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Bosnie-Herzégovine
Yonne Lautre
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En Bosnie, une coopérative de femmes efface les traces de la guerre4 novembre 2019, par Yonne Lautre
La région de Gorazde, en Bosnie, a été meurtrie par les conflits yougoslaves des années 1990. De nombreux villages ont été rasés et les populations, en majorité musulmanes, ont dû fuir. Grâce au soutien du mouvement Slow Food, d’anciennes réfugiées redonnent vie à leur village grâce au succès de leur coopérative agroalimentaire.
https://reporterre.net/En-Bosnie-une-cooperative-de-femmes-efface-les-traces-de-la-guerre -
“Le Siège”, documentaire hommage à Sarajevo, la ville qui fit front, mardi 23.03.16 sur Arte22 mars 2016, par Yonne Lautre
De 1992 à 1996, le journaliste Rémy Ourdan a partagé le quotidien des habitants de Sarajevo, la capitale bosniaque assiégée. Mêlant images d’archives et témoignages récents, il signe un documentaire bouleversant, qui rend hommage à une communauté restée digne et vivante face à la barbarie.
http://television.telerama.fr/television/le-siege-documentaire-hommage-a-sarajevo-la-ville-qui-fit-front,139580.php -
La Bosnie troque la pollution de l’air et la santé publique contre des emplois sidérurgiques25 décembre 2015, par Yonne Lautre
Dans un ghetto de Roms tchèques, à l’ombre des énormes aciéries, une odeur de soufre flotte dans l’air et le smog est épais. Des routes sales, sans éclairage public, mènent à des squats et à des maisons de fortune. Dans une nuit sombre de novembre, la zone est étrangement illuminée par les feux toujours alimentés des hauts fourneaux.
http://www.equaltimes.org/la-bosnie-troque-la-pollution-de-l?lang=en
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La révolte ouvrière en Bosnie – Comment reconstruire l’industrie en Europe ?25 novembre 2014, par Yonne Lautre
Monika Karbowska
La révolte ouvrière en Bosnie – Comment reconstruire l’industrie en Europe ?
Tuzla, juin 2014 Il fait très chaud lorsque nous arrivons dans cette ville moyenne au Nord Est de la Bosnie. Comme presque toutes les villes de Bosnie, Tuzla est située dans une vallée très encaissée entourée de montagnes boisées. Ces montagnes cachent des hectares de sites industriels nichés dans le creux de la vallée : mines de charbon, de sel, la ressource naturelle historique la région, ainsi que des usines chimiques de transformation de ces ressources. Du temps de la Yougoslavie, comme dans tous les pays de régime communiste, ces villes moyennes ont été dotées d’usines et la population y a vécu son âge d’or dans les années 70.
Lepa Mljadenovic, militante féministe et pacifiste de la première heure vivant à Belgrade raconte–
http://amitie-entre-les-peuples.org/La-revolte-ouvriere-en-Bosnie
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Bosnie-Herzégovine : l’unité dans la révolte28 mars 2014, par Yonne Lautre
Face aux brutales politiques néolibérales et à la dégradation sociale, à la corruption et à la mal-gouvernance généralisées, les protestations se sont multipliées ces derniers mois dans le Sud-Est de l’Europe, notamment dans les États issus de l’ancienne Yougoslavie. Alors que la police fédérale de Bosnie-Herzégovine ressort tous les vieux clichés de la propagande pour tenter de discréditer le mouvement de protestation qui dure depuis un mois et que nos médias restent silencieux, cette sélection d’articles vous propose de revenir sur ces impressionnantes mobilisations citoyennes. Que signifient ces mouvements, quelles sont les responsabilités européennes et les perspectives pour les populations de la région ?
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Révolte sociale en Bosnie-Herzégovine : « Qui sème la misère récolte la colère »16 février 2014, par Yonne Lautre
Le printemps est en avance sur le froid qui règne. Nul ne sait jusqu’où ira l’explosion sociale et démocratique. Mais dores et déjà, on sait qu’elle laissera des traces profondes et pourrait faire tâche d’huile : les peuples de la région commencent à voir « ce qui fait système », tant dans les griefs que dans les aspirations exprimées. De la dénonciation des « privatisations criminelles » on pourrait voir émerger celle des institutions euro-atlantistes qui les ont encadrées.
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Révolte sociale contre les dirigeants nationalistes en Bosnie-Herzégovine11 février 2014, par Yonne Lautre
Bosnie-Herzégovine, correspondance. Parti d’une manifestation de chômeurs, un mouvement qui traduit un immense ras-le-bol de la précarité, la mal-vie, des privatisations, déferle sur un pays ravagé par les orientations nationalistes et libérales de ses gouvernants. De nouvelles manifestations contre le pouvoir et la pauvreté sont attendues ce mardi dans plusieurs villes de Bosnie.
http://www.humanite.fr/monde/revolte-sociale-contre-les-dirigeants-nationaliste-558766
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De violentes manifestations secouent la Bosnie-Herzégovine8 février 2014, par Yonne Lautre
La Bosnie vit ce vendredi son troisième jour de manifestations. Les manifestants protestent contre le niveau élevé du chômage et l’inertie du gouvernement. Des affrontements avec les forces de l’ordre ont fait 150 blessés. Dans la soirée, le siège de la présidence à Sarajevo a été incendié. Des violences sans précédent depuis 1992-1995.
http://www.franceinfo.fr/europe/de-violentes-manifestations-secouent-la-bosnie-1309967-2014-02-07
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Bosnie-Herzégovine Brèves Angelina Jolie, la guerre et l’illusion du témoignage15 février 2012, par Yonne Lautre
Pour son premier passage de l’autre côté de la caméra, l’actrice américaine Angelina Jolie n’a pas eu peur de surprendre. Au pays du sang et du miel est une fiction située dans le contexte de la guerre de Bosnie-Herzégovine. Même si l’on connaît les engagements humanitaires de la star, « ambassadrice de bonne volonté » du Haut Commissariat des Nations Unies aux réfugiés (UNHCR) depuis 2001, le choix de ce sujet, largement passé de mode, surtout outre-Atlantique, ne peut que forcer la curiosité, voire le respect, car on est tenté de supposer qu’Angelina Jolie a choisi elle-même de le traiter, sans qu’il lui soit suggéré. Il y a sans aucun doute aujourd’hui, à Hollywood, plus vendeur que la Bosnie !
http://blog.mondediplo.net/2012-02-13-Angelina-Jolie-la-guerre-et-l-illusion-du
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Action : Bosnie-Herzégovine, les autorités doivent permettre aux victimes de viols commis pendant la guerre d’obtenir réparation15 décembre 2011, par Yonne Lautre
Durant la guerre qu’a connue la Bosnie-Herzégovine de 1992 à 1995, des milliers de femmes et de filles ont été violées, la plupart du temps avec une extrême brutalité. Les témoignages qu’elles ont apportés à la fin de la guerre ont suscité une attention considérable dans les médias, provoqué l’indignation du public et abouti à la modification du droit international. Cependant, depuis lors, les autorités n’ont pas fait grand-chose pour les victimes.
En 2009, Amnesty International s’est rendue en Bosnie-Herzégovine pour parler avec les victimes de crimes de guerre à caractère sexuel de leurs besoins, de leurs problèmes et de leur expérience du système judiciaire. Les conclusions de cette visite étaient claires : les autorités ne permettent pas aux victimes d’obtenir justice et réparation.
Les victimes continuent de souffrir de traumatismes et d’autres problèmes psychologiques et physiques liés aux viols et aux autres formes de torture qu’elles ont subis pendant la guerre. Nombre d’entre elles ne peuvent pas se payer de médicaments même lorsque ceux-ci sont prescrits par un médecin. Beaucoup sont sans emploi et vivent dans la pauvreté. Les services d’aide sociale et financière destinés aux victimes ne sont généralement pas disponibles.
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Bosnie-Herzégovine Brèves La Bosnie vote avec ses plaies3 octobre 2010, par Administrateurs du site
Quinze ans après la fin de la guerre, c’est un pays toujours divisé ethniquement et miné par la corruption qui est appelé à se rendre aux urnes dimanche.
http://www.liberation.fr/monde/01012293524-la-bosnie-vote-avec-ses-plaies
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Bosnie-Herzégovine Brèves Srebrenica, un crime européen14 juillet 2010, par Administrateurs du site
Par Bernard Dréano, Eros Sana (13 juillet 2010)
Il y a quinze ans, huit mille hommes et adolescents étaient massacrés par les troupes bosno-serbes de Ratko Mladic. C’était le dernier massacre de la guerre la plus meurtrière qu’ait connue l’Europe depuis 1945 : 150.000 morts, soit en proportion autant que la première guerre mondiale en France. L’Europe continue de faire payer aux Bosniaques le prix de sa propre lâcheté.
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Bosnie-Herzégovine Brèves : faire du 11 juillet une Journée de commémoration du génocide de Srebrenica16 juin 2010, par Administrateurs du site
Le Parlement européen a adopté le 15 janvier 2009
une résolution appelant tous les pays de l’Union européenne
à faire du 11 juillet une
Journée de commémoration du génocide de Srebrenica« … parce qu’il ne saurait y avoir de paix véritable sans justice… » [1]
Photo Michael Büker
Cimetière des Victimes du génocide au Mémorial, Sebrenica-Potočari [2]Que savons nous de ce qui s’est passé le 11 juillet 1995 à Srebrenica ?
L’affaire n’est pas close : recherche des disparus, identification des corps retrouvés quinze ans après les faits, criminels en liberté ...
Mieux comprendre ce qui s’est passé à Srebrenica, c’est aussi mieux comprendre ce qui se passe aujourd’hui,
en Bosnie, dans les Balkans, en Europe, ici même...
Le mardi 29 juin 2010 à 19h
Le MRAP invite ses adhérents à une projection - débat du film
Nino’s place de Aude Léa Rapin et Adrien Selbert
(52 min., France, 2010)au siège national,paris 43, boulevard Magenta Paris 10ème
( Métro : République, Jacques Bonsergent ou Gare de l’Est )
Hajra Catic, fondatrice du mouvement des Femmes de Srebrenica, quatorze ans après la disparition de son fils qui avait rejoint le 11 juillet 1995 la colonne des hommes partis à pied en direction des territoires libres, reçoit une carte lui indiquant le lieu où se trouve le corps de Nino… Le film s’attache aux événements de 1995 et à la lutte que mères, épouses, compagnes, mènent aujourd’hui pour rechercher les corps des disparus et obtenir justice.
« Nino’s place » a obtenu le prix du meilleur grand reportage au 8ème Festival du film et Forum international sur les droits humains à Genève en mars 2010.
[1] http://www.europarl.europa.eu/sides/getDoc.do?type=TA&reference=P6-TA-2009-0028&language=FR
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Bosnie-Herzégovine Brèves Quatorze ans après, les femmes violées pendant la guerre sont toujours privées de leurs droits30 septembre 2009, par Administrateurs du site
AMNESTY INTERNATIONAL
COMMUNIQUÉ DE PRESSEÉFAI
Embargo : 30 septembre 2009 09h00 TU
Bosnie-Herzégovine. Quatorze ans après, les femmes violées pendant la guerre sont toujours privées de leurs droits
Cette nation oublie tout. On nous oublie, nous, les victimes. Mais je n’oublierai jamais ce qui m’est arrivé.
Sabiha, interviewée par Amnesty InternationalJe ne sais pas s’il est possible de punir ce crime. Est-ce qu’il y a une justice ? […]
Ailleurs, peut-être, mais pas ici, en Bosnie.Bakira, interviewée par Amnesty International
Les gouvernements qui se sont succédé en Bosnie-Herzégovine n’ont pas pris les mesures nécessaires pour que justice soit rendue aux milliers de femmes et de jeunes filles qui ont été violées pendant la guerre de 1992-1995, a déclaré Amnesty International dans un rapport publié ce mercredi 30 septembre 2009.
« Pendant la guerre, des milliers de femmes et de jeunes filles ont été soumises à des viols, souvent commis avec une extrême brutalité ; nombre d’entre elles ont été placées en détention dans des camps pénitentiaires, des hôtels, des habitations privées où elles ont été victimes d’exploitation sexuelle. Beaucoup ont été tuées. À ce jour, justice n’a pas été rendue à celles qui ont survécu à ces crimes. Les responsables de leurs souffrances, qu’ils soient membres des forces armées, de la police ou de groupes paramilitaires, sont toujours en liberté. Certains occupent toujours des postes importants ou vivent à proximité de leurs victimes, a déclaré Nicola Duckworth, directrice du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.
« Les autorités de Bosnie-Herzégovine sont tenues de permettre à ces victimes de violations du droit international humanitaire et de crimes contre l’humanité de saisir la justice et d’obtenir les réparations pleines et entières auxquelles elles ont droit.
« À cette fin, les autorités doivent veiller à la tenue d’enquêtes exhaustives qui déboucheront sur des poursuites à l’encontre des auteurs présumés de violences sexuelles assimilables à des crimes de guerre qui ont été commises dans le pays. Tant que justice n’aura pas véritablement été rendue et que des réparations pleines et effectives n’auront pas été accordées, les victimes continueront à souffrir des conséquences de ces crimes atroces. »
Dans son rapport intitulé Whose justice ? Bosnia and Herzegovina’s women still waiting, disponible en anglais à l’adresse
http://www.amnesty.org/en/library/info/EUR63/006/2009/en
Amnesty International met en lumière les carences du système judiciaire du pays.
L’organisation souligne également que les autorités ont failli à leur devoir de fournir des réparations, notamment sous la forme d’indemnités, aux femmes victimes de crimes, et détaille les violations de leurs droits.« Nombre de femmes qui ont survécu à des violences sexuelles infligées pendant la guerre n’obtiennent pas de réparations en raison de la complexité du système judiciaire et des services sociaux du pays. Par rapport à d’autres victimes de guerre, elles sont en butte à des discriminations dans l’accès à l’aide sociale », a indiqué Nicola Duckworth.
Jasmina, survivante de violences sexuelles infligées pendant la guerre, a déclaré à Amnesty International : « Je ne peux pas dormir sans cachets. Quand les gens évoquent la guerre, cela me perturbe toujours autant. Une image, un souvenir, un spot télévisé peuvent me bouleverser. Je n’en peux plus. [...] J’ai besoin d’aide. »
Les autorités de Bosnie-Herzégovine n’ont pas pris de dispositions pour permettre à ces femmes de bénéficier d’une prise en charge médicale ou psychologique adaptée. Celle-ci leur est proposée uniquement par des organisations non gouvernementales (ONG) aux moyens limités. Une ONG bosniaque a indiqué à Amnesty International que l’immense majorité des survivantes de violences sexuelles constituant des crimes de guerre ne recevaient aucune aide psychologique.
Des milliers de survivantes ont également perdu des membres de leur famille. Nombre d’entre elles n’arrivent pas à trouver ou à conserver un emploi en raison de leur état psychologique. Beaucoup n’ont pas de revenu stable et vivent dans la pauvreté, sans pouvoir acheter les médicaments dont elles ont besoin.
Le viol restant un sujet tabou, la plupart des victimes, alors qu’elles auraient besoin d’être reconnues et aidées pour reconstruire leur vie, doivent faire face à une mise à l’index.
« Les autorités doivent travailler avec des ONG pour élaborer une stratégie globale afin que les survivantes bénéficient de réparations, notamment de pensions suffisantes, d’une aide pour l’accès à l’emploi et de la meilleure prise en charge médicale possible. Les autorités doivent soutenir les survivantes de violences sexuelles constituant des crimes de guerre, leur permettre de s’exprimer pour qu’elles puissent demander que leurs droits soient respectés, et lutter contre la discrimination et la stigmatisation dont elles font l’objet dans leur vie quotidienne », a déclaré Nicola Duckworth.
Complément d’information
Le viol et d’autres formes de violences sexuelles constituant des crimes étaient monnaie courante durant la guerre qui a ravagé la Bosnie-Herzégovine de 1992 à 1995. Le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY) a été créé en 1993 dans le but de poursuivre les responsables présumés de graves violations du droit international humanitaire, y compris les auteurs de violences sexuelles. Toutefois, le TPIY n’a pu mener des poursuites que sur un nombre limité d’affaires de violations du droit international humanitaire survenues durant les guerres qu’a connues l’ex-Yougoslavie. À la fin du mois de juillet 2009, le TPIY avait engagé des poursuites sur 18 affaires liées à des violences sexuelles en Bosnie-Herzégovine.
Créée en 2005, la Chambre des crimes de guerre de la Cour d’État de Bosnie-Herzégovine a été chargée d’enquêter sur des crimes dont le TPIY ne pouvait pas se saisir et de poursuivre leurs auteurs présumés. À ce jour, 12 hommes seulement ont été condamnés pour des violences sexuelles constituant des crimes.
Voir également : Bosnie-Herzégovine. Une justice en suspens : les poursuites pour crimes de guerre sont paralysées (Index AI : EUR 63/018/2003) ;
Bosnie-Herzégovine. Viols et sévices sexuels pratiqués par les forces armées (Index AI : EUR 63/001/1993)FIN
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