Alertes Biodiversité en France : le silence des oiseaux
Yonne Lautre
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Déconfinement : S’émerveiller tout en respectant la faune et la flore sauvages20 mai 2020, par Yonne Lautre
La SNPN et sept autres associations nationales de protection de la nature s’unissent pour alerter les citoyens sur les risques involontaires qu’ils peuvent faire courir lors du déconfinement à certaines espèces sauvages qui se sont accommodées durant deux mois d’une présence humaine exceptionnellement amoindrie.
Beaucoup d’individus d’espèces sauvages ont acquis des comportements qui peuvent se révéler inadaptés ou dangereux pour eux lorsqu’ils vont faire face aux contraintes nouvelles liées au retour de l’activité humaine. Attention sur les routes, les plages, les chantier, les terrains de sport… Soyez attentifs et vigilants, tenez vos chiens en laisse, restez sur les sentiers et offrez à la nature encore un peu de répit en retardant la taille des végétaux ! Et surtout (re)savourer enfin les bienfaits de la nature !
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Etat biologique des milieux aquatiques en France – Edition 20194 mai 2020, par Yonne Lautre
La directive habitats-faune-flore (DHFF) et la directive cadre sur l’eau (DCE) sont deux textes qui visent la préservation des espèces et des écosystèmes. Si le périmètre, les concepts et les unités d’évaluation de ces deux directives ne sont pas équivalents, elles placent toutes les deux la biologie au cœur de leurs principes. Bien que la biodiversité aquatique soit trop vaste pour connaître son état de manière exhaustive, les dispositifs mis en place par les États membres dans le cadre de cette réglementation permettent : d’évaluer l’état biologique d’une partie des masses d’eau de surface (cours d’eau, plans d’eau, eaux de transition et côtières), sur la base du suivi de certaines communautés biologiques (poissons, macro-invertébrés, phytoplancton, macrophytes et phytobenthos) ; d’évaluer l’état de conservation des habitats et des espèces considérées comme d’intérêt communautaire et prioritaires car menacés de disparition, vulnérables, rares ou endémiques.
Les données disponibles, issues des évaluations réalisées dans le cadre de la DCE et la DHFF, et leur mise en regard montrent que : les connaissances acquises ont largement progressé depuis les premiers bilans, avec une augmentation des suivis et l’évolution des méthodes d’évaluation ; à l’échelle de l’Union européenne, la France se situe près de la moyenne européenne pour l’état biologique des masses d’eau et l’état de conservation des espèces d’intérêt communautaire inféodées aux milieux humides, tandis qu’elle est dans le bas du classement pour les habitats humides.
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Mal connue, la biodiversité française reste menacée9 janvier 2019, par Yonne Lautre
L’Observatoire national de la biodiversité (ONB) dresse un état inquiétant de la biodiversité française, tant en Outre-mer qu’en métropole.
C’est un trésor mal connu, dont la richesse se réduit comme peau de chagrin. La France métropolitaine et des Outre-mer abrite un nombre incroyable d’espèces d’animaux et de végétaux. Sans compter les écosystèmes remarquables. Comme en témoigne une étude publiée fin décembre par le Commissariat général au développement durable, les scientifiques recensent 19.424 espèces endémiques sur les territoires tricolores (à 80% Outre-mer). Et plus de 80% des écosystèmes européens sont présents en métropole.
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Biodiversité : en France, un quart des espèces évaluées sont éteintes ou menacées7 janvier 2019, par Yonne Lautre
Plus d’un quart des espèces évaluées risquent de disparaître du territoire national, révèle la dernière édition des chiffres clés de la biodiversité. Quelques espèces comme les oiseaux généralistes ou les grands prédateurs résistent.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/Biodiversite-france-especes-evaluees-eteintes-menacees-32659.php4#xtor=AL-62 -
Comment faire revenir les oiseaux dans les campagnes ? La piste d’un marché de la biodiversité sauvage12 juillet 2018, par Yonne Lautre
Le 20 mars dernier, premier jour du printemps, nous avons publié une étude alarmante sur la situation des oiseaux dans les zones rurales françaises. Nos résultats confirment une tendance bien établie : en l’espace de 20 ans, un oiseau des champs sur trois, en moyenne, a disparu de nos campagnes.
Sitôt ce « printemps silencieux » annoncé, les médias en France et à l’étranger s’en sont fait l’écho. Fin mars, on comptait déjà plus de 300 reprises de nos travaux, un niveau inédit dans les annales du service presse du Muséum national d’histoire naturelle, traduisant une vive émotion.
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Biodiversité en ville : verdir n’est pas tout4 juillet 2018, par Yonne Lautre
Des territoires où les oiseaux et les insectes se font de plus en plus rares, des disparitions d’espèces inquiétantes et très rapides que de nombreuses études qualifient de « sixième extinction de masse »… Ces derniers mois, les rapports scientifiques relayés par la presse se sont multipliés pour tirer la sonnette d’alarme sur l’état de la biodiversité.
Si l’accent est souvent mis sur les espèces en danger, il faut souligner que la notion de biodiversité implique aussi (surtout ?) l’idée des relations entre espèces ; et entre ces espèces et leur environnement. L’ampleur du phénomène dépasse donc leur seule survie et concerne tout autant les fonctionnements écologiques sous-jacents et les « services » que la nature rend à l’homme (comme la pollinisation, la santé physique et mentale, la régulation des pollutions, etc.).
https://theconversation.com/biodiversite-en-ville-verdir-nest-pas-tout-98199 -
Biodiversité : le cri des experts face au silence des oiseaux23 mars 2018, par Yonne Lautre
“Le printemps 2018 s’annonce silencieux dans les campagnes françaises”, s’alarment l’ornithologue Grégoire Loïs et ses collègues chercheurs. Le déclin des espèces y est sans précédent. En 2016, “Télérama” avait relaté cette situation inquiétante ; un an et demi plus tard, les nouvelles ne sont pas bonnes.
http://www.telerama.fr/divers/biodiversite-le-cri-des-experts-face-au-silence-des-oiseaux,n5539628.php#xtor=EPR-126 -
Biodiversité : un capital en voie de paupérisation18 août 2016, par Yonne Lautre
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La France ne protège pas sa nature29 janvier 2016, par Yonne Lautre
L’autorisation par le gouvernement de nouveaux abattages de loups n’est qu’un paravent de l’impuissance française à protéger la nature des destructions et des pollutions, selon les auteurs.
Farid Benhammou est géographe, membre du Laboratoire ruralités de l’université de Poitiers ; Estienne Rodary est chercheur à l’IRD et spécialiste des politiques de conservation.
http://www.reporterre.net/La-France-ne-protege-pas-sa-nature
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Voici comment l’Etat détruit les prairies et la biodiversité15 octobre 2015, par Yonne Lautre
Depuis 2006, de nombreux paysans ont vu s’effondrer les aides perçues pour le maintien des systèmes herbagers. Malgré les décisions favorables des tribunaux, ils peinent à se faire rembourser par l’administration française. Cette politique entraine la destruction des prairies au profit de la céréaliculture productiviste.
http://reporterre.net/Voici-comment-l-Etat-detruit-les-prairies-et-la-biodiversite
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Les espèces envahissantes : un réel danger pour la biodiversité22 septembre 2013, par Yonne Lautre
17 septembre 2013 | 20H30
Mardis de l’Espace des sciences
Salle Hubert Curien des Champs Libres
Jean-Claude Lefeuvre
Biologiste, professeur émérite au Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, ancien président de l’Institut Français de la BiodiversitéFrelon asiatique, ragondin, crépidule, ambroisie, jacinthe d’eau…, la liste des espèces invasives s’allonge de jour en jour.
Passagers clandestins ou espèces volontairement introduites pour des raisons thérapeutiques, esthétiques, voire ludiques, ces animaux, végétaux ou parasites se retrouvent aujourd’hui sur tous les continents et dans l’ensemble des milieux naturels. Conséquence de la mondialisation caractérisée par l’ampleur et la vitesse des échanges commerciaux entre tous les continents, ces « envahisseurs » sont considérés comme l’une des causes principales du déclin de la biodiversité à l’échelle de la planète.
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Alertes Biodiversité DHUIS : Reprise des hostilités avec Placoplâtre7 décembre 2012, par Yonne Lautre
La coulée verte de la Dhuis
N’ayant pu devenir propriétaire de la Dhuis grâce aux actions du Collectif et à la force de la mobilisation citoyenne, Placoplâtre a décidé de présenter un projet d’exploitation à ciel ouvert qui viendrait à anéantir la majeure partie du bois en venant buter contre la promenade de la Dhuis.
Élément charnière de la trame verte de l’Est Francilien, le bois de Gratuel parcouru par la Dhuis, sur la commune de Villevaudé, possède un réseau important de mares naturelles abritant un nombre non négligeable d’espèces protégées au niveau national.
Ce projet s’oppose aux normes sanitaires liées au périmètre de protection de la Dhuis. En effet, ce bien d’utilité publique doit posséder des bandes de protection sanitaires de 40 mètres de large de part et d’autre de son emprise
http://adenca.over-blog.com/article-dhuis-reprise-des-hostilites-avec-placoplatre-113214733.html
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Parc de la Vanoise : la nature ou les stations de ski, les élus ont choisi29 septembre 2012, par Yonne Lautre
Le premier parc national français doit fêter ses 50 ans en 2013.
Mais que restera-t-il de ce magnifique élan qui avait présidé à sa création, quand les élus des vallées de Tarentaise et de Maurienne auront choisi de dire « non » à sa charte ?
Plus qu’un parc naturel, c’est à un symbole que certains veulent s’attaquer, au nom de leur intérêts. C’est en ce moment que ça se passe, sur les terres de Savoie.
Bétonner plutôt que protéger, étendre les emprises, toujours plus… Pour quoi faire, au juste ?
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Les espèces végétales protégées par la loi risquent... de ne plus être protégées par la loi7 septembre 2012, par Yonne Lautre
SNPN // SFO - 7 septembre 2012
Société nationale de protection de la nature
La protection de la nature est une lutte sans relâche et bien malheureusement, aujourd’hui, ce sont nos lois qui risquent d’être modifiées et de porter préjudice aux milieux naturels et aux espèces.
En effet, un projet de révision des arrêtés relatifs à la liste des espèces végétales protégées à l’échelle régionale et nationale a été proposé. Ces modifications annoncent davantage de dérives et de moins en moins d’applications de ces mesures concrètes de protection.
La notion d’ « espèces protégées » aura-t-elle encore la même signification ?
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Les CPIE défendent leur action en faveur de la biodiversité27 avril 2012, par Yonne Lautre
par Marc Laimé, 26 avril 2012
Les 80 Centres Permanents d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE), présents sur le territoire français viennent de rendre public un dossier qui témoigne de leur action en faveur de la préservation de la biodiversité.
http://www.eauxglacees.com/Les-CPIE-defendent-leur-action-en
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Le Giec de la biodiversité est enfin sur les rails24 avril 2012, par Yonne Lautre
Après 7 ans de discussions, l’acte de naissance de l’IPBES a été signé. Mais le plus dur reste à faire.
On finissait par ne plus y croire. Après 7 années de négociations internationales, l’accord intervenu à Busan (Corée du Sud), en juin 2010 [JDLE], sa confirmation par l’assemblée des Nations unies de décembre 2010, on était sans réelles nouvelle de l’Intergovernmental Platform on Biodiversity and Ecosystem Services (IPBES).
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Espèces invasives : un bien ou un mal ?12 avril 2012, par Yonne Lautre
Jusqu’à présent la faune et flore invasives - autrement dit sur un territoire différent de celui d’origine - ont toujours été vues d’un mauvais œil. En effet, des nuisances ou menaces sont régulièrement constatées concernant les populations des territoires qui subissent l’introduction - parfois volontaire - de certaines espèces.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=5108
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Dhuis - Le Parisien : Paris abandonne la vente de l’Aqueduc de la Dhuys25 mars 2012, par Yonne Lautre
Paris abandonne la vente de l’aqueduc de la Dhuis
L’Est francilien restera vert. La mairie de Paris a décidé d’abandonner la vente d’une partie de l’aqueduc de la Dhuis — un sentier aménagé en Seine-et-Marne sur un ouvrage souterrain construit sous Napoléon III — à un exploitant de carrières. Il y a cinq ans, l’Agence des espaces verts (AEV) avait investi 6 M€ pour transformer cette propriété de la Ville de Paris en une promenade de 27 km à travers le département.
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Piégeage du Frelon asiatique : d’autres insectes en font les frais1er mars 2012, par Yonne Lautre
Danger tant pour l’abeille domestique que pour les cultures, notamment fruitières, le frelon asiatique (Vespa velutina) a été découvert pour la première fois en France en 2005. Bien implanté depuis lors, il représente aujourd’hui un fléau contre lequel luttent les autorités et les apiculteurs, ces derniers subissant un lourd préjudice dans les zones infestées. Pour préserver leurs ruchers, ils pratiquent un piégeage massif des reines fondatrices, dès février, grâce à des dispositifs « maisons ». Ceux-ci sont composés de bouteilles leurres, contenant des mélanges sucrés et alcoolisés en guise d’appâts.
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=5050
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La perte de biodiversité responsable de la malnutrition28 février 2012, par Yonne Lautre
Pour répondre aux problèmes de malnutrition dans le monde, la FAO se tourne vers la biodiversité agricole. En liant l’amélioration de l’alimentation à la production de variétés locales, l’organisation des Nations unies entérine l’incapacité de l’agriculture industrielle à nourrir le monde.
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Biodiversité
Biodiversité(s), Brevets du Vivant
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