– Les organisations de terrain d’Afrique de l’Ouest et du Centre réaffirment leur détermination à lutter contre les monocultures d’arbres et pour la défense de leurs terres et forêts ancestrales 20.12.24
La « Déclaration de Mouila », qui vient d’être publiée, est un message de résistance, de solidarité et d’unité des communautés et des organisations de terrain de l’Alliance informelle contre l’expansion des monocultures industrielles.
https://www.wrm.org.uy/fr/articles-du-bulletin/les-organisations-de-terrain-dafrique-de-louest-et-du-centre-reaffirment-leur-determination-a-lutter-contre-les-monocultures-darbres-et-pour-la-defense-de
– Les investissements directs étrangers dans les systèmes alimentaires favorisent la destruction des forêts tropicales en Afrique 13.10.24
- Une étude récente montre que les Investissements directs étrangers (IDE) ont une influence dans les tendances liées à la déforestation dans les zones tropicales, et qu’en Afrique, ils représentent 12 % des causes de la perte du couvert forestier.
- Les organisations de défense de la nature, à l’instar de l’ONG néerlandaise Milieudefensie, accusent régulièrement les banques, les fonds d’investissements, les multinationales etc., d’investir dans l’expansion des plantations de monocultures dans les régions forestières africaines.
- La Banque mondiale, très souvent impliquée dans des projets de développement préjudiciables à l’environnement sur le continent, se prévaut de son Cadre environnemental et social (CES), un instrument qui vise à protéger les populations et l’environnement contre les effets néfastes potentiels des projets qu’elle finance.
https://fr.mongabay.com/2024/10/les-investissements-directs-etrangers-dans-les-systemes-alimentaires-favorisent-la-destruction-des-forets-tropicales-en-afrique/
– L’Afrique centrale mobilisée à sécuriser le financement nécessaire à la conservation de ses forêts à haute valeur écologique 25.08.24
- Le bassin du Congo représente l’une des zones sauvages les plus cruciales au monde ; il joue un rôle essentiel dans la séquestration globale du carbone, mais cet écosystème reste menacé par la déforestation, la dégradation et la crise climatique.
- Les forêts d’Afrique centrale fournissent des ressources naturelles vitales à 75 millions de personnes.
- Les activités minières et d’exploitation forestière sont des moteurs majeurs de la déforestation dans la région.
- Une meilleure compréhension des forêts du bassin du Congo est nécessaire pour s’attaquer à ces causes profondes.
https://fr.mongabay.com/2024/08/lafrique-centrale-mobilisee-a-securiser-le-financement-necessaire-a-la-conservation-de-ses-forets-a-haute-valeur-ecologique/
– La déforestation des montagnes africaines assoiffe les habitants des plaines 23.08.24
En 20 ans, la déforestation des montagnes africaines a provoqué une hausse dramatique de la température, et endommagé le cycle de l’eau. Une étude menée par des chercheurs de plusieurs pays lance l’alerte sur les menaces pour la biodiversité et l’accès à l’eau pour les habitants des plaines.
https://lareleveetlapeste.fr/la-deforestation-des-montagnes-africaines-assoiffe-les-habitants-des-plaines/
– Des actions urgentes pour les forêts d’Afrique centrale 7.07.24
Les parties prenantes au Partenariat sur les forêts du bassin du Congo, (PFBC), ont tenu, début juin, la 20è réunion de cette organisation sous-régionale à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).
Lors de cette réunion, les participants ont insisté sur l’urgence de passer des discours aux actes en vue d’éviter le péril face aux effets des dégradations climatiques ressentis de plus en plus dans la région.
Face à la montée des crimes contre l’environnement les participants ont recommandé plus de fermeté dans la répression et plus de collaboration au niveau régional.
https://fr.mongabay.com/2024/07/des-actions-urgentes-pour-les-forets-dafrique-centrale-2/
– Investir pour préserver le colobe rouge et protéger les forêts tropicales africaines 20.06.24
Dans une étude publiée par la revue Conservation Letters, des écologistes et scientifiques aux États-Unis, en Afrique et en Europe, révèlent que la conservation du colobe rouge (Piliocolobus), un primate en danger critique d’extinction, contribue à l’amélioration des services écosystémiques forestiers, augmentant le potentiel de stockage du carbone pour compenser les effets du changement climatique.
L’espèce est essentiellement présente en Afrique dans près d’une vingtaine de pays. Mais dans le massif forestier d’Ebo au Cameroun, elle n’a plus été aperçue depuis plus d’une décennie, et aurait disparu sous la pression de la chasse illégale et de la dégradation de son habitat.
Le Groupe des spécialistes des primates de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) et la Société africaine de primatologie ont élaboré un Plan d’action de conservation de ce primate sur la période 2021-2026 évalué à près de $20 millions et appellent les États et les organisations internationales à investir pour sa mise en œuvre
https://fr.mongabay.com/2024/06/investir-pour-preserver-le-colobe-rouge-et-proteger-les-forets-tropicales-africaines/
– Afrique : un projet de restauration des paysages forestiers sur la sellette 24.05.24
L’Initiative pour la Restauration des paysages Forestiers Africains ou AFR100 est sous le feu des critiques après une étude publiée dans la revue scientifique Science. Selon des expertes, ce projet ayant pour but de restaurer 129 millions d’hectares de terres dégradées d’ici à 2030 pourrait mettre en péril la biodiversité et les écosystèmes d’Afrique.
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20240522-afrique-un-projet-de-restauration-des-paysages-forestiers-sur-la-sellette
– Cacao, café, caoutchouc… Les efforts de l’UE vont-ils suffire à enrayer la déforestation ?, Jeune Afrique, avril 2023
– Déforestation : en Côte d’Ivoire, 30% du cacao provient de forêts protégées malgré les nouvelles règles européennes, France Info, avril 2023
