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Bisphénol, Perturbateurs endocriniens : l’effet cocktail prouvé
Yonne Lautre
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Le remplacement du bisphénol A par le bisphénol S conduit à augmenter l’exposition à une substance hormonalement active5 novembre 2019, par Yonne Lautre
Publiée le 17 juillet 2019 dans Environmental Health Perspectives, l’étude menée par l’équipe Gestation et perturbateurs endocriniens de l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT) et du laboratoire Toxalim (ENVT/Inra/Toulouse INP Purpan/UT3 Paul Sabatier), en collaboration avec les Universités de Montréal et de Londres a montré chez l’animal que le bisphénol S (BPS) persiste plus longtemps dans l’organisme et à des concentrations beaucoup plus élevées que le bisphénol A (BPA). En raison des propriétés oestrogéno-mimétiques du BPS comparables à celles du BPA, le remplacement du BPA par le BPS conduit ainsi à multiplier par environ 250, les concentrations dans le sang d’une substance hormonalement active. Ce résultat montre que l’évaluation de l’exposition est critique pour la recherche d’alternatives à des substances préoccupantes et pourrait permettre d’éviter une substitution regrettable.
http://presse.inra.fr/Communiques-de-presse/Le-remplacement-du-bisphenol-A-par-le-bisphenol-S -
Le bisphénol B, substitut du BPA, suspecté d’être un perturbateur endocrinien19 octobre 2019, par Yonne Lautre
Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire, la trentaine d’études disponibles sur le BPB devrait suffire à le classer comme substance dangereuse.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/10/17/le-bisphenol-b-substitut-du-bpa-suspecte-d-etre-un-perturbateur-endocrinien_6015924_3244.html -
Une étude montre la persistance dans l’organisme du bisphénol S18 juillet 2019, par Yonne Lautre
Des scientifiques s’efforcent d’évaluer les risques liés à l’utilisation d’une des substances remplaçant le bisphénol A depuis son interdiction.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/07/17/une-etude-montre-la-persistance-dans-l-organisme-du-bisphenol-s_5490494_3244.html -
Le bisphénol A pourrait altérer la mise en place des cellules reproductrices chez le fœtus masculin15 février 2018, par Yonne Lautre
Connu pour être un perturbateur endocrinien, le bisphénol A (BPA) altérerait la mise en place de la lignée des cellules reproductrices chez le fœtus masculin. L’exposition des testicules fœtaux à cette substance, à des niveaux correspondant à ceux retrouvés chez l’homme, entraîne une diminution du nombre des cellules à partir desquelles se fera la production de spermatozoïdes au cours de la vie adulte.
http://www.lemonde.fr/planete/article/2018/02/15/le-bisphenol-a-pourrait-alterer-la-mise-en-place-des-cellules-reproductrices-chez-le-f-tus-masculin_5257323_3244.html -
Perturbateurs endocriniens : l’Inserm quantifie pour la première fois l’effet cocktail17 septembre 2017, par Yonne Lautre
L’Inserm a mis au point un modèle mathématique capable d’évaluer les effets de plusieurs molécules en mélange. L’institut a étudié onze perturbateurs endocriniens et mis en évidence des effets 10 à 1.000 fois plus élevés que pour la molécule seule.
https://www.actu-environnement.com/ae/news/insrm-perturbateurs-endocriniens-effet-cocktail-29650.php4 -
Bisphénol, Perturbateurs endocriniens : l’effet cocktail prouvé16 septembre 2017, par Yonne Lautre
Pour la première fois, des chercheurs de l’Inserm montrent que l’exposition a plusieurs facteurs endocriniens en même temps, appelé « effet cocktail », multiplie leurs effets par un facteur qui peut aller jusqu’à 1000.
Si certaines substances ont montré un effet perturbateur endocrinien, la preuve de l’existence d’un « effet mélange » encore appelé « effet cocktail », n’a pas encore été apportée par les études. Pourtant, « il apparaît désormais clair, que continuer à focaliser les recherches sur ces produits chimiques « individuels » est de nature à sous-estimer le risque lié à leurs expositions simultanées, particulièrement chez les femmes enceintes » affirme l’Inserm dans un communiqué.
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L’INSERM a produit une étude prédictive sur l’effet cocktail des perturbateurs endocriniens.16 septembre 2017, par Yonne Lautre
Le fait que nous soyons attentifs aux perturbateurs endocriniens ne nous confère aucune compétence médicale. Tel n’est pas notre registre. Les scientifiques ont mis en exergue que les effets combinés et cumulés sur l’organisme pouvaient faire l’objet de modèles de prédiction mathématique. Notre inquiétude sur le sujet concerne les effets collatéraux de ces produits chimiques sur les cours d’eau, sur les espèces piscicoles, puis une seconde fois sur l’homme avec ces micropolluants se retrouvant dans l’eau potable par le biais de la réutilisation des eaux usées ou pompage.
http://continuite-ecologique.fr/linserm-a-produit-une-etude-predictive-sur-leffet-cocktail-des-perturbateurs-endocriniens/ -
Bisphénol, Perturbateurs endocriniens : Cocktail de produits toxiques dans les cheveux de nos enfants20 avril 2017, par Yonne Lautre
Des dizaines de perturbateurs endocriniens nous contaminent dès l’enfance. C’est ce qui ressort de nos analyses réalisées sur un panel de 43 filles et garçons âgés de 10 à 15 ans, vivant en milieu urbain ou rural. Phtalates, bisphénol A (ou S, l’un de ses substituts), pesticides… L’organisme de bon nombre d’enfants contient non pas une, ni deux, mais un véritable cocktail de ces substances.
Une traque sans relâche
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Libre-échange Perturbateurs endocriniens : la santé sacrifiée au commerce ?16 janvier 2017, par Yonne Lautre
En votant le 12 janvier en faveur de la ratification du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada, le CETA, les députés de la commission environnement du Parlement européen ont perdu une belle occasion de peser sur les négociations commerciales pour faire progresser les règles environnementales et sanitaires. Voilà en effet près de sept ans que l’Union européenne tente de légiférer à l’encontre des perturbateurs endocriniens. Alors que les débats font rage autour de la portée de ces nouvelles mesures, plusieurs enquêtes récentes ont révélé que les partenaires commerciaux de l’Union européenne, à commencer par les États-Unis et le Canada, ont largement influencé les travaux de la Commission dans ce domaine.
http://www.alternatives-economiques.fr/perturbateurs-endocriniens-sante-sacrifiee-commerce/00076424
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Bisphénol, Perturbateurs endocriniens : Le cerveau assiégé20 juin 2016, par Yonne Lautre
Les perturbateurs endocriniens n’ont pas seulement des incidences sur les maladies hormonales « classiques » (cancers hormono-dépendants, diabète, infertilité, etc.). Ils impactent aussi nos cerveaux et notre quotient intellectuel.
http://www.lemonde.fr/pollution/article/2016/06/20/le-cerveau-assiege_4953797_1652666.html -
Bisphénol A, nouvelle mascotte de la « liberté d’entreprendre »18 septembre 2015, par Yonne Lautre
Un point pour le bisphénol A ? Jeudi 17 septembre, le Conseil constitutionnel a en partie censuré la loi du 30 juin 2010 bannissant son usage dans les contenants alimentaires. Il demeure certes interdit pour le marché français, mais les fabricants pourront continuer à l’utiliser pour l’exportation, au nom de la liberté d’entreprendre.
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Santé publique : le coût faramineux des perturbateurs endocriniens30 avril 2015, par Yonne Lautre
Obésité, infertilité, retard intellectuel, autisme, troubles de l’attention… : la liste des pathologies liées aux perturbateurs endocriniens est (de plus en plus ) longue. Et ces maladies, ou troubles chroniques, coûtent très cher : au moins 157 milliards d’euros par an (soit 1,2 % du PIB), rien que pour l’Union européenne. Publiée dans le « Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism », l’étude qui a débouché sur ces chiffres a été menée par 18 chercheurs européens et américains. Ils ont admis des marges d’incertitudes, et placent la fourchette haute de leur estimation à 270 milliards d’euros annuels, soit 2 % du PIB européen [1] !
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Une vingtaine de perturbateurs endocriniens dans les cheveux des Parisiennes12 mars 2015, par Yonne Lautre
Au moins une vingtaine de perturbateurs endocriniens (PE) – avérés ou suspectés – seraient présents dans les cheveux des femmes urbaines en âge de procréer. C’est le principal message d’une étude rendue publique jeudi 12 mars par l’association Générations futures, financée par le Conseil régional d’Ile-de-France. Ces résultats se fondent sur l’analyse des cheveux d’une trentaine de jeunes femmes de 20 à 35 ans, vivant principalement à Paris et en banlieue parisienne – échantillon toutefois non-représentatif de cette population.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/03/12/une-vingtaine-perturbateurs-endocriniens-dans-les-cheveux-des-parisiennes_4592646_3244.html -
Perturbateurs endocriniens : on ne peut plus dire qu’on ne sait pas5 mars 2015, par Yonne Lautre
Pour la première fois, un ouvrage didactique fait le point sur notre exposition réelle à cette pollution invisible et diablement toxique.
Les lecteurs du JDLE les connaissent. Derrière cette « qualité » générique de perturbateurs endocriniens (PE) se cachent des milliers de molécules, de substances chimiques qui peuplent désormais notre corps et dérèglent notre système hormonal.
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Perturbateurs endocriniens, une bombe à retardement allumée par les lobbies industriels9 septembre 2014, par Yonne Lautre
Annonciateurs d’une crise sanitaire de grande ampleur, les perturbateurs endocriniens s’imposent comme un enjeu politique majeur mais peinent à être règlementés. En cause, le poids des intérêts industriels qui cultivent le doute quant à leur définition.
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Bisphénol A et intolérance alimentaire, un lien établi pour la première fois5 septembre 2014, par Yonne Lautre
Plus de 20% de la population mondiale souffre d’allergie ou d’intolérance alimentaires. Une origine environnementale à ces réactions alimentaires secondaires est fortement suspectée. Dans ce contexte et pour la première fois, une équipe de chercheurs de l’Inra à Toulouse vient de montrer qu’une exposition périnatale à de faibles doses de Bisphénol A (BPA), considérées sans risque pour l’Homme, pouvait augmenter le risque de développer une intolérance alimentaire à l’âge adulte. Ces résultats appuient la décision des pouvoirs publics français qui ont interdit l’utilisation du BPA dans les contenants alimentaires destinés aux nourrissons dès 2013, et pour tous les emballages alimentaires en 2015.
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Le bisphénol A pourrait favoriser l’intolérance alimentaire5 août 2014, par Yonne Lautre
Une exposition pendant la grossesse et l’allaitement au bisphénol A à faible dose pourrait augmenter le risque d’avoir une intolérance alimentaire à l’âge adulte. C’est le résultat d’une étude récemment parue dans la revue de biologie expérimentale Faseb, et réalisée par des chercheurs français sur des rats.
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Les perturbateurs endocriniens, cas d’école de la « manufacture du doute »1er août 2014, par Yonne Lautre
Depuis le rapport Kortenkamp publié en janvier de 2012, le dossier des perturbateurs endocriniens au niveau européen accuse un retard étonnant. Prévue pour décembre 2013, la publication des critères de définition des perturbateurs endocriniens, censés ouvrir la voie à une interdiction de ces substances, se fait toujours attendre.
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Bisphenol A : la liste des soupçons s’allonge...6 mai 2014, par Yonne Lautre
Déjà interdit dans les biberons et les contenants alimentaires destinés aux enfants de 0 à 3 ans, le bisphénol A (BPA) est de nouveau pointé du doigt.
Présent dans de nombreux objets du quotidien (tickets de caisse ou de cartes bleues, boîtes de conserve ...), rappelons que le BPA, polluant industriel, est soupçonné d’agir comme un perturbateur endocrinien, c’est-à-dire d’interagir sur le fonctionnement des hormones et donc d’entraîner des effets sur la santé.
L’exposition au BPA pourrait notamment entraîner des malformations ou des dysfonctionnements des organes reproducteurs.
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