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Débutée il y a huit jours, la mise en chômage de la rivière Yonne s’achèvera dans près de deux semaines. L’assèchement de certains endroits est d’ores et déjà impressionnant.
https://www.lyonne.fr/sens/environnement/2018/10/24/a-sens-la-riviere-yonne-a-sec-comme-vous-l-avez-rarement-vue_13028663.html
La préfecture de l’Yonne prend de nouvelles mesures de restrictions d’eau. Le Serein Amont passe en alerte renforcée. 7 secteurs du département au total sont soumis à des restrictions d’eau.
https://www.francebleu.fr/infos/climat-environnement/la-prefecture-de-l-yonne-prend-de-nouvelles-mesures-de-restrictions-d-eau-1535124719
Les pluies de juillet n’ont pas réussi à combler le coup de chaud de juin. Des agriculteurs se remettent en question face à la répétition des épisodes de sécheresse.
http://www.lyonne.fr/blacy/economie/environnement/2017/07/20/les-agriculteurs-face-aux-episodes-de-secheresse-a-repetition_12490922.html
Le 20 juin, la préfecture avait indiqué que le seuil d’alerte à la sécheresse avait été franchi dans trois secteurs du département et demandé des mesures de restriction des usages de l’eau.
Les premières mesures de restriction d’eau sont prises dans le département de l’Yonne sur les secteurs : Cure, Armançon-Serein aval et Tholon-Ravillon-Vrin-Ocques.
Le préfet a décidé de placer le département en zone d’alerte. Cette mesure d’anticipation vise notamment à informer et sensibiliser les élus, les acteurs concernés et la population de la situation actuelle et des risques à venir de pénurie de la ressource.
Le département de l’Yonne a connu un hiver marqué par une pluviométrie déficitaire, et des températures supérieures aux normales saisonnières. Du point de vue hydrologique, les niveaux des nappes d’eau souterraines sont majoritairement inférieurs à la normale, avec des secteurs plus problématiques comme le Sénonais et le Tonnerrois. La tendance est à ce jour à la baisse. Les débits des cours d’eau sont également en baisse malgré les quelques précipitations du mois de mai.
Toutefois, ce contexte climatique et hydrologique n’est pas spécifique au département icaunais. En effet, d’autres départements ont pris des arrêtés plaçant leurs bassins versants en surveillance, et dans certains cas, ont d’ores et déjà pris des mesures de restriction des usages de l’eau.
À ce jour, plusieurs secteurs du département ont des débits de cours d’eau très proches des seuils de vigilance : Serein amont, Armançon-Serein aval, Vanne, Tholon, Ouanne et Lunain.
Compte tenu des prévisions météorologiques, qui n’envisagent pas de précipitations notables dans les jours à venir, mais au contraire des températures élevées et des conditions sèches, une vigilance s’impose à l’égard de la ressource.
En conséquence, comme le prévoit l’article R211-66 et R211-67 du Code de l’Environnement et l’arrêté préfectoral du 20 avril 2012 fixant le plan départemental sécheresse, dans la mesure où des seuils de vigilance sont susceptibles d’être franchis, le préfet a décidé de placer le département en zone d’alerte. Cette mesure d’anticipation vise notamment à informer et sensibiliser les élus, les acteurs concernés et la population de la situation actuelle et des risques à venir de pénurie de la ressource. Le franchissement des seuils du plan sécheresse imposerait alors la prescription de mesures de restriction sur les secteurs concernés.
Ce dispositif pourra être levé, ou renforcé en fonction de l’évolution de la situation hydrologique et de l’évaluation hebdomadaire réalisée par les services de l’État.
Arrêté préfectoral du 24 mai 2017 instituant des zones d’alerte :
La préfecture de l’Yonne a pris un nouvel arrêté concernant les secteurs Armançon Aval et Serein qui passent en alerte renforcée, le bassin de l’Ouanne et du Loing passe en alerte. De nouvelles mesures de restriction sont mises en place.
Dans l’Yonne, près de 1 000 bateaux ont franchi les écluses du canal du Nivernais, depuis le début du mois de juillet. Cette voie est le 2e canal le plus fréquenté de France, après celui du Midi.
En plus du secteur Armançon-amont, placé en situation de crise depuis deux semaines en raison de la sécheresse, celui de la Cure a franchi le seuil mardi. Les agriculteurs sont inquiets.
Les services de l’État ont décidé, hier, d’étendre l’alerte sécheresse dans l’Yonne. Une situation d’aridité, due à une pluviométrie déficitaire et à des températures extrêmement élevées.
Face à la sécheresse persistante, de nouvelles mesures de restrictions viennent d’être annoncées par la préfecture de l’Yonne.
D’après Météo France, la sécheresse qui frappe le département depuis le début du mois de juillet devrait perdurer au moins jusqu’en fin de semaine prochaine.
5 secteurs sont toujours concernés par des mesures de restriction et ce depuis le mois d’aout.
Depuis les pluies de ce début octobre, les débits des cours d’eau dans l’Yonne ont amorcé une remontée sensible. 5 secteurs sont revenus au seuil d’alerte simple : Armançon-Serein aval, Serein amont, Cousin, Ouanne-Loing et Petits cours d’eau du nord de l’Yonne.
http://bourgogne.france3.fr/info/malgre-la-pluie-l-yonne-surveille-encore-ses-eaux-75680842.html
Les débits des cours d’eau ont continué à chuter, augmentant le nombre de secteurs sur lesquels s’appliquent désormais des mesures de restrictions. Ainsi :
sur 3 secteurs du département, les débits des cours d’eau ont franchi le seuil d’alerte renforcée : Petits cours d’eau du nord du département, Serein-Armançon aval et Yonne amont.
Sur 4 autres secteurs, les débits des cours d’eau ont franchi le seuil d’alerte : Serein amont, Tholon-Ravillon-Vrin-Ocques, Ouanne-Loing et Cousin
5 secteurs sont concernés par des mesures de restriction de consommation de l’eau : Nord-Yonne, Ouanne-Loing, Serein-Armançon aval, Yonne-amont et Cousin
Malgré un premier semestre 2012 bien arrosé, avec des pluies excédentaires pour les mois d’avril à juillet, les débits des cours d’eau ont fortement chuté depuis le début du mois d’août. Cette situation traduit une ressource insuffisamment reconstituée durant l’hiver, les pluies excédentaires ayant surtout profité au développement de la végétation. Par ailleurs, depuis le début du mois d’août, très peu de pluies ont été enregistrées (seulement 6 mm à Auxerre du 1er au 22/08). Ainsi, sur 5 secteurs du département, les débits des cours d’eau ont franchi le seuil d’alerte : Petits cours d’eau du nord du département, Ouanne-Loing, Serein-Armançon aval, Yonne amont, et Cousin. Dans les 6 autres secteurs hydrographiques du département de l’Yonne, les cours d’eau ont franchi le seuil de vigilance.
Le seuil d’alerte a été dépassé pour plusieurs rivières nivernaises. Un comité secheresse se réunira jeudi 23 aout 2012.
http://bourgogne.france3.fr/info/niveau-d-eau-inquietant-dans-la-nievre-75209797.html
Malgré la météo humide et fraîche du début d’été, le niveau des cours est à la baisse dans la région
La préfecture de Bourgogne invite à la modération en ce qui concerne l’usage de l’eau. En effet, malgré un début d’été plutôt pluvieux, le niveau des cours d’eau de la région est à la baisse, certaines rivières ont même franchi leur niveau d’alerte. Un phénomène qui peut étonner mais qui est normal.
http://bourgogne.france3.fr/info/bourgogne--attention-a-l-eau-75148032.html
En ce mois de novembre, la sécheresse s’attarde sur notre département. En effet, après un mois d’octobre à nouveau déficitaire en pluie, le département de l’Yonne a reçu un cumul de pluie, début novembre, de 15 mm sur le Sénonais, à 50 mm sur le Morvan, ce qui n’a pas permis aux débits des cours d’eau de remonter de manière significative.
Ainsi, 3 secteurs hydrographiques sont de nouveau en crise : petits cours d’eau nord Yonne (Lunain-Orvanne-Betz-Clairis et Oreuse-Mauvotte-Gaillarde), Cousin, et Vanne.
3 secteurs sont en crise renforcée : Ouanne-Loing, Armançon amont, et Tholon-Vrin-Ravillon-Ocques.
Le niveau des nappes souterraines reste partout inférieur aux normales saisonnières et la recharge ne s’est pas encore amorcée. Une stabilisation du niveau est perceptible uniquement sur les aquifères des sables de l’albien (partie libre et partie affleurante).
Les sols sont anormalement secs pour la saison (déficit de 10 à 30 % par rapport aux valeurs normales pour la saison).
Les prévisions météorologiques indiquent un temps plutôt doux avec 2 passages faiblement pluvieux les 17 et 22 novembre prochains. Compte tenu de la sécheresse des sols, ces pluies ne constitueront pas encore de recharge très significative des nappes souterraines. Cette situation est à surveiller de près, de manière à pouvoir anticiper la sécheresse possible en 2012 si la recharge des nappes souterraines s’avérait insuffisante.
En cette saison, les mesures habituelles de restriction n’ont plus vraiment d’effet notable pour économiser la ressource en eau.
Cependant, l’automne est une période propice pour les vidanges de plans d’eau, opérations réglementées visant à effectuer le tri du poisson, le rempoissonnement, et si nécessaire, des travaux. Toutefois, le remplissage des plans d’eau, lorsque ceux-ci sont alimentés par des cours d’eau à faible débit, peut porter gravement préjudice aux milieux naturels, en causant des mortalités piscicoles en cas d’assèchement de tronçons de cours d’eau. Pour cette raison, un arrêté préfectoral interdisant le remplissage des plans d’eau après la vidange, a été mis en application jusqu’à fin novembre. Leur vidange reste possible, mais leur remplissage doit être différé à une date ultérieure en conditions climatiques plus favorables. Les deux secteurs concernés par les vidanges de plans d’eau, pour des petits cours d’eau, et donc par ces mesures de restriction, sont Ouanne-Loing et Cousin.
Le reste du département est en zone d’alerte, selon les dispositions de l’arrêté du 19/04/2011, sans restriction particulière.
Une vigilance particulière sur la recharge des nappes sera menée cet hiver.
La production d’eau potable étant le premier poste de consommation d’eau dans le département, les efforts de chacun sont nécessaires. Il est particulièrement recommandé dans ce contexte de rechercher les économies d’eau, par un usage raisonnable, et en utilisant notamment les systèmes de récupération de l’eau de pluie.
Malgré une timide amélioration début septembre, suite aux pluies du mois d’août, la quasi absence de pluie en septembre a fait baisser les débits de nombreux cours d’eau.
Ainsi, 4 secteurs hydrographiques du département sont de nouveau en crise : petits cours d’eau nord Yonne (Lunain-Orvanne-Betz-Clairis et Oreuse-Mauvotte-Gaillarde), Armançon amont, Tholon-Vrin-Ravillon-Ocques, et Vanne.
1 secteur est en crise renforcée : Ouanne-Loing.
La situation de sécheresse qui touche la France s’est quelque peu atténuée, dans notre département, durant le mois de juillet, puis durant le mois d’août, en raison des pluies survenues. En effet, les quantités tombées en août sont supérieures à la normale, voire très supérieures selon les secteurs (155 % par rapport à la normale à Auxerre).
Ainsi, tous les secteurs du département reviennent à une situation d’alerte, sauf un seul, le secteur de la Puisaye (Ouanne-Loing) qui reste en crise, les débits des cours d’eau, comme le niveau des nappes, restant faibles.
Malgré un été pluvieux, les restrictions d’usage de l’eau restent en vigueur indique le ministère de l’Ecologie.
Après le printemps le plus sec depuis 50 ans, les pluies tombées depuis juin n’ont pas permis de recharger vraiment les nappes phréatiques, "beaucoup d’eau partant en évapotranspiration", indique le ministère de l’Ecologie mercredi 24 août 2011.
http://bourgogne.france3.fr/info/bourgogne--restrictions-d-eau-toujours-en-vigueur-70121430.html
Dans un communiqué reçu mardi 19 juillet 2011, François Patriat, président du conseil régional de Bourgogne et sénateur de Côte-d’Or, informe avoir écrit au ministre de l’Agriculture, Bruno Lemaire, pour l’alerter sur la situation économique catastrophique des éleveurs qui viennent de subir la sécheresse de printemps.
http://www.dijonscope.com/014718-secheresse-en-bourgogne-f-patriat-demande-des-mesures-d-urgence
Une grande partie de l’Yonne a été classées en calamités agricoles. La Saône-et-Loire devrait suivre.
L’arrêté ministériel du 12 juillet 2011 a reconnu comme sinistrés, au titre des pertes de récolte sur productions fourragères, causées par la sécheresse du printemps 2011, 38 cantons et 41 communes de l’Yonne.
La France a chaud, la France a soif, et la Côte-d’Or n’est pas épargnée. On a atteint même des records de température au mois d’avril avec, dans le même temps, des précipitations trop peu nombreuses pour nous mettre à l’abri d’une grande sécheresse. Selon les spécialistes, il faut remonter à 1953 et 1949 pour trouver des niveaux de pluie aussi bas dans le département ! De fait, la préfecture de Côte-d’Or vient de prendre ses premières mesures de restrictions d’usage de l’eau. En ligne de front : les agriculteurs, qui tentent de faire face au mieux à cette inquiétante situation...
"Une situation digne d’un mois de juillet !"
http://www.dijonscope.com/013493-secheresse-la-cote-d-or-commence-a-avoir-soif
Demain le préfet de Saône et Loire devrait signer un arrêté de restriction de la consommation d’eau
En Saône-et-Loire, le comité sécheresse s’est tenu cet après-midi en préfecture. Il a été constaté une situation alarmante dans une partie de l’ouest et tout l’est du département.
Dans l’Yonne, des mesures de restrictions vont être appliquée sur une grande moitié sud avec 4 secteurs en crise renforcée.
http://bourgogne.france3.fr/info/yonne-et-saone-et-loire-touches-par-la-secheresse-68852324.html
Dans un communiqué reçu lundi 16 mai 2011, la préfecture de Côte-d’Or informe des premières mesures de restrictions d’usage de l’eau en Côte-d’Or, en raison "d’une diminution notable des débits des cours d’eau sur une grande partie du département".
http://www.dijonscope.com/013345-secheresse-en-cote-d-or-les-restrictions-d-eau-commencent
Avec moins 88% par rapport à la normale, le mois écoulé a été le mois d’avril le plus sec depuis 1955
Depuis le 20 avril, un arrêté préfectoral limite les usages de l’eau dans 230 communes de la Nièvre (144 en crise et 86 en alerte) A Nevers, il est tombé en avril 7,4 mm de pluie contre 63,8 mm en moyenne. Le département n’avait pas connu une sécheresse comparable pour ce mois de l’année depuis avril 1955 (moins d’1 mm cette année là)
http://bourgogne.france3.fr/info/nievre--un-deficit-pluviometrique-record-en-avril-68634614.html
L’Yonne est déjà passée en alerte sécheresse et la situation est tendue dans les autres départements de la région.
Depuis le début du mois d’avril, il est à peine tombé quelques gouttes dans l’Yonne. Les cours d’eau sont sous étroite surveillance. La vigilance est de mise dans toute la Bourgogne.
http://bourgogne.france3.fr/info/bourgogne--alerte-a-la-secheresse-68467433.html
La sécheresse gagne du terrain dans l’Yonne. Les mesures de restriction touchent désormais le bassin versant de la Cure
Au terme d’un hiver et d’un printemps très secs, qui ont pénalisé à la fois la recharge des nappes phréatiques souterraines et le maintien de débits satisfaisants dans les cours d’eau, la situation hydrologique, fragile dans le département de l’Yonne, devient préoccupante en cette fin de juillet. La pluviométrie déficitaire, survenue depuis le printemps, jusqu’en juillet, n’a pas permis de ré-alimenter les nappes souterraines qui ont amorcé leur vidange.
Début juillet, on observait ce déficit en particulier sur la nappe de la craie, située dans le nord du département, et qui est alimentée par une recharge pluri-annuelle.
Les premières mesures de restriction des usages de l’eau ont donc été mises en place, sur les secteurs de la Vanne, ainsi que sur les bassins versants voisins de l’Oreuse, de la Mauvotte et de la Gaillarde.
A ce jour, la situation s’est étendue puisque désormais les bassins versants du Tholon, de l’Ouanne-Loing, et du Serein-Armançon aval, sont aussi passés en dessous du seuil de crise, comme les bassins versants précédents. Les données relatives aux débits des cours d’eau, comme celles des nappes souterraines sont concordantes sur cette situation.
Le préfet étend les mesures de restriction des usages de l’eau à 137 communes
Face à la persistance de la sécheresse dans le nord-ouest du département, le comité sécheresse s’est réuni et il a élargi le périmètre des zones de restrictions d’usages de l’eau.
Les mesures prises par les quatre préfets bourguignons révèlent des situations très variables selon les départements
En Saône-et-Loire, l’Observatoire sécheresse s’est réuni le 8 juillet et a recommandé d’économiser l’eau, mais aucun franchissement de seuil d’alerte n’a encore été relevé.
En revanche, dans l’Yonne, en Côte d’Or et dans la Nièvre, des arrêtés préfectoraux limitent d’ores et déjà certains usages de l’eau, là où les seuils de crise ont été franchis.
Au terme d’un hiver et d’un printemps très secs, qui ont pénalisé à la fois la recharge des nappes phréatiques souterraines et le maintien de débits satisfaisants dans les cours d’eau, la situation hydrologique est fragile dans le département de l’Yonne.
La pluviométrie déficitaire, survenue depuis le printemps, jusqu’en juillet, n’a pas permis de réalimenter les nappes souterraines.
La nappe de la craie, située dans le nord du département, et qui est alimentée par une recharge pluri-annuelle, souffre particulièrement de ce déficit.
Cette situation peut se constater notamment sur le cours de la Vanne, où le seuil de crise du plan sécheresse, approuvé le 19 juin 2007, a été franchi pour le mois de juillet, ainsi que sur les bassins versants voisins de l’Oreuse, de la Mauvotte et de la Gaillarde.
En conséquence, le plan sécheresse prévoit, lorsque ce seuil de crise est franchi, la mise en place de mesures de restrictions des usages, de manière à réduire significativement les consommations d’eau et économiser la ressource.
Ces mesures concernent tous les usages : agriculture, industries, collectivités, particuliers. Elles sont de trois ordres :
– Les prélèvements en journée (10h00-18h00) pour l’arrosage (jardins, espaces verts, irrigation...) sont interdits, ce qui permet de réduire de 25% à 30% les pertes par évaporation.
– Une partie du débit prélevé par les Eaux de Paris dans la Vanne pour la production d’eau potable sera restituée au milieu.
– Les propriétaires d’ouvrages hydrauliques prélevant directement dans ces cours doivent s’assurer de laisser un maximum de débit au profit des cours d’eau et cesser tout prélèvement dès lors le débit de la rivière passe en dessous de 10% de son débit moyen.
Selon l’évolution de la situation, ces mesures pourront se renforcer, ou au contraire, être assouplies.
La production d’eau potable étant le premier poste de consommation d’eau dans le département, les efforts de chacun sont nécessaires et il est donc rappelé à chacun la nécessité de faire un bon usage de l’eau.
D’après la Préfecture, " la vulnérabilité de la ressource en eau en Côte d’Or, du fait de sa position en tête de 3 bassins versants, nécessite une gestion de la ressource intégrant la limitation voire la suspension de certains usages afin de garantir l’exercice des usages prioritaires". L’arrêté limite donc les usages.
Au regard de cette situation hydrologique, qui touche de manière égale tous les bassins versants, une zone d’alerte est instituée sur l’ensemble du territoire du département de l’Yonne.
Une surveillance resserrée des débits des cours d’eau et des niveaux des nappes a été mise en place pour suivre l’évolution de la situation et la comparer aux seuils d’alerte et de crise qui sont définis par le plan « sécheresse » de la préfecture de l’Yonne, approuvé le 19 juin 2007.
Des mesures de restriction ou d’interdiction provisoires des usages de l’eau sont dorénavant susceptibles d’être prises selon l’évolution de la situation hydrologique.
La production d’eau potable étant le premier poste de consommation d’eau dans le département, les efforts de chacun sont indispensables afin de faire un bon usage de l’eau.