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Afrique actualités
Yonne Lautre
Articles de cet auteur
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- L’agriculture de précision : un modèle aux antipodes de la transition écologique et sociale. Contrôle numérique : comment les Big Tech se tournent vers l’alimentation et l’agriculture (et ce que cela signifie)
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Covid-19 : pourquoi les cas recensés par l’OMS ne montrent qu’une faible réalité de l’épidémie en Afrique6 avril 2020, par Yonne Lautre
Les données de l’OMS sont notre seul indicateur de la progression de l’épidémie. On sait que malheureusement elle se diffuse en silence de façon massive sur le continent africain, sans que les chiffres ne l’indiquent encore.
Un employé de la ville de Johannesburg remplit les bouteilles de désinfectant pour les mains, comme mesure préventive contre la propagation du coronavirus, le 2 avril 2020.
https://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/societe-africaine/covid-19-pourquoi-les-cas-recenses-par-loms-ne-montrent-qu-une-faible-realite-de-l-epidemie_3901151.html -
Le coronavirus en Afrique « est en train de se diffuser de façon massive », explique un épidémiologiste3 avril 2020, par Yonne Lautre
Il y a « près de 10 000 cas » de Covid-19 en Afrique, indique le professeur Éric Delaporte qui explique que « c’est une sous-estimation puisque c’est basé sur des cas symptomatiques ».
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/le-coronavirus-en-afrique-est-en-train-de-se-diffuser-de-facon-massive-explique-un-epidemiologiste_3898195.html -
Union Africaine et Accord-cadre de libre-échange : Pas décisif ou pas de Sisyphe ?12 avril 2018, par Yonne Lautre
44 États africains ont signé le 21 mars dernier l’Accord-cadre de la Zone de libre-échange continental (ZLECA), à l’issue du 10ème Sommet extraordinaire de l’Union Africaine (UA), tenu du 17 au 21 mars à Kigali, au Rwanda. 5 autres Etats se sont disposés à le faire après des amendements de leurs lois internes. La création de la ZLECA est formellement l’aboutissement d’une vision énoncée il y a près de 40 ans dans le Plan d’action de Lagos, adoptée par les dirigeants africains en 1980, passant par l’adoption du Traité d’Abuja instituant la Communauté économique africaine en 1991, entre autres étapes. Fruit de deux ans de consultations menées sous l’égide du Président du Niger Mahamadou Issoufou, une mission que lui a assignée l’UA depuis janvier 2016, ce texte ambitieux, qui promeut le commerce intra-africain avant l’industrialisation et le développement des infrastructures de transport en Afrique, suscite quelques préoccupations quant à ses chances d’effectivité.
Une avancée louable
http://bilaterals.org/?union-africaine-et-accord-cadre-de -
Les réalisations éducatives de l’Afrique subsaharienne : sortir de l’Afro-pessimisme29 janvier 2018, par Yonne Lautre
Lorsque l’on parle de l’évolution de la situation éducative en Afrique subsaharienne (ASS), c’est généralement pour tirer la sonnette d’alarme et mettre en avant le retard pris par la région. Or cette vision pessimiste occulte l’ampleur sans précédent des efforts fournis par la région dans un contexte de forte croissance démographique. Certaines idées reçues sont ainsi à confronter aux chiffres.
Idée reçue numéro 1 : L’éducation ne progresse pas en Afrique subsaharienne -
L’Afrique est-elle rongée par les guerres ethniques ?26 octobre 2017, par Yonne Lautre
« L’ethnie tue ! » C’est du moins ce que laissent entendre de nombreuses analyses des guerres en Afrique.
Nous avons tous en tête, le génocide rwandais, qui opposait deux ethnies : les Hutus et les Tutsis. D’avril à juillet 1994, entre 500 000 et 1 million de Rwandais périrent (800 000 selon l’ONU). En France, très tôt, ce conflit a fait l’objet de controverses. Pour le rôle qu’aurait pu jouer la France, mais surtout sur l’interprétation des causes du génocide.
La lecture ethnique est très rapidement venue se confronter aux lectures plus complexes sur les causes sociologiques, politiques, historiques et régionales du génocide. Selon cette première lecture, les Tutsis et les Hutus seraient destinés à s’affronter, et les massacres seraient le résultat d’une opposition raciste héréditaire et pratiquement constitutive de l’ADN des Rwandais, et plus largement, des Africains, condamnés aux tueries et aux barbaries spontanées sans dimension politique ni instrumentalisation.
https://theconversation.com/lafrique-est-elle-rongee-par-les-guerres-ethniques-85577
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En Afrique centrale et orientale, le sacre des « démocraties puissantes et durables »6 octobre 2017, par Yonne Lautre
Les régimes bâtis sur les ruines de guerres civiles en Angola, au Burundi, au Congo, en République démocratique du Congo (RDC), en Ouganda et au Rwanda, ont reposé sur des forces politico-militaires. Hormis au Kenya, en Tanzanie et en Zambie, où le multipartisme a été rétabli au début des années 1990 et a perduré malgré des élections entachées de violences, partout les espérances démocratiques ont été trahies ou manipulées.
Entre juin 2015 et août 2017, la région a ainsi connu un enchaînement ininterrompu d’élections générales. Les scrutins du Burundi en 2015 et de la RDC, initialement prévu en 2016, étaient les plus redoutés. Les présidents sortants voulaient se maintenir au pouvoir au-delà de leur deuxième mandat. Au Congo, en Ouganda et au Kenya, les risques d’affrontements étaient tangibles.
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Les normes natalistes entravent l’Afrique subsaharienne21 juin 2017, par Yonne Lautre
La plupart des pays d’Afrique subsaharienne aspirent à devenir rapidement des pays émergents à croissance forte, inclusive et durable. Cependant, l’importance des investissements démographiques, en santé, éducation, logements, etc. qu’ils doivent continuer à faire constitue un des obstacles majeurs pour cet objectif. En effet, comme nous l’avons vu dans nos précédentes data visualisations (ici et là), la fécondité y reste presque partout supérieure à 4 enfants par femme. En comparaison, pour les pays émergents, elle est aujourd’hui d’environ 2 enfants par femme (entre et 1,5 et 3 enfants).
http://theconversation.com/les-normes-natalistes-entravent-lafrique-subsaharienne-79214
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L’Afrique est forte de sa jeunesse mais doit investir dans l’éducation16 juin 2017, par Yonne Lautre
La qualité du « capital humain », santé et éducation, est un élément essentiel du développement économique et social. C’est pourquoi tous les pays accordent une priorité quasi absolue à la montée en compétences de leur population, notamment en matière d’éducation. Nous poursuivons, avec cette analyse, l’exploration des questions démographiques en Afrique, après un premier article.
Les pays d’Afrique subsaharienne ont consenti ces dernières années des moyens considérables pour accroître le niveau d’éducation de leurs populations. Cependant, avec l’accroissement continu des effectifs scolarisables, conséquence d’une forte fécondité, les infrastructures, le nombre d’enseignants, leur formation, ont eu du mal à suivre. La forte progression des taux de scolarisation s’est donc souvent faite au détriment de la qualité de l’enseignement, les systèmes scolaires n’arrivant plus à gérer les flux massifs d’élèves à tous les niveaux.
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Le long chemin de l’électrification de l’Afrique3 mai 2017, par Yonne Lautre
L’Afrique est faiblement électrifiée. Près de 621 millions de personnes, soit deux Africains sur trois, ne bénéficient pas d’électricité. L’Afrique subsaharienne affiche un taux d’électrification de 43 % alors que l’Afrique du Nord est à un taux de 99 %. Ce manque d’électrification cause au continent une perte annuelle de 2 à 4 % de PIB et stoppe les investissements et la création d’emplois. Or, l’Afrique est « riche en ressources énergétiques » comme le souligne l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE).
http://theconversation.com/le-long-chemin-de-lelectrification-de-lafrique-76904
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Afrique : Au secours, le FMI revient en force !15 octobre 2016, par Yonne Lautre
La situation économique de l’Afrique se caractérise, depuis début 2015, par une baisse des ressources financières liées aux exportations de matières premières. Le cours de l’essentiel de celles-ci connaît, en effet, une chute importante, pétrole en tête. Ce retournement est en passe de faire basculer de nombreux pays africains dans une situation d’endettement encore plus insoutenable. Une nouvelle crise de la dette africaine n’est pas loin, le FMI non plus... comme au Mozambique où le FMI prétend donner des leçons de « bonne gouvernance » en demandant un audit de la dette. Pour le réseau CADTM (Comité pour l’abolition des dettes illégitimes), il est nécessaire de réaliser un audit intégral des dettes mais sans associer le FMI et débouchant sur des décisions politiques d’annulations de dettes.
http://www.cadtm.org/Afrique-au-secours-le-FMI-revient -
La résilience économique de l’Afrique de l’Est21 juin 2015, par Yonne Lautre
L’Afrique subsaharienne affiche depuis 2008 une croissance de 5 % par an, en moyenne, sur laquelle la crise n’a pas eu de prise. L’horizon s’est toutefois assombri depuis un an avec la baisse des cours des matières premières (pétrole, métaux, minéraux, produits agricoles et alimentaires), qui représentent en moyenne 82 % des exportations de biens de la région. Après les records atteints en 2011, le repli des prix s’est accéléré au second semestre 2014 : – 35 % pour les métaux de base et – 40 % pour le pétrole entre janvier 2013 et mai 2015 ; – 20 % pour les produits alimentaires et – 5 % pour les matières premières agricoles. De quoi redouter des lendemains qui déchantent pour le continent. Et pourtant, l’étude que le groupe Coface a consacrée à l’Afrique subsaharienne dans son Panorama de juin 2015 prête à tout, sauf à la morosité.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/20/la-resilience-economique-de-l-afrique-de-l-est_4658509_3234.html -
L’Afrique post-coloniale, une réévaluation15 avril 2015, par Yonne Lautre
Dénonçant l’oubli de la période de l’indépendance par les historiens de l’Afrique, Frederick Cooper affirme qu’un continent d’États-nations n’était pas le résultat inévitable de la décolonisation.
http://www.laviedesidees.fr/L-Afrique-post-coloniale-une-reevaluation.html
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Quel boom des classes moyennes en Afrique ? (partie 2)4 janvier 2015, par Yonne Lautre
Nul·le ne peut encore soutenir avec force que l’image de l’Afrique en cette deuxième décennie du XXIe siècle est demeurée celle qui a été présentée, au reste du monde et aux Africain·e·s, le long du XXe siècle, voire jusqu’aux toutes premières années du XXIe.
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Quel boom des classes moyennes en Afrique ? (partie 1)25 décembre 2014, par Yonne Lautre
Nul·le ne peut encore soutenir avec force que l’image de l’Afrique en cette deuxième décennie du XXIème siècle est demeurée celle qui a été présentée, au reste du monde et aux Africain·e·s, le long du XXème siècle, voire jusqu’aux toutes premières années du XXIème.
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Malaise dans la Chinafrique27 septembre 2013, par Yonne Lautre
Lassés de voir Pékin exploiter leurs richesses pétrolières et minières sans que leurs pays en retirent des bénéfices substantiels, les gouvernements africains - du Gabon au Tchad en passant par le Niger - tentent de rééquilibrer les échanges. Au prix de quelques frictions.
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Afrique subsaharienne : Résistances populaires et impasse politique8 août 2013, par Yonne Lautre
Face à une situation de croissance économique accompagnée par le développement des inégalités/injustices sociales, les peuples africains ne réagissent pas que par des mécanismes efficaces « d’externalisation », à l’instar de la croyance en la sorcellerie familiale comme facteur de la galère sociale individualisée ou par une résignation au système D quotidien, fardeau souvent porté dans les familles par les femmes.
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Afrique subsaharienne : Un boom des classes moyennes ?8 juillet 2013, par Yonne Lautre
Avec le développement du capitalisme africain, la croissance est censée avoir produit une « émergence » des « classes moyennes ». Une étude de la Banque mondiale a évoqué leur triplement de 1980 à 2010, alors que la population régionale n’a fait que doubler dans la même période |1|. Après le « dégraissage » des Fonctions publiques, les liquidations des entreprises d’État, etc., pendant les années 1980-1990, qui avaient gravement affecté aussi les classes moyennes, il y a de nos jours comme une sorte de retour dynamique. Dans un contexte de développement de la culture de l’ostentation, du spectacle consumériste, de prolifération des gadgets censés symboliser la réussite sociale, elles ont beaucoup plus de visibilité dans bon nombre de sociétés africaines.
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L’Afrique qui bouge Hors-série28 mai 2013, par Yonne Lautre
A travers reportages et analyses, ce hors-série d’Alternatives Internationales fait le point sur cette Afrique nouvelle qui ne cesse de nous étonner, où la croissance économique est revenue, où les classes moyennes s’étoffent, où la vie politique se démocratise, où les citoyens se mobilisent, mais où les défis économiques, écologiques et sociaux restent colossaux.
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Au Mali et ailleurs, l’Occident part à la reconquête de l’Afrique6 mai 2013, par Yonne Lautre
Les guerres occidentales en Afrique se multiplient. En 2008, les USA créaient Africom, un centre de commandement unique pour toutes leurs opérations militaires en Afrique. Depuis, il y a eu la Côte d’Ivoire, la Libye, le Mali... Sans compter la Somalie et le Congo, théâtres de violentes guerres indirectes depuis des années.
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Afrique : ils louent la terre mais pillent l’eau15 juin 2012, par Yonne Lautre
Derrière le phénomène d’accaparement des terres des pays du Sud se cache une course d’un autre genre : celle aux ressources en eau, essentielles à l’agriculture. Ce constat alarmant a été fait par une petite organisation non gouvernementale « Grain », dans un rapport consacré à l’Afrique et publié le 11 juin dernier.
Pourquoi l’Arabie saoudite qui ne manque pas d’espace, achète des terres en Afrique ? Le royaume wahhabite a acquis, en effet, des millions d’hectares de terres arables en Ethiopie au cours des dernières années. Réponse : parce qu’elle manque cruellement d’eau pour faire pousser ses récoltes.
http://www.journaldelenvironnement.net/article/afrique-ils-louent-la-terre-mais-pillent-l-eau,29483