5 mars 2019 Un humain sur 200 est un esclave… et travaille un peu pour nous

L’esclavagisme se porte bien. Plus de 40 millions d’esclaves génèrent 150 milliards de dollars par an. Cette économie n’est pas éloignée de nous, elle est présente dans nombre de secteurs dont nous consommons les produits chaque jour.
https://www.novethic.fr/actualite/videos/isr-rse/edito-video-un-humain-sur-200-est-un-esclave-et-travaille-un-peu-pour-nous-146985.html


4 octobre 2018 L’esclavage nord-coréen, un système mondial de travail forcé

Remco Breuker est professeur et spécialiste de la Corée à l’Université de Leyde. Ces dernières années, il s’est surtout intéressé à l’esclavage moderne, un système mondial de travail forcé mis en place par la Corée du Nord et qui est l’une des principales sources de revenus du pays. Début septembre, Breuker a publié un livre dans le cadre de son projet de recherche. Il y parle des salaires qui ne sont pas payés pendant des mois, des camps d’entraînement idéologique, et des années passé loin de ses proches.
Quel est le sujet exact de vos recherches ?
https://resistanceinventerre.wordpress.com/2018/10/04/lesclavage-nord-coreen-un-systeme-mondial-de-travail-force/


17 mai 2018 Esclavage : des millions de personnes toujours victimes d’exploitation sexuelle et de travail forcé

Le 10 mai, la France commémorait la « Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions ». La France et l’Europe en ont-elles vraiment terminé avec l’esclavage ? Le 19 février dernier, le tribunal correctionnel de Nanterre a condamné à 18 mois de prison avec sursis et 60 000 euros de dommages et intérêts une femme qui avait maintenu en esclavage domestique pendant cinq ans une jeune fille arrivée en France à l’âge de 13 ans. La victime avait déposé plainte en octobre 2006. Il a fallu plus de 11 ans pour obtenir un jugement, pour « soumission d’un mineur à des conditions de travail et d’hébergement indignes, travail dissimulé et aide au séjour irrégulier », précise le Comité contre l’esclavage moderne, qui a accompagné l’esclave libérée.
https://www.bastamag.net/Esclavage-des-millions-de-personnes-toujours-victimes-d-exploitation-sexuelle


25 novembre 2017 Quelle est la carte du monde de l’esclavage ?

Les images de CNN montrant une douzaine d’hommes vendus aux enchères, comme des esclaves, dans la région de Tripoli en Libye ont suscité l’émoi, à l’échelle internationale. Depuis leur diffusion, la semaine dernière, la Libye a ouvert une enquête, un millier de personnes ont manifesté samedi à Paris
https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/la-question-du-jour-mercredi-22-novembre-2017


25 novembre 2017 Esclavage des migrants en Libye : des responsabilités collectives

Rien n’égale le pouvoir des images. L’indignation monte après le reportage, diffusé le 14 novembre par CNN, sur une vente aux enchères de migrants en Libye, où l’on voit des hommes cédés pour 400 dollars. Pourtant, ces faits sont connus depuis plusieurs mois. Le magazine Paris-Match en avait parlé dès septembre 2016 en publiant le reportage d’un photographe. En avril 2017, à la suite de la publication d’un rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), la presse africaine avait relayé l’information sur l’esclavage en cours en Libye. Et le 7 septembre, à Bruxelles, la présidente de Médecins sans frontières (MSF), Joanne Liu, avait lancé cet appel à la Commission européenne : « Dans leur effort pour endiguer le flux, les gouvernements européens seront-ils prêts à assumer le prix du viol, de la torture et de l’esclavage ? »
https://resistanceinventerre.wordpress.com/2017/11/25/esclavage-des-migrants-en-libye-des-responsabilites-collectives/


22 novembre 2017 L’esclavage, un fléau mondial qui ne se concentre pas qu’en Libye

« Non à l’esclavage en Libye ! » Ce mot d’ordre a surgi dans la foulée de la diffusion d’images choquantes où des Noirs sont mis aux enchères dans un marché clandestin en Libye. Elles ont secoué l’opinion publique et vont jusqu’à provoquer une manifestation spontanée à Paris devant l’ambassade de Libye samedi 18 novembre.

Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, rappelant que l’esclavage « n’a pas sa place dans notre monde », a ainsi dénoncé ces violations flagrantes des droits de l’homme qui « peuvent constituer des crimes contre l’humanité ». L’indignation internationale face à des pratiques inhumaines est autant légitime que bienvenue dès lors qu’elle porte les ONG et activistes anti-esclavagistes dans leur combat sur le long terme.

Un fléau ancien et très documenté en Libye

http://www.saphirnews.com/L-esclavage-un-fleau-mondial-qui-ne-se-concentre-pas-qu-en-Libye_a24659.html


22 novembre 2017 Migrants réduits en esclavage en Libye : pourquoi l’Europe est complice

Après les détentions arbitraires, les tortures et les viols, voici les marchés aux esclaves. La Libye est progressivement devenue un enfer pour les migrants qui tentent leur chance vers l’Europe. Un enfer alimenté par les financements de l’Union européenne qui a accordé plusieurs millions d’euros aux garde-côtes libyens et aux « autorités » du pays, dont les exactions sont pourtant dénoncées par les grandes organisations des droits humains. Va-t-on laisser l’Europe conduire une politique qui consent à la torture, au viol et désormais à la mise en esclavage d’individus ?
https://www.bastamag.net/Migrants-reduits-en-esclavage-en-Libye-pourquoi-l-Europe-est-complice


17 novembre 2017 Esclavagisme en Libye, l’humanité fait un bond en arrière !

Ils sont africains du Nigeria, du Sénégal, de la Gambie, ils sont les proies des passeurs, ils sont vendus sur des marchés aux esclaves en Libye pour quelques poignées de dinars

.L’humanité fait un bond en arrière qui nous renvoie vers un passé tragique, celui de l’esclavage de masse pratiqué par les sultans arabes ou celui des noirs par les puissances occidentales.

Les nouveaux barbares doivent être combattus sans concession par la Communauté internationale qui doit agir au plus vite contre le retour de l’esclavage.

Le Haut-Commissaire des droits de l’Homme aux Nations Unies, Zeid Ra’ad Al -Hussein a dénoncé ces pratiques qui sont un « outrage à la conscience de l’humanité ». .

Mais honte aux pays européens qui externalisent leurs politiques migratoires en la confiant à des gouvernants comme celui de la Libye, complice des milices qui organisent les marchés aux esclaves.

Monsieur le Président Macron qui peut croire à vos hot pots “humanitaires” en Libye quand les bandes de rabatteurs esclavagistes sont aux portes de vos grilles.

Ouvrez nos portes et prenez des initiatives diplomatiques immédiates pour que cessent ces pratiques abominables.

Aidez à réparer l’outrage à nos consciences dénoncé par Zeid Ra’ad Al-Hussein.

Paris, le 17 novembre 2017.


11 juin 2016 Esclaves du XXIe siècle au Qatar

Soucieux de transformer sa richesse en puissance et influence, le Qatar multiplie les opérations de prestige, comme l’organisation de la Coupe du monde de football en 2022. Mais ces grands chantiers publics et leur lot d’accidents ont révélé l’archaïsme et la brutalité d’un système de parrainage des travailleurs étrangers qui confine au servage.
http://www.monde-diplomatique.fr/2016/06/GARCIA/55761


10 février 2016 Les forçats de la crevette

Plusieurs supermarchés suisses vendent des crustacés produits en Thaïlande par des migrants birmans dans des conditions proches de l’esclavagisme. Reportage.

http://enquete.lematindimanche.ch/crevettes/


3 février 2015 L’être-esclave par Catherine Coquery-Vidrovitch

Olivier Grenouilleau livre un ouvrage important sur l’histoire de l’esclavage et le statut de l’esclave, cet « homme frontière ». Être esclave ne préjuge ni de la profession, ni de la place dans la hiérarchie sociale. Mais l’ouvrage traite moins l’histoire globale du concept d’esclave que l’histoire de la pensée occidentale et française sur l’esclavage dans le monde.

http://www.laviedesidees.fr/L-etre-esclave.html


30 novembre 2014 En 2014, 36 millions de personnes sont victimes d’esclavage moderne dans le monde

Le rapport publié le 17 novembre par une organisation de défense des droits de l’Homme fait les comptes : en 2014, près de 36 millions de personnes sont victimes de travail forcé, d’exploitation sexuelle, de traite d’êtres humains ou de servitude pour dette ou de mariage forcé/arrangé. Dans ce rapport, la fondation Walk Free montre que les pays occidentaux y sont aussi impliqués.

http://www.novethic.fr/empreinte-sociale/droits-humains/isr-rse/en-2014-36-millions-de-personnes-sont-victimes-d-esclavage-moderne-dans-le-monde-142917.html


23 août 2014 23 août, la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition

C’est aujourd’hui, en ce 23 août, la Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition. Durant 400 ans... Pas 4 ans, pas 40 ans, 400 ans ! 146 000 jours et nuits ! Du XVe siècle au XIXe siècle, les Blancs ont enlevé les Noirs africains pour les emmener chez eux, en faire leurs esclaves.

http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/stephane-laporte/201408/23/01-4793976-de-saint-domingue-a-ferguson.php


24 juin 2014 Thaïlande Des sous-traitants de Carrefour accusés de recourir au travail esclave

Des centaines de milliers de migrants, d’origine cambodgienne ou birmane, sont recrutés de force sur des bateaux en Thaïlande. Ces bateaux industriels pêchent les poissons qui seront transformés en farine pour nourrir les crevettes élevées par l’entreprise Chaoren Pokphand Foods (CP Foods). Leader du secteur, celle-ci produit 10% des 500 000 tonnes de crevettes bon marché exportées chaque année par la Thaïlande pour alimenter la demande galopante des consommateurs occidentaux.

http://www.bastamag.net/Des-sous-traitants-de-Carrefour


17 juin 2014 Crevettes de Thaïlande : le goût de l’esclavage

Récemment, le quotidien britannique "The Guardian" dénonçait l’esclavage des travailleurs birmans employés sur les bateaux de pêche thaïlandais. Après la publication de cet article explosif, résultat de six mois d’enquête, des grandes enseignes ont cessé d’acheter ses crevettes auprès du premier exportateur thaïlandais de produits de la mer.

http://www.franceinfo.fr/emission/un-monde-d-info/2013-2014/un-monde-d-info-du-17-06-2014-06-17-2014-16-15


17 décembre 2013 Le négrier d’hier à aujourd’hui

Le navire négrier, institution centrale de la traite et de l’esclavage, est le lieu d’extrêmes violences et de terribles souffrances. Son fantôme hante aujourd’hui encore l’Amérique par le biais du racisme et des inégalités.

http://www.laviedesidees.fr/Le-negrier-d-hier-a-aujourd-hui.html


17 octobre 2013 Trente millions d’esclaves dans le monde

L’ONG Walk Free publie ce jeudi un classement des pays pratiquant l’esclavage moderne, crime méconnu et multiforme.

http://www.liberation.fr/monde/2013/10/17/trente-millions-d-esclaves-dans-le-monde_940242


10 mai 2013 Communiqué de presse du MRAP : 10 mai 2013 : Journée commémorative nationale de l’Esclavage

10 mai 2013

Journée commémorative nationale de l’Esclavage
Une étape majeure dans la lutte contre le racisme

En cette « journée nationale commémorative de la traite, de l’esclavage et de leur abolition », le MRAP tient à rappeler la publication, le 2 mai 1848, par Le Moniteur Universel, Journal officiel de la République française, du Décret du 27 avril 1848 - relatif à l’abolition de l’esclavage dans les colonies et les possessions françaises - qui proclamait « que l’esclavage est un attentat contre la dignité humaine ; qu’en détruisant le libre arbitre de l’homme, il supprime le principe naturel du droit et du devoir ; qu’il est une violation flagrante du dogme républicain : Liberté, Égalité, Fraternité. »

Mais jamais n’ont été reconnues la longue histoire de résistance et de révoltes des esclaves, ni leur création d’une culture et d’une mémoire propres, auxquelles le MRAP tient à rendre solennellement hommage.

Le centenaire du décret d’abolition fut célébré à la Sorbonne, en présence de figures républicaines importantes, comme Gaston Monnerville et Aimé Césaire qui rappelèrent que "le racisme n’est pas mort".

Puis la Loi TAUBIRA du 21 mai 2001 est venue conforter cet édifice en reconnaissant la traite négrière et l’esclavage comme des « crimes contre l’Humanité » : au nom des droits de l’Homme proclamés par la Révolution Française, puis par les Nations Unies dans la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948, justice était ainsi rendue aux millions d’ hommes et de femmes, capturés ou achetés en Afrique, dont tant périrent lors des traversées de l’Atlantique par les navires négriers, tandis que les survivants étaient ensuite vendus et exploités dans les territoires ultramarins de la France, notamment dans les champs de canne à sucre de l’Amérique.

La Journée commémorative nationale du 10 mai marque une étape importante du travail qui, des mémoires particulières, construira pour la France une Histoire enfin partagée par tous

Mais la commémoration des luttes, des résistances et des révoltes qui menèrent à l’abolition de l’esclavage, n’a de sens que si elle s’inscrit dans le combat contre le racisme et les discriminations et si elle marque une réelle volonté politique d’une France qui tourne définitivement le dos au passé colonialiste.

Paris, 10 mai 2013


6 mai 2013 8ème JOURNÉE NATIONALE DES MÉMOIRES DE LA TRAITE, DE L’ESCLAVAGE ET DE LEURS ABOLITIONS » à Sens le vendredi 10 mai

La Maison du Droit et de la citoyenneté

organise dans le cadre de « la 8ème JOURNÉE NATIONALE DES MÉMOIRES DE LA TRAITE, DE L’ESCLAVAGE ET DE LEURS ABOLITIONS »

une exposition :« La Déportation des Filles et Fils d’Africains et de leurs mise en Esclavage »

Le versinsage aura lieu ; Le vendredi 10 Mai 2013 à 18 h 30 au Centre d’animation des Champs Plaisants


3 décembre 2012 La poupée Barbie aurait-elle des penchants esclavagistes ?

Par Ivan du Roy, Nolwenn Weiler (3 décembre 2012)

Salaires de misère, heures supplémentaires excessives, exposition à de multiples produits toxiques… Les conditions de travail dans les usines chinoises fabriquant des jouets pour le groupe Mattel – Barbie ou Fisher Price – sont jugées indignes par des organisations chinoises et européennes, qui ont enquêté sur place. Ce qui n’empêche pas le leader mondial du secteur de prétendre que ses produits sont conçus dans des conditions socialement responsables. Visite virtuelle dans une usine chinoise.

http://www.bastamag.net/article2811.html


1er décembre 2012 "Je suis un Nègre des Champs" Malcom X (vidéo)

Texte de la video

Vous devrez lire l’histoire de l’esclavage pour comprendre ceci.
Il y avait deux sortes de nègre. Il y avait ce vieux "Nègre de Maison" et le "Nègre des Champs".
Et le "Nègre de Maison" prenait toujours soin de son maître.
Lorsque le "Nègre des Champs" s’éloignait un peu trop, il le retenait et le renvoyait à la plantation.
Le "Nègre de Maison" pouvait se le permettre car il vivait mieux que le "Nègre des Champs".
Il mangeait mieux, s’habillait mieux et vivait dans une meilleure maison. Il vivait juste à côté de son maître, dans le grenier ou au sous-sol. Il mangeait la même nourriture que son maître et portait les mêmes vêtements. Et il pouvait parler avec une aussi bonne diction que son maître.
Et il aimait son maître plus qu’il ne s’aimait lui-même.
C’est pourquoi il ne souhaitait pas le voir blessé.
Si le maître tombait malade, il disait :
’Qu’est-ce qu’il y a patron, nous sommes malades ?’.
Lorsque la maison du maître prenait feu, il essayait d’éteindre le feu.
Il ne voulait pas que la maison de son maître soit brûlée.
Il n’a jamais voulu que la maison de son maître soit menacée. Et il la défendait plus que le maître ne le faisait.
C’était le "Nègre de Maison".
Mais vous aviez quelques "nègres des champs" qui vivaient dans des huttes et n’avaient rien à perdre.
Ils portaient la pire sorte de vêtements, mangeaient la pire nourriture.
Ils vivaient l’enfer et subissaient les coups de fouet. Ils détestaient leur maître.
Oui, bien sûr, ils le détestaient. Si le maître tombait malade, ils priaient pour qu’il meure.
Si la maison du maître prenait feu, ils priaient pour qu’un vent fort attise ce feu.
Voilà la différence entre les deux, et aujourd’hui vous avez encore des "Nègres de Maison" et des "Nègres des Champs".
Je suis un "Nègre des Champs".
Malcom X

Du Code Noir au Code du Travail salarié,
d’une servitude à l’autre,
toujours et encore la subordination

http://liberonslamonnaie.blogspot.fr/2012/11/negre-de-maison-et-negre-des-champs.html


27 septembre 2012 Délit de solidarité Hôtel de luxe et esclavage font-ils bon ménage ?

Par Nolwenn Weiler (27 septembre 2012)

Le 13 juillet dernier, une Éthiopienne de 24 ans, réduite en esclavage par ses employeurs, était libérée suite à l’intervention de la police française. Résidant à Dubaï, la famille qui exploitait la jeune femme depuis 18 mois était en vacances à Paris, et séjournait à l’hôtel quatre étoiles Concorde Opéra. Ce sont des employés syndiqués de l’hôtel de luxe qui ont alerté la police. Mais ils n’ont eu droit à aucune félicitations de leur direction. Bien au contraire.

http://www.bastamag.net/article2663.html


8 juin 2012 Enfin une loi pour exproprier les patrons esclavagistes

Par Sophie Chapelle (8 juin 2012)

Comment lutter contre l’exploitation des travailleurs réduits en quasi esclavage ? Le Congrès brésilien montre la voie après avoir adopté l’amendement constitutionnel n°438 qui garantit l’expropriation immédiate, sans droit à indemnisation, des propriétés où « les agents du gouvernement attestent l’existence de conditions de travail semblables à l’esclavage ou des formes analogues d’exploitations de main-d’œuvre dans une propriété déterminée, que celle-ci soit rurale ou urbaine ».

http://www.bastamag.net/article2464.html


5 juin 2011 Esclavages Actualités Brèves Les nouveaux esclaves du Web

Internet a créé de nouveaux métiers, mais aussi de nouveaux esclaves. Dans plusieurs pays, des travailleurs sont surexploités pour des tâches non seulement ingrates, mais aussi à la limite de la légalité. Focus sur deux cas.

http://www.humanite.fr/03_06_2011-les-nouveaux-esclaves-du-web-473561


2 mai 2007 Esclavages Actualités Brèves Europe : En finir avec l¹esclavage des temps modernes

Europe. Il faut en finir avec l¹esclavage des temps modernes

1er mai 2007

Déclaration publique

IOR 30/009/2007

Amnesty International a appelé les 39 États membres du Conseil de
l¹Europe et la communauté européenne à faire preuve de leur engagement à
mettre fin au phénomène de l¹esclavage, en progression aujourd¹hui, en
devenant sans délai parties à la Convention du Conseil de l¹Europe sur la
lutte contre la traite des êtres humains et en la faisant appliquer. [Les 39
États membres du Conseil de l¹Europe qui ne sont pas encore parties à la
Convention du Conseil de l¹Europe sur la lutte contre la traite des êtres
humains sont : l¹Allemagne, Andorre, l¹Arménie, l¹Azerbaïdjan, la Belgique,
la Bosnie-Herzégovine, Chypre, la Croatie, le Danemark, l¹Espagne,
l¹Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l¹Irlande,
l¹Italie, la Lettonie, le Lichtenstein, la Lituanie, le Luxembourg, la
Macédoine, Malte, Monaco, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal,
la République tchèque, le Royaume-Uni, la Russie, San Marin, la
Serbie-et-Monténégro, la Slovénie, la Suède, la Suisse, la Turquie et
l¹Ukraine.]

En mai 2007, cela fera deux ans qu¹a été adoptée la Convention du
Conseil de l¹Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains. Sept
pays en Europe ­ l¹Albanie, l¹Autriche, la Bulgarie, la Géorgie, la
Moldavie, la Roumanie et la Slovaquie ­ en sont États parties. Ce faisant,
ils se sont engagés à prendre des mesures concrètes visant à éradiquer la
traite d¹hommes, de femmes et d¹enfants en Europe et à travers l¹Europe à
des fins d¹exploitation dans les secteurs informels ou à des fins
d¹exploitation sexuelle forcée et à porter toute leur attention sur la
protection des droits humains.

On ne dispose pas de statistiques précises pour ce type de
criminalité, en partie du fait de la nature clandestine de ses activités et
des difficultés inhérentes à ce type de dossiers, notamment en ce qui
concerne la localisation et l¹identification des victimes avec précision. On
estime le nombre de personnes concernées à plusieurs millions.

Dans toute l¹Europe, des femmes, des hommes, des enfants font
l¹objet d¹une traite à des fins d¹exploitation dans les secteurs informels,
notamment les travaux domestiques, l¹agriculture, la production, la
construction et l¹hôtellerie, ou à des fins d¹exploitation sexuelle forcée.
Dans le processus, la dignité même des personnes humaines objets de la
traite est bafouée. Dans la traite d¹êtres humains, les personnes sont
soumises à un ensemble de violations de leurs droits fondamentaux, notamment
le droit à l¹intégrité physique et mentale, le droit à la liberté et à la
sécurité de la personne, le droit de ne pas être réduit en esclavage, de ne
pas être soumis à des pratiques s¹apparentant à de l¹esclavage, à des actes
de torture ou autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, le droit
d¹avoir une vie de famille, le droit de circuler librement, le droit à la
vie privée, aux meilleurs soins de santé possibles et à un logement
présentant toutes garanties de sûreté et de sécurité.

(....)


23 novembre 2022

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mercredi 23 novembre 2022

Mis à jour le 21 décembre 2022