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La Via Campesina appelle les États à sortir de l’OMC et à créer un nouveau cadre basé sur la souveraineté alimentaire
Via Campesina
Articles de cet auteur
forum
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La Via Campesina appelle les États à sortir de l’OMC et à créer un nouveau cadre basé sur la souveraineté alimentaire18 juin 2022, par Yonne Lautre
Communiqué de presse
Genève, le 15 juin 2022
La Via Campesina, le mouvement paysan mondial représentant les voix de plus de 200 millions de petit·es paysan·nes d’Asie, d’Afrique, d’Europe et des Amériques, a été mobilisé toute cette semaine contre l’OMC. La crise alimentaire qui frappe le monde aujourd’hui est une preuve supplémentaire que le libre-échange – loin d’apporter la sécurité alimentaire – affame les peuples.L’Organisation mondiale du commerce a une fois de plus échoué à proposer une solution permanente quant aux stocks publics à des fins de sécurité alimentaire. Depuis plus de huit ans, les pays riches bloquent les propositions concrètes des membres africains et asiatiques du G33 à cet égard.
https://viacampesina.org/fr/la-via-campesina-appelle-les-etats-a-sortir-de-lomc-et-a-creer-un-nouveau-cadre-base-sur-la-souverainete-alimentaire/ -
Via Campesina : Flambée des prix : « Les États doivent faire des stocks alimentaires »15 juin 2022, par Yonne Lautre
Plusieurs pays, comme l’Inde, réclament à l’Organisation mondiale du commerce le droit de constituer des stocks alimentaires publics. La coordination européenne Via Campesina les soutient contre le camp néolibéral.
https://reporterre.net/Flambee-des-prix-Les-Etats-doivent-faire-des-stocks-alimentaires -
Déclaration politique de La Via Campesina : 30 ans de luttes collectives, d’espoir et de solidarité15 avril 2022, par Yonne Lautre
Ce 17 avril, à l’occasion de la Journée internationale des luttes paysannes, nous commémorons les 26 ans du massacre des paysan·nes d’Eldorado dos Carajás au Brésil et nous résistons à la criminalisation, l’oppression et la répression de nos luttes pour la vie. En ce jour, nous lançons également la célébration de 30 ans de construction de luttes collectives, d’espoir et de solidarité au service de l’humanité.
Nous, La Via Campesina, la voix internationale qui rassemble des millions de paysan·nes, de travailleur·euses sans terre, d’indigènes, d’éleveur·euses, de pêcheur·euses, de travailleur·euses agricoles migrant·es, de petits et moyens agriculteur·rices, de femmes rurales et de jeunes – organisé·es au sein de 182 organisations locales et nationales et venant de 81 pays différents d’Afrique, d’Asie et des Amériques – nous refusons de disparaître. Et nous continuons de croître en force. À force de persévérance et d’espoir, nous avons récolté des victoires majeures : la souveraineté alimentaire reconnue et adoptée par certains pays, l’agroécologie reconnue et soutenue par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Déclaration des Nations unies sur les droits des paysan·nes et autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP) adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies. Nous continuons à occuper les espaces multilatéraux importants de la gouvernance alimentaire mondiale pour influencer le débat et contribuer à la réalisation de la souveraineté alimentaire, de l’agroécologie et de la réforme agraire populaire.
https://viacampesina.org/fr/wp-content/uploads/sites/4/2022/04/De%CC%81clarationLVC30ansFR.pdf -
Via Campesina : Consolider la réalisation, l’affirmation et l’avancée des droits des paysan·nes17 décembre 2021, par Yonne Lautre
Le 17 décembre 2021, nous fêtons le troisième anniversaire de la reconnaissance internationale des droits humains des paysan·nes et autres personnes vivant en milieu rural. Le 17 décembre 2018, l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté la Déclaration des Nations unies sur les droits des paysans et des autres personnes travaillant dans les zones rurales.
La situation actuelle est certainement peu réjouissante. Les grosses entreprises continuent de bafouer les droits des paysan·nes et des autres personnes vivant en milieu rural et de criminaliser toute forme de défense et de protection de ces droits. En l’espace d’un an, les multinationales de l’agrobusiness ont frayé un chemin considérable à leurs fausses solutions et à leurs réformes big tech dans le domaine de l’agriculture, malgré l’aggravation de la pandémie de COVID et de la crise climatique. Main dans la main avec le Secrétaire général des Nations Unies, le Forum économique mondial et la méga-philanthropie, le secteur privé a soutenu des récits commerciaux par le biais de processus pas si inclusifs, et qui ont culminé lors du Sommet sur les systèmes alimentaires (UNFSS) en septembre. Les résultats du Sommet tentent de façonner les récits et les politiques internationales quant à la réponse à donner aux multiples crises menaçant l’humanité et la Terre Mère. Récemment, de nombreux partenariats publics-privés, ayant été annoncés à la COP26, ont promis d’accélérer l’innovation agricole, financée par les multinationales de l’agrobusiness, elles-mêmes responsables de la néfaste révolution verte et du nouveau cadre narratif “d’agriculture intelligente face au climat”. De bien des façons, le “modèle” des prochains systèmes alimentaires high tech et numérisés que les grosses entreprises ont mijoté à Davos au fil des années, est devenu réalité à l’UNFSS. Nous assisterons à une concentration encore plus forte des ressources, des chaines de production et des infrastructures aux mains de quelques multinationales. Les espaces démocratiques de gouvernance diminueront encore davantage, et les violations des droits des paysan·nes et travailleur·euses vont encore s’aggraver.
https://viacampesina.org/fr/outils-deducation-populaire-declaration-des-nations-unies-sur-les-droits-des-paysan%c2%b7nes-undrop/ -
Via Campesina : « Prospérité pour une élite, pauvreté pour le plus grand nombre », l’OMC et les accords de libre-échange mondiaux ont trahi les peuples3 décembre 2021, par Yonne Lautre
Harare, le 29 novembre 2021 :
Vendredi dernier (26 novembre), la 12e Conférence ministérielle sur le commerce (MC12) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui devait se tenir à Genève du 30 novembre au 3 décembre, a été reportée jusqu’à nouvel ordre en raison de la pandémie. Aucune date n’a été fixée pour la reprogrammation de la Conférence ministérielle. La Via Campesina a, depuis longtemps, appelé à une sortie totale de l’OMC des négociations sur l’alimentation et l’agriculture. Vous trouverez ci-dessous la déclaration officielle du mouvement mondial qui énumère l’impact destructeur des politiques de libre-échange promues par cet organisme commercial multilatéral et insiste sur la nécessité d’une alternative ancrée dans les principes de la souveraineté alimentaire.
L’Organisation mondiale du commerce (OMC) ; le plus fervent défenseur du commerce de libre-échange mondial, peine à trouver sa crédibilité dans un monde dévasté par les inégalités, la faim, l’extrême pauvreté, les guerres et une pandémie sans précédent.
Voici un rapide bilan des trois dernières décennies, une époque où l’OMC figurait au premier rang de l’élaboration de règles commerciales multilatérales visant à renforcer la « coopération mondiale ».
Aujourd’hui, une poignée de sociétés transnationales contrôlent ensemble le secteur de l’agroalimentaire : c’est-à-dire les semences, les produits agrochimiques, les engrais, l’industrie génétique, les aliments et boissons, et la vente au détail de produits alimentaires. La coalition des géants de l’agroalimentaire entre 1996 et 2018 a permis que 60 % des ventes mondiales de semences brevetées soient contrôlées par seulement quatre compagnies. Les chiffres de 2015, 20 ans après l’entrée en vigueur de l’OMC, indiquent que 80 % du secteur agrochimique mondial est resté entre les mains de quatre firmes seulement. Six entreprises dans le secteur du bétail se partagent une grande partie de l’industrie de la reproduction et de la génétique, dix multinationales possédaient presque entièrement l’industrie mondiale des aliments transformés et des boissons, et huit multinationales contrôlaient les points de vente au détail dans le monde entier.
Malgré cette emprise des agro-industries sur le système alimentaire mondial, la faim n’a cessé d’augmenter. Plus de 820 millions de personnes sont confrontées à la faim aujourd’hui. Celle-ci continue de grimper, notamment depuis 2015, l’Afrique et l’Amérique latine figurant parmi les régions les plus touchées.
Les prix des denrées alimentaires augmentent également ! L’indice des prix des denrées alimentaires, qui suit les prix internationaux des produits alimentaires de base négociés à l’échelle mondiale, s’est établi à 133,2 (pour les céréales à 137,1) en octobre 2021, soit le niveau le plus élevé depuis une décennie !
Il est intéressant de souligner que lorsque l’OMC a été créée en 1995, son objectif était censé « aider ses membres à utiliser le commerce comme un moyen de rehausser le niveau de vie, de créer des emplois et d’améliorer la vie des gens ». Voici où nous en sommes aujourd’hui ;
Des milliardaires possèdent désormais plus de richesses que 60 % de la population de la planète, alors même que 735 millions de personnes vivent dans une extrême pauvreté. Beaucoup d’autres ne sont qu’à une facture d’hôpital ou à une mauvaise récolte de s’y engouffrer.
Dans l’ensemble des pays à faible revenu, le salaire quotidien par habitant est inférieur à 5 dollars américains et l’écart entre les personnes ayant des revenus moyen inférieur et celles ayant des revenus moyens supérieurs n’a fait que se creuser.
En 2019, près d’une personne sur cinq – soit 20 % de l’ensemble des personnes salariées – n’ont pas gagné suffisamment pour se sortir, eux et leur famille, de l’extrême ou moyenne pauvreté.
Selon le (UNHCR) HCNUR, le nombre de personnes déplacées de force, tant à l’intérieur des pays qu’au-delà des frontières, en raison de persécutions, de conflits ou de violations des droits de l’homme, a presque doublé au cours des dix dernières années.
La dette mondiale s’élève aujourd’hui à 69 000 milliard de dollars, la plus élevée de l’histoire de l’humanité. Il y a vingt ans, elle s’élevait à 20 000 milliards de dollars. Parallèlement, les services publics souffrent d’un sous-financement chronique. Le dernier rapport de l’UNICEF sur les dépenses sociales indique qu’au moins 26 pays à faible revenu prévoient de réduire les dépenses publiques, jusqu’à 8 % du PIB.
Toutes ces données, qui sont une traduction conservatrice des réalités vécues par les gens, confrontent les prétentions mensongères de l’OMC à faire « sortir des millions de personnes de la pauvreté ». En bref, au lieu de libérer qui que ce soit de la pauvreté, la seule « libération » que la Banque Mondiale, le Fonds Monétaire International et l’OMC semblent avoir réalisée est celle des milliardaires. Elle a également « supprimé » les droits de douane qui offrent le peu de protection qu’elle assurait aux producteurs alimentaires ruraux et aux économies des pays en développement.
La 12e conférence ministérielle, quand elle aura lieu, continuera à défendre les élites !Le parti pris du régime mondial de libre-échange en faveur des nations les plus riches est flagrant dans les discussions qui se déroulent autour de l’agriculture à l’approche de la douzième Conférence Ministérielle, en particulier sur la question du stockage public.
Jugez-en par vous-mêmes : une proposition de solution permanente sur la « mise en place de stocks publics à des fins de sécurité alimentaire » a été présentée à la Conférence Ministérielle de Bali en 2013, avec un soutien massif des pays en développement. Elle visait à autoriser des subventions nationales illimitées sur le soutien des prix accordé aux agriculteurs dans le cadre des programmes de stockage public dans les pays en développement et les pays les moins avancés. Cette proposition demandait la suppression du plafond de 10 % imposé par l’Accord sur l’Agriculture (AsA).
Comme on pouvait s’y attendre, les pays riches s’y sont opposés. Dans la logique néolibérale, les subventions massives accordées par les pays riches à leurs entreprises agroalimentaires transnationales sont justifiées en tant « qu’incitations commerciales », tandis que les mêmes subventions accordées par un pays plus pauvre à ses petits producteurs alimentaires locaux sont qualifiées de « distorsion commerciale ». Il n’est donc pas surprenant de savoir que cette proposition de solution définitive a été attaquée par les États-Unis, l’Union Européenne, le Japon, le Canada et l’Australie au cours des sept dernières années. Et ces pays, qui ont une histoire d’oppression coloniale et impérialiste (qui a abouti à la pauvreté dont le monde est témoin aujourd’hui), peuvent faire pression sur l’OMC et ainsi bloquer toute avancée dans ces discussions. Même à la 12e Conférence Ministérielle, des tentatives étaient en cours pour publier une version édulcorée de la « clause de paix de Bali » – un arrangement provisoire convenu en attendant qu’une solution permanente entre en vigueur.
Les politiques commerciales néolibérales qui dominent le monde d’aujourd’hui sont en ruine. Elles n’ont fait que garantir la prospérité à un petit nombre et la pauvreté au plus grand nombre.À l’heure actuelle, au moins 350 accords régionaux de libre-échange et plus de 3000 traités bilatéraux d’investissement (TBI) sont en vigueur dans le monde. Et toutes les négociations de libre-échange sur l’agriculture et la pêche s’inspirent du très controversé Accord sur l’Agriculture (AA) de l’OMC. Ce cadre mondial prévoit essentiellement la réduction des taxes de douane à l’importation, le retrait des subventions nationales et l’abolition des stocks publics en vue d’assurer la sécurité alimentaire. Par exemple, l’Accord sur l’Agriculture n’autorise que 39 pays – dont 17 pays développés et seulement 22 pays en développement – à recourir à une Protection Spéciale, c’est-à-dire à la liberté d’augmenter les droits de douane à l’importation en cas de flambée subite des importations. La demande en faveur d’un mécanisme similaire pour les pays les moins avancés est tombé dans l’oreille de sourds – encore un autre exemple de l’inégalité des rapports de pouvoir qui caractérise les procédures de l’OMC.
Les conséquences de ces décisions prises par les conseils d’administration de l’OMC sont réelles pour les paysans et les peuples indigènes. Une étude menée par la FAO a mis en évidence une augmentation significative des importations de produits alimentaires dans les pays les plus pauvres. Elle cite l’exemple du Cameroun, du Ghana, du Honduras, du Kenya, du Malawi, du Mozambique, des Philippines, du Sri Lanka et de la Tanzanie, entre autres, où la hausse des importations a souvent attisé la concurrence entre les produits importés et les produits nationaux et entraîné une baisse des prix intérieurs, en particulier lorsque les deux produits sont des substituts.
Au cours des cinq dernières décennies de leur existence, les accords mondiaux de libre-échange n’ont apporté que la faim, les émeutes de la faim, les suicides d’agriculteurs, les crises climatiques, l’extrême pauvreté et la migration de détresse. Ces accords commerciaux ont ouvert la voie à la privatisation, à la déréglementation et au retrait de l’obligation de l’État à fournir des services publics essentiels à sa population. Ils ont eu un impact dévastateur sur les zones rurales en particulier. Les femmes et les enfants sont les plus touchés, car la migration de détresse les oblige à fuir leurs villages et à travailler dans des conditions inhumaines dans les villes. Dans tous les pays, la disponibilité et la qualité des soins de santé et de l’éducation publique ont énormément souffert au cours des cinq dernières décennies, en particulier dans les zones rurales, privant ainsi les femmes, les enfants et les jeunes du droit à une vie décente.
L’acte désespéré de l’agriculteur sud-coréen Lee Kyung Hae, qui a sacrifié sa vie, juste devant le lieu d’une réunion ministérielle de l’OMC à Cancun il y a dix-huit ans, a exprimé de manière tragique ces crises dans les zones rurales du monde entier.
Les gens ripostent ! L’OMC et les ALE hors de l’agriculture !Les agriculteur·ices indien·nes, qui manifestent dans les rues depuis pile un année, réclament, entre autres, un prix de base minimum garanti par la loi pour leurs récoltes. Les agriculteur·ices qui se révoltent craignent également que les nouvelles négociations commerciales qui se profilent à l’horizon (avec les États-Unis et l’Union Européenne) menacent leur souveraineté alimentaire, leur autonomie et les normes de biosécurité concernant les aliments génétiquement modifiés.
En Indonésie, en Thaïlande, au Japon, aux Philippines et en Corée du Sud, les paysan·nes résistent au CP-TPP, au RCEP, au FTAAP-21 et à toute une série d’autres accords commerciaux régionaux que les grandes puissances économiques mondiales comme les États-Unis et la Chine sont en train de faire adopter.
En Argentine, en Équateur, au Kenya et en Zambie, les citoyen·nes protestent contre la crise de la dette provoquée par le FMI. L’accord UE-Mercosur se heurte à la résistance des paysan·nes et des organisations de la société civile des deux côtés de la scène. Ils signalent que dans les pays du Mercosur, la production de soja, de sucre et de viande, par exemple, s’industrialise de plus en plus, principalement en lien avec le modèle d’exportation massif. Le bassin amazonien d’Amérique du Sud, qui jour un rôle essentiel pour le climat et la biodiversité au niveau mondial, est contraint de se soumettre à ce modèle.
Une alternative ancrée au cœur de la souveraineté alimentaire !A quoi servent l’OMC et une panoplie de ces accords de libre-échange s’ils ne font que prolonger une habitude coloniale de soumission d’une majorité de la population ? Ces accords de libre-échange, souvent négociés à huis clos aux moyens de processus opaques, sont les symboles persistants de l’impérialisme et du néocolonialisme du XXIe siècle. Les mots du paysan coréen Lee Kyung Hae résonnent à nouveau aujourd’hui à voix haute : « ...Les multinationales incontrôlées et un petit groupe de membres puissants de l’OMC mènent une mondialisation indésirable qui est inhumaine, dégradante pour l’environnement, meurtrière pour les agriculteurs et antidémocratique... » avait-il déclaré.
C’est pourquoi La Via Campesina n’a jamais cru à une réforme de l’OMC. Il s’agit d’une organisation dont les principes fondateurs permettent l’expansion d’une nouvelle ère de colonialisme facilité par les accords commerciaux. Ce qui a changé au fil des ans, est probablement l’émergence croissante d’accords commerciaux bilatéraux et régionaux sur les médias qui suivent le même schéma que celui établi par l’OMC, mais en dehors de celle-ci.
Pour La Via Campesina – le mouvement mondial de paysan·nes, d’indigènes, de travailleur·euses agricoles, de migrant·es, de pêcheur·euses et d’éleveur·euses – la seule solution viable pour laquelle nous avons historiquement plaidé est que l’OMC et les ALE restent en dehors de toute discussion sur l’agriculture. La nourriture ne peut être soumise aux caprices et aux fantaisies d’un marché libre où seuls ceux qui en ont les moyens peuvent en profiter.
En tant que mouvement présent dans 81 pays, La Via Campesina a de nouveau appelé à un système commercial fondé sur les principes de la Souveraineté Alimentaire. Nous devons réclamer un système commercial multilatéral qui respecte les alliances politiques, économiques et sociales pour défendre l’indépendance, l’autodétermination et l’identité des peuples qui le composent. Un système construit sur la coopération et la compassion (et non sur la compétition et la coercition comme le pratique actuellement l’OMC). Un système qui libère les peuples du monde de la dette, de la faim, des conflits, de l’inégalité et de la pauvreté. Nous avons besoin d’un système commercial multilatéral où les mouvements sociaux se voient accorder une position d’autorité égale à celle des gouvernements dans la définition des règles commerciales entre les pays, et où les processus pour atteindre un consensus restent transparents, inclusifs et démocratiques.
L’OMC et les ALE hors de l’agriculture !
L’OMC tue les paysan·nes !
Le commerce solidaire maintenant !
La souveraineté alimentaire maintenant !
La Via Campesina
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Via Campesina : Travailleuses et travailleurs de la terre, unissons-nous ! Souveraineté alimentaire pour la justice climatique maintenant !26 octobre 2021, par Yonne Lautre
Cette année est l’année la plus chaotique au plan climatique jamais enregistrée, depuis l’année dernière. Mais les gouvernements contrôlés par les transnationales, les philanthropes, les médias grand public et la plupart des organisations non gouvernementales (ONG) proposent encore la même chose : des solutions basées sur le marché et des techno-réparers risquées. Deux ans après le début d’une pandémie mondiale qui a coûté la vie à des millions de personnes, l’humanité se réveille chaque jour avec des inondations, des incendies et des sécheresses sans précédent qui causent des famines, ainsi qu’un temps totalement imprévisible qui rend la vie de plus en plus difficile. Les dirigeants allèguent que « l’activité humaine générale » est à l’origine du chaos climatique, en passant sous silence les liens étroits entre l’extraction des combustibles fossiles, l’agro-industrie et le complexe militaro-industriel, sans parler des déséquilibres de pouvoir à l’échelle mondiale et des responsabilités historiques des pays qui se sont enrichis grâce au pillage colonial. Au lieu de nous proposer une voie véritable et transformatrice, on nous vend de fausses solutions qui ne manquent jamais de donner la priorité aux élites des entreprises — « net zéro », « solutions basées sur la nature », « géo-ingénierie » et « numérisation de l’agriculture » pour n’en citer que quelques-unes. Il faut que cela cesse, immédiatement !
https://viacampesina.org/fr/travailleuses-et-travailleurs-de-la-terre-unissons-nous%e2%80%89-souverainete-alimentaire-pour-la-justice-climatique-maintenant%e2%80%89/ -
Via Campesina : “Notre tâche historique est de faire en sorte qu’aucun être humain ne souffre de la faim”15 octobre 2021, par Yonne Lautre
Dans le cadre du 16 octobre – Journée Mondiale d’Action pour la Souveraineté Alimentaire des peuples et contre les sociétés multinationales, et dans le contexte de la commémoration des 25 ans pour la souveraineté alimentaire – nous continuons de revendiquer celle-ci comme une philosophie de vie, et une proposition politique concrète et légitime face à la crise alimentaire, sociale et environnementale que le monde est entrain de traverser. Notre tâche historique est de garantir qu’aucun être humain ne souffre de la faim : comme nous l’avons affirmé, en tant que mouvement, dans notre récente déclaration officielle de La Via Campesina “La Souveraineté Alimentaire, un manifeste pour l’avenir de notre planète”.
https://viacampesina.org/fr/16oct-la-via-campesina-notre-tache-historique-est-de-faire-en-sorte-quaucun-etre-humain-ne-souffre-de-la-faim/ -
Via Campesina : La Souveraineté Alimentaire, un manifeste pour l’avenir de notre planète13 octobre 2021, par Yonne Lautre
La souveraineté alimentaire est une philosophie de vie.
Elle définit les principes autour desquels nous organisons notre vie quotidienne et coexistons avec la Terre-Mère. C’est une célébration de la vie et de toute la diversité qui nous entoure. Elle embrasse chaque élément de notre cosmos ; Le ciel au-dessus de nos têtes, la terre sous nos pieds, l’air que nous respirons, les forêts, les montagnes, les vallées, les fermes, les océans, les rivières et les étangs. Elle reconnaît et protège l’interdépendance entre huit millions d’espèces qui partagent cette maison avec nous.
https://viacampesina.org/fr/la-souverainete-alimentaire-un-manifeste-pour-lavenir-de-notre-planete/ -
Via Campesina : Il est temps de se transformer. Il est temps de mondialiser la solidarité, de localiser l’agriculture !7 septembre 2020, par Yonne Lautre
Le 10 septembre 2003, devant le lieu de la réunion ministérielle de l’OMC à Cancun, au Mexique, Lee Kyung Hae, petit producteur de riz et militant paysan sud-coréen, s’est poignardé pour protester contre les politiques néolibérales promues par l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Lee a agi par désespoir parce qu’il faisait partie des milliers de paysans coréens qui ont perdu leur ferme et leurs moyens de subsistance après que le pays ait décidé d’importer ses denrées alimentaires, avec la bénédiction de l’OMC.
“Depuis (l’importation massive), nous, les petits agriculteurs, n’avons jamais été payés au-delà de nos coûts de production. Quelle serait votre réaction émotionnelle si votre salaire baissait de moitié sans en comprendre les raisons ?” extrait d’une lettre de Lee écrite dans les mois qui ont précédé Cancun révèlant le désespoir de ce paysan qui se sentait impuissant et négligé dans une économie de libre marché.
Dix-sept ans plus tard, malgré les manifestations et les protestations massives de La Via Campesina et d’autres mouvements sociaux, les politiques expansionnistes meurtrières du Capital mondial se poursuivent – souvent avec, et parfois sans l’aide de l’OMC – en utilisant les instruments tels que les accords de libre-échange et les programmes d’aides conditionnelles. En conséquence, de nombreux pays, dont la Corée du Sud, ont mis à mal la souveraineté alimentaire de leurs peuples et sont devenus fortement dépendants des importations alimentaires.
https://viacampesina.org/fr/il-est-temps-de-se-transformer-il-est-temps-de-mondialiser-la-solidarite-de-localiser-lagriculture/ -
Via Campesina : Face à la crise, il faut maintenir notre humanisme #NonAuBlocus6 mai 2020, par Yonne Lautre
(Harare, le 6 avril 2020) La Via Campesina appelle à défendre les principes humanitaires comme condition indispensable pour lutter en solidarité et en unité face à la crise de COVID 19. De plus, LVC dénonce encore plus fortement les pratiques impérialistes et l’ingérence des États-Unis dans ce contexte. Nous considérons qu’il est urgent de lever le blocus économique et de mettre fin à la persécution politique et à la sale campagne contre Cuba et le Venezuela. Ces pays ont besoin de conditions concrètes pour répondre souverainement, efficacement et en temps opportun aux besoins de leurs peuples et protéger la dignité et la vie dans tous les sens du terme. Le blocus les empêche notamment d’avoir accès aux ressources et aux intrants requis pour faire face à la crise du coronavirus dans des conditions optimales.
https://viacampesina.org/fr/communique-de-la-via-campesina-face-a-la-crise-il-faut-maintenir-notre-humanisme-nonaublocus/ -
Via Campesina : Appel à l’action - Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes21 novembre 2019, par Yonne Lautre
(Harare, 19 novembre 2019) Du 25 au 30 novembre 2019, La Via Campesina appelle à la participation à la Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, comme chaque année, et à continuer à lutter pour des sociétés conscientes et libres, sans exploitation des êtres humains et de la nature. En même temps, elle dénonce le système capitaliste, patriarcal, raciste et colonisateur, qui exploite, opprime et tente de détruire la vie des femmes et de l’humanité. En tant que LVC, nous nous unissons à toutes les femmes, à tous les peuples et à toutes les identités qui résistent, s’organisent et luttent pour créer des sociétés justes, égalitaires, solidaires, pleines d’amour et de respect.
Dans un contexte de violence structurelle, de fascisme et de recul des droits de la classe ouvrière, et plus particulièrement les femmes, année après année, nous nous sentons plus fort.e.s face à ceux qui exploitent, ceux qui harcèlent, ceux qui tuent les pauvres, les femmes et les militant.e.s sociaux.
Il est alarmant de constater que les statistiques sur la violence physique et sexuelle contre les filles, les femmes et les diverses identités se multiplient à l’échelle mondiale, que les viols et les féminicides se produisent dans un climat d’impunité et d’injustice de la part du système macho et patriarcal. De même, nous constatons avec inquiétude une série de revers en matière de droits du travail et de droits sociaux, ainsi qu’un nombre croissant de femmes occupant des emplois temporaires, de plus en plus précaires et épuisants.
Les femmes migrantes, déplacées et vivant dans des territoires en conflit, sont aujourd’hui vulnérables et exposées à toutes sortes de violences et de violations de leurs droits, souvent utilisées comme objets de guerre, contraintes à des actes sexuels et torturées pour survivre. Cette année, nous dénonçons également la disparition systématique des leaders sociaux persécutées, emprisonnées et assassinées pour leur lutte pour la défense de leurs territoires et de leurs droits dans des pays comme le Brésil, la Colombie, le Honduras et les Philippines.
C’est pour cette raison que La Via Campesina, au cours de cette Journée, rappelle son slogan qui exprime son objectif politique : stop aux violences faites aux femmes ! et de renforcer l’engagement à mener des actions, des luttes permanentes et quotidiennes pour affronter toutes les formes et expressions de violence contre les femmes, dans le cadre de l’affirmation de la campagne internationale « stop aux violences faites aux femmes » qui est en action depuis 2008.
En ce sens, en tant que LVC, nous appelons nos organisations membres, amies et alliées à se joindre à cette Journée de lutte du 25 au 30 novembre 2019 en organisant et en réalisant, avec les mouvements, marches, forums, foires et autres actions de dénonciation, pour exiger des politiques publiques des États en faveur de nos droits, il est nécessaire de construire des mécanismes pour punir les agresseurs et accueillir les victimes afin de briser le cycle des violences envers les femmes.
Unité d’action !
Pour montrer l’unité d’action pendant cette journée, nous partageons avec vous l’affiche officielle de notre campagne Stop à la violence contre les femmes de LVC, disponible en ES, EN et FR, nous vous encourageons également à la traduire dans votre langue locale, nous publions également une version éditable, n’oubliez pas de la partager avec vos alliés et amis et de les imprimer pour vos activités.
Téléchargez les affiches ici : https://cloud.viacampesina.org/s/tXe77PpxrC4fHJ4
Autres affiches pour les réseaux sociaux : https://cloud.viacampesina.org/s/R9y2DrkDDDpq3R7
Dans le cadre de la campagne et de l’approbation récente de la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Paysans et d’autres personnes travaillant dans les zones rurales, nous avons publié une série de 6 cartes postales qui rassemblent plusieurs articles de cette déclaration, notre objectif est que toutes les femmes paysannes connaissent et s’approprient nos droits garantis par ce nouvel instrument, télécharger les cartes en ES, EN, FR et imprimer les : https://cloud.viacampesina.org/s/SexGmCnkKmYREp7
Nous voulons aussi rendre visible toutes les actions menées par nos organisations membres et alliées dans les territoires, nous vous demandons de partager vos communiqués, affiches, photos, vidéos, à lvcweb viacampesina.org Nous diffuserons ce matériel lors de la journée de mobilisation dans nos espaces de communication.
Mondialisons la lutte, mondialisons l’espoir !
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La Via Campesina appelle à la mobilisation contre l’OMC et les accords de libre-échange3 septembre 2019, par Yonne Lautre
Deux décennies après sa création, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) – l’un des porte-drapeaux de la mondialisation et du néolibéralisme – est confrontée à une crise existentielle provoquée par le même groupe de personnes qui l’a créée. Cela se produit également à un moment où les paysan·ne·s et les populations autochtones sont dans une situation bien pire qu’il y a vingt ans : leurs terres, leurs rivières, leurs océans et leurs forêts ont subi une érosion massive et des expulsions forcées leur sont infligées par des entreprises avides de profits. Les marchés paysans locaux et les systèmes alimentaires de plusieurs pays ont été décimés par un ordre du commerce international qui ne tient compte que de la marchandisation de tout, y compris des aliments que les gens consomment.
https://viacampesina.org/fr/la-via-campesina-appelle-a-la-mobilisation-contre-lomc-et-les-accords-de-libre-echange/ -
Décennie des Nations Unies pour l’Agriculture Familiale, espoirs et inquiétudes6 août 2019, par Yonne Lautre
En décembre 2017, l’Assemblée Générale des Nations Unies a proclamé 2019-2028 la “Décennie des Nations Unies pour l’Agriculture Familiale”, et a confié l’implémentation de la décennie à l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’Alimentation (FAO) et au Fonds International de Développement Agricole (IFAD). La résolution de l’Assemblée Général a également appelé les gouvernements, les organisations internationales et les organisations de la société civile à contribuer à l’implémentation de la décennie.
Les objectifs annoncés de la décennie s’appuient sur la réalisation d’un plan d’action global décliné en 7 pilliers :
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Le massacre de Barinas : La Via Campesina est solidaire de notre CRBZ2 août 2019, par Yonne Lautre
La Via Campesina, le mouvement paysan international qui rassemble 200 millions de membres dans des centaines de mouvements sociaux à travers l’Afrique, l’Asie, l’Europe et les Amériques dénonce devant le monde entier le MASSACRE de BARINAS qui a eu lieu le 27 juillet 2019. Six militant·e·s de notre mouvement en République bolivarienne du Venezuela, dont une camarade enceinte, y ont été sauvagement assassiné·e·s par des mercenaires soupçonnés d’être liés à des propriétaires fonciers de droite. La guerre hybride menée contre la Révolution Bolivarienne doit cesser immédiatement, dans le respect du droit du peuple vénézuélien à vivre en paix.
Nous joignons notre voix à celle du Front Paysan National Ezequiel Zamora (FNCEZ), de son Courant Révolutionnaire Bolívar et Zamora (CRBZ) et des Brigades de Défense Populaire Hugo Chávez (BDP), qui exigent une enquête rapide et efficace qui clarifie les faits et tient responsables les auteurs matériels et intellectuels de ce crime odieux. En ces moments de deuil et de résistance, nous exprimons notre entière solidarité avec le grand peuple du Venezuela et ses organisations populaires en lutte.
José Geraldo Rojas, Manuel J. Cordero Benítez, Alexi Ontiveros Mora, Eudes Rojas Peña, Kebin Navas Rodríguez, Milaidis Navas González, TOUJOURS PRESENT·E·S dans nos coeurs !
« Honneur et gloire à nos frères et sœurs tombé·e·s. Ils seront toujours présent·e·s dans nos cœurs et nos esprits, dans chaque bataille et processus de lutte ! » – CRBZ
Mondialisons la lutte, mondialisons l’espoir !
La Via Campesina
http://www.viacampesina.org/fr/ -
La Via Campesina « On ne peut pas nier au peuple colombien son droit à la paix »30 mars 2019, par Yonne Lautre
IIIe mission de solidarité de La Via Campesina en Colombie
(Harare, 19 mars 2019) La Via Campesina Internacional commence sa IIIe mission de solidarité en Colombie, dans un nouveau contexte politique marqué par l’élection récente du président Iván Duque et les débats sur la loi statutaire de justice spéciale de paix.Cette IIIe mission a le but de dénoncer la gravité de la criminalisation et les morts que souffrent les dirigeant.e.s paysan.ne.s tout au long du processus de paix. D’après les Nations Unies, « en 2018 le nombre des massacres en Colombie s’est augmentée du 164% ». En outre, la mission vise à identifier les enjeux critiques pour la mise en œuvre des points de l’accord signé par l’état colombien et les FARC il y a deux ans. La Vía Campesina y a collaboré en tant que partie du composant international, en suivant l’implémentation du point 1 de l’accord, qui touche la Réforme rurale intégrale.
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#25Nov. Rompre le silence, mettre fin à la violence. Résister au patriarcat et au capitalisme !28 novembre 2018, par Yonne Lautre
(25 novembre 2018, Negombo, Srilanka) Nous, paysannes de La Via Campesina, paysannes d’Amérique, d’Afrique, d’Europe et d’Asie, réunies ici à Negombo, Srilanka, cette semaine, pour la Rencontre mondiale de l’articulation des femmes, condamnons à l’unanimité toutes les formes de violence et de discrimination contre les femmes et les jeunes filles partout.
Nous disons cela tout en réalisant qu’il reste beaucoup à faire pour que la violence qui s’est produite et qui se produit encore aujourd’hui, dans nos pays, dans nos foyers, dans nos organisations, enracinée dans le patriarcat, la violence sous forme du viol et de la marchandisation des femmes soit effacée de notre société, nos territoires, nos corps et nos vies.En ce 25 novembre et tous les jours, les paysannes et paysans de La Via Campesina disent :
https://viacampesina.org/fr/25nov-rompre-le-silence-mettre-fin-a-la-violence-resister-au-patriarcat-et-au-capitalisme/ -
“L’OMC tue les paysannes et les paysans ! 21 ans c’est trop ! Que l’OMC sorte de l’agriculture !” La Via Campesina renforcera sa résistance lors de la Conférence Ministérielle10 décembre 2017, par Yonne Lautre
Une importante délégation de La Via Campesina composée de paysannes et paysans, de travailleurs ruraux, d’autochtones, de femmes et de jeunes du monde entier convergera aux abords de la 11ème Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui se tiendra à Buenos Aires, en Argentine, du 10 au 13 décembre.
COMMUNIQUE DE PRESSE
(Buenos Aires, le 9 décembre 2017) Pendant la semaine de la conférence, La Via Campesina mobilisera, organisera et rejoindra les mouvements sociaux et les alliés pour exposer les effets dévastateurs que l’OMC a eu sur l’agriculture paysanne et pour réitérer notre revendication ancienne de 21 ans : chasser l’organe multilatéral de commerce de toute discussion et décision concernant l’agriculture.
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La Via Campesina appelle au Sommet des Peuples : « Dehors l’OMC – Construisons les alternatives » »19 novembre 2017, par Yonne Lautre
Appel à l’action à l’occasion de la XIe Conférence ministérielle à Buenos Aire, Argentine
(Harare, le 15 novembre 2017) La Via Campesina appelle à une semaine mondiale d’action contre l’OMC et les accords de libre-échange alors que s’approche la XIe conférence ministérielle de l’OMC.
https://viacampesina.org/fr/via-campesina-appelle-sommet-peuples-lomc-construisons-alternatives/
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Via Campesina : La justice au service des peuples, et non des multinationales27 octobre 2017, par Yonne Lautre
Une délégation de La Via Campesina a participé à la semaine de mobilisation des peuples et à la 3ème sessions de négociations à l’ONU pour un traité contraignant sur les multinationales et les droits humains, à Genève. Judite Santos, militante du MST, a présenté deux points – concernant l’accès à la justice et la participation des mouvements sociaux – de cet important projet de traité international, lors d’un événement parallèle organisé par la Campagne globale pour démanteler le pouvoir des multinationales.
https://viacampesina.org/fr/justice-service-peuples-non-multinationales/