– Futur du transport aérien : entre mirage vert et fuite en avant 4.11.25
La lettre de l’espace Écologie & Société n° 11 publie une étude sur les carburants pour « l’aviation de demain », qui constitue une nouvelle chimère du capitalisme « vert », une fuite en avant pour vendre au grand public une croissance de l’aéronautique. Pour les plus curieux, on pourra lire un dossier plus complet sur le même sujet, à retrouver ici. On pourra également y lire une tribune sur la centrale biomasse de Gardanne qui menace les forêts alentour.
https://france.attac.org/nos-idees/agir-pour-la-justice-sociale-et-ecologique/article/futur-du-transport-aerien-entre-mirage-vert-et-fuite-en-avant
– Pourquoi l’avion électrique est un mirage 18.06.25
Plusieurs modèles d’avions électriques et hybrides sont présentés au Salon du Bourget comme une solution pour décarboner l’aviation. Des innovations encore inabouties qui ne seront jamais adaptées aux avions de ligne.
https://reporterre.net/L-avion-electrique-vraie-solution-ou-mirage
– Carburants non-fossiles : doutes de compagnies aériennes sur les objectifs européens 28.03.25
Les principales compagnies aériennes européennes ont mis en doute jeudi la faisabilité des objectifs d’incorporation de carburants renouvelables dans les réservoirs de leurs avions à l’horizon 2030, estimant que leur production risquait de ne pas être suffisante.
L’Union européenne, dans le cadre de ses efforts de décarbonation, impose qu’une partie croissante des carburants d’aviation soit issue de sources non-fossiles (« sustainable aviation fuels », SAF en anglais).
https://www.goodplanet.info/2025/03/27/carburants-non-fossiles-doutes-de-compagnies-aeriennes-sur-les-objectifs-europeens/?idU=1
– Avion à Hydrogène : l’Arlésienne ou l’Hyperloop d’Airbus 21.02.25
Après plusieurs années d’intoxication médiatique, Airbus annonce remettre sine die son projet d’avion dit à hydrogène. Ce report, qui ressemble à un abandon, ne surprendra pas celles et ceux qui suivent avec attention l’évolution du secteur aéronautique. Qui a pu croire un instant que l’on allait pouvoir embarquer dès 2035, dans un aéronef destiné au transport de personnes, de l’hydrogène stocké sous forme liquide à -253°C ? Puis le détendre en vol pour, soit alimenter un système de fabrication d’électricité grâce à d’une pile à combustible, soit brûler directement cet hydrogène dans des réacteurs ? Au-delà de la donne technique, les quantités d’électricité bas carbone nécessaires à la production d’hydrogène sont telles que, même si la recherche aboutit à la faisabilité de la motorisation à hydrogène, il y a aujourd’hui une indisponibilité de ressources.
Exit donc l’avion à hydrogène… et pour des lustres
Est-ce que cette annonce est une bonne nouvelle ? Nullement. Est-ce que le secteur s’est rendu compte que sa croissance n’est pas possible si elle souhaite être durable ? Toujours pas. Malheureusement la part du réchauffement climatique dû au trafic aérien a encore de beaux jours devant lui.