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Bolivie
Yonne Lautre
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En Bolivie, quand l’altiplano a chaud24 juillet 2021, par Yonne Lautre
Bienvenue en Bolivie, dans la cordillère des Andes sur un fil d’eau, au Lac Titicaca, au bord de l’asphyxie en passant par le lac Poopó, un lac devenu mirage tant il a presque entièrement disparu.
https://www.franceinter.fr/emissions/je-reviens-du-monde-d-avant/episode-4-en-bolivie-quand-l-altiplano-a-chaud -
Covid-19 : en Bolivie, la crise sanitaire aggrave les inégalités hommes-femmes7 juillet 2021, par Yonne Lautre
Emplois plus vulnérables, charge domestique accrue… La pandémie pourrait plonger dans la pauvreté jusqu’à 43 % des ménages dirigés par des femmes, selon une étude.
https://theconversation.com/covid-19-en-bolivie-la-crise-sanitaire-aggrave-les-inegalites-hommes-femmes-163664 -
Bolivie : Discours d’investiture du vice-président de l ́État plurinational de Bolivie Monsieur David Choquehuanca18 novembre 2020, par Yonne Lautre
(...)
Le bien-être collectif est le bien-être individuel, aider nous aide à grandir et à être heureux, renoncer à quelque chose au profit de son prochain nous renforce. S’unir et se reconnaître dans le “tout” est la voie du passé, du présent, de demain et de toujours, cette voie de laquelle nous ne nous sommes jamais éloignés.L’ayni4 , la minka5 , la tumpa6 , notre colka7 et autres codes des cultures millénaires sont l’essence de nos vies, de notre ayllu8 .
Ayllu n’est pas uniquement l’organisation sociétale des être humains, ayllu est un système d’organisation de la vie, de tous les êtres vivants, de tout ce qui existe, de tout ce qui s’écoule, en équilibre avec notre planète ou notre mère, la terre.
(...)
http://bolivarinfos.over-blog.com/2020/11/bolivie-discours-d-investiture-du-vice-president-de-l-etat-plurinational-de-bolivie-monsieur-david-choquehuanca.html -
Bolivie : le retour du socialisme29 octobre 2020, par Yonne Lautre
C’était il y a un an, exactement : Evo Morales remporte le premier tour de l’élection présidentielle avec 47,1 % des voix. Fort de trois mandats déjà, il préside la Bolivie depuis 2005. Son parti, le Mouvement vers le socialisme (MAS), ne se présente d’ailleurs pas comme une formation politique classique mais comme « un instrument des mouvements sociaux » : indigénisme, marxisme, anarchisme, syndicalisme et social-démocratie s’y côtoient. Sa victoire, en 2019, suscite la fureur de ses opposants : on compte quelques morts ; des policiers se mutinent ; le commandant en chef des armées appelle le président à démissionner ; le leader de l’opposition, d’extrême droite, s’agenouille devant la Bible et salue la « justice divine ». Placé sous mandat d’arrêt, Morales s’exile au Mexique puis en Argentine — il n’aura de cesse de dénoncer un « coup d’État ». Une sénatrice s’autoproclame présidente et forme un gouvernement dit « de facto » : de droite, l’intéressée a fait savoir qu’elle aspirait à « une Bolivie débarrassée des rites sataniques indigènes ». C’est dans ce contexte que viennent de se dérouler les dernières élections générales : le 18 octobre, la population se rend aux urnes. Le candidat du MAS, Luis Arce, l’emporte haut la main. Reportage, deux semaines durant. ☰ Par Rosa Moussaoui
https://www.revue-ballast.fr/bolivie-le-retour-du-socialisme-portfolio/ -
Bolivie : le socialiste Luis Arce, dauphin d’Evo Morales, remporte la présidentielle19 octobre 2020, par Yonne Lautre
Luis Arce, le candidat de la gauche et dauphin de l’ancien chef de l’Etat Evo Morales, a remporté dimanche 18 octobre la présidentielle en Bolivie dès le premier tour avec plus de 52% des voix, selon plusieurs sondages de sortie des urnes.
https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/bolivie-luis-arce-dauphin-d-evo-morales-remporte-la-presidentielle_4148251.html -
En Bolivie, les orphelins du Poopó pleurent leur lac disparu6 juillet 2020, par Yonne Lautre
Autrefois deuxième plus grand lac de Bolivie, le Poopó a été officiellement déclaré disparu le 18 novembre 2015. Si le gouvernement bolivien blâme le changement climatique, les raisons de ce drame écologique sont aussi à chercher du côté des activités humaines locales : culture intensive du quinoa et industrie minière. Un récit en images.
https://reporterre.net/En-Bolivie-les-orphelins-du-Poopo-pleurent-leur-lac-disparu -
Evo Morales a-t-il été renversé par l’extrême droite en Bolivie ?20 novembre 2019, par Yonne Lautre
Le dimanche 10 novembre, l’état-major des forces armées de Bolivie a retiré son soutien au président Evo Morales dont la suspicion de fraude électorale lors du premier tour des élections présidentielles a déclenché une forte mobilisation dans le pays et de violents conflits entre opposants et supporters du président.
Au soir du premier tour du scrutin, le dimanche 20 octobre, le dépouillement des votes annonçait un second tour, puisque moins de 10 points séparaient les deux premiers candidats – condition pour une élection au premier tour. Le soir même, le Tribunal suprême électoral a suspendu le comptage des voix pendant 24 heures et Evo Morales a finalement été désigné gagnant dès le premier tour le lendemain, accédant ainsi à un quatrième mandat, contesté par une partie de la population.
Le désaveu d’Evo Morales par les forces militaires a depuis été dénoncé par ses partisans comme un coup d’État, orchestré par la droite conservatrice et raciste des basses terres de la partie orientale du pays. Cette force politique est représentée par la figure médiatique de Luis Camacho, président du comité civique Pro Santa Cruz, et surnommé « le Bolsonaro bolivien ».
https://theconversation.com/evo-morales-a-t-il-ete-renverse-par-lextreme-droite-en-bolivie-127254 -
Crise politique en Bolivie : le président Evo Morales démissionne, le Mexique lui propose l’asile11 novembre 2019, par Yonne Lautre
Sa (facile) réélection dès le premier tour de la présidentielle avait suscité un mouvement de grogne dans la rue, entre crise sociale et accusation d’élections truquées.
https://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/crise-sociale-en-bolivie-le-president-evo-morales-annonce-sa-demission_3697335.html -
Bolivie : La vie en flammes, par Elizabeth Peredo Beltrán10 septembre 2019, par Yonne Lautre
L’Amazonie brûle aussi en Bolivie. Elizabeth Peredo est le témoin des feux qui ravagent la forêt du Chiquitano. Elle accuse le gouvernement « progressiste » bolivien d’organiser le saccage de la Terre entretenue par les « invisibles », les peuples indigènes, les femmes. Ce texte sensible est un appel écoféministe à la révolte depuis la Terre où nous sommes ancrés corporellement.
https://www.terrestres.org/2019/09/10/la-vie-en-flammes/ -
Après l’Amazonie, la Bolivie ravagée par des incendies monstrueux27 août 2019, par Yonne Lautre
Les yeux du monde sont rivés sur l’Amazonie depuis quelques jours, paradoxalement, trois semaines après les débuts des incendies. À travers le monde, l’indignation est aussi forte que l’impuissance d’un tel évènement, conséquence d’un modèle mondialisé. Mais l’Amazonie est loin d’être la seule région à brûler. Outre l’Afrique subsaharienne et la Sibérie, au sud du Brésil, les espaces naturels de la Bolivie, une des plus vastes zones humides du continent, sont également en proie aux flammes.
https://mrmondialisation.org/apres-lamazonie-la-bolivie-ravagee-par-des-incendies-monstrueux/ -
Après le Venezuela, la Bolivie ?19 février 2019, par Yonne Lautre
Les primaires pour la désignation des candidats à la présidence de la Bolivie ont eu lieu ce 27 janvier. Simple exercice d’intronisations partisanes marqué par un fort taux d’abstention, elles constituent un « aveu d’impuissance » qui n’augure rien de bon sur le plan démocratique pour les mois à venir, pronostique Guillermo Montano.
https://lecourrier.ch/2019/02/18/apres-le-venezuela-la-bolivie/ -
Bolivie : Le « cadeau » d’Evo à Salvini… et au « frère » Bolsonaro17 janvier 2019, par Yonne Lautre
Evo Morales a livré Battisti en 24 heures. Non seulement le gouvernement bolivien lui a refusé sa demande d’asile politique en un temps record, mais le militant italien n’a même pas eu le droit fondamental à un procès d’extradition qui aurait permis d’analyser le dossier.
https://blogs.mediapart.fr/pablo-stefanoni/blog/160119/le-cadeau-d-evo-salvini-et-au-frere-bolsonaro -
Evo Morales, le président qui divise la Bolivie30 mars 2018, par Yonne Lautre
En prônant un idéal de vie inspiré des Incas, en menant une politique en faveur des exclus, le président Evo Morales a redonné leur dignité aux populations indiennes. Mais des voix lui reprochent d’avoir confisqué le pouvoir. Voyage dans un pays divisé.
http://www.telerama.fr/monde/evo-morales,-le-president-qui-divise-la-bolivie,n5544969.php#xtor=EPR-126 -
Evo Morales, clap quatrième en 2019 ?15 décembre 2017, par Yonne Lautre
Le 28 novembre dernier, le Tribunal constitutionnel plurinational (TCP) de Bolivie a autorisé Evo Morales et Alvaro Garcia Linera – respectivement président et vice-président de « l’État plurinational de Bolivie » – à se représenter pour un quatrième mandat consécutif en 2019. Cette décision du juge constitutionnel bolivien fait suite à une première décision, en date de 2013, qui autorisait déjà le couple de l’exécutif à se présenter une troisième fois à l’élection présidentielle de 2014, après leurs deux premières élections en 2005 et en 2009.
https://theconversation.com/evo-morales-clap-quatrieme-en-2019-88789 -
Bolivie : Les habitants du Tipnis ne veulent pas de cette route !18 novembre 2017, par Yonne Lautre
Les habitants du parc national de TIPNIS en Bolivie se mobilisent car le gouvernement vient de ressortir des cartons un projet de route traversant la forêt du parc national. En 2009 et 2014, soutenus par les protestations nationales et internationales, dont ICRA, ils avaient empêché le projet de se concrétiser.
Merci de signer et de diffuser cette nouvelle pétition de soutien.
http://www.icrainternational.org/actualites/1158/ -
Bolivie : Les habitants du TIPNIS ne veulent pas de route dans leur forêt3 novembre 2017, par Yonne Lautre
Les habitants du TIPNIS en Bolivie se mobilisent car le gouvernement vient de ressortir des cartons un projet de route traversant la forêt du parc national. En 2014, soutenus par les protestations nationales et internationales, ils avaient empêché le projet de se concrétiser. Merci de signer et de diffuser cette nouvelle pétition.
https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1114/les-habitants-du-tipnis-ne-veulent-pas-de-route-dans-leur-foret -
Solidarité avec notre ami bolivien Pablo Solón11 juillet 2017, par Yonne Lautre
Nous apprenons avec effroi que Pablo Solón, ambassadeur de la Bolivie aux Nations unies de 2009 à juin 2011, et Rafael Arcondo, journaliste connu en Bolivie, sont sous le coup d’une accusation du gouvernement bolivien, qui pourrait aller jusqu’à leur emprisonnement.
Pablo Solón est un activiste, dans le domaine du social et de l’écologie. Il a été ministre du commerce extérieur, ambassadeur de Bolivie pour l’intégration et le commerce (2006-2008), et ambassadeur aux Nations unies (2009 – 2011). Il est à l’origine de l’adoption par l’Assemblée des Nations unies de plusieurs résolutions dont la reconnaissance du Droit humain à l’eau et de la déclaration de la Journée Internationale de la Terre-Mère. Il a été responsable pour la Bolivie des négociations climatiques aux Nations unies. Après avoir été directeur exécutif à Bangkok de Focus on the Gobal South ((2012-2015), il est actuellement directeur de la Fondation Solón créée à La Paz en 1994, pour promouvoir l’œuvre et la pensée de l’artiste bolivien Walter Solón Romero (1923-1999). Cette fondation est engagée sur les questions de l’eau, du changement climatique, de l’énergie, des accords commerciaux et des alternatives systémiques.
Il a joué un rôle important dans les années 1990 en participant aux mouvements sociaux boliviens, en particulier les « guerre de l’eau » contre les privatisations à Cochabamba et Los Altos. Actuellement Pablo Solón, conscient des impasses de l’extractisme et d’un développement productiviste, soucieux du devenir des sociétés d’Amérique Latine, est fermement engagé contre la construction des méga-barrages de Chepete et El Bala.
Comme ambassadeur aux Nations Unies, Pablo Solon a démissionné en 2011 pour marquer son désaccord avec la répression des peuples indigènes du parc Tipnis, mobilisés contre la construction d’une route traversant leur territoire. Il est accusé d’avoir « illégalement » nommé Rafael Archondo pour le remplacer auprès de l’ONU alors que celui-ci avait été nommé par le président Evo Morales suppléant de Pablo Solon auprès des Nations-Unies. Rafael Archondo est, lui, accusé d’avoir prolongé illégalement son mandat, ils risquent tous les deux quatre ans de prison.
Face au ridicule de cette accusation « politique » visant l’intimidation et la réduction au silence d’opposants, ils ont le soutien de la population et de nombreux mouvements sociaux en Bolivie. Attac-France exprime sa solidarité avec les accusés et avec tous ceux qui aujourd’hui, en Bolivie, se conforment à la Constitution instituant le « Vivir Bien » et font vivre des voies alternatives sans sacrifier les humains, la Terre et la démocratie.
Pablo est notre ami et notre allié. Il a joué un rôle essentiel dans la compréhension des négociations climatiques et se bat avec nous pour faire émerger et vivre une justice climatique. Il est engagé dans un combat que nous soutenons pleinement : inventer des voies de sortie d’un système qui sacrifie à la fois les humains et la nature, contester le capitalisme et le néolibéralisme en même temps que le productivisme et l’anthropocentrisme. Avec le soutien financier du CCFD-Terre Solidaire, et avec l’ONG Focus on the global South, la Fondation Solón est notre partenaire pour une initiative visant à faire émerger des alternatives systémiques. Pablo Solón a participé à plusieurs de nos universités d’été et sera à Toulouse au mois d’août pour l’université des mouvements sociaux organisée par le réseau Attac.
Nous demandons au gouvernement bolivien de retirer ses accusations contre Pablo Solón et Rafael Arcondo et d’assurer les conditions d’un débat démocratique sur ses grands projets d’aménagement, en accord avec la Constitution bolivienne.
Attac France
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Bolivie : 10 questions-réponses sur le conflit avec les « coopératives » minières10 septembre 2016, par Yonne Lautre
À la mémoire de Rodolfo IIllanes, défenseur héroïque des ressources naturelles
1. Comment sont nées les coopératives minières en Bolivie ?
Les coopératives minières ont pour origine la crise économique mondiale provoquée par le crack de la Bourse de New York en 1929. Beaucoup d’entreprises transnationales entrent en crise et doivent licencier des travailleurs à qui elles remettent des parcelles pour qu’il les exploitent.
La Révolution de 1952 amène avec elle la nationalisation des mines sous le gouvernement de Víctor Paz Estenssoro et la création de la Compagnie Minière de Bolivie (COMIBOL) en renforçant l’exploitation par l’État et en affaiblissant l’exploitation indépendante.
« Là où Simon Patiño trouva la veine la plus riche d’étain : la Bolivie scellera son indépendance économique »-Le quoitiden La Patria salue la nationalisation des mines du 31 octobre 1952
2. Comment se transforme-t-elle en patronat minier ?
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En Bolivie, la politique extractiviste d’Evo Morales suscite la contestation22 février 2016, par Yonne Lautre
Dimanche 21 février, les Boliviens décideront par référendum si Evo Morales a le droit de se présenter pour un quatrième mandat. Mais le soutien populaire au président bolivien s’est effrité, notamment à cause de sa politique extractiviste et de la désillusion des populations autochtones.