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La dépréciation de l’euro face au dollar ajoute de l’inflation à l’inflation

Zone euro

18 novembre 2017 Contradictions Centre/Périphérie dans l’Union européenne et crise de l’euro

La crise qui a démarré aux Etats-Unis en 2007-2008 a frappé l’Union européenne de plein fouet à partir de 2008 et a provoqué de graves perturbations dans la zone euro à partir de 2010 |1|. Les banques des pays les plus forts de l’Europe sont à l’origine de cette contagion depuis les Etats-Unis vers l’Europe car elles avaient massivement investi dans les produits financiers structurés. Ceci étant dit il est important d’expliquer pourquoi cette crise frappe plus durement l’Union européenne et en particulier la zone euro que les Etats-Unis.

Parmi les 28 pays de l’Union européenne, 19 pays ont une monnaie commune, l’euro |2|. L’UE compte environ 500 millions d’habitants |3|, soit presque la moitié de la Chine, de l’Afrique ou de l’Inde, les 2/3 de l’Amérique latine et 50 % de plus que les USA.

On constate une grande disparité entre les pays de l’Union européenne. L’Allemagne, la Grande Bretagne |4|, la France, les Pays-Bas, l’Italie, la Belgique et l’Autriche constituent les pays industrialisés et les plus forts de l’UE. 11 pays proviennent de l’ex Europe de l’Est (3 républiques baltes- Estonie, Lituanie, Lettonie-, Pologne, Rép. Tchèque, Slovaquie, Hongrie, Bulgarie, Roumanie qui ont fait partie du bloc soviétique, la Slovénie et la Croatie qui faisaient partie de la Yougoslavie). La Grèce, le Portugal, l’Irlande, l’Espagne, Chypre sont percutés très fortement par la crise de la zone euro.

Disparité salariale dont profitent les grandes entreprises privées

http://www.cadtm.org/Contradictions-Centre-Peripherie


17 janvier 2015 Un événement majeur : les grands financiers suisses lâchent l’euro... et Christine Lagarde !

Alors que les effluves enflammées de l’affaire Charlie n’étaient pas encore retombées, il s’est passé jeudi 15 un événement capital pour le dénouement de la Grande crise en cours : la Banque nationale suisse (BNS) a décidé unilatéralement de découpler le cours du franc suisse de celui de l’euro.

http://yetiblog.org/index.php?post/les-suisses-lachent-l-euro


24 février 2014 Entretien croisé sur l’avenir de l’euro

Thanos Contargyris (Attac Grèce) et Peter Wahl (Attac Allemagne) dialoguent sur la crise de l’euro et sur l’avenir de la monnaie européenne. Leurs critiques convergent largement sur la zone euro. Leurs analyses et propositions pour l’avenir de la construction monétaire européenne se différencient sur plusieurs aspects, reflétant ainsi la diversité des réflexions actuelles au sein du mouvement altermondialiste.

Propos recueillis par Dominique Plihon (Attac France).

http://blogs.mediapart.fr/edition/les-possibles/article/240214/les-possibles-n-2-entretien-croise-sur-lavenir-de-leuro


5 novembre 2013 Crise de l’Euro : Le bout du tunnel ?

Depuis quelques mois, en Belgique mais aussi en France et dans quelques autres pays européens, les dirigeants politiques et les grands médias affichent beaucoup d’optimisme : bien qu’encore timide, la reprise serait là. « La Wallonie aperçoit la reprise économique » |1| (Le Soir, 14 août 2013) ; « Il faut bien comprendre que la crise dans la zone euro est terminée » (François Hollande, 8 juin 2013)

http://cadtm.org/Ceci-n-est-pas-une-reprise


7 octobre 2012 L’Insee confirme la récession de la zone euro

Pour l’institut, 
la zone euro est « l’homme » 
le plus malade de la planète. L’économie française 
serait à l’arrêt et 
le pouvoir d’achat 
en baisse. 
En cause, 
les politiques budgétaires et bancaires restrictives.

Premier enseignement du point de conjoncture présenté hier par l’Institut national de la statistique et des études économiques : dans un environnement économique international atone ou marqué par un ralentissement de l’activité, la zone euro est «  l’homme  » le plus malade de la planète.

http://www.humanite.fr/social-eco/l-insee-confirme-la-recession-de-la-zone-euro-505642


6 juillet 2012 La BCE abaisse son taux directeur : un geste dérisoire pour rassurer la zone euro

La Banque centrale européenne vient d’abaisser son principal taux directeur pour tenter d’atténuer les effets d’une récession qui gronde déjà. Les explications de Nicolas Béniès, économiste et membre de la Fondation Copernic.

http://www.politis.fr/La-BCE-abaisse-son-taux-directeur,18952.html


1er juin 2012 Crise : l’aveuglement de la Commission européenne

Au moment où l’Europe est à nouveau au bord de l’infarctus, le rapport de la Commission européenne était attendu avec impatience. Car il y a quand même quelque bilan à dresser au vu des résultats de la politique conduite pendant ces deux années de crise européenne intense. Au neuvième plan d’austérité, la Grèce s’effondre économiquement et politiquement. L’Espagne s’écroule sous l’explosion de sa bulle immobilière et de son système bancaire. L’Italie est menacée d’étranglement financier. L’Europe replonge dans la récession, et le chômage atteint son plus haut niveau. La monnaie unique est en question, alors que la fuite des capitaux s’accélère dans toute l’Europe du Sud.

http://www.mediapart.fr/journal/economie/300512/crise-laveuglement-de-la-commission-europeenne


30 mai 2012 Europe : le changement c’est urgent !

Europe : le changement c’est urgent ! (introduction au dossier)

Retour en force de la crise grecque, lézardes inquiétantes dans le système bancaire espagnol, montée ininterrompue du chômage, succès croissant des partis extrémistes… Deux ans et demi après le début de la crise de la zone euro, force est de constater que la stratégie de sortie de crise impulsée par la chancelière allemande, Angela Merkel, et soutenue par l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, a totalement échoué. ...

http://www.alternatives-economiques.fr/page.php?lg=fr&id_publication=1149&id_article=58982&ogn=MODNL_225&prov=&cat=


15 mai 2012 L’Allemagne peut-elle renoncer au diktat de l’austérité ?

Par Rachel Knaebel (15 mai 2012)

Depuis le début de la crise de l’euro, le gouvernement d’Angela Merkel impose une politique d’austérité généralisée, avec l’accord d’une partie des sociaux-démocrates. Comment réagissent les intellectuels de gauche allemands ? Qu’attendent-ils de la France avec la victoire de François Hollande ? Entretien avec Birgit Mahnkopf, politologue, professeur à l’École supérieure d’économie et de droit de Berlin, membre du comité scientifique d’Attac Allemagne.

http://www.bastamag.net/article2252.html


13 janvier 2012 Un ministre belge tire sur la Commission et embarrasse le gouvernement

BRUXELLES - Les critiques acerbes d’un ministre belge à l’encontre de la Commission européenne ont provoqué jeudi une levée de boucliers dans le royaume et des remous au sein même du gouvernement du socialiste Elio Di Rupo.

La politique de rigueur imposée aux Etats de l’UE par la Commission européenne n’est pas bonne et va conduire à 15 ans de récession pour l’Europe, a estimé le ministre des Entreprises publiques, Paul Magnette (socialiste), dans un entretien publié par le quotidien belge La Libre Belgique.

http://www.romandie.com/news/n/_Un_ministre_belge_tire_sur_la_Commission_et_embarrasse_le_gouvernement120120121801.asp


13 novembre 2011 L’Allemagne pousse pour une modification des traités de l’UE

Pour faire face à la crise financière actuelle, le gouvernement allemand souhaite accélerer la révision des traités européens. Une source gouvernementale allemande, citée par les agences de presse, affirme que la chancelière Angela Merkel veut que les 27 membres de l’UE donnent leur accord à une modification du traité de Lisbonne d’ici la fin de l’année, pour le doter notamment d’un mécanisme permanent de gestion des crises financières.

http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2011/11/13/l-allemagne-pousse-pour-une-modification-des-traites-de-l-ue_1603137_1581613.html#ens_id=1268560


11 novembre 2011 Le trou dans le seau de l’Europe

Si ça n’était pas si tragique, la crise européenne actuelle serait drôle, pour qui aime l’humour noir. En effet, alors que les plans de sauvetage échouent les uns après les autres, les Gens Très Sérieux de l’Europe - qui sont, si tant est que cela soit possible, encore plus pompeux et vaniteux que leurs homologues américains - ne cessent de paraître de plus en plus ridicules.

http://www.rtbf.be/info/chroniques/chronique_le-trou-dans-le-seau-de-l-europe-paul-krugman?id=6974133&chroniqueurId=5032403


28 octobre 2011 Crise de l’Euro Brèves Pékin pourrait aider l’Europe, mais de manière limitée et sous conditions.

Convaincre la Chine de se montrer magnanime : c’est la mission de Klaus Regling, le directeur du Fonds européen de stabilité financière (FESF), qui doit arriver aujourd’hui à Pékin. Le représentant du fonds de sauvetage européen, dont la capacité d’intervention doit passer à 1 000 milliards d’euros, aura à persuader des négociateurs hors pair que l’investissement en vaut bien la chandelle. Car si des diplomates européens anonymes ont laissé entendre hier aux agences de presse que la Chine était « prête à abonder au fonds de stabilité », Pékin n’a jusqu’alors pris aucun engagement concret, ni même vague.

http://www.liberation.fr/economie/01012368281-chine-exterieure-de-richesses


27 octobre 2011 Crise de l’Euro Brèves Sauver l’Europe en coulant les peuples ?

Sauver l’Europe en coulant les peuples ?

Dans la nuit du 26 au 27 octobre, les participants du sommet européen ont abouti à un nouvel accord, censé pour une énième fois « sauver l’Europe ». À la baguette, Angela Merkel (et Nicolas Sarkozy), Christine Lagarde (pour le FMI) et, surprise… un représentant du secteur bancaire, Charles Dallara. Alors, qu’en est-il vraiment de cet accord – qui a déjà fait bondir les bourses ?

On retiendra tout d’abord que la restructuration de la dette grecque est enfin mise à l’ordre du jour ; et malgré les résistances de Nicolas Sarkozy et du secteur bancaire, les créanciers devront débourser à hauteur de 50%, via une décote de leurs titres de dette. Il aura donc fallu deux ans – deux ans de calvaire pour le peuple grec – pour que la réalité rattrape en partie les dirigeants de la zone euro.

Mais les peuples grecs et européens sont loin d’être tirés d’affaire pour autant. Conformément aux exigences allemandes, l’interdiction faite à la BCE de prêter directement aux gouvernements de la zone euro ne sera pas levée. Elle leur permettrait pourtant de s’émanciper des marchés financiers.

À la place, les pays en difficulté devront se tourner vers le fonds européen (le FESF), démultiplié grâce à la participation de pays émergents, et placé sous la supervision du FMI. Les clients ne devraient pas tarder à pointer au guichet du FESF… Espagne, Portugal, mais aussi la France, dans un contexte où la recapitalisation des banques par les fonds publics risque de s’avérer inéluctable.

Dans tous les cas, qu’ils fassent ou non appel à l’intervention du FESF, les gouvernements européens se sont accordés pour accroître la « discipline », le contrôle budgétaire des dépenses publiques et l’inscription dans leurs constitutions du carcan budgétaire de la « règle d’or » pour 2012. Des mesures adoptées sans aucun débat ou consultation populaire, à l’image de cette nouvelle « gouvernance » de l’Europe, parfaitement anti-démocratique. Au nom de laquelle on annonce déjà une nouvelle modification des traités…

Le « deal » était donc le suivant : en l’échange d’une (inévitable et tardive) restructuration de la dette grecque, c’est l’hyper-austérité qui est promise aux peuples. Avec toutes les conséquences sociales dramatiques qu’elle a déjà causées, à travers les licenciements, les baisses des salaires, des retraites, le démantèlement de l’Etat social… et au risque de voir plonger l’Europe dans le cercle vicieux de la récession. Mais aussi de voir les peuples se dresser les uns contre les autres, sous prétexte que les uns paieraient pour les autres.

Il est clair que les peuples ne veulent plus de cela, à l’image des manifestants et manifestantes grecs, des indignés espagnols, italiens ou britanniques. Il est désormais urgent de sortir l’Europe du « piège de la dette publique ».

Attac France participe avec d’autres organisations du mouvement social à un audit citoyen de la dette (http://www.audit-citoyen.org/). Cette initiative vise à démontrer les mécanismes pervers de l’endettement public, et à proposer de véritables solutions pour sortir de la crise. Présentée à l’occasion du contre G20 de Nice la semaine prochaine, lors duquel l’indignation sera plus que jamais de mise.

Attac France,
Paris, le 27 octobre 2011


23 octobre 2011 Crise : les Européens promettent de se mettre d’accord mercredi

Les dirigeants de l’Union se sont réunis en sommet dimanche pour rapprocher leurs positions. Avec un bis mercredi pour entériner un accord.

http://www.liberation.fr/economie/01012367306-crise-sarkozy-et-merkel-annoncent-que-la-discussion-se-poursuit


13 octobre 2011 Les économistes « atterrés » redoutent un krach de l’Europe

Plus la crise s’accélère, plus les hypothèses de leur manifeste, publié à l’automne 2010, se vérifient. Et, à force de dénoncer les méfaits de l’austérité, ou les errements de Bruxelles face à la crise, les économistes « atterrés » ont l’impression de radoter. « Nous sommes condamnés au radotage, car l’Histoire bafouille », ironise Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS, s’en prenant à la « remarquable persévérance dans l’erreur de ceux qui nous dirigent ».

http://www.mediapart.fr/article/offert/458df08fdcdb136ea9eb9917c6b0ace5


9 octobre 2011 Crise de l’Euro Brèves Dette : Merkel et Sarkozy promettent un plan d’action "rapide"

La chancelière allemande, Angela Merkel et le président français, Nicolas Sarkozy, ont promis dimanche des propositions "rapides" pour régler la crise en zone euro, mais sans entrer dans les détails.

M. Sarkozy a annoncé à Berlin lors d’une conférence de presse commune "des réponses durables, globales et rapides avant la fin du mois", pour que "l’Europe arrive au G20 unie et avec les problèmes résolus".

http://www.humanite.fr/monde/dette-merkel-et-sarkozy-promettent-un-plan-daction-rapide-481168


18 septembre 2011 Crise de l’Euro Brèves L’Europe encore et toujours divisée face la crise de la dette

L’Europe s’est une nouvelle fois distinguée par ses désaccords face à la crise de la dette lors d’une réunion sous haute tension en Pologne, où aucun progrès n’a été réalisé sur l’aide à la Grèce, tandis que les relations avec Washington tournent au vinaigre.

http://www.liberation.fr/economie/01012360471-la-zone-euro-va-mieux-que-d-autres-grandes-economies-selon-trichet


24 juillet 2011 Crise de l’Euro Brèves Sauvetage européen : la perfusion ne résout rien, mais coutera cher.

Pour utiliser des comparaisons médicales, le patient a été mis sous perfusion, ce qui traite une crise massive d’hémorragie, mais n’attaque pas les causes de la maladie. Il est évident que la perfusion s’imposait, et que les décisions vont dans ce sens. Non seulement, l’accord de Bruxelles ne résoud rien, mais il n’a jamais prétendu résoudre le problème.

De quoi sommes-nous certains ?

Les faits suivants semblent clairs :

http://finance.blog.lemonde.fr/2011/07/23/sauvetage-europeen-la-perfusion-ne-resoud-rien-mais-coutera-cher/


24 juillet 2011 Crise de l’Euro Brèves Euro : en sortir ou pas ? Par Michel Husson

Le déroulement de la crise peut se résumer de manière simple : le capitalisme s’est reproduit durant les deux décennies précédant la crise en accumulant une montagne de dettes. Pour éviter l’effondrement du système, les Etats ont repris à leur compte l’essentiel de ces dettes qui, de privées, sont devenues publiques. Leur projet est dorénavant de présenter la facture aux citoyens sous forme de coupes budgétaires, d’augmentation des impôts les plus injustes et de gel des salaires. En résumé la majorité de la population (travailleurs et retraités) doit assurer la réalisation de profits fictifs accumulés durant de longues années.

Le ver était dans le fruit. Vouloir construire un espace économique avec une monnaie unique, mais sans budget, n’était pas un projet cohérent. Une union monétaire tronquée devient une machine à fabriquer de l’hétérogénéité et de la divergence. Les pays connaissant une inflation supérieure à la moyenne perdent en compétitivité, sont incités à fonder leur croissance sur le surendettement.

http://alencontre.org/?p=3240


22 juillet 2011 Crise de l’Euro Brèves Plan pour la Grèce : un gros sparadrap qui ne changera rien

A lire les commentaires qui ont suivi la clôture du sommet européen, ce jeudi soir, la Grèce, l’euro et l’Europe seraient enfin sauvés. « La zone euro éteint l’incendie grec » clame Le Figaro. « L’impulsion de Nicolas Sarkozy a été décisive », flagorne Jean-François Copé.

Un tel optimisme me semble très prématuré, compte tenu du plan proposé. Sa partie « dure », c’est un nouveau renflouement de la Grèce par l’Union européenne et le FMI. Ils vont prêter, sur plus de quinze ans, une centaine de milliards d’euros. Voilà pour la solidarité européenne.
Convaincre que la solidarité des pays de l’UE est totale

http://eco.rue89.com/2011/07/22/plan-pour-la-grece-un-gros-sparadrap-qui-ne-changera-rien-215214


22 juillet 2011 Crise de l’Euro Brèves Les pyromanes saluent le plan anti-incendie de la zone euro

Réuni le 21 juillet à Bruxelles, le sommet de la zone euro a élaboré un nouveau et nième “plan de sauvetage” de la Grèce. Outre le déblocage à court terme de nouveaux prêts pour la Grèce, ce plan comporte une nouveauté principale : le Fonds européen de stabilité financière pourra être autorisé à acheter les obligations grecques, irlandaises et portugaises sur le marché secondaire. En clair, les États et donc les contribuables européens vont pouvoir débarrasser les banques et les fonds d’investissement de ces titres, considérés comme « pourris » puisque les pays débiteurs sont en voie de faire défaut sur leur dette.

La Banque centrale européenne, jusqu’à présent seule à pouvoir décharger les banques de ces créances douteuses, exigeait que l’Union européenne prenne le relais : elle a eu satisfaction. C’est donc une nouvelle étape de la socialisation des pertes, que les banques européennes auraient théoriquement dû prendre en charge pour avoir prêté de façon inconsidérée à des pays surendettés. Une socialisation par anticipation, à la différence de celle de 2008-2009 : brillante manière de tirer les leçons de la crise financière, puisqu’aujourd’hui les États déchargent les banques de leurs pertes avant même qu’elles ne soient réalisées !

Certes, l’accord européen prévoit une « participation volontaire » des banques privées sous la forme d’un renouvellement des prêts, d’un rééchelonnement (allongement de la durée du prêt) ou d’un rachat. Mais les spéculateurs ne s’y sont pas trompés : ce défaut sélectif et volontaire ne coûtera pas cher aux banques, dont les actions ont spectaculairement grimpé jeudi à Paris, Londres, Milan, Francfort... Les pyromanes saluent ainsi le plan anti-incendie de la zone euro.

Enfin l’accord organise un certain allègement du fardeau de la dette des pays attaqués par les marchés, avec un allongement des durées de prêt (à 15 ans minimum) et une diminution d’un point (de 4,5% à 3,5%) du taux d’intérêt consenti par le Fonds de stabilité financière à l’Irlande, au Portugal et à la Grèce. Il s’agit d’un « défaut sélectif » qui ne coûtera qu’aux contribuables européens. Les dirigeants européens prennent ainsi acte de l’échec de la ligne dure qui consistait à punir les pays en difficulté par des conditions de crédit draconiennes. La Grèce en particulier s’enfonçait manifestement dans une crise sans issue, et il fallait adoucir un peu ce traitement de choc.

Cependant les chefs d’État et de gouvernement européens réitèrent leur engagement à une austérité sans faille : ils appellent à l’adoption rapide par le Parlement européen du « Pacte pour l’euro - plus »et exigent explicitement « le retour des déficits publics au dessous de 3% du PIB dès 2013 ». Ceci implique un tour de vis draconien sur les finances publiques partout en Europe et notamment en France, où le déficit dépasse encore les 6%.

Le sommet de la zone euro a donc confirmé le choix politique des dirigeants européens : faire payer aux contribuables et aux peuples européens le coût de la crise via le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et les plans d’hyper-austérité. Nous exigeons au contraire que soit mis un terme au diktat des banques et des marchés financiers. Une véritable solution à la crise de l’euro passe par l’arrêt des plans d’austérité et l’annulation partielle des dettes, des réformes fiscales revenant sur les cadeaux faits depuis vingt ans aux entreprises et aux riches, la possibilité donnée à la Banque centrale européenne de prêter directement aux États-membres, la régulation stricte et la mise à contribution des marchés financiers.

Attac France propose à toutes les forces sociales de s’inspirer des initiatives des « indignés » pour mettre la démocratie à l’ordre du jour. Nous voulons décider tous ensemble de Europe de nos vies. Attac propose ainsi la mise en place d’un Comité pour l’audit citoyen de la dette publique pour mettre en débat l’origine de la dette publique, travailler à des alternatives aux plans d’austérité, évaluer qui doit payer pour cette dette et à quelle hauteur celle-ci est réellement légitime. Nous refusons la socialisation des pertes des banques et des fonds d’investissement : c’est à leurs actionnaires de supporter tout le coût des nécessaires restructurations et dénonciations des dettes publiques en Europe.

Attac France,
Paris, le 22 juillet 2011


22 juillet 2011 Crise de l’Euro Brèves Spéculation et plan de sauvetage

Dans l’Humanité, ce vendredi, spécial crise de la zone Euro : comment la fortune des Bettencourt profite des dettes des Etats européens ; notre analyse du sommet de Bruxelles ; quelle Europe, quelle solutions ? Les points de vue de Francis Wurtz (PCF), Eric Coquerel (PG), Yannick Jadot (EELV), Olivier Besancenot (NPA) et Liêm Hoang-Ngoc (PS). L’analyse d’ATTAC.

http://humanite.fr/21_07_2011-sp%C3%A9culation-et-plan-de-sauvetage-lhumanit%C3%A9-d%C3%A9cortique-tout-ce-vendredi-476774


20 juillet 2011 Crise de l’Euro Brèves « Si on se réfère à l’économie réelle, la zone euro n’a pas de problèmes »

Par Eros Sana (20 juillet 2011)

La dette grecque pourrait être mécaniquement réduite de 40% selon l’économiste et député vert allemand Gerhard Schick. Encore faut-il que les bonnes mesures soient prises... Le député, membre de la Commission des finances du Bundestag, est très critique envers les fausses solutions prônées par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, comme envers ceux qui appellent à sortir de l’euro. Entretien.

http://www.bastamag.net/article1669.html


11 juillet 2011 Crise de l’Euro Brèves Pour sauver l’euro, il faudra le refonder

par Thomas Coutrot, Michel Husson, Pierre Khalfa, membres du Conseil scientifique d’Attac et de la Fondation Copernic

Quarante huit "industriels" allemands et français (parmi lesquels plusieurs banquiers) ont fermement pris position dans une tribune publiée dans Le Monde daté 21 juin, en soutien à la réforme de la gouvernance économique européenne en voie d’adoption par le Conseil et le Parlement européens. Pour ces patrons, "l’exclusion de pays membres de la zone euro ou la scission entre une Union des pays du Nord et du Sud" sont des "propositions démagogiques", et "un échec pour l’euro serait un revers fatal pour l’Europe". Mais ces dirigeants sauveront-ils l’euro en renforçant les règles qui l’ont amenée au bord du gouffre ? Ne faut-il pas plutôt changer les règles fondamentales de la monnaie unique si on veut la sauver ?

http://www.fondation-copernic.org/spip.php?article439


25 décembre 2010 Crise de l’Euro Brèves Il est urgent de changer d’Europe : Il est urgent de desserrer l’étau des marchés financiers

La zone Euro est maintenant en crise depuis plus de 9 mois. Les marchés financiers spéculent contre les dettes des pays aujourd’hui les plus fragiles de la zone, les privant de la possibilité de se financer à un taux d’intérêt satisfaisant. Les marchés jouent des failles de l’organisation de la zone Euro. L’Union Européenne a été incapable de réagir de façon satisfaisante : la Banque Centrale Européenne (BCE) et les États membres n’ont pas mis en œuvre les politiques appropriées pour éviter le creusement des écarts des conditions de financement en Europe. Les Etats membres, après moult hésitations, ont fait preuve d’une solidarité timide et conditionnelle qui a conforté les marchés dans leur sentiment de fragilité de la zone. La Commission et les Etats membres ont réclamé aux pays menacés (Grèce, Irlande) de mettre en œuvre des politiques de réduction de leur déficit extrêmement sévères dirigées contre les salariés, et de fait insoutenables. La poursuite de la stratégie actuelle de la Commission européenne entraînerait une croissance durablement faible en Europe, particulièrement dans les pays du Sud, ce qui alimentera le regain de la spéculation financière. Des pays du Sud pourraient alors se voir contraints de quitter la zone Euro. Ce qui induirait un nouveau choc financier majeur.

http://atterres.org/?q=crise-de-la-zone-euro-il-est-urgent-de-changer-d%E2%80%99europe%C2%A0-il-est-urgent-de-desserrer-l%E2%80%99%C3%A9tau-des


28 novembre 2010 Crise de l’Euro Brèves Dettes : la zone euro rongée de l’intérieur

Les « marchés » qui déstabilisent l’Irlande, le Portugal ou la Grèce sont, la plupart du temps, des établissements financiers installés dans des Etats membres de l’union monétaire.

Après avoir fait tomber la Grèce et l’Irlande, les marchés s’attaquent à l’Espagne et au Portugal, deux autres membres de la périphérie de la zone euro en grande difficulté budgétaire. Les taux d’intérêt des obligations d’Etat de ces deux pays se sont, en effet, envolés depuis que l’Union européenne a décidé, dimanche, de voler au secours de Dublin, signe que les investisseurs doutent de plus en plus de la capacité des Etats à pouvoir un jour rembourser leur dette. En dépit de l’intervention du Fonds européen de stabilisation financière, qu’elles ont pourtant réclamée…

http://www.liberation.fr/economie/01012304830-dettes-la-zone-euro-rongee-de-l-interieur


5 octobre 2010 Crise de l’Euro Brèves L’euro pourrait ne pas survivre à la crise, estime Joseph Stiglitz

La vague d’austérité en Europe et aux USA, en restreignant la demande, risque de plonger les économies dans une nouvelle phase de récession, avertit Joseph Stiglitz, qui fait part également de son pessimisme au sujet de l’Espagne. Privé des mécanismes d’ajustement monétaires, le pays pourrait s’enfoncer dans une spirale dépressive, à l’image de l’Argentine au début des années 2000, estime-t-il. Selon lui, la monnaie commune pourrait ne pas survivre à la crise, tant les situations disparates dans la zone euro sont désormais la source de tensions croissantes.

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3075


17 septembre 2010 Crise de l’Euro Brèves Manifeste : Crise et dette en Europe - 10 fausses évidences, 22 mesures en débat pour sortir de l’impasse

« L’Europe s’est construite depuis trois décennies sur une base technocratique excluant les populations du débat de politique économique. La doctrine néolibérale, qui repose sur l’hypothèse aujourd’hui indéfendable de l’efficience des marchés financiers, doit être abandonnée. Il faut rouvrir l’espace des politiques possibles et mettre en débat des propositions alternatives et cohérentes, qui brident le pouvoir de la finance et organisent l’harmonisation dans le progrès des systèmes économiques et sociaux européens. »

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3059


12 juin 2010 Crise de l’Euro Brèves Zone euro : Une taxe bancaire européenne devrait voir le jour en octobre

Les dirigeants des pays de l’UE comptent apporter leur soutien la semaine prochaine à une taxe purement européenne sur les banques pour s’assurer qu’elles contribuent à payer la facture de la crise, selon un projet de document dont l’AFP a eu copie samedi.

http://www.liberation.fr/economie/0101641047-une-taxe-bancaire-europeenne-devrait-voir-le-jour-en-octobre


20 mai 2010 Crise de l’Euro Brèves Crise de l’euro : une sortie vers le haut s’impose !, par Dominique Plihon et Aurélie Trouvé

La crise de l’euro n’en finit pas de s’étendre. Elle soulève une double question : faut-il faire payer la crise aux couches sociales les moins favorisées ou à la finance ? Doit-on encourager un retour aux Etats-nations ou la construction d’une Union européenne plus politique et solidaire ?

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/05/20/crise-de-l-euro-une-sortie-vers-le-haut-s-impose-par-dominique-plihon-et-aurelie-trouve_1354239_3232.html


19 mai 2010 Crise de l’Euro Brèves Qui est « le marché » qui spécule contre les Etats européens ?

Lorsqu’on parle « des marchés », il s’agit d’un abus de langage qui signifie « les investisseurs ». Cette dimension impersonnelle (abstraite) suggère d’ailleurs que la logique « financière » n’est pas forcément toujours en ligne avec la logique économique et politique « réelle ».

Pour faire simple sur un sujet aussi vaste et technique :

* Avant tout, c’est la dimension de solidarité qui est importante dans un contexte d’union économique (a fortiori pour les pays de la zone euro qui sont eux dans une union économique ET monétaire).

http://eco.rue89.com/2010/05/19/qui-est-le-marche-qui-specule-contre-les-etats-europeens-150361


17 mai 2010 Crise de l’Euro Brèves L’euro plonge à son plus bas niveau depuis quatre ans

L’euro a plongé lundi à son plus bas niveau depuis quatre ans face au dollar... Et les Bourses asiatiques chutaient dans la foulée, l’inquiétude pour la dette des pays européens se doublant de craintes sur la reprise économique du Vieux continent.

La monnaie unique européenne cotait 1,2234 dollar vers 02H30 GMT à Tokyo, son plancher depuis avril 2006. Elle remontait très légèrement peu après 03H00 GMT, autour de 1,2270 dollar, mais restait nettement sous son niveau de vendredi à 21H00 GMT, où elle valait encore 1,2365 dollar.

http://www.liberation.fr/economie/0101635917-l-euro-plonge-a-son-plus-bas-niveau-depuis-quatre-ans


14 mai 2010 Crise de l’Euro Brèves Zone euro : les tabous ont sauté

Dos au mur, les dirigeants européens ont accepté un saut qualitatif dans l’intégration, à travers la mise en place d’un mécanisme de solidarité entre Etats. L’Euro et l’Europe sont cependant encore loin d’être sortis d’affaire.

http://www.alternatives-economiques.fr/europe---les-tabous-ont-saute_fr_art_633_49402.html


13 mai 2010 Crise de l’Euro Brèves Bruxelles veut dicter ses comptes

Suite à la crise de l’euro, la Commission demande à examiner le budget des Etats membres avant les Parlements nationaux.

http://www.liberation.fr/economie/0101635196-bruxelles-veut-dicter-ses-comptes


10 mai 2010 Crise de l’Euro Brèves Un plan au secours de l’Europe ou des marchés ?

Un mécanisme de soutien des finances publiques de 750 milliards d’euros. Une accélération des mesures d’austérité est annoncée. La BCE va racheter des titres de dettes. Le FMI est associé. Les Bourses s’envolent. Le besoin d’une véritable transformation de la construction européenne grandit.

http://www.humanite.fr/Un-plan-au-secours-de-l-Europe-ou-des-marches


10 mai 2010 Crise de l’Euro Brèves Crise financière : l’UE débloque un plan sans précédent de 500 milliards d’euros

Les pays de l’UE se sont mis d’accord à l’arrachée sur la mise en place d’un plan de secours historique allant jusqu’à 750 milliards d’euros pour aider les pays de la zone euro, si nécessaire, et endiguer une crise financière qui menace de gagner toute la planète.

Cette enveloppe sans précédent dans l’histoire récente pour un programme de soutien financier, inclut des prêts et garanties des pays de la zone euro, ainsi que des prêts du Fonds monétaire international.

http://www.liberation.fr/economie/0101634578-crise-financiere-l-ue-debloque-un-plan-sans-precedent-de-500-milliards-d-euros


9 mai 2010 Crise de l’Euro Brèves : le plan qui vise à sauver les preneurs d’otages

Les dirigeants de l’UE cherchent à imposer l’austérité et à maintenir la capacité des États à rembourser leurs créanciers, mais la montée des résistances partout en Europe jusqu’en Allemagne renforce les alternatives fondées sur la solidarité.

http://www.humanite.fr/Euro-le-plan-qui-vise-a-sauver-les-preneurs-d-otages


8 mai 2010 Crise de l’Euro Brèves Pierre Khalfa " L’Europe 
à l’heure de vérité"

porte-parole de l’union syndicale Solidaires, membre 
du conseil scientifique d’Attac.

« La crise grecque et maintenant les menaces pesant sur le Portugal, l’Espagne, l’Italie, aucun pays ne pouvant d’ailleurs se croire à l’abri, illustrent les impasses 
de l’Union européenne (UE). Elle s’est construite 
sur la concurrence entre les États, sur le moins-disant fiscal et social avec des règles visant à exclure 
le plus possible l’intervention politique de la sphère économique. Ainsi l’UE s’est dotée de règles strictes 
en matière de dette et de déficit public, les fameux critères de Maastricht, et il est interdit à la Banque centrale européenne (BCE) de financer les États.

http://www.humanite.fr/article2765871,2765871


8 mai 2010 Crise de l’Euro Brèves Un « combat des politiques contre les marchés ».

Un « combat des politiques contre les marchés ». La formule utilisée jeudi par la chancelière allemande, Angela Merkel, a le mérite d’être simple. Elle résume parfaitement le sentiment désagréable qui domine à l’issue d’une semaine qui s’achève comme elle avait démarré : sur une forte chute de l’ensemble des Bourses, qui continuent de spéculer sur la fragilité des économies européennes. Quand plus rien ne semble avoir de sens, autant revenir, comme on dit dans d’autres sphères, aux fondamentaux.

http://www.liberation.fr/economie/0101634331-impuissance


8 mai 2010 Crise de l’Euro Brèves L’UE va se doter d’un fonds d’urgence pour défendre l’euro

Réunis vendredi soir à Bruxelles, les chefs d’Etat et de gouvernement ont définitivement approuvé le plan de prêts de 80 milliards d’euros à la Grèce sur trois ans. Les dirigeants de la zone euro se sont par ailleurs mis d’accord pour « renforcer le Pacte de stabilité ».

http://www.liberation.fr/economie/0101634348-ue-un-fonds-d-urgence-pour-defendre-l-euro


7 mai 2010 Crise de l’Euro Brèves L’euro peut-il être sauvé ? Joseph E. Stiglitz

NEW YORK – La crise financière grecque a réellement mis en danger la survie de l’euro. A la création de l’euro, beaucoup se sont inquiétés de sa viabilité à long terme. En période d’expansion, ces inquiétudes furent oubliées. Mais la question de savoir quels ajustements pourraient être effectués si une partie de la zone euro connaissait un terrible revers restât en suspens. Le fait de fixer un taux de change et de déléguer la politique monétaire à la Banque Centrale Européenne a éliminé deux des principaux moyens par lesquels les gouvernements pouvaient stimuler leur économie pour éviter la récession. Comment les remplacer ?

http://www.project-syndicate.org/commentary/stiglitz125/French


4 mai 2010 Crise de l’Euro Brèves La crainte d’une crise espagnole panique les Bourses européennes

Alerte rouge sur les marchés, ce mardi. L’aide à la Grèce à peine bouclée, la crainte d’une contagion de cette crise de la dette au reste de l’Europe, et particulièrement à l’Espagne, a fait rechuter l’euro et les Bourses. Des rumeurs selon lesquelles d’autres agences de notation allaient dégrader la note de l’Espagne et que Madrid pourrait demander une aide financière colossale au FMI ont fait d’abord plonger les places européennes. Tokyo était fermé aujourd’hui et le sera encore mercredi.

http://www.liberation.fr/economie/0101633549-gros-coup-de-froid-sur-les-bourses-europeennes


4 mai 2010 Crise de l’Euro Brèves Aujourd’hui, les salariés grecs Demain, les salariés français !

Le gouvernement, le Medef, les grands médias toujours aussi prompts à dénoncer les « prises d’otages » lors de chaque grève à la SNCF n’ont pas un seul mot pour condamner la gigantesque prise d’otages des salariés grecs par les spéculateurs, habillés du nom plus aimable d’ « investisseurs » ou de « marchés financiers ».

Tout y est pourtant : depuis la prise d’otages de gens innocents jusqu’au chantage sans cesse plus pressant pour augmenter le montant de la rançon.
Chronologie d’une prise d’otage avec demande de rançon

http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article2138


3 mai 2010 Crise de l’Euro Brèves Appel à rassemblement : Mercredi 5 mai 18h30 : L’Europe solidaire avec le peuple grec contre les marchés financiers

Appel à rassemblement :
L’Europe solidaire avec le peuple grec contre les marchés financiers

Mercredi 5 mai
18h30
Devant la délégation de la Commission européenne à Paris,
288 bvd Saint-Germain, 75007 Paris (M° Solférino)

Les marchés financiers s’attaquent depuis plusieurs mois à la Grèce. Pour « rassurer les marchés », l’Union européenne et le FMI imposent une cure d’austérité drastique au peuple grec. L’âge de la retraite passera à 67 ans. Les salaires seront diminués de 15% dans le secteur public, et les licenciements facilités dans le secteur privé. La TVA sera augmentée de 2 points. D’autres mesures sont prévues. Ce plan d’austérité plongera l’économie grecque dans la dépression.

La Grèce n’est que le premier domino. Une fois son compte réglé, les marchés financiers s’attaqueront à d’autres pays, Portugal, Espagne, Irlande... ou France. L’enjeu est simple : qui paiera la facture de la crise financière, du renflouement des banques et des déficits publics ? L’Union européenne annonce un « plan de sauvetage de la Grèce ». Mais les prêts consentis ne profiteront qu’aux spéculateurs, pas au peuple grec. Et ils ne résoudront rien à terme.

Si les peuples européens ne réagissent pas fortement, les droits sociaux seront partout mis à mal. Les peuples seront dressés les uns contre les autres, comme c’est déjà le cas des Grecs, désignés comme « tricheurs » et « irresponsables ». On sait où cela peut mener. Pour stopper cet engrenage, nous devons nous mobiliser aux côtés des Grecs. Une grève générale est prévue en Grèce le 5 mai et les organisations grecques appellent à la solidarité des mouvements sociaux européens. Nous exigeons de l’Union européenne et des gouvernements :
- des mesures énergiques contre la spéculation financière,
- un véritable plan de solidarité financière avec la Grèce,
- une réorientation radicale de la construction européenne, qui privilégie les intérêts des populations et pas de la finance.

Sont signataires à cette heure

- AC !
- Aitec/Ipam
- Attac France
- Copernic
- DAL
- Europe solidaire sans frontières
- FSU (à confirmer formellement)
- FTCR
- Marches européennes
- Sud PTT
- Transform Europe
- Union syndicale Solidaires

Organisations politiques en soutien : Gauche unitaire / Mpep / NPA / PC / PG / République et socialisme


1er mai 2010 Crise de l’Euro Brèves Zone euro : les trois scénarios de crise

L’Union européenne n’a jamais été si mal en point. Elle semble certes prête à passer le test grec, mais les risques qui se profilent à l’horizon augurent mal pour les mois qui viennent.

http://www.alternatives-economiques.fr/zone-euro---les-trois-scenarios-de-crise_fr_art_633_49380.html


29 avril 2010 Crise de l’Euro Brèves Volcan islandais, tsunami grec, séisme portugais... : à qui le tour ?

Après l’Islande et la Grèce, le Portugal et l’Espagne viennent de voir leur note abaissée par les agences de notation financière, ce qui leur annonce des lendemains difficiles.

À lire la plupart des commentateurs, les « marchés » qui spéculent contre ces pays semblent avoir la puissance d’une force de la nature. Rien ne pourrait s’opposer à l’action des traders et des fonds spéculatifs, comme s’il s’agissait de catastrophes naturelles ou de divinités courroucées. Il n’y aurait d’autre issue que d’essayer d’apaiser leurs craintes en sabrant dépenses publiques, budgets sociaux et salaires.

http://www.france.attac.org/spip.php?article11214


28 avril 2010 Crise de l’Euro Brèves Les Bourses baissent encore, l’euro au plus bas, Barnier craint une « nouvelle crise financière »

Les marchés boursiers européens ont de nouveau plongé à la clôture mercredi après la dégradation de la note de l’Espagne par Standard & Poor’s. A l’issue d’une journée de grande nervosité, la Bourse de Paris a terminé dans le rouge mercredi (-1,50%) dans un marché en proie à une véritable crise de confiance du fait de l’incapacité des Européens à mettre un terme à la crise grecque et des risques de contagion à d’autres pays fragiles de la zone euro.

http://www.liberation.fr/economie/0101632606-la-note-de-l-espagne-abaissee-l-euro-au-plus-bas-depuis-un-an


28 avril 2010 Crise de l’Euro Brèves Les agences de notation menacent l’indépendance de la BCE

Une nouvelle fois, les agences de notation soufflent sur les braises : incapables de prévoir les crises avant qu’elles n’éclatent, elles tentent de se racheter une conduite en courant après des marchés paniqués.

http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2010/04/les-agences-de-notation-menacent-lind%C3%A9pendance-de-la-bce.html


25 avril 2010 Crise de l’Euro Brèves 08 Le risque des Euro-divergences : le cas exemplaire de l’Espagne, par Martin Wolf

En mars 2007, Martin Wolf analysait la situation économique espagnole - alors apparemment florissante - et mettait en garde contre la douloureuse purge qui allait inévitablement se produire après l’éclatement prévisible de la bulle immobilière, financée comme il se doit à crédit. La solution habituelle en la circonstance, consistant à tabler sur les exportations afin de compenser la contraction de la demande intérieure, s’avérera extrêmement douloureuse, avertissait-il, les salaires devant en supporter le poids, en l’absence du mécanisme d’ajustement du taux de change.

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3045


26 mars 2010 L’euro dans les mains du FMI : une rupture historique Bruxelles persiste et saigne

Les chefs d’État et de gouvernement de la zone euro ont esquissé jeudi soir leur plan pour la Grèce. Ils s’en remettent aux marchés pour financer la dette d’Athènes. Décryptage.

Bruxelles, envoyé spécial.

Au sortir du Conseil européen, la Grèce reste dans la position de Prométhée. Enchaîné sur le mont Caucase, un aigle venait chaque jour lui manger le foie qui repoussait indéfiniment. Les 16 membres de la zone euro ont décidé jeudi soir de laisser Athènes en proie aux vautours de la finance. L’accord se félicite des mesures d’austérité grecques. Il s’en remet au marché pour financer la dette d’Athènes mais prévoit un « mécanisme » si le « financement de marché est insuffisant ». Les Vingt-Sept se saisissent de l’occasion pour transformer le Conseil européen en gouvernement économique, en fait en gendarme financier.

Nous reproduisons certains extraits de la déclaration des chefs d’État et de gouvernement de la zone euro et les commentons.

http://www.humanite.fr/Bruxelles-persiste-et-saigne


26 mars 2010 L’euro dans les mains du FMI : une rupture historique Les étrangleurs

Ils ne sauvent pas la Grèce. Ils étranglent les peuples.

Par Patrick Le Hyaric

Contrairement à ce qui se dit depuis des heures, le Conseil européen n’a pas décidé de sauver la Grèce. Il veut serrer encore plus le garrot qui étrangle le peuple grec, avec la baisse des salaires, le recul de l’âge de départ à la retraite, la casse des services publics. Et les Grecs sont les premières victimes d’un processus dévastateur qui a vocation à s’appliquer à d’autres pays. En un tour de passe-passe, ces éminences européennes mettent de l’argent fictif sur la table pour n’avoir rien à débourser. Et, décision gravissime, pour la première fois dans l’histoire, la superaustérité européenne sera pigmentée du mortel venin du Fonds monétaire international. Tout soutien, comme le dit le communiqué des chefs d’État, sera « soumis à de fortes conditionnalités ». Ce qui veut dire : renforcement de l’austérité, pression sur les salaires, démolition des acquis sociaux, privatisation des services publics, augmentation des impôts des particuliers.

http://www.humanite.fr/Les-etrangleurs


26 mars 2010 L’euro dans les mains du FMI : une rupture historique

Communiqué Attac France
http://www.france.attac.org/spip.php?article11018

L’euro dans les mains du FMI : une rupture historique

L’ accord entre les dirigeants de l’Eurogroupe annoncé hier, 25 mars 2010, pourrait marquer une rupture historique dans la construction européenne. Pour la première fois les dirigeants européens appellent au secours le Fonds Monétaire International pour aider un pays de la zone euro, la Grèce. L’accord est très imprécis sur les mécanismes de cette aide, et stipule qu’elle ne serait sollicitée « qu’en dernier ressort ». Mais il s’agit d’un abandon majeur de souveraineté des capitales européennes. Non contentes d’avoir renoncé à toute politique budgétaire européenne autonome ; non contentes d’avoir confié le pouvoir monétaire à une Banque centrale européenne indépendante de tout contrôle démocratique ; non contentes d’avoir dérégulé les marchés financiers et de laisser les fonds spéculatifs saigner à blanc les salariés, les PME, les services publics et maintenant les États eux-mêmes, les autorités de la zone euro décident aujourd’hui de partager la responsabilité de la monnaie européenne avec le Fonds Monétaire International. Ce dernier, largement contrôlé par les États-Unis, a toujours agi en fonction des intérêts de l’industrie financière internationale. C’est sans doute pour cela que les dirigeants européens, sur l’insistance d’Angela Merkel, ont accepté de lui confier les rênes. La BCE de M. Trichet n’aurait-elle pas donné assez de garanties de son orthodoxie financière ?


15 juillet 2022

Par Rédaction Yonne Lautre

Le vendredi 15 juillet 2022

Mis à jour le 15 juillet 2022