28 février 2019 S’approprier la terre : du libéralisme au néocolonialisme

Depuis la crise financière de 2008, la terre agricole s’impose de nouveau sur les marchés internationaux comme un placement lucratif. Si nombre d’investisseurs sont à la recherche d’une rentabilité intéressante, on observe aussi dans cette course à l’achat de terres arables de nouveaux acteurs et de nouveaux enjeux : après les businessmen de l’agroalimentaire sont arrivés les fonds d’investissement, les fonds souverains puis les états.

De nouvelles stratégies

https://www.farmlandgrab.org/post/view/28758


7 septembre 2018 Un milliard de dollars de Harvard dans un fiasco lié aux terres agricoles

L’un des principaux acquéreurs de terres agricoles au monde est sur la sellette en raison de conflits fonciers, de destruction de l’environnement et d’investissements à risque. Un nouveau rapport de GRAIN et de Rede Social de Justiça e Direitos Humanos1 présente, pour la première fois, une analyse exhaustive des investissements controversés de l’Université Harvard dans les terres agricoles au niveau mondial.

Le rapport constate que :

Le Fonds de dotation de Harvard a dépensé environ un milliard de dollars pour faire l’acquisition d’environ 850 000 hectares de terres agricoles à travers le monde, faisant de l’Université l’un des investisseurs agricoles les plus importants et les plus géographiquement diversifiés du monde.
Les acquisitions de terres agricoles de Harvard se sont faites sans faire preuve de diligence raisonnable et ont contribué au déplacement et à l’intimidation de communautés traditionnelles, à la destruction de l’environnement et à des conflits liés à l’eau. Les conséquences de ces ententes sont particulièrement désastreuses au Brésil où le Fonds de dotation de Harvard a fait l’acquisition de près de 300 000 ha de terres dans le Cerrado, la savane qui possède la plus importante biodiversité mondiale.
Les investissements opaques de Harvard ont engendré des rémunérations exceptionnelles pour les administrateurs du Fonds et les partenaires d’affaires, mais ont échoué en tant que stratégie d’investissement pour l’Université.

https://www.grain.org/fr/article/entries/6014-un-milliard-de-dollars-de-harvard-dans-un-fiasco-lie-aux-terres-agricoles


22 août 2018 L’accaparement des terres, entre Monopoly et colonisation

Les investisseurs internationaux mettent le grappin sur les terres cultivables de la planète. Dans des pays où il n’y a pas de droits de propriété solidement établis, ces achats se traduisent pour les paysans par des expulsions pures et simples. [1]
http://www.cadtm.org/L-accaparement-des-terres-entre-Monopoly-et-colonisation


17 février 2018 L’accaparement des terres agricoles du sud renforce les famines

Quand des sociétés étrangères soustraient des millions d’hectares aux cultures vivrières

Thierry Brugvin

La famine a sévi fortement dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Est (Somalie, Kenya, Ethiopie, Djibouti, Ouganda, Soudan du Sud) en 2017. Elle a touché 20 millions de personnes selon l’ONU, notamment parce que la sécheresse frappait ces territoires depuis fin 2016, qui se conjugue avec la pauvreté économique, les guerres… Avec le réchauffement climatique et la croissance de la population, les enjeux alimentaires et agricoles deviennent progressivement de plus en plus tendus. Cette tension impacte donc aussi les terres agricoles disponibles.

https://www.farmlandgrab.org/post/view/27848


14 décembre 2017 “ Les politiques foncières menées au nom du climat déplacent un nombre croissant de personnes ”

Les politiques climatiques fondées sur la production d’agro-carburants et les projets de puits de carbone forestiers n’ont pas que des bénéfices. Elles amplifient l’accaparement des territoires agricoles et forestiers dans des proportions sans précédent, selon Sara Vigil, chercheuse universitaire.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/politique-climat-agrocarburants-30252.php4#xtor=EPR-1


7 décembre 2017 L’accaparement des terres : Complicité impunie des acteurs luxembourgeois et européens

L’accaparement des terres dans les pays en développement est une menace grandissante pour les communautés qui, d’Afrique en Asie, et jusque sur le continent américain, se voient chassées de leurs terres à la suite de ventes forcées. Le plus souvent, ces expulsions découlent de transactions conclues entre les autorités des Etats et des investisseurs étrangers, dont les aménagements détruisent systématiquement l’agriculture vivrière. Les populations les plus pauvres des pays en développement sont les premières à subir les conséquences de tractations commerciales entre des régimes corrompus et des multinationales, ayant pignon sur rue dans les pays membres de l’Union européenne, et tout particulièrement au Luxembourg.

https://www.farmlandgrab.org/post/view/27711


4 octobre 2017 Accaparement des terres dans le monde : En France et dans le monde, la ruée vers la terre agricole s’accélère

Sa superficie médiatique est inversement proportionnelle à son ampleur géographique. Des millions d’hectares à travers le monde, à l’étranger et en France, sont « accaparés » par des agents privés ou publics, nationaux ou internationaux. Avec des conséquences désastreuses : « De plus en plus de gens se voient dépossédés de leurs ressources naturelles grâce auxquelles elles subsistent. Cela entraîne un appauvrissement direct, une perte de savoirs, des sources de confits et d’immigration », explique Mathieu Perdriault de l’association Agter (Améliorer la gouvernance de la terre, de l’eau et des ressources naturelles). Avec d’autres associations formant le collectif citoyen en France contre l’accaparement des terres, Agter organisait un colloque sur le sujet à l’Assemblée nationale, le 25 septembre.

https://www.bastamag.net/En-France-et-dans-le-monde-la-ruee-vers-la-terre-agricole-s-accelere


6 avril 2017 Un accaparement des terres ravageur

Aux quatre coins de la planète, des millions dʹhectares de terre sont loués ou achetés par de grandes firmes. Dans les deux tiers des cas, il sʹagit de terres utilisées par des communautés autochtones depuis des générations. Les œuvres dʹentraide suisse "Action de Carême" et "Pain pour le prochain" dénoncent cet accaparement des terres qui a des répercussions dramatiques sur les populations locales et sur lʹenvironnement. Dans une campagne nationale, elles pointent du doigt le rôle important des banques suisses dans ce commerce qui réduit le sol à un produit financier et qui prend de plus en plus dʹampleur. Entretien avec Maryline Bisilliat, de "Pain pour le Prochain". Un sujet dʹEvelyne Oberson, réalisé par Gérald Hiestand.

Ecouter : https://www.rts.ch/religion/babel/8454841-un-accaparement-des-terres-ravageur.html

http://www.farmlandgrab.org/post/view/27042


15 décembre 2016 Un risque majeur : l’accaparement des terres à l’échelle planétaire. Entretien avec Joseph Comby et Michel Merlet

Propos recueillis par Olivier Mongin et Vincent Renard pour la Revue Tous urbains

Cet entretien réunit deux acteurs qui observent l’évolution des territoires dans un sens bien particulier : celui de leur acquisition à l’échelle planétaire, une acquisition qui prend la forme d’un accaparement aux conséquences dramatiques. Un phénomène qui participe de la mondialisation économique, de l’évolution des techniques et de la financiarisation du capitalisme internationalisé qui ne voit plus dans la terre cultivable qu’une valeur virtuelle et non pas territoire cultivé et habité. Le premier, Joseph Comby, est économiste. Il anime depuis longtemps la revue foncière www.revue-fonciere.com. Le second, Michel Merlet, est agronome. Il est l’un des piliers de l’association Agter, un réseau international de personnes qui réfléchissent à l’amélioration de la gouvernance de la terre, de l’eau et des ressources naturelles et travaillent à la formulation de propositions et d’alternatives (on pourra consulter les sites de l’association www.agter.asso.fr et www.agter.org.

http://www.farmlandgrab.org/post/view/26778


30 août 2016 Accaparement de terres : les tactiques que des acteurs européens appliquent à l’étranger

L’accaparement de terres qui a lieu à l’heure actuelle fait appel à des moyens divers pour obtenir le contrôle d’étendues relativement vastes. Ces terres sont affectées à des activités extractives, indépendamment des raisons pour lesquelles elles sont accaparées : pressions internationales ou nationales (sécurité alimentaire), investisseurs qui cherchent de nouvelles affaires à rendement rapide, politiques concernant le changement climatique ou autres. Pour les populations autochtones et pour les communautés traditionnelles et paysannes auxquelles les sols et les forêts fournissent des moyens d’existence, cet accaparement représente la perte du contrôle ou de l’accès aux aliments, à l’eau, aux médicaments, à l’abri et à bien d’autres ressources. Cette perte de contrôle et d’accès met en danger et fait même disparaître les moyens de subsistance, la culture ou l’autonomie des communautés traditionnelles et des peuples indigènes. L’accaparement de terres implique, directement ou indirectement, des actes de violence à l’égard des populations locales qui s’opposent à la perte inévitable de leurs terres et leurs forêts.
http://wrm.org.uy/fr/les-articles-du-bulletin-wrm/section1/accaparement-de-terres-les-tactiques-que-des-acteurs-europeens-appliquent-a-letranger/


18 août 2016 L’accaparement des terres, un phénomène mondial

par Dominique Caouette.

Texte publié dans le numéro d’été de la revue Relations. L’auteur, professeur au Département de science politique de l’Université de Montréal, est coordonnateur du Réseau d’études des dynamiques transnationales et de l’action collective (REDTAC).

L’accaparement des terres a pris de l’ampleur à l’échelle planétaire avec les crises alimentaire et financière de 2007-2008. Il oppose principalement des États et des entreprises aux populations rurales.

Aujourd’hui, les processus d’accaparement des terres (parfois aussi appelés « acquisition massive des terres ») mobilisent et préoccupent de plus en plus les collectivités rurales et paysannes, non seulement du Sud, mais aussi du Nord. Bien qu’il n’existe pas de données absolues, on estime aujourd’hui qu’entre 43 et 45 millions d’hectares de terres (voir <landmatrix.org> ) sont touchés par ces processus, par ailleurs en nette progression. On peut parler d’accaparement lorsqu’il y a capture ou prise de contrôle (ou les deux à la fois) d’importantes étendues de terres et d’autres ressources naturelles. Cela peut se faire en utilisant différents mécanismes qui nécessitent d’importants investissements de capitaux en vue de modifier l’utilisation de ces ressources à des fins extractives. D’une part, cette marchandisation de la terre et son exploitation intensive – souvent sous la forme de monocultures parfois destinées aux marchés domestiques, mais habituellement aux marchés extérieurs – sont les conséquences de la triple crise – alimentaire, énergétique et financière – de la première décennie du XXIe siècle. D’autre part, ces accaparements sont aussi la conséquence directe des pressions grandissantes qu’exercent des groupes d’investisseurs et de pays émergents, entre autres ceux du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), pour l’accès et le contrôle des ressources naturelles.

http://www.farmlandgrab.org/post/view/26437


12 juillet 2016 Accaparement mondial des terres agricoles en 2016 : ampleur et impact

Huit ans après la publication de son premier rapport sur l’accaparement des terres, qui a inscrit cette question à l’ordre du jour international, GRAIN publie un nouvel ensemble de données qui offre des précisions sur près de 500 cas d’accaparement des terres dans le monde entier.

https://www.grain.org/fr/article/entries/5508-accaparement-mondial-des-terres-agricoles-en-2016-ampleur-et-impact


5 mai 2016 La ruée sur les terres agricoles se déplace vers les pays riches

PARIS (AFP) - La ruée sur les terres agricoles d’Afrique ou d’Asie a généré beaucoup d’espérances déçues pour les investisseurs qui ciblent désormais des horizons moins risqués, de l’Australie à la Californie en passant par la France.

L’annonce récente de contrats d’ampleur a surpris les opinions publiques mais les politiques, sommés de réagir, sont le plus souvent pris de court face à des accords signés à leur insu.

Les autorités françaises n’ont ainsi appris qu’avec retard l’acquisition de 1.700 ha par un fonds d’investissement chinois au coeur du Berry (centre de la France) pour y cultiver du blé. En Australie, le plus grand ranch du monde (plus de 100.000 ha, 2,5% des terres agricoles nationales) est passé le mois dernier sous pavillon chinois avec ses 185.000 têtes de bétail.
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10 septembre 2015 Au-delà de l’accaparement. Ruptures et continuités dans l’accès aux ressources naturelles

Un ouvrage collectif, avec la contribution de Laura Silva-Castañeda - UR Sciences en société (Inra Versailles-Grignon)

Les crises alimentaire et financière ayant marqué la fin des années 2000 ont précipité l’acquisition massive de terres par des investisseurs étrangers dans de nombreux pays du Sud. Ces formes souvent spectaculaires d’accaparement de terres ne constituent cependant qu’un aspect des transformations locales et globales des modes d’accès aux ressources naturelles. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/25280#sthash.6RuDwIzf.dpuf


28 mai 2015 Au Luxembourg, Bolloré et la Socfin comptent les bénéfices pendant que les conflits perdurent autour des plantations en Afrique et en Asie

Mercredi 27 mai, l’assemblée générale de la Socfin se tient au Luxembourg autour des deux principaux actionnaires que sont la famille Fabri et le groupe Bolloré. Pendant ce temps, du Cambodge en Côte d’Ivoire, des rassemblements des riverains privés de terres par les plantations de la Socfin revendiquent leurs droits. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24961#sthash.CcjOSPb0.dpuf


21 mai 2015 Sénégal : La bombe foncière !

Le Sénégal, pays foncièrement agricole, est confronté depuis quelques années à un véritable problème de terre, qui si l’on n’y prend garde, sapera l’unité nationale. En effet, les qualificatifs ne manquent pas. Certains parlent de spoliation, d’autres d’accaparement tout azimut de terres au profit d’une minorité qui a une ascendance sur le peuple. Je veux parler des autorités étatiques et maraboutiques dont l’alliance de complaisance fait souvent des siennes au souverain peuple. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24900


3 avril 2015 Afrique - Mariam Sow : "L’accaparement des terres, un problème sérieux qui menace le monde rural"

INTERVIEW. Vice-présidente d’Enda Tiers Monde, Mariam Sow milite contre l’accaparement des terres au Sénégal et en faveur d’une agriculture familiale.

Par Christelle Marot

Le Point Afrique : Que représente l’accaparement des terres* au Sénégal ?

Mariam Sow : Au Sénégal, les terres cultivables sont estimées à 3,8 millions d’hectares. Quelques 2,5 millions sont exploitées dont 600 000 hectares ont fait l’objet d’un accaparement. Ce phénomène a démarré en 2008 avec la crise financière mondiale, la crise alimentaire et énergétique. C’est un problème sérieux qui menace le monde rural, soit 70% de la population. Il met aussi les paysans dans l’insécurité. Le Sénégal compte 14 millions d’habitants, dont plus de la moitié est composée de jeunes et de femmes.

http://farmlandgrab.org/post/view/24721


26 mars 2015 Mauritanie : La préoccupante situation de l’accaparement des terres

La problématique de l’accaparement en Mauritanie n’est pas uniquement économique. Elle est sociétale. Les expropriations foncières ne visent que les terres contrôlées, depuis des siècles voire des millénaires, par les Noirs du pays, négro-africains et haratines, toujours au profit de la couche arabe beydane (maures blancs) du pays.

http://farmlandgrab.org/post/view/24693


12 mars 2015 Olam lance la « plus grande ferme d’Afrique » au Nigeria

Le singapourien Olam a récemment lancé dans l’état de Nasarawa au Nigeria, une ferme d’une superficie de 6 000 hectares dédiée à la riziculture. Qualifiée de ‘plus grande ferme du continent africain’, l’exploitation a été mise en service par le président nigérien Goodluck Jonathan, qui a déclaré que cette infrastructure apporterait une contribution de poids à l’atteinte des objectifs de l’agenda agricole établi par son gouvernement. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24641


5 mars 2015 Accaparement des terres agricoles : « il faudra une volonté politique », plaide l’UPA

(Québec) Si le président de l’Union des producteurs agricoles, Marcel Groleau, est heureux que la Commission de l’agriculture tienne enfin des audiences sur l’accaparement des terres agricoles par les fonds d’investissement, les 16 et 17 mars, il craint le manque de volonté politique pour faire changer les choses. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24604


19 février 2015 Thaïlande : Assassinat du défenseur du droit à la terre M. Chai Bunthonglek

Chai Bunthonglek était membre du Southern Peasants’ Federation of Thailand – SPFT (Fédération des paysans du sud de la Thaïlande), un réseau formé en 2008 pour militer pour le droit aux terres agricoles dans la communauté de Khlong Sai Pattana dans le district de Chaiburi, province de Surat Thani, et dans d’autres zones de la région. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24533#sthash.659zmZLD.dpuf


8 janvier 2015 Les accaparements des terres se poursuivent au Cambodge

Confiscation de bulldozers et prises en otages de leurs deux conducteurs durant près de 24 heures. C’est ainsi que, en début de semaine, au nord du Cambodge, des villageois issus d’une minorité ethnique ont protesté contre une compagnie chinoise qu’ils accusent d’accaparer illégalement leurs terres. Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme estiment que, depuis l’an 2000, quelque 6 % de Cambodgiens ont été victimes d’expulsions foncières. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24394#sthash.MuP3GHyN.dpuf


18 décembre 2014 Au Paraguay, accaparement des terres et des ressources naturelles

LES AVA GUARANI, L’UN DES PEUPLES LES PLUS OSTRACISÉ DU MONDE VIENNENT DE SUBIR DEUX VIOLENTES AGRESSIONS ET SE FONT EXPULSER DE LEUR TERRITOIRE

Au Paraguay, 900.000 personnes ont déjà été chassées de leurs terres pour faire place aux monocultures de soja transgénique et aux élevages industriels. Dernières victimes en date, une centaine de familles du peuple autochtone Avá Guaraní ont été déplacées de force dans le district de Corpus Christi.
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29 octobre 2014 Accaparement de terres : le groupe Bolloré accepte de négocier avec les communautés locales

Des paysans et villageois du Sierra-Leone, de Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Cambodge sont venus spécialement jusqu’à Paris. Pour la première fois, le groupe Bolloré et sa filiale luxembourgeoise Socfin, qui gère des plantations industrielles de palmiers à huile et d’hévéas (pour le caoutchouc) en Afrique et en Asie, ont accepté de participer à des négociations avec les communautés locales fédérées en « alliance des riverains des plantations Bolloré-Socfin ».

http://www.bastamag.net/Le-groupe-Bollore-accepte-de


10 octobre 2014 Sénégal : Enquete sur l’accaparemment des terres

Ce reportage a été réalisé à Mbomboye, un village sénégalais où presque toutes les terres culivables ont été cédées à des multinationales, investisseurs au détriment des paysans. Les conséquences nées de cette situation,le village s’es vidé de sa jeunesse. Cette enquete a été diffusée à Rfm, une radio privée à Dakar.
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25 septembre 2014 Mali : les victimes d’accaparement des terres

Au Mali, l’accaparement des terres est un fléau contre lequel les autorités sont décidées à lutter. Le gouvernement a gelé l’attribution par l’Etat de titres fonciers pendant six mois et un cadastre national doit être élaboré d’ici 2018. Il faut dire que le phénomène est énorme, des milliers de Maliens sont concernés dans tout le pays. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/23961#sthash.Bj1jBtHE.dpuf


18 septembre 2014 Sénégal : Accaparement du foncier, et des espaces cultivables ménace contre l’autosuffisance alimentaire

En perspective du Forum foncier mondial prévu du 11 au 17 mai 2015 au Sénégal, l’Institut Panafricain pour la Citoyenneté, les Consommateurs et le Développement (CICODEV-Africa), en collaboration avec plusieurs partenaires techniques et financiers, a rencontré la presse hier, 12 septembre 2014 à la fondation Rosa Luxembourg, pour discuter de l’importance du foncier dans le développement d’un pays. Il s’agit de rappeler aux acteurs étatiques et civils l’importance des terres pour une autosuffisance alimentaire. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/23944#sthash.8fwbo66G.dpuf


11 septembre 2014 Québec ne s’inquiète pas de la dépossession des terres agricoles

Le gouvernement du Québec n’a pas l’intention de créer une société publique qui participerait aux transactions foncières relatives aux terres agricoles du Québec.

Le ministre de l’Agriculture Pierre Paradis estime qu’il n’y a pas de phénomène de dépossession des terres agricoles par des spéculateurs ni d’effondrement des prix, qui justifieraient l’intervention de l’État.
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4 septembre 2014 Rapport : Oxfam liste les "mégas partenariats public-privé dans l’agriculture africaine"

« Les partenariats à grande échelle avec le secteur privé pourraient saper les droits fonciers des Africains, renforcer les inégalités et nuire à l’environnement », telle est la sentence d’Oxfam dans son dernier rapport parvenu à Pressafrik.com.
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28 août 2014 Le Qatar souhaite faire du Maroc son "potager"

Les discussions étaient très sérieuses hier à Rabat entre le ministre qatari des finances, Ali Sheriff Al Emadi, et Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture. Et pour cause, le Qatar qui importe un très large partie de ses denrées alimentaires veut coopérer dans ce sens avec le Maroc, plutôt que de toujours recourir à des pays lointains comme le Brésil, rapporte la MAP. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/23873#sthash.7LG6uwQL.dpuf


21 août 2014 L’Europe à l’assaut des terres agricoles mondiales

C’est la ruée sur les terres arables. La main mise par les sociétés agro-industrielles et les spéculateurs, notamment européens, sur les terres agricoles mondiales n’a jamais été aussi vigoureuse.

En 2014, selon Land Matrix, le site internet qui recense les contrats documentés — tous ne le sont pas, c’est un business encore assez opaque —, près de 36 millions d’hectares de terres, à l’échelle mondiale, ont fait l’objet de transactions foncières, et 14 millions d’hectares sont en cours de négociation.
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10 juillet 2014 Selon Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis : près de 50% des terres arables de la RDC sont bradées

Après le secteur des mines, qui a subi une véritable razzia, c’est le tour de terres arables de la RDC de faire l’objet d’une ruée à l’échelle internationale. Dans son livre intitulé "Le futur", Al Gore, ancien vice-président des Etats-Unis, note que 48,8% des 120 millions d’hectares des terres arables que compte le Congo-Kinshasa sont déjà cédées aux étrangers. Un véritable bradage qui se fait malheureusement, dénonce l’ex numéro 2 sous Bill Clinton, au détriment du peuple congolais. Une redéfinition s’impose. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/23693#sthash.QSiAEsES.dpuf


3 juillet 2014 Les terres accaparées pourraient nourrir des millions de personnes

Par Sandra BESSON

Les terres accaparées par les investisseurs étrangers dans les pays en développement pourraient, si elles sont bien gérées, nourrir des millions de personnes dans ces pays qui souffrent souvent de malnutrition chronique.

Des investisseurs internationaux ont au cours des quinze dernières années acquit près de 22 millions d’hectares de terres dans les pays en développement pour des raisons agricoles –une zone plus grande que l’Ouganda. Désormais, les chercheurs ont calculé que ces terres dites accaparées pourrait permettre à ces pays d’augmenter suffisamment leur production de nourriture pour alimenter 100 millions de personnes supplémentaires dans le monde.
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12 juin 2014 Foncier : Plus de 120 000 hectares à l’international pour Tereos, Bonduelle et Michelin

Quelle place pour les firmes françaises sur le marché foncier maghrébin ?

Grands importateurs de produits agroalimentaires français, les trois pays du Maghreb, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, ambitionnent l’adoption d’une nouvelle stratégie qui consiste à impliquer leurs fournisseurs étrangers dans le développement de leurs agricultures respectives à travers des investissements agricoles au niveau local.

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29 mai 2014 Emigration et exode rurale : l’AME fait la liaison avec l’accaparement des terres

A défaut d’une rencontre suivie d’une marche à Niono, le 19 avril 2014, l’Association malienne des réfugiés (AME) a organisé une assemblée générale le 21 mai 2014, sur le terrain de Djélibougou. Au cours de cette rencontre, les autorités maliennes complices des accaparements de terres au Mali, notamment dans la zone office du Niger ont été dénoncées.

Au Mali, l’un des pays les plus pauvres du monde, la tendance actuelle est d’appauvrir au maximum les pauvres et d’enrichir les quelques riches.

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20 mai 2014 Accaparement des terres : demain, à qui appartiendra la planète ?

Des millions d’hectares sont achetés chaque année dans le monde par des multinationales ou des investisseurs étrangers. Conséquence : une mainmise sur les terres agricoles de la planète, des processus de forte concentration, et le risque de voir trois milliards de paysans sans emploi d’ici 2050. « L’appropriation des terres agricoles mondiales est une rente économique pour des entreprises », rappellent Michel Merlet et Mathieu Perdriault, responsables de l’Association aGter. Mais la propriété de la terre n’est pas un droit absolu et exclusif : il est aujourd’hui essentiel d’intégrer une garantie d’intérêt général dans l’usage des terres, au niveau mondial, selon ces spécialistes des questions foncières. Entretien.

http://www.bastamag.net/Accaparement-des-terres-demain-a


12 mai 2014 Les entreprises françaises actives sur le marché mondial des terres agricoles

Sur fond de débat international sur l’« accaparement des terres », l’ONG Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF) fait le point sur les groupes français qui achètent ou gèrent de grandes surfaces agricoles dans des pays étrangers. Un document qui permet de comprendre les diverses manières dont des firmes françaises, pas toujours connues du grand public, peuvent être impliquées sur les marchés fonciers agricoles en Amérique latine, en Afrique ou en Europe de l’Est, malgré les risques d’atteintes aux droits des communautés locales et à l’environnement.

http://multinationales.org/Les-entreprises-francaises-actives


1er mai 2014 Terres arables : un marché pas comme les autres

Dans ce second numéro consacré à la vente et la location de terres arables à grande échelle, "Le Dessous des cartes" s’intéresse aux facteurs d’instabilité induits par cette compétition autour du foncier agricole, aux bénéfices qui peuvent en découler, et fait le point sur les investissements chinois en Afrique.

http://farmlandgrab.org/post/view/23434


3 avril 2014 Ethiopie : l’inquiétude augmente face à la crise humanitaire dans la vallée inférieure de l’Omo

Des personnalités politiques européennes et américaines unissent leurs voix à l’inquiétude internationale concernant le barrage de Gibe III et les plantations irriguées qui lui sont associées. Ces projets auront un impact catastrophique sur l’une des régions du monde les plus riches culturellement et en matière de biodiversité.

La vallée inférieure de l’Omo en Ethiopie et le lac Turkana au Kenya, abritent un demi-million d’autochtones ainsi que de célèbres sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco.
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20 mars 2014 Production de Bio Carburant au Sénégal : 850 milles hectares de terre « accaparés »

A travers le slogan « Touche pas à ma terre », l’Ong Actionaid a tenu à rappeler aux pouvoirs publics, à l’occasion d’une table ronde organisée hier, lundi 17 mars, dans le cadre de la Fiara, le rôle majeur que jouent les femmes rurales dans la sécurité alimentaire et leur implication totale dans le processus de la réforme foncière en cours. L’accaparement de 850 milles hectares des terres sénégalaises par des sociétés d’investissement étrangères et la production de bio carburant a été dénoncé.

http://farmlandgrab.org/post/view/23284


18 mars 2014 Accaparement des terres au Cambodge : l’Union Européenne face à ses responsabilités

En 2001, l’Europe lançait « tout sauf les armes ». Ce programme permet à une cinquantaine de pays pauvres d’exporter vers l’Europe sans s’acquitter de droit de douanes. Mais Bruxelles n’avait pas mesuré les effets pervers de ce dispositif, en particulier dans le secteur sucrier. Au Cambodge, de petits exploitants se font exproprier depuis des années par de grandes entreprises sucrières. Sous la pression de plusieurs Organisations Non-Gouvernementales, le gouvernement cambodgien s’intéresse enfin à la question.

suite


6 mars 2014 Impacts négatifs d’un projet agro-industriel à Gninth : Une ONG brûle Sen Huile-Sen Ethanol

Un rapport d’Oakland Institute, assis sur une enquête de terrain, met à nu les impacts négatifs du projet Sen huile-Sen éthanol. Ce document de dix-sept pages, commis par un cercle de réflexion chargé de « promouvoir la participation citoyenne et un débat équitable sur les questions sociales, économiques et environnementales », s’attache à démontrer comment le projet Sen huile-Sen éthanol menace l’environnement et détruit les communautés locales de la réserve de Ndiaël. Avec une interface glauque et des conséquences désastreuses pour les populations, le projet Sen huile-Sen éthanol se présente sous un jour peu reluisant. Réalisé en février dernier, ce rapport corrobore les informations du journal Le Quotidien, dans son édition n°3281 du samedi 4 au dimanche 5 janvier 2014.

http://farmlandgrab.org/post/view/23228


21 février 2014 Pour Karuturi, figure emblématique de l’accaparement des terres, c’est le fiasco

Karuturi Ltd, l’entité de production florale de Karuturi Global Ltd au Kenya, est au bord de l’effondrement financier et vient d’être placé sous administration judiciaire. L’un des pires accapareurs de terres de la planète est dans la situation la plus difficile qu’il ait jamais connue.

Le 11 février 2014, CFC Stanbic Bank de Nairobi a repris la ferme de Karuturi à Naivasha et la direction a été assignée au Business Advisory Group Ltd. Les nouveaux dirigeants devront évaluer la véritable situation financière de l’entreprise qui depuis de nombreux mois ne paye plus ses ouvriers, ni ses fournisseurs de biens et de services ; ils devront régler les dettes restantes de l’entreprise qui dépasseraient les 5 millions de dollars. Jusqu’à présent, l’exploitation florale de Navaisha servait à l’entreprise de vache à lait et représentait les trois-quarts du total annuel des bénéfices de l’empire Karuturi.

Karuturi Global Ltd, dont le siège est à Bangalore, est un des plus gros conglomérats agroalimentaires étrangers d’Afrique. En 2007, il a commencé à développer ses activités au Kenya et en Éthiopie pour profiter de généreux allègements fiscaux et de terres, d’eau et de main d’œuvre bon marché. L’entreprise est rapidement devenue le plus grand exportateur de roses coupées du monde et a acquis plus de 310 000 hectares de terres fertiles dans le sud de l’Éthiopie pour y faire des cultures alimentaires.

Aujourd’hui, cet illustre modèle d’investissement étranger direct dans l’agriculture africaine est sur le point de s’effondrer, et ce sont les Africains qui doivent payer la facture.

Les affaires de Karuturi à l’étranger provoquent d’innombrables souffrances. Au Kenya, les ouvriers vivent dans des conditions inhumaines, sans paye, sans eau et sans électricité, depuis des mois. Au cours des derniers six mois, leurs services médicaux ont été fermés, ainsi que l’école pour leurs enfants.[1] De surcroît, Karuturi doit au gouvernement kenyan des millions de dollars US d’impôts impayés qu’il a dissimulés en falsifiant les factures et en manipulant le prix des transferts.[2]

En Éthiopie, les Anuak et les autres communautés, qui ont été violemment déplacées de leurs terres sans consultation pour faire place aux activités agricoles de Karuturi, ont perdu leurs moyens de subsistance et vivent en exil sans compensation correcte. Karuturi cependant n’a pas été capable de cultiver plus d’une toute petite fraction de ces terres et des sources locales signalent que les fermes ont cessé leur activité. Le mois dernier, le gouvernement éthiopien a lancé un avertissement à Karuturi, lui enjoignant de clarifier l’état d’avancement de son projet agricole s’il ne voulait pas se voir retirer son permis d’exploitation.

Qu’il s’agisse de fraude fiscale ou de violations du droit du travail, Karuturi doit expier ses crimes, immédiatement. Et la communauté internationale doit arrêter de soutenir les scandaleux agissements illicites des entreprises pour justifier l’« investissement étranger » ou pire encore, le « développement ».

Notes :

[1] Voir notre note de synthèse pour plus de détails : http://tinyurl.com/q42u86w

[2] Voir notre communiqué de presse ("Karuturi coupable de fraude fiscale") et la note de synthèse correspondante ("Karuturi : une litanie de problèmes") du 22 avril 2013 : http://tinyurl.com/nul7xut.


20 février 2014 Côte d’Ivoire : 24 millions d’hectares mis à la disposition des investisseurs agricoles privés

Pour rattraper le retard en matière de financement du secteur, 2

http://farmlandgrab.org/post/view/23167hectares ont été mis à disposition d’investisseurs privés. Riz, café, hévéa, ils peuvent tout produire !


13 février 2014 Accaparement des terres : Un mal qui s’installe Mauritanie

Jusque-là, la Mauritanie était à l’abri d’un phénomène régional qui avait suscité les 8 et 9 février 2012 à Ouiadah (Bénin), un atelier régional. Il s’agit de l’accaparement des terres agricoles en Afrique de l’Ouest. L’attribution par Conseil des ministres d’une superficie de 31.000 ha des terres agricoles de la Vallée à la firme saoudienne Al Rajihi, soulève ces jours-ci la colère des populations locales et la vive réaction de l’élite nationale.

http://farmlandgrab.org/post/view/23146


10 février 2014 Accaparement des terres à Madagascar : la pression des investisseurs continue…

Madagascar, ce pays riche en ressources naturelles et en potentialité pour soutenir son propre développement alors que sa population est l’une des pauvres du monde, se trouve confronté à une forte pression d’accaparement de ses terres par les investisseurs aux dépens des paysans et des communautés locales.

http://www.grotius.fr/accaparement-de-terre-a-madagascar-la-pression-des-investisseurs-continue/


30 janvier 2014 Vendre les terres africaines est une erreur

En concédant leurs surfaces agricoles, les pays africains mettent en danger la survie des populations locales.

L’Afrique a des raisons de se réjouir. Avec des prévisions de croissance plus que flatteuses, le continent « attire enfin l’attention » selon les mots de la ministre des Finances nigériane, Ngozi Okonjo-Iweala. Une attention qui se porte toujours sur les ressources minières mais qui concerne aussi les terres agricoles. L’enjeu est de taille puisqu’avec quelque 202 millions d’hectares, l’Afrique possède la moitié des surfaces arables non utilisées.

http://farmlandgrab.org/post/view/23085


16 janvier 2014 La Banque mondiale épinglée au Honduras

Toute ressemblance ou similitude avec des faits réels, etc, etc… L’avertissement est connu des cinéphiles. Et la mésaventure qui vient d’arriver au Honduras à la Société financière internationale (SFI), le bras armé de la Banque mondiale pour financer le secteur privé, aurait pu servir de base à la trame d’un scénario pour un thriller financier comme Hollywood en a le secret.

http://farmlandgrab.org/post/view/23017


9 janvier 2014 Terreur et expulsions pour l’huile de palme à Sumatra

« Le 11 décembre au matin, des hommes ont forcé ma porte » raconte Basron, un habitant de 41 ans du lotissement de Pinang Tinggi, qui s’est retrouvé sans défenses face à une troupe armée de soldats, de policiers, de casseurs et d’employés de l’entreprise d’huile de palme PT Asiatic Persada.
L‘un des assaillant hurla : « Toutes les maisons doivent être évacuées sur le champ. Elles seront brûlées aujourd’hui ». Un peu plus tard, Basron regardait impuissant un bulldozer démolir sa maison.

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/936/terreur-et-expulsions-pour-l-huile-de-palme-a-sumatra?mt=1761&v=0&ref=nl


9 janvier 2014 Terres agricoles : la Russie, nouveau Far East pour le Japon

Quand la sécurité alimentaire devient un enjeu national … voire la priorité du 21ème siècle.

Alors que le Japon doit faire face notamment aux conséquences écologiques de la catastrophe de Fukushima sur les secteurs de la pêche et l’agriculture, une banque japonaise serait actuellement en discussions en vue d’investir dans des terres agricoles dans l’Extrême-Orient russe.

http://farmlandgrab.org/post/view/22998


19 décembre 2013 Agriculture au Sénégal : L’accaparement des terres fertiles touche 30 % des surfaces arables disponibles

Le nouveau secrétaire exécutif d’Enda Tiers-monde, Moussa Mbaye, a appelé à des innovations, afin que les changements climatiques puissent transformer les économies africaines vers un développement durable et juste. Il s’exprimait à l’occasion d’un atelier portant sur l’agriculture au Sahel et les changements climatiques organisé en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert.

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12 décembre 2013 Sierra Leone : la police tire sur des manifestants opposés à un projet de plantation du groupe Bolloré

La police sierra-léonaise a ouvert le feu, le 10 décembre, sur des manifestants armés, protestant contre un projet d’expansion d’un projet de culture d’huile de palme de la Société financière des caoutchoucs (Socfin), a déclaré un responsable de la police.

http://farmlandgrab.org/post/view/22919


5 décembre 2013 La ruée vers la terre

La majorité des chefs d’État africains invités au sommet de l’Élysée ont en commun d’avoir mis une partie de leurs terres inexploitées en vente. Un soupir, une esquisse de sourire. Cette femme a pourtant la peau dure et en a vu d’autres depuis tout ce temps qu’elle est en politique. Mais le poste de ministre d’État de l’Aménagement du territoire n’est pas une mince affaire au Kenya. "Oh, le problème de la terre et de son acquisition est un sujet extrêmement délicat dans ce pays, commente Charity Ngilu, qui reçoit le JDD au terme d’une longue journée de travail. Ici, la terre fait irruption dans le cœur des gens et certains parfois en perdent la raison."

http://farmlandgrab.org/post/view/22862


21 novembre 2013 L’amertume du sucre

Comment contrer l’accaparement des terres des plus pauvres par les fournisseurs des grandes marques de l’agroalimentaire et du textile ? Oxfam dénonce “La face cachée des marques” via des fiches d’évaluation. Et puis ?

http://farmlandgrab.org/post/view/22828


20 novembre 2013 Vol de terres en Ethiopie

La crise alimentaire de 2008, qui s’est traduite par de violentes émeutes de la faim un peu partout dans le monde en voie de développement, a favorisé de manière inattendue un marché d’un genre nouveau apparu quelques années plus tôt : celui de la vente ou de la « location des terres agricoles ». C’est une véritable frénésie : d’immenses superficies de terres, concentrées en majorité dans les pays du Sud, font l’objet de transactions foncières, avec ou sans le consentement de leurs habitants. L’« accaparement des terres » (« land grabbing » en anglais) concerne 60 à 80 millions d’hectares de terrains parmi les plus fertiles, arrachés aux petits agriculteurs au profit de l’agrobusiness ou de la finance. Quelle que soit la finalité — production agricole ou investissement financier —, les bénéfices échappent presque toujours aux communautés locales. L’exemple de l’Ethiopie est emblématique : le pays a faim, tout en étant riche en terres agricoles (35 % du territoire, dont 40 % de terres arables).

http://blog.mondediplo.net/2013-11-18-Terres-volees-d-Ethiopie


18 octobre 2013 CAUCHEMAR en vue, DAEWOO LOGISTICS de nouveau à l’offensive ?

Le projet d’agrobusiness de Daewoo Logistics en 2008, qui envisageait un bail emphytéotique de 99 ans sur une surface de 1,3 millions d’hectares répartie dans 4 régions de Madagascar, reste le projet emblématique des accaparements de terres dans le monde 5 années plus tard. Considéré par certains Malgaches comme une invention et par le Collectif TANY comme un cauchemar (1), ce projet revient dans les actualités.

http://farmlandgrab.org/post/view/22682


18 octobre 2013 Un lien très clair entre politiques de l’Europe et accaparement des terres

L’Union européenne a fixé à 6% la consommation maximale des agrocarburants dits de première génération.

Les paysans européens disposent généralement de titres de propriété. A moins de racheter leurs terrains à grands frais, impossible de leur ordonner de vider les lieux dans l’heure sous peine de les expulser de force. En Afrique ou en Amérique centrale, en revanche, nombre de petits cultivateurs occupent des terres depuis plusieurs générations sans disposer du moindre document officiel. Tant que l’espace qu’ils occupent n’a pas de valeur, ils ont peu de chances d’être inquiétés.

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26 septembre 2013 Ces terres agricoles cédées aux investisseurs étrangers

Au moins un tiers des concessions agricoles cédées aux investisseurs étrangers dans le monde empiètent sur les terres de communautés locales ou autochtones, selon une étude du cabinet de consultants Munden Project.

http://farmlandgrab.org/post/view/22614


18 septembre 2013 Vinci : le bétonneur de Notre Dame des Landes sévit à travers le monde

Peu connu jusqu’à ce que la rébellion de Notre Dame des Landes le mette en lumière, le groupe Vinci est une multinationale comptant plus de deux mille filiales. Un livre retrace l’histoire et l’activité du n° 3 mondial du BTP.

http://www.reporterre.net/spip.php?article4707


12 septembre 2013 Agrobusiness au nord du Sénégal : L’Etat parraine une spoliation grandeur nature

Chassée de Fanaye grâce à une prise de conscience collective, l’entreprise italo-américaine SenhéthanolSenhuile fait son atterrissage forcé à Gnith, décimant ainsi des vies entières.

Des manoeuvres à différents niveaux de l’Etat ont abouti au confinement en cage de plusieurs villages, coupés du reste du pays par des canaux à ciel ouverts qui ont déjà enregistré trois morts, tous des enfants de moins de dix ans.

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11 septembre 2013 Inde : une réforme de l’acquisition des terres pourrait rebattre les cartes du jeu industriel

Une proposition de loi au Parlement indien prévoit d’augmenter les prix des terrains acquis dans le cadre de projets industriels ou d’infrastructures et de mieux protéger leurs habitants. Le texte quasiment adopté fait rugir les acteurs économiques indiens, qui y voient une menace pour leurs nouveaux projets.

http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,sites_et_riverains,inde_reforme_acquisition_terres_pourrait_rabattre_cartes_jeu_industriel,141362.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok


22 août 2013 Au Québec, les agriculteurs baby-boomers prennent leur retraite. Les terres sont un excellent placement et des milliers d’hectares seront bientôt à vendre.

PAR NICOLAS MESLY Alain Lemay, producteur laitier de 50 ans du Lac-Saint-Jean, se demandait parfois ce qu’il adviendrait, à sa retraite, de sa ferme, située près de L’Ascension. « Aucun de mes trois enfants ne voulait prendre la relève », dit-il. Au début de 2012, un acheteur lui a fait une offre alléchante. « J’ai vendu ma terre deux fois le prix ! » L’acheteur ? La Banque Nationale.

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22 août 2013 Huile de palme : La Malaisie s’intéresse à Madagascar

Une délégation d’entrepreneurs et d’officiels du gouvernement de la Malaisie sera bientôt dans nos murs d’après une information de la Chambre de commerce et d’industrie d’Antananarivo (CCIA). A cette occasion, un séminaire sur le thème « L’huile de palme – commerce et production et autres possibilités de commerce entre la Malaisie et Madagascar » se tiendra au Carlton le vendredi 23 août. Cette rencontre offrira aux opérateurs malagasy une opportunité de nouer des contacts avec des entrepreneurs de la Malaisie et les institutions de promotion du commerce et de l’investissement de ce pays.

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8 août 2013 Accaparement des terres africaines : « La question foncière devrait être une opportunité »

Par Anthony Lattier Plus de 90% des terres rurales agricoles africaines ne sont pas officiellement enregistrées, ce qui favorise l’accaparement des terres. La Banque mondiale propose un plan d’action en dix étapes* pour améliorer la gestion des terres et la gouvernance foncière. L’enjeu est d’accroître la productivité agricole, d’accélérer la croissance et de réduire la pauvreté. Jamal Saghir, directeur du développement durable pour la région Afrique de la Banque mondiale, expose l’importance de mener d’urgence des réformes foncières profondes dans les pays du continent.

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18 juillet 2013 Le droit foncier, solution à l’accaparement des terres

Al Qarra - 2007-2008. C’est à cette période que l’on date le début du phénomène de l’accaparement des terres. Une pénurie de céréales à l’échelle mondiale fait grimper les prix de façon considérable. Un certain nombre de pays cherche alors à trouver de nouvelles terres cultivables. Ce sont les nations généralement très peuplées comme l’Inde ou la Chine qui choisissent cette voie ou celles qui connaissent des conditions climatiques difficiles comme les pays du Moyen Orient. Avec seulement 20 % des terres cultivées, les multinationales et les Etats jettent leur dévolu sur l’Afrique. Deux tiers de ces projets se concentrent sur le continent. En ligne de mire on trouve l’ Ethiopie, le Soudan, le Mozambique, la Tanzanie, et la République démocratique du Congo. En contrepartie les multinationales mettent en avant l’investissement dans une agriculture moderne.

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11 avril 2013 Main basse sur les terres

Le journaliste italien Stefano Liberti a enquêté de l’Ethiopie au Brésil, du Middle West américain à la Bourse de Chicago, en passant par l’Arabie saoudite, la Tanzanie et la Suisse sur le phénomène des accaparements de terre. Son livre Main basse sur la terre, paru le 21 mars et préfacé par Luc Lamprière, directeur général d’Oxfam France, nous emmène sur les chemins de cette investigation. En trois questions, il nous en dit plus sur ce qu’il a découvert de cette ruée vers les terres et ses acteurs.

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16 mars 2013 La Côte d’Ivoire et Louis Dreyfus signent pour des terres mais quid des paysans ?

À l’occasion de son séjour en Côte d’Ivoire, la présidente et principale actionnaire du groupe de négoce de matières premières Louis Dreyfus a signé le 31 janvier dernier un accord stratégique avec le ministre ivoirien de l’agriculture pour la mise à disposition de plusieurs milliers d’hectares de terres cultivables dans le nord du pays pour la production du riz. On ne peut cependant s’empêcher de s’interroger sur la légitimité d’un tel contrat tant les zones d’ombres sont nombreuses.

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7 mars 2013 Les dix géants de l’agroalimentaire négligent les droits de millions de personnes

Selon l’organisation internationale Oxfam, qui publie un classement, les politiques sociales et environnementales des dix plus grandes entreprises du secteur alimentaire et des boissons ne sont pas adaptées à notre époque et un remaniement général s’impose. C’est le constat établi à travers ce communiqué de presse.

Les « dix géants » de l’agroalimentaire – qui réalisent un chiffre d’affaires d’un milliard de dollars par jour – négligent les droits des millions de personnes fournissant, dans les pays en développement, les terres, la main-d’œuvre, l’eau et les matières premières nécessaires à la fabrication de leurs produits.

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7 février 2013 Aux origines de l’accaparement des terres par Alice Primo

L’accaparement des terres est aujourd’hui la question centrale du développement agricole sur tous les continents, où la fragilité des sociétés rurales se retrouve exposée au besoin de quelques gouvernants étrangers de sécuriser leur approvisionnement alimentaire et surtout à l’appétit féroce des investisseurs.

L’accaparement de foncier au dé­triment des populations lo­ca­les n’est évidemment pas nouveau : phénomène central pendant la colonisation, il s’est poursuivi et même accru dans les décennies qui ont suivi les « indépendances ». En Amérique latine, en Asie et en Afrique, des firmes occidentales ont ainsi conservé et développé leurs emprises foncières, en général grâce à la complicités d’élites locales corrompues.

Programmes d’accaparement structurel

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7 février 2013 Accaparement des terres dans le monde Brèves AFD : agence française du dépouillement foncier

par Yanis Thomas

A travers l’African Agriculture Fund (AAF), l’Agence française de développement (AFD) et PROPARCO, sa filiale pour le développement du secteur privé, investissent dans l’accaparement des terres en Afrique sub-saharienne.

En avril 2009, Alain Joyandet, alors secrétaire d’Etat à la Coopération signe avec Donald Kaberuka, le président de la Banque africaine de développement, un accord prévoyant la constitution d’un Fonds d’Investissement pour l’agriculture en Afrique (African Agriculture Fund en anglais) constitué de fonds publics mais aussi privés [1]. La mise en place de ce fonds s’inscrit dans la dynamique du Partenariat mondial pour la sécurité alimentaire, initié par la France à la suite de la crise alimentaire de 2008.

C’est la façon que la France a choisi pour s’engager concrètement pour lutter contre la faim dans le monde, officiellement en venant « en aide aux entreprises agro-industrielles et aux coopératives agricoles africaines respectueuses des paysans modestes et de l’environnement ».

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17 janvier 2013 Accaparement des terres dans le monde Brèves La course aux terres se poursuit

Accaparement. Mainmise. Hold-up. Recolonisation. De nombreuses expressions ont été utilisées ces dernières années pour décrire un phénomène nouveau et considéré comme alarmant. Il s’agit de l’achat ou de la location de grandes surfaces des terres, principalement en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, en vue d’un développement agricole.

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3 janvier 2013 Colombie, accaparement des terres et contrôles étrangers

Dans le monde et en Colombie : « des affaires socialement et humainement illégitimes »

Les pays ayant la plus forte consommation d’aliments et de biocarburants sont de plus en plus dépendants des produits importés en provenance des marchés dispersés et difficiles à contrôler. Cela les a amenés à élaborer une nouvelle stratégie, définie comme « l’agriculture à l’étranger », dont l’objet est de produire ailleurs ce qu’ils ne peuvent pas faire sur leur propre territoire, et ils ont décidé d’acquérir par achat, location à long terme, usufruit ou concession, de grandes étendues de terres agricoles dans d’autres pays.

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18 octobre 2012 Journée mondiale de l’alimentation : l’accaparement des terres affame les tribus en Ethiopie

Journée mondiale de l’alimentation : l’accaparement des terres affame les tribus en Ethiopie

L’accaparement violent des terres dans la basse vallée de l’Omo déplace les tribus et affame des milliers de riverains qui perdent les moyens de subvenir à leurs besoins.

Tandis que le monde se prépare à renforcer la solidarité dans la lutte contre la faim, la malnutrition et la pauvreté, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, le 16 octobre prochain, l’Ethiopie continue de mettre en péril la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance de 200 000 membres de tribus auto-suffisantes.

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11 octobre 2012 Un milliard de pauvres seraient nourris sans l’accaparement des terres du sud

Depuis dix ans, les investissements étrangers dans les pays du sud, privent un milliards de pauvres de nourriture, releve l’ONG Oxfam dans un rapport.

Les superficies acquises depuis dix ans par des investissements étrangers dans les pays du sud permettraient de nourrir un milliard d’humains, autant que de personnes souffrant de la faim dans le monde. C’est l’organisation Oxfam qui l’assure dans un rapport.

Or, "plus des deux-tiers des transactions étaient destinées à des cultures pouvant servir à la production d’agrocarburants comme le soja, la canne à sucre, l’huile de palme ou le jatropha", indique-t-elle jeudi dans son rapport "Notre Terre, notre Vie".

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5 octobre 2012 Accaparement de terres : les palmiers de la colère

C’est un accaparement de terres modèle. La création d’une gigantesque plantation de palmiers à huile au sud-ouest du Cameroun par l’entreprise américaine Hérakles remplit tous les critères du projet agricole contestable, selon le rapport accablant de Greenpeace et du Oakland Institute.

73 000 hectares ont été concédés pour quatre-vingt-dix-neuf ans à cette entreprise par une convention d’une rare complaisance signée en 2009 avec l’Etat camerounais.

http://www.alternatives-economiques.fr/accaparement-de-terres--les-palmiers-de-la-colere_fr_art_1164_60455.html


5 octobre 2012 Accaparement des terres dans le monde Brèves Madagascar : Alerte grave

Je vous transmets ce cri d’alarme que je viens de recevoir d’Ambararatabe, tout un village encerclé par les représentants d’une Société multinationale qui prend de force leurs terres :

D’Ambararatabe (Ihorombe), il y a une heure :

..."Je viens de rentrer chez nous là... très très bas.... depuis ce matin, des tracteurs et des bulldozer sont venus racler tout... c’est tout autour d’Ambararatabe, le village qui n’a pas accepté leur offre... là, ils encerclent le village tout autour... à peut près 4km tout autour du village. Comment ça va se passer cette nuit, on ne sait pas... on est tous furieux..."

Témoignage vivant... Mais jusqu’à quand.

Nous demandons à toutes et tous de soutenir les fokonolona d’Ambararatabe qui, depuis des semaines, nuit et jour, à la place de tous les Malgaches et de tous les amoureux du peuple de Madagascar, se battent sans cesse pour résister au terrorisme, aux menaces, aux vexations de toutes sortes de la part des représentants de cette société multinationale néolibérale prédatrice des terres malgaches : Tozze Green.

Joseph Raharijesy.


6 septembre 2012 Sierra Leone : Bolloré étend son empire agricole

Sierra Leone
Bolloré étend son empire agricole
par Yanis Thomas

Le groupe Bolloré ne cesse d’étendre son influence en Afrique et se tourne désormais vers les terres arables de la Sierra Leone.

Boulimique, la multinationale françai­se règne déjà sur des dizaines de milliers d’hectares de plantations d’hévéa et de palmier à huile au Cameroun (33 500 hectares), au Liberia (13 500 ha) ou encore en Côte d’Ivoire (23 000 ha) via la holding Socfinaf qu’elle contrôle partiellement.

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23 août 2012 Accaparement des terres et souveraineté alimentaire en Afrique de l’Ouest et du Centre

Dans plusieurs pays africains, selon une tradition multiséculaire, « La terre ne se vend pas ». L’accaparement des terres apparait alors comme un phénomène brutal qui remet en cause les pratiques ancestrales traditionnelles, et qui hypothèque l’avenir des générations futures. Ce phénomène d’acquisition de terres à grande échelle est surtout en expansion depuis la crise alimentaire de 2008. Elle s’inscrit dans la logique de l’agrobusiness qui ne vise que le profit, comme le démontrent les nombreux cas signalés en Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette recherche de profit est incompatible avec les objectifs de la souveraineté alimentaire qui milite pour la survie des populations, surtout celles rurales qui sont les plus nombreuses en Afrique. De ce fait, l’accaparement des terres sape les bases de la souveraineté alimentaire.

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2 août 2012 Liberia : le développement de l’agro-industrie menace les forêts et les moyens de subsistance des communautés locales

Le développement de l’agro-industrie en Afrique représente une grave menace pour les forêts et les moyens de subsistance des peuples africains. Là où la gouvernance est faible et où les droits des communautés locales et des peuples autochtones sont incertains, le développement agricole se fait au détriment de la population locale.

La prise de conscience des répercussions sociales et écologiques du développement de l’agro-industrie en Asie du Sud-Est a mené à de nouvelles normes pour une croissance acceptable de l’huile de palme. La Table ronde pour une huile de palme durable (RSPO), un processus de certification volontaire de tierces parties, a adopté une série de principes et critères en grande partie cohérents avec une approche fondée sur les droits, et cherche à éloigner le développement de l’huile de palme des forêts primaires et des zones critiques à haute valeur de conservation (HCV), tout en interdisant la prise de contrôle des terres coutumières sans le consentement libre, préalable et éclairé (FPIC) des communautés. Le respect de la norme de la RSPO s’impose de plus en plus comme une exigence pour pouvoir accéder au marché européen, et les grands conglomérats producteurs d’huile de palme qui cherchent à préserver leur part de marché adhèrent désormais à la RSPO.

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5 juillet 2012 Rwanda : les terres agricoles, "c’est presque cadeau"

par Pierre Boisselet

Les exploitations rétrécissent à mesure que la population rwandaise se densifie. Pourtant, des baux longue durée sont concédés à des sociétés étrangères. Les raisons de ce paradoxe.

C’est le pays le plus densément peuplé d’Afrique. Sa population, majoritairement rurale, augmente de 2,1 % par an, faisant décroître la taille moyenne des exploitations d’une année sur l’autre. Pourtant, le Rwanda offre ses terres sur un plateau d’argent. L’Office rwandais du développement (Rwanda Development Board, RDB), qui promeut les investissements privés, s’apprête ainsi à publier une charte pour faciliter et accélérer les cessions de terre sur une longue durée (jusqu’à quarante-neuf ans). Pour l’instant, sont principalement concernées les surfaces appartenant à l’État (entre 10 % et 15 % du foncier).

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21 juin 2012 L’accaparement des terres prend des proportions incontrôlables

Lausanne : Conférence de "Pain pour le prochain" au Sommet des Peuples de Rio

L’accaparement des terres prend des proportions incontrôlables

Lausanne, 19 juin 2012 (Apic) "Pain pour le prochain" (PPP) a soulevé le problème de l’accaparement des terres, lors d’une conférence co-organisée au Sommet des Peuples à Rio de Janeiro au Brésil, le 18 juin 2012. 67 millions d’hectares sont déjà touchés par l’accaparement des terres en Afrique. Ce phénomène provoque d’énormes problèmes pour plusieurs organisations paysannes dans le Sud. Il débouche souvent sur des conflits violents.

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31 mai 2012 Accaparement des terres des pays pauvres Brèves A qui profite la colonisation des sols ?

France Culture | Du grain à moudre | 24.05.2012

A qui profite la colonisation des sols ?

La victoire a beau être importante pour de nombreuses ONG, elle sera passée à peu prés inaperçue chez nous : le 11 mai dernier, le comité de sécurité alimentaire de la FAO (l’organisation des Nations Unies pour l’agriculture), adoptait des « directives pour une gouvernance responsable des régimes fonciers ».

Présenté de cette façon, il est vrai que le sujet peut paraître abscons. Dit de façon un peu plus claire, cela pourrait donner ceci : le comité de la FAO demande aux Etats de mieux encadrer l’achat de terres agricoles dans le monde. Objectif : protéger les producteurs locaux d’une nouvelle forme de prédateurs : des investisseurs, souvent étrangers, qui se ruent sur les terres de pays, souvent pauvres, pour assurer leur propre sécurité alimentaire.

http://farmlandgrab.org/post/view/20549


31 mai 2012 L’accaparement des terres, une menace pour l’agriculture familiale africaine ? Le point de vue d’Ibrahima Coulibaly

L’accaparement des terres, une menace pour l’agriculture familiale africaine ? Le point de vue d’Ibrahima Coulibaly

Dans cet entretien accordé à l’AFD en mai 2012, Ibrahima Coulibaly, président de la Coordination nationale des organisations paysannes du Mali (CNOP-Mali) et vice-président du ROPPA (Réseau des organisations paysannes et de producteurs de l’Afrique de l’Ouest), évoque la menace que représente l’acquisition des terres à grande échelle pour l’agriculture familiale africaine.

http://farmlandgrab.org/post/view/20550


3 mai 2012 La course aux terres ne profite pas aux pays du Sud

La course aux terres ne profite pas aux pays du Sud

Par Gilles van Kote

Le phénomène des achats et locations de terres agricoles à grande échelle est l’objet, depuis la fin des années 2000, de débats passionnés. Le projet Land Matrix, qui rassemble cinq partenaires dont, pour la France, le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), s’est donné pour but d’y insuffler un peu de rationalité et d’approche scientifique. D’où l’ouverture, vendredi 27 avril, d’un nouveau site Internet sur lequel doit être accessible la masse de données rassemblées.

http://farmlandgrab.org/post/view/20403


26 avril 2012 Mali : Des paysans arrêtés alors qu’ils travaillaient leurs champs accaparés

Convergence : CNOP, UACDDDD, CAD, LJDH, AOPP contre les accaparements des terres

Communiqué de presse

Depuis 2009, les paysans et paysannes de l’Office du Niger, notamment ceux de Sanamadougou, Saou et Sansanding sont la cible d’injustices de la part des certains investisseurs. Ces injustices se sont manifestées par des bastonnades, des arrestations, des destructions des semis, des accaparements des champs et des sources d’approvisionnement en eau. Conséquence, des dizaines de familles vivent de la solidarité des autres villages car ils n’ont pas pu cultiver faute de champs depuis trois ans.

http://farmlandgrab.org/post/view/20371


12 avril 2012 La planète est une marchandise comme une autre

Entretien avec Alexis Marant, réalisateur du documentaire "Planète à vendre" http://planete-a-vendre.arte.tv/. Prix spécial du jury 2012 au FIGRA. (http://www.figra.fr/palmares-figra-2012/)

Il nous explique la mainmise des terres cultivables par les pays riches et émergents dans les pays en voie de développement.

http://farmlandgrab.org/post/view/20281


12 avril 2012 L’accaparement des terres agricoles, une menace bien réelle

El Correo | 8 avril 2012

L’accaparement des terres agricoles, une menace bien réelle

par Estelle Leroy-Debiasi

Phénomène mondial, l’accaparement des terres agricoles par des investisseurs étrangers est un sujet qui préoccupe de plus en plus les pays d’Amérique Latine soucieux de préserver leur souveraineté alimentaire. Crainte confirmée par une étude de GRAIN sur 66 pays et 35 millions d’hectares.

L’emprise de l’agro-business dans le monde, et la rapidité de son développement depuis les crises financières de 2008, aux dépens des producteurs locaux est bien réelle.

Une étude fort intéressante vient d’être publiée par GRAIN (voir Document joint) qui fournit des élément sur 416 exemples récents dans le monde d’accaparement à grande échelle par des investisseurs étrangers, destinées à la production de cultures alimentaires.

http://farmlandgrab.org/post/view/20299


29 mars 2012 L’achat de terres agricoles étrangères, un marché en pleine expansion

L’achat de terres agricoles étrangères, un marché en pleine expansion

Investissement rémunérateur ou retour au colonialisme ? L’achat de terres agricoles à l’étranger est un marché en pleine expansion depuis quelques années, qui comporte des risques pour l’environnement et génèrent des tensions géopolitiques, selon des experts.

Premiers intéressés, les Chinois, Indiens, Coréens du Sud et les économies pétrolières du Golfe sont à la recherche de terres étrangères pour répondre à leurs besoins alimentaires croissants. Les pays occidentaux, quant à eux, se sont mis en quête de trouver des surfaces agricoles pour leurs biocarburants.

http://farmlandgrab.org/post/view/20218


8 mars 2012 Stop aux accaparements de terres : La terre est à celles et ceux qui la travaillent !

La Via Campesina | 5 mars 2012

Appel à la mobilisation pour le 17 avril : Journée internationale des luttes paysannes

Stop aux accaparements de terres : La terre est à celles et ceux qui la travaillent !

Utilisez l’affiche en pièce jointe

(Jakarta, le 2 mars 2012) Le 17 avril a été déclaré "Journée internationale des luttes paysannes", pour commémorer le massacre, en 1996, de dix-neuf paysannes et paysans brésiliens qui luttaient pour leurs terres et pour la justice sociale. Chaque année, à cette date, des actions et des évènements sont organisés à travers le monde, en défense des paysannes et des paysans qui luttent pour leurs droits.

http://farmlandgrab.org/post/view/20130


23 février 2012 Accaparement des terres : L’Etat brade 73000 hectares aux Américains dans le Sud-Ouest

La société américaine, SG Sustainable Oils Cameroon PIC (Sgsoc), exploitant d’une grande plantation industrielle de palmiers à huile et d’une raffinerie a signé un bail foncier de 99 ans. Enfin, le contrat donne à l’entreprise le droit d’arrêter et de détenir toute personne violant les limites de la concession, et s’applique, même s’il est contraire aux lois nationales.

Sylvain Andzongo

Une étude qui choque. Des chiffres qui font mal. En présentant aux médias son enquête sur les concessions foncières au Cameroun, mardi 14 février 2012 à Yaoundé, le Centre pour l’environnement et le développement (CED) a créé ces deux sentiments au sein des personnes invitées. Dans les cas spécifiques des départements du Ndian et du Koupe ¬Manengouba au Sud-ouest du Cameroun, des révélations sur une exploitation industrielle et d’une raffinerie par l’entreprise américaine, SG Sustainable Oils Cameroon PLC (Sgsoc), font froid au dos. Selon l’étude intitulée « Le treizième travail d’Héraclès ? Etude sur la concession foncière de la Sgsoc dans la région du Sud-ouest Cameroun. », l’investisseur américain a obtenu, le 17 septembre 2009, des droits sur une superficie de 73 086 hectares par un bail foncier de 99 ans.

http://farmlandgrab.org/post/view/20047


12 janvier 2012 A l’Est, main basse sur les terres

A l’Est, main basse sur les terres

► 10/01/2012 à 21H40 sur France 5
► Ensuite, le vidéo intégrale sera disponible jusqu’au mardi 17 janvier 2012 sur le site de France 5

Durée : 55min. ( 21H40 - 22H35 )
Cryptage : En clair
Genre : Docu-info - Découverte
Année de réalisation : 2010
Télétexte : Sourds et malentendants
Réalisation : Agniezska Ziarek

http://farmlandgrab.org/post/view/19860


3 janvier 2012 Accaparement des terres : un processus opaque et complexe

Un nouveau rapport de la coalition internationale pour l’accès à la terre (ILC) sur l’accaparement des terres remet en perspective une pratique vouée à perdurer. Il révèle que le phénomène ne se limite pas à l’accaparement de terres agricoles par des investisseurs occidentaux. La situation est en réalité bien plus complexe.

http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,mondialisation,commerce_international,accaparement_terres_processus_opaque_et_complexe,136270.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok


29 décembre 2011 Le gouvernement argentin garde la main sur ses terres et ses ressources

Radio France Internationale | 24.12.2011

Le gouvernement argentin garde la main sur ses terres et ses ressources

Par RFI

En Argentine, le Parlement a voté une loi fixant des limites à la possession de terres par les étrangers. La présidente Cristina Kirchner, réélue en octobre, en avait fait l’une des priorités de son second mandat.

Avec notre correspondant à Buenos Aires, Jean-Louis Buchet

http://farmlandgrab.org/post/view/19812


29 décembre 2011 La ruée vers la terre

Transcontinentales 10/11 | 2011
La ruée vers la terre
Logiques transnationales d’appropriation foncière

Boris Petric
La ruée vers la terre [Texte intégral]
Logiques transnationales d’appropriation foncière
Boris Petric
The land rush [Texte intégral]
Transnational strategies for land grabing
Dossier : La ruée vers la terre

http://farmlandgrab.org/post/view/19811


12 octobre 2011 L’Europe surconsomme des terres à travers le monde

En 2004, 58 % des terres utiles pour satisfaire les besoins des Européens en produits de grande consommation ne se situaient pas sur le territoire communautaire. Une tendance qui s’accentuerait avec le développement des agrocarburants.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/consommation-production-importations-union-europeenne-impact-monde-13777.php4#xtor=ES-6


29 septembre 2011 Nouveau rapport Oxfam : main basse sur les terres agricoles et déni des droits

Afrik.com | jeudi 22 septembre 2011

Nouveau rapport Oxfam : main basse sur les terres agricoles et déni des droits

Dans son nouveau rapport « Terres et pouvoirs » rendu public aujourd’hui, Oxfam affirme que depuis 2001, 227 millions d’hectares ont été vendus, loués ou concédés dans le cadre de transactions foncières à grande échelle et, dans la majorité des cas, par des investisseurs internationaux.

http://farmlandgrab.org/post/view/19310


8 septembre 2011 Quand la Banque mondiale encourage la razzia sur les terres agricoles

Le Monde diplomatique | Septembre 2011

Par Benoît Lallau

Trois ans après la crise alimentaire de 2008, la question de la faim resurgit dans la Corne de l’Afrique. Parmi les causes de ce fléau se trouvent les investissements fonciers à grande échelle visant à établir des cultures vivrières et énergétiques là où la terre arable demeure disponible. Leur ampleur est inédite. Quarante-cinq millions d’hectares de terres, soit environ dix fois plus que la moyenne des années précédentes, auraient changé de mains en 2009 .

http://farmlandgrab.org/post/view/19182


18 août 2011 Accaparement des terres des pays pauvres Brèves Les nouveaux accapareurs de terres agricoles

Le Paysan Breton | 12 août 2011

Les nouveaux accapareurs de terres agricoles

Le mot « accapareur » était déjà utilisé avant la Révolution Française de 1789. Il désignait ceux qui entretenaient la famine pour s’enrichir par le marché noir, un des éléments déclencheurs de la Révolution. Aujourd’hui, l’accaparement des terres préoccupe la FAO, organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’agriculture et les ONG en Afrique et en Amérique latine. Tandis que certains observateurs estiment qu’il s’agit là d’une nouvelle forme de colonialisme.

Oppositions locales

http://farmlandgrab.org/post/view/19064


21 juin 2011 Accaparement des terres des pays pauvres Brèves G20 Agriculture : Non à “l’accaparement alimentaire” par les pays les plus riches du monde !

Communiqué de Presse - La Via Campesina

(Djakarta, le 16 juin 2011) L’agriculture et l’alimentation seront au menu de la réunion des ministres de l’agriculture du G20 qui aura lieu à Paris les 22 et 23 juin afin de préparer la conférence du G20 qui se tiendra en Novembre à Cannes (France). Le mouvement paysan international La Via Campesina condamne les tentatives répétées de la part des gouvernements des pays les plus riches de la planète de s’accaparer et de contrôler les politiques alimentaires, ce qui affecte non-seulement les paysans, les paysannes mais également tous les êtres humains.

http://viacampesina.org/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=606:g20-agriculture-non-a-laccaparement-alimentaire-par-les-pays-les-plus-riches-du-monde-&catid=21:souverainetlimentaire-et-commerce&Itemid=38


16 juin 2011 Accaparement des terres des pays pauvres Brèves L’achat de terres arables explose dans le Sud

Par Simon Bradley, swissinfo.ch

En Suisse comme dans le reste du monde, l’achat de terres arables et les investissements dans les produits agricoles sont en plein boom. Une fringale dénoncée par les ONG qui militent pour des règles plus strictes dans ce domaine qui attire les spéculateurs.

http://farmlandgrab.org/post/view/18785


3 juin 2011 Accaparement des terres des pays pauvres Brèves Accaparement des terres agricoles et répartition de la valeur ajoutée : la captation de la rente foncière revisitée.

AGTER a participé à la conférence internationale Global Land Grabbing (Brighton 6-8 avril 2011), organisée par la Land Deal Politics Initiative (LDPI), le Journal of Peasant Studies et le Future Agricultures Consortium de l’Insitute of Development Studies (IDS, Université du Sussex).

Hubert Cochet (Professeur à AgroParisTech et Président d’AGTER) et Michel Merlet (AGTER) ont présenté une communication qui explore la dimension économique des phénomènes d’accaparement de terres, à partir de deux exemples et d’études de cas approfondies en Ukraine et en Équateur.

http://www.agter.asso.fr/spip.php?page=article&id_article=600


12 mai 2011 Accaparement des terres des pays pauvres Brèves Afrique : Nous exportons des denrées alimentaires pour importer de la nourriture

Nebiyu Eyassu



On assiste depuis quelques années à une véritable envolée des investissements agricoles dans le monde en développement. L’objectif invoqué est de mettre un frein à la récente crise alimentaire, illustrée par une forte volatilité du système alimentaire mondial qui a provoqué au niveau mondial d’importantes hausses du prix des aliments essentiels comme le riz.

http://farmlandgrab.org/post/view/18554


21 avril 2011 Accaparement des terres des pays pauvres Brèves L’accaparement des terres agricoles en Afrique

Vision PME Afrique | 12 avril 2011

V. Akue

Les prix des produits agricoles flambent, la hantise des terres agricoles s’accentue. Selon le site farmlandgrab.org, de nombreux pays non africains se lancent dans une course effrénée pour acquérir des terres de culture en Afrique. La Banque Mondiale annonce que les transactions sur le foncier dans le monde portent sur 45 millions d’hectares de terres agricoles. Les principaux investisseurs sont actuellement les États du Golfe, mais la Chine, la Corée du Sud et plus récemment l’Inde. Les objectifs d’investissement sont principalement les pays d’Afrique, mais également l’ Asie du Sud-Est et de l’Amerique du Sud.

http://farmlandgrab.org/post/view/18459


7 avril 2011 Accaparement des terres des pays pauvres Brèves Planète à vendre ARTE France Diffusion : mardi 19 avril 2011 à 20:40

Comment les pays riches et la finance internationale font main basse sur les terres arables du monde. Une remarquable enquête sur un phénomène qui s’accélère, de l’Arabie Saoudite à l’Uruguay, des États-Unis à l’Éthiopie.

Rediffusions : Pas de rediffusion
Planète à vendre (France, 2010, 90mn)
ARTE F
Réalisateur : Alexis Marant

http://farmlandgrab.org/post/view/18388


2 mars 2011 Accaparement des terres des pays pauvres Brèves Appel de Dakar contre les accaparements de terres (Appel à signer)

Appel de Dakar contre les accaparements de terres
Nous, organisations paysannes, organisations non-gouvernementales, organisations confessionnelles, syndicats et autres mouvement sociaux, réunis à Dakar pour le Forum Social Mondial de 2011 :

(...)

Enfin, nous appelons les citoyen-ne-s et les organisations de la société civile du monde entier à soutenir - par tous les moyens humains, médiatiques, juridiques, financiers et populaires possibles - tous ceux et toutes celles qui luttent contre les accaparements de terres et à faire pression sur les gouvernements nationaux et sur les institutions internationales pour qu’ils remplissent leurs obligations vis à vis des droits des peuples.
Nous avons tous le devoir de résister et d’accompagner les peuples qui se battent pour leur dignité !

http://www.petitiononline.com/accapar/


24 février 2011 Accaparement des terres des pays pauvres Brèves Les terres convoitées de l’Afrique

Politis | 17 février 2011

par Patrick Piro

La vallée du Niger, artère verte et capital agraire du Mali. Ses berges pourraient offrir un million d’hectares de terres irrigables, mais à peine 10 % sont aujourd’hui mises en valeur au profit des populations locales. Le gouvernement allègue un manque de moyens. Mais quand le prix mondial des céréales est monté en flèche, en 2007, des investisseurs étrangers se sont rués sur la vallée. Des consortiums se sont créés pour produire des aliments destinés à des pays en manque de matières agricoles.

http://farmlandgrab.org/post/view/18185


20 janvier 2011 Accaparement des terres des pays pauvres Brèves Peut-on acheter un pays ?

Peut-on acheter un pays ? Cyberguerre ? : Geopolitis vous dit tout !

Depuis la flambée des prix des produits agricoles et la crise alimentaire qui s’en est suivie en 2008, l’acquisition de terres à l’étranger a connu un essor fulgurant. Des Etats -pour la plupart du Sud- vendent ou louent des portions entières de leurs territoires à des investisseurs publics ou privés de pays tiers. Le phénomène constitue certes une manne pour ces Etats qui voient leur rente augmenter, mais il inquiète également par les conséquences qu’il engendre. Les organisations paysannes dénoncent à ce titre une menace à la souveraineté alimentaire.

http://farmlandgrab.org/post/view/18002


11 décembre 2010 Accaparement des terres des pays pauvres Brèves L’accaparement des terres au Cameroun. Terre à terre, 11 décembre 2010


11 décembre 2010 Achats de terres des pays pauvres Brèves L’accaparement des terres au Cameroun. Terre à terre, 11 décembre 2010

L’accaparement des terres au Cameroun.

Avec : Yves Zoa, du CODEN au Cameroun et Camille Bethoux, de l’association « Peuples solidaires »

La possibilité de signer l’Appel Urgent 341 « Cameroun : Somdiaa sucre les droits » sur le site de Peuples Solidaires http://www.peuples-solidaires.org/ est prolongée jusqu’à la fin du mois de décembre.

Et sous le lien suivant la réponse de la Somdiaa à l’Appel Urgent du Coden et de Peuples Solidaires et à leur élection aux Prix Pinocchio

Retrouvez la revue de web environnement d’Anne Gouzon, de la Documentation de Radio France

Site de l’association Peuples solidaires
Privés de terre - signez la pétition en ligne
CCFD - Terre solidaire - Comité catholique contre la Faim et pour le Developpement


2 décembre 2010 Achats de terres des pays pauvres Brèves Coup d’accélérateur indien

Par Stéphane Ballong

Les entreprises du pays avancent leurs pions sur le continent. En cinq ans, elles ont acquis quatre-vingts sociétés dans des secteurs très variés. Mais pour ne pas se faire distancer par Pékin, New Delhi veut aussi s’intéresser aux grands chantiers africains.

http://farmlandgrab.org/17551


27 mai 2010 Achats de terres des pays pauvres Brèves La Banque mondiale accusée de favoriser l’accaparement des terres africaines par des groupes étrangers

Un rapport accablant, produit par un « think tank » (centre de recherche) américain a accusé la Société financière internationale (SFI, filiale de la Banque mondiale) de faciliter « l’accaparement des terres » en Afrique par des groupes privés étrangers.

http://farmlandgrab.org/13272


20 mai 2010 Achats de terres des pays pauvres Brèves La Banque mondiale se fait discrète sur l’accaparement des terres

Le 26 avril dernier, régnait une vague de déception lors de la tenue à Washington de la conférence de la Banque mondiale sur les questions foncières. En effet, diverses associations, dont l’organisation internationale GRAIN (1), attendaient avec impatience la révélation des résultats d’une étude de la Banque mondiale sur l’accaparement des terres, formulation désignant avec justesse de vastes acquisitions foncières. Initialement prévue pour décembre 2009, reportée à mars 2010, la publication de l’étude avait finalement été annoncée en date de la dite conférence. Mais les attentes de GRAIN et des autres journalistes informés n’ont pas obtenu satisfaction.

http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4230


24 avril 2010 Achats de terres des pays pauvres Brèves Des paysans et des organisations de la société civile dénoncent le projet d’accaparement des terres gagnant-gagnant de la Banque mondiale

Avis aux medias

Washington DC, le 22 avril 2010 — La Via Campesina, FIAN, Land Research Action Network et GRAIN, avec le soutien d’une centaine d’alliés des mouvements sociaux, lancent un grand appel pour mettre fin à la razzia sur les terres qui prive les communautés rurales d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine de millions d’hectares de terres arables. Cet appel coïncide avec la publication d’une nouvelle étude de la Banque mondiale qui confirme l’ampleur gigantesque de l’actuelle ruée sur les terres et avance sept « principes » destinés à rendre ces acquisitions foncières socialement acceptables. La stratégie de la Banque sera présentée à Washington le 25 avril à l’occasion d’une table ronde co-organisée par le Japon, les États-Unis et l’Union africaine, et le 26 avril à la conférence annuelle de la Banque sur le foncier.

http://viacampesina.org/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=511:des-paysans-et-des-organisations-de-la-societe-civile-denoncent-le-projet-daccaparement-des-terres-gagnant-gagnant-de-la-banque-mondiale&catid=23:rrme-agraire&Itemid=36


4 avril 2010 Achats de terres des pays pauvres Brèves Milliardaires et méga-sociétés derrière un immense accaparement de terre en Afrique

20 pays africains vendent ou de louent des terres pour l’agriculture intensive sur une échelle choquante dans ce qui pourrait bien être le plus grand changement de propriété depuis l’époque coloniale.

Par John Vidal

Awassa, Ethiopie – Nous avons quitté la route principale à Awassa, avons négocié notre chemin avec gardes de sécurité et parcouru un mile à travers un terrain vide avant de trouver ce qui sera bientôt la plus grande serre de l’Éthiopie. Au pied d’un escarpement de la vallée du Rift, le développement est loin d’être terminé, mais la structure de le plastique et d’acier s’étend déjà plus de 20 mille hectares – la taille de 20 terrains de football.

http://farmlandgrab.org/11890


4 avril 2010 Achats de terres des pays pauvres Brèves Acheter des terres agricoles, un pari peu risqué et susceptible de rapporter gros

La Voix du Nord | mardi 30.03.2010

Acheter des terres agricoles est un pari peu risqué, étant donné la croissance de la population mondiale, qu’il va bien falloir nourrir. C’est en plus un pari qui peut rapporter gros.

L’homme d’affaires français Charles Beigbeder, connu pour son flair et son habilité, l’a compris. Sa société AgroGeneration va doubler ses terres cultivées en Ukraine.

http://farmlandgrab.org/11907


17 décembre 2009 Achats de terres des pays pauvres Brèves France culture : Main basse sur les terres agricoles

Sur France culture

Place des peuples
par Madeleine Mukamabano

le dimanche du 16h à 16h30

dimanche 20 décembre 2009
> Main basse sur les terres agricoles : le cas de l’Afrique

dimanche 27 décembre 2009
> Main basse sur les terres agricoles : le cas du Brésil

http://farmlandgrab.org/9860


13 novembre 2009 Achats de terres des pays pauvres Brèves LES PAYSANS ET LES MOUVEMENTS SOCIAUX DISENT NON À L’ACCAPAREMENT DES TERRES

Invitation à une conférence de presse et à une action symbolique :

LES PAYSANS ET LES MOUVEMENTS SOCIAUX DISENT NON À L’ACCAPAREMENT DES TERRES

• Rome - le 16 novembre 2009 à 10h00 • Lieu : Tente de la souveraineté alimentaire dans le parc en face de l’immeuble de la FAO • Possibilités d’interviewer des gens directement impliqués dans la lutte. Programme organisé par Via Campesina et GRAIN

Lors du Sommet mondial 2008 de la FAO sur la sécurité alimentaire, le sujet qu’on refuse obstinément de traiter fut celui des bénéfices exorbitants engrangés par l’agrobusiness au plus fort de la crise alimentaire, alors que plus d’un milliard d’humains souffraient de la faim. Cette année, celui qu’on évitera sera celui de l’accaparement mondial des terres. Les investisseurs s’entendent avec les gouvernements pour s’emparer de dizaines de millions d’hectares de terres fertiles en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Les gouvernements qui font pression pour conclure ces accords, comme l’Arabie saoudite ou la Corée du Sud, voient dans l’externalisation de leur production alimentaire une nouvelle stratégie pour nourrir leur propre population sans recourir au marché international.

Les investisseurs privés considèrent les terres arables dans les pays émergents comme une nouvelle source de revenus garantis, étant donné le niveau actuel des prix alimentaires. D’une façon ou d’une autre, cette razzia sur les terres fait de la crise alimentaire une opportunité financière d’autant plus intéressante que celle -ci repose sur l’expansion d’une agriculture industrielle tournée vers les exportations. Plus de 100 milliards de dollars US sont en jeu et plus de 40 millions d’hectares ont déjà fait l’objet d’acquisitions, de l’Éthiopie à l’Indonésie. Les petits agriculteurs se voient privés de l’accès indispensable à la terre et à l’eau et les communautés locales auront encore moins accès à l’alimentation. Et pourtant, le plus souvent, ils ne sont même pas tenus au courant de ces accords ni impliqués dans des décisions qui vont affecter des terres qu’ils cultivent depuis des générations. Les conséquences de cette tendance sur le système alimentaire mondial sont absolument dramatiques.

Pour les organisations paysannes et les mouvements sociaux qui se rencontrent à Rome, cet accaparement des terres dans le monde est inacceptable. Il n’a rien à voir avec le renforcement de l’agriculture familiale et des marchés locaux qui, à nos yeux, est la seule façon de mettre en place des systèmes alimentaires qui soient effectivement capables de nourrir les populations. Les scénarios « gagnant-gagnant » qui vont être proposés au Sommet officiel de la FAO sont dangereux et irréalistes. Certes, les investissements sont nécessaires. Mais ce qu’il faut, c’est investir dans la souveraineté alimentaire, dans d’innombrables marchés locaux et dans les quatre milliards de ruraux qui produisent l’essentiel de la nourriture qui permet à nos sociétés de vivre, et non pas dans des méga-fermes aux mains de quelques méga-propriétaires.

Du 13 au 17 novembre 2009, des représentants des organisations paysannes et des mouvements sociaux qui sont directement impliqués dans les luttes contre cette nouvelle vague d’accaparement des terres seront à Rome. Les ONG et les groupes militants qui font un travail de recherche et d’analyse sur ce problème seront aussi présents. Il s’agit d’une excellente occasion pour les médias de parler avec des personnes directement impliquées dans cette lutte. Le 16 novembre, Via Campesina et GRAIN présenteront un exposé détaillé et proposeront une action symbolique sur l’accaparement des terres (voir détails ci-dessous).

Orateurs à la conférence de presse : Renée Vellvé (GRAIN), Mugi Ramanu (Indonesian Peasant’s Union), Ralava Beboarimisa (Collectif pour la défense des terres malgaches)

Modératrice : Nettie Wiebe (Via Campesina)

Contacts presse (anglais, français, espagnol) :

www.grain.org and farmlandgrab.org


7 novembre 2009 Achats de terres des pays pauvres Brèves La ruée vers les terres agricoles : une arme à double tranchant

La crise alimentaire, puis financière, a déclenché un nouvel « accaparement des terres » au niveau mondial, non sans risque pour les populations rurales les plus pauvres. Faut-il pour autant condamner ces investissements ? Paul Mathieu expert à la FAO des questions foncières, estime que la mise en place de règles, au niveau international, pourrait permettre de minimiser ces risques.

http://farmlandgrab.org/8677


31 octobre 2009 Achats de terres des pays pauvres Brèves Touche pas à mes terres : Le Sud face à la razzia des pays riches

En Afrique et en Asie, plus de 30 millions d’hectares sont désormais contrôlés et cultivés par des intérêts étrangers. Une catastrophe pour les paysans locaux.

Mark Rice-Oxley | The Straits Times

http://farmlandgrab.org/8628


24 octobre 2009 Achats de terres des pays pauvres Brèves L’accaparement des terres de la Vallée : Comment les propriétaires traditionnels risquent de perdre leurs terres

Kassataya | 22 octobre 2009

LE CALAME

Dans son édition du 12 octobre 2009, Le Quotidien de Nouakchott a révélé l’attribution de 2.000 hectares de terres arables de la Vallée, aux Saoudiens, via Foras International Investment Company, une filiale récemment fondée par la Chambre Islamique de Commerce et d’Industrie (CICI), financée par la BID, le gouvernement saoudien et les investisseurs privés, pour la culture du riz destiné à nourrir le royaume des Saoud. Cette information, même si elle ne révèle pas l’endroit exact du site du périmètre rizicole, vient reposer l’épineux problème de l’accaparement des terres du walo de la Vallée du fleuve Sénégal. Elle est amplement suffisante pour accroître l’inquiétude des propriétaires traditionnels qui risquent de voir échapper leurs terres au profit de multinationales.

http://farmlandgrab.org/8465


10 septembre 2009 Achats de terres des pays pauvres Brèves Le CGIAR impliqué dans l’accaparement des terres au niveau mondial

Septembre 2009, GRAIN

Il semble bien qu’avant longtemps les instances internationales de la recherche agricole vont se retrouver dans la mêlée actuelle aux côtés des gouvernements et des investisseurs privés qui cherchent des terres pour assurer une production alimentaire à l’étranger. Après tout, voila où arrive en ce moment une bonne partie de l’argent affecté à la « sécurité alimentaire » : une foule de nouveaux projets destinés à acquérir et mettre en exploitation d’immenses étendues de terres pour une production agricole à l’étranger. GRAIN a identifié plus d’une centaine de transactions de ce type, la plupart d’entre elles déclenchées par les crises alimentaire et financière de la fin de l’année dernière.1

http://www.grain.org/articles/?id=53


10 septembre 2009 Achats de terres des pays pauvres Brèves

L’Arabie Saoudite cherche de nouvelles terres agricoles

Usine Nouvelle | 09 septembre 2009

par Pascal Coesnon

Afin de garantir sa sécurité alimentaire, le royaume va investir dans l’achat de terres étrangères.

Une demi-douzaine d’investisseurs saoudiens vient d’annoncer la création d’une compagnie d’investissements agricoles pour le début de l’année 2010, avec un capital de 2 milliards de rials (533,3 millions de dollars). Le capital de la nouvelle entité, International Agriculture and Food Investment Company (Agroinvest), sera issu d’un partenariat public-privé. Vingt-cinq pour cent du capital viendra de ses membres fondateurs, et le reste du Fonds public d’investissement du ministère des Finances, de fonds de pensions saoudiens et du public par l’introduction en bourse de la société.

http://farmlandgrab.org/7434

Mali, Terres rizicoles de l’office du Niger : Grogne paysanne contre l’occupation libyenne

Depuis quelques années, dans sa volonté de faire la promotion des investissements privés dans la production agricole, le gouvernement malien, ne recule devant rien pour faire des concessions à l’agrobusiness. A la faveur des discours présidentiels, des milliers d’hectares de terre sont octroyés par-ci et par-là, à des institutions internationales ou à des Etats africains.

http://farmlandgrab.org/7309

L’île Maurice en tête des acquisitions de terres rizicoles en Mozambique

Le ministre des Affaires étrangères mauricien affirme que son gouvernement a acquis au Mozambique une vaste étendue de terre destinée à la production de riz pour son pays. Au cours d’une « séance de brainstorming » le 13 août dernier, Arvin Boolell a expliqué que son ministère a « pesé de tout son poids diplomatique pour acquérir des terres de qualité » à des fins de production de riz sur 20 000 hectares.

http://farmlandgrab.org/7324

La Braderie des terres à Madagascar

L’accord signé par l’ancien gouvernement malgache avec la Corée du Sud pour l’exploitation agricole de 1,3 millions d’hectares, gratuitement, et pour une durée de 99 ans, a précipité le changement de pouvoir survenu fin janvier 2009 à Madagascar. Mais l’autorité de transition qui doit organiser les prochaines élections semble avoir reconduit ces accords avec Daewoo, ainsi que tous les contrats miniers dont les menaces sur les écosystèmes semblent dans certains cas sous-évalués. Des enquêtes administratives sont en cours.

Reportage de Lydia Ben Ytzhak

http://farmlandgrab.org/7389


18 décembre 2020

Par Rédaction Yonne Lautre

Le vendredi 18 décembre 2020

Mis à jour le 18 décembre 2020