COMMUNIQUE DE PRESSE Bernard MORAINE, Maire de Joigny (D.V.G.)
Suite à l’article paru dans l’Yonne Républicaine, du samedi 18 septembre 2010, sous la plume d’Alexandre Stobinsky, intitulé « Joigny privée de dessert » je souhaite faire part de ma réaction.
Je suis atterré et blessé par ce qui y est écrit.
Atterré, par « aucun projet sérieux ne semble se dessiner » comment peut on dire ça ? Alors que par exemple, nous venons juste de terminer une série de 8 réunions thématiques, au cours des deux premières semaines de septembre qui ont porté sur prés de 30 projets proposés par Nicolas SORET le président de la Communauté des Communes du Jovinien et par la ville de Joigny, réunissant pas loin de 50 personnes représentant les services de l’Etat, de la Région, du Département, des chambres consulaires...
Ces projets sont le fruit d’un travail entrepris depuis plus d’un an par les élus et des agents de la C.C.J.et de la ville de Joigny. Nous avons tenu un nombre incalculable de réunions parfois tard dans la nuit, nous avons fait des centaines et des centaines de kilomètres à travers la France, pour aller étudier la faisabilité d’un projet.
Ce lourd travail a permis de faire entrer 85 % de nos projets dans le Contrat de Redynamisation des Sites de Défense (C.R.S.D).
Blessant, pour tous ceux, élus ou personnels de l’Etat, des collectivités territoriales qui se sont tant investis pour tenter de sortir le territoire jovinien de la situation dramatique causée par la décision du gouvernement de fermer la caserne du 28ème Groupe Géographique.
Blessant et honteux aussi les propos d’un « élu icaunais » à propos de Jean Michel LORAIN :« Joigny, n’a qu’un Jean Michel LORAIN, pas très médiatique... » L’immense talent de ce grand chef, reconnu dans le monde entier et admiré par ses pairs a le grave défaut, pour notre édile, de passer plus de temps dans ses cuisines que devant les objectifs des caméras.
Jean Michel LORAIN, grand chef parmi les grands, a le mérite de défendre sa ville au-delà de positions partisannes et politiciennes, ça tombe bien moi aussi et je n’ai pas l’intention d’être privé de dessert.
Joigny, le 18 septembre 2010
Bernard MORAINE
