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Réchauffement climatique & Négociations internationales : archives

9 juin 2018 Le « seuil limite » des 2 °C, la bonne blague climatique

Alors que la lutte contre les changements climatiques figure au menu du G7 samedi, au Québec, le « seuil » des 2 °C – ce réchauffement à ne pas dépasser – sera de nouveau sur les lèvres de tous les chefs d’État. Mais pourquoi cette frontière, prétendument ultime, alors que tout nous dit qu’elle sera bientôt franchie ? À quoi bon continuer à brandir cet étendard si grossièrement couturé ?

https://www.mediapart.fr/journal/international/080618/le-seuil-limite-des-2-c-la-bonne-blague-climatique?utm_source=article_offert


17 mai 2018 Négociations internationales sur le climat : la [lente] ascension vers Katowice

Le Réseau Action Climat analyse les résultats de la session de négociations de la CCNUCC (Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique), qui s’est déroulée à Bonn du 30 avril au 10 mai 2018.
https://reseauactionclimat.org/negociations-internationales-sur-le-climat-la-lente-ascension-vers-katowice/


5 septembre 2015 Protocole de Kyoto : comment une partie du dispositif a échoué à réduire les émissions de gaz à effet de serre

Une étude de l’Institut de Stockholm pour l’Environnement (SEI), publiée lundi 24 août, révèle que le mécanisme de la Mise en œuvre Conjointe (MOC) du protocole de Kyoto n’a pas forcément réduit les émissions de gaz à effet de serre (GES). Le SEI estime en effet que la différence entre les réductions attendues et les réductions réelles pourrait s’élever à 600 millions de tonnes de CO2.

http://www.novethic.fr/empreinte-terre/climat/isr-rse/protocole-de-kyoto-comment-une-partie-du-dispostif-a-echoue-a-reduire-les-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-143590.html


27 août 2015 Une faille du protocole de Kyoto a aggravé le réchauffement climatique

Six cent millions de tonnes de dioxyde de carbone émises en plus entre 2008 et 2013 : c’est, selon des chercheurs du Stockholm Environment Institute, la facture climatique d’une faille embarrassante dans le protocole de Kyoto… précisément destiné à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Dans un rapport publié lundi 24 août, le centre de recherche met en lumière les faiblesses de l’un des mécanismes prévus par le traité, entré en vigueur en 2005.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/climat/article/2015/08/27/comment-une-faille-du-protocole-de-kyoto-a-aggrave-le-rechauffement-climatique_4738299_1652612.html


26 janvier 2015 Climat : pas d’accord ambitieux indo-américain

Barack Obama s’est assuré de la bienveillante neutralité indienne dans les négociations climatiques internationales.

Barack Obama aura essayé. Mais il n’est pas parvenu à doubler la mise. En visite d’Etat en Inde, le président des Etats-Unis a bien conclu, comme prévu, un accord sur le climat avec la plus grande démocratie du monde. Pour autant, ce succès diplomatique est de moindre ampleur que l’accord conclu, le 12 novembre 2014, entre Washington et Pékin.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/climat-pas-d-accord-ambitieux-indo-americain,54742?xtor=EPR-9


17 décembre 2014 L’accord conclu entre les Etats-Unis et la Chine peut-il sauver le climat ?

L’accord conclu entre les Etats-Unis et la Chine peut-il sauver le climat ?
Cet accord reflète des augmentations rapides dans les énergies renouvelables et les technologies de stockage d’énergie électrique qui sont associées sur le terrain ; cela pourrait bien accélérer le changement dans le paysage énergétique du monde vers une prédominance de l’emploi des énergies renouvelables. Dr Mae-Wan Ho

http://www.isias.lautre.net/spip.php?article469&var_mode=calcul


16 décembre 2014 Laurent Fabius : « Il n’est pas raisonnable de changer maintenant le processus des négociations climatiques »

a France va prendre la succession du Pérou et accueillera à Paris en décembre 2015 la 21e Conférence de l’ONU sur le climat (COP 21). L’objectif est de parvenir à la signature du premier accord universel, afin de contenir la hausse des températures en deçà de 2 °C d’ici à 2100. Mais l’accord a minima arraché à Lima dimanche 14 décembre rend très difficile la tâche de la France.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/climat/article/2014/12/15/laurent-fabius-il-n-est-pas-raisonnable-de-changer-maintenant-le-processus-des-negociations-climatiques_4540681_1652612.html#WHyevOoj388COSXg.99


14 décembre 2014 Climat : les COP servent elles vraiment à quelque chose ?

Depuis 20 ans maintenant, chaque fin d’année, une COP (Conférence des parties) a lieu dans un pays différent. La vingtième, donc la COP20, vient de s’achever à Lima et a passé le relai à la COP21 qui se déroulera à Paris. La COP21 aura une importance particulière car elle est censée accoucher d’un accord définissant la lutte commune des Etats contre le changement climatique à partir de 2020.

Ces impressionants sommets de l’ONU se déroulent sur un espace énorme, pendant 12 jours, nuit et jour. Des autobus spéciaux emmènent jour comme nuit les milliers de participants accrédités et badgés à l’intérieur du lieu, gigantesque, où se tiennent les réunions de négociation, mais également d’innombrables rencontres, discussions de couloirs, opérations de lobbying, actions revendicatives strictement encadrées par la police de l’ONU et la sécurité ultra-présentes.

http://www.bizimugi.eu/fr/climat-les-cop-servent-elles-vraiment-a-quelque-chose/


2 décembre 2014 Climat : tambours et pipeau

Les spéculations vont bon train sur la récente et spectaculaire conversion de François Hollande à la cause climatique. Sincère prise de conscience ? Manœuvre politique pour se raccommoder avec les écologistes ? Volonté de sauver la fin de son mandat par la mise en majesté d’une thématique rassembleuse, avec l’espoir de voir signé, à Paris en décembre 2015, un accord international historique pour contrer le réchauffement ?

http://www.lemonde.fr/climat/article/2014/12/01/climat-tambours-et-pipeau_4532355_1652612.html


23 novembre 2014 Climat : échec à Paris des négociations sur les gaz HFC

Une centaine d’États se sont réunis cette semaine à Paris pour discuter des hydrofluorocarbures (HFC), un gaz à effet de serre très puissant. Les discussions n’ont pas abouti à l’adoption d’un amendement limitant leur usage. Mais la Chine et l’Inde assouplissent leur position.

http://www.reporterre.net/spip.php?article6602


19 novembre 2014 Cette semaine, les Etats peuvent faire un grand pas dans la lutte contre le changement climatique

Plus de cent Etats se réunissent cette semaine à Paris pour discuter de l’élimination des gaz HFC, agents de réchauffement extrêmement puissants. Atteindre un consensus sur cette question serait une grande avancée dans la lutte contre le réchauffement climatique.

http://www.reporterre.net/spip.php?article6574


14 novembre 2014 Accord Chine-Etats-Unis sur le climat : quels engagements réels derrière cette annonce ?

Un accord que les deux pays ont qualifié d’"historique" a été signé mardi 11 novembre. La Chine et les Etats-Unis, les deux premiers émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, se sont fixé de nouveaux objectifs en matière de lutte contre le changement climatique. Ces engagements chiffrés et annoncés en commun marquent effectivement un tournant dans leur implication au sein des négociations internationales sur le climat. Mais les récentes annonces sont trop faibles pour espérer limiter la hausse des températures globales à 2 degrés d’ici la fin du siècle.

http://www.novethic.fr/empreinte-terre/climat/isr-rse/accord-chine-etats-unis-sur-le-climat-quels-engagements-derriere-l-effet-d-annonce-142893.html


12 novembre 2014 Chine et Etats-Unis concluent un accord inédit sur le climat

Pressés par l’urgence d’un accord mondial à la conférence climat fin 2015 à Paris, la Chine et les Etats-Unis sont parvenus à un accord, mercredi 12 novembre, pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/11/12/chine-et-etats-unis-concluent-un-accord-inedit-sur-le-climat_4522109_3244.html


17 septembre 2014 Les mouvements sociaux dénoncent l’emprise du secteur privé sur le Sommet sur le Climat de Ban Ki-moon

Des mouvements sociaux comme La Via Campesina, OilWatch International, Global Forest Coalition, Migrants Rights International, Indigenous Environmental Network, Grassroots Global Justice Alliance, Attac France et plus de 330 organisations (1), représentant plus de 200 millions de personnes dans le monde, notamment des paysans et des petits agriculteurs, des populations indigènes, des migrant-e-s, des travailleur-se-s, des femmes, des personnes de couleur, des militants pour la justice climatique et environnementale, dénoncent l’emprise du secteur privé et des multinationales sur le Sommet sur le climat organisé par M. Ban Ki-Moon. Dans une déclaration commune publiée le 16 septembre, ils plaident pour des changements systémiques, et contre les initiatives basées sur des partenariats public-privé et des mécanismes de marché qui structurent actuellement l’ordre du jour du Sommet, comme les projets REDD + et d’agriculture urbaine intelligente face au climat (« climate smart agriculture ») ou encore les projets liés à l’initiative Energie renouvelable pour tous (« Sustainable Energy for All - SE4All »)

La déclaration exige de prendre dix actions concrètes pour éviter le chaos climatique, y compris d’immédiats engagements contraignants pour rester en deçà de 1,5 °C de réchauffement global. Les mouvements sociaux maintiennent leur mise en garde contre ce qu’ils appellent les « fausses solutions » et les actions nocives que les grandes entreprises, invitées par le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki-Moon à jouer un rôle majeur, promeuvent.

Pour Geneviève Azam, porte-parole d’Attac France, « les négociations sur le changement climatique sont dominées par des Etats irresponsables, des pollueurs et des entreprises qui ne se soucient que de leurs propres intérêts, que ce soit à travers de nouvelles exploitations d’énergies fossiles, de nouveaux marchés carbone ou d’autres fausses solutions telles que les agro-énergies industrielles qui détruisent les forêts, les sols, les zones humides, les rivières, les mangroves et les océans »

Selon Carlos Marentes, membre de la Via Campesina, « le sommet sur le climat de New York est organisé en grande pompe mais ne propose aucune alternative systémique véritable. Au contraire il encourage plusieurs fausses solutions d’une économie verte qui n’en a que le nom, telles que de dangereuses solutions techno-scientifiques ou des mécanismes de marché qui feront plus de mal que de bien. Il refuse de reconnaître que le changement climatique est le résultat d’un système économique injuste qui poursuit une croissance sans fin, concentre les richesses dans les mains de quelques-uns et surexploitent la nature jusqu’à l’effondrement ».

Les mouvements sociaux soulignent que vouloir stopper les dérèglements climatiques impliquerait de mettre fin au régime de libre-échange qui permet de poursuivre une croissance sans fin et d’assurer des profits sans limite aux multinationales. Ils appellent à mettre fin aux négociations, le plus souvent secrètes, visant à étendre le régime de libre-échange et d’investissements de l’OMC, ainsi que celles de l’Accord de partenariat transpacfique (TPP), de l’Accord de libre-échange nord-américain (TAFTA) et d’autres accords bilatéraux, régionaux ou multilatéraux qui cherchent à marchandiser toutes les dimensions de la nature. Pour Nnimmo Bassey, de l’organisation Health of Mother Earth Foundation (HOMEF), « ces accords minent les populations qui travaillent, détruisent la nature, et réduisent considérablement la capacité des populations à définir leurs propres priorités économiques, sociales et environnementales ».

Le Sommet de New York est présenté comme une étape importante sur la route de la 21ème conférence des parties (COP) de la Convention de l’ONU sur les changements climatiques qui se tiendra à Paris en 2015. Mais les mouvements sociaux soulignent que cela exigerait des engagements légalement contraignants et une réelle volonté de changement, et non la poursuite du statu-quo tel qu’actuellement proposé. « Bien-entendu qu’il faut des actions concrètes ! Mais pas n’importe lesquelles. Nous ne voulons plus d’engagements volontaires et de promesses vides. Il sera impossible d’éviter le chaos climatique, si nous ne faisons rien pour nous attaquer à l’inaction des gouvernements subordonnés aux intérêts d’entreprises polluantes. Il est essentiel de renforcer nos luttes concrètes sur le terrain et de concentrer nos énergies sur la transformation du système capitaliste », conclut Cindy Wiesner de Grassroots Global Justice.

(1) La déclaration et la liste complète des signataires est disponible ici :
ttp ://climatespace2013.wordpress.com/2014/09/16/se-mobiliser-et-sorganiser-pour-eviter-et-stopper-la-fievre-de-la-planete/


10 juillet 2014 Ilana Solomon : « En matière d’énergie et de climat, le TTIP nous entraîne exactement dans la mauvaise direction. »

On parle beaucoup des méfaits potentiels du projet de traité transatlantique de commerce et d’investissement pour l’Europe et ses régulations. Mais de l’autre côté de l’Atlantique, ses conséquences pourraient être tout aussi désastreuses, notamment en ce qui concerne l’enjeu des gaz et pétrole de schiste. Ilana Solomon dirige le programme « Commerce responsable » du Sierra Club, l’une des principales organisations écologistes américaines. Elle était récemment de passage en France pour faire connaître l’opposition d’une grande partie de la société civile américaine au projet de traité transatlantique. Entretien.

http://multinationales.org/Ilana-Solomon-En-matiere-d-energie


19 mars 2014 Climat : « Assez de discours, des actes »

Lettre ouverte à MM Laurent Fabius, Philippe Martin et Pascal Canfin
mercredi 19 mars 2014, par Attac France, Centre de recherche et d’information pour le développement (CRID), Collectif, Réseau Action Climat

Vendredi 21 novembre 2013, la France a été officiellement désignée comme pays hôte de la conférence de l’ONU sur le climat de 2015 (COP21). Deux mois plus tôt, le gouvernement précisait ses ambitions et annonçait vouloir aboutir à « un accord applicable à tous, juridiquement contraignant et ambitieux, c’est-à-dire permettant de respecter la limite des 2 °C » [1]. À l’issue de la conférence des parties de Varsovie (Pologne) fin 2013, qui fut l’une des conférences de l’ONU les plus inquiétantes de ces vingt dernières années, on en est très loin.

http://france.attac.org/actus-et-medias/le-flux/article/climat-assez-de-discours-des-actes


10 janvier 2014 Compte à rebours climatique : 693 jours avant la conférence de Paris.

693 jours. C’est le temps qui reste à la planète et aux politiques avant le début de la 18 ème conférence sur le climat qui se tiendra prés de Paris, au Bourget, à partir du 30 novembre 2015. Comme le temps passera très vite pour la montée inexorable du dérèglement climatique, fait de réchauffement, de tempêtes, de froid inattendu et de graves variations pluviométriques, il est plus que temps d’en tenir une chronique politique, scientifique et économique. Le lecteur trouvera donc ici chaque semaine, plus souvent si nécessaire, les informations, bonnes ou mauvaises, liées au réchauffement de la planète et à la froideur des politiques.

http://www.politis.fr/Compte-a-rebours-climatique-693,25122.html?utm_medium=facebook&utm_source=twitterfeed


18 décembre 2013 Climat : les leçons de la conférence de Varsovie avant d’aborder celle de Paris

Des pays qui revoient leurs objectifs de réduction d’émissions de CO2 à la baisse, un Fonds vert pour le climat toujours vide, des mouvements sociaux qui quittent les négociations quand l’industrie des énergies fossiles y conserve sa mainmise… La 19e conférence sur le climat qui s’est achevée fin novembre à Varsovie, en Pologne, a tout d’une caricature. Seule certitude : la France accueillera la conférence de l’Onu sur le climat en 2015. Dans cette tribune, des membres d’Attac France recommandent au gouvernement quelques pistes pour se libérer du poids des intérêts privés.

http://www.bastamag.net/Climat-les-lecons-de-Varsovie


25 novembre 2013 Réchauffement climatique & Négociations internationales : A Varsovie, « tout ce qu’on a eu, ce sont des cacahuètes ».

Par Maxime Combes

« Un accord de dernière minute sauve la conférence de Varsovie » ont titré les médias à la fin de la conférence climat de l’ONU, ce samedi 23 novembre. Ce dénouement tragi-comique, désormais coutumier, ne peut masquer les régressions et impasses actuelles.

Qu’a-t-il été décidé à Varsovie ? Que les négociations se poursuivent. Ce qui fait dire à Pascal Canfin que « l’essentiel a été sauvé ». C’est peu.

http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/251113/varsovie-tout-ce-quon-eu-ce-sont-des-cacahuetes


22 novembre 2013 La fin pitoyable d’une conférence sur le climat vampirisée par les multinationales

Les ONG écologistes ont décidé de quitter la conférence des Nations unies sur le climat qui s’achève aujourd’hui à Varsovie. Elles n’ont plus rien à faire dans une enceinte envahie par les multinationales et où les pays les plus responsables du changement climatique refusent d’avancer d’un pouce.

http://www.reporterre.net/spip.php?article5041


22 novembre 2013 ECO #11 - En direct de Varsovie, suivez les négociations internationales sur le climat

Le Réseau Action Climat - France (avec le Climate Action Network International) édite chaque jour le bulletin d’information ECO sur l’avancée des négociations sur le climat, à l’attention des délégués et négociateurs francophones, mais aussi des journalistes, élus, décideurs et de tout citoyen souhaitant s’informer.

Découvrez l’édition #11 du Vendredi 22 novembre en cliquant sur l’image ou en suivant ce lien : http://www.rac-f.org/IMG/pdf/ECO11-COP19.pdf


21 novembre 2013 Climat : les mouvements et ONG quittent les négociations – Explications !

En décidant de quitter les négociations climat ce jeudi 21 novembre à Varsovie, les mouvements sociaux et ONG veulent faire dérailler le train-train de conférences qui nous mènent dans le mur. Place aux véritables solutions portées par les populations !

http://blogs.mediapart.fr/blog/attac-france/211113/climat-les-mouvements-et-ong-quittent-les-negociations-explications


21 novembre 2013 ECO #10 - En direct de Varsovie, suivez les négociations internationales sur le climat

Le Réseau Action Climat - France (avec le Climate Action Network International) édite chaque jour le bulletin d’information ECO sur l’avancée des négociations sur le climat, à l’attention des délégués et négociateurs francophones, mais aussi des journalistes, élus, décideurs et de tout citoyen souhaitant s’informer.

Découvrez l’édition #10 du Jeudi 21 novembre en cliquant sur l’image ou en suivant ce lien : http://www.rac-f.org/IMG/pdf/ECO10-COP19.pdf

Alors que la fin de la COP approche à grand pas, un premier point sur le texte ADP actuellement en discussion.
Un mot aussi sur la province d’Ontario, qui sort du charbon et qui montre au gouvernement du Canada la route à suivre.
Le fossile du jour place est attribué à un groupe de pays, pour obstruction aux discussions sur l’équité : il revient ainsi à l’Inde, à l’Arabie Saoudite, au Pakistan, à la Malaisie et à la Chine. Comme d’habitude, l’Australie n’est pas loin derrière...


20 novembre 2013 Climat : les promesses de Copenhague ne sont pas tenues

Les pays pollueurs ne tiennent pas leurs engagements de réduction d’émissions de CO2 pris en 2009 lors du sommet des Nations unies sur le climat à Copenhague. Les politiques actuelles déployées par les vingt-quatre plus gros pays pollueurs conduisent à un réchauffement de 3,7°C d’ici à 2100, selon le bilan publié mercredi 20 novembre par Climate Action Tracker, à Varsovie en marge de la 19e conférence de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/11/20/climat-les-promesses-de-copenhague-ne-sont-pas-tenues_3517192_3244.html


20 novembre 2013 Réchauffement climatique & Négociations internationales : Pascal Canfin : l’organisateur de l’événement « structurant du quinquennat »

A quelques heures de son départ pour Varsovie, le ministre chargé du développement recevait les membres de l’Association des journalistes de l’environnement (AJE). L’occasion de revenir sur la conférence climatique qui se tient dans la capitale polonaise depuis 10 jours. L’occasion, aussi, de faire le point sur la préparation du sommet de Paris, au cours duquel un nouvel accord sur le climat pourrait être conclu, en décembre 2015.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/pascal-canfin-l-organisateur-de-l-evenement-structurant-du-quinquennat,39367?xtor=EPR-9


20 novembre 2013 Réchauffement climatique & Négociations internationales : En direct de Varsovie

Le Réseau Action Climat - France (avec le Climate Action Network International) édite chaque jour le bulletin d’information ECO sur l’avancée des négociations sur le climat, à l’attention des délégués et négociateurs francophones, mais aussi des journalistes, élus, décideurs et de tout citoyen souhaitant s’informer.

Découvrez l’édition #9 du Mercredi 20 novembre en cliquant sur l’image ou en suivant ce lien : http://www.rac-f.org/IMG/pdf/ECO9-COP19.pdf

L’édition du jour et concentrée sur les enjeux des financements liés aux changements climatiques, et pose les questions suivantes :

Quel rôle pour le fonds d’adaptation ?
Quel rôle pour les financements privés ?
Quel développement pour la taxe sur les transactions financières ?


19 novembre 2013 ECO #8 - En direct de Varsovie, suivez les négociations internationales sur le climat

Le Réseau Action Climat - France (avec le Climate Action Network International) édite chaque jour le bulletin d’information ECO sur l’avancée des négociations sur le climat, à l’attention des délégués et négociateurs francophones, mais aussi des journalistes, élus, décideurs et de tout citoyen souhaitant s’informer.

Capture Une EcoDécouvrez l’édition #8 du Mardi 19 novembre en cliquant sur l’image ou en suivant ce lien : http://www.rac-f.org/IMG/pdf/ECO8-COP19.pdf

La plateforme de Durban a produit un premier texte, qui ne contente personne. Dans le même temps, la pression monte pour établir un mécanisme international dédié aux pertes et dommages liés aux changements climatiques.

Les ONG ont écrit une lettre aux dirigeants allemands, qui cherchent actuellement à former une coalition en laissant le climat de côté.

Enfin, le fossile du jour revient sans surprise à la Pologne, qui co-organise parallèlement à la COP un sommet mondial sur le charbon "propre".

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18 novembre 2013 Nations Unies : « Les multinationales les plus polluantes ont plus leur place ici que la jeunesse »

« La crise climatique est une folie. Nous pouvons l’arrêter ici, à Varsovie. » C’est avec un plaidoyer vibrant que le négociateur des Philippines a ouvert la 19e convention des Nations Unies sur le climat. « Un nouvel accord universel sur le climat est à notre portée », a alors insisté Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la convention. Elle a pourtant décidé d’exclure trois jeunes militants de la conférence, pour avoir brandi des pancartes mentionnant les noms des provinces touchées par le typhon Haiyan et demandant « combien encore »... Parmi eux une Française, Clémence, 23 ans. Elle nous a transmis sa lettre envoyée à Christiana Figueres.

http://www.bastamag.net/article3536.html


18 novembre 2013 ECO #7 - En direct de Varsovie, suivez les négociations internationales sur le climat

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Découvrez l’édition #7 du Lundi 18 novembre en cliquant sur l’image ou en suivant ce lien : http://www.rac-f.org/IMG/pdf/ECO7-COP19.pdf


16 novembre 2013 ECO #6 + Eco Hors série - En direct de Varsovie, suivez les négociations internationales sur le climat

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Découvrez l’édition #6 du Samedi 16 novembre en cliquant sur l’image ou en suivant ce lien : http://www.rac-f.org/IMG/pdf/ECO6-COP19.pdf


15 novembre 2013 ECO #5 - En direct de Varsovie, suivez les négociations internationales sur le climat

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Découvrez l’édition #5 du Vendredi 15 novembre en cliquant sur l’image ou en suivant ce lien : http://www.rac-f.org/IMG/pdf/ECO5-COP19.pdf


14 novembre 2013 Catastrophes climatiques : non au fatalisme

Combien faudra-t-il encore de catastrophes climatiques pour que la lutte contre le réchauffement devienne une véritable priorité ? Les Etats sont réunis jusqu’au 23 novembre à Varsovie pour la conférence annuelle de la convention climat des Nations unies. Ils sont censés ouvrir la voie à un accord qu’ils se sont engagés à signer en 2015 à Paris. Mais encore une fois, rien n’est acquis, tant les divisions restent importantes entre les grands pollueurs.

http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2013/11/14/catastrophes-climatiques-non-au-fatalisme_3513886_3208.html


14 novembre 2013 ECO #4 - En direct de Varsovie, suivez les négociations internationales sur le climat

Le Réseau Action Climat - France (avec le Climate Action Network International) édite chaque jour le bulletin d’information ECO sur l’avancée des négociations sur le climat, à l’attention des délégués et négociateurs francophones, mais aussi des journalistes, élus, décideurs et de tout citoyen souhaitant s’informer.

Découvrez l’édition #4 du Jeudi 14 novembre en cliquant sur l’image ou en suivant ce lien : http://www.rac-f.org/IMG/pdf/ECO4-COP19.pdf


13 novembre 2013 ECO #3 - En direct de Varsovie, suivez les négociations internationales sur le climat

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Découvrez l’édition #3 du Mercredi 13 novembre en cliquant sur l’image ou en suivant ce lien : http://www.rac-f.org/IMG/pdf/ECO3-COP19.pdf


12 novembre 2013 BMW et ArcelorMittal sponsorisent la conférence sur le changement climatique

Une salle de conférence construite par le géant mondial de l’acier ArcelorMittal, de l’eau potable fournie par le constructeur de méga-barrages Alstom, des blocs-notes et stylos offerts par la compagnie d’électricité polonaise PGE, des voitures mises à disposition par les constructeurs Opel et BMW... Bienvenue, non pas au Forum économique mondial, mais à la 19e conférence internationale contre le changement climatique (COP19). Celle-ci se déroule en ce moment, du 11 au 22 novembre, à Varsovie (Pologne). Fait nouveau, le gouvernement polonais a accordé le statut de « partenaire » à douze entreprises privées opérant dans des secteurs extrêmement polluants.

http://www.bastamag.net/article3504.html


12 novembre 2013 Marché ou lutte contre la finance : l’enjeu caché de la Conférence Climat à Varsovie, Hervé Kempf (Reporterre)

La conférence des Nations unies sur le climat s’est ouverte lundi à Varsovie. Encore des discussions pour rien ? Pas si simple. Derrière la complexité des discussions se jouent des parties majeures. Dont celle qui vise à mettre au pas la finance mondiale afin de lutter vraiment contre le changement climatique.

http://www.reporterre.net/spip.php?article4977


12 novembre 2013 ECO #2 - En direct de Varsovie, suivez les négociations internationales sur le climat

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Découvrez l’édition #2 du mardi 12 novembre en cliquant sur l’image ou en suivant ce lien : http://www.rac-f.org/IMG/pdf/ECO2-COP19.pdf


11 novembre 2013 Climat : la Pologne, championne du charbon, accueille les négociations

L’actualité dramatique aux Philippines planera cette année encore sur la conférence annuelle de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui s’est ouverte lundi 11 novembre, à Varsovie, pour deux semaines. Le typhon Haiyan, qui s’est abattu vendredi sur l’archipel, fait en effet écho à son prédécesseur Bopha, survenu en décembre 2012, alors que les négociateurs étaient réunis à Doha (Qatar).

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/11/11/climat-la-pologne-championne-du-charbon-accueille-les-negociations_3511616_3244.html


11 novembre 2013 ECO #1 - En direct de Varsovie, suivez les négociations internationales sur le climat

Le Réseau Action Climat - France (avec le Climate Action Network International) édite chaque jour le bulletin d’information ECO sur l’avancée des négociations sur le climat, à l’attention des délégués
et négociateurs francophones, mais aussi des journalistes, élus, décideurs et de tout citoyen souhaitant s’informer.

Découvrez l’édition #1 du lundi 11 novembre en cliquant sur l’image ou en suivant ce lien : http://www.rac-f.org/IMG/pdf/ECO1-COP19.pdf


8 novembre 2013 Le secteur privé prend le contrôle sur la COP19 et le climat

A l’occasion de la nouvelle conférence internationale sur le climat de Varsovie (Pologne - COP19 - 11-22 novembre), près de 140 organisations et réseaux du monde entier, dont près de trente français, publient une déclaration intitulée "Le secteur privé prend le contrôle sur la COP19 et le climat". Extension des marchés carbone défaillants et dangereux, plus de pouvoirs et de profits pour les pollueurs et lobbies de l’énergie fossile, moins de régulations contraignantes et à la hauteur des enjeux, tel semble être l’unique réponse de l’Union européenne et des pollueurs alors que la crise climatique s’accélère au détriment de la survie des populations et des écosystèmes.

Mettons fin à l’emprise du secteur privé sur le climat et à l’expansion des marchés carbone !

http://www.france.attac.org/articles/le-secteur-prive-prend-le-controle-sur-la-cop19-et-le-climat


17 juin 2013 Climat : lent démarrage des négociations pour l’accord de Paris

Malgré le psychodrame russo-ukraino-biélorusse, les représentants de 194 pays ont légèrement avancé, ces deux dernières semaines, sur la voie qui mènera, peut-être, à un accord climatique mondial, en 2015.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/climat-lent-demarrage-des-negociations-pour-l-accord-de-paris,35156?xtor=EPR-9


11 décembre 2012 La survie du protocole de Kyoto assurée au prix d’un accord dérisoire

Si le protocole est prolongé jusqu’en 2020, c’est grâce aux concessions accordées aux pays restant engagés. Certains points clés, notamment l’"air chaud", devront être renégociés en vue de l’accord post-2020.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/doha-pk-prolongement-air-chaud-17269.php4#xtor=ES-6


10 décembre 2012 Doha : un accord pour rien ?

Pour qui veut se donner la peine de le lire, le train de mesures adopté le 8 décembre n’est pas totalement vide de sens. Explications.

C’est un avis quasi unanime. Les résultats de la « passerelle » de Doha seraient faibles, très limités, voire carrément « dérisoires », aux dires de Delphine Batho, pourtant signataire de l’accord intervenu le 8 décembre.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/doha-un-accord-pour-rien,32098


10 décembre 2012 Les gouvernements font page blanche sur le futur de la planète à Doha ; Les paysans de La Via Campesina refroidissent la planète

(Jakarta, 6 décembre 2012) – Les négociations sur le climat se terminent et les pays industrialisés imposent l’inaction pour la décennie à venir. Ces derniers trouvent de plus en plus de façons d’échapper à leur responsabilité historique et ils créent encore davantage de marchés du carbone dont un en agriculture afin de pouvoir maintenir le statu quo et de continuer à brûler la planète. Alors que les gouvernements continuent à donner la priorité aux intérêts de l’industrie et de l’agro-industrie, les paysannes et les paysans continuent à produire pour nourrir la population mondiale et la planète.

Le Segment de haut niveau de la 18ème Conférence des Parties (COP 18) et la 8ème réunion des Parties (CMP8) de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement climatique (CCNUCC) a commencé le 5 décembre avec l’arrivée des ministres à Doha dans l’État pétrolier du Qatar. Mais ces négociations de presque deux semaines n’ont mené à rien. Les pays développés campent sur leurs positions et sur leurs objectifs d’inaction, à tel point que lorsque le président des négociations a présenté le nouveau texte sur l’Action coopérative de long terme, ce texte contenait des pages entièrement blanches sur les sujets qui, d’après le président, étaient controversés : adaptation, développement technique, financement, renforcement des capacités et conséquences économiques et sociales des mesures d’intervention – sujets causant grande inquiétude dans les pays en développement.

Sur le sujet crucial des réductions d’émissions, les engagements proposés par les pays industrialisés sont inférieurs aux chiffres déjà bas proposés en 2009 à Copenhague. Une étude du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) qui utilise les calculs faits à Copenhague, a prévu que le réchauffement climatique va augmenter de 5 degrés centigrade. Cela surpasse de loin le seuil des 2 degrés centigrade sur lequel, d’après les chercheurs, devait se porter le travail d’atténuation afin d’éviter un chaos climatique. En dépit de cela, les chiffres à Doha ont été revu à la baisse. L’engagement de l’UE de réduire ses émissions de 20% d’ici à 2020, signifie en réalité une réduction de 12% car l’UE déclare avoir déjà rempli 8% de ses engagements lors de la première période du Protocole de Kyoto. Pour les 12% restant, il ne s’agira pas de réductions réelles car ils utiliseront les mécanismes du marché carbone.

Pour ce qui est de l’agriculture, la COP 17 à Durban, avait décidé de travailler sur la question de l’agriculture et de développer un programme de travail sur ce sujet. Jusqu’à Durban, l’agriculture était restée en dehors des négociations de la CCNUCC, et plus important, hors de portée des marchés du carbone. Mais à Durban et au Qatar, les pays développés ainsi que les organisations d’agriculteurs à grande échelle et l’agro-inustrie qui prétendaient représenter les paysans du monde entier, se sont efforcés de placer l’agriculture sur la table des négociations. Une fois comprise dans un programme de travail des négociations de la CCNUCC, l’agriculture sera dirigée vers des systèmes appelés « climate-smart agriculture » (agriculture intelligente pour le climat) ou ce qui est appelé « intensification durable » ou l’augmentation du rendement par unité de terre. Cela ouvrira la porte aux marchés de carbone en agriculture, et on peut s’attendre à ce que le négoce du carbone déterminera les politiques agricoles. Cela ouvrira la porte aussi à la propagation d’organismes génétiquement modifiés (OGM) et à d’autres technologies comme la biologie synthétique et donnera l’avantage à l’agro-industrie sur la paysannerie.

Les pays développés ont aussi tourné en dérision la question du financement. Ils ont promis la somme misérable de 100 milliards de dollars d’ici à 2020. Selon les estimations de l’enquête mondiale économique et sociale du Département des Affaires économiques et sociales des Nations Unies, les pays développés devraient dépenser de 500 à 600 milliards de dollars américains par an afin de s’adapter au climat et d’en atténuer les changements. Le gouvernement des USA a consacré, à lui seul, 661 milliards de dollars en 2009 aux dépenses militaires. Non seulement les 100 milliards offerts sont presque une insulte, mais de surcroît les pays développés ont proposé que la banque mondiale l’administre par intérim et que les fonds viennent de diverses sources, certains pouvant même être des prêts.

Par ailleurs, rien n’est mentionné en ce qui concerne d’éventuels transferts de technologies et de l’engagement des pays développés suivant le principe de la responsabilité historique. La question des droits de propriété intellectuelle n’a pas été discutée, les pays en développement devront donc payer pour accéder à des technologies auxquelles ils ont droit.

Dès 2007, les résultats du quatrième rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat (GIEC) ont souligné l’urgence de la situation. Aujourd’hui, nous nous trouvons dans une situation bien pire que celle prévue alors. En septembre dernier, la calotte polaire a atteint son niveau le plus bas depuis 1979. Les chercheurs ont déclaré que si ce déclin continuait au même rythme, elle aurait disparu à la fin de cette décennie.

Les conséquences du changement climatique se font déjà sentir. Ces derniers mois nous avons connu un nombre record de conditions climatiques anormales : sécheresses, typhons, inondations et températures extrêmes. Ces catastrophes ont dévasté les récoltes, les fermes, les moyens d’existence et des communautés entières. Une relation a déjà été établie entre le changement climatique et l’augmentation impressionnante des prix alimentaires et la crise alimentaire en cours. Le changement climatique est également à l’origine du déplacement forcé de millions de personnes. En 2010, il a été estimé que plus de 30 millions de personnes ont été déplacées de force par des désastres environnementaux ou climatiques en Asie. Cette semaine, alors que les négociations enclenchent la marche arrière, plus de 300 personnes sont mortes victimes d’un typhon aux Philippines.

La Via Campesina, le mouvement paysan international qui représente plus de 200 millions de paysannes et de paysans dans le monde entier dénonce le fait que les négociations sur le climat servent à légitimer un statu quo aux dépens de l’humanité et de la planète. L’inaction dans les négociations sur la planète montre le détournement des gouvernements par le monde des entreprises qui veut continuer à exploiter la nature et à en tirer autant de profit que possible. Pendant que les gouvernements se livrent à de petits jeux : débattre de pages blanches, créer des façons d’échapper à leur responsabilité – les paysannes et les paysans qui sont parmi les populations les plus affectées par la crise climatique, sont celles et ceux qui mettent en place de vraies solutions pour s’adapter aux conditions climatiques et mettre en œuvre la souveraineté alimentaire. Des études ont démontré que c’est toujours la paysannerie qui produit la majorité de l’alimentation mondiale. Non seulement nous nourrissons les populations, mais nous contribuons à l’adaptation aux nouvelles conditions climatiques en utilisant l’agroécologie et des variétés de semences paysannes.

La Via Campesina rejette les fausses solutions capitalistes de l’économie verte qui ne font qu’empirer les crises climatique et alimentaire. Les paysannes et les paysans contribuent à sauver l’humanité par l’agroécologie – ils combattent la faim et refroidissent la planète.


8 décembre 2012 Climat : dans un coup d’éclat, le Qatar fait adopter l’accord sur Kyoto 2

DOHA - Abrégeant dans un coup d’éclat des négociations qui s’éternisaient à Doha, la présidence qatarie de la conférence de l’ONU sur la lutte contre le changement climatique a fait adopter samedi un accord dont la pièce maîtresse est la naissance de l’acte II du protocole de Kyoto.

La méthode peu orthodoxe du vice-Premier ministre qatari Abdallah al-Attiya, qui présidait les débats en réunion plénière, a suscité la colère de la délégation russe qui a dénoncé un passage en force.

http://www.romandie.com/news/n/_Climat_dans_un_coup_d_eclat_le_Qatar_fait_adopter_l_accord_sur_Kyoto_2_RP_081220121916-13-291839.asp


7 décembre 2012 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Doha : une conférence d’étape qui tranchera des enjeux importants en vue de l’accord global

Hallucinantes déclarations de Fabius (qui n’a rien à proposer si ce n’est accueillir la COP en 2015) et de Lepage (qui défend l’UE) à Doha.
Maxime

Déclaration de Laurent Fabius à Doha : Si la Terre pouvait parler, son message aujourd’hui serait simple : Mayday, Mayday, Mayday.
http://www.laurentfabius.fr/post/37331410253

A Doha, mon ras-le-bol de l’Europebashing
Par Corrine Lepage
http://blogs.rue89.com/corinne-lepage/2012/12/05/doha-mon-ras-le-bol-de-leuropebashing-229125


7 décembre 2012 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Doha, en guise de synthèse

Alors que les négociations pourraient n’aboutir que tard dans la nuit du 7 au 8 décembre, le JDLE tente une synthèse des premiers acquis de deux semaines de tractations dans la capitale du Qatar.

Il aura fallu 9 jours pour que le président de la conférence climatique de Doha se souvienne de ses attributions onusiennes.

Ce n’est qu’à 4 heures cet après-midi 7 décembre, que l’ancien président de l’Opep, Abdallah ben Hamed al-Attiya, a exigé des négociateurs qu’ils achèvent leurs tractations avant la fin de la soirée. Le matin même, alors que la commissaire européenne à l’action climatique, Connie Hedegaard, lui enjoignait de reprendre les débats en main, le vice-premier ministre du Qatar lui rétorquait qu’il n’était pas pressé : « Je suis chez moi, et ma maison est seulement à 10 minutes en voiture ! »

http://www.journaldelenvironnement.net/article/doha-en-guise-de-synthese,32080


4 décembre 2012 L’aide aux pays vulnérables, blocage oublié de Doha

La tension monte à Doha alors que les Etats insulaires réclament un fonds de compensation pour financer les conséquences du réchauffement climatique. Un nouveau point de blocage avec les pays industrialisés, qui s’ajoute à la prolongation du protocole de Kyoto.

« Ce qu’on essaye de dire, c’est que si vous polluez, vous devez nous aidez », a déclaré aux Etats industrialisés Malia Talakai, négociatrice en chef de l’Alliance des petits Etats insulaires (Aosis), le 3 décembre à Doha.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/l-aide-aux-pays-vulnerables-blocage-oublie-de-doha,31997


3 décembre 2012 Doha ouvre la porte vers un réchauffement majeur

A moins d’un infléchissement immédiat, fort et durable de nos émissions de gaz à effet de serre, la terre devrait connaître un réchauffement climatique de 4°C d’ici la fin du siècle, annonce un groupe international de climatologues. Pendant ce temps-là, les discussions continuent à Doha.

Ce matin 3 décembre, la presse française était unanime. L’heure était grave, car le ministre du redressement productif avait failli démissionner, le week-end dernier. Terrible, en effet. Au Royaume-Uni, les quotidiens sont revenus sur le scandale des écoutes téléphoniques illégales de 2011. Big issue, aussi.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/doha-ouvre-la-porte-vers-un-rechauffement-majeur,31971


27 novembre 2012 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Un nouveau paysage de négociation

L’ensemble des pays dans la lutte contre le changement climatique. Le challenge est d’autant plus grand que par rapport à l’époque de la négociation du Protocole de Kyoto, les groupes de pays sont de plus en plus éclatés.

http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,environnement,rechauffement_climatique,un_nouveau_paysage_negociation,138795.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok


26 novembre 2012 Recevez chaque matin des négociations l’analyse du Réseau Action Climat des avancées des discussions

Lundi 26 novembre s’ouvre à Doha (Qatar) la 18ème conférence des Nations-unies sur les changements climatiques. Au terme d’une année particulièrement agitée pour le climat, ces négociations doivent notamment sécuriser le protocole de Kyoto, dont la fin de la première période est proche et préparer une feuille route claire, concrète et ambitieuse vers l’accord mondial prévu en 2015.
Tout au long de la conférence, retrouvez les dernières avancées des négociations dans le bulletin ECO, édité chaque jour par le Réseau Action Climat International.

http://www.rac-f.org/ECO-a-Doha-COP18-MOP8


26 novembre 2012 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Doha : une conférence d’étape qui tranchera des enjeux importants en vue de l’accord global

La conférence de Doha sera tournée vers deux objectifs centraux. Il faudra avancer vers l’accord attendu pour 2015, notamment en planifiant les grandes étapes, et préserver le protocole de Kyoto, seul outil juridique contraignant.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/doha-ccnucc-kyoto-planifier-adp-17130.php4#xtor=ES-6


25 juillet 2012 RIO + 20, sale temps pour la planète

Vingt ans après l’historique sommet de la Terre de Rio (1992) l’échec de la nouvelle conférence sur le développement durable « RIO+20 » était annoncé avant même son ouverture (du 20 au 22 juin) au vu de la déclaration finale intitulée « le futur que nous voulons » des 191 Etats participants, adoptée la veille de la conférence sous la pression du Brésil pays hôte, après des mois de blocage. On attendra une fois de plus que la lutte contre la pauvreté et la protection de l’environnement (qui sont liées) devienne un idéal de tous les pays de ce monde et qu’ils s’unissent pour le servir.

http://ecologie58.blog4ever.com/blog/lirarticle-289391-9440568.html


25 juin 2012 Conférence des Nations unies à Rio Le futur que nous voulons : du local au global, reconquérir les biens communs

La Conférence officielle de Rio+20 s’est terminée par l’adoption d’une déclaration marquée par son extrême faiblesse. Sans engagement prescriptif, encore moins contraignant, sans date de mise en œuvre, cette déclaration n’impose en rien un changement de paradigme pour construire « le futur que nous voulons ». L’engagement volontaire de chaque Etat à mettre en oeuvre les dispositions évoquées prime. Seule ouverture vers la continuation d’un processus multilatéral, la définition d’Objectifs du développement durable (ODD) dont se félicitent les négociateurs. Mais ils sont pauvrement définis, comportent des régressions sur les droits des populations et seront plombés par l’absence de limites données à la prédation des ressources.

La soumission des États aux exigences de la finance globale est entérinée par ce texte. Toujours pas d’engagement sur des taxes internationales sur les transactions financières ou sur l’énergie en mesure de financer la transition vers des sociétés justes socialement et soutenables sur le plan écologique. La « croissance » économique, terme repris près de trente fois dans le texte, reste l’horizon indépassable, sans qu’aucune limite ne soit fixée ; plus aucune référence n’est faite à la « justice environnementale ». Aucune régulation sérieuse des agissements du secteur privé n’est prévue, uniquement des engagements volontaires. Par contre, les exigences portées par les différents groupes de pression du secteur privé, tels que le BASD (Business action for sustainable development) très actif lors de Rio + 20 au sein du Pacte Mondial des entreprises (Global compact), sont elles bien intégrées au texte. De nombreuses ONG ont dénoncé le texte, exigeant de ne pas y être associées et dénonçent la main-mise des entreprises sur le processus onusien (voir la campagne Libérons l’ONU de l’influence des entreprises (1).

Le Sommet des peuples, qui s’est tenu toute la semaine et a rassemblée plusieurs dizaines de milliers de citoyen-en-s autour d’ateliers thématiques puis d’Assemblées plénières, a été une réussite : populaire, mobilisateur, un espace d’expression des luttes et de convergences. Il s’est clôturé hier par une déclaration finale qui se prononce clairement contre l’économie verte comprise comme une nouvelle phase du capitalisme financier étendu à la nature et “pour la garantie d’une série de droits humains et de la nature, pour la solidarité et le respect des cosmovisions et croyances des peuples, comme par exemple la défense du “buen vivir” comme forme d’existence en harmonie avec la nature qui présuppose une transition juste qui doit être construite avec les travailleurs et les peuples ”. Elle marque une volonté de construire des alliances entre toutes les populations affectées et donne une feuille de route aux organisations et mouvements des sociétés civiles : du local au global, reconquérir les biens communs.

Rio, 24 juin 2012.

(1) Pour plus d’information : www.amisdelaterre.org/liberons-onu


25 juin 2012 « On ne créera pas d’emplois sur une planète morte »

Par Sophie Chapelle (25 juin 2012)

La conférence sur le développement durable à Rio n’aura servi à rien. Les États ne sont pas allés au-delà des habituelles déclarations d’intention. C’est loin d’être anecdotique. Les échecs successifs des conférences internationales sur les grands enjeux écologiques, du dérèglement climatique à l’épuisement des ressources, marquent la fin d’un monde où les tensions pouvaient se résoudre collectivement et pacifiquement.

http://www.bastamag.net/article2507.html


23 juin 2012 Rio : le sommet enterre l’intérêt général

Par Éliane Patriarca Envoyée spéciale à Rio de Janeiro

Depuis deux jours, le Rio Centro, où s’est achevée vendredi la Conférence des Nations unies sur le développement durable, baignait dans une atmosphère surréaliste. Tandis que chefs d’Etats et de gouvernement se succédaient à la tribune de l’assemblée plénière pour une brève allocution, beaucoup de leurs homologues avaient déjà quitté les lieux. Et les autorités brésiliennes avaient résolument choisi d’éloigner à 50 km du lieu de la Conférence officielle le sommet alternatif des peuples, où les ONG ont réuni quelque 20 000 personnes durant dix jours.

http://www.liberation.fr/terre/2012/06/22/rio-le-sommet-enterre-l-interet-general_828518


22 juin 2012 L’Europe vue de Rio de Janeiro, Rio Centro

par Genevieve Azam

Le sommet de la Terrre de Rio de Janeiro a accouché d’une déclaration finale riche d’enseignements. Beaucoup a déjà été écrit sur le contenu de cette déclaration, véritablement affligeant, tant il comporte des régressions sur les droits et un consentement à l’ordre du monde qui est à l’origine des crises que nous vivons. C’est un texte hors sol, hors contexte, hors crises. Rien sur la globalisation économique et financière, rien sur les limites écologiques et sur l’épuisement des ressources, rien sur les plusieurs milliards de personnes condamnées à la survie, et qui devraient trouver leur salut dans l’accès aux marchés. Aucune pensée ne traverse le texte, aucun souffle, une récitation des psaumes de la croissance et du marché.

http://www.blogs.attac.org/rio-plus-vain/article/l-europe-vue-de-rio-de-janeiro-rio


20 juin 2012 Sommet de Rio : qu’avez-vous fait de vos vingt ans ?

Deux ans avant le sommet de la Terre de Rio, les experts du climat mandatés par l’ONU ont pour la première fois appelé à réduire immédiatement de 60 % nos émissions de CO2.

En réaction, le président Bush a appelé la communauté internationale à bien mesurer l’impact économique mortel d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre. George Bush a aussi souligné les "bénéfices" possibles du changement climatique, à l’unisson avec l’Arabie Saoudite, le géant pétrolier Exxon, ou encore l’association américaine des producteurs de charbon.

http://petrole.blog.lemonde.fr/2012/06/20/sommet-de-rio-quavez-vous-fait-de-vos-vingt-ans/


19 juin 2012 Greenpeace dénonce l’« échec épique » de la conférence de Rio

Selon l’ONG, le texte publié à la veille du sommet des dirigeants ne permettra ni de préserver la planète, ni d’éradiquer la pauvreté.

L’organisation de défense de l’environnement Greenpeace a vivement critiqué mardi le projet de déclaration de la conférence de l’ONU sur le développement durable Rio+20, estimant que celle-ci était devenue « un échec épique ».

A la veille du début du sommet qui doit réunir une centaine de chefs d’Etat et de gouvernement, les experts négociaient encore un texte visant à préserver la planète et éradiquer la pauvreté.

http://www.liberation.fr/terre/2012/06/19/greenpeace-denonce-l-echec-epique-de-la-conference-de-rio_827541


19 juin 2012 À Rio les négociations s’enlisent doucement. Le G20 à la rescousse ?

par Genevieve Azam

Hier vendredi 15 juin, s’est clôturée dans la nuit la session préparatoire à la conférence des Nations unies pour le développement durable Rio+20. La conférence accueillera 130 chefs d’État du 20 au 22 juin prochain pour célébrer les 20 ans du Sommet de la terre de Rio.

Dans le texte en discussion depuis un an, seulement 30% du contenu a trouvé un accord. Il porte sur le rappel des textes précédents, dont les principes ont été finalement sauvegardés, non sans mal parfois.

La partie sur l’économie verte est la plus controversée et là, il y a échec des négociations, pour de bonnes raisons... et pour des moins bonnes !

http://www.blogs.attac.org/rio-plus-vain/article/a-rio-les-negociations-s-enlisent


18 juin 2012 L’impasse de Rio, par Hervé Kempf

Le sommet de Rio va se dérouler dans une atmosphère tout sauf carnavalesque. Alors qu’en 1992, le Sommet de la Terre y avait eu un retentissement sans égal, la réunion actuelle est marquée par le désenchantement : inquiétude devant la poursuite de la dégradation écologique, désappointement devant l’incapacité collective à agir, désarroi face à une crise économique qui l’emporte à court terme sur la crise écologique.

Mais cette réunion vaut plus que l’accomplissement d’un rituel fatigué, alors que les pays émergents découvrent que le délabrement de la biosphère affecte leur avenir proche. Ce qui est en jeu, c’est l’impasse se trouve la théorie économique dominante. La discussion sur la Déclaration finale s’est focalisée sur le concept d’« économie verte ». Dans celle-ci, on infléchirait le fonctionnement de l’économie de façon à « réduire significativement les risques environnementaux et les raretés écologiques », selon le rapport des Nations unies publié avant la conférence (Towards a green economy).

http://reporterre.net/spip.php?article3031


18 juin 2012 Rio+20 : comment multinationales et marchés financiers comptent s’accaparer la nature

Par Sophie Chapelle (18 juin 2012)

Un nouveau sommet des Nations unies sur le développement durable s’ouvre à Rio le 20 juin (Rio+20). Au programme : la mise en place d’une « économie verte », présentée comme une solution à l’épuisement des ressources naturelles et au réchauffement climatique. Ou comment les tenants d’un néolibéralisme vert, les grands groupes privés et les marchés financiers cherchent à s’approprier les biens communs : eau, forêts, biodiversité ou cycle du carbone… Une entreprise prométhéenne pour transformer la nature en bulle spéculative.

http://www.bastamag.net/article2479.html


18 juin 2012 Rio + 20 et les syndicats

Une assemblée syndicale s’est tenue du 11 au 13 juin à Rio. Elle marque une
étape importante. Vous en trouverez la déclaration ci-jointe et à l’adresse
http://www.ituc-csi.org/resolution-2nde-assemblee.html?lang=fr . La version
anglaise, légèrement mieux rédigée, se trouve à l’adresse
http://www.ituc-csi.org/resolution-2nd-trade-union.html?lang=en .

Dans cette déclaration, la Confédération syndicale internationale (CSI) et la
Confédération syndicale des travailleurs et des travailleuses des Amériques
(CSA) expriment leur « conviction que notre modèle actuel de production et de
consommation, guidé par le profit, est source d’inégalités sociales et de
dégradation de l’environnement et doit être remplacé si nous voulons garantir un
développement réellement durable ».
Ils « affirment qu’il est nécessaire de garantir que les biens communs et les
ressources naturelles et énergétiques soient et restent de propriété publique et
que leur préservation et leur administration soient publiques et sous contrôle
social ».
Ils « demandent aux gouvernements de financer avec des fonds publics une
recherche scientifique qui contribue à l’objectif de soutenabilité à long terme,
construite de façon démocratique et avec la participation de la société. »
Les syndicats « s’engagent à utiliser leur capacité organisationnelle et leur
expérience issue des luttes du passé afin de former un mouvement puissant et
organisé à l’échelle mondiale, de sorte à veiller à ce que les gouvernements et
les entreprises, réticents à agir, prennent les mesures appropriées pour
s’attaquer au changement climatique et le stopper. »
Ils « s’engagent à renforcer les alliances avec d’autres mouvements sociaux,
environnementaux et populaires, avec les femmes, les peuples indigènes, les
jeunes, et les chercheurs, en faveur d’un développement durable ».

Ce ne sont là que quelques extraits d’un document de plus de cinq pages.

Pour votre information vous trouverez de plus ci-joint le tract de la FSU rédigé
à l’occasion du Sommet de la Terre. J’attire votre attention sur les parties
portant sur le libre échange ou sur la recherche.

La dégradation rapide de l’environnement ne peut qu’être au cœur de notre activité militante. La FSU et ses syndicats sont représentés à Rio par une délégation de sept militants.

Amicalement
Marc Delepouve


17 juin 2012 Étrange tour de Babel au Sommet des peuples à Rio

De notre envoyée spéciale à Rio (Brésil). Le Forum des peuples s’est ouvert vendredi à Rio. Timidement, d’abord. Organisation chaotique, débats en phase d’échauffement, visiteurs parsemés... Tout a changé samedi. Les Cariocas ont profité du week-end pour venir déambuler entre les stands plantés dans le parc Flamengo. Théâtre de rue, débats, concerts, ambiance bon enfant... Tout cela nous rappelle quelque chose. Étrange tour de Babel horizontale, où déambule toutes les langues du monde, le Sommet offre aussi un curieux mélange des genre. En masse, les peuples indigènes d’Amazonie présentent chants et artisanat. Partis politiques, ONG et organisations alternatives y cotoient exposants privés, groupement religieux, voire carrément ésotérique proposant des ateliers de purifications de l’âme ou autre ode à Krishna.

http://www.humanite.fr/multimedia/voir/images/498862


15 juin 2012 Droits des peuples ou droits de propriété sur la nature ?

Conférence des Nations unies à Rio

Droits des peuples ou droits de propriété sur la nature ?

Alors que les négociations officielles s’enlisent, s’ouvre ce vendredi 15 juin le Sommet des peuples pour la justice sociale et écologique, contre la marchandisation de la vie et pour la défense des biens communs, qui va rassemble pendant une semaine plusieurs milliers de personnes à Rio..

Les Nations unies devraient être le lieu politique international où sont établis les droits, droits des personnes, droits sociaux et politiques, droits environnementaux et, selon certains, droits de la Terre. Elles devraient être une institution qui se donne les moyens de faire respecter ces droits, en dégageant les financements publics pour assurer la transition nécessaire de nos sociétés, et en instaurant un tribunal international pour juger les crimes écologiques contre l’humanité.

http://www.france.attac.org/articles/droits-des-peuples-ou-droits-de-propriete-sur-la-nature


10 juin 2012 De Rio à Rio : l’ambition érodée 
du développement durable

En 1992, le sommet de la Terre de Rio s’engageait dans le développement durable et offrait l’espoir de coopérations internationales. Vingt ans plus tard, le multilatéralisme a pris du plomb dans l’aile et le Rio+20 se focalise sur une économie verte visant à généraliser le marché de la biodiversité.

Ce ne fut pas le premier, ni, de fait, le dernier. Le sommet de Rio de 1992 n’en reste pas moins le plus mémorable de tous les sommets de la Terre, à mi-chemin entre l’originel, organisé à Stockholm en 1972, et celui de juin prochain. C’est lui qui accoucha des conventions internationales qui font aujourd’hui la pluie et le beau temps en matière de climat et de biodiversité (1). Il consacra le principe de développement durable et vit éclore, enfin, celui de responsabilité commune et différenciée des pays, et avec elle, une certaine dose d’espoir dans l’action multilatérale.

http://www.humanite.fr/environnement/de-rio-rio-l%E2%80%99ambition-erodee-%E2%80%A8du-developpement-durable-498163


8 juin 2012 François Hollande suit la trace verte de ses prédécesseurs

Invité à s’exprimer, ce 8 juin, à l’ouverture du Forum organisé par le Club France Rio+20 à Paris, avant le sommet des Nations unies, François Hollande a prononcé son premier discours sur l’environnement.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/francois-hollande-suit-la-trace-verte-de-ses-predecesseurs,29373


7 juin 2012 Rio+20 : le bilan s’annonce maigre

Deux semaines avant l’ouverture de Rio+20, le sommet s’annonce d’ores et déjà comme un flop diplomatique, notamment sur l’économie verte. Les avancées sont plutôt attendues du côté des objectifs mondiaux du développement durable et d’un renforcement de l’institution onusienne.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/rio-20-le-bilan-s-annonce-maigre,29360


7 juin 2012 L’ONU s’alarme de la dégradation rapide de la planète

Avec une population qui a doublé depuis 1950, l’état de la planète se dégrade à grande vitesse. Et à moins que l’humanité ne change immédiatement de cap, des seuils critiques seront bientôt atteints, avertit un rapport de l’ONU paru mercredi.

Le 5ème rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) sur "L’avenir de l’environnement mondial", Geo-5, a été publié mercredi en préambule au Sommet sur le développement durable Rio+20, qui se tiendra du 20 au 22 juin à Rio au Brésil. Le rapport précédent datait de 2007.

"Si cette situation perdure, si les structures actuelles de production et de consommation des ressources naturelles continuent à prévaloir et que rien n’est fait pour inverser la tendance, les gouvernements devront assumer la responsabilité d’un niveau de dégradation et de répercussions sans précédent", souligne Achim Steiner, directeur général du PNUE.
Récifs coralliens menacés

http://www.rts.ch/info/sciences-tech/4047748-l-onu-s-alarme-de-la-degradation-rapide-de-la-planete.html


31 mai 2012 Climat : où en sont les négociations pour limiter le réchauffement planétaire ?

Par Maxime Combes (31 mai 2012)

Un nouveau record d’émissions de gaz à effet de serre a encore été battu en 2011. Plusieurs instituts de recherche annoncent un réchauffement de plus de 3,5 °C d’ici à la fin du siècle. Malgré cela, de nouvelles négociations climatiques viennent de se terminer, dans l’indifférence générale, à Bonn. Toujours pas d’accord en vue. Les États continuent de se renvoyer la balle, le marché du carbone est en pleine déconfiture, et les promesses des grandes négociations tombent dans l’oubli. Le chaos climatique, lui, n’attend pas.

http://www.bastamag.net/article2439.html


30 mai 2012 Rio+20 : un rapport du Sénat prône l’adoption d’un nouveau modèle de développement

PARIS - Un rapport sénatorial souligne la faillite du modèle de production et de consommation sur lequel les sociétés ont fondé leur développement, et prône, à l’occasion du sommet Rio+20, l’adoption d’un nouveau modèle pour un véritable changement de civilisation.

Ce rapport d’information, intitulé Rio+20, l’émergence d’un nouveau monde, est le premier de la nouvelle Commission du développement durable mise en place par le Sénat, où la gauche est majoritaire. Il a été conduit par la sénatrice socialiste Laurence Rossignol.

A la prise de conscience réalisée au Sommet de la Terre il y a 20 ans, doit succéder l’action, estime le texte d’une centaine de pages, publié à trois semaines de Rio+20 (20-22 juin).

http://www.romandie.com/news/n/_Rio20__un_rapport_du_Senat_prone_l_adoption_d_un_nouveau_modele_de_developpement73300520121200.asp

Et le rapport de Laurence Rossignol est ici : http://www.senat.fr/notice-rapport/2011/r11-545-notice.html


26 mai 2012 Rio+20 : du développement durable à l’économie verte, quels enjeux ? Quelle alternative ? Une vidéo pour expliquer

Du 20 au 22 juin, Rio de Janeiro (Brésil) accueillera une nouvelle Conférence des Nations-Unies pour un Développement Durable (CNUDD), vingt ans après le Sommet de la Terre de 1992, déjà à Rio. Sujet principal : « l’économie verte », qui est en passe d’être promue par les institutions internationales comme la solution aux multiples crises actuelles, comme le fut le développement durable en son temps.

Que signifie passer du développement durable à l’économie verte ? Que se cache-t-il derrière ce nouveau concept d’économie verte : la croissance verte ? le capitalisme vert ? autre chose ? Quel bilan faut-il tirer de ces ving dernières années alors que la dégradation écologique s’est accélérée, les inégalités se sont creusées et que les démocraties sont mises à mal ? Quelles perspectives ? Quelles alternatives pour une économie du bien vivre dans un monde soutenable ?
Autant d’enjeux que la vidéo suivante (16 minutes – sous-titrée en français) aborde à partir d’interviews de chercheurs et militants engagés, réalisées ces derniers mois.

http://alter-echos.org/justice-climatique/rio20-du-developpement-durable-a-leconomie-verte-quels-enjeux-quelle-alternative/


18 mai 2012 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves NEGOCIATIONS A BONN : MESSAGES DU RAC

S’ouvre à Bonn la première séquence de négociations internationales sur le climat en 2012. Suite à l’accord signé à Durban fin 2011 qui relance un nouveau cycle de négociation, avec un accord global à la clé en 2015, les pays ont beaucoup de travail sur la planche... Quelles sont les messages du RAC International aux délégations ?

Bonn : point de départ d’un nouveau processus de négociation ambitieux et équitable !

http://www.rac-f.org/NEGOCIATIONS-A-BONN-MESSAGES-DU.html


9 mai 2012 Au Sommet de Rio, les Etats se préparent à la grande régression

Non seulement le Sommet de Rio, en juin prochain, manque d’ambition, mais il risque de marquer un fort recul par rapport aux précédents Sommets de la Terre.

Attac - 9 mai 2012

A New-York vient de s’achever un second round de négociations en préparation de la prochaine Conférence des Nations-Unies pour un Développement Durable (CNUDD) qui se tiendra à Rio de Janeiro (Brésil) du 20 au 22 juin 2012. Les délégués des différents pays sont supposés avancer sur la rédaction d’un projet de déclaration finale qui, en l’état, nous éloigne considérablement des voies pour atteindre des sociétés soutenables, démocratiques et égalitaires.

http://reporterre.net/spip.php?article2920


4 mai 2012 A la veille de Rio+20, les Etats-Unis lancent leur coalition pour le climat

Lancée en février sous la houlette des Etats-Unis, la Coalition sur le Climat et l’Air pur rassemble 13 Etats et organisations, et souhaite peser dans la lutte contre le réchauffement climatique.Réunie à Stockholm pour sa première session de travail, la coalition réunit pays développés et pays en développement.

http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,environnement,rechauffement_climatique,a_veille_rio_20_etats_unis_lancent_leur_coalition_pour_climat,137417.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok


27 avril 2012 Comment atteindre l’« Objectif 2°C »

L’AIE a présenté, lors du sommet des énergies qui se tient à Londres jusqu’à ce soir, un rapport sur les moyens de stabiliser le réchauffement à 2°C. Au menu : de la normalisation, de la technique et du courage politique.

La critique est positive, surtout si elle est constructive. C’est au nom de ce principe que la directrice exécutive de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a violemment critiqué, mercredi 25 avril, l’attentisme des politiques énergétiques menées dans les principaux pays industriels et émergents [JDLE].

http://www.journaldelenvironnement.net/article/comment-atteindre-l-objectif-2-c,28762


24 avril 2012 Mettre fin à la capture des Nations-Unies par les entreprises

La Conférence des Nations Unies sur le développement durable (CNUDD), Rio+20, approche à grands pas. En juin cette année, les représentants de gouvernements du monde entier passeront un accord sur une déclaration qui est censée répondre et proposer des solutions aux multiples crises auquel notre monde fait face aujourd’hui, notamment sur des questions comme l’énergie, l’alimentation, le climat et la finance.

Cependant, ce qui transparaît des négociations préparatoires ne va pas du tout dans la bonne direction. Le document préparatoire à la base des négociations (aussi appelé « draft zéro ») renforce le rôle de l’industrie en tant que promoteur de la soi-disant « économie verte », mais échoue complètement à traiter du rôle de l’industrie dans la création des crises financière, climatique, alimentaire et autres. Au lieu de discuter des mesures qui serviraient l’intérêt public, l’ONU et ses Etats membres se contentent de faire des propositions qui bénéficient en particulier à certaines entreprises et certains secteurs industriels et qui promeuvent des réformes des politiques publiques faisant passer les profits de ces entreprises avant les droits des peuples.

http://www.fame2012.org/fr/2012/04/23/capture-onu/


21 janvier 2012 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Rio+20 : Enjeux et informations

Voici des informations de contextes, agendas ou pratiques concernant Rio+20, tant sur la conférence officielle que sur le Sommet des Peuples.

Vous trouverez un document synthétique reprenant les liens ci-dessous en cliquant ici.
La Conférence officielle

La conférence Rio+20 sera organisée du 20 au 22 juin 2012 à Rio de Janeiro (Brésil). Deux thèmes ont été retenus : a) une économie verte dans le contexte du développement durable et de l’éradication de la pauvreté et b) un cadre institutionnel pour le développement durable. Une version zéro de la déclaration finale vient d’être rendue publique.
Liens :

http://climatjustice.org/rio20-enjeux-et-informations/


7 janvier 2012 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Durban : appel à un moratoire sur REDD+

Les pollueurs du monde ont, une fois de plus, bloqué la possibilité de prendre des mesures réelles contre le changement climatique. La 17ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CdP 17) s’est terminée à Durban avec le lancement d’une nouvelle série de négociations (la Plateforme de Durban) dans le but de définir un nouveau régime.
Si rien n’a été fait pour parvenir à un accord contraignant sur la réduction des émissions, beaucoup d’efforts ont été fournis une fois de plus à Durban pour présenter REDD+ comme moyen d’avancer. Alors que la réalité est toute autre...
[05 Janvier 2012]

Les peuples indigènes qui participaient aux pourparlers de la CCNUCC, organisés dans l’Alliance mondiale des peuples indigènes et des communautés locales contre REDD et pour des formes de vie, ont demandé que l’on déclare un moratoire sur REDD+. Ils ont souligné que “les sources de financement des crédits de carbone de REDD+ viennent du secteur privé et des marchés du carbone, auxquels participent les industries extractives. Les marchés du carbone et REDD+ transforment nos territoires et nos forêts en dépotoirs de carbone, tandis que les plus responsables de la crise climatique ne s’engagent pas à réduire obligatoirement leurs émissions de gaz à effet de serre et continuent à gagner de l’argent. La Banque mondiale elle-même a signalé que ‘les flux financiers nécessaires pour stabiliser le climat et pour s’y adapter proviendront surtout, à la longue, du secteur privé”.

http://www.icrainternational.org/actualites/906/


13 décembre 2011 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves À Durban, c’est celui qui ne s’endort pas qui gagne

Par Sophie Chapelle (13 décembre 2011)

Les délégués de 194 États ont tenté, en vain, de se mettre d’accord sur une réduction de leurs émissions de CO2. Comment se déroulent les négociations ? Comment s’exercent les rapports de force entre puissants et petits pays ? Quelles sont les techniques des uns ou des autres pour retarder un accord, ou au contraire y aboutir ? Plongée dans les coulisses de la conférence où celui qui ne s’endort pas à la fin sort gagnant. Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle pour la planète.

http://www.bastamag.net/article1989.html


13 décembre 2011 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Durban : un accord mondial sans objectifs

La 17ème conférence des Nations Unies sur le climat s’est achevée dimanche matin avec 36 heures de retard. Un « paquet Durban » a finalement pu être adopté malgré l’enlisement et l’éclatement des positions des principaux pays émetteurs de gaz à effet de serre. Mais le texte n’a pas de valeur contraignante et ne permet pas de maintenir le réchauffement climatique à 2°C.

http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,environnement,rechauffement_climatique,durban_accord_mondial_sans_objectifs,136157.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok


12 décembre 2011 Durban : l’Union européenne a-t-elle signé la défaite du climat ?

Par Maxime Combes, membre de l’Aitec et d’Attac, engagé dans le cadre du projet Echo des Alternatives

L’Union Européenne est arrivée à Durban avec une feuille de route. Elle se disait prête à troquer sa participation à une seconde période d’engagements dans le cadre du protocole de Kyoto contre l’ouverture de négociations impliquant tous les grands pays émetteurs de CO2, et ce pour un accord global et contraignant (voir par exemple cet article de Laurence Caramel). Rapidement, oubliant les Etats-Unis en route, l’Union Européenne a seulement maintenu sa pression diplomatique sur les seuls pays émergents, Inde en premier lieu.

http://climat.blogs.liberation.fr/durban/2011/12/durban-lunion-europ%C3%A9enne-a-t-elle-sign%C3%A9-la-d%C3%A9faite-du-climat-.html


12 décembre 2011 Conférence de Durban : l’agonie d’un mandat

Conférence de Durban : l’agonie d’un mandat

La conférence de Durban sur le changement climatique est terminée. Elle s’achève sur un accord sans engagement, condamnant à une augmentation de la température globale de plus de 4°C, dont l’objectif est de diluer les responsabilités à travers la négociation d’un nouveau mandat pour 2015 qui ne serait applicable qu’en 2020.

Le traité de Kyoto reconnaissait la responsabilité historique des pays industrialisés et leur assignait des objectifs obligatoires de réduction des émissions jusqu’en 2012 – avec un engagement à définir une deuxième période de 2012 à 2017 (article 3). Le texte de Durban n’applique pas le traité. Pour cela il aurait fallu un amendement et un processus de ratification des États. Il a été seulement « pris note » de la nécessité d’examiner une nouvelle période d’engagements lors de la prochaine conférence, la « COP18 » qui se tiendra à Doha (Qatar) fin 2012. Pendant ce temps, le Japon, la Russie, le Canada et d’autres pourront ne pas respecter les obligations qu’ils avaient ratifiées. Plus encore, ce pourrait même être une aubaine pour justifier la négociation d’un nouveau traité.

La position des États-Unis a gagné du terrain et s’est finalement imposée : un nouveau processus de négociations devrait s’ouvrir, chargé de définir un nouveau « cadre juridique » à compter de 2020. Appliqué à tous les pays, sans distinction et sans être légalement contraignant, ce nouveau cadre enterrerait définitivement ce qui a constitué le fondement de la Convention climat de l’ONU en 1992 : la reconnaissance d’une responsabilité historique des pays industriels. Il établirait dans un texte commun les engagements et promesses des différents pays, ce qui, en l’état actuel des choses, conduirait à un réchauffement de plus de 4°C en 2050.

Des engagements financiers avaient été annoncés à Copenhague par les pays industrialisés (10 milliards par an jusqu’à 2012, 70 milliards par an jusqu’à 2020 et 100 milliards par an à partir de cette date). La mise en place de ce « fonds vert » a été l’appât et le moyen de pression à Copenhague et à Cancún. Mais, sur les milliards promis à Copenhague, les pays du Sud ne voient toujours rien venir. Aujourd’hui les seuls moyens de financement concrètement envisagés pour financer la lutte contre le changement climatique sont des fonds privés attirés par les marchés du carbone. C’est la raison essentielle de la défense du protocole de Kyoto par l’Union européenne, soucieuse de l’effondrement du marché européen.

La gestion de ce fonds sera confiée, pour l’essentiel, à la Banque mondiale, et les entreprises pourraient y avoir directement accès. La Banque mondiale s’est également posée comme acteur central et contrôleur des transferts de technologies, avec notamment les expérimentations en matière de géo-engénierie, pour lesquelles il existe un moratoire de l’ONU qui pourrait être détourné par la Banque. Dans la même logique, même si cela n’a pas été retenu cette fois dans le texte, l’agriculture deviendrait un pourvoyeur de ces marchés, en ce qu’elle permettrait en premier de séquestrer le carbone émis ailleurs. La Banque mondiale a entamé le processus en dehors des textes onusiens, comme elle l’a fait pour la déforestation. Elle est à ce titre l’expérimentatrice desdits financements innovants. Dans le même esprit, la séquestration et le stockage du carbone ont été reconnus à Durban comme étant des « Mécanismes de développement propre » pour le plus grand bonheur des entreprises qui pourront ainsi gagner des crédits d’émission en continuant à extraire les énergies fossiles.

Au moment où les rapports scientifiques convergent pour dire l’urgence des changements à mettre en œuvre, ce sommet des Nations unies restera celui du grand renoncement. Aujourd’hui, c’est clairement le rôle des populations d’imposer d’autres choix à une diplomatie climatique soumise, plus que jamais, aux intérêts géopolitiques et aux lobbies économiques et financiers. Crise climatique, crise économique et sociale, crise démocratique ne sont pas disjointes. Tout en affirmant notre solidarité concrète avec ceux qui vivent déjà les conséquences du changement climatique, c’est à nous tous de lier et articuler nos propositions de transition, et de poursuivre la construction de rapports de force pouvant déboucher sur les traités internationaux dont nous avons besoin pour répondre au terrible défi du changement climatique.

AITEC/Attac France,
Paris, le 12 décembre


11 décembre 2011 Ce qui a été décidé à Durban

La conférence sur le climat de Durban (Afrique du Sud) a adopté dimanche une série de décisions sur l’avenir du protocole de Kyoto, les contours d’un futur accord impliquant tous les pays, mais aussi sur des aspects financiers et de vérification des actions menées par les pays.Les principaux points.

Un avenir post-2012 pour Kyoto

Le protocole de Kyoto, adopté en 1997 et en vigueur depuis 2005, est à ce jour le seul traité international sur le climat. Il fixe des objectifs de réduction de gaz à effet de serre (GES) à une quarantaine de pays industrialisés, à l’exception notable des Etats-Unis qui ne l’ont pas ratifié. Il ne s’applique pas non plus aux grands émergents comme la Chine, l’Inde ou le Brésil.

http://www.liberation.fr/terre/01012376941-ce-qui-a-ete-decide-a-durban


11 décembre 2011 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves La COP17 succombe dans l’apartheid climatique L’antidote est l’Accord des Peuples de Cochabamba.

COMMUNIQUE DE PRESSE CLIMATE JUSTICE NOW : La COP17 succombe dans l’apartheid climatique

Veuillez trouver ci-dessous le communiqué de presse de la coalition CLIMATE JUSTICE NOW (www.climate-justice-now.org/fr/) dans laquelle sont engagés Attac France, l’Aitec, les Amis de la Terre, la Via Campesina, etc....


Pour diffusion immédiate

11 Décembre 2011

La COP17 succombe dans l’apartheid climatique

L’antidote est l’Accord des Peuples de Cochabamba.

Durban, Afrique du Sud – Les décisions issues du sommet des Nations-Unies sur le climat à Durban – COP17 – constituent un crime contre l’humanité, selon Climate Justice Now ! coalition de mouvements sociaux et de la société civile. Ici en Afrique du Sud, qui a inspiré le monde entier par les luttes de libération menée par la majorité noire du pays, les nations les plus riches ont créé avec cynisme un nouveau régime d’apartheid climatique.

« Retarder toute action réelle après 2020 est un crime aux proportions mondiales », selon Nnimmo Bassey, président des Amis de la Terre International. « Une augmentation de 4°C de la température mondiale, permise par ce plan, est une condamnation à mort pour l’Afrique, les petits États insulaires, et les pauvres et les personnes vulnérables de l’ensemble de la planète. Ce sommet a amplifié l’apartheid climatique, les 1 % les plus riches de la planète ayant décidé qu’il était acceptable d’en sacrifier les 99 % ».

Selon Pablo Solon, ancien négociateur en chef de l’Etat plurinational de Bolivie, « il est faux d’affirmer qu’une deuxième période d’engagements du protocole de Kyoto a été adoptée à Durban. La décision actuelle a seulement été reportée à la prochaine COP, sans engagement de réduction d’émissions de la part des pays riches. Cela signifie que le protocole de Kyoto restera en vie jusqu’à ce qu’il soit remplacé par un nouvel accord encore plus faible ».

Les pollueurs de la planète ont bloqué toute réelle action et ont une fois de plus choisi de renflouer les banques et les investisseurs en décidant d’étendre les marchés du carbone pourtant en train de s’effondrer, ce qui comme toutes les activités des marchés financiers de nos jours permettent surtout d’enrichir quelques privilégiés.

« Ce que certains considèrent comme de l’inaction est en fait une démonstration de l’échec, palpable, de notre système économique actuel pour répondre aux crises économiques, sociales et environnementales » selon Janet Redman, de l’Institute for Policy Studies, basé à Washington. « Les banques qui ont provoqué la crise financière sont en train de faire d’importants profits en spéculant sur le futur de notre planète. Le secteur financier, acculé, cherche un moyen de s’en sortir à nouveau en développant de nouveaux produits pour soutenir un système défaillant ».

Bien que l’on parle d’une « feuille de route » proposée par l’Union Européenne, l’échec de Durban montre que c’est un cul-de-sac, une route pour nulle part. Les porte-paroles de Climate Justice Now ! appellent la communauté internationale à se rappeler qu’un véritable plan pour le climat, basé sur les besoins planétaires identifiés par les scientifiques et issu du mandat de mouvements populaires, a vu le jour lors du Sommet des Peuples sur le changement climatique et les droits de la Terre-Mère en Bolivie en 2010. L’accord des peuples de Cochabamba, porté devant les Nations-Unies, a été supprimé des textes de négociations, alors qu’il proposait un moyen juste et efficace pour avancer, ce qui est terriblement nécessaire.


10 décembre 2011 Les négociations sur le climat en très mauvaise passe à Durban

Bientôt vingt-quatre heures de retard sur le planning annoncé et l’idée se répand que la 17ème Conférence des parties sur le climat pourrait échouer… pour manque de temps. La rencontre onusienne aurait dû se conclure hier soir : non seulement elle ne l’est pas, mais la prochaine plénière n’est plus attendue avant 16 heures (15 heures heure française) aujourd’hui.

http://www.humanite.fr/environnement/les-negociations-sur-le-climat-en-tres-mauvaise-passe-durban-485633


9 décembre 2011 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Pas de dérobade au prétexte d’un « mandat de Durban » !

Pas de dérobade au prétexte d’un « mandat de Durban » !

En tant que société civile africaine, mouvements sociaux et alliés internationaux, nous rejetons l’appel de nombreux pays développés pour un soi-disant « mandat de Durban » visant à lancer de nouvelles négociations pour définir un futur cadre juridique sur le climat.

Un nouveau mandat pour un nouveau traité qui prenne la place du Protocole de Kyoto devrait être compris pour ce qu’il est vraiment : les pays riches reviennent sur leurs pas et renient les obligations qui les dérangent, au détriment des pauvres et de la planète. Alors que les pays développés peuvent apparaître comme progressistes en demandant un mandat pour négocier un nouveau traité juridiquement contraignant, la vérité est que ce n’est rien de plus qu’une tentative voilée de tuer le Protocole de Kyoto et d’échapper à leurs obligations d’atténuation supplémentaires qu’ils devraient prendre, en vertu du mandat existant déjà dans le protocole lui-même et dans l’accord de 2005, pour négocier des réductions supplémentaires des émissions. Aboutir sur une déclaration politique annonçant la poursuite du protocole de Kyoto revient, en pratique, à l’enterrer. Ce ne sera rien de plus qu’un amendement formel légal et un processus de ratification qui aboutiront sur une coquille vide du Protocole de Kyoto.

Convenir d’un nouveau mandat signifierait que toute action est effectivement retardée de cinq à dix ans. Un nouveau traité va prendre plusieurs années de négociations et plusieurs années nécessaires à sa ratification. De plus, il n’y a aucune assurance que les pays qui ont renié l’architecture juridique existante, comme les Etats-Unis, seront d’accord pour ratifier un nouvel accord, ni que cet accord ne soit pas un système faible et inefficace « d’engagements volontaires ».

Les pays développés doivent de toute urgence accroître leurs objectifs de réduction d’émissions. Comme les derniers rapports de l’Agence internationale de l’énergie l’indiquent clairement, des réductions drastiques des émissions sont aujourd’hui nécessaires pour avoir une chance réelle de limiter la hausse de la température à 1,5°C. Les actuelles promesses de réduction d’émissions vont nous conduire à une augmentation de température de 5°C. Pour l’Afrique, cela signifie 7 ou 8°C de réchauffement et d’inimaginables souffrances humaines. C’est pourquoi une approche basée sur des engagements volontaires avec des règles de vérification faibles, plutôt que l’approche du Protocole de Kyoto, ses engagements juridiquement contraignants et des règles internationales qui donnent un sens à ces engagements, est totalement insuffisante pour assurer les réductions nécessaires d’émissions.

Alors que de nombreux pays développés conditionnent toute action ultérieure, y compris accomplir leurs obligations juridiquement contraignantes à travers une deuxième période d’engagement du Protocole de Kyoto, à des actions plus importantes de la part des économies émergentes, les promesses des pays en développement sont déjà bien plus importantes que les engagements pris par les pays développés. En fait, si l’on prend en compte tous les échappatoires existants et l’utilisation des marchés du carbone, les pays développés pourraient au final ne pas contribuer à la réduction des émissions d’ici 2020.

Alors que de nombreux pays développés cherchent à mettre fin au protocole de Kyoto, ils tentent simultanément de conserver et étendre les éléments du protocole de Kyoto qui ont leur faveur, comme les Mécanismes de Développement Propres (MDP), en les intégrant dans un nouvel accord et en déplaçant leurs propres responsabilités sur les pays en développement. Sans réduction d’émissions juridiquement contraignantes sous le Protocole de Kyoto, les pays développés ne doivent pas être autorisés à avoir accès aux marchés du carbone. En outre, avec l’effondrement du prix du carbone, les engagements dérisoires de réduction d’émissions des pays développés, il n’y a pas de justification à la poursuite des MDP ou à la création de nouveaux mécanismes de marché.

Les pays développés doivent augmenter leur ambition et cesser de blâmer les autres pays qui ont beaucoup moins contribué à la crise climatique, mais qui cependant se sont engagés sur des actions bien plus importantes. Les pays en développement sont à la hauteur de leurs promesses faites à Bali, tandis que les pays développés tentent de réécrire les règles du jeu pour éviter de satisfaire à leurs obligations.

Les pays développés refusent également aux pays en développement les financements et technologies nécessaires pour résoudre la crise climatique. La mise à disposition par les pays développés de financements aux pays en développement est une obligation en soi. Cela ne doit pas être utilisé comme monnaie d’échange dans les négociations de Durban, et les pays développés ne doivent pas les faire miroiter aux pays pauvres comme un pot de vin pour obtenir un mauvais accord en termes d’atténuation. Le même raisonnement s’applique à la mise en place du Fonds vert pour le climat. La réussite de Durban dépend du fait que le Fonds vert pour le climat ne soit pas transformé en une coquille vide et inefficace.

Nous n’accepterons pas un « mandat de Durban » ou tout autre résultat qui verrouille le processus à de faibles ambitions et à l’inaction pour des années, et qui condamne des milliards de personnes en Afrique et partout dans le monde à subir les pires impacts du réchauffement de la planète.

Premiers signataires :

Africa Trade Network
Alternative Information Development Centre
Democratic Left Front
Friends of the Earth International
groundWork, Friends of the Earth, South Africa
Jubilee South (Asia Pacific)
Pan African Climate Justice Alliance
Rural Women’s Alliance
South Durban Community Environmental Alliance
Southern African Faith Communities’ Environment Institute
Third World Network
Trust for Community Outreach and Education
Institute for Agriculture and Trade Policy
Philippine Movement for Climate Justice
Fairwatch – Italy
Greenovation Hub
Earth Day for Almost Extinct Animals
KRuHA – Indonesia ; people’s coalition for the right to water
Focus on the Global South
African Biodiversity Network
Polaris Institute, Canada
IBON International
The Peoples Movement on Climate Change
Ecologistas en Acción - Spain
ATTAC – France

Aitec
Council of Canadians
Centre for Civil Society Environmental Justice Project (Durban)
Unitarian Universalist Association of Congregations
College of the Atlantic
Earth in Brackets
Labour,Health and Human Rights Development Centre
Institute for Sustainable Development, Addis Ababa, Ethiopia
Center for 21st Century Issues (C21st), Nigeria
Gender, Environment and Climate Action Network (GECAN), Nigeria
Economic Justice Network of the Fellowship of Christian Councils in Southern Africa
International Institute for Climate Action Theory
Center for Biological Diversity
Umphilo waManzi
International Forum on Globalization
CRBM (Italy)
Gender Action
International Foundation for African Children (IFAC)
Occupational and Environmental Health, Nelson R. Mandela School of Medicine
ActionAid International
The Zygote Project
Center for Environmental Concerns – Philippines
Centre for Civil Society Environmental Justice Project
Syabangena Medea
Energy and Climate Policy Institute Korea


7 décembre 2011 Climat : le Canada n’a pas respecté ses engagements

Par Sophie Chapelle (7 décembre 2011)

Le gouvernement canadien a annoncé le 5 décembre qu’il ne participerait plus aux négociations sur les suites à donner au protocole de Kyoto. Le Canada souhaite ainsi se libérer de tout engagement contraignant de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre à partir de 2013. « Un nouvel accord doit inclure tous les grands pays émetteurs de gaz à effet de serre, tant dans les États développés qu’en voie de développement », a tenté de justifier le ministre de l’Environnement canadien, Peter Kent, visant par là directement la Chine.

http://www.bastamag.net/article1976.html


7 décembre 2011 Climat : Dans les méandres des négociations, par Geneviève Azam

Pour comprendre la situation actuelle des négociations à Durban, le mieux est de donner la parole aux entreprises. GDF Suez, présente à un événement organisé par la Banque mondiale pour promouvoir deux nouveaux fonds pour lancer la finance carbone chez les plus pauvres (sic), a résumé la situation : le prix du carbone est instable, il s’effondre sur le marché européen, et nous avons trop d’offres de crédits par rapport à la demande.

http://climat.blogs.liberation.fr/durban/2011/12/dans-les-meandres-des-negociations.html


5 décembre 2011 Fonds vert pour le climat : espéré à Cancun, à oublier à Durban ? Par Maxime Combes

Gouvernements, grosses ONG (voir ici par exemple), médias du Nord étaient quasi-unanimes sur le sujet : la conférence de Cancun avait été un succès car elle prévoyait la création d’un Fond vert pour le Climat. Un an plus tard, ce fonds n’existe toujours pas. Sans règle de fonctionnement, sans représentant et sans financement, ce fonds vert est à ce jour un mirage. Et un danger. Comme nous le craignons et l’avions dit dès après Cancun, ce fonds, s’il devait finir par voir le jour, fait la part belle aux marchés et au secteur financier du côté des sources de financement. Du côté de son utilisation, il serait prévu un dispositif réservé aux entreprises privées qui pourraient y puiser des financements pour des projets dans les pays les plus « vulnérables ». Sans que ces financements et autorisations ne soient soumis à la décision des gouvernements et encore moins des populations.

http://climat.blogs.liberation.fr/durban/2011/12/fonds-vert-pour-le-climat-espere-a-cancun-a-oublier-a-durban-.html


5 décembre 2011 Le dérèglement climatique repoussé à 2020 ? Par Geneviève Azam

Le protocole de Kyoto est sur le point d’être enterré, avec les déclarations du Japon, de la Russie, de l’Australie et du Canada : il s’opposent nettement à sa reconduction après 2012, alors que ces pays l’avaient ratifié (contrairement aux États-Unis). Dans la foulée, la Convention de Rio 1992 sur le changement climatique pourrait bien être réécrite, en prévision d’un futur régime pour l’après 2020 fondé selon la formule des États-Unis sur des règles de « symétrie et de modernisation », au lieu de l’accent mis sur la responsabilité particulière des pays industriels. Tout semble bien revenir dans l’ordre ! Quant aux règles qui s’accorderaient avec les recommandations des scientifiques, elles paraissent bien loin. S’il n’y a plus d’objectif contraignant d’ici 2020, la fête peut continuer, la planète est hors-sol entre 2012 et 2020, pendant que les perturbations extrêmes se multiplient dès à présent.

http://climat.blogs.liberation.fr/durban/2011/12/le-d%C3%A9r%C3%A8glement-climatique-repouss%C3%A9-%C3%A0-2020-genevi%C3%A8ve-azam-attac-france-le-protocole-de-kyoto-est-sur-le-point-d.html


5 décembre 2011 VIDEO : Manifestation à Durban pour exiger un accord sur le climat

Plusieurs milliers de personnes dans les rues de Durban. L’accord mondial est réclamé par les citoyens du monde. Les décideurs doivent prendre leurs responsabilités.

http://www.rac-f.org/VIDEO-Manifestation-a-Durban-pour.html


3 décembre 2011 Contre l’apartheid climatique : 10 000 manifestants en Afrique du Sud

« Pour la justice climatique » était le slogan le plus communément partagé, sous une forme ou une autre. Se désolant de l’inertie des négociations, les exigences citoyennes devraient ramener les négociateurs aux fondamentaux : obtenir des engagements véritablement contraignants et suffisants de réduction d’émissions de gaz à effets de serre et arrêter de laisser les lobbies économiques dicter la marche à suivre. Par leurs chants, leurs danses et leurs slogans – notamment Amandla le cri de ralliement des opposants à l’apartheid – paysans, travailleurs des déchets, syndicalistes, femmes, jeunes, ont fait de cette manifestation une manifestation populaire, déterminées et dynamique. Contrastant avec l’atonie, l’inertie et l’entre-soi des négociations officielles.

http://alter-echos.org/justice-climatique/contre-lapartheid-climatique-10-000-manifestants-en-afrique-du-sud/


3 décembre 2011 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Manifestation à Durban

Voici quelques photos de la manifestation qui vient de se terminer à Durban. Je les ai envoyées à Éric qui va les transmettre.
Très belle manifestation, très combative, populaire, nombreuse (je ne peux pas dire combien, j’attends les chiffres), présence importante des syndicats (COSATU), présence de la CGT, notamment syndicats de mineurs, paysans sans terre, Via Campesina, travailleurs des déchets, jeunes autour de "ONE million jobs", associations de femmes, Amis de la Terre, Greenpeace, et j’en oublie...bref une belle convergence.
La manifestation, pour la première fois a pu aller jusqu’au lieu où se tient la COP17, on est arrivés devant, et la présidente d’Afrique du sud de la Cop est venue faire un discours sur le podium (une première, d’habitude on est à des kms) une lettre de revendications lui a été transmise....sans grand espoir ! Les négociations sont bloquées sur l’essentiel. Plusieurs papiers vont arriver sur le sujet.
amicalement,

Geneviève


2 décembre 2011 Y a-t-il encore quelqu’un pour sauver le climat ?

Par Sophie Chapelle (2 décembre 2011)

Une nouvelle conférence sur le climat s’ouvre à Durban, en Afrique du Sud, dans l’indifférence quasi générale. Pourtant, cet énième sommet entre États risque d’enterrer pour de bon le Protocole de Kyoto, seul accord multilatéral contraignant pour réduire les émissions de CO2. Sans nouveaux objectifs de réduction des pollutions, le thermomètre mondial augmentera de 3°C à 6°C d’ici à la fin du siècle. Un cadeau sympa pour les générations futures.

http://www.bastamag.net/article1967.html


1er décembre 2011 Climat : pourquoi ça n’avance pas

Le Sommet de Durban, ce mois-ci, ne devrait pas permettre d’avancées significatives dans la lutte contre le changement climatique. Depuis l’échec du Sommet de Copenhague en 2009, le dossier est largement bloqué à l’échelle internationale. Et la crise économique n’arrange pas les choses. Pourtant, il y a urgence.

http://www.alternatives-economiques.fr/climat--pourquoi-ca-n-avance-pas_fr_art_1115_56673.html


30 novembre 2011 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Kyoto et ses avatars au piège de la complexité

Par Agnès Sinaï pour l’Institut Momentum

Mêmes rituels, même rhétorique de COP en COP. On attend la fusion de marchés carbone disloqués. Une déferlante de technologies vertes viendront bientôt sauver le monde. On attend des forêts financées pour ne pas être déforestées, et des milliards de dollars dans les pays d’Afrique pour des plans d’adaptation aux effets du réchauffement global. On attend des mécanismes de développement propre réellement propres, plutôt que des usines à recycler en Chine les surplus de gaz à effet de serre des pays industriels.

http://climat.blogs.liberation.fr/durban/2011/11/kyoto-et-ses-avatars-au-pi%C3%A8ge-de-la-complexit%C3%A9.html


30 novembre 2011 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Les pays vulnérables vont-ils occuper et bloquer la COP de Durban ?

Les pays vulnérables vont-ils occuper et bloquer la COP de Durban ?
Par Maxime Combes, membre de l’Aitec et d’Attac, engagé dans le cadre du projet Echo des Alternatives

L’avertissement est sévère. Il vient de l’ancien président Costa-ricain, Jose Maria Figueres, qui n’est autre que le frère de Christiana Figueres, actuelle secrétaire exécutive des négociations climat. Pour lui, face à l’inertie des négociations, il y a « sans doute besoin d’un Occupy Durban », reprenant là l’imaginaire d’Occupy Wall Street et des mouvements des indignés. Il annonce même que cela pourrait se matérialiser par « un sit-in des délégations des pays les plus touchés par les dérèglements climatiques ».

Il poursuit en affirmant que « nous avons besoin d’une expression de solidarité des délégations des pays les plus touchés par les dérèglements climatiques qui vont d’une réunion à l’autre sans obtenir des réponses ». Pourquoi une telle sortie exprimant une frustration grandissante ? Le 20 novembre, le Guardian annonçait que « les pays riches abandonnaient toute idée d’un nouveau traité avant 2020 ». Les négociateurs de ces pays admettent aujourd’hui en privé qu’aucun accord mondial sur le climat ne pourra être obtenu avant 2016, et que dans ce cas, il n’entrerait pas en vigueur avant 2020. Selon le Guardian, « l’Union européenne, le Japon, les Etats-Unis et les autres pays riches sont désormais tous unis pour repousser un nouvel accord ».

L’alliance des petits Etats insulaires considèrent que cette proposition est « imprudente et irresponsable ». Les Etats africains sont furieux. Même l’Agence Internationale de l’Energie considère qu’il n’est pas possible d’attendre 2020 si l’on veut réellement éviter que la température globale augmente de plus de 2°C d’ici la fin du siècle.

Au moment où le protocole de Kyoto risque d’être abandonné en rase campagne, ou tout du moins vidé de sa substance, ie sans nouvelle période d’engagements (voir ici), les pays du Sud vont-ils bloquer les négociations en occupant la COP ? A minima, ils pourraient rejoindre les activistes pour la justice climatique qui eux ont déjà pris rendez-vous pour un Occupycop17 à l’extérieur de la conférence !

http://climat.blogs.liberation.fr/durban/2011/11/les-pays-vuln%C3%A9rables-vont-ils-occuper-et-bloquer-la-cop-de-durban-.html

À suivre également :
http://www.climate-justice-now.org/
http://alter-echos.org/justice-climatique/
http://www.c17.org.za/


30 novembre 2011 Le lobby industriel ou la face cachée de la « société civile » Par Geneviève Azam, ATTAC-France

La société civile est invitée à Durban pour les négociations climatiques des Nations unies. Gage dʼun processus démocratique ? Qui est la société civile ?

On pense alors immédiatement aux ONG environnementales. Parmi elles, celles qui privilégient le lobbying auprès des délégations gouvernementales regroupées dans Climate action network (CAN) et celles qui font le lien avec les mouvements sociaux, dans le réseau Climate Justice Now ! (CJN).

http://climat.blogs.liberation.fr/durban/2011/11/le-lobby-industriel-ou-la-face-cach%C3%A9e-de-la-soci%C3%A9t%C3%A9-civile-.html


29 novembre 2011 « Imaginez une augmentation de la température mondiale de 4 °C »

Par Rédaction (29 novembre 2011)

Alors que s’est ouverte une nouvelle conférence des Nations unies sur le changement climatique à Durban (Afrique du Sud) le 28 novembre, rien ne semble avancer : les engagements actuels de réduction des émissions de CO2 nous conduisent à une augmentation de la température globale de 4 °C minimum. Pour Pablo Solon, ancien négociateur en chef sur le changement climatique et ambassadeur de la Bolivie aux Nations unies, il est essentiel de définir à Durban un accord ambitieux, avec des engagements globaux. Car bientôt, il sera trop tard.

http://www.bastamag.net/article1939.html


29 novembre 2011 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Climat : la victoire des égoïsmes nationaux

Deux ans après l’échec de la conférence de Copenhague, la surprise n’est pas que le protocole de Kyoto s’éteigne à petit feu, menacé par la péremption de sa première période d’engagement qui s’achève fin 2012. Mais que cette extinction annoncée s’accompagne d’une telle indifférence.

http://www.mediapart.fr/article/offert/cccd7d01e7ff07aa4986df30680f067f


28 novembre 2011 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves A la veille de Durban, bilan et perspectives des négociations climat par Pablo Solon

A la veille de la prochaine Conférence des Nations-Unies sur le climat (COP-17) qui se tiendra du 28 novembre au 9 décembre 2011 à Durban (Afrique du Sud), l’association Alter-Echos (www.alter-echos.org) poursuit son travail d’information sur les enjeux climatiques. Après l’interview de Patrick Bond, Durban, une nouvelle « conférence des pollueurs » ?, voici la traduction d’un article de Pablo Solon, ancien négociateur en chef sur le changement climatique et Ambassadeur aux Nations-Unies de la Bolivie.

http://alter-echos.org/justice-climatique/a-la-veille-de-durban-bilan-et-perspectives-des-negociations-climat-par-pablo-solon/


28 novembre 2011 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Durban : face à l’emballement climatique et l’inaction gouvernementale, Occupy COP-17 !

Le Réseau Action Climat - France (avec le Climate Action Network
International) édite chaque jour le bulletin d’information ECO sur
l’avancée des négociations sur le climat, à l’attention des délégués
et négociateurs francophones, mais aussi des journalistes, élus,
décideurs et de tout citoyen souhaitant s’informer.

Découvrez l’édition #1 du lundi 28 novembre en cliquant sur l’image
ou en suivant ce lien : http://www.rac-f.org/IMG/pdf/ECO1-COP17.pdf

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27 novembre 2011 « Le climat est pris en otage par le G2 Chine/Etats-Unis »

La COP17 sur le climat s’ouvre à la fin du mois à Durban, en Afrique du Sud. Mais les négociations s’annoncent difficiles dans un contexte de crise généralisée et alors que les deux principaux émetteurs de GES s’opposent à tout accord contraignant. Jean Paul Maréchal, maître de conférences en science économique à l’université de Rennes et auteur du livre « Chine/USA, le climat en jeu » analyse cette situation politico-économique et ses conséquences.

http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,environnement,rechauffement_climatique,le_climat_est_pris_en_otage_par_g2_chine_etats_unis,135967.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok


24 novembre 2011 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Durban : face à l’emballement climatique et l’inaction gouvernementale, Occupy COP-17 !

Durban : face à l’emballement climatique et l’inaction gouvernementale, Occupy COP-17 !

Le paysage des négociations climatiques à Durban (28 novembre-9 décembre 2011), après Copenhague et Cancun, est sombre. Les pays industriels ne respectent pas les modestes engagements pris à Kyoto en 1997. Les émissions de gaz à effet de serre ont agumenté de 6 % en 2010 par rapport à 2009, y compris malgré la récession économique, dépassant le pire des scénarios du GIEC établis il y a seulement 4 ans. Le franchissement du seuil de réchauffement à 2°C en 2050 n’est plus une hypothèse mais paraît aujourd’hui quasi-inéluctable. Les transferts financiers visant à contenir le changement climatique et à s’adapter, promis à Copenhague et actés à Cancun, sont toujours attendus et aucun accord n’est encore intervenu sur l’organisation du Fonds Vert pour le climat. Le seul traité international dont nous disposons, le protocole de Kyoto, est vidé de sa substance car aucun engagement contraignant de réductions d’émissions n’est pris pour l’après-2012. Personne ne prévoit en effet un nouvel accord international avant de nombreuses années, l’échéance étant désormais repoussée au mieux à 2020. Ceci au moment où le GIEC fait le lien entre le changement climatique et les évènements météotologiques extrêmes, innondations, ouragans, sécheresse, orages violents.
L’heure est à l’unilatéralisme, rebaptisé stratégie « bottom up ». D’un régime contraignant avec objectif global, il s’agit de passer à un régime non contraignant, sur la base de déclarations d’intention, sans objectif global de réductions d’émissions des gaz à effet de serre. Les pays industriels, États-Unis en tête, refusent un accord politique visant à réduire sérieusement et de manière contraignante les émissions de gaz à effet de serre.

Alors que vont-ils faire à Durban ? Ils vont travailler « techniquement » et poursuivre ce qu’ils ont entamé à Cancun : tenter de mettre en place la structure pour gérer le fonds vert et attirer les capitaux privés, le tout sous le haut patronage de la Banque mondiale ; avancer sur la concrétisation des REDD+ (entrée de la gestion des forêts dans la finance carbone) ; travailler à inclure les sols dans les mécanismes financiers d’attribution des droits à polluer ; avancer aussi sur la reconnaissance d’énergies de substitution (agrocarburants, biomasse) et préserver les mécanismes de flexibilité (marchés du carbone) du protocole de Kyoto, sans engagement juridique. Le traité international signé à Kyoyo a servi seulement à institutionnaliser les marchés du carbone et promouvoir des « solutions » qui aggravent la situation ou retardent la transition nécessaire : comme forme politique, il est désormais vide. Place donc aux « experts » qui vont compléter l’échafaudage, sans traité, sans ratification nécessaire des parlements nationaux. Pour eux, le changement climatique n’est pas l’affaire des peuples !

Mais la vie est dure pour la finance internationale ! Supprimer toute référence à des engagements contraignants vide aussi les marchés du carbone, qui devaient permettre aux entreprises sous contrainte de s’alimenter sur le marché des permis d’émission. Les prévisions pour les marchés du carbone sont pessimistes : le prix devrait s’écrouler du fait d’une abondance d’offre et d’une insuffisance de la demande (prévisions de la banque suisse UBS). Restera alors la géoingenierie (transformation à grande échelle du globe terrestre), la chimie synthétique qui fait déjà les délices des firmes pétrolières, chimiques, agroalimentaires, sans oublier les acteurs financiers, et encore et toujours Goldman Sachs.

De notre côté, nous allons à Durban pour construire, avec les mouvements sociaux africains et sud-africains et avec tous ceux qui sont engagés dans des actions locales, des alternatives au modèle responsable du dérèglement climatique. Nous allons exprimer aussi que pour pérenniser ces résistances et expériences locales, nous avons besoin d’un traité international, qui leur donne un cadre, qui soit discuté de manière multilatérale, qui puisse permettre un débat public et une parole rendue aux peuples. Quelle est aujourd’hui la crédibilité et la sincérité des négociateurs et ministres des pays développés, dont la France et l’Union européenne, qui portent en notre nom des propositions ou des mandats qui ne sont pas à la hauteur des enjeux ? Doivent-ils continuer d’aller de sommet en sommet – les COP étant dorénavant surnommées Conférence des Pollueurs – sans résultat ? C’est pourquoi ces mouvements sociaux appellent aussi à occuper cette conférence des parties de la convention climat : Occupy COP17 !


21 novembre 2011 A la veille de Durban, bilan et perspectives des négociations climat par Pablo Solon

A la veille de la prochaine Conférence des Nations-Unies sur le climat (COP-17) qui se tiendra du 28 novembre au 9 décembre 2011 à Durban (Afrique du Sud), l’association Alter-Echos (www.alter-echos.org) poursuit son travail d’information sur les enjeux climatiques. Après l’interview de Patrick Bond, Durban, une nouvelle « conférence des pollueurs » ?, voici la traduction d’un article de Pablo Solon, ancien négociateur en chef sur le changement climatique et Ambassadeur aux Nations-Unies de la Bolivie.

Un an après Cancún et à quelques jours de Durban : Plus 4 ° C.
Bilan et perspectives des négociations sur le climat
par Pablo Solon

http://alter-echos.org/justice-climatique/a-la-veille-de-durban-bilan-et-perspectives-des-negociations-climat-par-pablo-solon/


16 novembre 2011 Climat : Durban, une nouvelle « conférence des pollueurs » ?

Après les sommets de Copenhague et de Cancun, la ville de Durban (Afrique du Sud) accueille la prochaine Conférence des Nations-Unies sur le climat (COP-17) du 28 novembre au 9 décembre 2011. Occasion pour l’association Alter-Echos (www.alter-echos.org) de faire le point avec Patrick Bond, économiste et professeur à l’université de KwaZulu-Natal, impliqué dans le mouvement pour la justice climatique et récent co-auteur de Climate Change, Carbon Trading and Civil Society.

http://alter-echos.org/justice-climatique/climat-durban-une-nouvelle-%c2%ab%c2%a0conference-des-pollueurs%c2%a0%c2%bb/


4 novembre 2011 Négociations climat : l’aller-retour entre science et politique

Infos de Serre #88 - Octobre 2011

. 4 ans du Grenelle : Mais au fait, qu’est-ce qu’on fête ?
. Agrocarburants : Les impacts négatifs sont confirmés
. CLIMAT PRATIC La démarche PCET « clé en main » pour les petites collectivités
. Déménager pour la ville, c’est 38% de transport en moins !
. Prix Pinochio 2011 - Les votes sont ouverts !
. Fondation de Claude Allègre - Les académiciens demandent des explications
. Parler du changement climatique à l’école
. Concours Cler Obscur - Carte blanche à l’énergie

http://www.rac-f.org/-Infos-de-Serre-.html


26 octobre 2011 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Durban risque d’enterrer Kyoto

Du 1er au 7 octobre, s’est tenu à Panama City un dernier round de négociations avant la conférence internationale sur le climat qui aura lieu du 28 novembre au 9 décembre à Durban (Afrique du Sud). Si le sommet de Cancun avait entériné le pseudo-accord de Copenhague, Durban risque d’enterrer le protocole de Kyoto. En effet, La Russie, le Canada et le Japon, ont déjà déclaré qu’ils ne voulaient pas d’une seconde période d’engagements dans le cadre du protocole de Kyoto, pour l’après-2012. Avec l’Union Européenne et les Etats-Unis, ils exigent un dispositif s’appliquant à la Chine et aux grands pays émergents tout en refusant d’ouvrir de véritables négociations pour un accord réellement contraignant et à la hauteur des enjeux.

http://climatjustice.org/2011/10/20/durban-risque-denterrer-kyoto/


3 octobre 2011 Les négociations climatiques repartent d’un mauvais pied

Réunis à Panama City, les diplomates du climat travaillent sur trois plans en même temps. Et il est peu probable que l’un d’entre eux fasse l’objet d’un consensus d’ici le sommet de Durban, qui s’ouvrira le 28 novembre.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-negociations-climatiques-repartent-d-un-mauvais-pied,25225


27 septembre 2011 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Rio+20 : quel engagement citoyen pour la transition

Dans le cadre des « Mardi de 4D » et en partenariat avec le réseau Une seule planète, un décryptage des négociations et enjeux des mobilisations citoyennes pour à quelques mois de la Conférence Rio-2012.

Engagements, modes participatifs pour la mobilisation.

http://www.uneseuleplanete.org/spip.php?article502&lang=fr


7 septembre 2011 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Olà, Rio + 20, par Hervé Kempf

L’événement de 2012 ? Rio + 20, alias conférence des Nations unies pour le développement durable, qui se tiendra à Rio de Janeiro en juin 2012. Une méga conférence de plus - et alors ?

Alors ? Depuis quarante ans, les Sommets de la Terre ont servi de révélateurs de la conscience collective mondiale. Si les résultats en paraissent décevants, ils n’en sont pas moins réels, en fournissant à toutes les nations un langage commun et, souvent, des logiques communes d’action.

http://reporterre.net/spip.php?article2130


30 mai 2011 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Kyoto est mort !

Jamais l’Humanité n’avait émis autant de CO2 que l’an passé. Et il semble impossible de la tirer de son addiction carbonique.
La nouvelle a fait l’effet d’une bombe climatique. Ce lundi matin 30 mai, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) a publié ses dernières estimations d’émission de CO2 imputables à l’utilisation de l’énergie. Elles ne sont pas bonnes. En brûlant du charbon et des hydrocarbures, l’Humanité a émis l’an passé 30,6 milliards de tonnes de gaz carbonique, indique l’institution parisienne. Inédit, inattendu et colossal, ce chiffre est aussi catastrophique.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/kyoto-est-mort,23428


30 janvier 2011 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Cancún : un échec qui appelle une mobilisation de la société mondiale

Commenter Cancún (décembre 2010) implique un rappel de l’enjeu, puis de l’histoire de la négociation sur le climat. L’enjeu, c’est d’abord la montée du niveau des mers : 8 mètres quand l’inlandsis du Groenland aura fini de fondre ; et 58 mètres après la disparition de celui de l’Antarctique.

(....)

Le kWh nucléaire coûte aujourd’hui le double, et le kWh solaire le triple du fossile

Le groupe des hydrocarbures – sociétés productrices et pays exportateurs de charbon, pétrole et gaz – soutient qu’il n’y a pas d’alternative aux carbures d’hydrogène. C’est une complète contre-vérité : le solaire à concentration, si quelques milliers de km² du Sahara en étaient équipés, suffirait à satisfaire les besoins mondiaux en énergie. Le surgénérateur nucléaire et la géothermie profonde feraient également l’affaire.

(....)

http://lecercle.lesechos.fr/node/33062


19 décembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves De Cancún à Rio, en passant par Durban

Chronique - Européens divisés, Japonais indécis, Américains impuissants : après les avancées de la conférence sur le climat au Mexique, il reste deux ans avant le sommet de la Terre au Brésil pour faire bouger les lignes.

http://www.terra-economica.info/Un-nouveau-depart-apres-le-sommet,14382.html


18 décembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Cancún, un accord à tout prix

Par Sophie Chapelle (17 décembre 2010)

Ils n’attendaient rien de Cancún ou si peu. L’enjeu pour les participants était de sauver un processus de négociations plombé un an plus tôt à Copenhague. Dès lors, tout valait mieux que l’absence d’accord. C’est donc dans une ambiance survoltée, ou plutôt théâtrale, que 193 pays – à l’exception de la Bolivie – se sont mis d’accord dans les dernières heures sur un texte qui ne fait qu’entériner Copenhague. Déroulé en cinq actes.

http://www.bastamag.net/article1354.html


15 décembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Cancun entérine Copenhague

Compte-tenu de l’urgence climatique – les émissions de gaz à effets de serre ont vraisemblablement augmenté de 3 % en 2020 – il n’y a qu’une seule façon d’évaluer un accord : permet-il de réduire drastiquement les émissions de GES ? A la lecture des deux textes issus des négociations de Cancun, la COP-16 n’aura pas été à la hauteur des enjeux, alors que les espérances n’étaient déjà pas très élevées. Les engagements actuels, selon les prévisions des scientifiques, pourraient conduire à une augmentation de la température de plus de 4°C. Soit un véritable désastre pour de nombreux pays fortement vulnérables aux dérèglements climatiques (îles, zones côtières, régions avec peu de ressources hydriques, etc…).

http://climatjustice.org/2010/12/07/cancun-enterine-copenhague/


13 décembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Cancun exhume Kyoto

Grâce à la détermination de la présidence mexicaine et au renfort diplomatique des grands pays du Sud tels que l’Inde, la machine multilatérale a redémarré à la COP 16, malgré la désagrégation de l’Union européenne et l’opposition de la Bolivie.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/accord-cancun-climat-11548.php4#xtor=ES-6


13 décembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves : A défaut d’accord Cancun s’achève sur une note d’espoir

La convention de l’ONU sur le climat s’est achevée samedi à Cancun (Mexique) sur une note d’espoir. L’absence d’accord contraignant est compensée dans l’esprit par l’espoir retrouvé dans le processus de négociations internationales. Les pays émergeants ont signé la convention.

http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article7266


11 décembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Cancún, un accord qui entérine Copenhague

L’accord de Cancún entérine l’ « accord » de Copenhague, qui n’était légalement qu’un texte parmi d’autres même s’il avait été proposé par les États-Unis et la Chine et soutenu par les grands pays. Il est désormais un texte des Nations-Unies et un pas de plus vers la fin du protocole de Kyoto. Si, comme le prévoit le protocole, une seconde période d’engagements contraignants pour des réductions d’émissions de gaz à effet de serre est notée, aucune date n’est retenue. Les pays seraient libres de choisir l’année de référence pour les calculs de leurs engagements et, pour tous ceux qui ne choisiraient pas l’année 1990 fixée à Kyoto, ils ne seraient pas soumis au cadre contraignant du protocole. En ce sens, l’accord de Cancun est le prolongement juridique du texte de Copenhague qui avait déjà ouvert cette possibilité.

http://www.france.attac.org/spip.php?article12040


9 décembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Cancun : où sont vraiment les idéologues ?

À Cancun la délégation bolivienne se trouve aux avant-postes de la contestation face aux tentatives les plus diverses de vider cette conférence de tout enjeu politique. Ce qui lui vaut d’être accusée de bloquer les négociations, d’être dans la rhétorique et d’afficher une posture « idéologique » comme l’écrit notamment le Washington Post, pendant que les États-unis reviennent sur les maigres résultats de Copenhague.

http://www.mediapart.fr/club/edition/justice-climatique-cancun-et-la-cop16-au-microscope/article/091210/cancun-ou-sont-vraim


9 décembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves À Cancún, associations et syndicats font monter la pression

Par Sophie Chapelle (9 décembre 2010)

Les négociations sur le climat patinent. À Cancún, manifestants et militants font entendre leur voix et marchent vers le centre de négociations. Ils demandent un accord ambitieux sur la réduction des émissions des gaz à effet de serre et la création d’un Tribunal international des peuples sur la dette écologique et la justice climatique. Réponse du service d’ordre des Nations unies : l’expulsion du centre de conférences de plusieurs représentants d’organisation et d’énormes barrages pour bloquer les manifestants.

http://www.bastamag.net/article1343.html


9 décembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Exclus des négociations pour avoir porté "la parole des peuples"

Ce mercredi 8 décembre, une vingtaine de représentants d’organisations de la société civile n’ont pu pénétrer sur les lieux des négociations à Cancun. Leur accréditation a été "suspendue".

Leur tort ? Avoir pris part à la conférence de presse du mardi 7 décembre organisée par la Via Campesina au Moon Palace.

http://www.mediapart.fr/club/edition/allo-cancun-ici-la-planete/article/091210/cancun-exclus-des-negociations-pour-avoir-por


8 décembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Les multinationales de l’industrie alimentaire (TNC) et le processus du CCNUCC

Un nouvel ordre économique mondial émerge et l’agriculture, particulièrement la biomasse, en est l’interface. Les décideurs et les responsables des grandes entreprises qualifient ce nouvel ordre de “bioéconomie”, ils prétendent que l’humanité peut passer d’une économie mondiale fondée sur les combustibles fossiles à une économie fondée sur la biomasse à partir de cultures agricoles, de forêts et d’algues. Présentées comme “propres”, “vertes”, “renouvelables” et “durables”, les fausses solutions proposées par les gouvernements et les multinationales en réponse aux crises climatique, énergétique et alimentaire, sont le moteur de l’expansion de la bioéconomie. Cependant, ces prétentions cachent le fait que la bioéconomie facilite l’expansion de l’agriculture industrielle, ainsi qu’une intégration verticale et une consolidation du marché pour les grandes multinationales (TNC).

http://www.viacampesina.org/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=554:les-multinationales-de-lindustrie-alimentaire-tnc-et-le-processus-du-ccnucc&catid=46:changements-climatiques-et-agrocarburants&Itemid=71


7 décembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Cancon 2010 : une étape réussie dans la poursuite du combat pour la justice climatique

Entre 1000 et 1500 militant(e)s altermondialistes se sont retrouvés à Cancon, malgré la neige et le verglas, ce samedi 4 décembre, pour une transition écologique et sociale comme moyen de combattre le dérèglement climatique.

Des stands très nombreux et 9 tables rondes différentes ont permis de montrer les résistances et alternatives qui sont autant de solutions bien concrètes et réalisables aux causes du réchauffement climatique : dans les domaines de l’énergie ; des transports ; du type d’ agriculture ; de la relocalisation de l’économie, de l’éco-construction, de la finance etc…

http://www.bizimugi.eu/


7 décembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Cancun à mi-parcours

À l’issue de la première semaine de négociations, les perspectives de « compromis positifs » semblent éloignées. Les accords sectoriels espérés pour permettre la poursuite du processus - accord sur la déforestation (REDD+) et accord sur le fonds vert de financement annoncé à Copenhague - entendaient se passer du renouvellement des engagements des pays industriels à des réductions d’émissions et des financements significatifs.

http://www.france.attac.org/spip.php?article12024


6 décembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Sommet de Cancun A Cancún, La Vía Campesina appelle à faire échec aux marchés du carbone

Nouvelles de la Via Campesina

Le Forum mondial « Pour la Vie et la Justice environnementale et sociale » a commencé.

A Cancún, La Vía Campesina appelle à faire échec aux marchés du carbone

Pour plus de nouvelles, vidéos, photos, consultez www.viacampesina.org

(Cancún, 5 décembre 2010) Au cours du premier jour d’ouverture et de travail du Forum mondial « Pour la Vie et la Justice environnementale et sociale » organisé par La Via Campesina et ses alliés dans leur campement à Cancún, une idée forte à surgit : il est nécessaire de faire échec aux marchés du carbone et au programme REDD que les gouvernements prétendent légitimer lors de la COP16.

Il a été conclu que le programme de Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des Forêts (REDD) ne réduit pas significativement l’émission des gaz à effet de serre mais ouvre la porte à la privatisation des territoires, récompense ceux qui polluent et porte atteinte à la souveraineté nationale et à la survie des communautés autochtones.

Alberto Gómez Flores, représentant de La Via Campesina pour la Région Amérique du Nord, a déclaré : « Il est absolument lamentable que l’espace des Nations unies pour le changement climatique se soit converti en une plateforme pour légitimer les stratégies des activités des transnationales. »

Il a ajouté : « Les multinationales bénéficient d’un nombre chaque fois plus important de mécanismes de compensation pour capturer le carbone qui ne sont que des nouvelles possibilités pour celles-ci de s’agrandir et de consolider leur contrôle sur les eaux , les territoires et les semences ».

« Nous dénonçons les fausses solutions que sont les marchés du carbone et le fait que de nombreux gouvernements s’en accommodent et ne souhaitent pas de compromis avec leurs peuples. Notre tâche est donc de faire échec aux marchés du carbone. C’est pour cela que nous sommes venus », a insisté Gómez.

D’autre part, dans son message de bienvenue, Olegario Carrillo a assuré qu’ “il faut qualifier au moins d’irresponsable, bien que nombreux sont ceux qui la qualifie de criminelle, l’attitude de ceux qui sont à l’origine de ces schémas de privatisation- commercialisation du monde, des forêts et de l’atmosphère nous rapprochant chaque fois plus de l’abîme ”.

« D’ici nous pouvons voir comment flotte sur le sommet de Cancún la brume épaisse des intérêts transnationaux. Les pays riches et leurs satellites essaient de conférer une légitimité aux fausses solutions comme la REDD » a poursuivi Carrillo, dirigeant national de l’UNORCA.

« Nous venons ici pour dénoncer les gouvernements du monde qui prétendent cautionner leurs projets en cachette de leurs peuples » a déclaré Magdiel Sánchez, du Mouvement de Libération national.

« Nous avons le même message : nous ne voulons pas des fausses solutions que va présenter la COP16, nous ne voulons pas de la REDD, nous ne voulons pas qu’ils continuent à nous empoisonner avec leurs mensonges et avec leurs fausses solutions, nous l’avons dit et nous l’avons entendu partout où se sont arrêtées les caravanes qui, tout au long du trajet parcouru dans le pays, ont pu constater la dévastation environnementale et sociale » a déclaré Octavio Rosas Landa, de l’Assemblée nationale des Affectés environnementaux.

« La COP 16 ne cherche qu’à tirer profit au maximum de cette crise climatique tandis que les gens continuent à tomber malade à mourir à cause de ces politiques perverses et des activités de toutes les transnationales qui s’approprient l’air, le sol, l’eau, les forêts, les semences et tous les biens communs patrimoine de l’humanité » a-t-il ajouté.

Dans ce contexte, Rosas Landa a qualifié de bluff les programmes que le gouvernement fédéral tente d’appliquer dans le pays, car ils ne vont combattre ni le réchauffement global ni la crise climatique. En ce qui concerne la proposition REDD, il a précisé que le gouvernement fédéral essaie de contrôler les zones vertes affectant les groupes les plus vulnérables.

Ainsi a débuté le Forum mondial « Pour la Vie et la Justice environnementale et sociale »”, avec la participation d’environ 1.500 personnes de plus de 80 organisations d’Amérique Latine et d’autres parties du monde dont un millier ont accompagné les caravanes qui ont parcouru 17 Etats de la République du Mexique.

http://viacampesina.org/fr/


3 décembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Que peut-on attendre du sommet de Cancún ?

Par Maxime Combes, Sophie Chapelle (3 décembre 2010)

Un an après Copenhague, la conférence de l’ONU sur le climat a débuté à Cancún, au Mexique. 190 pays sont au rendez-vous, avec leurs exigences et leurs ambitions. Que peut-on espérer de ces deux semaines de négociations ? Des États-Unis à l’Argentine en passant par l’Équateur et le Paraguay, rencontre avec des spécialistes du climat et des responsables d’ONG qui expriment leurs attentes et leurs doutes.

http://www.bastamag.net/article1324.html


30 novembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves De Cancon à Cancún

Tandis que débute à Cancún la 16ème conférence internationale sur le climat, les mouvements sociaux et citoyens se retrouvent à Cancon (Lot-et-Garonne) le samedi 4 décembre prochain.

http://www.bastamag.net/article1303.html


30 novembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves À la veille de Cancún, deux militantes condamnées

Par Sophie Chapelle (29 novembre 2010)

Deux porte-paroles du collectif Climate Justice Action ont été condamnées jeudi 25 novembre par le tribunal de Copenhague à quatre mois de prison avec sursis. Elles ont été reconnues coupables d’avoir « exhorté » les manifestants le 16 décembre 2009 à « commettre des actes de violence contre les forces policières » lors du sommet mondial sur le climat dans la capitale danoise. Sous le mot d’ordre « réclamons le pouvoir – mettons la pression pour une véritable justice climatique », des milliers de manifestants avaient tenté de pénétrer le Bella Center, le centre des négociations officielles (voir vidéo ici).

http://www.bastamag.net/article1313.html


29 novembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves : chaque jour le bulletin d’information ECO

Le Réseau Action Climat - France (avec le Climate Action Network
International) édite chaque jour le bulletin d’information ECO sur
l’avancée des négociations sur le climat, à l’intention des délégués
et négociateurs francophones, mais aussi des journalistes, élus,
décideurs et de tout citoyen souhaitant s’informer.

Découvrez l’édition #1 du lundi 29 novembre en cliquant l’image ou
en suivant ce lien : http://www.rac-f.org/IMG/pdf/ECO1-COP16.pdf

> Pour recevoir chaque jour le bulletin ECO en version électronique,
envoyez simplement un email vide à l’adresse :

ecodiffusion-subscribe rac-f.org


29 novembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves La Vía Campesina à Cancun : La COP 16 est vouée à l’échec

(Ciudad de México, le 28 novembre) « La Seizième Conférence des Parties de la Convention Cadre des Nations unies sur le Changement climatique (COP 16) est déjà considérée comme un échec qui va affecter l’avenir de l’humanité car elle ne fait que renforcer l’intention des transnationales de s’enrichir grâce à la crise climatique », a déclaré Alberto Gómez, de la coordination internationale de La Via Campesina.

http://viacampesina.org/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=549:la-via-campesina-a-cancun-la-cop-16-est-vouee-a-lechec&catid=46:changements-climatiques-et-agrocarburants&Itemid=71


28 novembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Qu’attendre de Cancun ?

Dans le cadre du projet Echo des Alternatives (www.alter-echos.org), durant 6 mois, nous avons réalisé des dizaines d’interviews de spécialistes du climat, de militants d’organisations sociales et environnementales, d’intellectuels, d’individus engagés pour des modes de vie plus soutenables. Sans détour, ils nous ont confié leurs attentes vis-à-vis de Cancun, des négociations officielles et des initiatives de la société civile. La vidéo de 8 minutes et l’article qui suivent sont un condensé de quelques-unes de ces réponses.

http://alter-echos.org/grand-angle/quattendre-de-cancun/


27 novembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Le changement climatique à Cancún

La 16e Conférence des Parties à la Convention sur les changements climatiques commencera à Cancún, au Mexique, le 29 courant. Par le présent bulletin, le WRM adhère aux efforts des organisations sociales et écologistes qui veulent faire de cette conférence une occasion de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils se concentrent sur les racines du problème : l’extraction et la consommation de combustibles fossiles.

Du moment que le programme de la rencontre n’est pas centré sur cette question et qu’il accorde la priorité à de fausses « solutions » fondées sur le marché – en essayant surtout d’inclure les forêts et les plantations dans le si lucratif marché du carbone – il reviendra aux mouvements populaires de transformer Cancún en un espace de dénonciation, où puissent se consolider des réseaux de résistance et voir le jour des alternatives populaires pour éviter la catastrophe climatique imminente.

NOTRE OPINION

 Lettre ouverte à la Convention sur les changements climatiques

LE CLIMAT SE RÉCHAUFFE À LA VEILLE DE CANCÚN

 De changement climatique à catastrophe climatique : une mince ligne pétrolière
 En arrière-fond de la catastrophe climatique
 Dérivations : dette climatique, migration, fraudes
 La crise comme opportunité… de bonnes affaires ?
 Un cas REDD : Le destructeur de forêts Oji Paper fera une étude de faisabilité sur REDD au Laos
 L’occasion du changement indispensable

http://www.wrm.org.uy/


27 novembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Cancun : un an après Copenhague, un sommet-test pour le climat

Plus de 190 pays se retrouvent lundi au Mexique pour tenter de relancer la lutte contre le changement climatique, avec le risque d’un nouvel échec qui décrédibiliserait gravement le processus de négociation onusien.

http://www.liberation.fr/terre/01012304714-cancun-un-an-apres-copenhague-un-sommet-test-pour-le-climat


3 novembre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Nagoya : signature d’un protocole APA et adoption d’objectifs pour 2020

La conférence de Nagoya a abouti à l’adoption d’un protocole sur l’Accès aux ressources et le partage des avantages tirés de la biodiversité et l’établissement d’objectifs pour 2020. La question du financement n’a cependant pas été tranchée.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/biodiversite-cdb-nagoya-apa-objectifs-2020-11282.php4#xtor=ES-6


31 octobre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves Sommet sur la biodiversité de Nagoya : accord en demi-teinte non-contraignant

Après le fiasco du récent sommet pour le climat de Copenhague, l’accord obtenu à Nagoya (Japon) pour tenter d’enrayer la chute de la biodiversité est un résultat inespéré. Signé par 190 pays sur 193 présents, l’accord prévoit un plan stratégique en 20 points, à atteindre d’ici 2020 pour tenter d’enrayer la disparition de nombreuses espèces animales et végétales. Pour cela, les signataires de la 10e conférence des parties de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) se sont notamment mis d’accord sur :
 la protection de 10 % de la surface des océans (moins de 1 % aujourd’hui) et de 17 % sur terre (13 % actuellement) ;
 une exploitation des ressources génétiques issues de la flore, de la faune et autres micro-organismes (biopiraterie, brevetage du vivant, etc.), moins spoliatrices des pays d’où elles proviennent ;
 la lutte contre les subventions néfastes à la biodiversité (subventions à la pêche et à l’agriculture notamment).

http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4446


16 octobre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves

pour tenter de comprendre l’enjeu de Nagoya - planétaire -
écouter de toute urgence l’émission de ruth stegassi du samedi 16
octobre
c’est passionnant et instructif
nous laissons passer un rendez-vous de partage du monde ..

http://www.franceculture.com/emission-terre-a-terre.html-0


14 octobre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves La Nature n’a pas de prix (mais une immense valeur !)

Par Fabrice Nicolino, Sylvain Angerand (14 octobre 2010)

Pour de nombreuses entreprises, l’objectif de la prochaine conférence sur la biodiversité à Nagoya (Japon), est d’obtenir une généralisation des mécanismes de compensation pour la biodiversité et éviter ainsi de remettre en cause leur stratégie de développement économique. L’enjeu n’est donc pas tant de protéger la planète, que de sauver le capitalisme en le ripolinant en vert. L’économie, plus aveugle que jamais, entend transformer les ressources naturelles en de quelconques objets financiers.

http://www.bastamag.net/article1227.html


12 octobre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves : les négociateurs quittent Tianjin sans progrès majeur

Sur fond d’opposition entre Chinois et Américains, la rencontre de Tianjin s’achève sur des avancées techniques qui pourraient faire l’objet de décisions à Cancún, même si un échec au Mexique est ouvertement évoqué.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/tianjin-negociations-climat-ccnucc-cancun-11153.php4#xtor=ES-6


5 octobre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves : « Rester au point mort ou avancer »

Alors que la dernière phase de négociations avant la Conférence sur le Climat de Cancun s’est ouverte lundi à Tianjin en Chine, l’ONU appelle les États à faire preuve « flexibilité » et d’un « esprit de compromis ». Objectif : éviter un nouveau Copenhague.

http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article7047


4 octobre 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves : La Chine en première ligne

De nouvelles négociations sur le climat sous l’égide de l’ONU débute aujourd’hui à Tianjin, en Chine. La dernière étape avant le Sommet de Cancún, au Mexique, où pourraient être signés de nouveaux accords sur la lutte contre le changement climatique. Les discussions s’annonce houleuses neuf mois après l’échec de Copenhague et des volontés politiques toujours divergentes.

http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article7041


31 août 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves : ce que le Giec doit changer pour rester crédible

Face aux polémiques, une commission demande au groupe de recherche sur le climat de changer ses méthodes.

Les méthodes du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec), prix Nobel de la paix 2007, ont été passées au crible d’une commission indépendante. Celle-ci fait six recommandations essentielles pour sauver la crédibilité de l’institution, entamée par une série de polémiques récentes.

http://www.rue89.com/planete89/2010/08/30/climat-ce-que-le-giec-doit-changer-pour-rester-credible-164525


20 août 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves : : Le Conseil mondial de l’énergie dans le débat climatique

Le Conseil mondial de l’énergie (CME) tient à jouer un rôle clé dans les futures négociations sur le climat. A moins de trois mois du Sommet de Cancun, son Congrès, qui se déroulera à Montréal du 12 au 16 septembre, rassemblera les plus grands dirigeants d’entreprises, ministres et leaders du milieu énergétique mondial. Près de 200 conférenciers en provenance de 52 pays débattront de la situation internationale.

http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article6896


6 août 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves : : les négociations piétinent à Bonn

Canicule et incendies de forêt en Russie, inondations massives au Pakistan, sécheresse et crise alimentaire au Niger : la conjonction de catastrophes climatiques ces dernières semaines n’aura pas suffi. L’inquiétude l’emporte après une semaine de nouvelles négociations à Bonn en vue d’un accord sur le climat.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/08/06/climat-les-negociations-pietinent-a-bonn_1396549_3244.html


23 juillet 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves : Le protocole de Kyoto revient sur le devant de la scène

Une douzaine de jours avant le redémarrage des négociations sur le climat qui se dérouleront à Bonn du 2 au 6 août, les Nations Unies ont indiqué qu’une des pistes envisagées serait de prolonger le protocole de Kyoto de deux ans en cas d’un nouvel échec sur un traité à Cancun, en décembre prochain. Objectif : dégager une alternative concrète en attendant de trouver un consensus entre pays occidentaux et pays en développement.

http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article6816


15 juin 2010 Réchauffement climatique & Négociations internationales Brèves : timides avancées à Bonn

Les négociations se sont achevées à Bonn sans avancées significatives. Si des progrès ont été réalisés sur des questions techniques, le texte final issu des deux semaines de négociation laisse les pays émergents une fois encore sceptiques quant aux engagements climatiques et financiers des pays industrialisés. L’issue du prochain sommet de Cancun paraît toujours plus incertaine.

http://rechauffement-climatique.novethic.fr/environnement-le-changement-climatique/changement_climatique/les_negociations_climatiques/climat_timides_avancees_bonn/129938.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok


10 juin 2010 Après Copenhague Brèves Les négociations pour enrayer le dérèglement climatique piétinent

Par Sophie Chapelle (10 juin 2010)

Six mois après le sommet de Copenhague sur le climat, les négociations officielles reprennent à Bonn, en Allemagne. Tout laisse à penser que rien n’en sortira avant le sommet sud-africain fin 2011. Mais les populations les plus vulnérables face au changement climatique ne peuvent attendre. Les mouvements sociaux étaient là pour le rappeler et ont défilé sur des airs de Samba. Reportage en musique.

http://www.bastamag.net/article1078.html


10 juin 2010 Après Copenhague Brèves Les pays riches reviennent sur leurs engagements

Par Agnès Rousseaux (10 juin 2010)

10 milliards de dollars par an de 2010 à 2012 : c’est ce qui a été négocié, dans les dernières heures du Sommet de Copenhague, pour financer l’adaptation des pays vulnérables aux effets du changement climatique. Un engagement bien dérisoire par rapport aux enjeux du réchauffement et à la « dette climatique » des pays du Nord. Et il n’est même pas sûr que cette promesse soit tenue ! Les modalités sont discutées par les délégués de 182 pays, actuellement réunis à Bonn pour deux semaines de négociations. « L’une des difficultés est qu’il n’y a pas de calendrier », explique Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention climat des Nations unies (UNFCCC), à Bonn. « Il y a eu une promesse de 30 milliards de dollars sur trois ans (...). L’argent commence à arriver par différents canaux mais je ne suis pas en mesure de dire si c’est conforme au calendrier car il n’y en a pas. »

http://www.bastamag.net/article1076.html


6 juin 2010 Après Copenhague Brèves Changements climatiques : la brûlante question à 100 milliards de dollars

Alors que les négociations de l’ONU sur le climat ont récemment reprises à Bonn après l’échec de Copenhague, l’ONG Oxfam International publie un rapport intitulé « Les financements climat après Copenhague : Les questions à 100 milliards de dollars ». Elle y fait part de ses craintes quant à la nature de l’aide financière promise par les pays riches pour aider les pays en voie de développement à faire face aux changements climatiques, soutien fixé à hauteur de 100 milliards de dollars par an.

http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4253


12 février 2010 Après Copenhague Brèves Après Copenhague, le déluge ?

Par Ronack Monabay (12 février 2010)

Fin janvier, chaque État a officiellement annoncé ses objectifs dans la lutte contre le dérèglement climatique. Au grand Téléthon du climat, pas de miracle : les promesses des dirigeants pour réduire les émissions de CO2 sont aujourd’hui très en dessous de ce que l’enjeu impose. Loin du battage médiatique de Copenhague, hypocrisie et compromission semblent guider les décisions politiques. La température, elle, devrait augmenter de 4°C d’ici 2100.

http://www.bastamag.net/article894.html


4 février 2010 Après Copenhague Brèves Copenhague : les stars du Sommet font « profil bas »

La conférence de Copenhague s’est achevée par un accord « a minima », signé par une minorité de pays. D’après le dernier numéro de « La Lettre Climat International » publié par le ministère du Développement durable, l’accord « négocié in extremis par 28 des 119 dirigeants de la planète » a été dénoncé avec virulence par le Venezuela, la Bolivie, Cuba et le Nicaragua. Ces quatre pays ont refusé de reconnaître un accord négocié « en violation des procédures fondamentales de l’ONU ». Le président du G77 (1), le Soudanais Stanislaus Lumumba, qui a siégé à la table des 28, a lui aussi fermement condamné l’accord en l’assimilant à un « holocauste » de l’Afrique.

http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4086


1er février 2010 Après Copenhague Brèves Négociations climat : Un redémarrage difficile

La date butoir du 31 janvier, annoncée à la clôture du Sommet de Copenhague en décembre, n’a pas eu la valeur symbolique espérée pour relancer les négociations sur le climat. Rares sont les pays à avoir officiellement confirmé auprès de l’ONU leurs objectifs ou stratégies de réduction d’émission de gaz à effet de serre. Un nouveau camouflet pour un traité sur le climat ambitieux, pourtant en préparation depuis deux ans dans la perspective de l’après-Kyoto. Après Copenhague, le nouveau marathon de négociations en vue du Sommet de Cancun (Mexique) en décembre 2010 démarre péniblement.

LIRE LA SUITE http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article5947


6 janvier 2010 Après Copenhague Brèves Les rentiers de l’OPEP satisfaits de l’échec de Copenhague, par Chems Eddine Chitour

« Les préoccupations de l’OPEP sont aux antipodes des préoccupations de la planète. Ce qui les intéresse en priorité c’est le niveau de leur rente. D’une façon ridicule, ils demandent aux pays industrialisés de les aider dans la transition énergétique, eux qui ne font rien de sérieux, qui ne disposent pas de stratégie énergétique, pas d’institut de recherche sur les énergies, maintes fois annoncé, et qui n’essaient même pas de prendre leur part du fardeau en annonçant une double tarification du brut avec un avantage significatif pour les pays très pauvres qui représentent moins de 1% de la consommation mondiale. » Chems Eddine Chitour, enseignant à l’Ecole Polytechnique d’Alger, analyse quels sont les enjeux de Copenhague pour les pays de l’OPEP.

par Chems Eddine Chitour, 26 décembre 2009

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2941


29 décembre 2009 Après Copenhague Brèves Copenhague, un échec prévisible

Copenhague, un échec prévisible

Plus de cent chefs d’état réunis pour résoudre des problèmes qui concernent l’humanité entière, la planète, notre seule planète. On aurait pu espérer un résultat positif.

C’était sans réaliser que ces hommes politiques étaient venus avec des droits à défendre et seule­ment avec des droits à défendre, qui avec le droit à la croissance, qui avec le droit au commerce, à la liberté du commerce, qui avec le droit de propriété des lieux, des biens et même des brevets, etc.

Ils n’étaient pas venus négocier, ils étaient venus se protéger, eux et leurs mandants, leurs électeurs, leurs soutiens surtout financiers. Et ce n’étaitqu’à brève échéance, car ces soutiens ne sont toujours qu’à brève échéance et les problèmes de la planète sont précisément à longue échéance. Ils étaient tous venus pour se défendre. Impossible pour eux de faire autrement, c’est seulement ainsi qu’ils existent.

Ils ne pouvaient pas négocier, ils ne pouvaient que marchander : tu me donnes ceci, je te donne cela. Ainsi en est-il, par exemple, du droit à polluer qui se vend et qui s’achète. Dans le marchandage, ce sont toujours les plus riches, les plus puissants qui gagnent.

La loi de la jungle, c’est toujours la loi de la jungle, sans doute cette loi de la jungle se couvre de formes qui paraissent moins sauvages aujourd’hui, mais n’est-elle pas tout aussi cruelle pour les pe­tits ?

Un espoir pourtant, mais il ne vient pas des politiques, enfermés qu’ils sont dans leur sphère, il vient de la montée des opinions, du mouvement des protestataires, des gens qui ne sont pas pieds et mains liés par des intérêts ou des situations.

Il y a comme une lame de fond qui vient de la base (comme on dit). Oui, tout ce décor, ces fanfre­luches, ces grands discours sur la patrie et l’identité nationale, ces budgets gigantesques pour la guerre ou pour le prestige, cet accaparement frauduleux des profits, ces injustices énormes dans la répartition des biens, ces privations infligées aux plus faibles, ces tortures qui ne disent pas leur nom, tout cela fait prétendument pour l’homme, cache ou plutôt entrave complètement l’essentiel qui est le respect de la vie et le respect de l’autre quel qu’il soit.

Toute cette superstructure gigan­tesque, omniprésente et dévorante handicape l’humanité et l’empêche de résoudre ses problèmes. Il est temps que la société, société civile ou population, toutes gens que nous sommes, prenne conscience de ce fait.

C’est « le mouvement social » qui doit apparaître, se fortifier et s’imposer à tous les décisionnaires.

Il y a une petite graine, il faut qu’elle pousse, qu’elle grandisse, qu’elle devienne un arbre immense.

Fernand Comte

"Qu’on le veuille ou non, l’heure est venue ou d’être citoyen du monde, ou de voir périr toute civilisation"

Anatole FRANCE

"Le droit même de vivre ne nous est donné que si nous remplissons notre devoir de citoyens du monde. Le nationa­lisme n’est pas la plus haute conception. La plus haute conception est la communauté mondiale"

GANDHI


29 décembre 2009 Après Copenhague Brèves Changeons le Système ! Pas le Climat ! Déclaration des peuples au Klimaforum09


27 décembre 2009 Après Copenhague Brèves Bolivie : Evo Morales annonce un Sommet Climatique Alternatif pour avril 2010

Après l’échec du Sommet de Copenhague, où les pays participants n’ont pas su définir un accord afin de compenser le changement climatique, le président de la Bolivie a annoncé un Sommet Alternatif. Qui devrait être organisé en Bolivie en avril 2010. Particularité principale par rapport aux sommets mondiaux habituels les chefs d’états et les représentations officielles ne seront pas conviés, seuls des groupes d’experts d’universitaires et les mouvements sociaux y seront représentés.

http://www.primitivi.org/spip.php?article146


24 décembre 2009 Après Copenhague Brèves "On a oublié d’inviter la Terre à la conférence sur le climat"

Article intéressant que cet interview de Michel Serre paru dans le journal Le Monde :

http://www.lemonde.fr/le-rechauffement-climatique/article/2009/12/21/michel-serres-on-a-oublie-d-inviter-la-terre-a-la-conference-sur-le-climat_1283576_1270066.html#ens_id=1275475

Il évoque entre autre les Institutions, le politique, le scientifique et la nécessaire reconfiguration à inventer entre ces 2 derniers pour trouver des solutions à la "Biogée" ( La vie et la Terre)

Véronique


23 décembre 2009 Après Copenhague Brèves Panoplie des moyens envisageables pour réduire les émissions de CO2, 2007-2030, en gigatonnes

Ce graphique est issu de l’article Economie : durable, la reprise ?
Alternatives Internationales - Hors-série n°7 - Décembre 2009

http://www.alternatives-economiques.fr/panoplie-des-moyens-envisageables-pour-reduire-les-emissions-de-co2--2007-2030--en-gigatonnes_fr_art_266_46565.html


22 décembre 2009 Après Copenhague Brèves Copenhague : le plan B de Nicolas Sarkozy

Le Président de la République a reçu aujourd’hui les représentants des ONG et associations présentes lors du Sommet de Copenhague. Il a présenté à cette occasion la feuille de route de la France jusqu’au sommet de Mexico qui doit avoir lieu en décembre 2010.

La feuille de route française tournée vers l’Afrique et la forêt

La stratégie d’ici à Mexico, présentée par Nicolas Sarkozy consiste à faire émerger l’Afrique comme une puissance politique sur la scène des négociations climatiques. Il a ainsi annoncé :

http://www.fne.asso.fr/fr/copenhague--le-plan-b-de-nicolas-sarkozy.html?cmp_id=33&news_id=1474&vID=1


22 décembre 2009 Après Copenhague Brèves APRÈS L’ÉCHEC DE LA CONFÉRENCE DE COPENHAGUE, LA MOBILISATION DOIT CONTINUER ! ultimatum climatique

Le résultat désastreux de Copenhague ne doit pas faire oublier que des millions de citoyens se sont mobilisés en amont de cette conférence derrière un seul et même message : pour sauver la planète, il nous faut un accord international équitable, ambitieux et juridiquement contraignant, qui permette de maintenir l’augmentation des températures en dessous de 2° C.

C’est cette mobilisation citoyenne extraordinaire qui a fait venir ces chefs d’État si nombreux à ce rendez-vous essentiel pour l’avenir de la planète et de l’humanité. Nous assistons à un échec de la communauté internationale. Malgré quelques beaux discours, le manque de courage et d’ambition de certains pays, les égoïsmes et intérêts nationaux, les enjeux de court terme ont prévalu... Mais la mobilisation doit continuer.

Prochaine étape : la conférence de Mexico, en 2010. Quand exactement ? Comment ? Tout reste à caler. Mais une chose est sûre : nous aurons besoin de vous ! A nous, les citoyens, de prendre en main notre avenir et de continuer à pousser les politiques pour qu’ils parviennent au plus vite à un véritable accord ambitieux et contraignant.

Les solutions existent. Des centaines d’organisations de la société civile du Nord au Sud sont en marche. Profitons de ces dynamiques, valorisons-les, amplifions-les pour prouver aux politiques que les citoyens sont prêts.

Continuez à vous tenir au courant et à participer aux actions de la société civile et en particulier à celles des ONG qui ont lancé l’Ultimatum climatique. Retrouvez leur actualité en vous inscrivant à leur newsletter sur http://copenhague-2009.com/confirmation_appel...

On compte sur vous !
A bientôt


22 décembre 2009 Après Copenhague Brèves Greenpeace : Quatre de nos activistes en prison à Copenhague

Quatre de nos activistes en prison à Copenhague

Quatre activistes de Greenpeace sont actuellement détenus au Danemark. Ils avaient participé à notre action du 17 décembre lors du dîner des chefs d’Etat et de gouvernement dans le cadre du sommet de Copenhague sur le climat . Ils avaient déployé une banderole appelant les dirigeants politiques à agir immédiatement en faveur d’un accord ambitieux à la hauteur des enjeux.

Nous appelons à la libération immédiate de nos quatre activistes.

http://energie-climat.greenpeace.fr/quatre-de-nos-activistes-en-prison-a-copenhague


22 décembre 2009 Après Copenhague Brèves Echec des marchands à Copenhague, Le futur est entre les mains des mouvements sociaux

Communiqué de presse - La Via Campesina

Echec des marchands à Copenhague,Le futur est entre les mains des mouvements sociaux

(Copenhague, le 19 décembre 2009) Cette semaine les négociations sur le climat se sont soldées par un échec. Les gouvernements du monde n’ont pas pu ou pas voulu prendre les mesures qui auraient apporté une solution équitable au chaos climatique actuel. Les négociations ont été dominées par l’intérêt personnel et les “solutions” du marché qui, jusqu’à présent se sont avérées inutiles.

Josie Riffaud, l’une des dirigeantes du mouvement de La Via Campesina a dit : “L’argent et les solutions du marché ne vont pas résoudre la crise actuelle. Nous avons besoin d’un changement radical dans notre mode de production et de consommation et c’est justement ce qui n’a pas été discuté à Copenhague”.

Les gouvernements des pays industrialisés et des pays en voie d’industrialisation ont refusé de discuter le modèle de développement qui a créé ce désastre économique et environnemental.

Ils ont été incapables de considérer de réelles solutions et de se rendre compte que le marché du carbone ne résoudra pas la crise climatique.

Des réductions d’émissions draconiennes (avec un accord contraignant), une réorientation des économies agro- exportatrices, une réforme agraire ainsi que d’autres mesures qui pourraient réellement contribuer à ralentir le réchauffement de la planète n’ont même pas été discutées ou considérées.

Encore une fois, les gouvernements poussés par des intérêts personnels ont refusé de considérer les alternatives bien réelles offertes par les mouvements sociaux internationaux, les groupes environnementaux, les peuples autochtones, et autres groupes pour créer une société plus juste et plus équitable.

http://www.viacampesina.org/main_fr/index.php?option=com_content&task=view&id=475&Itemid=1


21 décembre 2009 Après Copenhague Brèves Mieux vaut l’absence d’accord qu’un accord énonçant une catastrophe

Par Naomi Klein

La COP15 devrait finalement déboucher sur un accord. Non contraignant, et sans réelle ambition. Un moindre mal ? Pas nécessairement, explique Naomi Klein : un mauvais accord pourrait s’avérer pire que l’absence d’accord.

Au neuvième jour de la Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique de Copenhague, l’Afrique est sacrifiée. La position du G77, dont font partie certains états africains, avait été on ne peu plus claire : une augmentation de 2°C de la température mondiale se traduirait par une augmentation de 3 à 3.5°C en Afrique. En d’autres termes, selon la Pan African Climate Justice Alliance (Organisation anglophone basée auprès de la Conférence des Eglises de toute l’Afrique à Nairobi), “55 millions de personnes de plus pourraient risquer de souffrir de famine, et 350 à 600 millions de personnes de plus pourraient être victimes du stress hydrique”.

http://mouvements.info/Mieux-vaut-pas-d-accord-qu-un.html


21 décembre 2009 Après Copenhague Brèves Trois leçons rapides de « Flopenhague »

* Par Maxime Combes (Aitec-IPAM et Urgence Climatique Justice Sociale)

Photo_1261245495228-1-0 Un accord qui n’en est pas un. Deux ans de négociations pour aboutir sur une déclaration très en retrait par rapport aux objectifs fixés à Bali en décembre 2007 par tous les pays. On nous avait annoncé Hopenhague –à partir du mot « hope » signifiant « espoir »– nous avons eu Flopenhague. Il est temps de tirer quelques premiers enseignements.

1- La réal-géopolitique l’emporte sur les bonnes intentions climatiques.

http://copenhague.blogs.liberation.fr/climat/2009/12/trois-le%C3%A7ons-rapides-de-flopenhague.html


19 décembre 2009 Après Copenhague Brèves Les affaires du monde soumises au tandem Chine-Etats-Unis

La crise économique l’avait esquissé, la lutte contre le réchauffement le confirme. Le monde peut difficilement avancer sans le G2 : le tandem Chine-Etats-Unis. Le G2 avait été efficace pour limiter les conséquences de la crise financière au sein du G20, les deux pays aux économies imbriquées ayant intérêt à avancer de concert. Il l’a beaucoup moins été au sommet de Copenhague, où les tensions ont été vives entre Américains et Chinois.

http://www.lemonde.fr/le-rechauffement-climatique/article/2009/12/19/les-affaires-du-monde-soumises-au-tandem-chine-etats-unis_1283085_1270066.html#ens_id=1275475


19 décembre 2009 Après Copenhague Brèves Et si on parlait enfin des vraies solutions face au réchauffement

Par Sophie Chapelle (19 décembre 2009)

Pendant que les chefs d’Etat discourent indéfiniment et compromettent l’avenir de la planète, des mouvements et collectifs tentent d’agir concrètement. Les propositions, initiatives et expérimentations en faveur d’une société plus écologique et plus juste socialement ne manquent pas. Passage en revue de quelques-unes de ses « vraies » solutions au changement climatique, présentées à Copenhague par des citoyens ou des associations.

http://www.bastamag.net/spip.php?article814


8 avril 2020

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mercredi 8 avril 2020

Mis à jour le 22 avril 2021