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ARORY

Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance dans l’Yonne

4 octobre 2018 ARORY : Exposition du 7 au 13 octobre Occupation et Résistance dans l’Yonne // 11 octobre 2018 : conférence aux Archives départementales // 30 ans de l’ARORY (1988-2018) Samedi 13 octobre 2018

Le jeudi 11 octobre 2018 à 18h00, les Archives départementales proposent une conférence de C. Delasselle, J. Drogland, F. Gand et T. Roblin, membres de l’ARORY dans l’Yonne, sur le thème : « Les fonds conservés aux archives départementales de l’Yonne, source essentielle d’une histoire de l’Yonne sous l’Occupation".

Dans le cadre de leur cycle de conférences « Retour aux sources », les archives départementales de l’Yonne proposent une intervention de Claude Delasselle, Joël Drogland, Frédéric Gand et Thierry Roblin, historiens de l’Association pour la recherche sur l’Occupation et la Résistance dans l’Yonne, sur le thème :

"Les fonds conservés aux archives départementales de l’Yonne,
source essentielle d’une histoire de l’Yonne sous l’Occupation"

le jeudi 11 octobre 2018 à 18 h

L’histoire de l’Occupation et plus spécifiquement celle de la Résistance dans l’Yonne ont d’abord été faites par les résistants eux-mêmes et les témoignages en ont d’abord été les sources essentielles.
https://archives.yonne.fr/Actualites/11-octobre-2018-conference-aux-Archives-departementales

http://www.arory.com/index.php?id=12


26 septembre 2018 ARORY : 30 ans de l’ARORY (1988-2018) Samedi 13 octobre 2018

Thierry Roblin, président de l ’ARORY
vous invite à célébrer les
30 ans de l’ARORY (1988-2018)
Samedi 13 octobre 2018
13h45, à la SALLE DES CONFÉRENCES DE L’ABBAYE
SAINT-GERMAIN (2 bis Place Saint-Germain), Auxerre

PROGRAMME
L’ARORY a souhaité revenir sur ses 30 ans d’activité et les perspectives qui s’ouvrent à elle. Elle vous propose d’échanger autour de quelques thèmes introduits par des interventions d’une vingtaine de minutes.

• 13h45 : accueil du public
• 14h : début des interventions.
I• L’ARORY, une association multiforme par Claude Delasselle
II• L’ARORY dans sa fonction de recherche historique par Joël Drogland
III• L’ARORY dans sa fonction de diffusion des connaissances historiques
par Frédéric Gand

• Pause (15 mn)

IV• Maquis 44 : entre histoire et mémoire par Thierry Roblin
V• Perspectives et projets de l’ARORY (interventions collégiales)
• 18h00 : vin d’honneur

Les publications de l’ARORY seront disponibles à la vente.


1er mars 2016 ARORY : Jeudi 10 mars 2016 Conférence Les fusillés de la Seconde Guerre mondiale

Organisée par l’ARORY, avec le soutien d’Adiamos-89 et du Cercle Condorcet d’Auxerre

Claude Pennetier, directeur du Maitron (Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, mouvement social) présentera le Dictionnaire des fusillés que lui et son équipe ont publié en 2015 et fera le point sur les fusillés par condamnation et les otages fusillés (plus de 4000 personnes au total) dans l’ensemble de la France.

Claude Delasselle présentera ensuite le résultat des recherches entreprises par l’ARORY sur ce sujet dans l’Yonne et retracera le parcours tragique de ces fusillés de l’Yonne, de leur arrestation à leur exécution.

Vous êtes cordialement invités à assister à cette conférence qui aura lieu à 18h30, à la maison de quartier, Pôle rive droite (quartier des Vauviers), à Auxerre.

(Entrée libre)


1er avril 2015 ARORY : décès de Jean Léger, survenu le 22 mars 2015

C’est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris le décès de Jean Léger, survenu le 22 mars 2015, à l’âge de 89 ans. Jean Léger n’aura survécu que deux mois à son ami très cher, Bernard Furet, qui l’avait retrouvé en Allemagne à sa sortie du camp de Dachau.

Jean Léger est né le 5 avril 1925 à La Chapelle-sur Oreuse, dans une famille implantée au village depuis des siècles. Après avoir été élève à l’école primaire du village, il est entré à l’Ecole primaire supérieure de Sens où il a préparé et réussi le concours d’entrée à l’Ecole normale qu’il a intégrée à la rentrée 1941 (l’Ecole normale d’instituteurs était alors occupée par les Allemands et installée pour cette raison dans les locaux du lycée Jacques Amyot à Auxerre). Au lycée, il diffuse déjà des tracts et des écrits antinazis que lui procure Delaporte, un camarade de promotion qui était en liaison avec une organisation nivernaise de résistance ; avec quelques amis qui partagent son hostilité à la politique du maréchal Pétain, il sabote au cinéma-théâtre de la ville un gala collaborationniste.
En 1943, son ami Roger Rondeau lui fait part des activités de résistance de son père, Alfred Rondeau, maire de La Chapelle-sur-Oreuse. Ancien combattant de la Grande Guerre, républicain et patriote, Alfred Rondeau s’est engagé dans la Résistance et se trouve au cœur des activités de plusieurs groupes de résistance. A la suite d’un parachutage, un dépôt d’armes a été constitué en mai 1943 dans les carrières de Michery. Les responsables en sont Marc Bizot et Bernard Furet, son ami et camarade de promotion. Avec Roger Rondeau, Maurice Berdou, Gaston et Lucien Brûlé, Jean Léger transporte des armes du dépôt de Michery à la ferme de Hollard, où elles sont cachées dans une maison du village appartenant à la famille Rondeau.
Il obtient en juin 1943 la première partie du baccalauréat. Astreint au Service civique rural par le régime de Vichy, il participe dans l’été 1943 aux travaux de la moisson à la ferme d’Alfred Rondeau, au hameau de Hollard. Le 22 septembre 1943, Jean Léger passe la journée avec ses camarades à la ferme de Hollard où l’on fait les vendanges. Mais, obéissant à sa mère qui lui a demandé de dîner à la maison, il ne reste pas prendre le repas du soir à la ferme et redescend au village. Peu après les Allemands investissent la ferme d’Alfred Rondeau. Ils ont appris que les frères Paquet qui, l’après-midi à Sens, ont tué trois soldats allemands qui venaient les arrêter, avaient été hébergés à la ferme d’Alfred Rondeau. Jean Léger n’apprend l’arrestation d’Alfred Rondeau, de toute sa famille et de son ami Maurice Berdou que le lendemain matin. Aussitôt, avec l’aide d’un maçon du village, il fait évacuer les armes et les munitions cachées dans une maison du village et qui sont jetées dans les sources du lavoir.
Malgré le danger dont il est parfaitement conscient, il décide de retourner au lycée. Le 28 octobre, il apprend avec consternation l’exécution d’Alfred Rondeau qu’un tribunal allemand a condamné à mort. Le 25 novembre, il est arrêté au lycée Jacques Amyot. « Dans la matinée nous sommes en classe de mathématiques (…) Un surveillant entre dans la classe, parle à l’oreille du professeur et me demande de le suivre. En passant la porte, il me chuchote que trois hommes au comportement suspect m’attendent. Trop tard, ils sont déjà sur le palier et leur tenue, long manteau de cuir noir et feutre rabattu sur les yeux, ne laisse planer aucun doute sur la nature de leur mission. (…) Dès la sortie du lycée, dûment menotté, je suis embarqué dans une Traction noire et emmené directement à la Gestapo… ».
Peu après son arrestation à Auxerre, la Gestapo le conduit à Sens où il est interrogé à l’Hôtel de Paris sur l’affaire Rondeau. Vers le 15 décembre, il est transféré à la prison d’Auxerre. Dans sa cellule, il fait la connaissance de Jorge Semprun auquel il a inspiré l’un des personnages de son premier roman Le grand voyage et qu’il a retrouvé 60 ans plus tard à Villeneuve-sur-Yonne. A la mi-février 1944, il est conduit à la prison parisienne du Cherche-Midi où il reste deux semaines. L’étape suivante le conduit au camp de concentration de Natzweiler-Struthof dans les Vosges. Il n’a pas encore 19 ans lorsqu’il entre dans l’univers concentrationnaire, classé NN (Nacht und Nebel), c’est-à-dire destiné à disparaître dans « la nuit et le brouillard ».
Au Struthof (matricule 7855), au Kommando de Kochem, à Dachau, au Kommando d’Allach (matricule 101172), il vit l’enfer de la déportation. Rien ne lui est épargné : les travaux démentiels du tunnel de Kochem, la construction de la route d’accès au Struthof, le froid terrible de janvier 1944 au Kommando d’Allach où, affamé et gelé, il doit porter d’énormes traverses de chemin de fer. Il est aux portes de la mort quand il est libéré, le 30 avril 1945 : il pèse 42 kg, il a la tuberculose et il contracte le typhus ; il devra rester hospitalisé près de Fribourg en Allemagne pour y soigner la tuberculose qui le ronge et qui ne lâchera pas facilement prise puisqu’il lui faudra encore 22 mois pour guérir.
A son retour en France, il va mal. « Je ne comprenais plus les réactions de ceux qui m’entouraient, pourquoi ils riaient, les causes de leurs tristesses. Je ne supportais pas les questions que les gens me posaient (…) Il m’arrivait souvent d’avoir des absences brutales : autour de moi tout s’effaçait, et je plongeais dans le néant, figé au milieu d’un geste. Je revenais à la réalité avec, invariablement, le regard anxieux de ma mère fixé sur moi, et qui me renvoyait bien involontairement à ma différence ». La carrière d’enseignant lui est fermée, car ancien tuberculeux.
Il fonde alors une famille et tente le saut dans l’inconnu pour redonner un sens à sa vie et couper radicalement avec le passé. Le 24 mai 1952, il part pour l’Afrique noire. Il travaille au Gabon comme responsable du personnel dans une exploitation de bois dans la forêt équatoriale, puis comme chargé des relations publiques dans l’aviation de brousse.
Près de trente ans plus tard, il revient en France où il retrouve ses amis. Au début des années 1980, ses amis ayant su le convaincre d’écrire ses souvenirs de déportation, il décide de témoigner. Dans son livre « Petite chronique de l’horreur ordinaire », écrit en à peine deux mois et publié en 1998, Jean Léger nous révèle l’horreur et la violence de son expérience concentrationnaire et propose une analyse du fonctionnement du système avec une étonnante distance et un réel talent d’auteur. Devenu témoin, il s’engage alors dans la voie du témoignage militant.
Pendant plus de 25 ans, il visitera les établissements scolaires pour porter son témoignage, à raison d’au moins six ou sept interventions par an, et donne également des conférences. Ce sont donc des centaines d’élèves qui l’ont rencontré. Les professeurs qui l’ont invité dans leur classe peuvent témoigner que tous les jeunes qui l’ont entendu dans les collèges et les lycées de l’Yonne se sont toujours montrés attentifs, impressionnés, passionnés par le récit mesuré et distancié de son expérience et se souviendront à coup sûr de leur rencontre avec lui. Il participe aussi au jury du Concours de la Résistance, et dans ce cadre, il a guidé des visites du camp du Struthof pour les lauréats du concours et leur professeur. Il milite activement au sein du milieu associatif des anciens résistants et déportés : à l’ANACR (Association nationale des anciens combattants de la Résistance), à la FNDIRP (Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes). Jean Léger était vice-président de la Commission départementale des anciens combattants, président de l’ADIF, l’association départementale des déportés, internés et familles de disparus. Il était aussi vice-président de l’ARORY et avait toujours manifesté son intérêt et son soutien sans faille à nos activités.
Avec Alfred Rondeau, avec Albert Fandard, ses aînés, avec ses camarades du lycée Jacques Amyot, avec Marc Bizot, fusillé à 20 ans, avec ses camarades sénonais, Maurice Berdou, Bernard Furet, Roger Rondeau, Roger Pruneau, Camille Fandard qui avaient tous son âge, avec une poignée d’autres, femmes et hommes, jeunes et moins jeunes, bourgeois, paysans, ouvriers, de gauche et de droite ou sans engagement politique, Jean Léger faisait partie de ceux, peu nombreux aux heures sombres du printemps 1943, qui se sont engagés dans une action dont les risques étaient énormes et dont l’issue était loin d’être certaine. Il y fallait du courage, et il fallait ancrer ce courage dans des convictions patriotiques et démocratiques profondes.
Avec le décès de Jean Léger, c’est un des principaux témoins de la résistance icaunaise et de la déportation qui vient de disparaitre.

L’ARORY

http://www.arory.com/index.php?id=12


1er septembre 2014 ARORY : La seconde guerre mondiale dans l’Yonne , exposition jusqu’au 10 septembre 2014

La Seconde Guerre mondiale dans l’Yonne, exposition initiée par l’ARORY (Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance dans l’Yonne) .

Cette exposition évoque la vie des icaunais et icaunaises durant la Seconde guerre mondiale ; la drôle de guerre en 1939, l’arrivée des Allemands en juin 1940, la vie quotidienne sous l’occupation, la Résistance, la collaboration, la répression, les maquis et la libération de l’Yonne en 1944.

De 8 à 17 heures, du lundi au vendredi, entrée libre.

Jusqu’au 10 septembre, Salle des Gardes, Hôtel de ville, place du Maréchal-Leclerc.


16 mai 2014 ARORY : Maquis 44, une randonnée dans l’histoire, vendredi 13 & samedi 14 juin 2014

Participez à la nouvelle édition de rando maquis 44 les 13 et 14 juin 2014 (date au choix). Cette manifestation a été classée par le Ministère de la Défense comme une Action commémorant les 70 ans de la Libération". C’est gratuit mais l’inscription est obligatoire pour des raisons de sécurité.

Cette randonnée (une boucle de 6 km) s’adresse à tous, marcheurs confirmés ou pas, jeunes ou moins jeunes mais surtout amateurs d’Histoire de la Résistance ! Les scènes qui seront jouées par les comédiens sont directement inspirées par des évènements historiques locaux.

Original : le départ de la randonnée est prévu vers 20h (dans l’Aillantais, le lieu vous exact vous sera communiqué lors de l’inscription), il s’agit donc d’une randonnée en semi nocturne, prévoir une lampe de poche ! Nous espérons aussi vous surprendre par le final de la rando...

N’hésitez plus et contactez le service de réservation de l’Yonne tourisme à Auxerre (tel : 0386729210) ou par email.

http://www.arory.com/index.php?id=109


9 novembre 2013 ARORY : Projection publique du film de la rando "Maquis 44", samedi 7 décembre à 17h à Aillant-sur-Tholon

M. William Lemaire, maire d’Aillant-sur-Tholon, conseiller général
M. Jean Ravisé, maire de La Ferté-Loupière
L’ARORY (Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance dans l’Yonne)
ont le plaisir de vous inviter à assister à la projection
du film reportage d’André Lekhal sur le spectacle présenté par l’ARORY
et la Compagnie l’Yonne en scène le 16 juin 2013

le samedi 7 décembre 2013
à 17 heures
Salle des Fêtes,
Mairie d’Aillant-sur-Tholon
Rencontre débat avec les auteurs et les acteurs
après la projection.

http://www.arory.com


29 mai 2013 ARORY : UNE RANDONNÉE ANIMÉE POUR ENTRER DANS L’HISTOIRE... dimanche 16 JUIN 2013

UNE RANDONNÉE ANIMÉE
PROPOSÉE PAR L’ARORY ET La Compagnie L’Yonne en scène
Mise en scène de JEAN-PASCAL VIAULT / Conseiller historique :THIERRY ROBLIN
Sur une idée originale de Thierry Roblin
avec Sylvain Luquin & Ludovic Féménias

dimanche 16 JUIN 2013
/ à partir de 14 heures (Départ : mairie de la Ferté-Loupière) /
Durée estimée de la randonnée (spectacle inclus) : 3 heures 30
• RANDONNÉE DE 12 KM* / Rendez-vous : parking de la mairie de La Ferté-Loupière,
direction l’Étang de l’Ormery, lieu d’implantation du maquis dit de l’Étang-Sec.
/ Entrée libre /
* RANDONNÉE accompagnée et commentée. La randonnée empruntant des chemins à travers champs et sous-bois, prière de s’équiper en conséquence.
• RENSEIGNEMENTS : L’Yonne en scène : & 03 86 72 85 36 / Office du tourisme d’Aillant-sur-Tholon : & 03 86 63 54 17 (du lundi après midi au samedi midi : 9h-12h
et 14h-17h) / www.ot-aillant.com / Office du tourisme de Charny : & 03 86 63 65 51 (du mardi au samedi de 9h à 13h et de 15h à 18h30,le dimanche de 10h à 13h)
www.arory.fr / www.lyonne-en-scene.com

Affiche et flyer à télécharger en PDF


24 avril 2013 ARORY : Lundi 6 mai à Saint-Bris le Vineux, conférence de Claude Delasselle // du 8 au 12 ami Exposition "La Kriegsmarine sur les routes de Bourgogne"

Il y a exactement 70 ans, du début mai à la fin juillet 1943, plus d’une cinquantaine de bateaux de guerre allemands de la kriegsmarine ont été transportés par route, sur d’énormes remorques, entre le port d’Auxerre et le port de Chalon-sur-Saône ; pour facilitéer leur passage, de nombreuses maisons ont été détruites, à Saint-Bris le Vineux, Nitry, Joux la ville, Avallon, etc.

Pour rappeler cet événement qui a fortement marqué les mémoires dans ces localités, une exposition organisée par Rémy Cantin, collectionneur, membre de l’ARORY, sera présentée au public à la salle des Fêtes de Saint Bris, du 8 au 12 mai 2013 (entrée libre, de 9h à 12h et de 14h à 18h).

En introduction à cette exposition, une conférence sur ce thème sera présentée par Claude Delasselle, à la Maison Rose (place de l’église de Saint Bris) le lundi 6 mai à 20h45.

http://www.arory.com/index.php?id=51


15 juin 2012 ARORY Brèves Inauguration des chemins de la Résistance le 7 juillet 2012

Inauguration des chemins de la Résistance le 7 juillet 2012 à 11 h place Michel Muzard à Aillant-sur-Tholon. Découvrez les 6 randonnées menant aux maquis de l’Aillantais et du Charnicois !

http://www.arory.com/index.php?id=12


20 novembre 2010 ARORY Brèves l’Yonne-Mémoire de novembre 2010, un dossier sur la mission Dastard

A commander ! La nouvelle version du bulletin l’Yonne-Mémoire de novembre 2010, un dossier sur la mission Dastard, une des premières missions gaullistes dans la France occupée.

A venir ! La parution fin 2010 des Actes du colloque, la Résistance icaunaise en perspective.

Toujours disponible à la vente, le livre, Un département dans la guerre. Commandez-le pour seulement 30 euros !

Enfin, de nouveau disponible à la vente au prix de 20 euros, le cédérom, La Résistance dans l’Yonne, AERI-ARORY.

http://www.arory.com/index.php?id=12


7 juin 2010 ARORY Brèves "La franc ede 1940, autopsie d’une défaite" Conférence d’Olivier Wieviorka, le mercredi 16 juin 2010

avec la Ville d’Auxerre
le Cercle Condorcet d’Auxerre
 l’ONAC

le mercredi 16 juin 2010
à 18h30 au Silex
7 rue de l’ïle aux Plaisirs d’Auxerre


8 décembre 2009 ARORY Brèves Denis MARTIN dédicacera le livre Mai-juin 1968 dans l’Yonne samedi 12 décembre

Denis MARTIN

dédicacera le livre

Mai-juin 1968
dans l’Yonne

samedi 12 décembre
de 15 h à 17 h 30
à la librairie RUC


6 mai 2009 "Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance dans l’Yonne" Conférence gratuite, vendredi 8 mai, à 15h00, dans la grande salle du Saint Patrick à Bleury.

Dans le cadre des commémorations du 8 mai 1945, Thierry Roblin, professeur d’Histoire, membre de l’ARORY*, prolonge l’hommage en évoquant, au cours d’une conférence publique gratuite, des aspects de la résistance dans l’Yonne à travers le thème “Quitter l’Yonne” (les réseaux d’évasions)

Cette conférence est prévue en trois temps.

Le premier sera consacré à l’aide apportée aux prisonniers de guerre voulant s’échapper des camp de prisonniers de l’Yonne. Dés l’été 1940, ces actes témoignent des premières manifestations d’un état d’esprit résistant.

Le deuxième évoquera la question de ceux que l’on appelle « les évadés », c’est à dire ceux qui ont tenté de rejoindre la France Libre en passant par l’Espagne.
Mais dans l’Yonne, cette forme d’engagement résistant est surtout présente entre la fin 1942 et 1943 et pour la plupart ce sont des jeunes fuyant le STO. Des itinéraires de résistants qui ont tenté l’aventure seront présentés (comme André Mauraisin pour l’Aillantais…). Ces jeunes voulaient « se battre » mais à cette période en 1943, il n’y avait pas encore dans l’Yonne de perspective d’un engagement « militaire », les maquis étant embryonnaires. Cette forme de résistance est restée très longtemps méconnue parce que peu spectaculaire. Cette méconnaissance a d’autres explications, les réticences des résistants de l’intérieur vis à vis de la France Libre, les soupçons des gaullistes de voir les jeunes rejoindre l’Afrique du Nord pour aller vers…Giraud, enfin le fait que ces engagements soient individuels et s’intègrent mal dans l’imaginaire collectif.

Enfin, une autre forme de résistance tout aussi méconnue mais pas la moins active dans l’Yonne sera exposée, la prise en charge des aviateurs tombés en cours de mission. Elle était organisée dans le cadre de réseaux très spécialisés, citons par exemple le réseau Bordeaux-Loupiac implanté dans le Jovinien avec Pierre Argoud. L’objectif de ces réseaux était de prendre en charge ces aviateurs de les héberger, les cacher dans des fermes (c’est à ce moment que les responsables d’organisation de Résistance contactent les paysans car ces derniers sont utiles à la Résistance…) Ensuite ces aviateurs étaient convoyés à Paris puis en Bretagne d’où ils embarquaient pour l’Angleterre afin de poursuivre leur mission.

Conférence gratuite, vendredi 8 mai, à 15h00, dans la grande salle du Saint Patrick à Bleury.


25 mai 2007 "Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance dans l’Yonne" par l’ARORY Samedi 26 mai

Samedi 26 mai, 17h00, conférence autour du livre de l’ARORY, "Un département dans la guerre, 1939-1945"

L’équipe de l’ARORY vient présenter son livre/synthèse sur la Seconde Guerre Mondiale dans l’Yonne dans la grande salle du Saint Patrick... l’entrée est gratuite...

Ce livre est le fruit d’un travail d’équipe entrepris depuis plus de dix ans au sein de l’ARORY.

Il est le résultat d’un important travail de recherche historique et s’appuie sur l’étude et la critique de nombreuses sources écrites(Archives départementales de l’Yonne, Archives nationales et archives privées) et orales (des dizaines de témoignages ont été recueillis). Tous les aspects de la vie de l’Yonne sous l’occupation sont pr ésentés et analysés sous un angle à la fois thématique et chronologique :l’Occupation, la vie quoitidienne, la collaboration, la Résistance, laLibération, l’épuration, les combats des FFI de l’Yonne dans lacampagne d’hiver 1944-1945...

L’Yonne des années noires n’avait encore jamais fait l’objet d’une étude aussi globale, méthodique et approfondie.les réalités locales étant toujours mises en perspective avec les réalités nationales, l’intérêt de l’ouvrage dépasse largement le cadre du département.

Venez le découvrir, parler avec les auteurs et, peut-être, l’acheter !

http://www.le-saint-patrick.org/index.php?id=104


29 octobre 2022

L’ARORY, ou Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance dans l’Yonne, est née en 1988 à l’initiative d’anciens résistants et déportés de l’Yonne, à l’exemple de l’ARORM (Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance en Morvan) et de son musée de Saint-Brisson.

http://www.arory.com/index.php?id=12

Par ARORY

Le samedi 29 octobre 2022

Mis à jour le 12 septembre 2023