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Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : L’ÉTAT S’ENTÊTE, LES OPPOSANTS DURCISSENT LE TON

Irrigation agricole à outrance Méga-bassines, Barrages, Réservoirs d’irrigation & Gaspillage de l’eau en Agriculture industrielle en France

28 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : L’ÉTAT S’ENTÊTE, LES OPPOSANTS DURCISSENT LE TON

Jamais un média populaire et indépendant, qui n’est détenu ni par de riches oligarques ni par l’Etat, n’avait arraché le droit d’être diffusé à la TV ! Nous si ! Nous serons d’ici la fin du mois d’octobre sur vos écrans ! Ne ratez rien, inscrivez-vous !
https://www.youtube.com/watch?v=8tz1Ou4jQjE


26 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Cp- sortie de l’agence de l’eau pour aller stopper les chantiers et rdv à paris à 12h sur le champs de mars !

Rendez-vous ce samedi 26 Août à 12h sur le Champs de Mars - pelouse centrale / place jacques rueff pour acceuillir le final du convoi de l’eau
Après une nuit à l’intérieur de l’agence de l’eau, la délégation du mouvement anti-bassines vient de sortir du bâtiment devant lequel a été déployé une banderole géante " bâche par bâche, grille par grille, nous démonterons toutes les bassines !", slogan repris en choeur par la foule. Une grille de l’agence a été démontée pour dénoncer la pose de grille en vue un nouveau chantier de méga-basines à Priaires dans les Deux-Sèvres
Nous avons entendu de la bouche de la préfète, et c’est une première avancée obtenue par nos batailles, que les 10 bassines en projet dans les Deux-Sèvres qui n’étaient pas encore financées pourraient être remises en cause. Néanmoins, nous avons aussi acté, que le gouvernement refusait d’offrir les base d’un dialogue réel puisqu’il ne suspend pour l’instant pas la construction des 5 bassines déjà financées. Provocation ultime, nous avons donc appris pendant le rendez-vous qu’un nouveau chantier de méga-bassines venaient de démarrer.
Puisque ce gouvernement refuse de mette en oeuvre un moratoire nous devrons le faire nous-même par de prochaines actions massives pour arrêter directement les chantiers. Puisque nous avons malheureusement dû que constater l’agence de l’eau est incapable de la protéger nous repartons agir sur le terrain.
Le convoi de l’eau est ensuite reparti d’Orléans, après deux jours d’occupation complète du boulevard. Une délégation importante de cyclistes sera au rdv donné à 12h sur le champs de mars à Paris après qu’une centaine d’entre elleux aient roulé une partie de la nuit pour y arriver.
À 12h30 commenceront les prises de paroles des portes paroles de bassines non merci, les soulèvements de la terre et de la confédération paysanne, ainsi que des représentant·es des luttes locales franciliennes et de luttes internationales sur la question de l’accaparement de l’eau et des terres.
Cet après-midi dès 14h les participants au convoi de l’eau rejoints par touxtes celleux qui le souhaitent s’élanceront à travers la capitale pour rejoindre Montreuil où les attendent le festival d’écologie radicale Les Digitales pour une soirée festive bien méritée.


26 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : cp - expulsion imminente de l’agence de l’eau occupée - contacts à l’intérieur

La délégation du convoi de l’eau occupe l’agence de l’eau après l’annonce du démarrage d’un nouveau chantier de méga-bassine
https://youtu.be/SwtH0suppkA

## La délégation du convoi de l’eau décide de rester à l’intérieur de l’agence de l’eau lors du rdv avec la préfète après avoir appris que le chantier d’une nouvelle bassine venait de commencer dans les Deux-sèvres. L’occupation complète du boulevard se poursuit.

Une délégation de 15 personnes composée de membres de Bassines Non Merci, de la Confédération paysanne, de naturalistes, de scientifiques et de participant.es du convoi de l’eau viennent d’être reçu par la préfète de région et de bassin. Ceux-ci ont appris pendant le rendez-vous par des sources des Deux-sèvres que les grilles autours du chantier d’une nouvelle méga-bassine à Priaires venaient d’être posées.

Face à cette nouvelle explosive, véritable provocation du gouvernement face au mouvement et à la possibilité d’un retour au dialogue, la délégation dans son intégralité a décidé de rester à l’intérieur du bâtiment. La préfete n’était visiblement là que pour annoncer à ses interlocuteurs qu’ils avaient été entendus sans apporter aucune mesure concrète en vue d’un moratoire.

Les membres de la délégation ont par ailleurs décidé d’inviter à une reprise en charge de l’agence de l’eau par les populations des territoires concernés, dont elle devrait être le parlement plutôt qu’une officine de la FNSEA. Pendant que la délégation se cantonne à l’intérieur quitte à s’en faire expulser de force, la foule à l’extérieur a décidé de maintenir l’occupation complète du boulevard Buffon devant l’agence de l’eau. Des centaines de tentes, tracteurs, barnums, cantines, vélos du convoi de l’eau et des soutiens venus en renfort sont sur place.

Nous appelons à être rejoint massivement sur place pour affirmer par notre présence que la suspension immédiate de l’ensemble des travaux de méga-bassines est la condition sine qua non à l’ouverture d’un dialogue.

Depuis Septembre 2021, BNM, la Confédération Paysanne et les Soulèvements de la terre exigent une seule et même chose, par des manif-actions toujours plus importantes : un moratoire sur les projets de mégabassines.

Puisque le gouvernement et l’agence de l’eau démontrent aujourd’hui qu’ils n’ont aucune volonté de dialogue réel et continuent à passer en force, sans avoir tiré aucune leçon, ni de Sainte-soline ni de la colère populaire face à l’accaparement de l’eau, nous allons devoir appeler à de nouvelles actions encore plus fortes et massives contre les chantiers.

Pour nous, un « moratoire » et un véritable processus de dialogue, signifie toujours : aucun démarrage de nouvel ouvrage, ni sur la zone couverte par l’AELB, ni sur le territoire national, et le gel de tous les financements publics des projets, en particulier alloués par l’AELB. :

 jusqu’à l’épuisement des recours administratifs engagés,

 jusqu’à l’établissement d’un nouveau diagnostic scientifique indépendant qui prenne en compte les effets du changement climatique, ainsi qu’une prise en compte des études HMUC

 la prise en compte des propositions constructives portées par les organisations paysannes et les associations environnementales pour un partage réel de l’eau et un appui à un modèle agricole qui la protége plutôt que de l’accaparer.

En mars dernier à Sainte-Soline, le gouvernement a démontré qu’il était prêt à tuer plutôt qu’à négocier. Aujourd’hui, plutôt que de suspendre les travaux et d’ouvrir le dialogue pour sortir de la crise, il fait de nouveau le choix de l’autorité des armes.

Merci de diffuser largement !! NO BASSARAN !!


25 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : cp - expulsion imminente de l’agence de l’eau occupée - contacts à l’intérieur

cp - La délégation du convoi de l’eau occupe l’agence de l’eau après l’annonce du démarrage d’un nouveau chantier de méga-bassine

## La délégation du convoi de l’eau décide de rester à l’intérieur de l’agence de l’eau lors du rdv avec la préfète après avoir appris que le chantier d’une nouvelle bassine venait de commencer dans les Deux-sèvres. L’occupation complète du boulevard se poursuit.

Une délégation de 15 personnes composée de membres de Bassines Non Merci, de la Confédération paysanne, de naturalistes, de scientifiques et de participant.es du convoi de l’eau viennent d’être reçu par la préfète de région et de bassin.

Ceux-ci ont appris pendant le rendez-vous par des sources des Deux-sèvres que les grilles autours du chantier d’une nouvelle méga-bassine à Priaires venaient d’être posées.

Face à cette nouvelle explosive, véritable provocation du gouvernement face au mouvement et à la possibilité d’un retour au dialogue, la délégation dans son intégralité a décidé de rester à l’intérieur du bâtiment. La préfete n’était visiblement là que pour annoncer à ses interlocuteurs qu’ils avaient été entendus sans apporter aucune mesure concrète en vue d’un moratoire.

Les membres de la délégation ont par ailleurs décidé dinviter à une reprise en charge de l’agence de l’eau par les populations des territoires concernés, dont elle devrait être le parlement plutôt qu’une officine de la FNSEA. Pendant que la délégation se cantonne à l’intérieur quitte à s’en faire expulser de force, la foule à l’extérieur a décidé de maintenir l’occupation complète du boulevard Buffon devant l’agence de l’eau. Des centaines de tentes, tracteurs, barnums, cantines, vélos du convoi de l’eau et des soutiens venus en renfort sont sur place.

Nous appelons à être rejoint massivement sur place pour affirmer par notre présence que la suspension immédiate de l’ensemble des travaux de méga-bassines est la condition sine qua non à l’ouverture d’un dialogue.

Depuis Septembre 2021, BNM, la Confédération Paysanne et les Soulèvements de la terre exigent une seule et même chose, par des manif-actions toujours plus importantes : un moratoire sur les projets de mégabassines.

Puisque le gouvernement et l’agence de l’eau démontrent aujourd’hui qu’ils n’ont aucune volonté de dialogue réel et continuent à passer en force, sans avoir tiré aucune leçon, ni de Sainte-soline ni de la colère populaire face à l’accaparement de l’eau, nous allons devoir appeler à de nouvelles actions encore plus fortes et massives contre les chantiers.

Pour nous, un « moratoire » et un véritable processus de dialogue, signifie toujours : aucun démarrage de nouvel ouvrage, ni sur la zone couverte par l’AELB, ni sur le territoire national, et le gel de tous les financements publics des projets, en particulier alloués par l’AELB. :

 jusqu’à l’épuisement des recours administratifs engagés,

 jusqu’à l’établissement d’un nouveau diagnostic scientifique indépendant qui prenne en compte les effets du changement climatique, ainsi qu’une prise en compte des études HMUC

 la prise en compte des propositions constructives portées par les organisations paysannes et les associations environnementales pour un partage réel de l’eau et un appui à un modèle agricole qui la protége plutôt que de l’accaparer.
En mars dernier à Sainte-Soline, le gouvernement a démontré qu’il était prêt à tuer plutôt qu’à négocier. Aujourd’hui, plutôt que de suspendre les travaux et d’ouvrir le dialogue pour sortir de la crise, il fait de nouveau le choix de l’autorité des armes.

No Bassaran !


25 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : La délégation du convoi de l’eau occupe l’agence de l’eau après l’annonce du démarrage d’un nouveau chantier de méga-bassine

cp - La délégation du convoi de l’eau occupe l’agence de l’eau après l’annonce du démarrage d’un nouveau chantier de méga-bassine
## La délégation du convoi de l’eau décide de rester à l’intérieur de l’agence de l’eau lors du rdv avec la préfète après avoir appris que le chantier d’une nouvelle bassine venait de commencer dans les Deux-sèvres. L’occupation complète du boulevard se poursuit.
Une délégation de 15 personnes composée de membres de Bassines Non Merci, de la Confédération paysanne, de naturalistes, de scientifiques et de participant.es du convoi de l’eau viennent d’être reçu par la préfète de région et de bassin. Ceux-ci ont appris pendant le rendez-vous par des sources des Deux-sèvres que les grilles autours du chantier d’une nouvelle méga-bassine à Priaires venaient d’être posées.
Face à cette nouvelle explosive, véritable provocation du gouvernement face au mouvement et à la possibilité d’un retour au dialogue, la délégation dans son intégralité a décidé de rester à l’intérieur du bâtiment. La préfete n’était visiblement là que pour annoncer à ses interlocuteurs qu’ils avaient été entendus sans apporter aucune mesure concrète en vue d’un moratoire.
Les membres de la délégation ont par ailleurs décidé d’inviter à une reprise en charge de l’agence de l’eau par les populations des territoires concernés, dont elle devrait être le parlement plutôt qu’une officine de la FNSEA. Pendant que la délégation se cantonne à l’intérieur quitte à s’en faire expulser de force, la foule à l’extérieur a décidé de maintenir l’occupation complète du boulevard Buffon devant l’agence de l’eau. Des centaines de tentes, tracteurs, barnums, cantines, vélos du convoi de l’eau et des soutiens venus en renfort sont sur place.
Nous appelons à être rejoint massivement sur place pour affirmer par notre présence que la suspension immédiate de l’ensemble des travaux de méga-bassines est la condition sine qua non à l’ouverture d’un dialogue.
Depuis Septembre 2021, BNM, la Confédération Paysanne et les Soulèvements de la terre exigent une seule et même chose, par des manif-actions toujours plus importantes : un moratoire sur les projets de mégabassines.
Puisque le gouvernement et l’agence de l’eau démontrent aujourd’hui qu’ils n’ont aucune volonté de dialogue réel et continuent à passer en force, sans avoir tiré aucune leçon, ni de Sainte-soline ni de la colère populaire face à l’accaparement de l’eau, nous allons devoir appeler à de nouvelles actions encore plus fortes et massives contre les chantiers.
Pour nous, un « moratoire » et un véritable processus de dialogue, signifie toujours : aucun démarrage de nouvel ouvrage, ni sur la zone couverte par l’AELB, ni sur le territoire national, et le gel de tous les financements publics des projets, en particulier alloués par l’AELB. :
 jusqu’à l’épuisement des recours administratifs engagés,

 jusqu’à l’établissement d’un nouveau diagnostic scientifique indépendant qui prenne en compte les effets du changement climatique, ainsi qu’une prise en compte des études HMUC

 la prise en compte des propositions constructives portées par les organisations paysannes et les associations environnementales pour un partage réel de l’eau et un appui à un modèle agricole qui la protége plutôt que de l’accaparer.
En mars dernier à Sainte-Soline, le gouvernement a démontré qu’il était prêt à tuer plutôt qu’à négocier. Aujourd’hui, plutôt que de suspendre les travaux et d’ouvrir le dialogue pour sortir de la crise, il fait de nouveau le choix de l’autorité des armes.

No Bassaran !


25 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : occupation en cours à Orléans et accueil samedi d’une délégation du convoi de l’eau à Paris pour un mégabassines tour dans la capitale

Alors que l’occupation complète du boulevard Buffon à Orléans devant l’agence de l’eau par des centaines de tentes, tracteurs, barnums, cantines, scène de concert se poursuit depuis hier après-midi dans l’attente d’un moratoire sur les projets d eméga-bassines et d’un rendez-vous à ce sujet avec la préfète de région et de bassin, une délégation du convoi de l’eau convoi sera à Paris ce samedi 12h

Rendez-vous à 12H à Paris avec conférence de presse, prise de paroles, délégation internationale, performance visuelle contre les méga-bassines et déambulation à vélo dans la capitale et fête finale.

Le lieu précis du Rdv sera dévoilé sur les réseaux sociaux twitter / insta de Bassines non merci et des Soulèvements de la terre le samedi à 9hh et sur la boucle telegram du convoi de l’eau.

Après avoir traversé les routes du pays avec ses centaines de vélos et ses dizaines de tracteurs pour aller à la rencontre des collectifs locaux en lutte contre l’accaparement des terres et de l’eau par l’agro-industrie et exiger un moratoire sur le financement de tous les projets de méga-bassines dans le pays, une délégation du convoi de l’eau, organisé par Bassines Non merci, la Confédération paysanne, les Soulèvements de la terre et plus de 50 organisations, arrivera à Paris le samedi 26 août. Malgré la canicule et la traversée parfois douloureuse de terres ravagées par l’agro-industrie, les participant·es de cet autre tour de France (autrement plus rejouissant) sont partis de Sainte Soline le 18 août, terre des derniers affrontements entre les défenseur·euses d’un modèle de gestion de l’eau qui permette à tou·tes de vivre décemment et les forces de l’ordre qui ne sont que les forces d’un ordre de plus en plus autoritaire et dépassé, pour aller jusqu’à Orléans demander des comptes aux instances décisionnaires de l’agence de l’eau de Loire Bretagne.

Alors que le mouvement contre les méga-bassines et pour la défense de l’eau ne cesse de gagner en légitimité, le gouvernement français à tenté de l’étouffer par tous les moyens : répression policière, juridique et administrative, mettant a nu ce qu’il a à nous offrir en matière d’écologie et suscitant un élan de solidarité à l’échelle internationale. Depuis la mobilisation à Sainte Soline en mars dernier, le combat mené dans le Poitou résonne et mobilise au delà des frontières de l’Hexagone.

Rendez-vous (dont le lieu précis sera dévoilé sur les réseaux sociaux de Bassines non merci et des Soulèvements de la terre ainsi que sur la boucle telegram https://t.me/lesAmiesFranciliennesSDT le samedi à 9h est donné à 12h le samedi 26 août pour accueillir une partie du convoi parti de Sainte-Soline.

Ce sera l’occasion de gouter le pique-nique préparé par l’équipe des Daronnes en luttes tout en écoutant les interventions des collectifs organisateurs du convoi nous raconter cette grande épopée ainsi que des collectifs locaux franciliens engagés sur la question de l’eau et des terres.

Le convoi de l’eau accueillera aussi à cette occasion une délégation internationale, à Paris dans le cadre de l’Université d’été des Mouvements Sociaux, qui viendra marquer son soutien à la lutte pour l’eau et contre les méga-bassines en France et dénoncer la répression du gouvernement français du mouvement social et écologiste. Cette rencontre sera l’occasion d’éprouver que nos combats pour la terre, l’eau et les communs continuent de se lier à travers le monde, de s’inspirer et de s’internationaliser.

Dès 14h, le convoi, grandit de tou·tes les cyclistes désirant le rejoindre pour ce final parisien, s’élancera pour une traversée de la capitale, pour rappeler symboliquement qu’en dernier lieu, les choix politiques faits autours de la question des méga-bassines relèvent des plus hautes instances de l’état et que la question de la gestion de l’eau nécessite un débat national qu’il est urgent d’avoir. Le point final de cette grande aventure itinérante aura lieu à la Parole errante qui, après l’expulsion du squat la Baudrière, accueille le festival d’écologie radicale Les digitales pour une soirée festive bien méritée.

Le dimanche 27 août à 9h30 aura lieu une temps de discussion avec les Soulèvements de la terre autours de la suite à donner à la lutte contre les méga-bassines et l’élaboration d’un calendrier d’actions, dans le cadre de l’Université d’été des Mouvements Sociaux à Bobigny. Les participant·es au convoi de l’eau sont convié.es à rejoindre cette rencontre qui leur sera ouverte.


25 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Campement surprise du convoi de l’eau devant l’agence de l’eau en vue du moratoire sur les bassines - occupy la source !

Orléans : journée décisive pour le Convoi de l’eau
Le Convoi de l’eau et ses quelques 600 militants anti-bassines s’est installé depuis jeudi 24 août aux abords de l’Agence de l’eau Loire-Bretagne dans le quartier de La Source à Orléans. Ce vendredi, deux rendez-vous sont prévus dont un avec la préfète du Loiret Sophie Brocas.
https://www.francebleu.fr/infos/societe/orleans-journee-decisive-pour-le-convoi-de-l-eau-5795875


25 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Campement surprise du convoi de l’eau devant l’agence de l’eau en vue du moratoire sur les bassines - occupy la source !

« On ne partira pas sans moratoire » : à Orléans, un campement contre les mégabassines
Déviant de son itinéraire initial, le Convoi de l’eau est arrivé à Orléans plus tôt que prévu, jeudi 24 août. Les militants ont décidé de passer la nuit devant l’Agence de l’eau pour se faire entendre.
https://reporterre.net/On-ne-partira-pas-sans-moratoire-a-Orleans-un-campement-contre-les-megabassines


24 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Campement surprise du convoi de l’eau devant l’agence de l’eau en vue du moratoire sur les bassines - occupy la source !

Nous appelons à être rejoint dès ce soir par les soutiens locaux sur ce campement établi sur l’avenue Bouffon juste devant l’agence.

Grand rassemblement ce vendredi à 12h sur les bords de la Loire au niveau du Pont Royal pour les rejoindre en manif à vélo.

Ce jeudi à 24 août à 17h, le Convoi de l’eau a décidé de dévier de son parcours pour aller rencontrer les salarié.es de l’agence de l’eau Loire Bretagne, située dans le quartier de la Source à Orléans, avant le rassemblement de demain. Nous avons alors décidé d’installer un grand campement surprise devant l’agence avec tentes, tracteurs, cantines, et vélos pour marquer notre détermination à obtenir ici un moratoire immédiat sur les méga-bassines alors que de nouveaux chantiers menacent de démarrer dans les Deux-Sèvres.

Nous avons parcouru des centaines de kilomètres depuis Sainte-Soline à 800 cyclistes et 20 tracteurs pour arriver jusque là. Partout sur son passage le convoi a été accueuilli et applaudi par des habitant.es, des élu.es des Deux-sèvres, de la Vienne, de l’Indre et Loire, du Loire et cher et du Cher, plus qu’inquièt.es pour la préservations des ressources en eau de leurs territoire. Depuis plusieurs jours, des contacts ont été pris en vue d’un rendez-vous avec la nouvelle préfète et le conseil d’administration de l’agence de l’eau. M.Thierry Burlot, président du comité de bassin Loire-Bretagne a accepté de nous y recevoir demain à 11h. La préfète a d’ores et déjà rendue publique dans la presse locale qu’elle serait prête à nous y accueillir demain à 15h.

Depuis septembre 2021, BNM, la Confédération Paysanne et les Soulèvements de la terre exigent la même chose : un moratoire sur les projets de mégabassines. Contre le modèle bassine, nous luttons pour des formes d’usage et de partage qui empêchent l’accaparement de ce commun vital qu’est l’eau.

Si nous campons aujourd’hui c’est pour plusieurs raisons :

 Ce gouvernement n’a aucune culture du dialogue. Nous refusons de nous livrer à une mascarade de négociation-concertation. De la convention climat aux rendez-vous avec l’intersyndicale sur la réforme des retraites, nous avons soupé de ces simulacres de démocratie. Nous ne sommes pas venu-e-s pour être poliment écouté et éconduits, mais pour être entendus.

 La prefète Brocas, tout fraichement affectée au département du Loiret (suite à la mise en examen de la précédente préfète Engstrom) accepte de nous recevoir. Mais « en même temps », le panneau de permis de construire est déposé à Priaires. Cela signifie un démarrage imminent d’un nouveau chantier de bassine. A Sainte Soline, les travaux de sécurisation sont annonciateurs de la plastification et de la pose de la bâche en vue du remplissage cet hiver. Nous le redisons ici : la suspension immédiate de l’ensemble travaux de méga-bassines à minima a l’échelle du bassin Loire Bretgne est la condition sine qua non à l’ouverture d’un dialogue.

 Nous savons que nombre de celles et ceux qui travaillent au sein de l’agence de l’eau, qu’ils soient membres du Conseil d’administration ou simples salariés, partagent nos convictions. Nous voulons les rencontrer et tisser avec elles et eux des alliances dans la perspective d’une véritable reprise en main de l’eau par les habitant-e-s et les paysan-n-e-s des bassins versants.

Pour nous un « moratoire » et un véritable processus de dialogue, cela signifie aucun démarrage de nouvel ouvrage, ni sur la zone couverte par l’AELB, ni sur le territoire national et le gel de tous les financements publics des projets, en particulier alloués par l’AELB. :

 jusqu’à l’épuisement des recours administratifs engagés,

 jusqu’à l’établissement d’un nouveau diagnostic scientifique indépendant qui prenne en compte les effets du changement climatique, ainsi qu’une prise en compte des études HMUC

 la prise en compte des propositions constructives portées par les organisations paysannes et les associations environnementales pour un partage réel de l’eau et un appui à un modèle agricole qui la protège plutôt que de l’accaparer..
Maintenir la pression. C’est pour cela que nous avons établi un campement devant l’agence de l’eau. Nous l’annonçons d’ores et déjà : si nous ne sortons pas de ce rendez-vous avec l’annonce d’une suspension des travaux de bassines, nous prolongerons le campement et resterons sur place pour marquer notre détermination. Et quand nous lèverons le camp, ce sera avec la certitude de se retrouver de nouveau pour résister à l’avancée des travaux là où ils seront et de nouveaux rendez-vous massifs.

En mars dernier à Sainte-Soline, le gouvernement a démontré qu’il était prêt à tuer plutôt qu’à négocier. Aujourd’hui, c’est le dialogue de la dernière chance. Le gouvernement est face à une alternative simple : suspendre les travaux ouvrir le dialogue et sortir de la crise, ou faire de nouveau le choix de l’autorité des armes.

No Bassaran !


24 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Arrivée du Convoi de l’eau à Orléans et premier RDV à 17h à l’agence de l’eau en vue d’un moratoire sur les bassines

Le cortège du convoi de l’eau, parti il y une semaine de Sainte-Soline, fort de 800 cyclistes et tracteurs, désormais long de plusieurs kilomètres arrive aujourd’hui à Orléans (14h entrée dans la ville par les bords du Nord-Loire) pour son acme et deux journées visant à faire valoir son exigence de moratoire sur les chantiers de méga-bassines comme base d’un retour au dialogue.

Le convoi sera aujourd’hui à 17h devant l’agence de l’eau pour un premier Rendez-vous avec M.Thierry Burlot, président du comité de bassin Loire-Bretagne, qui s’est positionné comme médiateur dans ce dossier. Il a contribué à organiser en début d’année une première délégation dans les Deux-sèvres qui a abouti à une motion plaidant pour un apaisement dans le dossier des bassines et à un retour au dialogue avec l’ensemble des acteurs dont les opposants.

Cette motion est pour nous incomplète en l’Etat puisqu’elle n’inclut pas le nécessaire moratoire immédiat sur les chantiers de bassines.

Le convoi de l’eau appelle à une grande manifestation populaire demain vendredi 12h sur les bords de Loire (rdv à préciser demain), puis à 15h devant l’agence de l’eau pour un un rendez-vous avec la nouvelle préfète de la région centre-Val de Loire et préfète coordonnatrice du bassin Loire Bretagne, Sophie Brocas, nommée il y a tout juste une semaine.

Nos conditions pour un véritable retour au dialogue et le sens d’un moratoire :

Pour nous un « moratoire » signifie aucun démarrage de nouvel ouvrage, ni surla zone couverte par l’AELB, ni sur le territoire national et le gel de tous les financements publics des projets, en particulier alloués par l’AELB. :
 jusqu’à l’épuisement des recours administratifs engagés,
 jusqu’à l’établissement d’un nouveau diagnostic scientifique indépendant qui prenne en compte les effets du changement climatique
 la prise en compte des propositions constructives portées par les organisations paysannes et les associations environnementales pour un partage réel de l’eau et un appui à un modèle agricole qui la protège plutôt que de l’accaparer..


23 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Sainte-Soline > Orléans > Paris : 23 août - à Mer pour dénoncer le développement d’entrepôts logistiques et toujours en marche vers Orléans

Convoi de l’eau : expulsion du squat qui devait l’accueillir à Paris
À Montreuil (Seine-Saint-Denis), le squat de la Baudrière, un lieu anarcha-féministe et TPGI (trans, PD, gouine et intersexes), a été expulsé mardi 22 août dès 8 heures. Les forces de police ont procédé à plusieurs interpellations autour de la Baudrière, dont des personnes venues en renfort pour soutenir les squatteurs.
https://reporterre.net/Convoi-de-l-eau-expulsion-du-squat-qui-devait-l-accueillir-a-Paris


22 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Sainte-Soline > Orléans > Paris : 23 août - à Mer pour dénoncer le développement d’entrepôts logistiques et toujours en marche vers Orléans

Après un formidable accueil à Tours et un soutien massif aux inculpé.es de Dernière Rénovation en procès cet après-midi, le convoi de l’eau poursuit sa route le long de la Loire pour son grand rendez-vous à Orléans vendredi à 12h en vue d’obtenir un moratoire sur les méga-bassines à l’agence de l’eau.
Le convoi est ce soir en bivouac à Lussault sur Loire
Ce mercredi il sera à Mer pour un rassemblement et intervention à 17h devant la zone industrielle des portes de Chambord rue Jean Mermoz afin de dénoncer l’accaparement des terres par la multiplication des entrepôts logistiques.
Il vous y donne rendez-vous pour une conférence de presse en présence des collectifs et associations en lutte dans la région.
Jeudi matin à 7h, le convoi se rendra à un rassemblement et une action de prélèvement à Tavers devant la centrale de Saint-laurent des eaux. Le collectif Loire Vienne Zero nucléaire y racontera l’histoire et l’impact de l’industrie nucléaire sur l’eau.


22 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Sainte-Soline > Orléans > Paris : le convoi de l’eau mardi 22.08.23 à Tours contre la criminalisation des mouvements écologistes et pour la protection de la Loire.

Le joyeux convoi des opposants aux mégabassines
Dans la joie et applaudis par les passants, les vélos et tracteurs du Convoi de l’eau progressent dans la Vienne. Ces militants opposés aux mégabassines veulent raconter une autre histoire que celle de Sainte-Soline.
https://reporterre.net/Sur-les-routes-les-anti-bassines-font-une-demonstration-de-force-festive-Le-Convoi-de-l


21 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Sainte-Soline > Orléans > Paris : le convoi de l’eau mardi 22.08.23 à Tours contre la criminalisation des mouvements écologistes et pour la protection de la Loire.

Après une étape-rassemblement d’un millier de personnes pour protester contre le chantier de la ferme-usine de Coussay-les-Bois hier après-midi, le convoi de l’eau dorénavant fort de 800 cyclistes poursuit sa route vers Orléans pour exiger un moratoire sur les méga-bassines à l’Agence de l’eau ce vendredi, puis à Paris.

Chaque jour des comités d’habitant.es locaux.les déploient des trésors d’énergie pour monter des campements d’un soir et permettre à la cantine itinérante de s’installer avant de recevoir le convoi sous de longues haies d’honneur.

Un récit complet de l’étape 3 du convoi est à lire ici ou à la fin de ce mail : https://bassinesnonmerci.fr/index.php/2023/06/01/18-27-aout-le-convoi-de-leau-sainte-soline-orleans-paris/

Ce lundi soir nous serons accueilli.es par la Coopérative Paysanne de Belêtre à Dolus-le-Sec, ferme collective en agriculture paysanne biologique, marquant la volonté du convoi de mettre en avant les alternatives paysannes face à l’agro-industrie avec des visites de la ferme et des débats

Ce mardi à midi, le convoi sera à Tours, ville dont la majorité municipale a pris position contre les bassines. Nous y tiendrons une conférence de presse à 13h00 en nous joignant à un rassemblement de soutien à des militant.es de Dernière Rénovation en procès ce même jour pour avoir repeint la préfecture en orange. Ce sera l’occasion de porter un message commun contre la répression des mouvements écologistes et d’appeler ensemble à se rassembler pour un autre procès le 8 septembre à Niort où neuf porte-parole d’organisations du mouvement anti-bassines seront mis en cause pour organisation de manifestations interdites à Sainte-Soline.

Le convoi marquera à 14h un nouvel arrêt sur l’île de la métairie pour un débat sur la protection de la Loire, avec des scientifiques, naturalistes, travailleurs.euses de la Loire avant de rejoindre à 18h Lussault sur Loire pour un concert et des dégustations de vin nature locaux.

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## convoi de l’eau- récit du jour 3 - Entre deux eaux et une ferme-usine.
Ce dimanche 20 août, nous quittons à regret le fantastique site de Migné-Auxances après les dernières baignades en sous-bois. Nous découvrons avec stupeur que dans un communiqué de la veille, la préfecture a compté 610 cyclistes au départ et 550 à l’arrivée. Nous aurions ainsi perdu 60 cyclistes en cours de route. Nous savions que la traversée de la plaine agro-industrielle avait été aride mais pas à ce point là ! Mais ce matin, nous nous sommes démultiplié et nous sommes presque 800, répartis en 4 pelotons, pour nous élancer vers la ferme usine de Coussay-les-Bois.
La pause de midi arrive rapidement. Il fait une chaleur caniculaire et le convoi compte bien profiter de la présence du lac de Saint-Cyr, à la confluence du Pallu et du Clain, pour se rafraîchir.. Mais le plan d ’eau est envahi par les cyanobactéries. La baignade que tou·tes les cyclistes espéraient y est donc interdite. À la pause café, hors du programme officiel d’organisation du convoi, quelques dizaines de personnes prennent spontanément l’initiative d’aller se rafraîchir joyeusement sur un des points d’arrosage du golf situé juste à côté. Quelques messages revendicatifs sont laissés sur le green. Alors que les gendarmes commençaient eux-aussi à sauter par dessus les barrières pour entrer dans le golf, les militant·es soucieuses de ne pas gaspiller l’eau s’attardent pour refermer le robinet, qui leur reste dans les mains. Elles déchaînent alors l’immédiate tweeto-furie du ministre... de l’agriculture.
Celui-ci aurait pourtant pu s’avérer compréhensif, puisque la présence accrue de cyanobactéries qui cause l’interdiction d’accès à un nombre toujours croissant de plans d’eau dans le pays est une conséquence du modèle agro-industriel - en cause notamment la prolifération d’azote causée par l’épandage d’engrais de synthèse dans les sols.
Les golfs sont une source considérable de gaspillage d’eau, tout ça pour un sport et des pelouses réservés aux plus riches. L’absurdité de ces infrastructures est si évidente pour la majorité de la population que depuis plusieurs étés, divers groupes de riverain.es sont d’ailleurs allé.es y faire quelques facéties pour y prôner un partage populaire de l’eau. Visiblement, certain.es sont encore assez hydraté·es pour pleurer sur quelques mètres carrés de green généreusement arrosés alors que la France est frappée par une canicule historique associée à la sécheresse qui s’accentue année après année, et que 120 communes sont actuellement privées d’eau.
M. Fesneau, ministre des golfs de son État, est ainsi plus prompt à réagir pour un golf que pour s’exprimer sur le tiers des eaux du pays pollué par du chlorothalonil, un fongicide interdit.
Au sortir de ce Golfgate, les gendarmes et la préfecture tentent d’infliger une punition collective au convoi en le bloquant en plein soleil au mépris des considérations sanitaires les plus élémentaires et en demandant à ce que leur soient livrées un certain nombre de personnes dont ils estiment qu’elles auraient fait un petit tour de golf. Mais on repart ensemble, Lily Allen chante "fuck you" dans les enceintes, le mauvais chantage ne prend pas et le convoi finit par repartir... ensemble.
L’après-midi, les côtes s’enchaînent avec Niagara pendant que les champs brûlent jusqu’à l’arrivée sur le chantier de la ferme-usine de Coussay-les-Bois. Nous arrêtons les tracteurs et posons les vélos sur la départementale pour marcher un peu et se retrouver à un millier face à d’immenses bâtiments où se planifie l’ engraissement de 1200 taurillons par an, élevés hors sol avec des arrivages de maïs et soja en production intensive. Le business-plan de la ferme-usine, construite sur une zone humide, ne va évidemment pas sans y accoler un méthaniseur XXL, dont les déchets menacent la nappe phréatique. Le collectif local contre la ferme-usine se bat depuis 10 ans contre ce projet mené par un jeune patron de... 85 ans qui se dit qu’à son âge, il est encore possible de laisser un signe d’espoir sur la planète à ses voisin.es par un dernier grand acte de pourrissement du territoire... il peut sans doute compter sur le soutien moral de M. Fesneau qui pourra y voir un modèle à suivre pour les générations futures.
Dans la ferme-usine, ne sont pour l’instant élevés que 7 camions de gendarmes-mobiles et leurs habitant.es. Après une entrée en matière de la Fanfare Invisble qui vient de rejoindre le convoi depuis Paris, la Maire de Coussay, Elisabeth Michel, et des membres du collectif, disent leur colère de voir la ferme-usine se construire sous leur nez malgré tout. Iels partagent aussi leur joie d’avoir rencontré la coordination nationale contre les fermes-usines avec qui s’allier et porter des actions communes simultanées ou converger. Partout en France, et notamment en Bretagne, où l’élevage industriel a fait proliférer les algues vertes, poussent des chantiers de fermes-usines, poules, cochons, vaches, au fond peu importe l’espèce pour lui. Autant d’aberrations de la "production animale industrielle" contre lesquelles la Confédération Paysanne se mobilise et défend un élevage paysan qui soit source de biodiversité plutôt que de ravages. Bassines Non Merci clôt et marque le trait d’union avec le combat contre l’accaparement de l’eau. Pour l’heure, le Convoi et les habitant.es de Coussay-les-Bois reprennent en choeur : "Pas de bassines ni de fermes-usines, c’est tous·tes ensemble qu’il faut lutter et on va toutes les démonter". Après cette rencontre sur le terrain pour mieux en appréhender la topographie et les enjeux, il faudra donc revenir !

Cette confluence se poursuit sur une colline pleine de barnums après une nouvelle haie d’honneur à l’arrivée du Convoi. Un centaine de nos hôtes et l’équipe installation du Convoi ont encore tout donné pendant la journée pour nous offrir un campement tout confort. Cette fois ,la soirée combine grand ciel étoilé, bal trad’, film sur l’élevage industriel et discussion sur les alternatives paysannes. Elle se prolongera le lendemain avec la découverte de la coopérative de Belêtre, une grande ferme collective qui sera notre prochaine étape avant le passage à Tours mardi. (à suivre)
Pour un résumé plus pop et concis de cette journée, nous vous invitons à aller voir l’épisode 3 de meteobassines ici : https://youtu.be/lP2Timo0PL0

Et pour des témoignages sensibles, rendez-vous sur le blog : https://convoideleau.nohost.me/yeswiki/?Journal


20 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Sainte-Soline > Orléans > Paris

Récits au quotidien :

samedi 19 août ## Convoi de l’eau – Jour 2 – De la traversée du convoi à la traversée du désert ! le bonheur est dans le pré.

A 3200 tartines, 700 personnes, presque autant de vélo et 20 tracteurs, entre le réveil collectif et le départ effectif il faut bien compter 2 heures. Comme chaque jour une partie motorisée du convoi part de son côté pour remonter le camps du soir et l’essentiel – une cantine, des sanitaires, un scène et un bar avec le groupe d’accueil local.
https://bassinesnonmerci.fr/index.php/2023/06/01/18-27-aout-le-convoi-de-leau-sainte-soline-orleans-paris/


19 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Sainte-Soline > Orléans > Paris

"Les méga-bassines sont liées à tout un tas d’autres problèmes" : les participants au "Convoi de l’eau" veulent obtenir un moratoire
Marcher et pédaler pour alerter sur les dangers qui pèsent sur l’eau, c’est l’objectif du "Convoi de l’eau". Entre 500 et 1 000 participants sont partis vendredi après-midi de Sainte-Soline (Deux-Sèvres). Le cortège prendra une dizaine de jours pour rejoindre Orléans (Loiret), à l’appel du collectif "Bassines non merci" et de la Confédération Paysanne.
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/mega-bassine/les-mega-bassines-sont-liees-a-tout-un-tas-d-autres-problemes-les-participants-au-convoi-de-l-eau-veulent-obtenir-un-moratoire_6013217.html


19 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Sainte-Soline > Orléans > Paris

## Le convoi dans l’eau jour 2 - face aux projets de bassines de la Vienne et à l’accaparement des terres

## point presse 13h dans le parc de Gorande à Vouillé (86)

Malgré les pressions préfectorales, le convoi de l’eau est parti le 18 août sur les chapeau de roue avec déjà 700 vélos et une vingtaine de tracteurs, traversant une série de bourg et villages avec des habitant.es rassemblé.es pour l’applaudir sur le bord des routes.

La première journée a été marqué par la construction d’un cairn en mémoire des batailles de sainte-soline et en hommage aux blessé.es, et par un accueil sur la commune Jazeneuil.

La journée de demain le verra aller plus avant dans la Vienne, jusqu’à Migné-Auxances à côté de Poitiers et traverser en pleine montée de canicule, une plaine déjà gravement désertifée par l’agro-industrie et dont les ressources en eau sont menacées par 30 projets de bassines. Le convoi croisera sur son passage des paysages d’open fields théâtre de l’accaparement de plus de 2100 hectares par des montages sociétaires et jalonné de méthaniseurs emblématiques des dérives actuelles du modèle productiviste.

Des portes-paroles de Bassines Non Merci, des Soulèvements de la Terre, et de la Confédération Paysanne tiendront un point presse à 13h à la pause de midi du convoi dans le parc de Gorande à Vouillé (86). Un autre point presse se fera en présence des collectifs locaux sur le point de bivouac du soir à Migné-Auxances où se tiendra un débat sur l’accaparement des terres et et un bal avec le groupe transbal-express.

Nous restons plus que jamais en route vers un moratoire sur l’ensemble des projets de bassines !


18 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Sainte-Soline > Orléans > Paris

"Convoi de l’eau" pour protester contre les méga-bassines : "Comment fait-on pour faire respecter les décisions de justice autrement ?", interroge l’eurodéputé Benoît Biteau
Benoît Biteau, agronome-paysan et député européen au sein du groupe Les Verts, participera au "Convoi de l’eau", une nouvelle mobilisation contre les bassines entre Sainte-Soline et Orléans. Il appelle sur franceinfo vendredi à "rouvrir ce débat" et entendre les scientifiques et les citoyens.
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/mega-bassine/convoi-de-l-eau-pour-protester-contre-les-mega-bassines-comment-fait-on-pour-faire-respecter-les-decisions-de-justice-autrement-interroge-l-eurodepute-benoit-biteau_6012503.html


18 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Sainte-Soline > Orléans > Paris

Sainte-Soline : les opposants aux mégabassines lancent un « convoi de l’eau » pour renouer le dialogue

Le collectif Bassines non merci, la Confédération paysanne et les Soulèvements de la Terre organisent à partir de vendredi, au départ des Deux-Sèvres, un circuit dans plusieurs départements en vue de dénoncer l’accaparement de l’eau.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/08/18/sainte-soline-les-opposants-aux-megabassines-lancent-un-convoi-de-l-eau-pour-renouer-le-dialogue_6185766_3244.html


16 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Sainte-Soline > Orléans > Paris

Deux-Sèvres : le Convoi de l’eau ne pourra pas passer à Sainte-Soline
La préfecture des Deux-Sèvres annonce mercredi 16 août 2023 avoir « validé l’itinéraire du Convoi de l’eau », vendredi. La manifestation sera interdite à Sainte-Soline et sur une partie de Rom.
https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/commune/sainte-soline/deux-sevres-le-convoi-de-l-eau-ne-pourra-pas-passer-a-sainte-soline


15 août Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Sainte-Soline > Orléans > Paris

18 août – 700 vélos et des dizaines de tracteurs aux abords de Sainte-Soline – départ du convoi de l’eau contre les méga-bassines
Le 18 août un convoi de l’eau à l’ampleur inédite, de 700 vélos et plusieurs dizaines de tracteurs, s’élancera depuis les abords de Sainte-Soline, à Lezay, en vue d’arriver une semaine plus tard, le 25 août à Orléans, pour une mobilisation devant l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, avant un final à Paris .

L’objectif : obtenir enfin un moratoire immédiat sur tous les chantiers de bassines et porter de véritables plans de préservation et partage de l’eau sur les territoires dégradés par le le modèle agro-industriel et le dérèglement climatique. Il partira à la rencontre de diverses luttes contre l’accaparement des terres, des cours d’eau, et contre l’artificialisation des sols, et sera accueilli chaque soir par des collectifs locaux, communes, fermes amie. La première étape le 18 au soir sera à Jazeneuil, puis Migné-Auxances, Coussay-les-Bois, Dolus-le-Sec, Lussault-sur Loire, Lestiou et Bou.

Le départ aura lieu ce vendredi 18 août à Lezay à quelques kilomètres de la bassine de Sainte-Soline avec un rendez-vous dès 12 h pour un pique-nique et des prises de parole.

Deux conférences de presse auront lieu le vendredi 18 août :
- à 9 h à Longré, avec le collectif Bassines Non Merci Aume-Couture, qui sera le premier à s’élancer sur les routes à vélo pour rejoindre le Convoi de l’eau ;

- à 13 h à Lezay, en présence de porte-paroles de Bassines Non Merci, de la Confédération paysanne et des Soulèvements de la Terre et d’un représentant du collectif contre le méthaniseur de Lezay. Le lieu précis sera communiqué la veille.

Les Soulèvements de la Terre avaient provisoirement mis en suspens leur engagement dans l’organisation du Convoi, initié il y a plusieurs mois avec Bassines Non Merci, la Confédération Paysanne et l’appui de 130 autres organisations, pour se consacrer à la bataille juridique contre la dissolution.Celle-ci ayant été suspendue vendredi par le Conseil d’État, les soulèvements de la Terre reprennent avec joie une pleine participation à cette nouvelle étape de la lutte pour la fin des méga-bassines et le partage de l‘eau.

Le point de départ du Convoi à Lezay sera évidemment un marqueur symbolique fort. Pour cette première mobilisation aux abords de la bassine de Sainte-Soline depuis le 25 mars, nous rendrons hommage aux blessé·es et mutilé·es par les grenades de la police et donnerons rendez-vous pour le grand procès du 8 septembre à Niort où 9 représentant.es d’organisation passeront en procès pour entre autres organisations de manifestations interdites. Avant de prendre la route pour ce grand périple, nous exprimerons notre vigilance à ce que les travaux sur la bassine et sa plastification en vue de son remplissage ne reprennent pas.

A cette occasion, nous dévoilerons également les grandes revendications du Convoi de l’eau, transmises à l’ensemble des personnes impliquées dans l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, et les termes du moratoire qui permettrait une reprise d’un dialogue réel autour du partage de l’eau et de pratiques agricoles qui la préserve.

Ce Convoi est d’ores et déjà une victoire ! Au vu de l’affluence de demandes de participation, les inscriptions sont closes depuis la fin du mois de juillet à 700 vélos par étape afin de relever de manière sûre et suffisamment confortable le défi logistique que représentent l’accueil et le ravitaillement quotidien du Convoi.

Cependant, les habitant·es des territoires traversés sont évidemment invité·es à se regrouper pour accueillir le Convoi sur son passage et marquer leur soutien à cette aventure qui n’aura rien à envier au Tour de France en terme d’ampleur épique et de bouillonnement cycliste, politique et festif ! Il s’inscrit dans le sillage des convois et marches historiques et finalement victorieuses du Larzac en 73 puis 78 pour stopper l’extension du camp militaire, ou de la tracto-vélo de l’hiver 2015 partie de la Zad de Notre-Dame-des-Landes en plein état d’urgence, pour aller arracher la fin du projet d’aéroport.

Guide pratique et infos supplémentaires - Vous trouverez sur ce lien le guide pratique pour le Convoi de l’eau avec les dates des différentes étapes : https://bassinesnonmerci.fr/wp-content/uploads/2023/08/GUIDE-PRATIQUE_V3_compressed.pdf

L’appel complet au convoi de l’eau : https://bassinesnonmerci.fr/index.php/2023/06/01/18-27-aout-le-convoi-de-leau-sainte-soline-orleans-paris/


31 juillet Bassines Non Merci : 18 – 27 août – Le convoi de l’eau : Sainte-Soline > Orléans > Paris

Comme lors de la marche du Larzac à l’été 1978 pour stopper l’extension du camp militaire, ou la tracto-vélo de l’hiver 2015 partie de la zad de Notre-Dame-des-Landes en plein état d’urgence pour aller arracher la fin du projet d’aéroport, nous partirons le 18 août des terres menacées par les bassines afin d’aller demander des comptes et poser des actes.

🎯 Nous irons demander des comptes à l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne, instance qui décide du financement de ces bassines à 80 % avec de l’argent public. Nous irons jusqu’à son siège à Orléans signifier à ses administrateurs qu’il n’est pas question qu’un centime de plus serve au démarrage d’un nouveau chantier.

🎯 Nous irons poser des actes face aux coopératives et industries des engrais et pesticides qui forcent à la construction de ces infrastructures pour maintenir leurs profits. Nous irons jusqu’au ministère de l’agriculture qui les appuie à n’importe quel prix. Parce que tout cela doit cesser ! Parce que nous devons enfin aboutir à’un moratoire sur les méga-bassines dans l’ensemble du pays et passer à la mise en oeuvre de projets de territoires qui assurent le partage de l’eau et une agriculture qui protège les sols,les nappes et les cours d’eau.

https://bassinesnonmerci.fr/index.php/2023/06/01/18-27-aout-le-convoi-de-leau-sainte-soline-orleans-paris/


31 mars Collectif Bassine Non Merci : 25/26 mars – Poitou – Ce qui s’est vraiment passé à Sainte-Soline malgré les mensonges de la préfecture et du ministre de l’Intérieur

Total Soutien aux manifestants anti- bassine


28 mars Collectif Bassine Non Merci : 25/26 mars – Poitou – Ce qui s’est vraiment passé à Sainte-Soline malgré les mensonges de la préfecture et du ministre de l’Intérieur

Après Sainte-Soline - point d’info sur l’état des blessé-e-s et gardes à vue (dont un journaliste) avec usage de produits experimentaux (PMC)
Au sortir de l’hopital et des dernières nouvelles du matin, nous voulions vous partager ces informations sur l’état des blessé-e-s :

 Concernant S, dans le coma depuis samedi suite à une blessure à la tête : son état est stable, malgré son coma et pronostic vital toujours engagé. Nous espérons qu’il pourra sortir du coma, que son état s’améliorera et qu’il ne souffrira pas de graves séquelles. Ses proches sont déterminés à témoigner et faire la lumière sur ce qui s’est passé.

 Concernant M., la personne touchée à la trachée, son pronostic vital n’est plus engagé, mais il est toujours dans le coma. Comme pour S, nous espérons qu’il sortira du coma rapidement et qu’il ne souffrira pas de séquelles trop graves.

Les autres blessés ont été visités par la police pour avoir leurs affaires (dont M. et S. dans le coma...). La police est même allée jusqu’à appeler leurs parents pour récupérer des affaires et à faire des descentes à l’hopital.
N., blessé au pied et qui risque de perdre sa mobilité semble décidé à porter plainte
Une personne a perdu un oeil, une autre risque d’en perdre un également, les deux sont prises en charge.

Sur les gardes à vues : la répression de Sainte-Soline teste ses nouveaux dispositifs de contrôle (Produits Marqueurs Codés) jusque sur des journalistes

Deux personnes interpellées dimanche 14h a la sortie de Melle (un journaliste français et un belge resident en France) sont sortis de GAV avec prolongation au bout de 28h. Ils ont fait l’objet d’un controle avec un dispositif type lampe UV ayant révélé la presence de substance criminalistique très partielle sur leur peau, ce qui a été a l’origine de leur mise en garde a vue.
Des échantillons ont été prélevés et analysés par l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN). Les PMC et les conditions de leur garde a vue temoignent des nouveaux dispositifs de controle et de repression, encore peu connus et peu maitrisés par les forces de l’ordre. Le caractère experimental et incertain de ces techniques nous inquiète au plus haut point dans un contexte de répression croissante, notamment envers les ressortissants etrangers et l’exercice de la liberté de la presse.
Ces personnes sont prêtes à témoigner : contactez nous à presse lessoulevementsdelaterre.org pour en savoir plus

 une personne est passée à 10h devant le juge des libertés à Bordeaux pour une prolongation de rétention administrative d’une personne étrangère.
 Une autre qui a refusé d’obtempérer est sortie avec une date d’audience.


27 mars Collectif Bassine Non Merci : 25/26 mars – Poitou – Ce qui s’est vraiment passé à Sainte-Soline malgré les mensonges de la préfecture et du ministre de l’Intérieur

Communiqué au sujet de S., camarade au pronostic vital engagé à la suite de la manifestation de Sainte-Soline
https://nantes.indymedia.org/posts/86473/communique-au-sujet-de-s-camarade-au-pronostic-vital-engage-a-la-suite-de-la-manifestation-de-sainte-soline/


27 mars Collectif Bassine Non Merci : 25/26 mars – Poitou – Ce qui s’est vraiment passé à Sainte-Soline malgré les mensonges de la préfecture et du ministre de l’Intérieur

Le débat fait rage autour de la mobilisation contre les méga-bassines à Sainte-soline ce samedi 25 mars. Alors que deux personnes sont actuellement entre la vie et la mort, nous tenons à vous redire notre version des faits après de multiples vérifications et rappeler que nous disposons de nombreux témoignages (élus, paysans, observateurs LDH, ...), photos et vidéos pour l’accréditer.

Nous apprenons cet après-midi qu’une deuxième personne, touchée à la trachée ce samedi et qui avait été rapidement hospitalisée en urgence vitale est désormais à nouveau dans un état grave avec son pronostic vital engagé.

Elle s’ajoute à S., la personne dans le coma depuis samedi après-midi hospitalisée au CHU de Poitiers. Celle-ci aurait reçu une grenade GM2L au niveau de la tête. Entre le moment où elle a été blessée (13h30) et le moment où l’ambulance est arrivée (15h10), il s’est écoulé 1h40. L’hélicoptère du SAMU a décollé à 17h10, soit 3h40 plus tard. Le SAMU n’a pas pu intervenir plus tôt car il a été entravé par la police. Il est actuellement dans le coma après une intervention cette nuit, son pronostic vital reste engagé. Nous considérons que le gouvernement est gravement fautif, et responsable de son état critique actuel et de ce qui pourrait encore survenir de pire. Vous retrouverez ci-après le détail du déroulé de la prise en charge des manifestant-e-s que nous avons pu recouper auprès d’observateurs de la ldh, d’élus et de médecins de l’équipe médic de la mobilisation présents sur place :

Une médecin urgentiste lui ayant porté secours témoigne aujourd’hui et pointe la responsabilité de la préfecture pour le retard de sa prise en charge par les urgences : vous pouvez retrouver son témoignage complet dans Reporterre : https://reporterre.net/Medecin-a-Sainte-Soline-je-temoigne-de-la-repression

Rappelons que contrairement à ce qui a été annoncé par le ministre de l’Intérieur et la préfecture, ce ne sont pas 7 blessé.es, mais plus de 200 que nous recensons. Parmi eux, nous comptons au moins 40 blessé.es graves, une personne risque de perdre son oeil, beaucoup de plaies délabrantes aux jambes et au visage (machoires arrachées) provoquées par des grenades GM2L et des LBD. Une dizaine de personnes ont été transférées au CHU, une vingtaine de personnes avec leur pronostic fonctionnel engagé ou mutilées. 3 personnes ont même eu leur pronostic vital engagé. Nous sommes inquiets pour ces blessés, la priorité est et doit être à leur prise en charge.

Quelques images complétées : https://driveterrecom.girofle.cloud/s/qmifk4NEGsj95RC

La LDH a publié un fil : https://twitter.com/LDH_Fr/status/1639985463690706950?s=20 ; et un communiqué : https://www.ldh-france.org/wp-content/uploads/2023/03/Premiere-synthese-Sainte-Soline-VF-1.pdf

Ils dénoncent un usage immodéré & indiscriminé de la force sur l’ensemble des personnes présentes, avec un objectif clair, empêcher l’accès à la bassine, quel qu’en soit le coût humain. Pendant ce temps, la priorité du ministre de l’Intérieur semble être de mobiliser ses forces pour fouiller les affaires des blessés graves à l’hopital, allant même jusqu’à appeler les parents et la famille pour retrouver les affaires de personnes mutilées et encore prises en charge.

Nous craignons désormais le pire et restons déterminé-e-s à faire toute la lumière sur les exactions de la police et sa responsabilité dans cette affaire.

Les Soulèvements de la Terre, la Confédération Paysanne et Bassines Non Merci


SUR LE CAS SPÉCIFIQUE DE LA PERSONNE EN URGENCE ABSOLUE TRANSFÉRÉE AU CHU DE POITIERS ET L’ENTRAVE A L’ARRIVEE DES SECOURS PAR LES FORCES DE L’ORDRE

Voici le détail des informations que nous avons pu recouper à ce propos auprès d’observateurs de la ldh, d’élus et de médecins de l’équipe médic de la mobilisation présents sur place :

La personne a été blessée aux alentours de 13h30 aux abords de la bassine.

Il y a eu au minimum 7 appels du SAMU et 3 appels aux 112, entre 13h35 et 14h50 demandant une intervention pour une urgence absolue. A deux reprises au minimum, l’opérateur SAMU répond qu’il a eu l’ordre du commandement de la gendarmerie de ne pas intervenir.

À 14h00, les manifestants décident collectivement de se replier pour prendre en charge les blessés. Les affrontements cessent à ce moment là et la zone redevient calme.

A 14h50 une médecin urgentiste présente dans la manifestation demande un hélicoptère pour cette urgence absolue.

Une ambulance du SMUR finit par arriver à 15h10, et l’état du blessé ne permettant pas son déplacement, il ne part qu’à 16h10 après avoir été intubé et ventilé.

Il s’est déroulé plus d’une 1h30 entre le premier appel au SAMU faisant état d’une urgence absolue et l’arrivée de l’ambulance.

Ensuite, bien qu’au courant de l’urgence absolue du blessé et qu’il n’y ait pas d’autres blessés graves parmi les manifestants, le SAMU décide de garder l’ambulance sur place et déplacer le blessé au poste médical avancé de la Pommeraie au lieu de l’emmener directement au CHU de Poitier (il y aurait eu 40-45min de route pour aller à Poitiers).

Un avocat présent au poste médical de la Pommeraie avancé a vu l’hélicoptère du SAMU décoller à 17h10 vers Poitiers.

Il s’est donc passé au minimum 3h40 entre le premier appel SAMU et son arrivée au CHU de Poitiers.


28 août

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Par Bassines Non Merci

Le lundi 28 août 2023

Mis à jour le 28 août 2023