
L’IFF est un fonds de $5 millions destiné aux peuples autochtones et aux communautés locales (IP&LC) dans deux provinces de la République Démocratique du Congo (RDC) en réduisant les intermédiaires.
Dans la forêt équatoriale, il existe très peu d’infrastructures bancaires. Certaines communautés ne peuvent donc pas recevoir les fonds de l’IIFF par paiement bancaire ou mobile. Les organisations qui ont créé ce fonds espèrent créer un mécanisme de financement pour qu’elles puissent recevoir des fonds.
Lors de la COP26, 1,7 milliards de dollars sur 4 ans ont été accordés aux défenseurs de la biodiversité toujours en faveur de la protection des forêts par les peuples autochtones et les communautés locales du monde. Un an après cette promesse, les peuples autochtones n’avaient reçu que 1,3% de cet argent.
https://fr.mongabay.com/2023/09/un-premier-pas-vers-un-fonds-direct-pour-les-peuples-autochtones-et-les-communautes-locales-en-rd-congo/

 Congo : une bombe climatique est en préparation, Mr Mondialisation, nov 2022

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mardi 23 janvier 2024

Mis à jour le 23 janvier 2024