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Agir contre le Travail des Enfants dans le monde : Du XIXᵉ siècle à aujourd’hui, des enfants dans l’enfer de la mine
Yonne Lautre
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La pandémie de Covid-19 pourrait entraîner une augmentation du travail des enfants dans le monde14 juin 2020, par Yonne Lautre
Alors que le nombre des enfants contraints à travailler reculait dans le monde, diminuant de 94 millions depuis 2000 – ils restent 152 millions âgés de 5 et 17 ans –, la pandémie mondiale de Covid-19 risque d’inverser la tendance. Dans un document publié vendredi 12 juin, l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’Unicef estiment que des millions d’enfants supplémentaires risquent de se retrouver forcés à travailler, « ce qui pourrait conduire pour la première fois en vingt ans à une hausse du travail des enfants ».
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/06/12/la-pandemie-de-coronavirus-pourrait-entrainer-une-augmentation-du-travail-des-enfants-dans-le-monde_6042629_3244.html -
Travail des enfants dans les mines de cobalt : plainte déposée contre des géants de la tech16 février 2020, par Yonne Lautre
La plainte a été déposée dimanche par International Rights Advocates (IRA) devant un tribunal de Washington ; au nom de 14 victimes non identifiées, des membres de familles d’enfants tués dans l’effondrement de tunnels ou de murs, ou des enfants mutilés dans les mêmes circonstances.
Le cobalt est un métal rare, crucial pour la fabrication des batteries de téléphones portables et des véhicules électriques. Mais les conditions d’extraction et de commercialisation en RDC, premier producteur mondial, sont vivement contestées. « L’explosion du secteur des technologies a conduit à une explosion de la demande en cobalt », explique IRA dans un communiqué.
http://www.ilfauttuertina.net/solutions/actu-travail_des_enfants_dans_les_mines_de_cobalt_plainte_d_pos_e_contre_des_g_ants_de_la_tech-305-999-305-2258-fr.html -
Poupi, une peluche humanitaire pour les enfants victimes de conflits armés3 septembre 2019, par Yonne Lautre
C’est une triste constatation de l’UNICEF : les enfants sont les plus touchés lorsque surgit un conflit armé. Particulièrement vulnérables, ils ont des besoins bien spécifiques et n’ont pas toujours les moyens de les exprimer. Mais une simple peluche pourrait faciliter leur accès à des soins et à leur reconstruction. Ce compagnon, c’est Poupi.
https://mrmondialisation.org/poupi-une-peluche-humanitaire-pour-les-enfants-victimes-de-conflits-armes/ -
Agir contre le Travail des Enfants dans le monde : Du XIXᵉ siècle à aujourd’hui, des enfants dans l’enfer de la mine27 février 2019, par Yonne Lautre
En République démocratique du Congo (RDC), de nombreux enfants s’usent au travail dans les mines de cassitérite et de cobalt des régions du Nord Kivu et du Katanga. Dans ce pays aux ressources considérables, ces minerais rares et chers sont particulièrement prisés, comme en témoigne le journaliste Christophe Boltanski dans son enquête Minerais de sang. Leur extraction est en effet indispensable à la fabrication de nos appareils électroniques.
Nulle trace sur les cartes des exploitations où se cachent ces esclaves du monde moderne. Localisés dans des zones réputées dangereuses où règnent des bandes armées, ces lieux accueillent pourtant à 200, voire 300, mètres de profondeur, des fillettes et des garçons âgés de 7 à 18 ans : l’Unicef estime qu’ils sont quelque 40 000 et qu’ils forment près de la moitié de la main-d’œuvre utilisée dans ces exploitations. Dans des conditions inhumaines, ces enfants travaillent à mains nues, pour des salaires qui n’excèdent pas un ou deux euros par jour.
Ces très jeunes travailleurs sont exposés quotidiennement, sans aucune protection et dans une obscurité quasi totale, aux poussières hautement toxiques qui envahissent les « galeries ». Source de maladies respiratoires, elles ne constituent pas les seuls dangers qui menacent ces enfants. Dans ces mines périlleuses, les éboulements sont fréquents et provoquent, au mieux, des blessures invalidantes.
Au cours des dernières années, de nombreux petits mineurs africains ont ainsi trouvé la mort dans des conditions qui n’ont rien à envier à celles des tout jeunes ouvriers des pays industrialisés, au XIXe siècle. Comme en France à cette époque, les autorités congolaises demeurent aujourd’hui réticentes, ou incapables, à faire voter puis respecter les lois protégeant les enfants au travail.
https://theconversation.com/du-xix-siecle-a-aujourdhui-des-enfants-dans-lenfer-de-la-mine-109487
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Travail des enfants : la plus grande bourse des métaux au monde s’inquiète de l’origine du cobalt échangé à Londres28 novembre 2017, par Yonne Lautre
Après la mise sur le marché de cobalt en dessous des cours, le London Metal Exchange (LME), première place mondiale pour l’échange des métaux non-ferreux, lance une enquête sur les sources d’approvisionnement des fournisseurs. Sans le citer, l’institution vise en particulier un acteur chinois très présent en République démocratique du Congo, d’où provient la moitié du cobalt de la planète.
http://www.novethic.fr/lapres-petrole/transition-energetique/isr-rse/travail-des-enfants-la-plus-grande-bourse-des-metaux-au-monde-s-inquiete-de-l-origine-du-cobalt-echange-a-londres-145101.html -
Microsoft, Volkswagen ou Renault recourent-ils sans le savoir au travail des enfants ?27 novembre 2017, par Yonne Lautre
Les grandes multinationales de l’électronique ou de l’automobile « ne font pas le nécessaire face aux allégations de travail des enfants dans les chaînes d’approvisionnement en cobalt pour les batteries ». Telle est la conclusion d’un nouveau rapport d’Amnesty international, presque deux après une première étude qui avait sonné l’alarme sur la face cachée du développement des équipements électroniques et, demain, des véhicules électriques [1]. Le cobalt est un métal indispensable à la fabrication de batteries pour voitures électriques et gadgets électroniques. Or, la majorité du cobalt est extrait en République démocratique du Congo (RDC), pour partie dans des mines artisanales où travaillent des enfants.
https://www.bastamag.net/Microsoft-Volkswagen-ou-Renault-recourent-ils-sans-le-savoir-au-travail-des
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Agir contre le Travail des Enfants dans le monde : Comment prévenir le travail des enfants au sein de sa supply chain ?8 septembre 2016, par Yonne Lautre
Alors que le travail des enfants concerne encore 168 millions de personnes dans le monde, comment les entreprises peuvent-elles prévenir ce risque dans leur chaîne d’approvisionnement, de plus en plus complexe ? Novethic fournit quelques pistes et les cadres de référence à respecter.
http://www.novethic.fr/empreinte-sociale/droits-humains/isr-rse/comment-prevenir-le-travail-des-enfants-au-sein-de-sa-chaine-d-approvisionnement-144020.html -
Votre smartphone respecte-t-il les droits humains ?21 avril 2016, par Yonne Lautre
Madame, Monsieur,
Le 19 janvier, Amnesty International a publié un nouveau rapport intitulé « Voilà pourquoi on meurt ». Les atteintes aux droits humains en République démocratique du Congo (RDC) alimentent le commerce mondial du cobalt. Les grandes marques électroniques, comme Apple, Samsung, Sony et Huawei, n’effectuent pas les contrôles élémentaires permettant de vérifier que la fabrication de leurs produits ne contient pas de cobalt extrait dans les mines par des enfants.
http://info.amnesty.be/adserver2/votre-smartphone-respecte-t-il-les-droits-humains.html
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En Ouganda, LafargeHolcim accusé de produire du ciment avec du minerai extrait par des enfants23 mars 2016, par Yonne Lautre
A Harugongo, la mine fait face à l’école. Mais, dans ce village de l’ouest de l’Ouganda, à une dizaine de kilomètres au nord de la ville de Fort Portal, les enfants n’ont pas vraiment le choix. Vincent, 17 ans, pioche depuis cinq ans déjà. La nuit souvent. Le dimanche toujours. « Il y en a qui commencent plus jeunes que moi, à 11 ans même », explique-t-il. Vincent montre une plaie à son mollet. « On charge les camions le soir. Une pierre m’est tombée dessus. » Il se plaint de toux, de vertiges, de douleurs aux poumons. « Il y a beaucoup de poussière. Tu inhales ça toute la journée. J’ai des problèmes pour respirer. Quand je tousse, ça me brûle. »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/03/22/en-ouganda-lafargeholcim-accuse-de-faire-son-ciment-du-minerai-creuse-par-des-enfants_4887414_3244.html -
Travail des enfants : 16 multinationales sur le banc des accusés23 janvier 2016, par Yonne Lautre
Plusieurs intermédiaires jalonnent la chaîne d’approvisionnement du cobalt. A une extrémité, il y a les grandes multinationales de l’électronique et de l’automobile comme Daimler, Apple ou Sony, qui utilisent ce matériau pour leurs batteries au lithium-ion. Et de l’autre, il y a de jeunes enfants qui mettent leur vie en danger pour gagner une poignée de dollars. Amnesty International fournit une documentation précise sur ce commerce qui n’est pas encore réglementé au niveau mondial. Décryptage.
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Agir contre le Travail des Enfants dans le monde : Le travail des enfants derrière la production de smartphones et de voitures électriques18 janvier 2016, par Yonne Lautre
De grandes marques électroniques, comme Apple, Samsung et Sony, n’effectuent pas les contrôles élémentaires afin de vérifier que la fabrication de leurs produits n’intègre pas de cobalt extrait dans les mines par des enfants, écrivent Amnesty International et Afrewatch dans un rapport rendu public mardi 19 janvier.
Intitulé « This is what we die for : Human rights abuses in the Democratic Republic of the Congo power the global trade in cobalt », ce document retrace le parcours du cobalt utilisé dans les batteries lithium-ion, depuis les mines où des enfants parfois âgés de sept ans seulement et des adultes travaillent dans des conditions périlleuses.
« Les vitrines des boutiques chics et le marketing des technologies de pointe contrastent vivement avec les enfants ployant sous les sacs de roches et les mineurs s’affairant dans les étroits tunnels qu’ils ont creusés, exposés au risque de contracter des affections pulmonaires permanentes », a déclaré Mark Dummett, spécialiste de la responsabilité des entreprises en matière de droits humains à Amnesty International.
« Des millions de personnes bénéficient des avantages des nouvelles technologies, sans se préoccuper de la manière dont elles sont fabriquées. Il est temps que les grandes marques assument leur part de responsabilité dans l’extraction des matières premières qui rendent leurs produits si lucratifs. »
Le rapport dévoile que les négociants achètent le cobalt extrait dans des zones où le travail des enfants est monnaie courante et le vendent à la Congo Dongfang Mining (CDM), filiale détenue à 100 % par le géant chinois de l’exploitation minière Zhejiang Huayou Cobalt Ltd (Huayou Cobalt).
D’après les investigations d’Amnesty International fondées sur des documents d’investisseur, Huayou Cobalt et sa filiale CDM traitent le cobalt, avant de le vendre à trois fabricants de composants de batteries en Chine et en Corée du Sud. À leur tour, ceux-ci vendent leurs composants à des fabricants de batteries qui affirment fournir des entreprises du secteur de la technologie et de l’automobile, notamment Apple, Microsoft, Samsung, Sony, Daimler et Volkswagen.
Amnesty International a contacté 16 multinationales, inscrites sur la liste clients des fabricants de batteries, recensés comme se procurant du minerai transformé auprès de Huayou Cobalt. L’une d’entre elles a reconnu ce lien, tandis que quatre n’ont pas pu dire avec certitude si elles achètent du cobalt provenant de la République démocratique du Congo (RDC) ou fourni par Huayou Cobalt. Six ont affirmé qu’elles enquêtaient sur ces allégations. Cinq ont nié se procurer du cobalt auprès de Huayou Cobalt, alors qu’elles figurent sur les listes clients des fabricants de batteries. Deux multinationales ont nié se procurer du cobalt provenant de la RDC.
Il importe de noter qu’aucune n’a fourni d’informations suffisantes pour vérifier de manière indépendante la provenance du cobalt utilisé dans ses produits.
« C’est le grand paradoxe de l’ère numérique : des entreprises parmi les plus florissantes et innovantes du monde sont capables de commercialiser des produits incroyablement sophistiqués sans être tenues de révéler où elles se procurent les matières premières incluses dans leurs composants », a déclaré Emmanuel Umpula, directeur exécutif d’Afrewatch (Observatoire africain des ressources naturelles).
« Les violations des droits humains perpétrées dans les mines demeurent hors de la vue et des consciences : en effet, sur le marché mondialisé, les consommateurs n’ont aucune idée des conditions de travail dans les mines, les usines et les chaînes de montage. Nous avons découvert que les négociants achètent le cobalt sans poser de questions sur le lieu et les conditions d’extraction. »
Mines mortelles et travail des enfants
La RDC est responsable d’au moins 50 % de la production mondiale de cobalt. L’une des plus grosses compagnies minières du pays est la Congo Dongfang Mining (CDM), filiale de Huayou Cobalt. Plus de 40 % du cobalt commercialisé par Huayou Cobalt provient de la RDC.
Les mineurs qui travaillent dans les zones où la CDM achète du cobalt sont exposés à des problèmes de santé récurrents et à un fort taux d’accidents mortels. Au moins 80 mineurs artisanaux sont morts sous terre dans le sud de la RDC, entre septembre 2014 et décembre 2015. On ne connaît pas le chiffre réel, car de nombreux accidents ne sont pas signalés et les cadavres restent ensevelis sous les décombres.
Les chercheurs d’Amnesty International ont également constaté que la vaste majorité des mineurs passent chaque jour de longues heures à travailler en contact avec le cobalt, sans les équipements élémentaires (gants, vêtements de travail ou masques notamment) pour les protéger contre les maladies pulmonaires ou dermatologiques.
Des enfants ont raconté qu’ils travaillent jusqu’à 12 heures par jour dans les mines, transportant de lourdes charges, pour gagner entre un et deux dollars par jour. Selon l’UNICEF, en 2014, environ 40 000 enfants travaillaient dans les mines dans le sud de la RDC, dont beaucoup dans des mines de cobalt.
Paul, orphelin de 14 ans, a commencé à travailler dans les mines à l’âge de 12 ans. Il a déclaré aux chercheurs qu’il est malade en permanence depuis qu’il a travaillé sous terre pendant de longues heures :
« Je passais 24 heures d’affilée dans les tunnels. J’arrivais le matin et repartais le lendemain matin... Je devais me soulager dans les tunnels… Ma mère adoptive voulait m’envoyer à l’école, mais mon père adoptif était contre, il m’exploitait en m’envoyant travailler dans la mine. »
« En raison des risques pour la santé et la sécurité, l’extraction minière est l’une des pires formes de travail des enfants. Comment des entreprises dont les profits à l’échelle mondiale se montent à 125 milliards de dollars (115 milliards d’euros) osent-elles affirmer qu’elles sont incapables de vérifier d’où proviennent des minerais essentiels à leur production ? », a déclaré Mark Dummett.
« Extraire les matières premières qui font marcher une voiture électrique ou un smartphone devrait être source de richesse pour les mineurs en RDC. En réalité, ils s’épuisent dans une vie de labeur pour des salaires de misère. Les grandes marques ont le pouvoir de faire changer cette situation. »
La chaîne d’approvisionnement – une honte pour les entreprisesEn avril et mai 2015, des chercheurs d’Amnesty International et d’Afrewatch se sont entretenus avec 87 mineurs de cobalt, encore en activité ou non, dont 17 enfants, travaillant sur cinq sites miniers dans le sud de la RDC. Ils ont également interviewé 18 négociants en cobalt et suivi les véhicules de mineurs et de négociants transportant le minerai de cobalt depuis les mines jusqu’aux marchés où les grandes entreprises l’achètent. La principale est la CDM, filiale congolaise de Huayou Cobalt.
Huayou Cobalt fournit du cobalt à trois fabricants de composants de batteries lithium-ion, à savoir Ningbo Shanshan et Tianjin Bamo en Chine, et L&F Materials en Corée du Sud. Ces trois fabricants ont acheté pour plus de 85 millions d’euros de cobalt à Huayou Cobalt en 2013.
Amnesty International a alors contacté 16 marques internationales de grande consommation listées comme clients directs ou indirects de ces trois fabricants. Avant qu’elles ne soient contactées, aucune de ces multinationales n’a reconnu avoir été en relation avec Huayou Cobalt, ni assuré la traçabilité du cobalt utilisé dans ses produits.
Le rapport révèle que les entreprises impliquées dans la filière d’approvisionnement du cobalt ne prennent pas en compte les risques en termes de droits humains liés à leurs activités.
Actuellement, le marché mondial du cobalt n’est pas réglementé. En effet, le cobalt n’entre pas dans la catégorie des « minerais du conflit » réglementés aux États-Unis – à savoir l’or, le coltan/tantale, l’étain et le tungstène – en provenance des mines de la RDC.
« La plupart de ces multinationales assurent appliquer une politique de tolérance zéro s’agissant du travail des enfants. Pourtant, ce ne sont que de belles paroles, puisqu’elles ne se renseignent pas sur leurs fournisseurs. Leurs déclarations ne sont pas crédibles », a déclaré Mark Dummett.
« Tant que les entreprises ne seront pas tenues légalement de contrôler la provenance des minerais et leurs fournisseurs et de rendre ces informations publiques, elles continueront de tirer profit de violations des droits humains. Les gouvernements doivent en finir avec ce manque de transparence, qui permet aux entreprises de tirer profit de la misère. »
Amnesty International et Afrewatch demandent aux multinationales qui intègrent des batteries lithium-ion dans leurs produits d’appliquer le principe de diligence due en matière de droits humains, d’enquêter pour déterminer si le cobalt est extrait dans des conditions dangereuses ou en recourant au travail des enfants, et de renforcer la transparence quant à leurs fournisseurs.
Elles invitent également la Chine à exiger des compagnies minières chinoises qui opèrent à l’étranger qu’elles enquêtent sur leurs filières d’approvisionnement et remédient aux atteintes aux droits humains liées à leurs activités. Amnesty International et Afrewatch engagent Huayou Cobalt à révéler qui participe à l’extraction et au commerce de son minerai, et quels sont les sites d’extraction, et à s’assurer qu’elle n’achète pas de cobalt extrait grâce au travail des enfants ni dans des conditions dangereuses.
« Les entreprises ne doivent pas se contenter d’interrompre une relation commerciale avec un fournisseur ou de décréter un embargo sur le cobalt de la RDC parce que des risques en termes de droits humains sont identifiés dans la chaîne d’approvisionnement. Elles doivent agir en vue de remédier aux souffrances endurées par les victimes d’atteintes aux droits humains », a déclaré Mark Dummett.
Note aux rédacteurs :
La liste complète des entreprises ayant fait l’objet d’enquêtes et leurs réponses figurent en annexe du rapport.
Les 16 multinationales examinées dans le rapport sont Ahong, Apple, BYD, Daimler, Dell, HP, Huawei, Inventec, Lenovo, LG, Microsoft, Samsung, Sony, Vodafone, Volkswagen et ZTE. Leurs réponses figurent en annexe du rapport.
Amnesty International France
Créée en 1961, Amnesty International est un mouvement mondial et indépendant de plus de 7 millions de membres et sympathisants qui œuvrent pour le respect, la défense et la promotion de tous les droits inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Amnesty International a reçu le Prix Nobel de la paix en 1977. Amnesty International France (AIF) a été créée en 1971. Son financement repose sur la générosité du public (215 000 donateurs), sur les ventes de produits de soutien et les cotisations de ses 40 000 membres. AIF est agréée par le Comité de la charte du don en confiance.
www.amnesty.fr - www.amnesty.fr/RSS/Communiques - @amnestypresse
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Une raffinerie suisse achète de l’or extrait par des enfants15 septembre 2015, par Yonne Lautre
Ils s’appellent Issa, Abdoulaye ou Moussa. Ce sont des mineurs, par leur métier et par leur âge. Au lieu d’aller à l’école, ils risquent leur vie chaque jour dans les mines artisanales d’or du Burkina Faso. Ils descendent dans des conduits peu sécurisés et mal ventilés et manipulent des produits toxiques sans matériel de protection. Comme des dizaines de milliers d’enfants et d’adolescents, ces mineurs travaillent dans des conditions innommables. Le fruit de leur labeur est raffiné en Suisse, plaque tournante du commerce mondial de l’or.
http://us10.campaign-archive2.com/?u=855e4bb20a7f6f2d3d586c7e7&id=08fcce382f&e=e686019de4
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Agir contre le Travail des Enfants dans le monde : Coopération contre le travail des enfants Kailash Satyarthi reçoit le Prix Nobel de la paix8 décembre 2014, par Yonne Lautre
La Coordination contre les méfaits de Bayer et le Global March against Child Labour (Marche mondiale contre le travail des enfants) félicitent Kailash Satyarthi pour son Prix Nobel de la paix. Ces organisations ont coopéré avec Satyarthi dans la lutte contre le travail des enfants dans la culture du coton en Inde, dont ont également profité des semenciers occidentaux : Syngenta, Bayer, Monsanto. Une campagne commune a permis de réduire considérablement le nombre d’enfants au travail.
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Travail des enfants : Samsung pris au piège de ses beaux discours6 novembre 2014, par Yonne Lautre
Cible d’une plainte en France pour « pratique commerciale trompeuse », désigné par une association de consommateurs britanniques comme l’une des marques les moins éthiques du monde, étrillé par l’émission Cash Investigation sur France 2 à qui ses dirigeants ont refusé de répondre, nominé aux Prix Pinocchio comme « l’entreprise ayant mené la politique la plus opaque », la situation ne s’arrange pas pour le géant coréen Samsung. A force de promouvoir, publicités à l’appui, un « monde meilleur » sans bannir le travail des enfants dans ses chaînes d’approvisionnement, sa réputation commence à être sérieusement entachée.
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Agir contre le Travail des Enfants dans le monde28 octobre 2014, par Yonne Lautre
La mort de Rémi Fraisse a montré l’indignité d’un gouvernement qui y a réagi par le mépris. Elle résulte surtout du soutien aveugle à un projet aberrant, et du choix de criminaliser les mobilisations plutôt que de favoriser les expériences citoyennes.
http://www.regards.fr/web/en-finir-avec-les-grands-projets,8020
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LE GÉANT SAMSUNG NE DOIT PLUS FAIRE TRAVAILLER DES ENFANTS !28 octobre 2014, par Yonne Lautre
De nouvelles enquêtes, menées en 2014 par notre partenaire le China Labor Watch, révèlent que des enfants travaillent encore dans les usines qui produisent des smartphones pour la multinationale Samsung.
Journées de travail de 12 à 13 heures, heures supplémentaires non payées, absence de cotisation à la sécurité sociale, problèmes d’équipements de protection malgré la manipulation de produits chimiques dangereux.
En plus du travail des mineurs, les enquêteurs ont relevé de nombreuses violations de la législation locale et des droits humains.
Déjà épinglée par plusieurs campagnes de dénonciation, la multinationale avait pourtant promis de prendre des mesures.
Ne soyons pas dupes de ces beaux discours : exigeons des actes.
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Nous pouvons éradiquer le travail par les enfants à Madagascar. Voici quatre projets tout à fait faisables immédiatement.2 décembre 2013, par Yonne Lautre
Un peu partout à Madagascar, les parents fortement appauvris par les systèmes pyramidaux* successifs sont obligés d’envoyer leurs enfants encore en bas âges casser des cailloux ou faire d’autres activités similaires toute la journée pour quelques Ariary par jour.
Sur un sol dont les immenses richesses naturelles attirent tous les prédateurs du monde, le spectacle, inhumain en soi, est proprement injuste et écœurant.
Citoyens et citoyennes malgaches et amis du peuple de Madagascar, éradiquons le travail par les enfants malgaches. Ensemble, nous le pouvons.
Joseph Raharijesy, le doyen des Mpivoy (co-rameurs du projet Fokonolona Mivao).
Si les enfants du peuple malgache n’ont aucune culture, aucune éducation, aucune notion de politesse ni de savoir-vivre en société, la faute n’est ni à ces enfants, ni à leurs parents, ni aux enseignants qui, eux aussi, sont obligés d’élever des cochons ou de cultiver un bout de terrain pour compléter leurs maigres salaires et pour pouvoir survivre. Cette situation est voulue, d’en haut.
Madagascar regorge de richesses naturelles immenses, déjà exploitées en partie pour ne pas dire pillées par des « dahalo vahiny ».
En conséquence, nos enfants ont droit à l’application d’une politique nationale comportant quatre points :1. Augmenter le SMIC (salaire minimum mensuel par individu qui travaille à temps plein) à UN MILLION d’Ariary immédiatement (deux fois donc pour un couple pour le permettre d’envoyer ses enfants à l’école). En dessous, c’est de l’esclavage. Tous les autres salaires doivent être supérieurs à ce SMIC, avec un maximum légal de vingt fois le SMIC.
2. Créer une Sécurité sociale avec trois caisses :
- allocations familiales suffisantes par enfant jusqu’à l’âge d’autonomie,
- caisse de remboursement à 100% de tous les frais maladie et accidents,
- allocations suffisantes pour les handicapés définitifs (allocations handicapés) et par le vieil âge (allocations vieillesse).
3. Rétablir une Ecole publique obligatoire, laïque, gratuite, et de haut niveau, de l’école maternelle à l’Enseignement supérieur, partout sur tout le territoire.
4. Une taxation suffisante sur toutes les richesses naturelles malgaches exploitées. Une taxation à hauteur de ces trois exigences sociales vitales est tout à fait possible avec les entreprises déjà en route.
Les pyramidalistes* qui s’accrochent à leurs intérêts égoïstes, ainsi que les défaitistes et les fatalistes nous taxent d’utopistes et de rêveurs. Ce n’est pas une utopie, c’est plutôt une urgence. Car sans ces grandes avancées sociales et budgétaires, c’est le présent et l’avenir du peuple et de la Nation malgaches qui sont actuellement en péril.
Malheureusement, aujourd’hui, aucune gouvernance pyramidale*, élue ou non, n’a intérêt à réaliser ces quatre grandes mesures pour créer et entretenir un environnement propice au développement physique et mental de tous les enfants. Aucune ne les réalisera, c’est certain.
Voilà pourquoi nous, les Mpivoy, avons élaboré et faisons avancer un grand projet pour que le peuple lui-même comble pacifiquement ces grandes lacunes de l’Etat malgache : le Tetikasa Fokonolona Mivao. Ce projet est déjà en marche. Éradiquez en vous et autour de vous le défaitisme et le fatalisme, et venez avec nous.
Joseph Raharijesy
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Être ouvrier agricole palestinien dans une colonie israélienne de Cisjordanie2 décembre 2013, par Yonne Lautre
A l’est de la Cisjordanie, 95 % de la vallée du Jourdain est sous contrôle militaire israélien. 80 000 Palestiniens y vivent, principalement des petits paysans. Souvent contraints d’abandonner leurs terres, ils travaillent comme ouvriers agricoles dans les colonies. « C’est la région de l’agriculture industrielle d’exportation », témoigne Ouessale, volontaire pour l’association Échanges et Partenariats. Elle décrit les conditions de travail désastreuses, l’interdiction de toute revendication et expression, la concurrence créée entre travailleurs migrants. Une situation qui relève, selon elle, de l’urgence humanitaire.
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À Cargill : le travail des enfants est intolérable !6 août 2013, par Yonne Lautre
Forcés à faire les travaux les plus durs et les plus dangereux, sept jours sur sept, enfermés, battus, leurs salaires non payés : hommes, femmes et enfants subissent un sort comparable à de l’esclavage dans les plantations de palmiers à huile du groupe malaisien KLK.
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Un sous-traitant d’Apple ferait travailler des mineurs en Chine29 juillet 2013, par Yonne Lautre
Après Foxconn, fournisseur historique d’Apple récemment accusé de maltraiter ses employés, c’est au tour d’un autre sous-traitant taïwanais, la société Pegatron, d’être épinglée par l’ONG China Labor Watch pour ses manquements aux règles théoriquement prônées par la société à la pomme, en employant des mineurs et en imposant un excès d’heures supplémentaires.