
Agir pour l’arrêt des expulsions de logement sans relogement : Pierrelaye : un homme est mort, arrêtez les expulsions ! Rassemblement devant la Préfecture de police de Paris, contre les expulsions sans relogement, jeudi 24 juin à partir de 14h – métro Cité
Yonne Lautre
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La fondation Abbé Pierre et Droit au logement dénoncent l’augmentation des expulsions29 octobre 2021, par Yonne Lautre
Au 1er novembre, les expulsions de locataires ne seront plus possibles, et ce jusqu’au 31 mars. Mais à la veille de ce répit hivernal, de nombreux foyers en sont victimes. La fondation Abbé Pierre et l’association Droit au logement se mobilisent.
https://basta.media/expulsion-de-logement-treve-hivernale-greve-de-la-faim-Abbe-Pierre-Droit-au-logement -
Agir pour l’arrêt des expulsions de logement sans relogement : Pierrelaye : un homme est mort, arrêtez les expulsions ! Rassemblement devant la Préfecture de police de Paris, contre les expulsions sans relogement, jeudi 24 juin à partir de 14h – métro Cité24 juin 2021, par Yonne Lautre
La mort d’un locataire à Pierrelaye dans le Val d’Oise (95), tué d’un coup de “taser” au cours de son expulsion ce matin vient nous rappeler que l’expulsion locative est un acte violent, pouvant donner lieu à des actes de désespoir.
Aujourd’hui un homme en est mort, ce n’est pas la première fois :
– un père de famille à Chambéry en juillet 2019, décède d’un arrêt cardiaque aux mains de la police lors de son expulsion
– Un locataire à la Rochelle en octobre 2014 se donne la mort ayant appris qu’il devait être expulsé …
– Un père de famille, locataire au Kremlin-Bicêtre, s’immole devant la sous préfecture de l’Haye -les -Roses en juillet 2014,
– Sans compter tous les locataires expulsés, abandonnés sur le trottoir et morts de la rue après des années de déchéance et de désespérance…Nous demandons une enquête objective sur les circonstances de la mort de ce locataire et sommes prêts à appuyer ses proches.
https://www.droitaulogement.org/2021/06/pierrelaye-un-homme-est-mort-arretez-les-expulsions/ -
« Je suis en passe d’être expulsée de mon logement » : samedi, on manifestait aussi contre l’insécurité sociale8 décembre 2020, par Yonne Lautre
La lutte contre l’insécurité sociale était également à l’ordre du jour de la manifestation parisienne du samedi 5 décembre, mais les mouvements de précaires et chômeurs intéressent peu les grands médias. La loi Sécurité globale a fusionné avec ce premier rassemblement prévu de longue date. Des militants expliquent pourquoi ils et elles se sont mobilisés.
https://www.bastamag.net/Samedi-5-decembre-on-manifestait-aussi-contre-la-precarite-et-le-chomage-insecurite-sociale-Loi-securite-globale -
Agir pour l’arrêt des expulsions de logement sans relogement : 448 personnes sont expulsées de lieux de vie informels tous les jours depuis le début de la crise sanitaire10 novembre 2020, par Yonne Lautre
En France, aujourd’hui, des milliers de personnes sont contraintes de vivre dans des habitats de fortune : des bidonvilles, des squats, des tentes…. Chaque année, de nombreuses expulsions viennent les précariser davantage. Dans son nouveau rapport annuel, l’observatoire inter-associatif des expulsions collectives de lieux de vie informels a recensé 1079 expulsions du 1er novembre 2019 au 31 octobre 2020, en France métropolitaine. Et le contexte de la crise sanitaire n’a pas enrayé ces pratiques !
Depuis le 17 mars, dans ce contexte et malgré la prolongation de la trêve hivernale, 699 expulsions ont eu lieu, renforçant des conditions de vie indignes. Ce sont, en moyenne, 448 hommes, femmes et enfants qui sont expulsés, chaque jour et de manière répétée pour un certain nombre de ces personnes. Pour 84% des expulsions, la majorité des personnes n’a reçu aucune proposition de relogement, ni même de mise à l’abri ou d’hébergement, entrainant un retour à la rue, de l’errance, une rupture des suivis médicaux et sociaux et, souvent, la réinstallation dans d’autres bidonvilles ou squats. De surcroît, ces retours à l’errance en temps de pandémie viennent accroître le risque sanitaire.
Pendant cette période de crise sanitaire, 86% des expulsions ont été recensées dans le Calaisis (Calais et Marck) et la ville de Grande-Synthe, territoires dans lesquels les pouvoirs publics ne s’efforcent même plus de justifier ces pratiques. Les autres expulsions ont concerné 97 lieux, habités en moyenne par 93 personnes, pour la plupart des familles roms ou perçues comme telle, et font quant à elles le plus souvent suite à des procédures juridiques. Certaines personnes connaissent ainsi plusieurs expulsions par an, par mois, voire par semaine.
Pareil constat, notamment en temps de crise sanitaire mondiale, pousse les associations de l’Observatoire à demander de nouveau que des solutions de logement dignes et pérennes soient proposées à chaque habitant, quel que soit son origine, sa situation administrative, ses projets et ses besoins. Il est vital que les pouvoirs publics se saisissent de cette question, pour enrayer l’une des manifestations les plus dures de la crise du logement.
A propos de l’Observatoire des expulsions :
Notre collectif recense depuis 2 ans les expulsions de lieux de vie informels en France métropolitain. Il est composé de plusieurs associations : la Fondation Abbé Pierre, Médecins du Monde, la Ligue des Droits de l’Homme, le Collectif National Droits de l’Homme Romeurope, la Plateforme des Soutiens aux migrants, la FNASAT et l’ANGVC. -
L’assemblée triple les peines des occupants sans titre et permet à toute personne de saisir le préfet en vue une expulsion expéditive …5 octobre 2020, par Yonne Lautre
Droit Au logement dénonce le triplement des peines à l’encontre des occupants sans titre, voté vendredi matin à l’Assemblée, à l’initiative du rapporteur KASBARIAN, sans autre opposition que celle d’un député FI (E. COQUEREL).
Cette mesure punitive vient satisfaire les obsédés du sécuritaire, comme le député E. CIOTI qui déclare souhaiter “que les squatters dorment en prison”. Qualifié.e.s donc de criminel.le.s, notamment les sans-abris qui s’installent dans un logement vacant car la rue ne leur réserve que des souffrances et une mort prématurée.
Ces députés, comme tous ceux qui exigent des mesures anti-squat, ne se préoccupent pas des locataires expulsés illégalement, alors qu’aucune poursuite n’est engagée – sauf exception –
Elles sont pourtant bien plus nombreuses que les très rares « occupants du domicile d’autrui » que l’on nous ressert depuis la fin août.Cette mesure punitive poursuit un autre but : en montant la peine à trois ans, le parquet peut ainsi déférer les occupants en comparution immédiate, après les avoir placé en garde à vue. Il procède ainsi à leur expulsion sans exposer le Préfet.
https://www.droitaulogement.org/2020/10/communique-sans-titre-squatteurs-lassemblee-triple-les-peines-et-glisse-une-mesure-de-delation/ -
Fonds d’aide aux habitants, moratoire sur les loyers : comment éviter une vague d’expulsions après le confinement23 avril 2020, par Yonne Lautre
Avec le confinement, des millions de personnes ont vu leurs revenus baisser et certaines dépenses – d’alimentation ou d’énergie – augmenter. Acquitter son loyer peut devenir difficile, voir impossible, avant la reprise économique. Des associations demandent un moratoire sur le versement des loyers et la création de fonds d’aides aux habitants, comme l’État l’a déjà prévu pour les entreprises.
https://www.bastamag.net/Loyers-moratoire-difficulte-a-payer-negocier-avec-son-proprietaire-fondation-abbe-pierre-droit-au-logement -
Coronavirus : « Pourquoi demander à la population de rester à la maison si on met à la rue les personnes vulnérables »13 mars 2020, par Yonne Lautre
Les expulsions de logement et les coupures d’énergie reprendront ce 1er avril pour les personnes qui ont des difficultés à payer leurs échéances. Alors que la crise sanitaire liée au Covid-19 s’intensifie, l’association Droit au logement demande des mesures d’urgence au gouvernement, qui vient d’en prendre pour les entreprises. Des mobilisations sont prévues le 28 mars. Voici leur appel.
https://www.bastamag.net/coronavirus-covid19-logement-mesures-APL-requisition-moratoire-expulsions-coupures-energie-eau -
Fin de la trêve hivernale : les expulsions vont reprendre pour des milliers de familles31 mars 2019, par Yonne Lautre
Après cinq mois d’interruption, des milliers de familles sont à nouveau menacées d’être expulsées de leur logement avec la levée de la trêve hivernale dimanche 31 mars au soir. Pendant cette « trêve », qui courait depuis le 1er novembre, un locataire ne pouvait pas être expulsé de son logement, sauf si un relogement décent était prévu pour lui et sa famille ou si les locaux faisaient l’objet d’un arrêté de péril.
https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/immobilier-indigne/fin-de-la-treve-hivernale-les-expulsions-vont-reprendre-pour-des-milliers-de-familles_3258609.html -
À Saint-Ouen, une mère et ses trois enfants à la rue, une situation de plus en plus fréquente4 mai 2018, par Yonne Lautre
Depuis mercredi 25 avril, à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), une mère de famille et ses trois enfants, tous mineurs, sont à la rue après une expulsion. Une solution provisoire d’une semaine d’hébergement à Nanterre vient de leur être trouvée par le 115. Mais jusque quand ? Un cas de plus en plus fréquent selon les associations et les travailleurs sociaux.
https://www.bondyblog.fr/reportages/cest-chaud/saint-ouen-une-mere-et-ses-trois-enfants-la-rue-une-situation-de-plus-en-plus-frequente/ -
« Que serais-je sans toit ? » : PIQUE NIQUE de solidarité à Marseille mercredi 17 mai avec la famille Rom expulsée15 mai 2017, par Yonne Lautre
ollectif École de la Montée des Accoules et quartier du Panier solidaires
Pour un hébergement d’urgence de la famille à la rue
Toujours aucune solution durable pour l’instant !
L’école des Accoules et le quartier du Panier à Marseille sont toujours mobilisés pour
obtenir l’hébergement d’une famille jetée à la rue avec trois enfants depuis le 12 avril.
La réponse du Préfet n’apporte rien de nouveau : les démarches qu’il conseille ont déjà
toutes été faites (nous l’en avions pourtant informé !). Elles seront renouvelées jusqu’à
obtenir une solution, mais pour l’instant rien de concret n’est encore en vue.
Notre détermination à voir cette demande aboutir reste intacte !
Jusqu’à aujourd’hui, c’est uniquement grâce à la magnifique solidarité des parents, des
habitants, des commerçants et des enseignants du quartier que cette famille a un toit chaque
nuit !
Or, un logement de fonction vide, depuis quatre ans, à l’école maternelle voisine, a été
condamné par des employés de la Ville le jour même (le 10/05) où nous organisions le repas
solidaire à l’école des Accoules !
Ceci est pour nous le symbole de la situation : on préfère murer un logement vacant plutôt
que le mettre à la disposition d’une famille à la rue.
Pourquoi les nombreux logements vides ne sont-ils pas réquisitionnés comme le permet la
loi ?
C’est la question que nous poserons, nombreux nous l’espérons, ce mercredi, Place des
Moulins dans le quartier du Panier, lors d’une action symbolique devant ce logement vacant
muré à la solidarité.L’hébergement, au besoin par la réquisition, est l’exigence que nous portons : parce qu’aucun
enfant ne devrait avoir à dormir dans la rue.
Si la situation précaire de cette famille persistait malgré tout et faute d’une solution
satisfaisante, nous rappelons que nous nous trouverons alors dans l’obligation de lui ouvrir
les portes de l’école pour ne pas laisser nos élèves passer une seule nuit dehors dans la rue !
Et comme la lutte pour les droits de tous à une vie digne et la solidarité ne doivent pas être
tristes, nous pique-niquerons dans la bonne humeur, en partageant ce que chacun aura
apporté.Le collectif de solidarité vous remercie pour l’attention que vous avez déjà porté à cette
situation et espère que vous pourrez rendre compte de cette nouvelle initiative.
Nous restons à votre disposition pour répondre à vos questions.
Pour le Collectif École de la Montée des Accoules et quartier du Panier solidairesVoici un lien si vous souhaitez apporter une solidarité financière pour un hébergement temporaire : www.papayoux.com/fr/cagnotte/solidarite-accoules.
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+ 80 % d’expulsions locatives, stop ou encore ?3 avril 2017, par Yonne Lautre
La trêve hivernale prend fin, vendredi, et avec elle l’interdiction des expulsions locatives. Leur nombre a explosé depuis quinze ans, notamment sous le quinquennat Hollande, qui n’a pris aucune mesure significative pour inverser la tendance.
http://www.humanite.fr/80-dexpulsions-locatives-stop-ou-encore-634165 -
Elsa, 13 ans : « Pour ne pas dormir dehors, nous refusons de partir de notre centre d’hébergement »4 mai 2016, par Yonne Lautre
Ils viennent du Kosovo, d’Albanie, d’Angola ou de Guinée. 72 personnes dont 41 enfants occupent depuis six mois un hébergement d’urgence, située dans une ancienne école à Annecy. Mais le 11 avril dernier, en fin de trêve hivernale, le préfet a demandé à ces familles de quitter l’école, ce qu’elles ont refusé. Elles occupent toujours leur hébergement d’urgence. Elsa, Vlora et d’autres, témoignent de leur quotidien, des difficultés administratives rencontrées pour leur demande d’asile, de leur attachement à l’école, de l’incertitude permanente.
http://www.bastamag.net/Elsa-13-ans-Pour-ne-pas-dormir-dehors-nous-avons-refuse-de-partir-de-notre
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Les expulsés de République ont gagné après 3 mois de lutte ! Solidarité avec les réfugiés !10 novembre 2015, par Yonne Lautre
Droit au Logement
Droit Au logement Paris et environs – 29 Avenue Ledru-Rollin 75012 Paris
tél : 01 42 78 22 00 • fax 01 42 78 22 11 • <http://www.droitaulogement.org>COMMUNIQUE
Paris le 9 novembre 20h30Les expulsés de République ont gagné après 3 mois de lutte !
Solidarité avec les réfugiés !
A l’issue d’une réunion avec les autorités lundi après midi, un accord a été trouvé pour les 52 familles et personnes qui depuis le 31 juillet participent activement à la manifestation permanente installée place de la République à Paris. Leur détermination a porté ses fruits, une fois de plus. L’installation a été démontée dans la soirée.Les familles expulsées seront hébergées jusqu’à leur relogement, et les familles menacées d’expulsion seront maintenues jusqu’à une solution de relogement (conformément à la circulaire Duflot/Valls du 26 octobre 2012, qui demande au Préfets d’organiser le relogement des prioritaires DALO avant leur expulsion).
Droit Au logement et les familles du DAL affirment leur solidarité avec les réfugiés qui depuis leur expulsion du Lycée Jean Quarré il y a plus de 2 semaines, campent place de la république, à coté des familles expulsées.
Droit Au Logement et les déléguée des familles ont demandé pendant la négociation que les autorités mettent en place des solutions décentes d’hébergement pour les réfugiés et qu’elles ouvrent des discussions avec leurs représentants.Droit Au Logement et les familles expulsées/expulsables remercient chaleureusement :
- Les artistes, les personnalités, les familles du collectif des 250, les organisations, les militants, les habitants du quartier, les passants ... qui ont apporté leur soutien à ce combat *
- Les réfugiés qui ont respecté les règles de vie commune sur la place depuis 17 jours ;
Droit Au Logement revendique :
- Le respect de la loi DALO pour tout les prioritaires et l’application du Droit à l’hébergement pour toute personne à sans logis
- L’application de la loi de réquisition sur les logements vacants appartenant à des grands propriétaires
- La réalisation massive de vrais logements sociaux, la baisse des loyers e
- L’arrêt des expulsions sans relogement, et le relogement des expulsés, notamment, celui des occupants de la tour CARA à St Ouen, occupée par des expulsés dans le cadre de la mobilisation de République, et la réintégration dans son logement de la familles D. expulsée violemment à Romainville le 13 octobre ...
Un toit c’est un Droit !
*voir les vidéos, photos et communiqués postés sur https://www.facebook.com/droitaulogement
Droit au logement
http://www.droitaulogement.org/
https://www.facebook.com/droitaulogementAffilié aux réseaux :
COALITION Européenne pour le droit au logement et à la ville
NOVOX : Réseau international des mouvements de lutte des “sans” http://www.novox.org/
ATTAC : Association altermondialiste contre la spéculation financière
PFLMS : Plate forme logement des mouvements sociaux -
Agir pour l’arrêt des expulsions de logement sans relogement : Marche Samedi 10 Octobre RV 15h Place de la République - PARIS5 octobre 2015, par Yonne Lautre
Non aux expulsions, à la baisse des Aides personnalisées au logement (APL) , à la casse du logement social… Un toit pour tou(te)s, baisse des loyers et des charges, réalisation annuelle de 200 000 vrais HLM …
Marche Samedi 10 Octobre
RV 15h Place de la République - PARIS
Dans toute l’Europe le logement pour tous et toutes est attaqué. Nous nous associons à la semaine européenne contre les expulsions et la mobilisation des logements vides lancée par la Coalition européenne pour le droit au logement et à la ville dans de nombreux pays.
En France, le Gouvernement veut réduire l’APL de nombreux ménages à bas revenu, supprimer des aides à la pierre pour les HLM … les mouvements sociaux du logement et de défense du logement social se mobilisent, et marchent en direction de l’Assemblée, où vont commencer les débats budgétaires.
Menaces sur le financement des HLM :
Le projet de budget 2016 menace de réduire à nouveau les aides à la pierre pour construire des HLM.
Il prévoit aussi de réduire les allocations logement des ménages modestes qui payent des loyers élevés !
Déjà cet été, le taux du Livret A est passé à 0,75% au risque d’une décollecte massive déstabilisant les moyens de financement du logement social, tout comme la réforme du 1% logement .
Pour compenser la baisse des financements externes, les bailleurs sociaux doivent financer la construction avec leurs fonds propres, c’est à dire l’argent des locataires, au détriment d’un meilleur entretien des logements… ou avec la vente de logement, c’est à dire leur privatisation.
Mobilisation des fonds publics pour réaliser 200 000 vrais HLM par an !
Les expulsions sont en hausse constante et menacent jusqu’à la trêve hivernale :
Tout l’été des familles avec enfants, locataires, réfugiés, migrants… ont été expulsées. Des campements ont été installé dans plusieurs villes en Ile-de-France, Paris, et dans les grandes villes régionales.
Alors qu’il y a 1,8 millions de demandes HLM non satisfaites en France, que les dispositifs d’hébergement sont saturés, que le nombre de sans abris augmente, que le Gouvernement peine à faire face à l’arrivée des réfugiés, les expulsions sans relogement ni hébergement se poursuivent laissant des familles entières à la rue, y compris des prioritaires DALO et ce au mépris de la loi. C’est inadmissible !
Non aux expulsions, réquisition des logements vides, respect de la Loi DALO et des mesures de protections contre les congés abusifs et les logements indécents.
Jamais les loyers n’ont été aussi chers dans notre pays, accablant les classes populaires. Plutôt que de généraliser l’encadrement des loyers privés (Loi ALUR) dans toutes les agglomérations, le gouvernement ne l’applique qu’à Paris. De plus, il continue à accorder plusieurs milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux riches pour se constituer un patrimoine locatif. Encadrement et baisse des loyers et des charges, partout ! Suppression des cadeaux fiscaux pour les riches !
La spéculation et la crise du logement frappent les quartiers populaires :
Pour soutenir les promoteurs, le gouvernement relance l’accession à la propriété, au lieu de financer la réhabilitation, l’entretien et la construction des HLM. Un projet de loi prévoit de renforcer la discrimination sociale dans l’attribution des HLM notamment contre le relogement des prioritaires DALO dans les quartiers populaires. Non aux discriminations sociales et à la spéculation immobilière !
TOUS ENSEMBLE POUR LE LOGEMENT !
A l’appel de (plate forme logement des mouvements sociaux) Logement : ACDL, Advocacy, AFVS, Bagagérue, CAHL 94, CAL, Copaf, CoL3e, CoL14e, CSF, CGL, DAL... Syndicats : CGT, FSU, Sud Santé Sociaux, SAF, Syndicat de la Magistrature, UNEF, Union Syndicale Solidaires, USP ... Solidarité : AITEC, ATTAC, AC !, CNAFAL, Fondation Copernic, MRAP, ATMF, FTCR …
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Une tour de 196 chambres habitables tout de suite occupée à Saint Ouen par les sans toit !16 septembre 2015, par Yonne Lautre
Réquisition immédiate !
Rassemblement de soutien sur place, à partir de 17hDepuis 12h, environ 150 personnes sans logis, prioritaires DALO, réfugiés, expulsés ... occupent une tour de 200 chambres, ancien foyer de Jeunes Travailleurs, appelé “foyer CARA”, et se sont installées au 13e étage et sur le toit.
Cette tour appartient à St Ouen Habitat, organisme HLM municipal, et plupart des chambres vides sont habitable immédiatement., ou en quelques jours après nettoyage, remise en route des fluides, ....Une vingtaine de chambres sont toujours occupées par d’ancien résidents, parmi lesquels certains résistent à leur expulsion sans relogement depuis des mois, ayant fait échouer la vente au groupe VINCI, qui programmait d’en faire un hôtel de tourisme. .
Les représentants de différents collectifs d’expulsés, en lutte pour être logés décemment, tels que celui des expulsés/expulsables de la place de la République, des expulsés du 12 chemin des Vignes à Pantin, des expulsés du village d’insertion à Saint Ouen, des réfugiés syriens de la porte de Saint Ouen, des expulsés de la cité ... Participent à cette opération occupation coup de poing.
A l’heure où le Gouvernement cherche des immeubles pour héberger les sans logis, en voici un habitable immédiatement qui pourrait loger 170 sans toit, parmi ceux qui campent :
locataires expulsés, migrants, réfugiés, sans abri, précaires ...La France compte 2,64 millions de logements vacants, 330 000 en Ile de France et 105 000 à Paris, ainsi que des millions de mètres carrés de locaux et de bureaux vacants.
Nous sommes tous des réfugiés !
Réfugiés des guerres militaires, réfugiés de la guerre économique et réfugiés de la guerre aux pauvres qui font des ravages aussi dans notre pays !
DAL demande au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires à la mobilisation des biens publics, semi publics ou propriété de riches, pour loger les sans toit, et cesser les expulsions.Les occupants et DAL demandent l’ouverture immédiate de négociations avec le Gouvernement pour :
la réquisition ou mise à disposition de cet immeuble pour les expulsés et réfugiés en lutte ; à St Ouen, Pantin, Paris, Bagnolet, Place de la République, et des négociations pour leur relogement
Un plan d’urgence de mobilisation/réquisition de 100 000 logements et locaux vacants pour tous les sans toit : expulsés, réfugiés, migrants, locataires, prioritaires DALO, précaires ...
L’arrêt des expulsions sans relogement , l’application de la loi de réquisition, le respect de la Loi DALO et du droit à l’hébergement
la réalisation de 200 000 vrais logement HLM par an , la baisse des loyers...Un toit c’est un droit !
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Quelles sont les conséquences des expulsions locatives qui reprennent mercredi 1er avril ?31 mars 2015, par Yonne Lautre
Des milliers de familles replongent dans l’angoisse, car elles pourront de nouveau être expulsées de leur domicile à partir du mercredi 1er avril, date de la fin de la trêve hivernale.
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Camp des mal logés de la République : Accord signé !30 novembre 2013, par Yonne Lautre
Droit au Logement
Droit Au logement Paris et environs – 29 Avenue Ledru-Rollin 75012 Paris
tél : 01 42 78 22 00 • fax 01 42 78 22 11 • <http://www.droitaulogement.org>Paris le 29 novembre 2013- 22h
Camp des mal logés de la République :
Accord signé !Un accord a été signé entre DAL et le Ministère du logement ce soir, prévoyant le relogement des 300 familles de la place de la république dans “un délai le plus rapide possible”, après examen de leur situation, et compte tenu des critères légaux de priorité en vigueur.
Les personnes sans abri seront hébergées jusqu’à leur relogement, et si possible rapprochées de leur lieu de vie, lorsqu’il s’agit de familles avec enfants scolarisés.Cet accord concernant 300 ménages, défendus par l’association Droit Au logement, dont l’essentiel est prioritaire DALO, intervient après un mois et demi de bras de fer, qui avait entrainé la destruction du campement le 15 octobre, accompagnée de brutalités policières qui s’étaient reproduites également le 19 octobre. Plusieurs plaintes avaient été déposées le 22 octobre à l’IGPN (Inspection Générale de la police nationale).
Le 31 octobre, DAL avait obtenu du tribunal administratif le droit de manifester Place de la République contre l’avis de la préfecture de police, et les familles s’étaient alors réinstallées 24h sur 24 sur la place de la République, pour demander l’application et l’amélioration des lois, un plan d’urgence et leur relogement.
L’accord prévoit également que des améliorations à la loi Duflot soient discutées.
Le campement sera démonté samedi à partir de 13h, avant et pendant la manifestation contre le racisme, à laquelle DAL et les familles appellent et prendront leur part.
Les mal logés de République fêtent leur victoire
Dimanche 1er décembre 15h, à Répu
Apportez boissons chaudes, gateaux, et instruments de musiqueLes familles remercieront les nombreux soutiens qui se sont manifestés.
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Stop aux expulsions sans relogement ! Stop aux discriminations ! Des solutions maintenant ! Manifestation à Paris le 7 juillet 20133 juillet 2013, par Yonne Lautre
Les expulsions et destructions de bidonvilles se succèdent dans toute la France. La police jette à la rue les familles et les bulldozers réduisent en charpie leurs cabanes et leurs biens. Le rythme s’accélère et de nombreux terrains sont menacés d’expulsion dans les semaines et les mois à venir. Que deviennent les familles ? Où vont-elles s’abriter ? Comment poursuivre un accompagnement médical et scolaire ? La seule solution apportée est de mettre les familles à la rue. Être à la rue serait-il plus sain, plus sûr et plus digne que de vivre dans un bidonville ?
Pourtant la circulaire interministérielle du 26 août 2012 prévoit un diagnostic social individualisé en amont des expulsions, afin de proposer « des solutions d’accompagnement, dans les différents domaines concourant à l’insertion des personnes : scolarisation, santé, emploi, logement ». En réalité, la circulaire est restée lettre morte pour une grande partie des évacuations. Lorsqu’elle est mise en oeuvre, elle se résume la plupart du temps àun simple recensement des personnes. Dans le meilleur des cas, un hébergement temporaire à l’hôtel est proposé pour une infime partie des familles, souvent très loin de leur lieu de vie. On est bien loin d’une réelle recherche de solutions et de véritables projets d’insertion… Pour les familles et les associations de soutien, ces diagnostics dits « sociaux » (par ailleurs coûteux) ressemblent à un simple alibi pour permettre aux préfectures de se justifier de l’application de la circulaire.
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Lyon : Non, les expulsions ne sont pas une solution14 mai 2013, par Yonne Lautre
Après le drame de Lyon qui a coûté la vie à trois personnes, le Ministre de l’Intérieur appelle à « poursuivre le travail de démantèlement et d’évacuation des campements ». Ce matin même, une trentaine de personnes ont été chassées de leurs habitations à Saint-Priest, également dans la Préfecture du Rhône. Mais quelles solutions pour les personnes concernées ?
Poursuivre les expulsions sans solutions pour les personnes concernées, ce n’est que déplacer le problème. Celles qui occupaient les bureaux de l’usine désaffectée qui ont pris feu dimanche 12 mai avaient déjà été chassées d’autres lieux à la fin de l’été 2012. Les destructions de bidonvilles, à Lyon comme ailleurs, aboutissent à des concentrations, de plus en plus grandes, de personnes vivant dans des conditions de plus en plus précaires et dangereuses pour leur sécurité. Depuis l’été 2012, une circulaire interministérielle prévoit une anticipation des évacuations, un diagnostic social individualisé pour rechercher des solutions permettant de ne pas perpétuer des conditions de vie indignes et de favoriser une insertion des personnes concernées. Mais, comme l’a souligné le comité du MRAP de Villeurbanne, rien n’a été entrepris par la Préfecture du Rhône, et très peu ailleurs.
Poursuivre les expulsions sans solutions, c’est encourager la stigmatisation des personnes victimes de ce que le Ministre de l’Intérieur prétend combattre. Les habitants de bidonvilles ne cessent de réclamer l’accès à la scolarité pour leurs enfants, des mesures d’hygiène comme l’accès à l’eau, à des toilettes, à des bennes à ordure. Pour 20 000 personnes sur l’ensemble du territoire français, la question du coût ne peut se poser car quel est le coût de la politique d’expulsions ? Quel est le coût des frais de justice, puisque celles-ci sont très souvent déclarées illégales par les tribunaux ? Comment justifier que l’on maintienne les limitations de l’accès à l’emploi pour les Roumains et les Bulgares, y compris dans le cas de familles engagées dans des parcours d’« insertion » ? Au lieu de cela, le Ministre de l’Intérieur prétend que ces familles ne veulent pas s’intégrer, faisant le lit de l’extrême droite, qui diffuse de fausses informations selon lesquelles les Rroms bénéficieraient d’indemnités journalières et propage une image diffamatoire de délinquance. Le MRAP appelle l’Etat à aborder la question des bidonvilles et des squatts par la recherche de solutions dignes et pérennes pour les personnes qui y vivent, et parfois en meurent, en concertation avec ces personnes, les associations et collectifs qui les soutiennent, les collectivités territoriales.
Paris, le 14 mai 2013
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