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Aux États-Unis, on expérimente l’utilisation de mycélium pour accélérer la décomposition du bois mort, dont l’entassement est un risque d’incendie pour les forêts. “The Washington Post” s’est intéressé à cette solution innovante.
https://www.courrierinternational.com/article/prevention-des-risques-les-champignons-de-potentiels-allies-contre-les-feux-de-foret
L’atoll de Palmyra (qui appartient aux États-Unis) est isolé dans le Pacifique, cet éloignement n’a néanmoins pas épargné son écosystème naturel des répercussions des activités humaines et des espèces invasives. Monoculture intensive du cocotier et infestation de rats durant la Seconde guerre mondiale qui s’attaquent aux palmiers ont mis en péril l’écosystème. L’attol, désormais protégé, est devenu un site où les scientifiques peuvent observer la régénération naturelle. Universcience raconte comment ils étudient le rôle des champignons dans la régénération des arbres, ils favorisent en effet les apports en nutriments issus du guano des arbres. Ces microorganismes contribueraient en effet directement à rétablir le cycle naturel et l’équilibre écologique de l’atoll. Mais, ce n’est pas tout puisque les chercheurs se demandent si les champignons ne jouent pas également un rôle dans la bonne santé des écosystèmes marins littoraux.
https://www.goodplanet.info/vdj/le-role-des-champignons-dans-la-restauration-des-ecosystemes-lexemple-de-lile-de-palmyra/?idU=1
https://www.youtube.com/watch?v=aQfMB21KrD8&t=1s
Pour que nous puissions enfin comprendre l’importance des arbres, il faudrait nous intéresser à la magie qui s’opère dans leurs racines, dissimulée à nos regards. Nous avons interviewé Marc-André Selosse, professeur du Muséum d’Histoire Naturelle à Paris. Responsable d’une équipe de recherche à Gdansk (Pologne) et en Chine, il s’intéresse particulièrement à la symbiose entre les champignons du sol et les racines des plantes.
https://lareleveetlapeste.fr/labour-engrais-mineraux-et-coupes-rases-detruisent-les-symbioses-vitales-entre-champignons-du-sol-et-plantes/
Quelle est donc cette forme surprenante, un soleil en éruption ? En fait, il s’agit de la pointe racinaire d’une jeune plantule de pin, colonisée par un champignon symbiotique, Cenococcum geophilum. C’est un organe chimérique minuscule – moins de deux millimètres – alliant cellules végétales et filaments mycéliens. Dénommée « ectomycorhize », soit racine-champignon, cette symbiose mutualiste joue un rôle fondamental dans la biologie des arbres et l’écologie des forêts depuis plus de 180 millions d’années.
https://theconversation.com/images-de-science-arbres-et-champignons-de-vieux-allies-196399
