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Agir pour le Droit au logement en France
Yonne Lautre
Articles de cet auteur
- Déforestation importée « cachée » : des mots, pas d’actes
- Covid-19, prévention & matériel de protection : les masques en tissu toujours aussi efficaces selon l’OMS et l’Académie de médecine
- Accord UE-Mercosur : ce n’est pas fini ! Redoublons d’efforts !
- Refuser la destruction des espaces verts des Piédalloues
- Fôret(s) : Films & vidéos : Morvan, pour quelques douglas de plus, Jeudi 28 janvier à 23h00 sur France3
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Au squat de l’Arche, menacé d’expulsion : « Paris n’est pas aux riches »29 décembre 2020, par Yonne Lautre
Le squat de L’Arche, dans le Xème arrondissement de Paris, est sous le coup d’une plainte pour occupation illégale. La lutte contre la gentrification continue malgré tout dans le quartier Sainte-Marthe. Reportage.
https://www.bastamag.net/squat-Arche-expulsion-Paris-gentrification-logement-Sainte-Marthe -
A Paris, des SDF et des mal-logés demandent la réquisition d’immeubles vides12 décembre 2020, par Yonne Lautre
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées devant la préfecture de Paris vendredi après-midi. Ils réclament la mobilisation de bâtiments vides pour être logés décemment.
https://www.liberation.fr/france/2020/12/11/des-sdf-et-des-mal-loges-demandent-la-requisition-d-immeubles-vides_1808460 -
Exilés et sans-abri : les politiques locaux ont-ils prévu de leur épargner la rue et la misère ?25 juin 2020, par Yonne Lautre
En Alsace-Moselle, le droit local oblige la commune à mettre à l’abri « toute personne dénuée de ressources ». À Metz, cela n’a pas empêché des milliers de personnes de vivre dans un camp de fortune. Si l’indifférence ou le déni priment chez plusieurs candidats à la mairie, d’autres pourraient mettre en oeuvre une vraie politique locale d’hébergement pour toutes et tous. Reportage.
https://www.bastamag.net/Droit-au-Logement-Metz-Municipales-exiles-sans-abri-SDF-candidats-reportage -
Face à la crise du logement, un nouveau squat s’ouvre en région parisienne3 janvier 2020, par Yonne Lautre
La « réquisition » d’un bâtiment vide a commencé dans la nuit de jeudi à vendredi 3 janvier. L’enjeu : offrir un foyer aux sans logis et poser dans le débat public la question de la crise du logement pour les classes populaires.
https://reporterre.net/Face-a-la-crise-du-logement-un-nouveau-squat-s-ouvre-en-region-parisienne -
Grand débat national : mais où est le logement ?25 février 2019, par Yonne Lautre
Alors que les mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la loi ÉLAN et les mesures budgétaires (baisse des APL, ponction sur la trésorerie des HLM, hausse de la TVA, Etc.) vont considérablement diminuer les capacités d’investissement des organismes HLM, les thèmes du grand débat national laissent de côté une difficulté majeure vécue par une grande partie de la population : le coût et la disponibilité du logement.
https://www.ufal.org/logement/logement-cp/grand-debat-national-mais-ou-est-le-logement/ -
Mal-logement : à deux pas de l’Elysée, les « oubliés du grand débat » occupent un gymnase7 février 2019, par Yonne Lautre
Depuis une semaine, 150 ménages emmenés par l’association Droit au logement occupent un gymnase du 8e arrondissement.
Une banderole installée par le DAL dans le gymnase Roquépine, le 3 février 2019 à Paris.
https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/immobilier-indigne/mal-logement-a-deux-pas-de-l-elysee-les-oublies-du-grand-debat-occupent-un-gymnase_3179977.html -
Le CAMP DES OUBLIÉS DU LOGEMENT s’est installé à République à Paris cet après midi jusqu’à ...4 juillet 2018, par Yonne Lautre
Environ 200 familles sans logis jetées de leur hébergement ou menacées d’expulsion ou mal logées, prioritaires DALO, en attente d’un HLM, vivant des conditions de logement de grande précarité, s’installent Place de la République, à Paris.
De nombreuses familles jetées de leur hébergement par le 115 notamment celui des Hauts de Seine, et souvent totalement sans logis participent à ce mouvement.
Le campement doit durer jusqu’à l’engagement ferme des acteurs du logement, particulièrement l’état, responsable de l’application de la loi DALO, des expulsions locatives et de la mise en œuvre du droit à l’hébergement, de reloger les participant-es, et en attendant d’héberger et maintenir l’hébergement des sans logis, de suspendre l’expulsion des DALO, des locataires et des occupants sans titre menacés.
Les sans logis, les mal logés et les locataires sont décidés à mener cette manifestation statique le temps qu’il faudra pour assurer des garanties sérieuses. Dors et déjà une déclaration de manifestation du 4 au 12 juillet a été déposée.
Rassemblement de solidarité à 18h jeudi 5/7
Appel à la solidarité :
- Rassemblement de soutien Jeudi à partir de 18h
- Vendredi 6 juillet 11h visite de soutien de Mgr Gaillot
- Texte de soutien et pétition en préparation
Un toit c’est un droit !
Contre le projet de loi ELAN et la Baisse des APL : MANIF le 17 juillet 17h à ODÉON
Le projet de loi ELAN prévoit de précariser les locataires privés et HLM, vendre massivement les HLM à des profiteurs/expulseurs, détricoter l’encadrement des loyers et loi SRU, accélérer l’expulsion des locataires les plus pauvres, écraser les maisons construites sans permis en Guyane, Construire des logements de mauvaise qualité, supprimer les normes handicap dans le neuf, perquisitionner en cas de non respect du code de l’urbanisme. Elle menace maintenant de criminaliser les occupants sans titre locatif ...
Un toit c’est un droit !
Droit au logement
http://www.droitaulogement.org/
https://www.facebook.com/droitaulogementAffiliée aux réseaux et campagnes :
COALITION Européenne pour le droit au logement et à la ville http://housingnotprofit.org/fr
NOVOX : Réseau international des mouvements de lutte des “sans” http://www.novox.org/
ATTAC : Association altermondialiste contre la spéculation financière
Collectif VIVE L’APL : -
Le Cedis, entre réquisitions et institutions Un collectif toulousain met à l’abri des centaines de personnes12 avril 2018, par Yonne Lautre
Depuis 4 ans, à Toulouse, le Collectif d’entraide et d’innovation sociale a permis la mise à l’abri de centaines de personnes. Mené par des militants et des travailleurs sociaux, il défend, en matière de logement, une approche « exigeante mais constructive » du dialogue avec les institutions.
http://www.leravi.org/spip.php?article2991 -
Agir pour le Droit au logement en France : Face à la crise du logement, quelles politiques ? Soirée-débat le mardi 12 décembre 2017 à Paris3 décembre 2017, par Yonne Lautre
Face à la crise du logement, quelles politiques ?
Soirée-débat le mardi 12 décembre 2017 de 19h45 à 21H45
Amphi Gestion, Sorbonne, entrée 17 rue de la Sorbonne, 75005 ParisPlus de 60 ans après l’appel de l’Abbé Pierre, la question du logement reste cruciale en France. C’est une urgence sociale : de nombreux ménages vivent dans des conditions de logement précaires, d’autres subissent de longues heures de trajet travail/domicile. Le parc de logement social est notoirement insuffisant. La pénurie a fait du logement le premier poste de dépenses du budget des ménages, bien loin devant l’alimentation. Les ménages consacrent près de 20% de leur revenu au coût de leur habitation principale, une part qui n’a cessé d’augmenter depuis 30 ans. Derrière cette moyenne se cachent de grandes inégalités. Quel que soit le statut d’occupation (locataire du privé ou locataire du parc social, propriétaire accédant ou non), plus le ménage est pauvre, plus le coût du logement pèse sur son revenu. Ce sont les locataires du parc privé et les accédant à la propriété qui consacrent la part la plus importante de leur revenu au logement : plus de 40 % du revenu pour un locataire du parc privé sur cinq. Le coût du logement pèse sur les autres postes de consommation. La hausse des loyers est un facteur d’inflation salariale, sans gain de pouvoir d’achat. C’est aussi une urgence écologique, car selon Négawatt, plus de 40 % de la consommation d’énergie finale provient du secteur résidentiel et des bâtiments.
Cette soirée-débat présentera la situation actuelle du logement en France, analysera les politiques du logement mises en œuvre par les gouvernements successifs et cherchera à définir des stratégies alternatives.Une politique mise en cause
La politique du logement est souvent accusée d’être coûteuse et peu efficace. Le gouvernement actuel veut réduire les allocations logement alors qu’elles font partie des prestations les plus redistributives ; il s’attaque aussi aux ressources des sociétés d’HLM bien qu’elles soient indispensables au développement et à l’entretien du parc des logements sociaux). Pourtant, les aides aux logements ne sont pas plus généreuses qu’en Allemagne ou au Royaume-Uni ; la France a proportionnellement moins de logements sociaux que les Pays-Bas.
Les gouvernements précédents ont développé de coûteuses incitations fiscales aux bailleurs privés. Ont-elles été efficaces ? Quel bilan faire de la politique du quinquennat Hollande (extension de la loi SRU, loi ALUR, encadrement des loyers dans les zones tendues, etc.) ?Quelles politiques pour l’avenir ?
La stratégie libérale vise à offrir plus de rentabilité et de sécurité aux investisseurs et aux bailleurs privés : fin de l’encadrement des loyers, bail mobilité, développement des dispositifs d’incitation à l’investissement locatif, accélération des procédures d’expulsion locative, remise en cause de la loi SRU, etc.. Elle est, selon nous, coûteuse pour les finances publiques et les ménages locataires, qu’elle fragilise.
L’urgence n’est-elle pas la construction massive de logements sociaux, dont certains devraient être réservés aux ménages les plus en difficulté ? N’est-elle pas de favoriser une baisse des prix des logements et des loyers, et de mettre en œuvre un important chantier de rénovation énergétique des bâtiments existants et de rénovation de certains quartiers ?
Comment alors financer ces programmes ambitieux ? Faut-il réserver les logements sociaux aux plus pauvres ou favoriser la mixité sociale ? Quelle place à l’avenir pour le locatif privé ? Faut-il encourager l’accession à la propriété ? Comment lutter contre la spéculation immobilière ? Faut-il réformer la fiscalité de l’immobilier, taxer davantage les plus-values immobilières ? Comment récupérer des logements inoccupés ou peu occupés dans les zones tendues ? Comment mobiliser les terrains non-bâtis ? Comment inciter les communes à participer à cet effort ? Faut-il densifier les centres-villes ? Voici quelques-unes des questions qui seront mises en débat.Pour en débattre, les Economistes atterrés vous invitent à une conférence-débat :
Mardi 12 Décembre 2017, de 19h45 à 21h45
Amphithéâtre Gestion, Sorbonne, entrée par le 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponiblesAvec :
- Manuel Domergue, directeur des études à la Fondation Abbé Pierre, coordinateur du Rapport annuel sur l’état du mal-logement en France (Fondation Abbé Pierre, 2017).
- Jean-Claude Driant, professeur et chercheur au Lab’Urba à l’Ecole d’Urbanisme de Paris, auteur de Les Politiques du logement en France (La Documentation française, 2015).
- Pierre Madec, economiste à l’OFCE, auteur de Présidentielle, le logement est-il bien loti ? (Blog de l’OFCE, 2017) et du blog : http://blogs.alternatives-economiques.fr/madec.
Cette conférence sera filmée et la video sera ensuite mise en ligne sur notre site quelques jours plus tard.
D’ici là, retrouvez les analyses et positions des « Atterrés » dans les chroniques et articles de notre site : http://atterres.org
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Paris brade un immense bâtiment public au profit du milliardaire François Pinault1er mars 2017, par Yonne Lautre
Le 26 février, 300 personnes ont investi un bâtiment vide de 10 000 m2, situé dans le 10e arrondissement de Paris, discrètement occupé depuis 48 heures. L’objectif est double : installer un quartier général des mouvements sociaux pour faire entendre leurs voix dans la période électorale, et trouver un toit à une trentaine de familles de l’association Droit au logement (DAL) qui étaient sans abri ou hébergées de manière très précaire.
http://www.bastamag.net/Le-26-fevrier-300-personnes-ont-rendu -
Les mal logés s’invitent au siège de la FNAIM8 février 2017, par Yonne Lautre
Depuis 15h30, environ 150 mal logés et sans logis occupent le siège de la FNAIM, situé 129 rue du FAUBOURG ST HONORE, pour faire savoir à cette chaine d’agences immobilières que derrière les chiffres, il y a les victimes de la crise du logement cher et des loyers accessibles, en témoignent la hausse des jugements d’expulsion, du nombre de SDF, de la hausse des loyers toujours plus rapide que l’inflation en 2016.
Quand il s’agit de contester la gravité de la crise du logement, la FNAIM sort du bois, Quand un décret met en place le permis de louer la FNAIM crie au loup et prétend que les agents immobiliers ne louent pas de logements indécents (décembre 2016).
Par contre on n’entend plus la FNAIM, alors que 2016 est une année record en nombre de transactions immobilières, et donc de profits pour les milieux de l’immobilier, particulièrement pour les agences et donc la FNAIM …
Cacher les profits, tout en jouant les cassandres et l’indignation à la moindre mesure en faveur des locataires, des mal logés, de la baisse des loyers et de l’immobilier est une stratégie de ces milieux avides de profits élevés, conservateurs et libéraux …
S’indigner de la mise en place de mesures contre les marchands de sommeil et nier l’ampleur de la crise du logement, des chiffres de l’INSEE analysés et publiés par la Fondation Abbé Pierre, fait partie de cette stratégie du camouflage que la FNAIM a manifestement décidé d’adopter pendant la campagne électorale …*
Droit Au Logement rendra public très prochainement quelques chiffres instructifs sur l’évolution des profits immobiliers et locatifs depuis 20 ans …
En attendant, les locataires endettés, les mal logés et les sans logis « virtuels », dénoncent l’attaque contre la FAP (Fondation Abbé Pierre) indispensable thermomètre de la crise du logement , la campagne d’intox de la FNAIM, et demande à rencontrer son Président.
(ainsi que Mme COSSE qui a coupé la petite subvention au DAL) …
Droit au logement
http://www.droitaulogement.org/
https://www.facebook.com/droitaulogement -
Agir pour le Droit au logement en France : Hôtel-Dieu : une première victoire ! Et … nouvelle occupation à Toulouse11 janvier 2017, par Yonne Lautre
COMMUNIQUÉ DAL
Paris le 11 janvier 2017 17h15
Hôtel-Dieu : une première victoire !
Et … nouvelle occupation à Toulouse
(ex pavillon dermato hôpital de La GRAVE )L’accord prévoyant le relogement dans un délai d’un an de 100 ménages, prioritaires DALO, parmi lesquels les 28 ménages hébergés en urgence à l’Hôtel-Dieu de Paris à la suite de l’occupation/réquisition d’une aile du plus ancien hôpital de France (7e siècle), a été conclu cet après-midi.
Les sans logis de l’Hôtel-Dieu seront orientés rapidement vers des hébergements stables en vue de leur relogement. L’aile Saint-Côme de l’Hôtel-Dieu adaptée pour l’occasion en CHU (centre d’hébergement d’urgence, géré par l’association Aurore) et sera ouverte jusqu’au printemps.
DAL et les familles en lutte remercient tout ceux et celles qui les ont soutenus, permettant ainsi de déboucher sur cette victoire concrète.
Le combat continue pour la réquisition/mobilisation en faveur des sans-logis avant la prochaine vague de froid, des places désaffectées à l’Hôtel-Dieu, et dans les nombreux hôpitaux partout en France touchés par une brutale restructuration.A Toulouse, le Comité DAL vient d’annoncer la réquisition du pavillon dermatologie de l’hôpital La Grave, avec des sans toit, et invite à apporter des matelas, couvertures, matériel de cuisine, nourriture …
Nous apportons notre soutien à la lutte des salariés et des usagers des hôpitaux publics, et demandons que le Gouvernement cesse cette régression du droit à la santé pour tous.
Nous appelons à manifester, avec de nombreuses autres organisations, samedi 14 janvier, pour le respect du droit à un hébergement décent et stable, le droit au logement pour tous, et demandons au Gouvernement de donner instruction pour ouvrir les ailes et pavillons d’hôpitaux inutilisés….
Marche unitaire : samedi 14 janvier
A Paris : 15h place de l’hôtel de ville—
Exp. : Droit Au Logement : http://www.droitaulogement.org
Facebook : http: www.facebook.com/droitaulogementDAL fédération participe aux réseaux :
NO VOX, Réseau international des mouvements de lutte des « sans »
La coalition européenne pour le droit au logement et à la ville
ATTAC : Association altermondialiste contre la spéculation financière
La Plate forme Logement des Mouvements SociauxFédération nationale Droit Au Logement
29, avenue Ledru-Rollin
75012 Paris
Tel : + 33 (0)1 40 27 92 98 / + 33 (0)6 46 30 64 37
Fax : + 33 (0)1 42 97 40 18
Courriel : sec droitaulogement.org -
Agir pour le Droit au logement en France : Vague de froid : On se met au chaud … à l’Hôtel Dieu !7 janvier 2017, par Yonne Lautre
COMMUNIQUÉ
Paris le 7 janvier 2017 – 16h30Vague de froid : On se met au chaud … à l’Hôtel Dieu !
Des dizaines de milliers de mètres carrés vacants et chauffés, en plein cœur de Paris pour nos sans logis - Réquisition !Depuis 15h30, environ 200 personnes, sans logis, mal logés, et des citoyens indignés par cette situation, des représentants de la CGT et de Solidaires, occupent la salle St Roch au 4e étage de l HÔTEL DIEU, donnant sur le parvi de notre dame, afin de mettre au chaud les sans logis et montrer qu’il y a de la place …
Tandis que le PLAN GRAND FROID n’est toujours pas lancé à Paris par l’État (plan anti-verglas activé), la moitié des appels du 115 Paris ne sont pas pourvus, tandis que Mme Cosse laisse entendre que si des sans-abris restent et meurent dans la rue, c’est parce qu’ils refusent de l’aide …
Ils et elles demandent à l’état de réquisitionner les dizaines de milliers de mètres carrés encore vacants que compte l’HÔTEL DIEU, comme il vient de le faire sur une aile de ce monument historique, symbole de l’action sociale publique en faveur des démunis …
L’APHP serait le plus grand propriétaire en IdF de locaux vacants, chauffés, pouvant accueillir les victimes de la crise du logement, du logement cher, des inégalités sociales, mais aussi des guerres économiques et militaires en cours sur la planète. En France, tous les hôpitaux en général sont soumis à des restructurations drastiques et détiennent donc des locaux vacants …Dans ce contexte de crise grave, et à quelques jours du 10e anniversaire de la mort de l’Abbé Pierre, fidèle soutien de son vivant des combats des sans logis et des mal logés, Droit Au Logement demande à l’AP et à Martin Hirsch de faire ouvrir les chambres et les bâtiments vacants pour accueillir les sans toit. Voire les sans logis dormir sur les trottoirs, dans le métro ou dans des locaux poubelles est une honte pour notre pays…
Droit Au Logement est solidaire de la lutte des salariés et des usagers de l’HÔTEL DIEU contre ce projet inavoué et honteux, de fermer l’hôpital, un service public indispensable notamment pour les habitants du centre de Paris, les précaires et les plus fragiles.
Il s’agirait d’un projet pharaonique : faire de l’ile de la cité un musée avec commerces et hôtels de luxe pour touristes, après déménagement du palais de justice et de la préfecture.Droit Au Logement demande :
· À l’état, au directeur de l’APHP, à Mme COSSE et Mme TOURAINE, de mobiliser les centaines de milliers de m2 de locaux vacants dans les hopitaux pour tous les sans logis
· Que les sans logis installés aujourd’hui soient laissés au chaud
· L’application de la loi de réquisition
· Le rétablissement des urgences et le rééquipement de l’hôpital
· L’abandon de ce projet de gentrification et de marchandisation de l’Ile de la cité -
Permis de louer : une nouvelle étape contre les bailleurs indélicats et les marchands de sommeil, mais beaucoup reste à faire !!!30 décembre 2016, par Yonne Lautre
Droit Au logement salue la publication du décret relatif au permis de louer, et s’étonne des cris d’orfraie poussés aussi bien par les organisations de défense des bailleurs que des agents immobiliers, alors qu’il s’agit de limiter la location de taudis par des marchands de sommeil et la location de logements indécents par des bailleurs indélicats.
On notera dans ces réactions indignées et choquantes que la FNAIM prétend que ses agents ne louent pas de logements indignes ou indécents. Pourtant il y a preuve que le filtrage des agences n’est pas garanti. Sur les sites internet de location, et dans les journaux d’annonces de particuliers, aucun filtrage préalable n’est effectué.
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Agir pour le Droit au logement en France : Rassemblement Place Édouard HERRIOT MERCREDI 28 OCTOBRE à Paris27 octobre 2015, par Yonne Lautre
Budget logement 2016 : une régression historique
Rassemblement Place Édouard HERRIOT
MERCREDI 28 OCTOBRE, à partir de 17h
(métro “Assemblée Nationale”)Nous avons pris connaissance du projet de budget logement présenté par le gouvernement, et qui sera discuté mercredi 28 octobre à l’assemblée nationale.
Nous désapprouvons vivement ce projet pour les raisons suivantes :Disparition des aides à la pierre pour les HLM en 2016 :
Pour la 1ère fois depuis au moins 50 ans, l’État supprime les subventions à la construction de logements sociaux et très sociaux. Désormais, les bailleurs sociaux devront compter sur leur propre trésorerie pour financer les futurs HLM.En effet, l’État ne devrait pas mettre un euro dans le fond national des aides à la pierre annoncé par le président Hollande, c’est un recul historique qui révèle le désengagement de l’État dans ce secteur, et les risques qui pèsent désormais sur la construction de logement à loyer accessible aux classes populaires, d’autant plus que le Livret A est également fragilisé (baisse des taux et décollecte).
Nous rappelons que la trésorerie des bailleurs est issue des loyers et donc des locataires. Ce n’est pas aux classes populaires de financer le logement social de demain, c’est à la solidarité nationale !
Les organisations signataires dénoncent cette régression historique, sont hostiles à la création de ce fond qui n’est qu’un leurre, et exigent le rétablissement des aides à la pierre dans le budget 2016.
Baisse voire la suppression des APL pour 600 000 locataires modestes :
Elles pourront être supprimées pour les locataires du secteur privé qui malgré de faibles ressources payent un loyer cher, petit et souvent indécent, autrement dit les mal logés, les jeunes... C’est une mesure brutale, car elle sanctionnera les locataires du privé qui consacrent déjà plus de la moitié de leur revenu au loyer. Pour justifier la mesure d’économie, qui va accroître les expulsions, le gouvernement accuse ces locataires déjà en difficulté d’avoir des “ressources cachées” .De plus, les allocations logements seront réduites pour les locataires modestes qui détiennent un patrimoine (petite maison ou mobil-home pour passer les vacances, Livret A et autre épargne défiscalisée, biens divers ...), les contraignant ainsi à s’en séparer ou à être expulsés.
D’autres mesures sont programmées qui impacteront les allocataires, notamment les jeunes, donc les ménages modestes.
Maintien de cadeaux fiscaux disproportionnés pour les riches, les promoteurs et les banques :
Environ 3 milliards d’euros seront encore consacrés aux réductions d’impôt octroyées aux investisseurs qui achètent des logement locatifs neufs, par exemple pour y loger leurs enfants ou leurs parents ...
Plusieurs milliards seront aussi mobilisés à relancer le secteur de l’accession à la propriété sinistré par la cherté du logement.Les promoteurs et les banques sont les principaux bénéficiaires de ces deux secteurs économiques.
Or la production massive de logements sociaux serait créatrice de plus d’emploi et de moins d’inégalité .Les signataires dénoncent ces choix qui creusent les inégalités sociales, aggravent la crise du logement, et demandent une réorientation déterminante de la politique du logement vers la production massive de logements sociaux, le soutien aux locataires et aux mal logés :
Rétablissement des aides à la pierre à hauteur minimum de 1 milliard d’euro pour le logement social
Renforcement des APL
Suppression des aides à l’investissement locatif, aux promoteurs et aux banques
Baisse et encadrement des loyers et des charges, notamment dans les secteurs tendus ;
...Premiers signataires :
CNL, DAL, CNAFAL, COPAF ...Signatures collectées
Par mail : dalfede droitaulogement.org , sec droitaulogement.org -
150 personnes environ dont de nombreuses familles avec enfants occupent avec le soutien du DAL depuis mardi 15 septembre la tour de 14 étages du Foyer de Jeunes Travailleurs CARA.23 septembre 2015, par Yonne Lautre
Nous sommes des personnes et familles expulsées de nos logements par la police ces derniers mois et abandonnés dans la rue, comme par exemple des locataires de St Ouen Habitat (HLM), des Rroms du village d’insertion de St Ouen qui y vivent depuis 2008, les locataires d’un marchand de sommeil à Pantin, les habitants de deux immeubles expulsés à St Denis, et de nombreux autres habitants du département expulsés sans relogement ni hébergement, locataires, occupants sans titre, expulsés de foyers ou d’hôtels ....
Quarante jeunes résidents résistent depuis 2 ans dans ce foyer de 196 chambres, afin de ne pas être expulsés. Le DAL et les expulsés qui occupent l’immeuble soutiennent leur lutte pour un logement décent, et aujourd’hui, après des hésitations bien compréhensibles, ils nous soutiennent. En effet, l’office HLM de st Ouen veut expulser les résidents pour vendre la tour à des spéculateurs (groupe VINCI) , or il y a besoin de logements pour les sans logis, la tour CARA est un logement social et doit le rester !
Le Maire de Saint Ouen, épurateur social : Il a affiché la couleur dès son élection, car en 6 ans de mandat, , il veut détruire ou vendre un quart des HLM de la Ville, profitant du climat spéculatif qui s’installe avec le prolongement de la ligne 14, le chantier des docks de St Ouen, le grand paris... Souvenez vous l’hiver dernier en pleine vague de froid, l’office HLM dirigée par la Mairie demandait aux locataires de ne plus accueillir les sans abri et de ne pas les nourrir , sous peine d’expulsion !!! Il
n’y a pas eu de sanction contre les auteurs de cette consigne inhumaine !
Le préfet du 93, expulseur en chef : Une expulsion sur 5 en France est réalisée en Seine Saint Denis ! Le Préfet Galli expulse massivement et sans état d’âme depuis son arrivée laissant les gens et les familles avec leurs enfants souffrir sur le trottoir. Il pourrait réquisitionner les logements vides, et appliquer les lois qui protègent les sans logis et les mal logés : la Loi DALO et le droit à l’hébergement. Au lieu de cela, il applique la loi en faveur des spéculateurs, des riches propriétaires, c’est à dire la loi du plus fort ... Le Préfet GALLI est là pour soutenir les riches et évincer les pauvres de la Seine Saint Denis. C’est une politique honteuse pour un représentant de l’État, nommé par un Gouvernement « socialiste ».
L’occupation de la tour CARA est un symbole
car elle montre d’une part que la résistance contre les expulsions est possible et que au lieu de crever dans la rue on peut relever la tête et lutter pour vivre dignement. Elle montre aussi que les exploités et les opprimés, jeunes ou vieux, célibataire ou famille, expulsés ou locataire, français ou réfugiés, précaires ou menacés de l’être peuvent s’unir pour être plus forts, et refuser l’état de misère dans lequel on veut les jeter.
Nous exigeons : le relogement de tout les habitants de la tour CARA, un logement pour tous, l’arrêt des expulsions, la réquisition des immeubles et logement vacants, la réalisation massive de vrais logements sociaux, le respect de la loi DALO ...
Solidarité !
Notre lutte continue, car à tout moment les hordes de policiers peuvent envahir la tour, et nous jeter à nouveau sur le trottoir, nous sommes déterminés.
Venez nous soutenir, RV tous les soirs à 18h, devant le foyer CARA.
(Nous avons besoin d’aide matérielle, de bras et de solidarité ! Merci !)
Le comité DAL des occupants du foyer CARA
Avec le soutien de Droit Au Logement fédération, ainsi que ...
Contact : 06 85 95 99 90
Droit Au logement • //www.droitaulogement.org • facebook DAL -
À Saint-Ouen, des mal-logés s’emparent de la « tour fantôme »20 septembre 2015, par Yonne Lautre
Plus de 150 personnes ont pris possession des étages supérieurs d’un foyer de jeunes travailleurs, voué à la démolition, à Saint-Ouen. L’association Droit au logement demande la réquisition du bâtiment.
http://www.politis.fr/A-Saint-Ouen-des-mal-loges-s,32426.html
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Agir pour le Droit au logement en France : Rassemblement de soutien devant le FJT CARA,Vendredi 18 sept à 18h18 septembre 2015, par Yonne Lautre
Occupation de la tour CARA à St Ouen depuis mardi 15 septembre
14 étage FJT de 200 chambres dont 170 sont vides
Les vigiles de “St Ouen Habitat” font le siège, avec le soutien de la policeRassemblement de soutien devant le FJT CARA
Vendredi à 18hMardi midi, 150 personnes et familles ont occupé avec le soutien du DAL, les derniers niveaux d’une tour de 14 étages, située 2 rue Adrien Meslier – Saint Ouen, près de la Mairie de St Ouen.
Cette tour appartient à l’office HLM de St Ouen, qui depuis mardi paye des vigiles et installe des portes SITEX, pour tenter d’asphyxier progressivement les sans toit qui se sont installés dans les étages supérieurs : la nourriture est rationnée, les occupants qui sortent ne peuvent plus rentrer, il est
Ces derniers sont représentants de différents collectifs d’expulsés ces dernières semaines : Roms du village d’insertion à St Ouen, locataires de l’office HLM de St Ouen, habitants de la rue Cristino Garcia à la Plaine St Denis, locataires d’un marchand de sommeil chemin de Vignes à Pantin, occupants d’un immeuble de la rue pasteur à La Courneuve, et locataires expulsées de différentes villes du 93 qui campent ... .
L’office HLM a signé une promesse de vente avec Vinci depuis 2 ans pour en faire un hôtel de luxe.
Une trentaine de locataires du FJT, sont toujours dans les lieux car ils ont refusé leur expulsion sans relogement préalable retardant la vente à VINCI pour en faire un hôtel haut de gamme de cet immeuble social, qui peut accueillir 170 sans abris.DAL et les occupants exigent le relogement immédiat des résidents en lutte, et la réquisition du FJT pour 170 sans logis du département, dont ceux des collectifs en lutte.
En attendant, les occupant exigent de circuler librement pour rejoindre leur nouveau et unique domicile, au foyer Cara, ainsi que le maintien de l’eau et de l’électricité.
Réfugiés des guerres militaires, coloniales, économiques, et/ou contre les pauvres :
Français, immigrés,
UN TOIT POUR TOU(E)S, NON AUX EXPULSIONS !
Marche dimanche 20 septembre RV à 15H sortie du métro La Chapelle -
Agir pour le Droit au logement en France : Expulsion massive à Pantin - campement précaire s’installe1er septembre 2015, par Yonne Lautre
Paris 27 août 2015 - 18h
PANTIN (93) : Expulsion d’une centaine de personnes
12-14 chemin des vignesUne partie des expulsés ont passé la nuit sur le trottoir
Une 2e nuit en préparation, sous l’eau ...
Une centaine de personnes, dont quelques familles avec enfants avaient été expulsées mercredi matin de leur logement, à Pantin, sans même une proposition d’hébergement.Il s’agit de sous locataires logées par un marchand de sommeil, dirigeant la SCI Coopération, locataire des locaux, bureaux et entrepôt transformé illégalement depuis plus de 10 ans, en chambres sans confort, louées 350 à 500 € par mois, dans le courant des années 2000.
Certains habitants sont sous locataires depuis plus de 10 ans, et sont titulaires d’un contrat locatif, établi par la SCI, et disposent de quittances de loyer. Les autres sont arrivés au fil des mois, installés par le sous locataire précédent ou par le marchand de sommeil, recueillant les loyers en espéce et sans même fournir de reçu .
La Mairie trompe la presse lorsqu’elle prétend, qu’il s’agit d’un squat.
Il s’agissait donc de logements “impropres à l’habitation”, relevant des procédures d’insalubrité, diligentées par les services de la Préfecture qui auraient du prendre un arrêté d’interdiction d’habiter, ouvrant alors droit à un loyer à zéro euros et à un relogement des habitants.
La Préfecture et la mairie ont préféré mettre les habitants sur le trottoir, plutôt que de reconnaître leur droit.
En effet, les sous locataires ont été expulsés en vertu d’un jugement d’expulsion rendu contre la société “SCI coopération”, dont ils n’ont jamais eu connaissance et ne les visant pas nominativement.
Beaucoup ont fait des demandes HLM, ont un emploi, et vivaient pauvrement dans ces locaux industriels dégradés situés à la frontière de pantin et de bobigny, dans une zone d’activité en pleine rénovation urbaine.
Les victimes du marchand de sommeil sont donc devenues les victimes de l’incurie de la Mairie et de la préfecture.
Une trentaine d’entres elles ont passé la nuit sur place, sous des bâches plastiques sommairement installées dans la soirée.
les biens des expulsés ont été laissé dans les pièces. Une habitante a constaté que l’argent qu’elle avait laissé sur place avait disparu (elle était absente lors de l’expulsion et n’a pu y retourner que aujourd’hui). A la demande du DAL, le représentant de l’huissier est venu sur place, et a demandé aux habitants de signer une décharge sur tout les biens qu’ils n’emporteraient pas à ce jour.
Cette pratique douteuse vise à décharger le propriétaires des murs (un riche propriétaire ), de son obligation de laisser les biens des expulsés à leur disposition pendant un mois, et donc à gardienner les lieux, ou à les déménager et les placer dans un garde meuble, pour la même période.
DAL a été alerté de cette expulsion et de cette situation par une étudiante architecte proche de l’association, mercredi après midi.
Nous demandons pour tout les expulsés, qui vont passer encore une nuit sous la pluie, des solutions d’hébergement, en attendant leur relogement, et une réunion avec l’État et la Mairie de Pantin, DAL et les représentants des expulsés.
Nous exigeons l’arrêt des expulsions sans relogement, et des solutions pour tous les expulséEs, particulièrement dans le 93 et à Paris, ou les loyers sont excessivement chers, et où les classes populaires sont chassés massivement : Une expulsion sur 5 exécutée en France, a lieu en Seine St Denis (2700 expulsions manu militari en 2014 selon la CAPEX 93), et une sur 10 à Paris.
Un toit c’est un droit !
Droit au logement : http://www.droitaulogement.org/
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Agir pour le Droit au logement en France : Expulsés et expulsables sont sur la Place de la République depuis le 30 Juillet Rassemblement solidaire, dimanche 9 août 15h8 août 2015, par Yonne Lautre
Prise de parole et musique avec : “les filles de Bastille”, “just dance club”, jelikounda”, Mgr Gaillot et l’anniversaires des enfants de début août, sans logis ou menacés de l’être
Depuis le 30 juillet, plusieurs dizaines de ménages expulsées de leur logement ou menacées d’expulsions dans les prochains jours organisent avec DAL une manifestation permanente, sur la place de la République.
Elles se relaient pour dormir sous les bâches, confectionner les repas collectifs, assurer une présence toute la journée, malgré la précarité de leur situation, et les difficultés de la vie quotidienne, surtout avec des enfants.
Mais malgré la brutalité de l’expulsion et la précarité qu’elle entraine, ou l’épée de Damoclès qui les menace lorsque l’expulsion peut arriver à tout moment, les manifestant(e)s ont retrouvé le moral et le sourire. Rien n’est pire que de rester seul(e) face à la détresse.Le mouvement grandit doucement : D’autres familles et personnes dans la même situation rejoignent la manifestation. Une centaine de familles sont mobilisées
Négociations : A l’issue d’un pic nic rue de Varenne, le Ministère du logement avait reçu une délégation mercredi, qui avait remis les fresques faites par les enfants expulsés ou menacés d’expulsion, et avait présenté les revendications du mouvement.
Au dernières nouvelles, la Préfecture de région Ile de France devrait prendre le dossier en main.Jeudi, “action vie quotidienne” : : une délégation des familles s’est rendu à la mairie du 11e, et a obtenu l’installation d’un WC pour les femmes et les enfants sur la place, et l’ouverture des toilettes jusqu’à 1h du matin.
Dimanche 9 août : Les manifestant(e)s fêteront l’anniversaire des enfants nés autour du 9 août ... C’est bien pour les enfants, mais un peu aussi pour les parents qui fréquemment culpabilisent de ne pouvoir offrir une vie meilleure à leurs enfants.
Expulsions en hausse :
Le nombre d’expulsions ne cesse d’augmenter à Paris et en Seine Saint Denis, où le tiers des expulsions forcées en France ont été exécutée en 2014 (4100 expulsions manu militari, hors évacuation bidonvilles).
Les locataires et les habitants sont jetés à la rue sans hébergement la plupart du temps.
Il faut mettre fin à cette spirale.DAL, avec le collectif des expulsés/expulsables demande :
- Pour les personnes et familles de Répu, un engagement de relogement. Et en attendant : pour les expulsés une hébergement décent, à proximité leur lieux de vie, et la suspension des expulsions des ménages menacés ;
- L’arrêt immédiat des expulsions sans relogement, (dont les DALOs), particulièrement à Paris et en Seine Saint Denis ;
- Un plan d’urgence de mobilisation de 100 000 logement vacants (réquisition ou mise à dispositions), dont 50 000 en ile de France ;
- Des financements pour construire 200 000 HLM par an à des loyers situés entre 4 et 6€ le m2 ;
Une toit c’est un droit !
Droit au logement : http://www.droitaulogement.org/
DAL fédération est membre des réseaux :
NOVOX : Réseau international des mouvements de lutte des “sans” http://www.novox.org/
ATTTAC : Association altermondialiste contre la spéculation financière
PFLMS : Plate forme logement des mouvements sociaux
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