Agir en France pour l’interdiction des insecticides & pesticides qui tuent les abeilles : Votation citoyenne en cours
Yonne Lautre
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Agir en France pour l’interdiction des insecticides & pesticides qui tuent les abeilles : Votation citoyenne en cours30 août 2020, par Yonne Lautre
Pourquoi cette votation citoyenne
Au terme d’un long processus parlementaire, les insecticides « tueurs d’abeilles » ont été interdits en 2016 (article 125 de la Loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages). Les agriculteurs avaient deux ans pour se préparer et deux ans supplémentaires au cas où ils éprouveraient des difficultés à mettre en œuvre une telle interdiction. Soit plus de mille jours pour se conformer à cette interdiction ! Depuis le 1er juillet 2020, aucune dérogation à cette interdiction ne peut désormais être accordée.
C’était sans compter sur la pression de certaines filières agricoles qui n’envisagent plus pouvoir se passer de cette béquille chimique. La Confédération Générale des Planteurs de Betteraves fait actuellement pression (avec succès !!!) afin d’obtenir un nouveau délais de trois ans au moins pour pouvoir malgré tout utiliser des néonicotinoïdes !
Initialement présentée comme une façon de répondre à un problème ponctuel rencontré par le betteravier, il apparaît désormais évident que le gouvernement anticipe déjà une ré-autorisation des néonicotinoïdes pour d’autres filières agricoles. Pire, le gouvernement en profite également pour supprimer le principe même d’une évaluation environnementale !
Pendant ce temps, les études se succèdent pour pointer la responsabilité de ces insecticides systémiques dans l’effondrement des populations d’insectes pollinisateurs. Selon une étude allemande, en 27 ans, les trois quart des insectes auraient disparu !
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Abeilles : la vente en France de deux pesticides suspendue par la justice24 novembre 2017, par Yonne Lautre
La justice française a suspendu vendredi l’autorisation de mise sur le marché de deux nouveaux pesticides du fabricant américain Dow, accusés par une association de présenter un risque pour la santé des abeilles.
Les deux pesticides concernés, le Transform et le Closer, avaient été autorisés à la vente fin septembre par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Cette autorisation « est suspendue jusqu’à ce qu’il soit statué au fond sur sa légalité », a déterminé le tribunal administratif de Nice (sud-est), saisi par une association écologiste.
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Les abeilles méritent mieux qu’un bord de route22 mai 2015, par Yonne Lautre
A la veille de la journée mondiale de la nature, et après l’annonce d’une mortalité record de pollinisateurs aux Etats Unis, Ségolène Royal s’engage vers la protection de ces insectes essentiels. Un plan national bien trop timide au regard de l’enjeu et de l’urgence.
http://www.fne.asso.fr/fr/les-abeilles-meritent-mieux-qu-un-bord-de-route.html
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Agir en France pour l’interdiction des insecticides & pesticides qui tuent les abeilles : Moins de 24h pour AGIR avant le vote mercredi vers 15h !3 février 2015, par Yonne Lautre
cyberaction N° 680 : interdiction des néonicotinoïdes
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/interdiction-neonicotinoides-907.html
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Agir en France pour l’interdiction des insecticides & pesticides qui tuent les abeilles : Moins de 24h pour AGIR avant le vote mercredi vers 15h !3 février 2015, par Yonne Lautre
Pour une interdiction des pesticides tueurs d’abeilles !
les citoyen-nes interpellent leurs sénateurs pour un moratoire sur les pesticides néonicotinoïdes.
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Le gouvernement choisit les pesticides au détriment des abeilles !8 décembre 2013, par Yonne Lautre
COMMUNIQUE DE PRESSE
Le gouvernement choisit les pesticides au détriment des abeilles !
Conditions d’épandage des pesticides et protection des abeilles : l’Union Nationale de l’Apiculture Française s’indigne d’un possible assouplissement des règles.
Les représentants du ministère de l’Agriculture ont récemment annoncé une révision de l’arrêté du 28 novembre 2003 encadrant la « mention abeille »[1]. Sous couvert de préciser l’arrêté, la « révision » des mesures protectrices des abeilles et des pollinisateurs vise en réalité, pour l’UNAF, à étendre largement les possibilités d’épandage des pesticides sur les cultures en fleurs durant des plages horaires actuellement interdites, pour ne laisser subsister qu’une interdiction de traiter le matin de bonne heure.
L’Union Nationale de l’Apiculture Française s’indigne de cet assouplissement et demande au Ministre de confirmer qu’il entend réduire les mortalités des pollinisateurs et de renforcer les règles d’épandages des pesticides au lieu de les assouplir !
Pour rappel, l’arrêté de 2003 interdit par principe toute application d’insecticides et acaricides sur les cultures en période de floraison ou de production d’exsudats afin de protéger les abeilles. L’arrêté introduit une exception à cette interdiction, au bénéfice de produits ayant reçu la « mention abeille ». Ces derniers peuvent être utilisés pour traiter en période de floraison ou de production d’exsudats, mais « en dehors de la présence d’abeille ».
La révision avait été initialement présentée comme destinée à préciser les termes de la « mention abeille » pour en limiter les effets à une autorisation des traitements après le coucher du soleil. Or, le coordonnateur du plan de développement durable de l’apiculture pour le ministre de l’Agriculture, Monsieur Gerster, a récemment annoncé que l’objectif de cette révision est désormais de « ne pas traiter le matin de bonne heure quand les abeilles sont présentes en masse dans les champs. [2] »
Une telle évolution marquerait un retour aux dérives des années 70 et un grave recul de la protection des abeilles et des pollinisateurs par rapport au droit actuel !
Une étude Arvalis, concluant que les abeilles seraient présentes sur les cultures essentiellement le matin, justifierait cette révision. A notre connaissance, il s’agirait de la seule étude qui conclurait en ce sens et il serait essentiel, avant toute décision, de la faire expertiser par des scientifiques spécialistes du comportement des abeilles. Une telle révision serait en totale contradiction avec non seulement l’objectif de réduction des mortalités d’abeilles du plan de développement durable de l’apiculture, mais également avec les objectifs du plan Ecophyto et du plan national pour les pollinisateurs sauvages en cours de préparation.
Cette « révision » scandaleuse interviendrait alors que les dérives grossières dont fait actuellement l’objet la « mention abeille » ne sont plus tolérables. Des produits très toxiques pour les pollinisateurs bénéficient déjà de cette mention, d’une manière incompréhensible (voir encadré).
Pour l’UNAF « Au lieu d’un assouplissement de l’encadrement, c’est bien d’un renforcement du dispositif de la « mention abeille » dont la filière a besoin et d’une refonte de l’arrêté du 28 novembre 2003 »
Olivier Belval, Président de l’UNAF souligne : « Une telle modification, uniquement destinée à satisfaire aux revendications de l’agro-industrie au détriment du cheptel apicole et de la faune pollinisatrice, est totalement inacceptable. Les abeilles sont victimes en premier lieu des pesticides et si Monsieur le Ministre entend réduire les mortalités d’abeilles, il doit affermir les conditions d’épandages des pesticides, et non les assouplir. »
« Mention abeille » et pesticides : des dérives déjà constatées !
Alors que l’Union Européenne vient de retirer partiellement pour deux ans trois molécules néonicotinoïdes (l’imidaclopride, la clothianidine et le thiaméthoxam - substances actives à la base des préparations : Gaucho, Cruiser, Poncho, Cheyenne, etc), le Protéus, par exemple, (utilisé notamment sur colza – plante très mellifère) à base de thiaclopride (un néonicotinoïde) et de deltamétrine (un pyréthrinoïde) bénéficie de la « mention abeille » depuis 2012.
Le Suprême 20SG (également utilisé sur le colza) à base d’acétamipride (un néonicotinoïde) bénéficie également de cette mention.
Le Fastac, à base d’alpha-cypermétrine (un pyréthrinoïde), est notamment utilisé sur les fruitiers et le colza. Il a lui aussi reçu la « mention abeille ». Pourtant, l’administration spécifie clairement que le Protéus, le Suprême 20 SG et le Fastac sont tous les trois « dangereux pour les abeilles »[3].
Ce ne sont que des exemples parmi de nombreux cas… Selon l’arrêté du 28 novembre 2003, pour bénéficier de la « mention abeille, » le produit ne doit pas présenter d’effets inacceptables pour les abeilles. Il ressort des éléments précités que l’appréciation de ces effets inacceptables est réalisée d’une manière pour le moins souple et notre analyse nous conduit à déduire qu’il est possible de déroger à cette interdiction de traitement en floraison sur simple demande…
[3] Voir Base E-Phy
Union Nationale de l’Apiculture Française
Chargée de projet « Suivi des dossiers syndicaux »
26, rue des Tournelles - 75004 Paris
Nouveau Tél Direct : 01 48 87 77 91. Fax : 01 48 87 76 44
Abeilles ou OGM, il faut choisir ! Signez la pétition : www.ogm-abeille.org
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Un moratoire inutile sur les insecticides tueurs d’abeilles8 décembre 2013, par Yonne Lautre
Un fait notable s’est produit cette semaine en Europe : quatre insecticides agricoles y ont été suspendus pour deux ans, dans le but affiché de protéger les abeilles et les pollinisateurs sauvages. Il n’y a pourtant aucune raison de s’en réjouir. Au contraire. Le moratoire, qui vise certains usages du fipronil et de trois molécules dites néonicotinoïdes (clothianidine, imidaclopride, thiaméthoxame), marque une profonde faillite de gouvernance. Trois raisons à cela.
http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/12/07/un-moratoire-inutile_3527407_3232.html
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Le gouvernement choisit les pesticides au détriment des abeilles !16 mars 2016, par pinchaud
abeilles nous n’avons plus que 24h pour mettre fin au permis de tuer- petition à signer
http://action.sumofus.org/fr/a/loi-biodiversite-abeilles/?sub=fb
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3 néonicotinoïdes suspendus… mais autorisés !5 décembre 2013, par Yonne Lautre
La suspension partielle de 3 insecticides tueurs d’abeilles est entrée en vigueur le 1er décembre. Une semi-suspension en fait puisque ces trois néonicotinoïdes restent autorisés pour le traitement de sol ou de semences des céréales d’automne et betteraves, ainsi que les pulvérisations foliaires après floraison pour la quasi totalité des autres cultures et les usages sous serres. Cette décision ne suit donc que partiellement les conclusions de l’agence européenne EFSA. Comment peut-on juger qu’un produit est suffisamment dangereux pour qu’il faille l’interdire, mais l’autoriser tout de même ? De fait, les conséquences sur la santé des paysans et sur les colonies d’abeilles restent très préoccupantes.
http://www.confederationpaysanne.fr/actu.php?id=2139&PHPSESSID=nd7trmls6nv9d4quuf5hal9ce4
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cyberaction N° 549 : Pour une interdiction réelle de tous les pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles31 mai 2013, par Yonne Lautre
Les producteurs de pesticides –Syngenta et Bayer en tête- joueraient leur va-tout auprès de la Commission européenne, des Etats et de l’agence européenne de sécurité alimentaire (Efsa) afin de contrer les risques d’interdiction qui pèsent sur les néonicotinoïdes fortement suspectés dans l’effondrement des colonies d’abeilles.
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cyberaction N° 549 : Pour une interdiction réelle de tous les pesticides néonicotinoïdes tueurs d’abeilles31 mai 2013, par Yonne Lautre
1- Le texte de la Commission européenne interdisant 3 néonicotinoïdes :
http://www.pollinis.org/IMG/doc/regulation_commission_europeenne_interdiction_3_neonicotinoides.doc
2- L’excellent rapport de Corporate Union Observatory sur le sujet (en anglais) :
http://corporateeurope.org/publications/pesticides-against-pollinators
Ou ici en français, le bon petit résumé publié en ligne dans le Journal de l’environnement :
3- Début 2013, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié un rapport confirmant que les néonicotinoides présentent un risque important pour les abeilles et les pollinisateurs :
http://www.efsa.europa.eu/en/press/news/130116.htm?utm_source=homepage&utm_medium=infocus&utm_campai gn=beehealth
4 -Les néonicotinoides persistent dans l’environnement, la demi-vie de la clothianidine dans le sol a été mesurée à 148 à 6900 jours par l’Agence de protection de la santé américaine :
http://www.epa.gov/pesticides/chem_search/cleared_reviews/csr_PC-044309_2-Nov-10_b.pdf
Voir aussi l’étude de J. DeCant et M. Barrett publiée en 2010 dans la revue Environmental Protection (pp. 1-99) : Environmental Fate and Ecological Risk Assessment for the Registration of CLOTHIANIDIN for Use as a Seed Treatment on Mustard Seed (Oilseed and Condiment) and Cotton.
5- La persistance des néonicotinoïdes contamine l’environnement au sens large, notamment le pollen.
L’imidaclopride par exemple peut être absorbée par des cultures non-traitées, jusqu’à deux ans après la première utilisation, et peut se retrouver dans le pollen et le nectar des fleurs non traitées à des niveaux toxiques pour les abeilles :
Bonmatin, J. M., et al . (2003) A sensitive LC/APCI/MS/MS method for analysis of imidacloprid in soils, in plants and in pollens. Anal. Chem. 75 (9), 2027-2033.
En 2002 et 2003, 69,1% du pollen récolté par les abeilles de 25 ruchers dans cinq départements français, sur des plantes traitées et non traitées étaient contaminés par de l’imidacloprid, bien que cette neurotoxine ait été interdite à l’utilisation sur le tournesol en janvier 1999 :
Chauzat M.P. et al (2006). A survey pesticides residues in pollen loads collected by honey bees in France. Journal of Economic Entomology, 99:253-262
6- Rapport Ecophyto R&D de l’INRA : « Réduire l’usage des pesticides » :
http://institut.inra.fr/Missions/Eclairer-decisions/Etudes/Toutes-les-actualites/Ecophyto-R-D
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Identification d’un nouvel insecticide mortel pour les abeilles27 mai 2013, par Yonne Lautre
BRUXELLES - L’Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA) a rendu lundi un avis défavorable contre le Fipronil, un insecticide fabriqué par le groupe allemand BASF, car son utilisation pour protéger les semences de maïs est cause de mortalité pour les abeilles.
La Commission avait demandé cet avis à l’EFSA en août 2012. Il est incomplet, mais il relève un risque élevé avéré pour le traitement du maïs.
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Trois néonicotinoïdes interdits (partiellement) en Europe29 avril 2013, par Yonne Lautre
Pendant deux ans, trois insecticides vont être interdits dans l’Union européenne. Bannis des cultures attractives pour les abeilles, les néonicotinoïdes resteront toutefois autorisées pour certains usages. La Commission européenne était à la manœuvre pour obtenir des 27 Etats membres ce vote, qui va permettre de tester grandeur nature l’impact de ces produits réputés toxiques pour les pollinisateurs, domestiques comme sauvages.
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Sept pesticides mis en cause dans le déclin des abeilles17 avril 2013, par Yonne Lautre
20% : c’est le taux de mortalité moyen des colonies d’abeilles domestiques en Europe. Un taux qui connaît de très grandes variations à la fois entre pays et en fonction des hivers [1] Alarmant, ce déclin des abeilles « est sans doute le résultat de causes multiples telles que maladies et parasites, le dérèglement climatique et les pratiques de l’agriculture industrielle », souligne un récent rapport de Greenpeace. « Parmi ces pratiques, l’usage de certains pesticides, et notamment des néonicotinoïdes, jouent un rôle dévastateur », ajoute l’ONG.
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Il faut interdire les pesticides néonicotinoïdes30 mars 2013, par Yonne Lautre
Confédération paysanne
samedi 30 mars 2013
Les néonicotinoïdes sont des pesticides dangereux pour les pollinisateurs. Mais les autorités rechignent à les interdire.
Lettre ouverte à Delphine Batho, ministre de l’écologie, du développement durable, et de l’énergie
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Les Etats membres échouent à interdire les néonicotinoïdes – L’Union Nationale de l’Apiculture Française appelle Stéphane Le Foll à prendre rapidement les décisions qui s’imposent.16 mars 2013, par Yonne Lautre
Union Nationale de l’Apiculture Française
06 07 03 17 56
04 99 61 29 90www.unaf-apiculture.info
www.abeillesentinelle.netCOMMUNIQUE DE PRESSE
Les Etats membres échouent à interdire les néonicotinoïdes – L’Union Nationale de l’Apiculture Française appelle Stéphane Le Foll à prendre rapidement les décisions qui s’imposent.
Aujourd’hui, les Etats membres de l’UE ont échoué à trouver un accord sur l’interdiction de trois insecticides néonicotinoïdes : la clothianidine, l’imidaclopride et le thiaméthoxam.
Cette réunion des Etats membres intervenait à la suite des avis de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) du 16 janvier dernier, qui identifiaient des risques importants pour les abeilles, non pris en compte au moment de la mise sur le marché de ces pesticides.
Alors que les avis de l’EFSA étaient sans appel, et qu’ils venaient confirmer les conclusions de nombreuses études scientifiques parues depuis 2000, il est incompréhensible que les gouvernements européens échouent à prendre la seule décision qui s’impose. Il est inacceptable qu’ils ne soient pas en mesure de faire le choix de la survie des pollinisateurs, indispensables à l’agriculture depuis la nuit des temps, contre des pesticides apparus dans nos champs il y a seulement une quinzaine d’années !
Nous appelons le Ministre de l’agriculture, Stéphane Le Foll, à interdire ces pesticides dès aujourd’hui et à faire le nécessaire pour convaincre les Etats membres de parvenir aux décisions qui s’imposent.
L’inaction conduirait à un coût élevé pour l’environnement et l’agriculture : les néonicotinoïdes menacent les services irremplaçables des pollinisateurs, actuellement évalué à 21,8 milliards d’euro par an dans l’UE.
La réglementation européenne doit être appliquée : les Etats membres ne sont pas en mesure de garantir que ces molécules n’ont pas d’effet inacceptable sur les abeilles. La conclusion qui s’impose légalement est le retrait de ces insecticides du marché.Selon Olivier BELVAL, Président de l’UNAF, « La commission européenne doit être ferme et maintenir sa proposition et le gouvernement Français doit tout faire pour obtenir une décision la plus large possible ! Un signal fort serait l’application immédiate du principe de précaution en France en imposant un moratoire sur ces pesticides »
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Agir en France pour l’interdiction des insecticides & pesticides qui tuent les abeilles Brèves cyberaction N° 519 : SAUVONS LES ABEILLES DES PESTICIDES28 janvier 2013, par Yonne Lautre
Comme vous le savez pour la première fois, l’EFSA a publié un avis condamnant 3 de ces pesticides (1) en mettant en évidence les risques qu’ils font peser sur les abeilles.
Plus d’infos
voir revue de presse du 18 janvier
http://www.cyberacteurs.org/quotidien/equotidien.php?id=741Mais sous la pression des industriels des pesticides, les autorités européennes pourraient décider de ne pas suivre cet avis et de ne pas prendre de mesures fortes, à savoir une interdiction pure et simple de ces pesticides dangereux. Elles doivent se prononcer sur le sujet le 31 janvier prochain.
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/sauvons-abeilles-pesticides-566.html
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Interdisez les pesticides néonicotinoïdes pour sauver les Abeilles28 janvier 2013, par Yonne Lautre
Les abeilles du monde entier sont en train de mourir, et leur disparition menace la chaîne alimentaire et la biodiversité. Parmi les causes de cette disparition : certains pesticides toxiques. L’Europe pourrait enfin décider de les interdire, si nous agissons vite.
Pour la première fois, l’agence Européenne de sécurité des aliments (EFSA) vient en effet de publier un avis condamnant 3 de ces pesticides (1) en mettant en évidence les risques qu’ils font peser sur les abeilles. Cet avis confirme ce que nous, apiculteurs, citoyens, associations, dénonçons depuis des années.
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Interdisez les pesticides néonicotinoïdes pour sauver les Abeilles5 février 2013, par Yonne Lautre
Mise à jour du 4 février : la Commission européenne et les États membres prendront finalement leur décision sur l’interdiction des pesticides néonicotinoïdes le 25 février prochain. Continuons la mobilisation pour sauver les abeilles ! Merci de signer et diffuser la pétition.
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Les firmes défendent leurs insecticides tueurs d’abeilles18 janvier 2013, par Yonne Lautre
Par Sophie Chapelle (18 janvier 2013)
C’est peut-être un tournant majeur qui s’amorce dans la bataille pour sauver les abeilles. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) a rendu, le 16 janvier, un avis scientifique sévère concernant les effets sur les abeilles de trois matières actives présentes dans des insecticides, de la famille des néonicotinoïdes [1]. Ces molécules entrent dans la composition de produits tels que le Gaucho ou le Régent, interdits en France.
(...)
Contre-attaque des industriels de la chimie
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La faillite de l’évaluation des pesticides sur les abeilles17 janvier 2013, par Yonne Lautre
Le coupable est-il plutôt l’incompétence ou l’accumulation de conflits d’intérêts ? Impossible de trancher. Mais la question est désormais posée : comment des tests d’évaluation des risques pour l’abeille, notoirement déficients, ont-ils pu être utilisés pendant près de vingt ans pour homologuer les dernières générations d’insecticides ? Après avoir été autorisés depuis le début des années 1990, tous (Gaucho, Régent...) ont été au centre d’intenses polémiques avant d’être retirés, au moins partiellement, du marché... Le dernier en date, le Cruiser, vient d’être interdit par la France sur le colza, une décision attaquée par son fabricant, Syngenta.
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Pesticides : un risque enfin admis pour les abeilles16 janvier 2013, par Yonne Lautre
L’industrie des pesticides va devoir encaisser le coup. L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) devait publier, mercredi 16 janvier, un avis scientifique sévère sur trois pesticides (clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame), tous présentant, selon l’EFSA, un risque élevé pour les abeilles.
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Le pesticide Cruiser enfin interdit en France30 juin 2012, par Yonne Lautre
Le pesticide Cruiser OSR utilisé pour le colza et accusé d’être la cause du déclin des colonies d’abeilles est définitivement interdit en France. Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, a annoncé la levée de l’autorisation de mise sur le marché
http://www.humanite.fr/environnement/le-pesticide-cruiser-enfin-interdit-en-france-499889
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Agir pour l’interdiction des insecticides systémiques tel le Cruiser : Le ministre de l’Agriculture prend le parti des abeilles1er juin 2012, par Yonne Lautre
Le ministère de l’Agriculture s’est prononcé vendredi pour l’interdiction du pesticide Cruiser du groupe suisse Syngenta utilisé pour le colza et suspecté d’accroître la mortalité des abeilles. Ce qui pourrait déboucher sur une interdiction effective d’ici quelques semaines.
« J’ai averti le groupe qui commercialise le Cruiser que j’envisageais de retirer l’approbation de mise sur le marché », a déclaré le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, sur le perron du ministère, après avoir reçu un rapport de l’Anses qui démontre l’impact de ce produit sur la mortalité des abeilles. Le groupe suisse dispose maintenant d’un délai de quinze jours pour faire part de ses observations.
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