Rubriques > Pour les Alternatives, la Biodiversité, le Climat > Alternatives partout et maintenant > Inventer l’Après-Développement Territoires en Transition/Résilience > France >
L’association Bizi ! met en place un comité de suivi des engagements climat/énergie pris par les 30 communes du Pays Basque signataires du Pacte de transition énergétique. La réunion de constitution de ce comité est ouverte à tous les citoyens intéressés et se tiendra le mardi 18 novembre à 18H30 à Bayonne.
Transition énergétique en Pays Basque :
une base de travail concrète pour les 6 ans à venir
30 communes (concernant 74 % de la population du Pays Basque nord) seront gérées par des majorités municipales signataires du Pacte de transition énergétique proposé par l’association Bizi.
Ce Pacte comprend des mesures concrètes pour lutter contre l’étalement urbain et pour organiser et mettre en oeuvre les modes alternatifs de transports, les consommations énergétiques, les circuits courts de proximité, les bio-déchets etc.
De plus, chaque liste pouvait compléter son Pacte par des engagements complémentaires tirés de la boite à outils climat-énergie éditée par Bizi en mars 2013 : http://www.bizimugi.eu/wp-content/uploads/2013/04/boite_a_outils_BIZI_V4_web-b.pdf
Le détail des engagements pris par chacune de ces listes est consultable ci-dessous.
Ces 30 communes sont :
Ce mercredi 12 mars à Ustaritz aura lieu une soirée spécialement importante pour la transition énergétique et écologique en Pays Basque, dans le cadre des élections municipales 2014.
L’association écologiste basque Bizi ! a conçu une boîte à outils pour aider les candidats aux élections municipales à intégrer les enjeux de la transition écologique dans leur programme.
Réception pour jet-set de pacotille sur le parking du concessionnaire Ferrari de Bayonne. C’est la dernière action de Bizi ! qui dénonce ainsi les dégâts infligés à la planète par la consommation des ultra-riches. Mais si l’association altermondialiste basque s’est fait connaitre par ses actions médiatiques alliant l’humour, le spectaculaire et la contestation, elle ne s’est jamais contentée de cela. La dénonciation des dysfonctionnements d’un système prédateur pour la planète et source d’inégalité n’est qu’un élément d’une stratégie plus large.
Avec notamment : Kim Goddard, initiatrice du film et du mouvement "Sénaillac en transition" ; Marie Miermont et des habitantes de Sénaillac-Lauzès (Lot)
à réécouter
Lozère en transition, à Mende le 25 janvier et à Marvejols le 26 janvier.
– 22 janvier 2013
Les membres du CCFD-Terre Solidaire, organisation Non Gouvernementale qui, depuis 1961, soutient et accompagne des initiatives de développement dans les pays du Sud et sensibilise ici, en France, aux enjeux de solidarité internationale (souveraineté alimentaire, partage des richesses, égalité hommes/femmes, gestion des conflits et paix, etc.), vous invitent
le vendredi 25 janvier, à Mende - 18 heures, à la Salle des associations
et
le samedi 26 janvier, à Marvejols - 18 heures, à la Salle du Cheval rouge
AGIR LOCAL
Form’action
Territoires en Transition
Lancer et développer une
initiative de transition
L’objectif premier de cette formation de 2 jours est
d’accompagner les gens qui agissent au sein de leur
territoire ou de leur communauté dans la compréhension
de la Transition et les soutenir dans leurs efforts pour qu’ils
lancent et réalisent un projet viable.
Lancer et développer
une initiative de transition
FORMATION
Objectif de la formation
Cette formation a pour but de
former les citoyens à lancer
et animer avec succès une
initiative locale de transition.
Objectifs pédagogiques
– Rencontrer la Transition en pratique / grandeur nature
– Se former aux premières étapes de la Transition
– Faire l’expérience de modes variés d’apprentissage, de participation, d’animation
– Expérimenter un cheminement personnel dans la dimension
intérieure de la transition
– Rencontrer d’autres personnes impliquées dans des initiatives de transition et partager des expériences, des difficultés
Voir programme pour plus de détails
Tarifs
Durée & Dates
2 jours
Vendredi 8
et samedi 9 février 2013
Intervenants
Philippe JURY et Guillaume DORVAUX, formateurs du réseau
transition France
http://loireentransition.com/
Coût par participant :
– 100 € pour les participants à
titre individuel
– 225 € pour les participants dont
la formation est financée par une
association
– 300 € pour les participants dont
la formation est financée par une
entreprise ou une collectivité
Service porté par :
Inscription avant le :
25 janvier 2013
auprès d’HELIOSE
04 77 31 61 16
5 avenue Albert Raimond
42270 St-Priest-en-Jarez
04 77 31 61 16
www.heliose42.org
Je vous joins le fichier pdf du diaporama d’une intervention récente auprès du Conseil économique, social et environnemental de ma région. Il est téléchargeable via ce lien : diaporamaceser.pdf. Toutes les régions ont à leur agenda la question de la « transition écologique et sociale », ou d’un « autre modèle de développement ». Les diapos du début posent le problème de façon générale. Celles de la fin contiennent des extraits d’un travail régional collectif coordonné par mes amis Laurent Cordonnier et Gérard Grass et impliquant élus, syndicats, associations, etc. Elles portent sur les modalités régionales d’intervention comme compléments et stimulants des indispensables politiques nationales et internationales.
Bonjour
Un recensement des villes en transition a été effectué (un travail de titan , merci à ceux qui l’ont fait)
Si vous souhaitez connaitre les initiatives de votre région (avant d’en lancer une vous-même ) :
http://www.transitionfrance.fr/archives/4487
A bientôt
Gilles Sabatier
Paris15 en transition
A paraître en février
Expériences de transition
Silence a déjà recensé une centaine de groupes de transition en France. Certains ont entamé le chemin vers la mise en pratique d’alternatives à l’échelle de leur territoire : ce sont ces expériences en Midi-Pyrénées, Bretagne, Ile-de-France, Belgique qui sont racontées ici. Avec un entretien avec Rob Hopkins, auteur du Manuel de transition.
Également dans ce numéro : Ligne Grande Vitesse Lyon-Turin : où en est la résistance ? ; Une chaîne humaine pour sortir du nucléaire ; Le Dispensaire de médecines naturelles à Crest ; Claire Eggermont ou la reconquête d’une vie ; Turquie : refuser de naître soldat ; La Ferme des Echausses : le choix du fonctionnement en collectif ; Coopérer : prises de décision rapide en réunion : Féminisme : à qui prêter mes yeux ? ; Fukushima : la catastrophe continue ; La puissance destructrice de l’armement nucléaire…
Avec : Rob Hopkins, Susan Cerezo, Frédéric Pham, Liliane Jonnard, Didier Brick, Geneviève Adam, Josué Dusoulier, Kitty De Bruyn, Michel Bernard, Marc Théry, Maria Matteo, Jocelyn Peyret, Jocelyne Renard, Claire Eggermond, Bastien Yvernaud, Halil Savda, Guillaume Gamblin, Marie-Joëlle Pouillon, Elisabeth Maheu, Dominique Lalanne, Léo Sauvage…
Expliquer à qui veut l’entendre que nous devons changer nos modes de vie n’aurait aucun sens si cela ne s’accompagnait pas d’une mise en application, chez moi, à Châteauneuf-sur-Loire.
Puisque je suis conscient des inévitables changements que nous allons vivre, il était indispensable que mes voisins, ma famille, ceux qui vivent sur le même territoire que moi le soient également et puissent choisir de préparer plutôt que subir cet avenir incertain.
C’est l’histoire de cette transition en marche que je vais vous raconter.
Ne rien imposer, s’adapter au contexte local
– 1. Reconvertir les zones foncières de déprise agricole, à partir de réserves municipales à mettre en place avec l’intervention de ’La Foncière Terre de Lien’, pour le maintien en terres agricoles à revendre ou à louer.
– 2. Accueillir dans les communes à SAU disponibles, de nouveaux producteurs agricoles spécialisés en produits à haute valeur ajoutée, pour une distribution de proximité, de produits de qualité, si possible avec label AB
– 3. Former et accompagner au départ les futurs agriculteurs de substitution aux producteurs ‘productivistes’ travaillant en agriculture conventionnelle avec beaucoup d’intrants chimiques (pesticides et engrais de synthèse), donc polluante et émettrice de gaz à effet de serre
– 4. Sauvegarder les richesses patrimoniales et la biodiversité locale (races animales, espèces et variétés ‘oubliées’), et la qualité des sols vivants à maintenir en bon état de durabilité pour les productions végétales alimentaires du futur, dans le cadre d’une agroécologie recomposée.
– 5. De la part des élus, prendre une position claire et publique pour maintenir des territoires agricoles ‘sans OGM’, face à l’arrivée possible de nouvelles cultures d’OGM (arbres pour la pâte à papier, plantes médicaments en plein air et sans confinement, espèces et variétés comme source d’énergie, blés, tournesols, pommes de terre, aubergines, tomates, melons…
– 6. Informer et inciter les parents d’élèves, les élus et les personnels des établissements d’enseignement, pour un passage le plus rapide possible à des ‘cantines BIO’ (un maximum de produits AB, de saison, produits au plus près de leur consommation et travaillés en cuisine)
– 7. Procéder partout à des inventaires des ressources en matières organiques issues des ‘déchets’, pour les convertir par biométhanisation en biogaz et méthane (une énergie locale quasiment gratuite qui évite les incinérations néfastes pour la santé publique et les pollutions des sols, des eaux et de l’air) et en récupérant les résidus de la fermentation anaérobie comme fertilisants à retourner sur les terres cultivées localement
– 8. Encourager et aider les producteurs agricoles à se réunir dans des structures appropriées, dont des groupements d’intérêt économique, pour mettre en synergie des producteurs spécialisés dans des niches, afin de répondre aux cahiers des charges de l’approvisionnement des cantines scolaires et d’entreprises, et pour offrir les produits en quantité et en qualité selon des calendriers de production et des menus saisonniers à négocier et à établir entre les partenaires concernés (producteurs, acheteurs et personnels de cuisine).
Il s’agit d’une démarche citoyenne volontariste pour créer les futurs TADAS
Mise à jour 21 novembre 2011 - Jacques Hallard, Ing.CNAM, consultant indépendant. Adresse : 19 Chemin du Malpas 13940 Mollégès – Courriel jacques.hallard921 orange.fr Téléphone en cas d’urgence seulement : 04.90.94.48.05. Site Internet http://isias.transition89.lautre.net/ : ISIAS – Introduire les Sciences et les Intégrer dans des Alternatives Sociétales. ---
Alimentation, transports… Face à la hausse du prix du pétrole, le Trièves met en place la « transition », une série d’initiatives limitant la consommation d’énergie.
1 commentaire
Par LAURE NOUALHAT Envoyée spéciale dans le Trièves
http://www.liberation.fr/economie/01012365550-au-pied-des-alpes-petits-gestes-grande-cause
A Châteauneuf-sur-Loire, nous sommes déjà à l’œuvre !
A la suite de la conférence de Benoît Thévard sur le « pic pétrolier », une
trentaine d’habitants se sont réunis en juin 2011. La première étape consiste
à sensibiliser un maximum d’habitants de Châteauneuf-sur-Loire.
Première action : une nouvelle conférence de Benoît Thévard ouverte à tous
Un avenir sans pétrole ?
Le vendredi 14 octobre 2011 à 20 h, Espace Florian
A l’issue de cette rencontre, chacun pourra rejoindre le groupe déjà
constitué ou simplement laisser ses coordonnées personnelles pour être
informé des actions menées.
Soutien des initiatives existantes
Localement, certains agissent déjà dans le sens de la transition (AMAP ...).
Nous aurons pour objectif de soutenir ce type d’initiatives et de favoriser
leur développement.
Mise en œuvre d’actions dans tous les domaines, par les citoyens
La créativité des Castelneuviens a déjà été mise à contribution dans le cadre
du Forum d’Urbanisme Durable. Des idées ont pu être proposées, comme
par exemple :
– Maintien du classement des terres agricoles
– Protection et développement les jardins familiaux (ouvriers)
– Mise en place de navettes intra-muros
– Chauffage urbain en Biomasse (exploitation forestière)
– Habitats pour populations vieillissantes intégrant les services de
proximité et les services médicaux
– Création de pistes cyclables sur tout le territoire
– Mise en place de Pédi-bus vers les écoles primaires etc. ...
N’attendons plus pour agir ! Ce que nous pouvons faire, faisons-le !
Nous organisons régulièrement des réunions, rejoignez nous !
Ecrivez-nous à transition.csl gmail.com
Ou appelez le 06 63 75 46 08
L’écologie comme "vie naturelle" peut difficilement s’appliquer aux grandes villes et pourtant, non seulement la majorité de la population mondiale vit maintenant dans des grandes villes mais c’est devenu écologiquement incontournable, réduisant les déplacements et l’impact sur l’environnement. Il n’y a pas d’alternative au moment où l’on va atteindre le pic de la population mondiale qui doit encore augmenter de 40%, ce qui n’est pas rien. Dans ce contexte, le retour à la terre ne sera possible que pour une toute petite minorité (qu’on peut certes encourager).
http://jeanzin.fr/index.php?post/2011/09/14/Vers-des-villes-vertes
L’AFP rapporte que les sept villages de la communauté de commune de Mené (Côtes d’Armor) ont lancé un réseau "territoire à énergie positive", inspiré de la démarche négaWatt. Ces sept communes ont déjà adopté un plan territoire 100 % d’énergies renouvelables et locales d’ici 2030.
La communauté de commune rassemblant 6.500 habitants sur 165 km2 a débuté cette démarche au début des années 2000 afin de limiter l’impact environnemental de l’agriculture locale, réduire la dépendance au pétrole, notamment s’agissant de l’agriculture, et diversifier un tissu économique local dépendant essentiellement de l’agro-industrie.
http://www.actu-environnement.com/ae/news/communaute-commune-mene-13117.php4#xtor=EPR-1
Le Trièves est un territoire de 650 km², composé de 29 communes dans lesquelles vivent 8900 habitants. Ce magnifique paysage de moyenne montagne situé entre Grenoble (50km), Valence (130km) et Gap (75 km) a vu se développer, depuis de nombreuses années, une activité sociale et culturelle intense. Le relatif éloignement des métropoles a permis de préserver du lien social, de la solidarité ainsi qu’une production alimentaire de proximité.
Là bas, 20% des agriculteurs cultivent en bio alors que la moyenne nationale n’est que de 4%.
http://www.avenir-sans-petrole.org/article-trieves-en-transition-le-grand-lancement-76773645.html
L’avenir qui se dessine présente deux caractéristiques majeures dont nous devons absolument tenir compte dans notre manière d’aborder les choses. D’une part, tout le monde sera impacté, qu’il s’agisse des citoyens, des entreprises (petites et grandes), des élus ou des associations. D’autre part, le changement sera difficile et fera donc appel aux moyens, à l’intelligence et aux compétences de tout le monde.
C’est pourquoi j’insiste en permanence sur l’absolue nécessité du rassemblement et de la reconstruction du lien social.
http://www.avenir-sans-petrole.org/article-transition-l-affaire-de-tous-75185954.html
Trièves en Transition est devenu la 369e initiative de transition
officielle de la planète et la 2e de France, après Saint-Quentin-en-
Yvelines (78).
Pourquoi avoir attendu si longtemps ?
L’utilité de l’officialisation de notre initiative ne nous a pas paru
évidente pendant un bon moment. Ce n’était même pas une préoccupation
au démarrage : allions-nous suivre les propositions du Manuel ou nous
diriger vers autre chose ?
Et si Segonzac devenait aussi célèbre que son voisin Jarnac ? En Charente, à 9 kilomètres seulement du fief de feu François Mitterrand, ce village, situé en plein cœur des vignes, vit depuis quelques mois une expérience qui fait beaucoup parler : l’adhésion à « Città Slow », le réseau international des « villes lentes » (lire ci-contre). La commune est en effet la première en France à avoir obtenu ce label, créé en 1999 dans la lignée du mouvement italien slow-food. L’idée ? Se concentrer sur une meilleure qualité de vie et créer un environnement sans pression des horaires. Très tendance à l’heure où on dénonce la dictature de l’urgence.
http://www.liberation.fr/vous/01012333590-un-petit-coin-de-ralenti
Les inscriptions à la Fête de la Transition des 2-5 juin dans le
Trièves, organisée par le groupe local Trièves en Transition, sont
ouvertes jusqu’au 13 mai, programme et formulaire en téléchargement
sur notre site http://aprespetrole.unblog.fr/ ou http://www.trieves.transitionfrance.fr/
Au départ, il y a l’envie d’une grande fête locale réunissant tous les
acteurs triévois ayant un bout de transition dans la poche
(associations, entreprises, agriculteurs, communes, etc.) pour leur
permettre de se rencontrer et de rendre leur action visible auprès du
public.
Puis est venue l’idée d’y inviter les groupes de transition existants
ou en gestation : beaucoup d’entre eux demandent à venir nous voir,
n’était-ce pas l’occasion rêvée, d’autant que leur présence pourra
aussi enrichir la rencontre locale.
Paris stage : 26 février 2010, 9h30 à 22h00 à Montreuil Proche du métro Mairie de Montreuil (ligne 9)
Comment initier concrètement une initiative locale de Transition ?
PENSER ensemble LA TRANSITION et LA PREPARER ensemble.
Le Mouvement des objecteurs de croissance avec Attac Alès/Cévennes vous
invite à participer au séminaire "Territoires en transition" organisé les
5 et 6 mars à St Jean du Gard
http://www.les-oc.info/territoires-en-transition/
Comptant sur votre présence, vos contributions écrites
(contributions ml.les-oc.info) et/ou votre coopération pour relayer cette
invitation.
Thierry Brulavoine
Membre de la coopérative du Mouvement des Objecteurs de
croissance http://www.les-oc.info
Tél. 02 40 53 60 16
Voici ci-après la programmation que nous proposons :
http://www.les-oc.info/2011/02/programme-seminaire/.
Mis en ligne sur le site Alter Echos le 13 décembre 2010
Cet article sur les villes en transition aux Etats-Unis et initialement publié sur Bastamag.net est reproduit ici avec une vidéo réalisée dans le cadre du projet Alter-Echos.
Les Objecteurs de Croissance, Attac-Alès/Cévennes, l’Association Abraham Mazel organisent un Séminaire francophone sur « Villes et villages en transition,
Démocratie directe ».
Ce Séminaire s’organisera sur deux grands axes :
Les territoires en transition : comment nos quartiers, villes et villages peuvent parvenir à réduire leur consommation énergétique et ainsi parvenir à
l’autonomie énergétique, à l’autosuffisance alimentaire, en préservant les ressources naturelles. En Bref, passer de la dépendance au pétrole à la résilience locale.
La démocratie directe territoriale : comment de nouvelles formes d’organisation sociale basées sur l’autonomie, la solidarité et la coopération, peuvent nous permettre de retrouver la maîtrise de nos usages, dans une économie sobre et responsable des générations futures. Y seront abordés à partir d’expériences concrètes : le municipalisme libertaire, les coopératives municipales, les monnaies locales, la gratuité...
Les doctorants Luc Sémal et Mathilde Szuba seront présents pour discuter de leurs travaux de recherche sur le mouvement des "villes en transition en Angleterre".
– Un petit récapitulatif sur la transition 2010
– Un regard vers 2011
– Notre prochain événement le 17 janvier 2011 et
– notre site web Transition-ParisIDF
http://www.transitionfrance.fr/archives/2321
Nous avons créé une adresse mail pour faciliter la communication entre nous : transition.parisIDF gmail.com
Nous avons un site internet pour annoncer nos actions : http://transition-parisIDF.ouvaton.org
Une trentaine d’habitants de Trièves, une ville de 8 000 habitants dans l’Isère, tentent depuis 2007 un pari fou : relever ensemble les défis de la ville de l’après-pétrole. Ils font partie du mouvement des « villes en transition », qui place les citoyens au cœur de l’action pour imaginer et construire une cité « résiliente », moins dépendante des énergies fossiles. Une démarche qui séduit de plus en plus dans l’Hexagone.
http://www.liberation.fr/terre/01012309893-trieves-en-transition-vers-l-apres-petrole
La Transition démarre un peu partout en France, il est temps de se rencontrer pour faire connaissance, aiguiser ses compétences, échanger les idées et se motiver ! Des Week-ends de Rencontre et d’Introduction à la Transition auront lieu le 8-9 janvier 2011 pour la France Nord et le 15-16 janvier pour la France Sud. Pour obtenir les informations et vous préinscrire, merci de remplir le formulaire Vous pouvez participer à l’organisation et à la planification du contenu en allant sur le wiki dédié
La lettre de nouvelles de l’association S !lence
Février en transition !
Organisons, organisez une soirée sur la transition au mois de février 2011 en lien avec Silence.
Le mouvement des villes et des territoires en transition vers l’après-pétrole, d’origine anglo-saxonne, est en train de se répandre comme une traînée de poudre en France. Pas une semaine sans que nous apprenions la naissance d’un nouveau groupe de transition.
Couverture du Manuel de Transistion - Rob HopkinsSilence a co-publié cet automne le Manuel de transition de la dépendance au pétrole à la résilience locale de Rob Hopkins qui connaît un succès important.
Alors que se précisent le pic de production pétrolière et le réchauffement climatique, ce livre explique les étapes à suivre pour faire passer les idées, mettre en place des groupes d’actions autour d e la question de la résilience locale.
Vous trouverez le dossier de presse qui en présente le contenu en cliquant sur le lien.
Déjà trois dossiers récents de la revue ont été consacrés à ce thème, et le récit de la première expérience française de transition sera au menu de Silence de janvier 2011.
Aussi Silence lance, au mois de février 2011, une série de rencontres autour de la transition.
Quatre groupes locaux ou partenaires de Silence organisent une soirée :
* Seine-et-Marne : le dimanche 6 février à 14h30, au foyer des Anciens Justes à Tournan-en-Brie, avec Marianne Grange, présidente de l’association Sucy en transition, 2° initiative française de transition.
* Lot-et-Garonne : le lundi 7 février
* Ariège : le vendredi 11 février
* Besançon : le jeudi 17 février (sous réserve)
La plupart des lieux et intervenant-e-s sont encore à confirmer. Plus d’informations dans le Silence de février.
Ces soirées seront l’occasion d’une projection du film "In transition 1.0" et d’un débat avec des acteurs de la transition.
Rejoignez-nous, participez-vous aussi à ce mois de la transition et plus généralement à ce mouvement !
Et pourquoi ne pas en profiter pour créer un groupe local de Silence ?
Contactez-nous pour l’organisation et l’annonce de votre soirée sur la transition dans votre région, pour l’envoi du film et la commande du Manuel de transition !
Pour faire paraître l’annonce de votre soirée dans les pages de Silence, il est indispensable de nous fournir tous les renseignements d’ici le mercredi 5 janvier 2011 à midi.
"À quoi bon s’informer si ça ne conduit pas à la réflexion et à quoi bon la réflexion si elle ne conduit pas à l’action ? "
Daniel Mermet
Cette s !berlettre peut faire l’objet d’échanges -modérés- avec d’autres associations partenaires ou amies qui partagent notre éthique et notre sensibilité. Vous serez susceptibles, dans ce cadre, de recevoir ponctuellement certains messages ou invitations à vous abonner à une lettre d’infomation, de la part de ces structures, invitations que vous pourrez refuser.
Nous vous rappelons qu’il nous est impossible de lire les messages que vous nous envoyez en faisant "répondre" à cette s !berlettre. Vous pouvez par contre nous écrire en passant par le formulaire de contact de notre site : www.revuesilence.net ou à notre adresse postale.
Pour contacter la revue :
Tél. : 04 78 39 55 33
Silence, 9 rue Dumenge, 69317 Lyon Cedex 04
Permanences du lundi au jeudi, 10-12h et 14-17h.
www.revuesilence.net
In Transition 1.0 avec sous-titres français
« En transition » est le premier film détaillées sur le mouvement de transition filmé par ceux qui le connaissent le mieux, ceux qui l’ont réalisé sur le terrain. Le mouvement de transition mobilise des communautés partout dans le monde pour répondre au pic pétrolier et au changement climatique avec créativité, imagination et humour, et la reconstruction de leurs économies locales. Elle est positive, invente des solutions ciblées, et le plaisir est contagieux.
Dans le film, vous verrez des histoires de communautés ayant créé leur propre monnaie locale, la mise en place de leurs propres initiatives, la plantation d’arbres, d’agriculture et de production à caractère local, idées de partage, de vigilance. Vous allez voir des voisins qui partagent leurs terres avec leurs voisins qui n’en ont pas, les autorités locales essayant de suivre leurs initiatives locales de transition, les écoliers racontant le village en 2030, et vous aurez une idée de l’ampleur de ce mouvement naissant. C’est une histoire d’espoir, et c’est un appel à l’action, et nous pensons que cela vous plaira beaucoup. Il est aussi très drôle.
AM
L’initiative de transition à Saint-Quentin-en-Yvelines, SQYenTransition, a fait le pas entre « mulling » (la phase de réflexion) et « officiel » vis a vis le Transition Network le 9 décembre 2010. Pour ce groupe, la transformation entre « réflexion » et « officiel » constitue un étape dans son évolution.
En collaboration avec les éditions Ecosociété (Québec), S !lence publie la traduction du livre Manuel de transition, de la dépendance au pétrole à la résilience locale de Rob Hopkins. Alors que se précisent le pic de production pétrolière et le réchauffement climatique, ce livre explique les étapes à suivre pour faire passer les idées, mettre en place des groupes d’actions autour de la question de la résilience locale. Celle-ci est la capacité, pour des sociétés, à résister à des coups durs et à retrouver de la vitalité. Cette résilience est d’autant meilleure que l’organisation de ces sociétés est complexe et les relations sociales développées.
Guide des Initiatives de Transition
Comment mettre en œuvre la Transition d’une
Commune, d’un Quartier, d’une Ville, d’un
Village, et même d’une Ile
Ben Brangwyn et Rob Hopkins
Traduction de l’anglais par Maxime David (v25)
"Villes en Transition"
Pourquoi un "Plan d’Action de Descente Énergétique" ?
Après une phase de sensibilisation soutenue par le lancement de quelques projets emblématiques, chaque territoire en transition est supposée rédiger un "Plan d’Action de Descente Énergétique" (PADE), c’est-à-dire un programme de reconstruction de la résilience locale, le plus souvent à l’échelle communale, dont les mesures proposées doivent aider la population locale à drastiquement diminuer leur dépendance au pétrole et leurs émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. La population est d’abord invitée à imaginer la vie qu’elle espère en 2030, localement et presque sans pétrole, et ensuite à imaginer les étapes à suivre pour concrétiser cet objectif.
La première "Ville en transition", Totnes, au sud-ouest de l’Angleterre, a publié au printemps 2010 son propre Plan d’action de descente énergétique. Comme ce plan a-t-il été collectivement rédigé ? Comment la population y a-t-elle été associée ? Quelles relocalisations y sont envisagées ? Comment se partagent les rôles entre institutions et habitants ? Que peut-on y gagner ? A quoi faut-il renoncer ? Et (surtout) comment nous, à Paris et en Ile-de-France, pouvons-nous nous en inspirer pour imaginer et construire notre vie après le pétrole ?
Conférence-débat avec
Mathilde Szuba et Luc Semal,
(doctorants en sociologie, ils suivent depuis 4 ans le mouvement des Villes en Transition)
Jeudi 09 décembre 2010 à 19h00
à la Maison des Associations du 12ème
181 avenue Daumesnil, Paris 12e (Métro : Daumesnil)
Le réseau des "villes en transition" est un mouvement citoyen impliquant les populations locales et visant à assurer la "résilience" (capacité à encaisser les crises économiques et/ou écologiques) du territoire, face au double défi que représentent le pic pétrolier et le dérèglement climatique.
A partir de l’initiative créée en 2005 dans la ville de Totnes (GB), plus de 300 initiatives officielles se sont lancées aujourd’hui dans le monde entier.
En France, le mouvement des Villes en Transition est de plus en plus connu – une vingtaine de groupes sont en train de se créer actuellement, dont au moins quatre en région IdF.
Les nouvelles négociations climat s’ouvrent à Cancun (Mexique). Les négociateurs ne pensent pas s’accorder cette année sur une suite au protocole de Kyoto, ils attendent déjà le prochain rendez-vous de 2011 en Afrique-du-Sud. Mais d’autres n’ont pas renoncé aux enjeux du changement climatique et surtout à préparer le monde de l’après-pétrole. C’est le cas des villes en transition. Elles sont près de 400 dans le monde aujourd’hui et l’initiative est partie de Totnes (Royaume-Uni).
Par Sophie Chapelle (25 novembre 2010)
Tout le monde n’attend pas que gouvernements et chefs d’État s’entendent sur un hypothétique accord pour sauver le climat. Loin de Cancún, où se tiendra le prochain sommet sur le réchauffement climatique, des réseaux associatifs et des municipalités se lancent dans d’ambitieux programmes pour libérer leurs villes de la dépendance pétrolière. Comment font ces « villes en transition » ? Exemple à Boulder, près de Denver, aux États-Unis.
Toi aussi tu veux participer activement à la construction d’une société joyeuse et sobre en énergie,
véritable alternative pour lutter contre le réchauffement climatique ?
Il est aussi important de bâtir le monde auquel nous aspirons
> que de se battre contre celui que nous rejettons et voulons changer.
Les Villes en Transition restent, pour le moment, un phénomène largement réservé au monde anglo-saxon. Elles se développent à une allure impressionnante, de Totnes, Grande Bretagne, à Melbourne, Australie, en passant par Los Angeles et Washington, aux Etats-Unis.
La traduction de l’ouvrage "fondateur" de Rob Hopkins, "Manuel de Transition, de la dépendance au pétrole à la résilience locale" co-édité par Silence et Ecosociété changera-t-il la donne ? Il permettra en tout cas d’alimenter nombre de débats.
Avec Mathilde Szuba et Luc Semal, doctorants en sociologie à Paris 1 et Lille 2
Joël MARTINE, Marseille, août 2010
Parti de petites villes anglaises en 2006, le mouvement des Territoires en transition est une méthode de l’action collective nouvelle et prometteuse en réponse au pic pétrolier et au dérèglement climatique. On demande aux gens de s’interroger sur ce qu’ils peuvent faire avec les ressources existant autour d’eux sur un territoire précis, et pouvant être mises en oeuvre sans attendre des décisions des pouvoirs publics (mais en créant le rapport de force qui rendra ces décisions possibles). Par cette prise de conscience et cette prise en main collective de la vie locale, les gens sortent de l’alternance entre insouciance irresponsable et angoisse paralysante.
Il est décisif que cette démarche soit reprise par les citoyens, les collectifs militants, et les élus : c’est une approche pragmatique qui pourrait transformer les conditions mêmes de l’action politique et contribuer à débloquer l’auto-transformation de la société.
http://alterautogestion.blogspot.com/2010/09/territoires-en-transition-un-chemin.html
Qu’est ce qu’une
ville en transition ?
L’idée centrale des villes en transition, la résilience , est directement inspirée des écosystèmes naturels. En effet, ces derniers ont la propriété d’être stables, diversifiés, de consommer un minimum d’énergie, d’être autonomes (cycles fermés) et de ne pas produire de pollution (grâce à la forte interconnexion de ses éléments : les déchets d’un système sont utilisés par d’autres systèmes).
La spécificité des villes en transition réside dans le fait qu’elles émanent de la population et non
des autorités.
Le concept a plutôt pour ambition d’assurer un rôle d’inspirateur, de facilitateur ou de coordinateur, et de fournir un « toit » commun à l’action des uns et des autres qui reconnaît les réalisations portées par d’autres (associations, Agenda 21, entreprises etc.)
et s’articule
complètement
avec les
mesures
prises au niveau national ou international. C’est un
cadre de travail cohérent,
incitatif.
Villes en transition vers le rationnement
Quand l’énergie sera rationnée…
La Carte carbone réinvente le rationnement
CRAGs : les volontaires du rationnement
Yves Cochet : Le rationnement pour la paix, la solidarité et la démocratie
Controverses autour du rationnement (et de la Carte carbone)
Dossier réalisé par Luc Semal, doctorant en science politique au CERAPS (Lille 2), Mathilde Szuba, doctorante en sociologie au CETCOPRA (Paris 1)
Mais aussi : Le monde éblouissant de Luc Schuiten - Christian Guérin - Journal d’un médecin de campagne - Non-violence en pays basque (Bizi !) - La Ciguë, colocation d’étudiants - Au tribunal des flagrants délires… publicitaires - Tensions sociales au Sud et perspective mondiale - Guérillas jardinières
http://www.politis.fr/Ces-villes-qui-voient-l-avenir-en,10066.html?ga_mess=
Dossier : Ces villes qui voient l’avenir en vert, dans Politis du 1er au 7 avril 2010
Les villes contiennent la moitié de la population mondiale et produisent 75 % des gaz à effet de serre. Face aux problèmes qu’elles concentrent, plusieurs réseaux tentent une « transition ». Ils dessinent les villes de demain, capables de se passer du pétrole et de diminuer leur empreinte.
Plus de la moitié de la population mondiale vit dans des villes, et nombre d’entre elles sont en crise. Accablées par leur gigantisme, percluses de fractures sociales, gaspilleuse de ressources naturelles. Il y a peu encore, la « politique de la ville » consistait à atténuer les maux sociaux des « quartiers » : détruire une barre désertée, créer des emplois, des lignes de bus, ajouter une supérette, du personnel. Aujourd’hui, pèse en plus la crise énergétique et climatique. L’habitat ? C’est le plus facile : on sait construire des logements dix fois plus écologiques qu’hier. Un écoquartier, c’est plus compliqué : il faut considérer les déplacements, la mixité sociale, les services, etc. Mais le pli est pris, chaque ville se doit d’afficher son écoquartier. Attention toutefois à l’effet vitrine. Et puis c’est un peu comme une pièce neuve sur un vêtement usé : ça craque ailleurs.
Alors, depuis peu, le chantier maître émerge : la ville tout entière, comment la rendre durable ? L’immense défi réside dans la mutation globale des agglomérations existantes, que l’on ne rasera pas pour y mettre des bijoux de villes nouvelles. Ainsi le gouvernement projette-t-il de vastes ÉcoCités http://www.urbanisme.developpement-durable.gouv.fr/ greffées à des métropoles. Mais il s’agit encore de réponses de planificateurs, misant sur les grands travaux et la technologie. En rupture bien plus radicale, plusieurs réseaux de villes au dynamisme remarquable ont émergé depuis une dizaine d’années. Ils ont touché juste. Les villes « en transition » préparent l’après-pétrole et leur autonomie face à la mondialisation ; les « villes lentes » pratiquent une décroissance de leur empreinte et la valorisation de leur patrimoine culturel. Des centaines de villes qui résistent grâce à une stratégie positive et rassembleuse – l’élaboration collective d’un projet de vie meilleure : relocaliser les activités, opter pour une agriculture bio et de proximité, réduire les déplacements, repousser le béton, revitaliser les quartiers, impliquer leurs habitants, valoriser leur culture, retrouver la convivialité, la solidarité et la démocratie politique.
L’adieu américain aux fossiles
par Alexis Buisson
La résilience et l’hédonisme
par Alexis Buisson
Réfléchir aux besoins vitaux
par Patrick Piro
Evènement du réseau Transition Network en Grande Bretagne
Que faire, face aux crises de notre époque ?
Changement climatique
Pic pétrolier
Epuisement des ressources naturelles
Baisse de la biodiversité
Crise économique….
Que faire, surtout, pour s’assurer que notre ville traverse ces crises pour en ressortir plus forte, plus belle, plus agréable à vivre, et que ses habitants y soient plus heureux ?
Exemplarité énergétique
Résilience
Développement des richesses de notre territoire
Produits et alimentation (biologique) de proximité
Emplois locaux …
Et si nous prenions les choses en main ?
Venez vous informer et échanger sur un modèle qui se répand : les Villes en Transition
Ces initiatives, au nombre de 250 et plus aujourd’hui, se multiplient depuis 2005, quand le fondateur, Rob Hopkins, a créé le mouvement en Grande Bretagne. L’objectif mobilisateur est de rassembler la créativité, la solidarité et la volonté collectives pour une transition de notre ville vers une vie abondante, résiliente et peu dépendante du pétrole.
Danielle Grunberg, co-fondatrice de l’initiative de Ville en Transition « A Greener Hawich » en Ecosse, et mandatée comme ambassadrice francophone par le réseau Transition Towns, sera présente pour nous témoigner sur ce mouvement.
La soirée se déroulera mardi le 2 février 2010, de 19h00 à 21h45
à la Salle des expositions de la Mairie du 2e arrondissement de Paris
Adresse : 8 rue de la Banque, 75002 Paris
Métro : Bourse (ligne 3)
A partir de 19h00 : accueil et apéritif dinatoire
merci d’apporter quelque chose à partager, si possible
Voir page web pour plus d’infos et pour s’inscrire « on-line » : http://www.amiando.com/transition-paris.html?page=361181