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Via Campesina : Il est temps de se transformer. Il est temps de mondialiser la solidarité, de localiser l’agriculture !
Via Campesina
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Via Campesina : Il est temps de se transformer. Il est temps de mondialiser la solidarité, de localiser l’agriculture !7 septembre 2020, par Yonne Lautre
Le 10 septembre 2003, devant le lieu de la réunion ministérielle de l’OMC à Cancun, au Mexique, Lee Kyung Hae, petit producteur de riz et militant paysan sud-coréen, s’est poignardé pour protester contre les politiques néolibérales promues par l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Lee a agi par désespoir parce qu’il faisait partie des milliers de paysans coréens qui ont perdu leur ferme et leurs moyens de subsistance après que le pays ait décidé d’importer ses denrées alimentaires, avec la bénédiction de l’OMC.
“Depuis (l’importation massive), nous, les petits agriculteurs, n’avons jamais été payés au-delà de nos coûts de production. Quelle serait votre réaction émotionnelle si votre salaire baissait de moitié sans en comprendre les raisons ?” extrait d’une lettre de Lee écrite dans les mois qui ont précédé Cancun révèlant le désespoir de ce paysan qui se sentait impuissant et négligé dans une économie de libre marché.
Dix-sept ans plus tard, malgré les manifestations et les protestations massives de La Via Campesina et d’autres mouvements sociaux, les politiques expansionnistes meurtrières du Capital mondial se poursuivent – souvent avec, et parfois sans l’aide de l’OMC – en utilisant les instruments tels que les accords de libre-échange et les programmes d’aides conditionnelles. En conséquence, de nombreux pays, dont la Corée du Sud, ont mis à mal la souveraineté alimentaire de leurs peuples et sont devenus fortement dépendants des importations alimentaires.
https://viacampesina.org/fr/il-est-temps-de-se-transformer-il-est-temps-de-mondialiser-la-solidarite-de-localiser-lagriculture/ -
Via Campesina : Face à la crise, il faut maintenir notre humanisme #NonAuBlocus6 mai 2020, par Yonne Lautre
(Harare, le 6 avril 2020) La Via Campesina appelle à défendre les principes humanitaires comme condition indispensable pour lutter en solidarité et en unité face à la crise de COVID 19. De plus, LVC dénonce encore plus fortement les pratiques impérialistes et l’ingérence des États-Unis dans ce contexte. Nous considérons qu’il est urgent de lever le blocus économique et de mettre fin à la persécution politique et à la sale campagne contre Cuba et le Venezuela. Ces pays ont besoin de conditions concrètes pour répondre souverainement, efficacement et en temps opportun aux besoins de leurs peuples et protéger la dignité et la vie dans tous les sens du terme. Le blocus les empêche notamment d’avoir accès aux ressources et aux intrants requis pour faire face à la crise du coronavirus dans des conditions optimales.
https://viacampesina.org/fr/communique-de-la-via-campesina-face-a-la-crise-il-faut-maintenir-notre-humanisme-nonaublocus/ -
Via Campesina : Appel à l’action - Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes21 novembre 2019, par Yonne Lautre
(Harare, 19 novembre 2019) Du 25 au 30 novembre 2019, La Via Campesina appelle à la participation à la Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, comme chaque année, et à continuer à lutter pour des sociétés conscientes et libres, sans exploitation des êtres humains et de la nature. En même temps, elle dénonce le système capitaliste, patriarcal, raciste et colonisateur, qui exploite, opprime et tente de détruire la vie des femmes et de l’humanité. En tant que LVC, nous nous unissons à toutes les femmes, à tous les peuples et à toutes les identités qui résistent, s’organisent et luttent pour créer des sociétés justes, égalitaires, solidaires, pleines d’amour et de respect.
Dans un contexte de violence structurelle, de fascisme et de recul des droits de la classe ouvrière, et plus particulièrement les femmes, année après année, nous nous sentons plus fort.e.s face à ceux qui exploitent, ceux qui harcèlent, ceux qui tuent les pauvres, les femmes et les militant.e.s sociaux.
Il est alarmant de constater que les statistiques sur la violence physique et sexuelle contre les filles, les femmes et les diverses identités se multiplient à l’échelle mondiale, que les viols et les féminicides se produisent dans un climat d’impunité et d’injustice de la part du système macho et patriarcal. De même, nous constatons avec inquiétude une série de revers en matière de droits du travail et de droits sociaux, ainsi qu’un nombre croissant de femmes occupant des emplois temporaires, de plus en plus précaires et épuisants.
Les femmes migrantes, déplacées et vivant dans des territoires en conflit, sont aujourd’hui vulnérables et exposées à toutes sortes de violences et de violations de leurs droits, souvent utilisées comme objets de guerre, contraintes à des actes sexuels et torturées pour survivre. Cette année, nous dénonçons également la disparition systématique des leaders sociaux persécutées, emprisonnées et assassinées pour leur lutte pour la défense de leurs territoires et de leurs droits dans des pays comme le Brésil, la Colombie, le Honduras et les Philippines.
C’est pour cette raison que La Via Campesina, au cours de cette Journée, rappelle son slogan qui exprime son objectif politique : stop aux violences faites aux femmes ! et de renforcer l’engagement à mener des actions, des luttes permanentes et quotidiennes pour affronter toutes les formes et expressions de violence contre les femmes, dans le cadre de l’affirmation de la campagne internationale « stop aux violences faites aux femmes » qui est en action depuis 2008.
En ce sens, en tant que LVC, nous appelons nos organisations membres, amies et alliées à se joindre à cette Journée de lutte du 25 au 30 novembre 2019 en organisant et en réalisant, avec les mouvements, marches, forums, foires et autres actions de dénonciation, pour exiger des politiques publiques des États en faveur de nos droits, il est nécessaire de construire des mécanismes pour punir les agresseurs et accueillir les victimes afin de briser le cycle des violences envers les femmes.
Unité d’action !
Pour montrer l’unité d’action pendant cette journée, nous partageons avec vous l’affiche officielle de notre campagne Stop à la violence contre les femmes de LVC, disponible en ES, EN et FR, nous vous encourageons également à la traduire dans votre langue locale, nous publions également une version éditable, n’oubliez pas de la partager avec vos alliés et amis et de les imprimer pour vos activités.
Téléchargez les affiches ici : https://cloud.viacampesina.org/s/tXe77PpxrC4fHJ4
Autres affiches pour les réseaux sociaux : https://cloud.viacampesina.org/s/R9y2DrkDDDpq3R7
Dans le cadre de la campagne et de l’approbation récente de la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Paysans et d’autres personnes travaillant dans les zones rurales, nous avons publié une série de 6 cartes postales qui rassemblent plusieurs articles de cette déclaration, notre objectif est que toutes les femmes paysannes connaissent et s’approprient nos droits garantis par ce nouvel instrument, télécharger les cartes en ES, EN, FR et imprimer les : https://cloud.viacampesina.org/s/SexGmCnkKmYREp7
Nous voulons aussi rendre visible toutes les actions menées par nos organisations membres et alliées dans les territoires, nous vous demandons de partager vos communiqués, affiches, photos, vidéos, à lvcweb viacampesina.org Nous diffuserons ce matériel lors de la journée de mobilisation dans nos espaces de communication.
Mondialisons la lutte, mondialisons l’espoir !
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La Via Campesina appelle à la mobilisation contre l’OMC et les accords de libre-échange3 septembre 2019, par Yonne Lautre
Deux décennies après sa création, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) – l’un des porte-drapeaux de la mondialisation et du néolibéralisme – est confrontée à une crise existentielle provoquée par le même groupe de personnes qui l’a créée. Cela se produit également à un moment où les paysan·ne·s et les populations autochtones sont dans une situation bien pire qu’il y a vingt ans : leurs terres, leurs rivières, leurs océans et leurs forêts ont subi une érosion massive et des expulsions forcées leur sont infligées par des entreprises avides de profits. Les marchés paysans locaux et les systèmes alimentaires de plusieurs pays ont été décimés par un ordre du commerce international qui ne tient compte que de la marchandisation de tout, y compris des aliments que les gens consomment.
https://viacampesina.org/fr/la-via-campesina-appelle-a-la-mobilisation-contre-lomc-et-les-accords-de-libre-echange/ -
Décennie des Nations Unies pour l’Agriculture Familiale, espoirs et inquiétudes6 août 2019, par Yonne Lautre
En décembre 2017, l’Assemblée Générale des Nations Unies a proclamé 2019-2028 la “Décennie des Nations Unies pour l’Agriculture Familiale”, et a confié l’implémentation de la décennie à l’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’Alimentation (FAO) et au Fonds International de Développement Agricole (IFAD). La résolution de l’Assemblée Général a également appelé les gouvernements, les organisations internationales et les organisations de la société civile à contribuer à l’implémentation de la décennie.
Les objectifs annoncés de la décennie s’appuient sur la réalisation d’un plan d’action global décliné en 7 pilliers :
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Le massacre de Barinas : La Via Campesina est solidaire de notre CRBZ2 août 2019, par Yonne Lautre
La Via Campesina, le mouvement paysan international qui rassemble 200 millions de membres dans des centaines de mouvements sociaux à travers l’Afrique, l’Asie, l’Europe et les Amériques dénonce devant le monde entier le MASSACRE de BARINAS qui a eu lieu le 27 juillet 2019. Six militant·e·s de notre mouvement en République bolivarienne du Venezuela, dont une camarade enceinte, y ont été sauvagement assassiné·e·s par des mercenaires soupçonnés d’être liés à des propriétaires fonciers de droite. La guerre hybride menée contre la Révolution Bolivarienne doit cesser immédiatement, dans le respect du droit du peuple vénézuélien à vivre en paix.
Nous joignons notre voix à celle du Front Paysan National Ezequiel Zamora (FNCEZ), de son Courant Révolutionnaire Bolívar et Zamora (CRBZ) et des Brigades de Défense Populaire Hugo Chávez (BDP), qui exigent une enquête rapide et efficace qui clarifie les faits et tient responsables les auteurs matériels et intellectuels de ce crime odieux. En ces moments de deuil et de résistance, nous exprimons notre entière solidarité avec le grand peuple du Venezuela et ses organisations populaires en lutte.
José Geraldo Rojas, Manuel J. Cordero Benítez, Alexi Ontiveros Mora, Eudes Rojas Peña, Kebin Navas Rodríguez, Milaidis Navas González, TOUJOURS PRESENT·E·S dans nos coeurs !
« Honneur et gloire à nos frères et sœurs tombé·e·s. Ils seront toujours présent·e·s dans nos cœurs et nos esprits, dans chaque bataille et processus de lutte ! » – CRBZ
Mondialisons la lutte, mondialisons l’espoir !
La Via Campesina
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La Via Campesina « On ne peut pas nier au peuple colombien son droit à la paix »30 mars 2019, par Yonne Lautre
IIIe mission de solidarité de La Via Campesina en Colombie
(Harare, 19 mars 2019) La Via Campesina Internacional commence sa IIIe mission de solidarité en Colombie, dans un nouveau contexte politique marqué par l’élection récente du président Iván Duque et les débats sur la loi statutaire de justice spéciale de paix.Cette IIIe mission a le but de dénoncer la gravité de la criminalisation et les morts que souffrent les dirigeant.e.s paysan.ne.s tout au long du processus de paix. D’après les Nations Unies, « en 2018 le nombre des massacres en Colombie s’est augmentée du 164% ». En outre, la mission vise à identifier les enjeux critiques pour la mise en œuvre des points de l’accord signé par l’état colombien et les FARC il y a deux ans. La Vía Campesina y a collaboré en tant que partie du composant international, en suivant l’implémentation du point 1 de l’accord, qui touche la Réforme rurale intégrale.
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#25Nov. Rompre le silence, mettre fin à la violence. Résister au patriarcat et au capitalisme !28 novembre 2018, par Yonne Lautre
(25 novembre 2018, Negombo, Srilanka) Nous, paysannes de La Via Campesina, paysannes d’Amérique, d’Afrique, d’Europe et d’Asie, réunies ici à Negombo, Srilanka, cette semaine, pour la Rencontre mondiale de l’articulation des femmes, condamnons à l’unanimité toutes les formes de violence et de discrimination contre les femmes et les jeunes filles partout.
Nous disons cela tout en réalisant qu’il reste beaucoup à faire pour que la violence qui s’est produite et qui se produit encore aujourd’hui, dans nos pays, dans nos foyers, dans nos organisations, enracinée dans le patriarcat, la violence sous forme du viol et de la marchandisation des femmes soit effacée de notre société, nos territoires, nos corps et nos vies.En ce 25 novembre et tous les jours, les paysannes et paysans de La Via Campesina disent :
https://viacampesina.org/fr/25nov-rompre-le-silence-mettre-fin-a-la-violence-resister-au-patriarcat-et-au-capitalisme/ -
“L’OMC tue les paysannes et les paysans ! 21 ans c’est trop ! Que l’OMC sorte de l’agriculture !” La Via Campesina renforcera sa résistance lors de la Conférence Ministérielle10 décembre 2017, par Yonne Lautre
Une importante délégation de La Via Campesina composée de paysannes et paysans, de travailleurs ruraux, d’autochtones, de femmes et de jeunes du monde entier convergera aux abords de la 11ème Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qui se tiendra à Buenos Aires, en Argentine, du 10 au 13 décembre.
COMMUNIQUE DE PRESSE
(Buenos Aires, le 9 décembre 2017) Pendant la semaine de la conférence, La Via Campesina mobilisera, organisera et rejoindra les mouvements sociaux et les alliés pour exposer les effets dévastateurs que l’OMC a eu sur l’agriculture paysanne et pour réitérer notre revendication ancienne de 21 ans : chasser l’organe multilatéral de commerce de toute discussion et décision concernant l’agriculture.
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La Via Campesina appelle au Sommet des Peuples : « Dehors l’OMC – Construisons les alternatives » »19 novembre 2017, par Yonne Lautre
Appel à l’action à l’occasion de la XIe Conférence ministérielle à Buenos Aire, Argentine
(Harare, le 15 novembre 2017) La Via Campesina appelle à une semaine mondiale d’action contre l’OMC et les accords de libre-échange alors que s’approche la XIe conférence ministérielle de l’OMC.
https://viacampesina.org/fr/via-campesina-appelle-sommet-peuples-lomc-construisons-alternatives/
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Via Campesina : La justice au service des peuples, et non des multinationales27 octobre 2017, par Yonne Lautre
Une délégation de La Via Campesina a participé à la semaine de mobilisation des peuples et à la 3ème sessions de négociations à l’ONU pour un traité contraignant sur les multinationales et les droits humains, à Genève. Judite Santos, militante du MST, a présenté deux points – concernant l’accès à la justice et la participation des mouvements sociaux – de cet important projet de traité international, lors d’un événement parallèle organisé par la Campagne globale pour démanteler le pouvoir des multinationales.
https://viacampesina.org/fr/justice-service-peuples-non-multinationales/ -
Via Campesina : pour un changement radical de nos systèmes agro-alimentaires17 octobre 2017, par Yonne Lautre
Les luttes de La Via Campesina pour la Réforme Agraire et la défense de la vie, de la terre et des territoires
Face aux crises actuelles concernant l’alimentation, le climat, la pauvreté, la finance, l’économie et la démocratie, il est plus urgent que jamais d’opérer un changement massif au niveau du système agro-alimentaire en place !
(Harare, 16 octobre 2017) La Via Campesina, à l’occasion de cette journée mondiale de la Souveraineté Alimentaire contre les multinationales, lance officiellement sa nouvelle publication “Les Luttes de La Via Campesina pour la Réforme Agraire et la Défense de la Vie, la Terre et des Territoires”. Dans une optique de renforcement de la convergence des luttes, la présente publication entend démontrer qu’une réforme agraire intégrale entre les mains des populations et inscrite dans la souveraineté alimentaire constitue le fondement nécessaire à un tel changement.
Les luttes, les stratégies de lutte et les concepts ont beaucoup évolué au sein du mouvement La Via Campesina. Cette évolution est le résultat du contexte actuel, d’une part, mais aussi des processus collectifs et d’une construction partant de la base et des territoires riches d’une grande diversité historique, culturelle, politique et économique. En ce sens, la réforme agraire intégrale et populaire apparaît clairement comme un processus pour la construction de la souveraineté alimentaire et la dignité des peuples.
https://viacampesina.org/fr/a-loccasion-de-journee-de-souverainete-alimentaire-via-campesina-sort-nouvelle-publication-appelant-changement-radical-de-nos-systemes-agro-alimentaires/ -
Via Campesina : Solidarité internationale avec le Mexique !26 septembre 2017, par Yonne Lautre
26 SEPTEMBRE 2017
Ces derniers jours, plusieurs catastrophes ont frappé le Mexique et atteint violemment principalement les zones rurales et indigènes où beaucoup de nos frères et sœurs de la Via Campesina vivent.
La situation est particulièrement grave au Chiapas, à Oaxaca, à Guerrero et dans d’autres états. Dans certains endroits, il y a eu des inondations, des destructions de plantations ainsi que l’effondrement de maisons et autres bâtiments. Beaucoup de soeurs et de frères sont restés dans la rue. Mais à cela s’ajoutent des décès, et de nombreuses familles guérissent aujourd’hui leurs blessés.
Le tremblement de terre d’hier à Mexico a aggravé la situation. Dans de nombreux endroits, comme par exemple Xochimilco, Tlalpan et Contreras où vivent principalement des familles de migrants venus en ville à la recherche de moyens de subsistance, les habitants ont perdu tout ce qu’ils avaient, y compris leurs habitations et leurs parcelles de terre. Beaucoup d’enfants et de personnes âgées ont perdu la vie et beaucoup d’autres sont gravement blessés ou portés disparus.
Par conséquent, nous appelons à la solidarité internationale avec le peuple du Mexique. La région Amérique du Nord de La Via Campesina demande une aide économique urgente pour soutenir nos soeurs et frères, paysan-nes et populations indigènes du Mexique pour reconstruire leur vie, leurs foyers, leurs parcelles et leurs communautés.
Aujourd’hui, nos sœurs et nos frères au Mexique ont besoin d’urgence de la solidarité matérielle de nos organisations, dans les différentes régions du monde ainsi que de la solidarité de nos alliés. Comme nous l’avons souligné à Derio lors de notre Septième Conférence internationale : « Il est temps de construire un monde fraternel de solidarité entre les peuples ».
Vous trouverez ci-dessous les informations sur la procédure à suivre pour faire des dons (en anglais uniquement)
CONTRIBUEZ EN LGNE EN CLIQUANT ICI
Nous vous remercions d’avance pour l’attention que vous porterez à cet appel urgent de solidarité et nous vous encourageons à mobiliser vos membres, vos alliés et amis pour faire un don de soutien du peuple du Mexique et en particulier à La Via Campesina au Mexique.
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« Nous nourrissons nos peuples et construisons le mouvement pour changer le monde » Euskal Herria – Pays-Basque, du 16 au 24 juillet 201724 juillet 2017, par Yonne Lautre
Nous, délégué-e-s de La Vía Campesina, représentant nos organisations et mouvements, sommes rassemblé-e-s au Pays-Basque à l’occasion de notre 7e Conférence Internationale du 16 au 24 juillet 2017. Euskal Herria est une terre de solidarité, de lutte et de résistance, une terre qui a sa propre langue et où demeure une forte tradition de bonne nourriture, produite par des paysan-ne-s et des pécheur-se-s locaux-les. Nous, paysan-ne-s, travailleurs-se-s ruraux-les, peuples sans terre, peuples autochtones, éleveur-se-s, pêcheur-se-s artisanaux-les, femmes du monde rural et toutes les autres populations qui travaillent à la campagne dans monde, déclarons que nous nourrissons nos peuples et construisons un mouvement pour changer le monde.
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« Nous nourrissons nos peuples et construisons le mouvement pour changer le monde ! » : Le mouvement paysan international se donne rendez-vous pour sa VIIe Conférence25 mai 2017, par Yonne Lautre
(Harare, le 25 mai 2017) « Nous nourrissons nos peuples et construisons le mouvement pour changer le monde ! » Ceci est le cri que lanceront des centaines de délégué-e-s de La Vía Campesina, le mouvement paysan international, au Pays Basque du 16 au 24 juillet prochain pour célébrer leur 7ème Conférence.
La Conférence internationale de La Via Campesina (LVC), qui a lieu tous les quatre ans, est l’instance de décision la plus élévée. Elle réunit des représentants de ses organisations membres : de paysans, de petits et moyens producteurs, de personnes sans terre, de peuples indigènes, de migrants et de travailleurs agricoles du monde entier. Collectivement représentant plus de 200 millions de personnes, les délégué-e-s décideront des stratégies communes et organiseront des débats internes pour le mouvement international en pleine croissance.
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Via Campesina : Sans paysans, on ne mange pas. Cultivons leurs droits !13 avril 2017, par Yonne Lautre
Les paysan-ne-s, pêcheu-se-rs, berger-e-s et les autres personnes travaillant en milieu rural produisent la majeure partie de la nourriture saine et diverse que nous mangeons chaque jour. En Europe et dans le monde entier, ils jouent un rôle primordial pour assurer la souveraineté alimentaire de nos communautés et pour garantir la résilience de notre système alimentaire face au changement climatique. Pourtant, chaque jour les petites fermes disparaissent et l’agriculture paysanne est menacée face à l’expansion de l’agriculture industrielle, l’accaparement de terres et le démantèlement des systèmes de soutien public.
Les paysan-ne-s et autres travailleurs ruraux font face à une discrimination systématique et les femmes rurales sont particulièrement touchées. Ils ont besoin de votre soutien pour continuer à créer une alternative agroécologique qui résiste à l’agriculture industrielle et développer des systèmes alimentaires locaux sains et durables, indispensables à la survie de notre planète.
Rejoignez le mouvement pour les droits des paysan-ne-s et demandez à l’UE et ses États membres de participer activement et de collaborer de bonne foi à l’élaboration de la « Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans et autres personnes travaillant dans les zones rurales ». Demandez à votre Ministre des Affaires étrangères de reconnaître les droits des paysan-ne-s, y compris les droits à la terre, aux semences, à la diversité biologique, à un revenu et des moyens de subsistance décents et aux moyens de production. Exigez le droit des peuples à la souveraineté alimentaire maintenant en signant cette pétition.
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Quand nous mangeons 100€ de nourriture, le paysan perçoit 6,20€14 avril 2017, par Yonne Lautre
La publication hier du rapport annuel de « l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires » montre à quel point la chute des cours du lait, de la viande bovine et des céréales aggrave les difficultés du monde paysan. Cette baisse des cours à la production n’a profité qu’aux distributeurs et aux grandes entreprises de la transformation. Entre 2013 et 2016, le prix du kilo de viande bovine payé à l’éleveur a baissé de 63 centimes. Mais le consommateur l’a payé 5 centimes de plus. En revanche, la marge du transformateur a augmenté de 37 centimes par kilo et celle du distributeur de 20 centimes.
http://www.humanite.fr/quand-nous-mangeons-100eu-de-nourriture-le-paysan-percoit-620eu-634782
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Italie : Le mouvement paysan se joint aux manifestations du 25 mars à Rome9 mars 2017, par Yonne Lautre
(Bruxelles, le 7 mars 2017) Le mouvement paysan se joint aux manifestations du 25 mars à Rome : pour une alimentation saine et de qualité, un travail décent et une politique agricole juste et durable en Europe. La Coordination européenne Via Campesina, accompagnée de groupes alliés et de réseaux militants venus de toute l’Europe, se mobilisera ce 25 mars à Rome – soit 60 ans après la signature du Traité de Rome – pour une autre Europe, une Europe qui se soucie de sa population, pour une politique agricole qui donne lieu à des aliments de qualité, des salaires et des moyens de subsistance décents pour les producteur-rices et les travailleur-ses et qui protège l’environnement.
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Via Campesina : 60 ans après la signature du Traité de Rome : Tous à Rome pour une autre Europe - 25 mars 201721 février 2017, par Yonne Lautre
Une alimentation saine et de qualité, un travail décent, une politique agricole juste et durable dans une Europe des Peuples et de la Solidarité.
(Bruxelles, le 20 février 2017) Nous appelons les organisations membres de la Coordination européenne Via Campesina (ECVC), les groupes alliés, les réseaux citoyens et tout le mouvement paysan et pour la souveraineté alimentaire en Europe à se mobiliser ce 25 mars – soit 60 ans après la signature du Traité de Rome – pour une autre Europe, une Europe qui prenne soin de sa population et ne protège pas les intérêts des entreprises, pour une politique agricole qui donne lieu à des aliments de qualité, des salaires décents pour les producteurs et productrices, un travail décent et qui protège l’environnement.
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La Via Campesina condamne le meurtre de Suleiman Hammad13 février 2017, par Yonne Lautre
Déclaration de solidarité de la Via Campesina
(Harare, le 10 février 2017) La Via Campesina condamne avec la plus grande fermeté l’assassinat brutale et intentionnel de notre camarade Suleiman Hammad, un paysan palestinien de 85 ans qui a été tué le 8 février 2017 après avoir été percuté par un véhicule d’un colon israélien alors qu’il se rendait sur ses terres pour y travailler près du village d’Al-Khader, au sud de Bethléem.