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Agir contre toujours plus d’exploitation de ressources minières dans le Monde

Résistance contre l’industrie minière

9 février 2018 Annulation de licences : des groupes miniers poursuivent le Kenya pour 3,3 milliards de dollars

Le Kenya n’en a toujours pas fini avec les litiges qui l’opposent à plusieurs compagnies minières internationales devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) basé aux Etats-Unis, pour l’annulation de licences d’exploration. Le pays dirigé par Uhuru Kenyatta est déjà à plus de 3 milliards de dollars de demandes d’indemnisation.
https://afrique.latribune.fr/economie/2018-02-08/annulation-de-licences-des-groupes-miniers-poursuivent-le-kenya-pour-3-3-milliards-de-dollars-767838.html


11 janvier 2018 Les femmes d’Afrique australe s’organisent contre la violence de l’extractivisme

Pour beaucoup de pays du Sud riches en ressources, l’exploitation et l’extraction à grande échelle des ressources naturelles, et les projets de méga-infrastructures qui les accompagnent, représentent la voie que les gouvernements adoptent pour accueillir des investissements étrangers et accéder à des aides financières. La Vision du régime minier de l’Afrique (1) adoptée par les ministres africains en charge de l’exploitation des ressources minérales dans l’ensemble du continent, ainsi que le cadre politique qui l’accompagne, Les ressources minérales et le développement de l’Afrique (2011) (2) fournissent à eux deux la « stratégie [la plus] détaillée pour l’industrialisation de l’Afrique au XXIe siècle ».

Cependant, sous le vernis de ce paradigme de développement à la mode, la vie et les moyens de subsistance des communautés rurales et paysannes ainsi que de l’environnement sont menacés par les effets dévastateurs de l’industrie minière et des autres industries extractives. Les femmes et les filles, en particulier, sont les premières à faire les frais de ces impacts. C’est le cas des femmes de la province de Tete au Mozambique, dont les communautés sont confrontées à la pénurie d’eau et à la pollution, comme de la communauté Marange au Zimbabwe, où la vie quotidienne des femmes est hantée par une violence militarisée et souvent sexualisée.

https://wrm.org.uy/fr/les-articles-du-bulletin-wrm/section1/les-femmes-dafrique-australe-sorganisent-contre-la-violence-de-lextractivisme/


13 avril 2017 La transparence à l’état brut - Décryptage de la transparence des entreprises extractives

ONE, Oxfam France et Sherpa, en collaboration avec le Basic, lancent un rapport inédit : « La transparence à l’état brut : décryptage de la transparence des industries extractives ». Ce rapport étudie les premières déclarations publiques des paiements effectués par six entreprises pétrolières, gazières et minières françaises auprès des gouvernements des pays dans lesquels elles opèrent : Areva, EDF, Engie, Eramet, Maurel & Prom et Total.

Pour la première fois en 2016, les entreprises françaises exploitant des ressources naturelles dans les pays en développement ont rendu publics les paiements qu’elles versaient aux gouvernements de ces pays, en détaillant les versements pour chacun de leurs projets. Il s’agit d’une avancée non négligeable en termes de transparence d’un secteur d’une opacité notoire.

https://www.oxfamfrance.org/rapports/justice-fiscale/transparence-letat-brut-decryptage-transparence-des-entreprises-extractives


9 avril 2017 Le Salvador interdit l’exploitation minière des métaux

Le Salvador devient le premier pays au monde à interdire l’exploitation minière des métaux. Le Parlement a voté à une large majorité cette semaine une loi qui interdit toute extraction de métaux dans le pays afin d’éviter la pollution de ses ressources d’eaux.
http://www.rfi.fr/emission/20170331-le-salvador-interdit-exploitation-miniere-metaux


29 janvier 2017 Agir contre toujours plus d’exploitation de ressources minières dans le Monde : samedi 11 Février 2017 « UN RIO DE LUCHAS » à Ivry sur Seine

Le comité Solidarité avec Cajamarca a le plaisir de vous inviter à une manifestation politique et culturelle pour célébrer les 5 ans de la marche de l’eau (Cajamarca - Lima) et la naissance de notre comité, le samedi 11 février 2017.

L’eau, c’est la vie !

A 5 ans de la marche de l’eau au Pérou contre le projet Conga de Cajamarca, symbole d’unité et de convergence des luttes ,
A 5 ans de la naissance de notre mouvement de solidarité,
la défense de l’eau est toujours d’actualité, au Pérou, sur tout le continent latino-américain comme ici.

L’eau est pour nous symbole d’unité et de résistance, de mémoire et d’avenir
L’eau, bien de l’humanité, n’est pas une marchandise
L’eau est aussi poésie et musique : participation exceptionnelle du groupe TINKARI de Cajamarca

Venez vous ressourcer !
Nous vous attendons nombreux et comptons sur votre présence,
et, si vous ne pouvez pas participer, merci de diffuser l’information

Images intégrées 1

Amicalement et solidairement

Le Comité Solidarité avec Cajamarca,

Ci-dessous, le communiqué unitaire que nous vous inviterons à signer sur place ou par mail, le samedi 11 Février 2017 :

Communiqué unitaire

Comité de solidarité avec Cajamarca, Collectivo de Peruanos en Francia,

France Amérique Latine, Frente Amplio, Ayni France

« UN RIO DE LUCHAS »

AGUA SI ! ORO NO !

CONGA NO VA !

Paris, 11 février 2017

La lutte emblématique de la population de Cajamarca (Andes nord du Pérou) contre le projet Conga de l’entreprise Yanacocha (Newmont-Buenaventura-Banque mondiale), par son ampleur et sa durée, son unité, ses répercussions et ses succès, a marqué l’histoire du mouvement social péruvien et provoqué une vague de solidarité internationale.

Le 10 février 2012, après une avoir parcouru 800 km, la marche de l’eau, symbole d’unité et de convergence des luttes, partie des lacs d’altitude de Cajamarca arrivait à Lima.

Le même jour à Paris, se tenait la première réunion unitaire à la Maison de l’Amérique Latine qui allait donner naissance au Comité de solidarité avec Cajamarca et à un vaste mouvement de solidarité porté par des citoyens, des personnalités et de nombreuses organisations sociales, syndicales et politiques démocratiques françaises.

5 ans après, nous commémorons cette « geste héroïque » en rappelant ses moments forts, en rendant hommage au courage, à la dignité des femmes et des hommes, acteurs directs de la lutte, qui ont, grâce à leur détermination, leur unité et leurs organisations, réussi à « freiner le géant ». Malgré la répression et le processus de criminalisation, les procès et les intimidations, la mort de cinq opposants, les états d’urgence et la militarisation de la zone, ils ont poursuivi leur lutte sur tous les terrains y compris politique, jusqu’à ce jour.

C’est aussi l’occasion de nous interroger sur le bilan de cette mobilisation pour la défense de l’eau, de son lien avec les autres luttes socio-environnementales au Pérou (Espinar, Las Bambas, Tia Maria) et en Amérique latine (Berta Caceres au Honduras, Le MAB contre les barrages au Brésil) et de tirer les leçons de notre expérience de solidarité internationale.

Après la COP 20 et le sommet des peuples à Lima en 2014, la COP 21 et le sommet citoyen de Paris en 2015, les élections régionales et présidentielles au Pérou en 2016, le nouveau contexte socio-politique international et national est malheureusement peu favorable au respect du droit à l’eau et au droit à la consultation préalable libre et informée (Convention 169 de l’OIT) des populations autochtones et à leur conception de vie et de développement différents, en harmonie avec les autres et la nature.

La politique du nouveau Président Pedro Pablo Kuzcynski s’inscrivant dans la continuité économique et politique du néolibéralisme, laissant les mains libres aux multinationales extractivistes et au saccage irréversible des ressources naturelles du pays au mépris de la santé et de la vie des populations, de la souveraineté et de sécurité alimentaire, bafouant le droit à l’eau reconnu internationalement comme partie intégrante des droits humains depuis 2010, ne peut qu’entrainer une intensification des conflits socio-environnementaux, la résistance des populations affectées, et de nouveaux processus de criminalisation des mouvements sociaux et de répression.

Si nous vivons une situation d’urgence écologique au niveau planétaire, la problématique de l’eau au Pérou, l’un des pays les plus vulnérables au changement climatique au niveau mondial, et où 6 à 7 millions d’habitants n’ont pas accès à l’eau et à l’assainissement, est un enjeu vital pour l’avenir. Les conséquences désastreuses des dérèglements climatiques enregistrées en 2016 sous forme de catastrophes naturelles, (sécheresse et incendies ou au contraire inondations) d’un côté, l’accaparement et la contamination de l’eau et des territoires par les multinationales minières extactivistes, ne font qu’exacerber les contradictions.

A Cajamarca, Maxima Acuna, prix Goldman 2016, est toujours menacée et « séquestrée » par la mine, le Projet Conga toujours officiellement « suspendu », est actuellement « encerclé » par le démarrage d’autres projets extractivistes miniers (Galeno, Coimolache, Tantahuatay-Conga, Zanja, Gold Fields , Shahuindo) dans la région qui ont reçu le feu vert du gouvernement.

Les gardiens des lacs poursuivent leurs inspections régulières et dans la province de Hualgayoc, les dirigeants du Front de défense environnemental de Bambamaca lancent un appel à une grève régionale pour le 25 mai prochain.

Dans ce nouveau contexte, les populations et les membres des rondes paysannes, ayant acquis un degré de maturité et de conscience sociale et écologique élevée à travers les cinq années de lutte, sont disposées à poursuivre et élargir leurs luttes. Notre solidarité toujours active sera nécessaire et la vigilance s’impose.

Réunies à Paris, pour l’évènement « UN RIO DE LUCHAS « , les organisations signataires tiennent à remercier chaleureusement les citoyens et personnalités politiques, les organisations syndicales, sociales et démocratiques ayant soutenu activement cette lutte en France pendant les 5 dernières années.

Elles appellent à poursuivre la solidarité en maintenant vigilance et unité pour la défense des droits environnementaux et humains au Pérou,

Elles se prononcent pour la convergence des luttes contre l’extractivisme et contre la corruption généralisée des multinationales symbolisée par l’entreprise brésilienne Odebrecht.

Pour le respect du droit à l’eau et du droit à la consultation préalable des populations autochtones,

Non à l’accaparement, la contamination et la marchandisation de l’eau

L’EAU C’est la vie !

Une goutte d’eau ne sera jamais une rivière,

une rivière est composée de myriades de gouttes d’eau

C’est l’union de ces innombrables gouttes qui créent le flot

le véritable courant de la vie réside dans l’union ...

Pour un envoi signé par mail : comitesolidaritecajamarca gmail.com


11 août 2016 En Amérique centrale, des terres polluées et des activistes menacés par les multinationales minières


14 juillet 2016 Agir contre toujours plus d’exploitation de ressources minières dans le Monde : 22 juillet 2016 : Journée internationale contre la méga-industrie minière

En 2009, les opposants à la mine d’or du Cerro de San Pedro au Mexique inauguraient la journée internationale contre la méga-industrie minière devant l’ambassade du Canada à Mexico DF.

5 ans après, en 2013, alors que la relance de l’activité minière surprenait les habitants des campagnes européennes, le village de Tennie, dans la Sarthe, manifestait lui aussi son opposition au projet de destructions annoncées le concernant.

Les années qui ont suivi, plus d’une centaines mobilisations ont eu lieu à l’occasion de cette journée dans une cinquantaines de pays et de territoires.

Que cela soit en France, en Grèce, au Honduras, en Argentine, au Congo, en Birmanie ou en Australie, partout où elles s’installent, les entreprises minières sont responsables de lourds impacts sociaux-environnementaux. Elles détruisent les milieux naturels, accaparent les ressources naturelles indispensables à la vie (la terre et l’eau) et transforment les villages de paysans en camps de dortoirs d’ouvriers qui leur sont redevables d’un salaire pour survivre.

Contre la destruction programmée d’un nombre grandissant de territoires sacrifiés à l’industrie minière, pour la poursuite des projets de vie alternatifs à l’extractivisme, cette année plus que jamais, « nous » – opposants directs ou indirects à l’industrie minière destructrice – nous nous mobiliserons pour dire « Non aux mines et Oui à la vie ».

Nous appelons toutes les personnes sensibles à nos combats et qui ne se doutent pas qu’une grande partie de nos sources d’eau, de nos terres arables, de nos villages, de nos cultures vivrières ou sociales, de nos microclimats sont sérieusement menacés par l’accélération de l’extraction des ressources des sous-sols terrestres et marins à se mobiliser proche des chez elles et/ou à rejoindre les mobilisations qui auront lieu les 22, 23 et 24 juillet 2016 !

Avant qu’il ne soit trop tard, cet été, dîtes « Non à la mine, Oui à la Vie » !

Pour en savoir plus :

En Français : www.aldeah.org/fr/extractivisme/ | contact aldeah.org
En Espagnol : www.noalamina.org | acciones.noalamina gmail.com


20 avril 2016 Pérou – Nouvelle étape contre le projet minier Conga

Le MRAP se réjouit qu’à travers le prix Goldman 2016, la lutte et la résistance de la paysanne des Andes péruviennes, Máxima Acuña de Chaupe, soient reconnus et récompensés.

Le Prix Goldman pour l’environnement est la récompense la plus prestigieuse qui met en avant les militants environnementaux qui agissent au niveau local.

Cela fait plusieurs longues années que Máxima se bat contre le projet minier Conga qui menace non seulement l’environnement et les espaces naturels de la région de Cajamarca au Pérou, mais également, et de façon indiscutable, la survie des populations locales.

Le MRAP a condamné le projet conga et apporté son soutien à Máxima et sa famille qui ont subi maintes atteintes, y compris physiques, de la part de la multinationale en charge du projet.

Un des principaux actionnaires, la compagnie Newmont, se retire du dit-projet et marque donc la suspension du projet Conga.

Le MRAP se réjouit d’une telle nouvelle qui constitue une première victoire dû au courage et à la détermination de Máxima, de sa famille et des paysans concernés ainsi qu’à la solidarité internationale.

Il rappelle qu’il poursuivra son engagement à soutenir les populations qui veulent conserver leur agriculture et préserver leur environnement local.

Paris, le 20 avril 2016

— 
Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples
43 bd Magenta - 75010 Paris - Tél. : 01 53 38 99 82

Site web :http://www.mrap.fr
Canal vidéo :http://www.dailymotion.com/MRAP-Officiel
Facebook :https://www.facebook.com/pages/MRAP/823565947739102?ref=hl
Twitter :http://twitter.com/MRAP_Officiel


6 avril 2016 Andalgalá (Argentine). Il n’y aura pas de paix sociale tant que les mines à ciel ouvert ne seront pas parties

Le 1er février 2016, des habitants de Andalgalá, Catamarca (Argentine) se sont installées, avec tentes et banderoles, dans le petit jardin de la place Lavalle , face à la Cour suprême, à Buenos Aires. Je me suis approchée. Sergio Martínez, l’un des « campeurs », a accepté de répondre à mes questions.
http://cadtm.org/Andalgala-Argentine-Il-n-y-aura


22 novembre 2015 Agir contre toujours plus d’exploitation de ressources minières dans le Monde : « DEREGLEMENT CLIMATIQUE et EXTRACTIVISME » MARDI 24 NOVEMBRE avec Nicolas SERSIRON et Gerald LEBRUN

Le Comité de Solidarité avec Cajamarca (Pérou) invite à une CONFERENCE-DEBAT

« DEREGLEMENT CLIMATIQUE et EXTRACTIVISME »

MARDI 24 NOVEMBRE à 21h Maison de l’ Amérique Latine - Paris

(217 Bd St Germain - Paris 7è - Métro Solférino)

Avec Nicolas SERSIRON (CADTM), auteur de “Dette et Extractivisme » et

Gerald LEBRUN (Comité de Solidarité avec Cajamarca –Pérou).

En introduction sera présenté en audio visuel un « Message du Pérou de Ronderos de Cajamarca et Kañaris » enregistré par Françoise CHAMBEU

A l’heure où notre attention est médiatiquement orientée vers la 21è Conférence des Nations Unies sur le climat à Paris, et sachant que depuis la vingtaine d’années que ces conférences se réunissent les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de plus de 50% depuis 1990, nous tenons à approfondir notre réflexion et à nous pencher sur la responsabilité qu’ont dans cette crise climatique les politiques extractivistes.

Partout dans le monde se multiplient les grands projets, tous plus géants les uns que les autres, et les destructions qu’ils engendrent. Des exploitations minières, pétrolières et gazières mais aussi les monocultures d’OGM et leurs immenses « déserts verts », les plantations d’arbres à croissance rapide pour alimenter les usines de pâte à papier, les grands barrages etc…La surconsommation d’eau mais surtout d’énergie de ces projets en font une des sources principales des changements climatiques. N’y a-t-il pas une grande incohérence à vouloir adopter des mesures contre le réchauffement climatique et à développer les politiques qui l’entretiennent et l’augmentent ? Quelle est la source de cette incohérence ?

Le délire extractiviste nourri par les grandes compagnies privées de l’énergie, des matières premières, de l’agro-industrie, des transports et des infrastructures, provoque des catastrophes humaines et environnementales sur tous les continents. Au Pérou c’est près de 300 personnes qui, au cours de ces 10 dernières années ont payé de leur vie leur résistance aux grands projets extractivistes. C’est du reste le Pérou qui nous servira à Illustrer ces processus pour l’Amérique Latine.

Les multinationales et les Etats n’ont qu’un but : sécuriser l’accès aux matières premières et continuer à alimenter ainsi les bourses financières des pays centraux. C’est le sens des traités de libre-échange qui sont aujourd’hui élaborés. Nous essayerons de mieux comprendre les articulations entre politiques financières et commerciales et régime extractiviste et la place qu’occupe dans ce mécanisme le système de la dette.

Comme nous y invite Nicolas Sersiron, en utilisant le terme extractivisme au sens large, ne peut on diagnostiquer dans ce système, un pillage généralisé ? Un pillage des ressources naturelles jusqu’aux ressources financières en passant par des ressources humaines, englobant dans l’extractivisme toutes les accaparations-dépossessions en faveur d’une course éperdue à la réalisation du profit, construisant ainsi une société chaque fois plus inégalitaire et menaçant la planète ? A partir de cette réflexion et de cette discussion nous pourrons examiner les alternatives à ces activités climaticides et responsables de violations de droits humains à grande échelle. Sur la base des résistances que des populations entières engagent avec courage, comme celles des communautés paysanne du Pérou et dont nous écouterons le message au début du débat, nous pourrons dégager les actions solidaires unitaires nécessaires.

Contact mail : comitesolidaritécajamarca gmail.com/ Blog : http://solidaritecajamarca.blogspot.fr/

FaceBook : https://www.facebook.com/comite.solidarite.cajamarca/


9 octobre 2015 Après des affrontements meurtriers, le dialogue reprend autour du plus grand projet minier du Pérou

Une semaine après les affrontements entre la police et les manifestants, ayant fait trois morts et plusieurs dizaines de blessés dans le sud du Pérou, le dialogue a repris entre le gouvernement et les représentants des communes environnant la mine de cuivre Las Bambas. Mardi 6 octobre, plusieurs ministres avaient fait le déplacement pour se réunir avec les dirigeants du district de Cotabambas et trouver une solution à ce conflit social qui concerne le plus grand projet minier du pays.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/10/09/apres-des-affrontements-meurtriers-le-dialogue-reprend-autour-du-plus-grand-projet-minier-du-perou_4786367_3244.html


21 juillet 2015 L’eau ou l’or. Au Pérou, la lutte des peuples contre des mines dévastatrices

Dans le nord du Pérou, un projet pharaonique de mine d’or baptisée Conga menace les réserves en eau de toute la région de Cajamarca. Les populations locales luttent pour empêcher son implantation, mais le combat est loin d’être gagné et la répression féroce, comme en témoigne la mort de cinq opposants tués en 2012 dans une manifestation.

http://www.reporterre.net/L-eau-ou-l-or-Au-Perou-la-lutte-des-peuples-contre-des-mines-devastatrices


2 juillet 2015 Agir contre toujours plus d’exploitation de ressources minières dans le Monde : 22 JUILLET 2015 – JOURNÉE MONDIALE CONTRE LA MÉGA-INDUSTRIE MINIÈRE

Au Sud comme au Nord, les entreprises minières saccagent les terres agricoles et les forêts, polluent et accaparent l’eau, déplacent et exproprient des populations qui vivent là parfois depuis des milliers d’années. Au Nord comme au Sud, la raréfaction des métaux accélère leur extraction. Pour quelques grammes de métaux, nos gouvernements sacrifient nos territoires sur l’autel du productivisme et de ses avatars. Pour quelques promesses d’emplois, quelques rentrées fiscales et quelques dixièmes de points de croissance, on nous somme d’accepter cette folie et de croire les promesses de « mines propres » et « responsables », alors que, là où elles s’installent, ce n’est que misère et désolation. Partout sur Terre, nous sommes de plus en plus nombreux à avoir décidé de défendre nos lieux de vie et refuser cette fatalité Cet appel ne porte aucune bannière politique. Les mobilisations sont entièrement autogérées. En 2014, plus de 25 mouvements de résistance dans 20 pays différents ont participé à la journée mondiale. >>> Suite de l’appel dans le fichier joint : Appel_Journee_Anti_Mines_2015.pdf ou en ligne www.aldeah.org/fr/22-juillet-2015-journee-mondiale-contre-la-mega-industrie-miniere.

En France, le collectif Stop Mines 23 (Creuse) organise le deuxième festival "No Mine’s Land" (Terre d’aucune mine). Car nous sommes aussi concernés en France (et dans les DOM-TOM notamment en Guyane) ! Rendez-vous le 25 juillet prochain dans la Creuse, en présence des collectifs français pour en savoir plus.
Au programme : Conférences, tables rondes, marché artisanal, animations, musique, buvette, restauration (voir ci-dessous les informations utiles et pratiques pour en savoir plus).

Informations utiles et pratiques :

Sur la journée internationale contre la méga industrie minière : www.aldeah.org/fr/22-juillet-2015-journee-mondiale-contre-la-mega-industrie-miniere
Sur le festival "No Mine’s Land 2" dans la Creuse samedi 25 juillet prochain (programme en pièce jointe) : www.stopmines23.fr/festival-no-mines-land-2015
Sur le retour des mines en France : www.aldeah.org/fr/le-retour-des-mines-en-france et Bientôt, des mines près de chez vous ? Métaux, marchés et division du travail
Une carte des nouveaux permis miniers attribués ou demandés : www.aldeah.org/fr/la-carte-des-permis-miniers-en-france

Contacts :

Collectif Stop Mines 23 : contact stopmines23.fr
Collectif Aldeah : contact aldeah.org

La version espagnole de cet appel est ici : tinyurl.com/nominaland15

Solidairement
Le collectif Stop Mines 23 et le Collectif Aldeah


10 juin 2015 Pérou Grève générale, assassinats et état d’urgence autour d’un projet minier géant

Sept morts, et des centaines de blessés : c’est le bilan – provisoire – du violent conflit généré par un méga-projet de mine de cuivre au sud du Pérou, qui allonge la liste macabre des militants écologistes assassinés. Mené par la southern Peru copper corporation (SCC), filiale péruvienne du géant mexicain Grupo México, le projet devrait se concrétiser d’ici 2017. Objectif : extraire 120 000 tonnes de cuivre chaque année.

http://www.bastamag.net/Bientot-une-mine-de-cuivre-geante-au-Perou


28 mars 2015 Agir contre toujours plus d’exploitation de ressources minières dans le Monde

Stop a la mega campagne miniere sur la France !
http://bit.ly/1FS3AS6
ou
http://alternatives-projetsminiers.org
SIGNEZ, DIFFUSEZ, AVANT QU’IL SOIT TROP TARD.
Des centaines , des milliers peut-être de mines dans le monde, maintenant en Europe, et partout en France : un ultime viol qu’on nous présente comme "Développement Durable" !!!
Du cuivre, du tungstene, du nickel….de L’OR !
Et puis, un nouvel “Imperatif Strategique” qui détrône le roi pétrole : Le bien nommé métal “Terre Rare” (*), que l’on trouve dans les portables, les ordinateurs, les Eoliennes…
Ces impératifs demandent que nous arrachions à la terre, coûte que coûte et en un éclair à l’échelle de la Terre primordiale, tout ce qu’il y reste encore.
Dans dix, vingt ans il ne restera rien que la terre (et la mer !), empoisonnés, là où était notre vraie richesse, notre patrimoine naturel. Que ferons nous alors ? Que feront nos enfants ? Certes ils n’auront plus de portables. Ils n’auront plus rien, que la “Terre brûlée”.
Et puis, plus immédiatement , pourquoi, nous , ceux qui sont directement dans le collimateur, verrions nos beaux “pays”, ce qu’il en reste encore, dévastés, morts sous ces assauts, au nom finalement d’une vaste spéculation financière aux ramifications obscures.
That global campaign is now launched everywhere, and in particular in my beautiful , fragile “pays” of Bretagne.
We have to stop this blind madness. Now.
There ARE other ways.
http://www.earthisland.org/journal/index.php/elist/eListRead/us_mines_are_causing_water_pollution_that_will_last_for_centuries_says

http://www.midilibre.fr/2015/03/02/salsigne-l-exemple-de-ce-qu-il-ne-faut-pas-faire,1129991.php

(*)https://www.youtube.com/watch?v=npK-lGXF1Sc


11 septembre 2014 Héroïne de la lutte contre l’exploitation minière au Pérou

Máxima Acuña de Chaupe est une héroïne malgré elle. Cette modeste paysanne péruvienne aurait bien aimé continuer à cultiver ses quatre hectares de terres sur les hauts plateaux andins et à vendre ses récoltes de pommes de terres sur le marché local. Mais, pour avoir refusé de vendre son terrain à une puissante multinationale, elle est devenue un symbole de la résistance à l’exploitation minière dans son pays.

Depuis plusieurs années, la compagnie minière Yanacocha essaie de mettre en œuvre le projet Conga, une extension de la plus grande mine d’or à ciel ouvert d’Amérique du Sud. Elle fait tout son possible pour acquérir les terres des populations locales, quitte à enfreindre leurs droits. Máxima a toujours refusé de céder à l’entreprise les terres qui fournissent les moyens de subsistance à sa famille. Et elle paie très cher ce refus.
Harcèlement de la police et de la société minière

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/965/heroine-de-la-lutte-contre-l-exploitation-miniere-au-perou


21 août 2014 Agir contre toujours plus d’exploitation de ressources minières dans le Monde : Les Dongria Kondh réduits au silence ; Niyamgiri menacée

La compagnie minière Vedanta Resources tente de faire aboutir son projet d’un milliard de dollars visant à amplifier sa raffinerie au pied des collines de Niyamgiri.

Les Dongria Kondh se sont exprimés contre cette expansion lors d’une audience publique récente, pourtant des agents du gouvernement ont qualifié ce projet de ’succès’ pour la compagnie. Vedanta pourrait obtenir l’autorisation pour procéder à cette expansion dans les semaines à venir. Les Dongria Kondh craignent que leurs collines soient à nouveau en danger.

Ecrivez une lettre au gouvernement indien pour lui demander de ne pas permettre la réalisation de ce projet.
Ecrivez votre propre message à prakash.j sansad.nic.in en vous inspirant de ce modèle :

Monsieur le Ministre,

Je suis extrêmement préoccupé d’apprendre que la forte opposition des populations tribales locales a été ignorée lors de la récente audience publique concernant la raffinerie d’aluminium de Lanjigarh dans l’Etat d’Odisha, audience qui a été qualifiée de ’succès’ pour la compagnie. Je vous prie instamment de faire toute la lumière sur cette audience et de ne pas approuver le compte rendu officiel.

Permettre l’expansion de cette raffinerie reviendrait à autoriser les activités illégales de l’entreprise dont les travaux ont été lancés sans autorisation.
L’audience publique n’a pas été menée en accord avec la loi et l’expansion menace les collines de Niyamgiri où vivent les Dongria Kondh qui se sont expressément opposés à la mine. Par conséquent, je vous exhorte à ne pas accorder l’autorisation de cette expansion.

Dans cet espoir, je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de ma haute considération.

Si votre courriel vous revient, ne vous inquiétez pas. C’est probablement parce que le destinataire a bloqué son compte en raison du grand nombre de messages reçus.

Cela prouve que la campagne fonctionne !

http://www.survivalfrance.org/actu


11 août 2014 La résistance d’une famille péruvienne au projet Conga

Maxima Acuña de Chaupe le répète : elle ne quittera pas le terrain qu’elle occupe avec les siens près de la Lagune bleue, à 4 000 mètres d’altitude, dans la région andine de Cajamarca, au nord du Pérou. « Je vis ici depuis des années et je mourrai ici s’il le faut, mais je ne partirai pas », affirme cette femme de 44 ans aux longs cheveux noirs, devenue le symbole de la lutte contre Conga, un immense projet de mine d’or et de cuivre à ciel ouvert.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/08/11/la-resistance-d-une-famille-peruvienne-au-projet-conga_4469919_3244.html


18 juillet 2014 22/07 : Journée internationale de lutte contre la méga-industrie minière

Cette année de nouveau, en Europe comme dans toutes les Amériques, la journée internationale de lutte contre la méga-industrie minière, pour la défense de la vie et de l’eau aura lieu le 22 juillet. Les Amis de la Terre France tiennent à communiquer leur soutien et adhésion à toutes les activités organisées à cette occasion.

http://www.amisdelaterre.org/journee-internationale-de-lutte.html


2 juillet 2014 Stop au charbon de sang en Colombie, demande une ONG néerlandaise

Des sociétés minières actives dans le nord-est de la Colombie auraient financé des groupes paramilitaires tenus responsables de la mort de milliers de personnes, assure une ONG néerlandaise, appelant les fournisseurs d’énergie à ne plus acheter le charbon de sang.

http://www.romandie.com/news/Stop-au-charbon-de-sang-en-Colombie-demande-une-ONG-neerlandaise/492836.rom


3 mars 2014 Amérique Latine : Criminalisation de l’opposition sociale à l’industrie minière

La criminalisation des manifestations d’opposition des communautés se répand dans le monde entier. L’Observatoire des conflits miniers d’Amérique latine (OCMAL), organisation qui regroupe plusieurs organisations sociales, a publié en janvier cette déclaration qui dénonce l’existence de processus violents dans la région.
[03 Mars 2014]
“L’Observatoire des conflits miniers d’Amérique latine – OCMAL, réuni pour sa 5e rencontre dans la ville péruvienne de Lima, condamne catégoriquement la série de meurtres qui ont eu lieu ces dernières semaines dans notre Amérique, à laquelle s’est ajoutée hier une nouvelle victime en Équateur. Notre camarade Fredi Ramiro Taish Tiwiram, de la communauté indigène Shuar, a été assassiné au cours d’une opération confuse de l’armée équatorienne contre l’extraction minière soi-disant illégale. Il convient de signaler que le peuple Shuar est doublement attaqué en ce moment, par la présence de l’industrie minière transnationale et par l’extraction à petite échelle qui a lieu dans la région.

http://www.icrainternational.org/actualites/1053/


7 février 2014 Sur une colline au Maroc, des villageois s’opposent à une mine

IMIDER, Maroc – A près de 1500 mètres d’altitude dans l’Atlas Marocain, un minuscule camp de retranchement a pris forme sur une colline depuis deux ans. Les petits bâtiments de pierre ont un air de gaîté avec leur graffiti, et il y a un musée en plein air. On voit sur de nombreuses portes des inscriptions significatives rappelant par exemple le Révérend Martin Luther King ou Mère Térésa. Sur la digue d’une retenue d’eau, quelqu’un a peint le visage d’un militant local qui est en prison en raison d’une accusation que les gens d’ici considèrent comme fabriquée de toutes pièces.

http://www.fame2012.org/fr/2014/01/23/imider-contre-mine/


30 janvier 2014 Agir contre toujours plus d’exploitation de ressources minières dans le Monde Chasse aux sorcières

Au Moyen Age, à l’époque de l’obscurantisme, tout individu un peu différent des autres était condamné sans autre forme de procès. A ces époques-là l’ignorance était reine. Tout individu différent finissait par être rejeté. C’est ainsi que des femmes au savoir ancestral ou simplement hors normes ou un peu rebelles étaient qualifiées de sorcières. Elles terminaient sur le bûcher parce qu’elles représentaient un danger pour le pouvoir de l’époque, qui cherchait à maintenir la population dans l’ignorance.

Des centaines d’années se sont écoulées et dans notre pays, le Pérou, il émerge de nouveau un processus assez semblable aux meilleures époques de Mc Carthy – sénateur états-unien connu pour sa politique de « chasse aux sorcières » – c’est-à-dire ces personnes qui pouvaient constituer un danger pour le système capitaliste prédateur.

http://www.fame2012.org/fr/2014/01/29/chasse-aux-sorcieres/


14 janvier 2014 Victoire par KO des Dongria Kondh sur le groupe minier Vedanta

Un peuple autochtone de quelques milliers de personnes, qui a souvent été comparé aux Navi hollywoodiens du film Avatar, vient de réussir à faire annuler un projet minier de plusieurs milliards de dollars porté par une multinationale cotée à Londres, Vedanta Ressources. Le ministre de l’environnement indien a rejeté, le 10 janvier 2014, l’ultime recours de la compagnie. C’est l’épilogue d’une saga qui mêle droit des peuples, stars hollywoodiennes, ONG, investisseurs responsables, gouvernement et tribunaux indiens. Retour sur les épisodes précédents.

http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,ressources_humaines,droits_de_l_homme,victoire_par_ko_dongria_kondh_vedanta,142033.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok


31 décembre 2013 Agir contre toujours plus d’exploitation de ressources minières dans le Monde Le Mardi 7 janvier 2014 à Paris : 4 films

L’association Terre et Liberté, le comité Sauvons Rosia Montana, le comité Sauvons Skouris, le collectif ALDEAH et le réseau international antiextractiviste de Paris ont le plaisir de vous inviter à une projection de quatre documentaires sur la résistance des peuples face à l’extractivisme minier et à la destruction et la contamination irrémédiable que ces projets impliquent.
Quatre pays, quatre peuples, une même lutte, celle de la vie face à la mort représentées par ces méga projets miniers qui ne laissent derrières eux qu’une terre arasée et brûlée et des rivières contaminées à jamais.

Le Mardi 7 janvier 2014 – à partir de 18H.
Salle Jean Dame – 17, rue Léopold Bellan – 75002 Paris – Métro Sentier.

Pérou- La marcha de los Caxamarcas – Sur la résistance du peuple de Cajamarca (nord du Pérou) face au désastreux projet minier Conga soutenu par le gouvernement central.
Roumanie - Rosia Montana, Pretul aurului – La lutte du peuple roumain contre un désastreux projet minier de la même ampleur que Conga au Pérou.
Equateur - Asamblea de los pueblos del Sur – Sur la résistance du peuple Shuar de la cordillère du Condor contre le projet minier Mirador qui leur est imposé par le gouvernement.
Grèce - La chasse au trésor – un documentaire contre les mines d’or dans la péninsule de Chalkidiki, au nord de la Grèce

Pour en savoir plus : http://www.aldeah.org/fr/les-luttes-des-peuples-contre-lexploitation-miniere-alternative-de-resistance-face-lextractivisme


13 novembre 2013 « Le Canada est très complaisant avec l’industrie minière »

INTERVIEW
Le Spécialiste des paradis fiscaux Alain Deneault démontre que le Canada est devenu un havre pour des sociétés minières aux méthodes écologiquement et socialement condamnables.

http://www.liberation.fr/economie/2013/11/10/le-canada-est-tres-complaisant-avec-l-industrie-miniere_945980


12 octobre 2013 Industries minières – Extraire à tout prix ?

Depuis une décennie, le monde connaît un boom minier. Présenté comme une opportunité unique pour nombre de pays du Sud, il constituerait une source de croissance qui permettrait tout à la fois de créer des emplois, d’assurer des recettes fiscales aux États et, par là même, de leur donner les moyens de leur souveraineté. L’exploitation minière est ainsi devenue une composante clé des stratégies de développement de plusieurs États, institutions internationales (Banque mondiale) et organisations continentales (Union africaine), ainsi que des relations commerciales Sud-Sud, marquées par l’expansion de pays émergents comme la Chine, l’Inde et le Brésil. Parallèlement et en fonction de ce boom minier, les conflits n’ont cessé de se développer et de s’intensifier, centrés sur la répartition des richesses produites, mais aussi sur les dégâts environnementaux, sociaux et politiques occasionnés. Selon une version optimiste, la prévention, la gestion et, de manière générale, une meilleure « gouvernance » pourraient sinon éliminer ces impacts négatifs, du moins les réduire grandement.

http://cetri.greenpig.be/newsletters/view/17


26 septembre 2013 « Les pollutions engendrées par l’industrie minière représentent un danger pour les décennies à venir »

Par Simon Gouin (26 septembre 2013)

Des prix records, une demande croissante, un besoin de sécurisation des approvisionnements : une nouvelle ruée vers les minerais est à l’œuvre, partout dans le monde. Face aux multiples impacts de cette industrie, les résistances se multiplient, en Amérique Latine comme en Afrique ou même en Europe. Réussiront-elles à protéger les eco-systèmes menacés ? Entretien avec William Sacher, chercheur basé à Quito, qui travaille depuis 8 ans sur l’exploitation minière industrielle. Un entretien accompagné de photos de cours d’eau pollués par l’acide utilisé dans les mines.

http://www.bastamag.net/article3322.html


15 septembre 2013 Projet d’exploitation de mines en Laponie, Terre à terre par Ruth Stégassy

Avec : Fabrice Câline, instituteur installé en Norvège, candidat du parti Vert dans le Finnmark

Les Amis de la Terre :

http://www.amisdelaterre.org/ENERGIE-ET-INDUSTRIES-EXTRACTIVES.html

Pour écouter/réécouter : http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4694474


15 septembre 2013 Madagascar : PROJET D’EXPLORATION ET D’EXPLOITATION DE GISEMENT DE FER A SOALALA ET BESALAMPY : 43.214 HA DE TERRAINS ACCAPARES AU DETRIMENT DE LA POPULATION

DANS LES COMMUNES D’AMBOHIPAKY (Région Boeny, District de Soalala), D’ANKASAKASA ET DE BEKODOKA (Région Melaky, District de Besalampy)

Encore une fois, des responsables de l’Etat ont piétiné les droits de la population malgache sur leurs terres afin de plaire aux investisseurs et d’assouvir l’avidité des responsables étatiques. Les dirigeants malgaches font-ils semblant de ne pas connaître les lois ou méprisent-ils les droits des Malgaches ?

La mise en œuvre du projet d’exploration de gisement de fer à Soalala, assurée par une société chinoise WISCO, provoque la spoliation de la population de sa terre où se trouvent les minerais et amplifie les cas d’accaparement de terre présents à Madagascar.

La SIF et les autorités locales des communes d’Ambohipaky et Ankasakasa viennent d’apprendre au début du mois de septembre de cette année, après avoir lu le certificat de situation juridique signé par le responsable du service foncier de Mahajanga du 28 août 2013, qu’une surface de plus de 43 000 ha qui intéresse l’investisseur a été immatriculée au nom de l’Etat en 2010.

Il s’avère fondamental de rappeler que pour la société civile l’accaparement de terre à Madagascar se définit comme suit : « La spoliation des Malagasy de leurs droits sur leurs terres, quelles que soient leur surface et leur qualité et/ou la non jouissance des avantages issus de l’exploitation du terrain soit par l’agriculture à grande échelle soit par l’exploitation des ressources minières soit par toute autre activité ».

LES PERMIS FONCIERS NE VALENT PAS PROPRIETE FONCIERE. Selon le Code minier et la législation foncière, (..) les permis miniers portent uniquement sur les substances minières à explorer ou à exploiter, c’est la raison pour laquelle le Code minier exige des détenteurs de permis miniers de négocier, préalablement aux activités liées à l’exploitation minière, à titre d’autorisation et/ou de contrat, avec les propriétaires du sol, les occupants traditionnels et les usufruitiers, afin d’instaurer des relations de bon

Or, le cas de « MADAGASCAR WISCO GUANGXIN KAM WAH RESOURCES S.A » sur le projet d’exploration de gisement de fer dans les districts de Besalampy et de Soalala illustre un agissement qui va à l’encontre de cette disposition législative.

(...)

CONCLUSION

La gabegie règne encore autour de la question foncière à Madagascar. Les accaparements de terres à petite ou grande échelle se multiplient de jour en jour et se manifestent souvent de la même manière. Les cas d’Ambohipaky et d’Ankasakasa ne sont pas isolés. A l’approche de l’exploitation effective du gisement de fer de Soalala, Mada Wisco SA n’a pas encore ébauché de contrat de bon voisinage avec la population locale, laquelle s’inquiète grandement du futur.

En tant que Plateforme de la Société Civile, la SIF, en collaboration avec le Collectif Tany, nous revendiquons la transparence sur tous les aspects de l’exploitation vis-à-vis des autorités locales et de la population concernée. Nous revendiquons également l’annulation des arrêtés mentionnés.

Dans le cadre de la protection des intérêts de la population malgache, nous attirons l’attention de toutes les parties prenantes sur le devenir de la population riveraine des différentes exploitations d’investisseurs en cours et futures.

Nous revendiquons le respect des droits humains des habitants des communes d’AMBOHIPAKY, ANKASAKASA, SOALALA ET BEKODOKA. Nous refusons la politique foncière, économique et sociale des autorités actuelles qui appauvrit la majorité des Malgaches et joignons nos voix à celles de la personne qui a écrit que nous avons besoin d’une vision à long terme et ne devons pas regarder uniquement le présent et aujourd’hui sinon la grande famille des Malgaches sera perdue. Seules la recherche d’une paix sociale et la prise en compte de l’intérêt général feront progresser le pays.

Antananarivo, ce 13 septembre 2013

http://terresmalgaches.info/spip.php?article72


9 septembre 2013 L’or du Pérou attire de nouveaux conquistadors

Par Simon Gouin (9 septembre 2013)

Ce sera l’une des plus grandes mines d’or du monde : le projet Conga, mené par l’entreprise états-unienne Newmont, dans laquelle BNP Paribas a investi via une filiale au Luxembourg. Le gigantesque projet minier risque de priver les populations locales de leurs ressources en eau. Et suscite de fortes mobilisations réprimées par les forces de l’ordre péruviennes… formées par la gendarmerie française. Un projet qui entache le mandat du président, Ollanta Humala, élu grâce à un programme de défense des paysans et du petit peuple. Reportage.

http://www.bastamag.net/article3221.html


8 septembre 2013 Au Guatemala, la dure bataille contre les compagnies minières

Malgré l’opposition d’une majorité de la population, le développement minier est imposé par la violence au Guatemala. Une coalition d’organisations indiennes vient de déposer une plainte auprès de la Commission interaméricaine des droits de l’homme.

http://www.reporterre.net/spip.php?article4631


30 août 2013 Vedanta : la tribu des Dongria Kondh rejette le projet de mine à l’unanimité

En avril 2013, la Cour suprême indienne a rejeté l’appel de Vedanta concernant son projet d’exploitation minière sur la montagne sacrée où vit la tribu des Dongria Kondh. La Cour avait également estimé qu’il appartenait aux populations affectées par ce projet de se prononcer. Après une consultation, les Dongria Kondh ont rejeté à l’unanimité le projet.

http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,sites_et_riverains,vedanta_tribu_dongria_kondh_rejette_projet_mine_unanimite,141311.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok


28 juillet 2013 Le prix humain et écologique de l’industrie minière

Une mine est un gisement exploité de matériaux (or, cuivre, nickel, charbon, uranium, pétrole, etc.). Si l’exploitation de ces gisements s’est grandement développée avec l’ère industrielle, elle explose depuis une trentaine d’année. En 2010, l’humanité consomme 50 % de ressources naturelles de plus que dans les années 1980 avec environ 60 milliards de tonnes de matières premières par an. L’accès aux biens naturels à un moindre coût semble ainsi être devenu la priorité des États et des entreprises multinationales, qui veulent répondre à cette demande croissante. Cette course effrénée pour s’approvisionner en matières premières aboutit à un essor des projets miniers, repoussant toujours plus loin les limites de l’acceptable.

http://www.amisdelaterre.org/Le-prix-humain-et-ecologique-de-l.html


8 juillet 2013 En République démocratique du Congo, des compagnies minières chassent les paysans

A Misisi, au Sud-Kivu, une entreprise minière déloge, sans concertation, ni indemnisation juste, des cultivateurs de leurs champs pour y faire des travaux de prospection.

Selemani, cultivateur de manioc, a un champ de 50 m² sur la colline Katchanga, près du centre de Misisi (350 km au sud de Bukavu, en territoire de Fizi). Casa Mining, une entreprise d’exploitation minière de droit congolais avec des actionnaires britanniques, y a installé ses activités.

http://www.reporterre.net/spip.php?article4495


7 juillet 2013 Exploitation minière au Sud : enjeux et conflits

L’exploitation minière est à la fois un miroir et un levier de la mondialisation en cours. Elle soulève des problèmes en termes de gestion et de contrôle, mais aussi, plus radicalement, en termes d’égalité, de droits et, finalement, de choix de société. Les nombreux conflits qui en résultent prennent diverses formes et rassemblent différentes forces sociales, dont l’articulation déterminera en grande partie le sort réservé à notre planète.

http://www.cetri.be/spip.php?article3087&lang=fr


9 juin 2013 Madagascar : Quels impacts attendre du projet d’exploitation de fer par la société chinoise WISCO et de la construction du port de Soalala ?

La société chinoise Madagascar Wuhan Iron and Steel Corporation, WISCO, titulaire des permis miniers n° 37498 et 37499 suite à un appel d’offres lancé par le gouvernement malgache en 2008, exploitera pendant 30 ans les gisements de fer de Soalala qui comportent environ 350 millions de tonnes de réserves dans les régions Boeny et Melaky de l’Ouest de l’île. Un port gigantesque, d’une capacité de 150 000 tonnes, nécessitant un tirant d’eau d’au moins 18m, sera construit pour l’évacuation du minerai de fer vers la Chine et deviendra le plus grand port de Madagascar. (1) (2)

Les dernières informations publiques sur ce sujet datant de juillet 2012, le Collectif TANY s’inquiète de la grande discrétion qui entoure l’évolution du projet et surtout des conséquences négatives qui ne manqueront pas d’en résulter pour les zones concernées et les riverains.

http://www.terresmalgaches.info/spip.php?article71


6 juin 2013 Agir contre l’exploitation de ressources minières dans le Monde 8 juin : solidarité avec Cajamarca et Pascua Lama

Un appel de ALDEAH.

CONGA - PASCUA LAMA : MÊME COMBAT

Les projets des mines à ciel ouvert Conga (Pérou) et de Pascua Lama (Chili et Argentine) sont le résultat de cette soif insatiable de profit qui pousse les entreprises extractivistes à broyer des territoires entiers et cela, avec la complicité des gouvernements successifs, qu’ils soient de « gauche » ou de droite. Le potentiel de destruction de ces deux projets est invraisemblable et ils menacent directement les sources d’eau qui alimentent sur des milliers d’hectares les populations locales et leur agriculture, ainsi que la faune et la flore de la région.

Qu’il s’agisse de la destruction des glaciers dans la Cordillère des Andes, dans le cas de Pascua Lama, ou de l’anéantissement des quatre lacs d’altitude dans le cas de Conga, ces projets miniers sont de véritables écocides qui ne bénéficieront qu’à une poignée d’actionnaires et contamineront cette ressource précieuse qu’est l’eau.

Protégeons la vie ! Non aux projets miniers ! Oui aux activités soutenables !

NON A PASCUA LAMA - CONGA NE PASSERA PAS - OUI A L’EAU, NON A l’OR

Contre la répression à Cajamarca, En soutien à la Marche-Carnaval contre Pascua Lama

Rassemblement samedi 8 juin, 16h, Fontaine des Innocents, Paris 3è, Métro Châtelet-Les Halles


14 mai 2013 Pour tout l’or des Andes

Chili, cordillère des Andes. Ici se trouve la plus grande réserve d’or au monde, objet d’un conflit sans merci qui oppose la plus grande multinationale d’exploitation d’or, la Barrick Gold, aux Indiens de la vallée. L’extraction nécessitant le recours à l’eau en grandes quantités et le rejet de nombreuses matières toxiques (cyanure, mercure, etc.), les agriculteurs craignent de voir leur principale ressource polluée, leur village détruit par le tarissement de la source. Du coup, le spectre de l’exil, qu’ont connu de nombreux villages alentour, se profile.

(France, Chili, 2010, 90mn)
ARTE F

http://videos.arte.tv/fr/videos/pour-tout-l-or-des-andes--7471590.html


23 avril 2013 En Inde, une victoire du peuple Dongria contre la mine de Vedanta

La Cour suprême indienne a rendu un jugement favorable au peuple Dongria Kondh qui s’oppose en dans l’est de l’Inde à un projet d’exploitation minière de la compagnie Vedanta.

Dans un verdict sans précédent, la Cour suprême indienne a rejeté l’appel de Vedanta concernant son projet d’exploitation minière sur la montagne sacrée des Dongria Kondh, dans l’Etat Orissa. En vertu du jugement complexe rendu par la Cour, il appartient à ceux qui sont les plus affectés par ce projet minier de décider de son avenir.

http://www.reporterre.net/spip.php?article4148


21 avril 2013 Il faut remettre au coeur de notre logiciel intellectuel la question des ressources, par Philippe Frémeaux

"Afin d’éviter le pire pour demain, il nous faut rapidement s’engager sur le chemin d’une véritable économie verte, afin d’accroître la résilience de l’économie, et au-delà de notre société."

Le terme d’économie verte est aujourd’hui utilisé à toutes les sauces. Il sert tout d’abord à désigner les activités qui diminuent ou réparent les atteintes à l’environnement. Dans cette acception, l’économie verte se réduit à ce compartiment de l’économie dont l’expansion est portée par les politiques environnementales actuelles.

http://www.reporterre.net/spip.php?article4133


18 avril 2013 Vers la fin de la malédiction des ressources ?

Améliorer la transparence, prévenir la corruption dans les secteurs de l’industrie extractive et forestière : la législation européenne qui vient d’être adoptée était réclamée depuis des années par de nombreuses ONG, rassemblées dans la coalition Publish What You Pay. Et pour cause : dans de nombreux pays du Sud, les populations des pays riches en ressources n’en ont jamais bénéficié.

http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,mondialisation,commerce_international,vers_fin_malediction_ressources,139598.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok


25 mars 2013 Stop à l’extraction dans les montagnes de Tanzanie

Les Monts Pare dans le nord de la Tanzanie sont recouverts de forêts denses. Habitat naturel de rares espèces animales et végétales entourant la Réserve forestière de Chome, ces forêts fournissent l’eau et les moyens de subsistance des villages de la région de Same. Mais la situation est en train de changer.

Depuis que Willy Enterprises Ltd, une compagnie minière douteuse qui change régulièrement de nom, extrait la bauxite sur le mont Shengena les arbres disparaissent au profit de la terre rouge. Les gros camions remplis du minerai de l’aluminium sillonnent la vallée. La route spécialement creusée à flan de montagne pour ce transport facilite aussi l’accès aux fertiles forêts pour les braconniers et les bûcherons illégaux. La bauxite est embarquée vers l’Asie via le Kenya voisin.

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/906?ref=nl&mt=1558


13 mars 2013 Madagascar : Renégocier les contrats miniers et pétroliers

MADAGASCAR - RENÉGOCIER LES CONTRATS MINIERS ET PÉTROLIERS : les Malagasy ont le droit de profiter des richesses minières et pétrolières de leur pays Madagascar !!

http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/madagascar-ren%C3%A9gocier-les-contrats-miniers-et-p%C3%A9troliers


15 février 2013 Canada : le mouvement "Idle no more" mobilisé contre l’industrie extractive

Au Canada, le mouvement « Idle no more » constitue une mobilisation sans précédent des communautés autochtones. La vague de protestation a en ligne de mire la politique fédérale favorable à l’industrie minière et pétrolière au détriment des droits des Premières nations.

http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,sites_et_riverains,les_peuples_autochtones_canadiens_menaces_par_dereglementation_extraction_industrielle,139167.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok


16 janvier 2013 Le droit à l’eau dans les communautés touchées par les activités minières au Pérou

La Nouvelle Loi Générale des Mines promulguée par Fujimori en 1992 avait comme but de promouvoir et de stimuler le développement de l’activité minière au Pérou et son efficacité a été telle que pour la période 2007-2011 les exportations du secteur primaire sont venues à représenter, en moyenne, 70% de toutes les exportations, transformant rapidement le Pérou en le principal producteur d’or de l’Amérique Latine. Cependant, l’industrie minière est aussi la principale source de conflits socio-environnementaux, principalement hydriques, dans le pays.

http://www.fame2012.org/fr/2013/01/16/droit-a-leau-mines-perou/


15 janvier 2013 Le Canada, plaque tournante de l’industrie minière... et de ses magouilles

Par Ivan du Roy (15 janvier 2013)

Trois sociétés minières sur quatre ont leur siège social au Canada. Pourquoi un tel attrait ? Le Canada est un véritable paradis pour ces entreprises : elles peuvent y spéculer tranquillement sur les gisements du monde entier tout en y étant protégées en cas de crimes environnementaux et de violations de droits humains. Une réalité bien éloignée de l’image plutôt sympathique que véhicule le pays. Entretien avec Alain Deneault, coauteur du livre enquête Paradis sous terre.

http://www.bastamag.net/article2852.html


7 janvier 2013 Victoire de villageois chiliens face à un consortium minier

Par Sophie Chapelle (7 janvier 2013)

C’est un premier revers pour la famille Luksic, 27e fortune mondiale selon la revue Forbes en 2011. Propriétaire du consortium minier Antofagasta Minerals, ces milliardaires chiliens poursuivaient en justice des villageois pour s’être opposés à la dévastation environnementale générée par un immense réservoir de déchets miniers. Une méga-décharge de 2 700 millions de tonnes de déchets, produits par la mine de cuivre de Los Pelambres au Chili, qui risque d’ensevelir une vallée et pollue allègrement les réseaux d’eau potable (lire ce témoignage).

http://www.bastamag.net/article2862.html


11 novembre 2012 Agir contre l’exploitation de ressources minières dans le monde Brèves L’industrie minière mondiale, Terre à Terre, émission à réécouter

Avec William Sacher, docteur en sciences de l’atmosphère et du climat de l’université McGill à Montréal et Alain Denault, sociologue et philosophe, auteurs de "Paradis sous terre : comment le Canada est devenu la plaque tournante de l’industrie minière mondiale" (Rue de L’échiquier, 2012)

http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-l-industrie-miniere-mondiale-2012-11-10

puis quand le délai sera épuisé pour réécouter : http://terreaterre.ww7.be/le-magazine.html


20 septembre 2012 Agir contre l’exploitation de ressources minières dans le monde Brèves Le Canada, plaque tournante de l’industrie minière

Paradis sous terre
Comment le Canada est devenu la plaque tournante de l’industrie minière mondiale

Alain Deneault et William Sacher

Préface de Richard Desjardins

ISBN 978-2-89719-006-4
192 pages - 23 $

Le Canada est le refuge idéal de sociétés minières qui spéculent en Bourse et mènent à travers le monde des opérations controversées, voire criminelles. Elles y trouvent un système boursier-casino favorable à la spéculation, des exonérations dignes d’un paradis fiscal, des mesures législatives canalisant vers elles l’épargne des citoyens, une diplomatie de complaisance soutenant ses pires desseins, ainsi qu’un droit taillé sur mesure pour la couvrir à l’étranger, comme sur le front de la critique intérieure.

En six chapitres d’une redoutable efficacité, Alain Deneault et William Sacher retracent l’histoire du Canada et exposent comment cette ancienne colonie est devenue le paradis réglementaire et judiciaire d’une industrie évoluant hors de tout contrôle. Pillage, expropriations violentes de populations, pollution durable de vastes territoires sont le lot des pays qui subissent les méthodes de cette industrie aveuglément tournée vers le profit. La Bourse de Toronto se révèle le pilier de ce système où s’enregistrent 60 % des sociétés minières mondiales, des entreprises protégées par des politiques serviles.

Grâce à un travail minutieux de recensement de sources internationales, les auteurs nous montrent comment le Canada, trop souvent présenté comme vertueux et pacifiste, est devenu la Suisse des mines.

Alain Deneault est titulaire d’un doctorat de philosophie de l’Université de Paris-VIII et enseigne la « pensée critique » au département de science politique de l’Université de Montréal. Il est l’auteur de Noir Canada, de Offshore et de Faire l’économie de la haine (Écosociété).

William Sacher est titulaire d’un doctorat en sciences atmosphériques et océaniques de l’Université McGill. Il est actuellement doctorant en économie du développement à la Faculté latino-américaine de sciences sociales. Il est également coauteur de Noir Canada.

TABLE DES MATIÈRES

Préface de Richard Desjardins

Présentation - Ma cabale au Canada

Prolégomènes - Une histoire boursière jalonnée de scandales

Chapitre premier - Spéculer sans entraves sur les ressources mondiales

Chapitre II - Favoriser l’investissement minier

Chapitre III - Couvrir les sociétés sur les plans politique et juridique

Chapitre IV - Judiciariser le débat politique

Chapitre V - Développer une propagande intérieure, de l’école primaire à l’université

Chapitre VI - Assurer une diplomatie de complaisance

Conclusion - Le Canada consacré paradis judiciaire par Ottawa

Annexe

Bibliographie


24 août 2012 Weda Bay : Eramet change de stratégie suite aux campagnes d’ONG

Eramet est la cible d’une coalition d’ONG qui dénoncent son projet d’exploitation d’un vaste gisement de nickel à Weda Bay, en Indonésie. Explications sur la stratégie du groupe avec Catherine Tissot-Colle, directrice de la communication et du développement durable d’Eramet.

http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,communication,weda_bay_eramet_change_strategie_suite_campagnes_ong,138128.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok


18 juillet 2012 Pérou : le conflit minier se radicalise

Le projet minier controversé de Conga, dans la région de Cajamarca, au nord du Pérou, est à l’origine de manifestations d’une ampleur sans précédent dans le pays. Début juillet, celles-ci, fortement réprimées, ont fait 5 morts et une quarantaine de blessés. Le président a décrété l’état d’urgence et fait appel à l’Eglise pour servir de médiateur.

http://www.novethic.fr/novethic/rse_responsabilite_sociale_des_entreprises,sites_et_riverains,perou_conflit_minier_se_radicalise,137927.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok


13 juillet 2012 Agir contre l’exploitation de ressources minières Brèves Pétition : Pérou : l’or mine les ressources en eau

« Ils ont été attaqué très brutalement aujourd’hui. Les militaires ont tiré des grenades lacrymogènes dans le centre-ville. Des femmes, des enfants et des passants ont été touchés » témoigne une femme de Cajamarca.

Des nouvelles dramatiques nous sont parvenues le 5 juillet 2012 de la région de Cajamarca au nord du Pérou. Depuis 30 jours la population est en grève générale pacifique pour manifester contre le projet Conga, l’extension d’une mine située à la source de rivières et lagunes qui alimentent en eau la région de Cajamarca et le bassin amazonien. L’exploitation minière prive la population de son eau et l’empoisonne au cyanure et aux métaux lourds.

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/880?ref=nl&mt=1406


5 juillet 2012 Agir contre l’exploitation de ressources minières Brèves Arrestation de Marco Arana au Pérou

Marco Arana, leader du mouvement contre CONGA (gigantesque exploitation minière qui menace d’assécher les lacs approvisionnant les nappes de la région de Cajamarca) a été arrêté le 4 juillet. Le mouvement "CONGA no Va" était présent au FAME dans un atelier sur le "Droit à l’Eau" (Françoise Chambeu) et dans un atelier sur "Eau et Extractivisme" (Raquel Neyra). Cette arrestation est une tentative de mettre à bas le mouvement social et environnemental au Pérou dont la principale revendication est la défense de l’eau... Elle émane d’un gouvernement élu il y a un an et qui se revendiquait de gauche et proche des mouvements sociaux. Lorsqu’il s’agit d’extractivisme et d’eau, les gouvernements progressistes se comportent le plus souvent de la même manière que les gouvernements les plus réactionnaires.

Déclaration en espagnol de Tierra y Libertad dénonçant l’arrestation et vidéo de l’arrestation musclée de Marco Arena :

http://www.fame2012.org/es/2012/07/libertad-marco-arena/

A+


29 mai 2012 Conflit minier : état d’urgence décrété dans le sud-est du Pérou

L’état d’urgence a été décrété lundi 28 mai dans le sud-est du Pérou, après de violents heurts entre manifestants et forces de l’ordre qui ont fait deux morts et plusieurs blessés, au huitième jour d’un mouvement déclenché contre le groupe suisse minier Xstrata, accusé de polluer des cours d’eau voisins en exploitant une mine de cuivre.

"Le gouvernement a déclaré l’état d’urgence dans la province d’Espinar, dans la région de Cuzco, afin de sauvegarder la sécurité de la population et la libre-circulation dans cette zone du pays, face aux violentes manifestations qui ont fait deux morts et conduit à la séquestration d’un procureur", a déclaré le premier ministre péruvien Oscar Valdes, lors d’une conférence de presse au Palais du gouvernement.

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/05/29/pollution-etat-d-urgence-decrete-dans-le-sud-est-du-perou_1708668_3222.html


25 avril 2012 Lettre ouverte au Président de la République du Pérou pour dire NON au projet CONGA

La campagne ci-dessous a été lancée par l’association Tierra y Libertad et le collectif ALDEAH.
Envoyez un courrier de protestation aux autorités péruviennes pour dire NON au projet CONGA !

NON AU PROJET MINIER CONGA !

L’entreprise minière Yanacocha dont les propriétaires majoritaires sont NEWMONT MINNING et BUENAVENTURA prévoit avec son projet CONGA la destruction de 5 lacs de la zone alto-andine de CONGA située à plus de 3500 mètres d’altitude dans le département de Cajamarca au nord du Pérou. Deux des lacs seront vidés pour extraire l’or et deux seront vidés pour être utilisés comme réservoir des déchets miniers. Ceci va affecter l’écosystème fragile de bofedales, zone de pâturages humides qui absorbent l’eau et nourrissent les nappes phréatiques et sont sources de dizaines de rivières qui irriguent les riches vallées de Cajamarca. En effet, Cajamarca est le premier département producteur de lait du pays. En plus, l’eau sera polluée par les déchets miniers pour la consommation humaine et du bétail.

http://www.aldeah.org/fr/lettre-ouverte-au-president-de-la-republique-du-perou-pour-dire-non-au-projet-conga-0


12 avril 2012 Cambodge : la forêt des Kuy menacée par des entreprises minières et agricoles

En Cambodge, près de 200 000 villageois Kuy tentent désespérément d’empêcher la destruction de Prey Lang (“notre forêt”), la dernière grande forêt primaire de la péninsule indochinoise menacée par des entreprises minières et des groupements agricoles.
Vous pouvez aider les Kuy à sauver Prey Lang en envoyant un mail aux autorités cambodgiennes.
[12 Avril 2012]
Presque 300 villages et leurs champs de riz familiaux sont dispersés à travers les forêts secondaires qui entourent Prey Lang. Les villageois utilisent les ressources de la forêt d’une manière durable, pourtant, leur survie et la vie de la forêt elle-même sont menacées.

Des générations de Kuy ont protégé cette forêt, ses zones sacrées où demeurent les esprits de la tribu et ses zones de récolte (fruits, plantes médicinales, matériaux de construction, etc). Ils extraient également la résine de plusieurs espèces d’arbres, qu’ils utilisent pour faire des torches et pour le calfeutrage des bateaux. La résine est devenue la principale source de liquidités pour de nombreuses familles Kuy qui la vendent à des grossistes.

http://www.icrainternational.org/actualites/925/


11 avril 2012 SOLIDARITE AVEC LA POPULATION DE CAJAMARCA EN LUTTE CONTRE LE PROJET CONGA

La multinationale Yanacocha qui exploite à ciel ouvert depuis 18 ans la plus grande mine d’or du continent latino-américain dans la région de Cajamarca (Andes nord du Pérou) au prix d’exactions contre les communautés paysannes, de pollution, de contamination et de violation des droits de l’homme, prétend désormais étendre ses activités en exploitant la mine Conga dans la région de Celendin .
Pour ce faire le projet Conga prévoit d’ assécher quatre lacs (deux pour extraire l’or et deux pour servir de dépôt des déchets) et d’intervenir dans une zone à écosystème fragile, ce qui provoquera des dommages irréversibles pour l’environnement, la santé et la vie des habitants.

http://www.solidaritecajamarca.blogspot.fr/2012/03/solidarite-avec-la-population-de.html


16 mars 2012 Appel à l’aide de l’île Bangka en Indonésie : sauvez notre corail !

« La démocratie est morte, comme l’est votre conscience, Bupati* ! » Les femmes de Bangka, furieuses, agitent leurs pancartes dans les airs. La foule réunie devant la résidence officielle du préfet n’obtient aucune réponse. Elle est méprisée comme l’ont été les lois indonésiennes lorsque ce personnage sans scrupules a donné son accord pour la destruction de leur île.

L’île Bangka est située au large de la pointe nord de Sulawesi dans l’archipel indonésien. Les îles font partie d’une des régions les plus riches en espèces marines du globe : le Triangle du corail dans l’océan Pacifique. Cette zone, grande comme 10 fois la France métropolitaine, abrite un monde des superlatifs maritimes. On y trouve : les trois-quart des espèces de corail de la planète, 3.000 espèces de poissons allant du petit poisson clown au requin-baleine (le plus grand poisson existant), lamantins, baleines à bosse, dauphins. C’est aussi le site de nidification de six des sept espèces restantes de tortues marines.

« Si cette mine voit le jour, l’île sera dévastée et toute la vie dans les récifs coralliens disparaitra »

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/860?mt=1310


6 février 2012 Venézuela : Les Pémons en lutte contre l’exploitation minière

Des représentants indigènes Pémons ont été arrétés et incarcérés pour avoir voulu défendre leurs droits et protéger leurs familles de la présence de factions armées sur leur territoire. Aujourd’hui libérés, voici le récit d’une lutte qui ne fait que commencer.
[06 Février 2012]
La Republique bolivarienne du Venézuela reconnait dans sa constitution de 1999, les droit des minorités et plus particulièrement des peuples autochtones à conserver leur culture traditionnelle, leurs langues et religions. C’est d’ailleurs un changement majeur avec la constitution précédente.

Parallèlement, L’Etat Vénézuelien tente depuis des années de paraliser l’activité minière privée. Il a proposé plusieurs plans de reconversion pour les mineurs mais ces programmes ont toujours échoués. L’exploitation de l’or était donc interdite sauf autorisation particulière, mais les militaires fermaient les yeux sur cette activité illégale, en contrepartie de sommes d’argent ! Or, le 16 Septembre 2011, le décret N° 8413, paru dans la "Gazeta Oficial" modifie la situation : il réserve à l’Etat, au nom de l’intérêt économique national, toute activité liée à l’exploitation minière, notamment celle de l’or.

http://www.icrainternational.org/actualites/910/


2 février 2012 Agir contre l’exploitation de ressources minières Brèves

Le projet minier Conga au Pérou et la lutte des habitants du département et de la ville de Cajamarca, contre l’entreprise minière multinationale YANACOCHA.

Le lien pour regarder la vidéo : http://www.dailymotion.com/video/xo9mh7_eau-mines-et-conflits-sociaux-au-perou_news

Par ordre d’apparition :
 Catherine Gégout, membre du Comité directeur de France Amérique Latine,
 Raquel Neyra, du collectif "CONGA NO VA".

image.jpeg

Pantuana Tv - février 2012
http://www.dailymotion.com/pantuana
Licence Creative Communs - Non commerciale

Cordialement,
Lionel Mesnard

Plus d’infos sur l’Amérique Latine : http://lionel.mesnard.free.fr


31 janvier 2012 Agir contre l’exploitation de ressources minières Brèves Conga no va ! Agua si, oro no ! Projection – reunión - débat Vendredi 10 février 2012, à 21h, Maison de l’Amérique latine

Conga no va ! Agua si, oro no !

Projection – reunión - débat

Vendredi 10 février 2012, à 21h,

Maison de l’Amérique latine, 217 bd St-Germain 75007, métro Solferino

Avec l’intervention de : Casa Santa Fé en Paris, Tierra y Libertad, Colectivo de Peruanos en France

Et le soutien de France Amérique Latine

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

Venez nombreux !!!

Conga no va, le plus important mouvement socio-environnemental du Pérou actuel. La population de toute une région du Pérou, Cajamarca, lutte en ce moment contre le projet minier Conga, mené par l’entreprise Yanacocha, une transnationale (Etats-Unis/Pérou) qui exploite déjà l’or de la plus grande mine à ciel ouvert d’Amérique Latine, située dans la même région. Cette compagnie prétend étendre ses activités en exploitant l’or des lacs de Conga, province de Celendin, à plus de 3500 m d’altitude. Pour ce faire, le projet Conga prévoit l’assèchement de 4 lacs. Or il s’agit d’une zone protégée qui donne naissance à de nombreuses rivières et torrents qui irriguent les fertiles vallées de Cajamarca (région baptisée dans un passé encore récent comme « Suisse péruvienne ») et où l’écosystème est très fragile. Les dommages pour l’environnement et la vie des habitants seraient irrémédiables. Par ailleurs, l’entreprise Yanacocha, présente dans la région depuis 18 ans, a déjà un lourd passif : nombre d’expropriations abusives, exploitation des paysans, pollutions de l’eau… La mobilisation contre le projet Conga, populaire, massive, pacifique et d’une ampleur inégalée, provoque la première grande crise du gouvernement Humala.


24 janvier 2012 Agir contre l’exploitation de ressources minières : Pérou : révolte contre l’or

Depuis le début du mois de décembre 2011, la province andine de Cajamarca au Pérou est le théâtre d’une révolte paysanne contre le projet Conga, une mine d’or qui menace de s’implanter dans la région. Jour après jour, plus de 20 000 manifestants, soutenus par les représentants politiques locaux, se rassemblent sur la Plaza de Armas pour protester avec le slogan « Conga no va » (non au Conga !). Importante région agricole du pays, Cajamarca est directement dépendante de ses ressources naturelles. Avec 70% de la population vivant de l’agriculture, l’accès à de l’eau propre et en quantité suffisante est primordial. Le projet d’exploitation minière représente une menace directe pour les moyens de subsistance des paysans andins puisque ce type de mine à ciel ouvert a un besoin considérable en eau et en énergie en plus des déversements de produits toxiques dans les cours d’eau naturels.

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/828?mt=1281


11 janvier 2012 Pérou : Cajamarca vaut de l’or, ses habitants veulent de l’eau

Des Incas aux géants miniers modernes, l’or a façonné l’histoire de Cajamarca, dans les Andes du nord Pérou. Mais c’est l’eau, rationnée depuis des mois, qui est au coeur des préoccupations, de la colère contre un méga-projet minier, perçu comme une menace hydrique de trop.
Et une partie de Cajamarca est a présent dressée contre un nouveau projet d’or et de cuivre, Conga, que le consortium Yanacocha doit lancer en 2014, un investissement de 4,8 milliards de dollars. Et qui va sacrifier quatre lacs-réservoirs, pour en reconstruire quatre artificiels, plus grands.
[10 Janvier 2012]

“Ecoutez, Monsieur, ce manque d’eau est une lutte de tous les jours !” Piedad Rodriguez tente de déjouer les rationnements appliqués depuis août, et en principe jusqu’en fin de mois, par la Société locale des eaux, la Sedacaj. “Il y a de l’eau une ou deux heures par jour, mais il ne sort qu’un filet d’eau du robinet, et souvent il ne sort rien”, se plaint cette mère de 35 ans, qui arpente chaque matin Cajamarca avec une douzaine de récipients, pour couvrir les besoins en eau de sa famille.

http://www.icrainternational.org/actualites/907/


10 janvier 2012 Un hameau entre en résistance contre l’industrie minière

AFRIQUE DU SUD • Des projets miniers menacent les cours d’eau et les nappes phréatiques près de Groot Marico. Le village et une quinzaine d’organisations se mobilisent, pour l’instant avec succès.

« Ce village est si petit ! Il n’existe même pas officiellement en tant que municipalité. Pourtant nous avons les compagnies minières sur le dos ! » Santa van Bart, son mari Egbert et toutes les communautés résidant dans les environs sont sur le pied de guerre depuis plus d’un an. Le hameau de Groot Marico, dans la province du nord-ouest en Afrique du Sud, nommé d’après la rivière qui prend sa source à quelques kilomètres de là et jadis rendu célèbre par l’écrivain Herman Charles Bosman, est au centre des convoitises du secteur minier.

http://www.lecourrier.ch/un_hameau_entre_en_resistance_contre_l_industrie_m


8 janvier 2012 Refus d’exploitation de ressources naturelles Brèves Mobilisation transfrontalière contre un projet minier pyrénéen

L’entreprise Magnesitas de Navarra S.A., dont sont actionnaires les groupes Roullier et Grecian Magnesite, est à l’origine d’un projet de mine à ciel ouvert dans une zone de protection du réseau Natura 2000, située dans les Pyrénées navarraises, à cinq kilomètres de la frontière française. Des associations de protection de la nature espagnoles et françaises viennent de publier un communiqué dans lequel elles demandent au gouvernement de Navarre l’arrêt immédiat des travaux dans la hêtraie de Zilbeti. Comme l’atteste son statut Natura 2000, cette dernière abrite des habitats jugés prioritaires ainsi que certaines espèces déclarées en danger d’extinction en Espagne et en Europe.

http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4971


18 novembre 2011 Refus d’exploitation de ressources naturelles Brèves Cyber action N° 429 : Protestation de paysans à Sulawesi : « L’exploitation minière détruit nos vies »

Le 10 novembre dernier, les peuples indigènes et les communautés paysannes se sont réunis à Brooke’s Point, dans l’île de Palawan, pour une manifestation pacifique contre la visite des investisseurs chinois du groupe Jinchuan (JNMC). Ce groupe s’est déjà associé à la MacroAsia Corporation pour l’exploitation et l’extraction de nickel.
[18 Novembre 2011]

Le projet minier empiète sur le domaine ancestral des communautés autochtones et paysannes, ainsi que sur des zones de conservation communales, et il aurait de graves conséquences pour les terres agricoles, les bassins hydrographiques, les forêts primaires et secondaires dont ces peuples dépendent depuis des temps immémoriaux, sur leurs moyens d’existence et sur leur culture.

http://www.icrainternational.org/actualites/897/


6 novembre 2011 L’utilisation des ressources naturelles a crû de 40 % en 13 ans

Intitulé « Keeping Track of our Changing Environment : From Rio to Rio+20 », un récent rapport des Nations Unies fait le point sur 20 années de surveillance des changements environnementaux. Compilant des données statistiques relatives aux changements climatiques, à l’énergie et à la sécurité alimentaire, il alerte sur l’appauvrissement des ressources premières. En effet, entre 1992 et 2005, l’utilisation des ressources naturelles a augmenté de 40 %, une croissance largement supérieure à l’accroissement démographique.

http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=4891


20 octobre 2011 Extraction des ressources naturelles : du pain aujourd’hui, des incertitudes demain

Poursuivant notre travail d’information et de diffusion de réflexions, luttes et alternatives concernant l’extraction des ressources naturelles, nous publions ici une traduction d’un article de Raul Zibechi, journaliste et écrivain uruguayen. En s’appuyant sur les exemples boliviens et péruviens, il interroge ce qu’il appelle « l’extractivisme » en tant que « nouvelle étape de la financiarisation de l’économie ». A l’heure où les luttes et réflexions sur l’extraction des ressources naturelles prennent toujours plus d’importance dans de nombreux pays latino-américains, Bolivie et Equateur compris, cet article invite à s’interroger sur ce que serait un modèle de société post-extractiviste.

http://alter-echos.org/extractivisme-ressources-naturelles/extraction-des-ressources-naturelles-du-pain-aujourdhui-des-incertitudes-demain/


9 septembre 2011 Refus d’exploitation de ressources naturelles Brèves Cyber action N° 429 : Protestation de paysans à Sulawesi : « L’exploitation minière détruit nos vies »

De puissantes compagnies minières regardent avec avidité les ressources minérales du Sulawesi central. Contrairement au nord et au sud de l’ile, l’exploitation vient juste d’y débuter. Pourtant la déforestation provoque déjà inondations et glissements de terrain. Montrant beaucoup de courage, les habitants tentent de sauver leurs forêts tropicales.

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/protestation-paysans-sulawesi-laquo-exploitation-miniere-detruit-vies-raquo-356.html


7 septembre 2011 Refus d’exploitation de ressources naturelles Brèves Protestation de paysans à Sulawesi : « L’exploitation minière détruit nos vies »

De puissantes compagnies minières regardent avec avidité les ressources minérales du Sulawesi central. Contrairement au nord et au sud de l’ile, l’exploitation vient juste d’y débuter. Pourtant la déforestation provoque déjà inondations et glissements de terrain. Montrant beaucoup de courage, les habitants tentent de sauver leurs forêts tropicales.

https://www.sauvonslaforet.org/petitions


23 août 2011 Pourquoi vous opposez-vous au projet minier de Rosia Montana, en Roumanie ?

http://reporterre.net/spip.php?article1401

Stephanie Roth a recu le prix Goldman Prize pour son action de lutte contre le projet minier de Rosia Montana : voir http://www.goldmanprize.org/node/158

Contact : http://rosiamontana.org/en/

Complément d’info : Le 18 août 2011, le président roumain s’est déclaré favorable à l’ouverture de la mine de Rosia Montana.


23 août 2011 Refus d’exploitation de ressources naturelles Brèves Une ruée minière mondiale

La production de nombreux minéraux a explosé au cours des dix dernières années, tandis que les dépenses d’exploration dans l’industrie minière atteignent des sommets. Les conséquences environnementales et humaines sont désastreuses.

William Sacher (Mouvements) - 22 août 2011

http://reporterre.net/spip.php?article2092


16 août 2011 Refus d’exploitation de ressources naturelles Brèves Signez la pétition en ligne "Stop au nouvel accaparement des ressources du Sud par l’UE !"

Beaucoup de pays en développement sont riches en matières premières. Pendant des siècles, ils ont exporté leurs matières premières sous forme brute, à faible valeur ajoutée. Ils ont vu leurs ressources s’épuiser et ont subi d’importants dommages environnementaux sans que l’exploitation de leurs ressources ne profitent aux populations locales. Maintenant, nombres d’entre eux veulent changer de stratégie.

Mais la nouvelle politique commerciale de l’UE sur les matières premières sape les efforts des pays en développement pour développer leurs économies dans l’intérêt de leur population et lutter contre les inégalités et la pauvreté. Cette politique va empêcher les pays en développement d’exercer leur contrôle sur leurs ressources naturelles ainsi que de garantir des prix justes pour l’exploitation de leurs matières premières.

L’Aitec, membre d’une coalition d’associations européennes, fait campagne pour des règles commerciales justes qui respectent pleinement la liberté des pays en développement de choisir leur propre politique économique au profit de leur population et de l’environnement.

Rejoignez cette campagne à travers l’Europe et agissez maintenant ! Dîtes à l’UE d’arrêter sa nouvelle politique d’accaparement des ressources.

La Commission européenne définit actuellement sa nouvelle politique sur le Commerce et le Développement et a lancé une consultation publique sur cette question. De nombreux lobbies industriels vont utiliser cette consultation pour s’assurer que cette politique défendra leurs intérêts afin qu’ils puissent continuer à profiter de l’exploitation à bas prix et sans limite des matières premières de ces pays. Nous voulons nous assurer que la Commission européenne entende également l’autre côté, celui de l’intérêt des pays en développement, et nous sollicitons votre aide.

Cette consultation est ouverte à tou-te-s – N’hésitez pas à donner vous aussi votre avis en signant la pétition ci-dessous !

http://aitec.reseau-ipam.org/spip.php?article1226


19 juillet 2011 Refus d’exploitation de ressources naturelles Brèves L’industrie minière et les femmes indigènes des Philippines

Il y a environ 110 groupes ethnolinguistiques aux Philippines, et ils représentent presque 15 % de la population. La plupart vivent dans les chaînes de montagnes et dans les régions côtières. Or, les zones des Philippines qui contiennent des minerais se trouvent aussi dans ces montagnes. Neuf millions d’hectares, soit près de 30 % du territoire, contiennent des minéraux et sont exploités par le gouvernement et par des investisseurs miniers.
[19 Juillet 2011]

L’industrie minière n’apporte par an qu’une moyenne de 1,2 % du produit intérieur brut, tandis que les populations subissent une longue liste d’effets indésirables : ressources épuisées, environnement et habitat naturel endommagés, pollution, problèmes de santé, coûts économiques.
Les communautés autochtones ont compris il y a longtemps que les mines affecteront leurs moyens d’existence et qu’elles laisseront leurs terres stériles et leurs montagnes dénudées et vouées au désastre. C’est pour cette raison qu’on lutte contre les mines dans cette région.

http://www.icrainternational.org/actualites/873/


3 juillet 2011 Refus d’exploitation de ressources naturelles Brèves L’INDUSTRIE MINIÈRE ET LES COMMUNAUTÉS

L’activité minière, fortement destructrice, a de graves conséquences pour les forêts et pour les communautés qui en dépendent. Elle figure parmi les causes directes de la déforestation, et le présent bulletin est consacré à quelques-uns de ses effets.

Or, qu’y a-t-il derrière l’extraction minière ? Pour répondre à cette question nous examinons les éléments qui sous-tendent cette activité et qui, de ce fait, peuvent devenir des causes indirectes de déboisement : premièrement, le modèle du soi-disant développement qui, ne tenant pas compte des limites de la nature, provoque une demande croissante et incontrôlée de biens de consommation, favorable à des entreprises de plus en plus grandes ; deuxièmement, l’intensification de l’extraction nécessaire à la production de ces biens.

L’industrie minière est fortement responsable du réchauffement planétaire et donc du changement climatique ; pourtant, les projets REDD, formulés dans le cadre de la Convention des Nations unies sur les changements climatiques, permettent à l’industrie minière de laver son image pour qu’elle puisse poursuivre ses activités génératrices d’émissions de gaz à effet de serre. Ainsi, ces projets REDD deviennent, pour incroyable que cela paraisse, des causes indirectes de déboisement.

Cependant, l’avancée de l’industrie minière suscite en contrepartie la résistance fertile de nombreuses communautés qui montrent la marche à suivre. Le présent bulletin est à elles.

NOTRE OPINION

* La "durabilité" de l’industrie minière s’appelle destruction

L’INDUSTRIE MINIÈRE : IMPACTS ET RÉSISTANCE

* Union européenne : prends le métal et file
* Industrie minière et résistance
* L’extraction de minerai de fer atteint les mangroves guatémaltèques
* L’industrie minière et les femmes indigènes des Philippines
* Un nouveau rapport du PNUE recommande de réduire la consommation de minéraux
* Indonésie : l’industrie minière et le système REDD
* Colombie : rébellion contre les mines d’or
* Philippines : tentatives pour affaiblir la résistance locale à l’industrie minière
* L’industrie minière en Afrique
* Inde : la lutte pour protéger contre les mines la région de Niyamgiri

DÉFINIR LES FORÊTS

* Pour définir la forêt par son vrai sens

LE COMMERCE DU CARBONE

* Le FSC perd chaque jour davantage de crédibilité
* Pourparlers de l’ONU sur le climat : plus d’échanges de carbone, point de réduction des émissions

http://www.wrm.org.uy/ (choisir "Bulletin (Fran.)" et Numéro 167 - Juin 2011


23 juin 2011 Refus d’exploitation de ressources naturelles Brèves Pillage des ressources : le Chili commence à dire « basta ! »

Par Nanette Liberona (23 juin 2011)

En mai, de massives manifestations ont agité les rues de Santiago et de plusieurs villes chiliennes. Une révolte contre un projet de grands barrages en Patagonie, mais aussi contre les dégâts sociaux et environnementaux provoqués par la privatisation des biens communs au profit de l’oligarchie fortunée. Analyse.

http://www.bastamag.net/article1619.html


26 mai 2011 Refus d’exploitation de ressources naturelles Brèves Barroso ferme les yeux sur le hold-up des multinationales

Par Sophie Chapelle (26 mai 2011)

José Manuel Barroso, pourfendeur de l’opacité dans le secteur des industries extractives ? Une tribune du président de la Commission européenne, parue le 24 mai, n’a pas manqué d’indigner l’association Aitec. Cette dernière vient de publier un rapport sur la politique commerciale de l’Union européenne (UE) sur les matières premières, qui pointe les différentes atteintes à la souveraineté des pays du Sud. Là où le président de la Commission européenne évoque de « véritables partenariats avec l’Afrique [pour] l’aider », l’Aitec dénonce « des politiques d’accaparement et de prédation des ressources au profit des multinationales européennes ». « Ces entreprises ne laissent que 5% de leurs profits dans le pays, et les 95% restant repartent chez elles, » témoigne Alfredo Tovar, syndicaliste minier colombien.

http://www.bastamag.net/article1566.html


28 avril 2011 Refus d’exploitation de ressources naturelles Brèves Lancement de la campagne "STOP à l’accaparement des ressources du Sud par l’Union européenne"

L’Aitec, en partenariat avec quatre partenaires européens : TRAIDCRAFT EXCHANGE (Angleterre), WEED (Allemagne), OXFAM-Germany , COMHLÁMH (Irlande), lance une campagne européenne contre la stratégie commerciale de l’UE visant à s’accaparer les matières premières situées principalement dans les pays du Sud.

http://aitec.reseau-ipam.org/spip.php?rubrique230


29 mars 2011 Refus d’exploitation de ressources naturelles Brèves Assemblées socio-environnementales de la UAC - Interview de Mirta Antonelli (Córdoba, août 2010)

Depuis le début des années 2000, des centaines d’assemblées socio- environnementales et de collectifs se sont “autoconvoqués” dans toute l’Argentine pour s’opposer à l’avancée de l’excractivisme et, avant tout, aux projets de la méga-industrie minière. En 2006, est née l’Union des Assemblées citoyennes (UAC), une rencontre nationale dont le but est "d’articuler et de renforcer les différentes luttes” et de “repousser l’avancée systématique des projets destructeurs”.

Mitra Antonelli est enseignante et chercheuse à l’Université Nationale de Córdoba (Argentine), et coéditrice avec Maristella Svampa du livre Industrie minière transnationale, narrations du développement et résistances sociales (Biblos, 2010). En août dernier, elle a partagé avec nous ses observations et réflexions au sujet de cette dynamique de résistance.

http://www.aldeah.org/fr/assemblees-socio-environnementales-de-la-uac-interview-de-mirta-antonelli-cordoba-aout-2010


14 mars 2011 Refus d’exploitation de ressources naturelles Brèves Mexique : Les Huichol de la Sierra de Catorce contre l’exploitation minière

Les projets d’une multinationale minière canadienne menacent la région de la Sierra de Catorce, dans l’Etat de San Luis Potosi au Mexique, lieu irremplaçable pour la communauté amérindienne Huichol (ou wixarica). Pour cette dernière, la Sierra de Catorce est le lieu de naissance du Soleil, le site où se trouvent les sources sacrées.
[14 Mars 2011]

La page d’accueil de la société minière First Majestic Silver Corporation fait référence à un “plan de développement et d’acquisition dynamique” axé sur le Mexique. Le peuple Huichol peut le confirmer car 22 des concessions minières de la société sont situées à l’intérieur de leur désert sacré “Wirikuta”, d’une superficie de 6.326 hectares aux alentours de la ville de Real de Catorce.
Les plans publiés évoquent l’exploitation minière en profondeur et à ciel ouvert, et l’utilisation du cyanure afin de séparer l’argent du minerai. L’obtention d’un gramme d’or ou d’argent nécessite le broyage d’une tonne de minerai et la consommation de 2.000 litres d’eau douce.

http://www.icrainternational.org/actualites/850/


8 janvier 2011 Refus d’exploitation de ressources naturelles Brèves Québec : : boom minier et nouveau régime

En plein coeur d’un boom propulsé par une demande croissante de métaux des pays émergents, le Québec minier est à un tournant. Les projets sont nombreux et les perspectives sont lumineuses dans le secteur des métaux. En même temps, le gouvernement augmente les redevances, mais peine à achever la modernisation de la Loi sur les mines. Et la mobilisation citoyenne autour des enjeux miniers s’intensifie.

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/energie-et-ressources/201101/07/01-4357876-ressources-naturelles-boom-minier-et-nouveau-regime.php


8 janvier 2011 Refus d’exploitation de ressources naturelles Brèves Des zones libres de mines au Pérou ?

Alors que l’exploitation minière est en plein boom au Pérou, les conflits sociaux initiés par les mouvements indigènes ou paysans se multiplient. Pour protéger leur environnement de plus en plus fragilisé, des associations demandent aujourd’hui à ce que des parties du territoire soient classées comme « zones libres d’exploitation minière ».

http://www.novethic.fr/novethic/planete/economie/des_zones_libres_mines_perou/132422.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok


24 novembre 2010 Refus d’exploitation de ressources naturelles Brèves La réponse sociale face au boom minier au Pérou & Zones libres de l’industrie minière

La réponse sociale face au boom minier au Pérou

Conférence-débat avec José de Echave Cáceres,

Docteur en économie et professeur à l’Université du Pacifique, spécialiste des impacts socio-environnementaux de l’industrie minière, co-fondateur de CooperAcción et membre du réseau Muqui (Pérou)

1er décembre, de 18h30 à 20h30

à la Maison de l’Amérique latine, 217, Boulevard Saint-Germain 75007 PARIS (Metro Solférino)

Comme dans d’autres pays d’Amérique latine, au Pérou, l’industrie minière est à l’origine d’un grand nombre de conflits sociaux. Son avancée sur de nouveaux territoires menace les droits des communautés indigènes, paysannes et urbaines et rentre en compétition avec ces populations pour l’accès aux ressources vitales comme l’eau et la terre. Les habitants de quatre provinces de Piura et de Cajamarca ont dit « non » aux projets miniers et cherchent à faire respecter leur décision. Des deux côtés de l’Atlantique, il est urgent d’engager une discussion sur le modèle de « développement » économique basé sur l’extraction des matières premières au Sud et leur consommation au Nord, inéquitable dans la distribution des bénéfices et causant de graves dommages pour les populations locales.

Conférence organisée par France Amérique latine (FAL) et le collectif ALDEAH. D’autres organisations, dont AITEC et Survival France, participeront au débat.

Entrée libre

Contact : anna.bednik franceameriquelatine.fr

FAL : www.franceameriquelatine.org

ALDEAH : www.aldeah.org

¿Mineria en el paraiso ?/Industrie minière au paradis ?

Zones libres de l’industrie minière

www.mininginparadise.org

Campagne internationale dont l’objectif est de soutenir les organisations sociales des quatre provinces du nord du Pérou (Ayabaca, Huancabamba, Jaén et San Ignacio) qui, après de fortes mobilisations populaires, ont déclaré leurs territoires interdits à l’activité minière. La campagne est menée par le Front pour le Développement Durable de la Frontière Nord du Pérou (FDSFNP), la red Muqui (Pérou) et le Comité Technique Académique (de recherche) pour l’Aide aux Problèmes de l’Environnement (CATAPA, Belgique)

Signez la pétition : www.mininginparadise.org/fr/node/48


24 novembre 2010 Refus d’exploitation des ressources naturelles Brèves Déconstruire l’imaginaire extractiviste, entretien avec Maristella Svampa

Engagée dans le soutien d’une loi de protection des glaciers, Maristella Svampa revient sur son engagement qui vise à sortir d’un modèle de développement fondé sur l’extraction des ressources naturelles – un modèle que les Kirchner n’ont cessé de soutenir – via des multinationales, auxquelles les lois néolibérales des années 1990 accordent de nombreux avantages. Ce modèle commence à être remis en cause un peu partout en Amérique du Sud – en témoignent les débats autour de concepts comme le néo-extractivisme, le buen-vivir auquel le sommet de Cochabamba a donné une visibilité inédite.

http://alter-echos.org/publie-ailleurs/deconstruire-l%E2%80%99imaginaire-extractiviste-entretien-avec-maristella-svampa/


26 décembre 2020

Par Rédaction Yonne Lautre

Le samedi 26 décembre 2020

Mis à jour le 26 décembre 2020