Brevets du Vivant & Biopiraterie dans le Monde : La bataille des brevets sur le génome des aliments inquiète
Yonne Lautre
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Brevets du Vivant & Biopiraterie dans le Monde : La bataille des brevets sur le génome des aliments inquiète1er février 2022, par Yonne Lautre
Face aux changements climatiques, assurer la sécurité alimentaire se révèle toujours plus difficile. Dans ce contexte d’inquiétude croissante, l’édition du génome a été présentée comme une partie de la solution. Mais un système de brevets obsolète menace d’étouffer son potentiel et de donner davantage de pouvoir aux grandes entreprises.
https://www.swissinfo.ch/fre/la-bataille-des-brevets-sur-le-g%C3%A9nome-des-aliments-inqui%C3%A8te/47300614 -
Brevets du Vivant & Biopiraterie dans le Monde : Inde – PepsiCo perd ses droits sur la pomme de terre de marque Lay’s30 décembre 2021, par Yonne Lautre
Le 3 décembre 2021, l’Autorité indienne de protection des variétés végétales et des droits des agriculteurs a annulé les droits de la multinationale PepsiCo sur l’une des variétés de pomme de terre les plus connues au monde : celle avec laquelle sont fabriquées les chips « Lay’s ». Une décision qui marque une victoire pour les agriculteurs indiens, mais qui résulte surtout d’une négligence administrative invraisemblable de la part de la multinationale.
https://www.infogm.org/7312-inde-pepsico-perd-ses-droits-pomme-de-terre-marque-lay-s -
Comprenez tout sur le cas de biopiraterie Couachi en Guyane28 juin 2019, par Yonne Lautre
France Libertés publie une nouvelle brochure pour tout comprendre sur le cas de biopiraterie Couachi en Guyane.
En 2015, France Libertés- Fondation Danielle Mitterrand s’est opposée à un brevet de l’Institut de Recherche pour le Développement. Ce brevet porte sur les propriétés antipaludiques de la plante Quassia Amara identifiées en Guyane grâce à l’apport de savoirs traditionnels. Il constitue un cas flagrant de biopiraterie.
https://www.france-libertes.org/fr/comprenez-cas-de-biopiraterie-couachi-guyane/ -
La biopiraterie ou le vol des savoirs ancestraux7 mars 2018, par Yonne Lautre
Les savoirs traditionnels des Peuples autochtones sur leurs environnements – plantes, pratiques de soin – ont grandement contribué à l’avancement de la science, en particulier en biologie et en médecine. Le développement de nouveaux médicaments constitue un domaine dans lequel ces connaissances sont largement mobilisées, jouant un rôle crucial pour l’identification de plantes et de préparations d’intérêt thérapeutiques. De la découverte de la quinine pour traiter le paludisme jusqu’au récentes découvertes pour lutter contre le cancer, la contribution des savoirs traditionnels n’est plus à démontrer.
https://theconversation.com/la-biopiraterie-ou-le-vol-des-savoirs-ancestraux-92780 -
Les pirates des semences veulent privatiser le vivant3 mars 2016, par Yonne Lautre
Les biotechniques dites d’« édition de gènes » doivent-elles être soumises à la réglementation sur les OGM ? La bataille pour le déterminer a déjà commencé auprès des gouvernements et des institutions supranationales. L’enjeu est capital, expliquent les auteurs de cette tribune, car la bio-industrie entend régner sans entrave sur les semences.
http://www.reporterre.net/Les-pirates-des-semences-veulent-privatiser-le-vivant
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Quand la gratuité du vivant dérange20 novembre 2015, par Yonne Lautre
S’approprier une séquence ADN, une variété de semence, un gène animal, monopoliser la gestion de ressources naturelles comme l’eau, les zones de pêche, les espaces forestiers… vous n’y pensez peut-être pas. dommage, d’autres le font pour vous ! Avec les brevets sur le vivant, c’est en effet un marché vaste et très rentable qui s’est ouvert pour les multinationales…
http://www.mondequibouge.be/index.php/2015/11/quand-la-gratuite%CC%81-du-vivant-de%CC%81range/
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Le brevetage de la nature en question30 avril 2014, par Yonne Lautre
Un petit événement est survenu mardi 29 avril dans l’hémicycle du Conseil économique, social et environnemental, à Paris, où le Haut Conseil des biotechnologies organisait, pour son cinquième anniversaire, un colloque consacré au brevetage du vivant. Guy Kastler, grand défenseur de la liberté pour les agriculteurs de reproduire leurs semences, s’est félicité des « convergences » entre la Confédération paysanne, qu’il représentait, et le Groupement national interprofessionnel des semences et plants (GNIS), pourtant généralement rangé dans le camp adverse.
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Les chercheurs, incorrigibles flibustiers de la connaissance ?10 février 2014, par Yonne Lautre
Les autochtones ont de tout temps été des “partenaires” avisés des scientifiques, permettant notamment la découverte de ressources naturelles d’un grand intérêt pour les sociétés humaines. Des disciplines spécialisées dans l’étude systématique des savoirs traditionnels associés à l’environnement - comme l’ethnobotanique ou l’ethnopharmacologie - ont ainsi vu le jour.
Pour autant, les autochtones sont des partenaires avec qui les scientifiques entretiennent souvent des relations fluctuantes. De l’amour fusionnel lors de la phase d’identification de ressources naturelles d’intérêt, le traitement réservé aux savoirs traditionnels et à l’apport des autochtones peut rapidement virer à l’ignorance, voire au mépris total lors des phases d’analyse et de valorisation des ressources identifiées. Cette relation de partenariat à géométrie variable conduit parfois certains commentateurs à dépeindre les scientifiques comme des “pirates” sans scrupule des connaissances autochtones. -
Quand les poivrons deviennent la propriété de la multinationale Syngenta5 février 2014, par Yonne Lautre
Un nouveau brevet vient s’ajouter à la longue liste détenue par Syngenta, une multinationale suisse qui contrôle 9 % du marché mondial des semences. Le 8 mai 2013, l’Office européen des brevets (OEB) lui a accordé un brevet sur un poivron résistant aux insectes. Concrètement, tout agriculteur, maraîcher ou jardinier se trouvant dans l’un des 38 États dans lequel le brevet s’applique [1], et qui souhaite sélectionner un poivron présentant un trait de résistance à un insecte de la famille des Bemisia, doit demander l’autorisation à Syngenta.
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Brevets sur le vivant : Monsanto débouté en Inde12 juillet 2013, par Yonne Lautre
Monsanto vient de subir un profond revers en Inde. L’entreprise semencière américaine visait l’obtention d’un brevet pour un procédé permettant selon elle d’ « améliorer la résistance au stress dans les plantes ». Soja, maïs, riz, coton, blé... seraient ainsi capables de résister à la sécheresse, aux inondations et même de pousser dans des sols salins. Mais la demande de Monsanto vient d’être refusée par la Commission d’appel des brevets en Inde.
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L’ADN déclaré non brevetable aux États-Unis14 juin 2013, par Yonne Lautre
La Cour suprême américaine met fin aux monopole de Myriad Genetics, laboratoire qui était le seul à pouvoir dépister cancers du sein et de l’ovaire.
« L’ADN produit naturellement est un produit de la nature et n’est pas éligible pour un brevet, simplement parce qu’il a été isolé », a tranché la Cour suprême des États-Unis, le 13 juin. Une décision importante pour la haute cour qui fixe ainsi le statut des gênes humains. S’ils avaient été considérés comme des découvertes scientifiques, ils étaient brevetables.
http://www.politis.fr/L-ADN-declare-non-brevetable-aux,22626.html
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Brevets du Vivant & Biopiraterie Brèves13 décembre 2012, par Yonne Lautre
Députés et eurodéputés se prononcent sur la biopiraterie…
La Commission des Affaires Européennes de l’Assemblée Nationale vient de rendre public un rapport sur la ratification et la mise en œuvre du Protocole de Nagoya.
Par ailleurs, les députés européens, membres de la commission du développement du Parlement européen, viennent de voter le 6 décembre en faveur du rapport de Catherine Grèze et montrent pour la première fois leur volonté de lutter efficacement contre la biopiraterie. -
Biopiraterie : le nouveau colonialisme5 septembre 2012, par Yonne Lautre
Par Catherine Grèze (5 septembre 2012)
Les brevets déposés sur les végétaux font l’objet d’une compétition acharnée entre multinationales. Conséquences : un paysan mexicain peut être, d’un point de vue légal, condamné à devoir des royalties à une entreprise américaine pour cultiver les haricots de ses ancêtres. Face à la « colonisation des savoirs », la députée européenne Catherine Grèze (EELV) appelle à la pleine reconnaissance des droits des peuples autochtones.
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Biopiraterie : au Brésil, 35 entreprises condamnées contestent les amendes4 septembre 2012, par Yonne Lautre
Plusieurs entreprises n’auraient pas respecté la loi brésilienne sur le partage des avantages issus de la biodiversité. Condamnées début juillet, 35 sociétés, dont plusieurs multinationales européennes, contre-attaquent. Pendant ce temps, une réforme du cadre légal est à l’étude.
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Brésil : Atelier biopiraterie au Sommet des Peuples de Rio le 21 juin 201215 juin 2012, par Yonne Lautre
Le Collectif pour une alternative à la Biopiraterie (France Liberté, ICRA, Paroles de Nature) organise un atelier participatif au Sommet des peuples, parallèle à la Conférence des Nations Unies sur le Développement Durable “Rio+20” le 21 juin 2012 à11h, en présence notamment de Vandana Shiva (Inde) et Ailton Krenak (Brésil).
[15 Juin 2012]
Du 20 au 22 Juin se tiendra la Conférence officielle “Rio+20” réunissant chefs d’Etats et de gouvernements autour des thèmes liés, entre autres, à l’ “économie verte”, c’est-à-dire aux activités économiques liées directement ou indirectement à la protection de l’environnement. En parallèle, du 15 au 23 juin, s’organise le Sommet des peuples, sommet de la société civile internationale proposant des alternatives, socialement et écologiquement soutenables.Le Collectif Biopiraterie organisera le 21 juin 2012 au sein de ce Sommet parallèle un atelier en présence de Vandana Shiva (Inde), Ailton Krenak (Brésil), Almir Surui (Brésil), Benki Ashaninka (Brésil), Johanna Von Braun (Afrique du Sud – sous réserve), Pierre Johnson (France), entre autres.
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Placer la Biopiraterie au cœur des débats : un enjeu pour le Sommet des Peuples5 juin 2012, par Yonne Lautre
Le Sommet des Peuples, espace des possibles pour construire des alternatives à la Biopiraterie
Dans le contexte de Rio+20 et de l’émergence du concept de croissance verte, la Biopiraterie sera au cœur des enjeux en ce mois de juin à Rio.
Rappelons tout d’abord ce qu’est la Biopiraterie. La Biopiraterie c’est l’appropriation, par les firmes pharmaceutiques, cosmétiques ou agroalimentaires, des plantes ou semences des pays riches en biodiversité. C’est aussi le vol des connaissances et savoir-faire sur ces plantes : les entreprises peuvent s’approprier, en les brevetant, des techniques copiées sur les savoirs d’un shaman amazonien, d’un paysan indien ou d’un guérisseur sud-africain. La croissance verte, telle qu’elle est pensée actuellement, marquera probablement un nouveau pas vers la marchandisation des ressources et des savoirs traditionnels.
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Actes des Premières rencontres internationales contre la Biopiraterie10 mai 2012, par Yonne Lautre
Les Actes des “Premières rencontres internationales contre la Biopiraterie”, organisées à Paris par le “Collectif contre la biopiraterie” (France Liberté, ICRA, Paroles de Nature) sortent ce mois-ci.
Ils regroupent l’ensemble des interventions de ces Rencontres, un chapitre préliminaire présentant la biopiraterie et des annexes notamment sur les dernières négociations internationales sur cette problématique.
[09 Mai 2012]
Plus de 15 intervenants internationaux (Afrique du Sud, Inde, Equateur, Pérou, Belgique, etc.) parmi les plus reconnus avaient répondu présent pour ces “Premières rencontres internationales contre la Biopiraterie” organisées à Paris en juin 2009 -
Brevets du Vivant & Biopiraterie Brèves Nouvelle victoire du Pérou contre la biopiraterie27 septembre 2011, par Yonne Lautre
Dans un communiqué de presse de juillet 2010, la Commission Nationale Péruvienne de lutte contre la biopiraterie, partenaire du Collectif, nous informe d’une nouvelle victoire contre la biopiraterie : rejet par l’OEB d’une demande de brevet sur un extrait de la maca par Naturex
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Brevets du Vivant & Biopiraterie Brèves Monsanto dépose un brevet sur le melon27 mai 2011, par Yonne Lautre
Par Simon Gouin (27 mai 2011)
Monsanto a obtenu, en mai 2011, un brevet européen pour des melons résistants à certains virus. « Ce brevet est un abus du droit des brevets parce qu’il ne repose pas sur une véritable invention, » souligne Christoph Then, porte-parole de No Patent on Seeds, un collectif d’associations engagées contre le brevetage des végétaux, des graines et des animaux d’élevage. « Il est contraire au droit européen qui exclut les brevets sur les méthodes de sélection conventionnelle. »
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Brevets du Vivant & Biopiraterie Brèves BAYER, le biopirate : Piller la nature ne coûte pas cher...26 avril 2011, par Yonne Lautre
Les terrains de chasse de BAYER vont de la Chine au Kenya et à Madagascar en passant par les grandes fosses marines. Le butin que la multinationale en ramène sert essentiellement de matières premières pour fabriquer des produits pharmaceutiques et cosmétiques.
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