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Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) : Nucléaire encore ? L’insupportable Fait du prince !

7 novembre 2017 Le gouvernement enterre les (insuffisants) objectifs de la loi de transition énergétique

Suite à une présentation de RTE qui dresse un tableau fallacieux d’une réduction de la part du nucléaire prétendument incompatible avec les objectifs climatiques, Nicolas Hulot vient d’annoncer le report de l’échéance de 2025 pour réduire la part du nucléaire. Le Réseau “Sortir du nucléaire“ dénonce une mise en scène pour justifier un renoncement inacceptable.
http://www.sortirdunucleaire.org/Le-gouvernement-enterre-les-insuffisants


23 août 2015 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) : On en parle avec Martial Château, professeur de physique

Le rapport annuel de situation de l’industrie nucléaire, paru il y a quelques semaines, montre la progression des énergies renouvelables dans le monde. Est-ce que cela signifie le début du déclin du nucléaire ? On en parle avec Martial Château, professeur de physique et membre du Réseau "Sortir du nucléaire".
Présentation Marian Naguszewski.

https://www.youtube.com/watch?v=jChrfcxYx5E&feature=youtu.be&app=desktop


19 mars 2015 Pourquoi sortir du nucléaire ?

Alors que le Parlement français débat d’un loi sur la "transition" énergétique... qui grave dans le marbre la capacité nucléaire française sans la moindre réduction, alors que la ministre de l’Ecologie appelle à la construction de nouveaux réacteurs nucléaires, alors que le sujet si important du nucléaire est noyé et dans la loi et dans l’actualité, L’Ecologiste vous propose un dossier consacré exclusivement à ce sujet essentiel. A lire et à faire lire !

Le calcul de la probabilité de l’accident.

Comment peut-on encore être pro-nucléaire ? par Thierry Jaccaud, rédacteur en chef de L’Ecologiste, p. 20

L’état des lieux, le véritable coût du nucléaire, les réacteurs arrêtés pour raisons économiques...

Chiffres clefs du nucléaire dans le monde, tirés de l’excellent rapport World Nuclear Industry Status Report 2014 de Mycle Schneider et Antony Froggatt, p. 21-22.

Au niveau de la mine, en France et dans le monde...

L’extraction de l’uranium, une activité propre ? par Bruno Chareyron, directeur du laboratoire de la CRIIRAD, p. 23-24

Après l’accident...

Que se passe-t-il au Japon ? par Rémi Scoccimarro, géographe, maître de conférence à l’université de Toulouse, p. 25-27

40 ans après le lancement du programme électronucléaire...

Peut-on gérer les déchets radioactifs ? par le Collectif contre l’enfouissement des déchets radioactifs (CEDRA), p. 28-29

Comment sont établies les normes fixant les seuils de pollution radioactive

Peut-on faire confiance aux normes radiologiques ? par Yves Lenoir, président de l’association Enfants de Tchernobyl Belarus, p. 30-32

La possibilité d’une sortie du nucléaire sans attendre l’accident...

Que se passe-t-il en Allemagne ? par Andreas Rüdinger, chercheur à l’IDDRI, p. 37-38

http://ecologiste.org/contents/fr/p210_L%27Ecologiste_n%C2%B044.html


7 novembre 2014 En terminer avec le pétrole et le nucléaire pour un monde plus apaisé

En 2001, l’Assemblée générale des Nations Unies décidait de célébrer chaque année, le 6 novembre, la préservation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé. Le but était de rappeler que si les pertes humaines et les pertes matérielles sont depuis toujours comptabilisées, l’environnement demeure une victime silencieuse et son implication dans le déclenchement des conflits est rarement évoquée.

http://www.huffingtonpost.fr/jean-francois-julliard/petrole-nucleaire-conflits-armes_b_6101092.html


10 novembre 2012 La bombe française bloque le débat sur le nucléaire

Harry Bernas - 9 novembre 2012

Si le débat français sur l’énergie nucléaire n’avance guère depuis 30 ans, c’est qu’il a un point aveugle. Le nucléaire est au cœur du lien entre trois stratégies : industrielle, politique, et militaire. Faire silence sur l’effet de cette dernière, c’est ignorer la réalité et mettre en péril notre adaptation aux changements du monde.

Revenons aux vérités élementaires. Au commencement, la bombe atomique comme affirmation de soi. Churchill dès 1945 : "Soyez certain que toute puissance qui parviendra à obtenir le secret tentera de fabriquer (la bombe), et ceci met en cause l’existence de la société humaine. Ce sujet prime tous les autres dans le monde".

http://reporterre.net/spip.php?article3315


7 septembre 2012 La dangereuse imposture nucléaire

L’information commence à émerger : dans la centrale nucléaire de Fukushima, la piscine du réacteur 4, remplie de centaines de tonnes de combustible très radioactif, perchée à 30 mètres, au-dessus d’un bâtiment en ruine, munie d’un circuit de refroidissement de fortune, menace l’humanité d’une catastrophe pire encore que celle de Tchernobyl. Une catastrophe qui s’ajoute à celle de mars 2011 à Fukushima : 3 réacteurs percés qui déversent leur contenu mortel dans l’air, dans l’océan et dans la terre.

http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/09/07/la-dangereuse-imposture-nucleaire_1757119_3232.html


29 août 2012 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves Un billet de Sophia Aram sur France Inter

Un billet de Sophia Aram sur France Inter qui ne manque pas d’humour à propos du nucléaire et des récentes déclarations de Montebourg.

http://www.dailymotion.com/video/xt4sf5_notre-ex-beau-frere-et-le-nucleaire_news


27 août 2012 Nucléaire : les rapports qui contredisent Montebourg

C’est donc la grande polémique de ce début de semaine. Arnaud Montebourg, en ministre du redressement productif attaché à défendre toute l’industrie française, vole cette fois au secours du nucléaire. « Je considère que le nucléaire est une filière d’avenir », expliquait-il dimanche soir sur BFM-TV. « Nous avons besoin d’énergie et pas trop chère », ajoutait le ministre, et « la France a un atout extraordinaire entre ses mains (avec ses centrales nucléaires), qui lui a permis de bâtir son industrie ». « Notre choix d’avoir une énergie pas chère, abordable et en quantité est stratégique », a-t-il insisté.

Les écologistes se sont aussitôt indignés de tels propos, certains y voyant une remise en cause directe de l’accord politique passé entre Europe Ecologie-Les Verts et le PS à l’automne 2011. Le débat sur le nucléaire, depuis la catastrophe de Fukushima en mars 2011, ne s’est en effet plus limité aux questions de sécurité des installations et de gestion des risques, mais il s’est fortement concentré sur la viabilité économique de cette énergie. Et l’accord écologiste-PS a pris acte que cette filière énergétique et industrielle était engagée dans une impasse économique (l’exemple de l’EPR tournant à la caricature) au moment où la plupart des pays gelaient les projets de construction de centrales ou décidaient de sortir du nucléaire.

http://www.mediapart.fr/article/offert/721fc7b0c4cfce3d969009360b6c81f2


27 août 2012 Nucléaire : à quoi bon discuter si les décisions sont déjà prises ?

PARIS - Le Réseau Sortir du nucléaire a protesté lundi contre les propos d’Arnaud Montebourg sur le nucléaire et se demande pourquoi débattre dans le cadre de la prochaine conférence environnementale si les décisions sont déjà prises par le gouvernement.

http://www.romandie.com/news/n/_Nucleaire_a_quoi_bon_discuter_si_les_decisions_sont_deja_prises__11270820121551.asp


27 août 2012 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves L’Allemagne sort du nucléaire sans polluer davantage // Montebourg : « Le nucléaire est une filière d’avenir » [Le changement, c’est pour quand ?]


27 août 2012 M. Montebourg, soyez logique et arrêtez de faire la promotion du nucléaire !

Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, est en train de se faire le plus ardent défenseur du nucléaire au sein du gouvernement. Ce dimanche, sur BFM-TV, il l’a qualifié de « filière d’avenir », semant le trouble chez ses alliés d’EELV.

Une semaine plus tôt, lors de la fête de la rose à Frangy-en-Bresse, le même ministre déclarait que son gouvernement voulait conduire la France sur la voie de la « troisième révolution industrielle », qui lie énergie et nouvelles technologies de l’information.

http://blogs.rue89.com/corinne-lepage/2012/08/27/m-montebourg-soyez-logique-et-arretez-de-faire-la-promotion-du-nucleaire-0


27 août 2012 Arnaud Montebourg, ministre du passé !

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de plus de 930 associations et 57 000 personnes
Agréée pour la protection de l’environnement
http://www....sortirdunucleaire.org/

Communiqué de presse - 27 août 2012
Arnaud Montebourg, ministre du passé !
Le Réseau "Sortir du nucléaire" proteste contre les propos d’Arnaud Montebourg et d’autres membres du gouvernement sur le nucléaire, qui témoignent une fois de plus, avant même la "conférence environnementale" de septembre prochain, que la remise en cause de cette technologie n’est pas à l’ordre du jour.

Des propos mensongers

Dimanche 26 août, Arnaud Montebourg, ministre du redressement productif, a déclaré sur BFM TV que le nucléaire était une "filière d’avenir" et "une énergie pas chère et abordable".

Comment qualifier d’"énergie d’avenir" une technologie du siècle dernier, qui écrase les vraies énergies de demain que sont les énergies renouvelables et empêche la mise en oeuvre de mesures massives d’économie d’énergie ? Une technologie génératrice de déchets ingérables dont les générations futures porteront le fardeau pendant des millénaires ? Une technologie dont les impacts sanitaires, au Japon comme en Biélorussie, plombent des territoires pour des siècles ? Comment parler d’énergie "pas chère" au regard des coûts vertigineux, en partie attestés par la Cour des Comptes, dont on commence tout juste à cerner les contours, de la gestion des déchets et du démantèlement des centrales ?

Montebourg se contredit

On remarquera la souplesse intellectuelle de M. Montebourg, qui déclarait lors de la campagne des primaires socialistes vouloir "dépasser le nucléaire", qui n’était alors selon lui, "comme toutes les autres sources d’énergie non reproductibles" (lire "renouvelables") qu’une "solution transitoire" dont "chacun sait bien qu’on en sortira, à un moment ou un autre." Montebourg appelait alors à "ne plus [faire du nucléaire] la base de notre production énergétique que l’on complète par des énergies renouvelables." Il concluait : "Il faut donc hisser notre société par-dessus l’horizon du nucléaire et envisager la suite car le nucléaire est dépassable."[1]

Il aurait évidemment fallu tout ignorer des liens privilégiés de M. Montebourg avec l’industrie nucléaire pour prendre de tels propos pour argent comptant. L’ex-député de Châlon-sur-Saône, commune où est implanté un important site de production d’Areva, s’est-il depuis fait remonter les bretelles ? Ou bien est-il tout simplement revenu de son plein gré à ses convictions profondes ?


27 août 2012 Arnaud Montebourg a raison… le nucléaire nous engage pour l’éternité !

Paris, le 26 août 2012 : Interrogé sur BFM TV, le ministre du redressement productif a estimé que le nucléaire était une filière d’avenir. Après avoir tenté de rouvrir le dossier des gaz de schiste, Arnaud Montebourg semble se donner pour mission de soutenir l’industrie de grand papa. « L’avenir, Arnaud Montebourg semble vouloir le lire, non pas dans le marre de café, mais dans le rétroviseur » estime Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement.

Pour Agir pour l’Environnement, Arnaud Montebourg a raison lorsqu’il indique que le nucléaire et ses déchets radioactifs nous engagent pour des millénaires. En décidant de se doter d’une filière nucléaire, la France des années 70’ a engagé notre pays dans une gestion éternelle de déchets hautement toxiques et radioactifs. Le nucléaire n’est pas seulement une filière d’avenir ; avec les déchets produits, il dépasse la durée de vie d’une civilisation ! Les Egyptiens avaient Kheops, Arnaud Montebourg aura Bure et ses déchets radioactifs lui permettant de laisser une trace dans l’histoire de l’Humanité !

Le site de Bure, prévu pour accueillir des déchets radioactifs, serait, par exemple, exploité approximativement jusqu’en 2125 puis surveillé pendant 500 ans, avant d’être purement et simplement oublié. Le plutonium a une demi-vie voisine de 24 000 ans.

Le ministre de l’industrie adopte le conformisme radioactif comme ligne de conduite, soutenant une industrie pourtant en perte de vitesse depuis la énième catastrophe « impossible » de Fukushima. Sur les 437 réacteurs, un sixième des réacteurs actuellement en fonctionnement dans le monde ont fait l’objet d’une décision d’arrêt. L’EPR, vitrine commercial s’il en est, connaît retard sur retard.

Si l’EPR est une filière d’avenir, le Concorde va vraisemblablement faire l’objet d’une nouvelle autorisation de vol. Avec Arnaud Montebourg, l’avenir énergétique de la France se conjugue au passé radioactif.


27 août 2012 Répondre à Montebourg, quitter EDF pour Enercoop !

Enercoop en Bourgogne Brèves : et si, pour moins que le prix d’une pizza par mois, vous passiez à l’électricité non-nucléaire ?

http://yonne.lautre.net/spip.php?article4532


26 août 2012 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves L’Allemagne sort du nucléaire sans polluer davantage // Montebourg : « Le nucléaire est une filière d’avenir » [Le changement, c’est pour quand ?]

« Nous avons besoin d’énergie et pas trop chère », déclare le ministre du Redressement productif.

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a dit dimanche sur BFM TV que « le nucléaire est une filière d’avenir » tout en reconnaissant qu’il fallait qu’il soit « rééquilibré ».

« Avec une augmentation continue de la consommation des ménages et industrielle, même en maintenant notre parc de centrales actuel », la question est de savoir « si nous allons continuer à investir », a-t-il affirmé. « Pour ma part, je considère que le nucléaire est une filière d’avenir ».

http://www.liberation.fr/terre/2012/08/26/montebourg-le-nucleaire-est-une-filiere-d-avenir_841940


26 août 2012 La France peut-elle sortir du nucléaire ?

« Nous avons besoin d’énergie et pas trop chère », déclare le ministre du Redressement productif.

Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a dit dimanche sur BFM TV que « le nucléaire est une filière d’avenir » tout en reconnaissant qu’il fallait qu’il soit « rééquilibré ».

http://www.liberation.fr/terre/2012/08/26/montebourg-le-nucleaire-est-une-filiere-d-avenir_841940


31 juillet 2012 La France peut-elle sortir du nucléaire ?

Une discussion entre Thierry Salomon, de l’association Negawatt, et Bertrand Barré, ex-CEA. Publiée dans Le Monde - Hors-Série nucléaire en novembre 2011.

Bertrand Barré et Thierry Salomon - 30 juillet 2012

Le choc de Fukushima a conduit à poser une question longtemps interdite : la France peut-elle abandonner l’énergie nucléaire ? Et le débat peut s’organiser, entre deux des meilleurs spécialistes de l’énergie. L’un, Thierry Salomon, est ingénieur énergéticien, et préside l’association négaWatt, qui vient de publier un scénario de transition énergétique. Quant à Bertrand Barré, il a été directeur des réacteurs au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et attaché nucléaire près de l’ambassade de France aux Etats-Unis. Il est aujourd’hui conseiller scientifique auprès d’Areva. Pour la première fois, ces personnalités très opposées échangent leurs points de vue.

http://reporterre.net/spip.php?article3049


10 mai 2012 François Hollande et le nucléaire : le vrai changement, c’est pour quand ?

Tribune - 10 mai 2012

En dépit d’un probable changement de style, pour le Réseau "Sortir du nucléaire", l’élection de François Hollande ne déclenchera pas une révolution. Les promesses à géométrie variable de François Hollande témoignent d’un regrettable manque d’ambition et sont incompatibles avec une réelle transition énergétique. Le Réseau "Sortir du nucléaire" restera mobilisé quant à la tenue des promesses du nouveau président et plus déterminé que jamais pendant son quinquennat pour obtenir une sortie réelle et effective du nucléaire..

Un changement de style ?
Le quinquennat de Nicolas Sarkozy aura été marqué par ses déclarations enflammées d’amour à l’atome. Peut-être peut-on espérer un peu moins de fougue de la part de François Hollande, qui a concédé l’abandon du projet d’EPR de Penly. On peut aussi se rappeler que, contrairement à l’UMP, le Parti Socialiste aura vu des élus favorables à la sortie du nucléaire s’exprimer en son sein, ne serait-ce que pendant quelques mois…

Des promesses en recul, décevantes… et intenables
Mais globalement, en matière de nucléaire, cette élection ne change rien à l’affaire : le changement, on l’attend encore !

http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=875


21 mars 2012 L’Allemagne sort du nucléaire sans polluer davantage

Contrairement aux prévisions, et même à des affirmations, de beaucoup de spécialistes de l’énergie, l’Allemagne n’a pas eu recours au charbon pour compenser l’arrêt de 8 de ses 17 réacteurs en 2011. Et n’envisage pas de le faire, selon une étude de l’Iddri, à paraître la semaine prochaine.

« La fin du nucléaire en Allemagne passe par le charbon », titrait en octobre dernier Le Monde, relayant une idée très généralement répandue. Faux ! affirme Andreas Rudinger, chercheur à l’Iddri, Institut du développement durable et des relations internationales, qui vient de plancher sur le sujet. « En volume, la production d’électricité à partir de houille et de lignite est restée quasiment stable en Allemagne l’an dernier, avec une hausse de 1,7%, selon les chiffres que vient de publier l’industrie énergétique allemande (AG-Energiebilanzen 2011) », souligne-t-il. Même si le charbon continue à se tailler la part du lion dans le mix électrique allemand en représentant 44% de l’électricité produite (50% en 2001). Quant aux autres sources d’énergies fossiles (gaz et pétrole), émettrices également de gaz à effet de serre, leur volume a même légèrement baissé en 2011, les centrales gaz produisant environ 14% du courant outre-Rhin.

60% du nucléaire arrêté a été compensé par les renouvelables

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20120320trib000689374/l-allemagne-sort-du-nucleaire-sans-polluer-davantage.html


13 mars 2012 Sortir du nucléaire en 14 mois, c’est possible…

Un an après la catastrophe de Fukushima, il ne reste plus que 2 réacteurs nucléaires en fonctionnement au Japon sur les 54 que possède ce pays. En mai, il ne devrait plus y en avoir aucun. Le secret ? Les Japonais n’en veulent plus.

http://www.slate.fr/story/51323/sortir-nucleaire-possible-fukushima


20 février 2012 « Le nucléaire est un pari perdant » par Stéphane Hessel

Stéphane Hessel, diplomate, ambassadeur et ancien résistant français, exprime ici sa position, peu connue, sur le nucléaire.

« Enfin ! Enfinle sujet est mis sur la table. Enfin il est sorti de sa cache, tiré de son tabou, porté à la lumière. « Il » ? Le nucléaire. Pourquoi est-il si important que le nucléaire soit une thématique débattue, un enjeu clairement compris ? Parce qu’il ne s’agit pas d’une énergie anodine.
Une menace pour nous tous

Il représente bien au contraire une menace pour nous tous, citoyens, citoyennes, qui vivons – sans en avoir le choix – au contact de ces installations potentiellement mortifères. Parce que le nucléaire est aussi un pari perdant sur l’enjeu majeur de notre siècle : les changements climatiques. S’abriter derrière la fausse idée que l’atome a la capacité d’entraver la course folle vers les bouleversements climatiques, c’est vivre dans une dangereuse illusion.

http://www.dna.fr/politique/2012/02/17/le-nucleaire-est-un-pari-perdant


10 février 2012 Yves Marignac : « Les intérêts d’EDF vont contre l’intérêt général »

Sans doute peu connu, Yves Marignac est l’un des experts sur l’énergie les plus actifs aujourd’hui en France. Consultant à but non lucratif sur les risques nucléaires et les politiques énergétiques, il rédige notes et études pour des acteurs institutionnels et associatifs. Il dirige Wise-Paris. Cette association a été fondée en 1983 pour mettre à disposition du public des informations sur l’énergie et faciliter ainsi le jeu démocratique. Il vient de contribuer au Manifeste Négawatt, livre tout juste publié par le réseau d’experts éponyme sur la manière de réussir la transition énergétique.

C’est le cinquième volet de nos entretiens en vue de la présidentielle de 2012, où nous demandons à des chercheurs et intellectuels de livrer leurs analyses.

Notre dépendance au nucléaire crée-t-elle un handicap pour le développement des énergies renouvelables, et plus largement, pour la transition vers un modèle plus économe et plus durable ?

http://www.mediapart.fr/article/offert/bd17ea263aff57a30a21733184b5a31f


9 février 2012 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves cyberaction N° 458 : sortons du chauffage nucléaire

Communiqué de presse du 9 février 2012

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel : le divorce ?

Alors que la presse fait toujours ses unes sur la subite idylle entre la Chancelière allemande et le Président de la République française, Nicolas Sarkozy vient de brutalement tourner le dos au modèle allemand.

Nicolas Sarkozy a qualifié à Fessenheim, lors d’une visite sur le site de la plus vieille des centrales nucléaires françaises, de « folie » ou de « politicaille » la transition énergétique destinée à sortir à terme de la dépendance à l’industrie nucléaire.

Ce choix est pourtant celui, réfléchi, effectué par l’Allemagne d’Angela Merkel, dont Nicolas Sarkozy vantait encore lundi soir tous les mérites.

Europe Écologie-Les Verts s’interroge :

Nicolas Sarkozy qualifierait-il devant Angela Merkel, de « folie » ou de mesure « politicienne », la création par les allemands de plus de 350.000 emplois dans les énergies renouvelables et le développement d’une grande filière industrielle ?

Nicolas Sarkozy qualifie-t-il de « fous » les Japonais qui, après le drame de Fukushima, ne maintiennent en activité que 6 réacteurs nucléaires sur les 54 que compte ce pays, qui pourtant continue à vivre et à produire ?

Nicolas Sarkozy qualifierait –il de « politicaille » celles et ceux qui rappelleraient aux Françaises et aux Français qu’hier, 8 février 2012, la France a dû importer pour 38 millions d’euros d’électricité et que notre pays consomme à lui seul la moitié de la surproduction électrique européenne ?

Nicolas Sarkozy qualifierait-il de « fous » ceux qui rappellent que la centrale de Fessenheim est construite sur une faille sismique et sur l’une des plus importantes réserves d’eau douce européenne ?

Faut-il être « politicien » pour ne pas céder à la démagogie, ni mentir aux salariés de l’industrie nucléaire en osant dire que c’est en anticipant et en accompagnant la transition énergétique, que leurs emplois seront à terme préservés et valorisés ?

EELV attend avec impatience la publication des bans du futur premier meeting commun pour savoir qui des charmes de l’atome ou de ceux d’une filière industrielle du XXIème siècle l’emportera dans le cœur du candidat.

Pascal DURAND,
Porte-parole
Europe Écologie-Les Verts


2 février 2012 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves Action nationale : 5 minutes contre le nucléaire !

A l’appel de 12 organisations (voir ci dessous), vous êtes toutes et tous invité(e)s à éteindre vos lampes et appareils consommant de l’électricité entre 19 h 55 et 20 h, les 11 février, 11 mars, 11 avril, 26 avril et 4 mai prochains.

Cette action nationale a pour but :

de commémorer les catastrophes de Fukushima et Tchernobyl,
de protester contre la politique énergétique de l’Etat français qui n’a de cesse de soutenir encore et toujours le nucléaire.

Après la catastrophe de Fukushima, la France doit abandonner le nucléaire.

http://www.cinqminutescontrelenucleaire.fr/


2 février 2012 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves cyberaction N° 458 : sortons du chauffage nucléaire

Alors que le rapport de la Cour des comptes relance le débat sur le nucléaire, la vague de froid qui sévit actuellement relance le débat sur l’anomalie française du développement du chauffage électrique qui fragilise la sécurité d’approvisionnement électrique.

Plus d’infos
Quand le sage montre la lune l’idiot regarde le doigt.

Plutôt que de construire des centrales à gaz pour pour pallier les pointes de consommations liées à l’effet de surchauffe du au chauffage électrique, mieux vaudrait sortir du chauffage électrique.

En cette période de campagne présidentielle, nous vous proposons de vous mobiliser sur cette cyber @ction pour interpeller vos députés et alerter les différents candidats à la présidentielle qui seront officiellement en lice à partir du dépôt des 500 signatures et obtenir leur réponse sur ce sujet central.

Vous pouvez aussi joindre à votre message les adresses des différents candidats aux législatives de votre circonscription et les inviter à faire état de leur position sur ce sujet dans les commentaires de la cyber @ction.

Alain Uguen
Association Cyber @cteurs

Agir pour l’Environnement -Communiqué de presse daté du 02 février 2012-

Pointe de consommation électrique : Un mal français dû au chauffage électrique !

Après avoir mis en lumière la fragilité économique de la filière nucléaire, c’est au tour de l’hiver de démontrer l’extrême fiabilité du système électrique hexagonal, incapable de répondre à la multiplication des pointes de consommation. Chaque année, la France semble être prise en défaut par un évènement aussi incroyable que soudain : En hiver. il fait froid !

Le couple infernal « chauffage électrique/nucléaire » solidarise la consommation électrique avec la courbe des températures. Ceci ayant pour conséquence d’engendrer des pics de consommation nombreux dont l’amplitude est sans commune mesure avec ce que connaissent nos voisins européens.

A titre de comparaison, la pointe de consommation électrique est, en France, de 96 GW alors qu’elle n’est que de 80 GW en Allemagne pour une population de 17 millions d’habitants en plus. Economiquement, cette situation a pour conséquence l’obligation de développer des capacités de pointe et un réseau électrique totalement surdimensionné et ne fonctionnant que quelques jours par an.

En période de grand froid, la supposée « indépendance énergétique » de la France est mise à mal puisque notre pays est dans l’obligation d’importer massivement du courant d’Allemagne, de Suisse et d’Italie. Le risque de coupure n’est donc que la conséquence de choix énergétiques irrationnels
faisant la part belle au nucléaire et au chauffage électrique censé écouler le surplus d’électricité produite.

La transition énergétique passe désormais par une interdiction ciblée du chauffage électrique pour les constructions neuves, inefficace énergétiquement et coûteux pour l’usager et par son remplacement progressif pour les bâtiments anciens.

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/sortons-chauffage-nucleaire-424.html


14 janvier 2012 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves Terre-à-terre - France Culture - 14 janvier 2012

Terre-à-terre - France Culture - 14 janvier 2012

Sortir du nucléaire : pourquoi et comment

Pour écouter : :
http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4370385

YF


3 janvier 2012 Nucléaire : du risque majeur à la société autoritaire

Roger Belbéoch, physicien, était un tenace opposant au nucléaire. Il est décédé le 27 décembre 2011. En hommage, Reporterre reproduit une de ses analyses, toujours pertinentes, sur le lien entre le nucléaire, les accidents, et la démocratie.

Roger Belbéoch - 2 janvier 2012

http://reporterre.net/spip.php?article2463


10 décembre 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves Les documents de Global Chance

documents en téléchargement

Quels coûts comparatifs pour une sortie du nucléaire en 20 ans et un scénario de poursuite du nucléaire comme le scénario DGEC (pdf - 220 Ko), Benjamin Dessus, 8 décembre 2011, 8 pages.

« Électricité 2030, quels choix pour la France » : L’étude de l’UFE disqualifiée par des erreurs méthodologiques majeures (pdf – 410 Ko), Benjamin Dessus, 8 décembre 2011, 9 pages.

Politique française de l’énergie... à Bruxelles (pdf – 230 Ko), Bernard Laponche, novembre 2011, 3 pages.

La sûreté des installations nucléaires (pdf – 290 Ko), Bernard Laponche et Yves Marignac, décembre 2011, 19 pages.

Les piscines de la Hague (pdf – 13 Mo), Jean-Claude Zerbib, Ghislain Quetel et André Guillemette, 8 décembre 2011, 20 pages.

http://www.global-chance.org/spip.php?article259


26 novembre 2011 DIVERSITE / Toute la CGT parle du nucléaire, pas que la CGT Mines-énergie !

A l’heure ou la CGT vient d’obtenir dans les dernières élections de la "démocratie sociale" des scores particulièrement élevés il importe de souligner que la CGT n’est pas à priori "pro-nucléaire". Mais sans être pro-nucléaire, elle - la Fédération CGT Mines-énergie - se montre particulièrement prudente et même assez défensive de l’état existant, (si ce n’est la nécessité de mieux sécuriser les sites par une maîtrise publique). C’est cela qui fait réagir les syndiqués CGT. Les réactions sont diverses mais la critique du nucléaire est massive.

 Les positions des responsables (nov 2011)

Virginie GENSEL secrétaire nationale de la CGT Mines-énergie déclare au Figaro : "À la CGT, nous souhaitons un débat véritable sur la politique énergétique globale, dont l’avenir du nuclé­aire. Ce sont des questions complexes qui engagent le pays entier, qui ne peuvent pas être discutées juste à quelques-uns, entre appareils". Accord sur ce point mais le reste de son intervention est ici ou là plus discutée.

Guy KLEIN responsable CGT à Fessenheim : "L’accord (PS/EELV) est irréaliste et irresponsable. Son bilan économique, écologique et social serait désastreux", indique la déclaration de la Fédération nationale mines-énergie (FNME) lue par Guy Klein. Faut-il alors se taire, entériner le silence médiatique sur les dangers du nucléaire dans le pays le plus nucléarisé du monde ?

La position de Bernard THIBAULT Secrétaire général de la CGT a été à peine mieux que celle de Virginie GENSEL puisqu’il s’est contenté de critiquer le volet politicien de l’accord PS/EELV .

 Une position à préciser.

http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1951


25 novembre 2011 Les affabulations des défenseurs du nucléaire ne connaissent pas de limites…

Communiqué de presse du RAC-France du 25 novembre 2011

Nous assistons actuellement à une avalanche de communication pour tenter de sauver l’industrie du nucléaire. Derniers exemples en date : le Président de la République se déplace aujourd’hui à la centrale de Tricastin et Jean-François Copé a annoncé mercredi en grande pompe le lancement d’une vaste campagne « d’information » sur les impacts d’une simple diminution de la part du nucléaire en France. C’est en effet à coup de millions de tracts et d’affiches que l’UMP entend marteler ses contre-vérités sur l’emploi et le coût qu’impliquerait en France une baisse de la part du nucléaire dans notre production d’électricité. Après l’argument fictif selon lequel le nucléaire serait à même de solutionner la crise climatique (1), c’est désormais sur les terrains de l’emploi et des coûts de l’électricité que le Gouvernement entend sauver le fleuron de son industrie.

Force est de constater que cette campagne repose sur des arguments mensongers et des approximations rapides.

Miser sur les alternatives : mauvais pour l’emploi et contraire au progrès ?

On peut lire sur la première de ces affiches qu’une diminution de la part du nucléaire entraînerait en France la perte de 400 000 emplois. Or, ce chiffre se réfère à l’ensemble des emplois de la filière nucléaire, tel qu’estimé par une étude de PWC pour Areva. Il ne convient donc pas de l’utiliser dans le cadre d’une simple diminution de la part du nucléaire (2). Par ailleurs, ce chiffre repose sur des fondements pour le moins farfelus. Il résulte de l’agrégation de 125 000 emplois directs dans l’électronucléaire en 2009 en France, plus 114 000 emplois indirects (« soutenus par les commandes aux fournisseurs ») et 171 000 emplois « induits », définis comme « alimentés par les dépenses des employés directs et indirects ». Cette définition, qui permet de gonfler artificiellement l’estimation totale, ne correspond pas à l’usage habituel du terme « emplois induits » et ne permet pas de comparaison avec d’autres études (3).

L’UMP s’est par ailleurs bien gardée d’évoquer les emplois détruits ou tout simplement non créés dans les filières renouvelables et de la maîtrise de l’énergie, à cause des nombreuses entraves qu’a mis ce même Gouvernement à leur développement. Ainsi, selon le 10ème bilan sur l’état des énergies renouvelables en Europe (4), l’Allemagne compte aujourd’hui 333 000 emplois dans le secteur des énergies renouvelables contre 135 000 en France (ce chiffre, on le notera au passage, étant déjà supérieur au nombre d’emplois directs dans la filière du nucléaire)…Et si nous mettions en œuvre aujourd’hui le scénario négaWatt qui repose sur les économies d’énergie et le développement des renouvelables, nous pourrions aboutir en 2020 à la création nette de 600 000 emplois, en tenant compte des emplois détruits (5). Développer les filières alternatives n’est donc en aucun cas synonyme de frein au progrès.

Se désintoxiquer du nucléaire : trop cher pour les ménages et l’industrie ?

Sur la seconde de ces affiches, on peut lire qu’une diminution de la part du nucléaire en France
représentera une augmentation de 50% de la facture d’électricité…Mais d’après une étude récemment publiée par l’Union française de l’électricité (6), même sans revenir sur la part du nucléaire en France, le prix de l’électricité augmentera, d’au moins 33% en 2030. Qu’importe pour le Gouvernement, Eric Besson a confirmé mercredi le gel des prix de l’électricité et du gaz jusqu’aux présidentielles….Par ailleurs, plutôt que de raisonner en fonction du prix de l’électricité, amené dans tous les cas à augmenter, le Gouvernement devrait se concentrer sur l’adoption de politiques et d’instruments fiscaux adéquats pour réduire nos consommations d’énergie et alléger ainsi nos factures. Mais trop occupé à sauver le nucléaire, l’efficacité énergétique semble bien loin de ses préoccupations…(7)

(1) - Voir « Face à la menace climatique, l’illusion du nucléaire », novembre 2007 :
http://www.rac-f.org/Face-a-la-menace-climatique-l.html

(2) - Le RAC-F rappelle qu’il est pour une sortie progressive et complète du nucléaire, voir « 7 mesures clés pour engager la France dans la transition énergétique », novembre 2011 :
http://www.rac-f.org/Elections-7-mesures-cles-pour.html

(3) - Voir « Sortir du nucléaire : bon ou mauvais pour l’emploi ? », Philippe Quirion, économiste, chargé de recherches au CNRS, CIRED :
http://blogs.mediapart.fr/blog/philippe-quirion/211111/sortir-du-nucleaire-bon-ou-mauvais-pour-lemploi

(4) - http://www.eurobserv-er.org/pdf/barobilan10.pdf

(5) - Chiffre pour le scénario 2006, voir http://www.negawatt.org/

(6) - http://www.ufe-electricite.fr/IMG/pdf/brochure_synthese_ufe_fr_bd.pdf

(7) - La France jouerait-elle un double jeu sur l’efficacité énergétique ? :
http://www.rac-f.org/La-France-jouerait-elle-un-double.html


23 novembre 2011 Note accord EELV – PS sur le nucléaire : 2 / 58. Peut mieux faire

Rappelons le contexte : 13 réacteurs nucléaires français ont plus de 30 ans aujourd’hui, 13 autres auront plus de trente ans dans les trois ans qui viennent. En tout donc d’ici 3 ans, 26 réacteurs sur 58 au total auront plus de trente ans, et d’ici 2025 ces 26 réacteurs auraient largement plus de quarante ans.

Or dans l’accord EELV-PS le seul engagement de fermeture durant le quinquennat concerne la centrale de Fessenheim et ses deux réacteurs. C’est déjà important, bien entendu. L’accord mentionne aussi noir sur blanc l’arrêt de 24 réacteurs nucléaires mais… d’ici 2025. Autrement dit, l’accord EELV-PS est un accord sur la prolongation de la durée de vie des réacteurs initialement limitée à 30 ans jusqu’à 40 ans !

http://www.thierry-jaccaud.com/?p=37


23 novembre 2011 Il est temps d’en discuter sérieusement : comment sortir du nucléaire ?

Hervé Kempf - 22 novembre 2011

Thierry Salomon est affirmatif : « Oui, on peut sortir du nucléaire. » M. Salomon n’est pourtant pas un militant antinucléaire, mais le président de Negawatt, une association d’ingénieurs. Se retrouvant notamment lors d’universités annuelles, les membres de Negawatt travaillent depuis 2003 à l’élaboration d’un scénario de sortie de la France du nucléaire tout en respectant l’impératif d’une forte réduction des émissions de gaz à effet de serre. Révisé en 2006, leur scénario est depuis plusieurs mois refondu pour intégrer les progrès méthodologiques enregistrés depuis 2003. Il devrait être finalisé d’ici l’été 2011 et nourrir le débat politique.

Le scénario de l’association Negawatt

http://reporterre.net/spip.php?article1714


16 novembre 2011 Hollande : « Areva, EDF, ce sont des emplois... »

Areva a fait part au Parti socialiste « des conséquences graves » qu’entraînerait l’arrêt du retraitement et de la filière du combustible MOX prévus initialement puis retirés de l’accord PS-EELV, a appris l’AFP mercredi auprès du l’entreprise nucléaire française. « Notre direction des affaires publiques a utilisé ses contacts ordinaires pour faire part de notre analyse sur ce que nous venions de lire », a indiqué une porte-parole.

Le contact « ordinaire » n’est autre que le responsable socialiste Bernard Cazeneuve. Maire de Cherbourg-Octeville - tout proche du site d’Areva de la Hague, dans la Manche - et tout frais porte-parole de François Hollande, c’est à lui que la direction de l’entreprise a fait part « des conséquences économiques, sociales, industrielles, environnementales très graves, qui conduiraient aussi à la disparition du leadership de la France dans le nucléaire civil ».

http://www.liberation.fr/politiques/01012371908-le-paragraphe-fantome-de-l-accord-ps-eelv


16 novembre 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves Nucléaire : l’accord PS - EELV va-t-il capoter à cause du MOX ?

Circonspection maximale au lendemain de la signature d’un accord de mandature entre les socialistes et les écologistes.

Officiellement, Cécile Duflot et Martine Aubry se sont mises d’accord sur un texte de 26 pages... mais les deux versions présentées par les partis divergent sur un paragraphe de la page 16 (télécharger ci-contre le document de l’accord, tel que distribué à la presse par EELV).

Il concerne l’avenir du MOX, ce combustible utilisé dans la filière nucléaire et qui est une spécificité française.

Proglio se défend, Areva avoue

http://www.rue89.com/rue89-planete/2011/11/16/laccord-ps-eelv-va-t-il-capoter-sur-le-sujet-du-mox-226592


16 novembre 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves La sortie du nucléaire, pour moi c’est clair ! Vous aussi, envoyez votre lettre ouverte au PS et à Europe-Écologie Les Verts

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 920 associations et 54 000 personnes
Agréée pour la protection de l’environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/

Communiqué de presse – 16 novembre 2011
Les négociations PS-EELV à la botte du lobby nucléaire
Accord ou diktat du PS ?
L’accord EELV-PS présenté le mardi 15 novembre laisse un goût amer à ceux qui veulent réellement la sortie du nucléaire.

En fait d’accord, François Hollande est tout bonnement parvenu à imposer son positionnement initial : sous de belles formules, on ne retrouve rien d’autre que son propre programme.

Pas question de remettre en cause l’EPR de Flamanville, malgré ses surcoûts, dangers et malfaçons qui sont maintenant de notoriété publique.

La poursuite du nucléaire n’est absolument pas remise en question par la promesse de fermeture de 24 réacteurs d’ici 2025. Cette maigre concession passe outre l’état de vieillissement du parc restant (rappelons que d’ici 2025, plus de trente réacteurs auront dépassé la quarantaine, alors même que les cuves des réacteurs, qui ne se remplacent pas, ne sont conçues que pour une durée de fonctionnement de 30 ans) [1] Plus grave, ni calendrier précis ni liste de réacteurs (à l’exception de Fessenheim) n’ont été publiés : en évoquant une échéance à 2025, le PS se laisse ainsi les coudées franches pour se contenter de la seule fermeture de la centrale alsacienne lors d’un futur quinquennat !

La catastrophe de Fukushima persiste maintenant depuis plus de huit mois, et la majorité des Français (et des membres du PS) souhaite la sortie du nucléaire… mais cela importe peu à M. Hollande !

Une rédaction sous la dictée du lobby nucléaire

Ces dernières semaines, alors que se poursuivaient les négociations, les nucléocrates de tous bords, de Jean-François Copé à Michel Rocard se sont relayés pour décrédibiliser l’idée d’une sortie du nucléaire. Les affirmations caricaturales ont fusé de toute part pour qualifier d’apocalyptique une transition énergétique pourtant indispensable et créatrice d’emplois [2].

Or le journal Médiapart révèle aujourd’hui à quel point l’industrie nucléaire a pris le pas sur le politique. Le seul paragraphe véritablement ambitieux, promettant l’arrêt du retraitement et de la fabrication du MOX, un combustible extrêmement dangereux et récemment abandonné par les Britanniques, a ainsi été tout bonnement supprimé de la version soumise au vote du PS… suite à des SMS envoyé par l’équipe d’Henri Proglio aux membres du Bureau National du PS ! [3].

Pour le Réseau « Sortir du nucléaire », cette manipulation de la démocratie est intolérable. Il est inacceptable qu’un parti politique, censé défendre l’intérêt général, se soumette ainsi aux ordres du lobby nucléaire.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » appelle à dénoncer haut et fort cet accord biaisé, et à la mobilisation citoyenne pour une sortie ferme et définitive du nucléaire.


15 novembre 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves La sortie du nucléaire, pour moi c’est clair ! Vous aussi, envoyez votre lettre ouverte au PS et à Europe-Écologie Les Verts

Une lettre ouverte urgente à diffuser largement concernant l’accord EELV-PS sur le nucléaire

Nous avons besoin de votre aide !

Diffusez largement le mail ci-dessous à votre fichier mails ou simplement le lien suivant en personnalisant votre propre message :
http://www.sortirdunucleaire.org/cyberactionPS

Grâce à vous, nous pourrons aller au delà des 21 000 signatures actuelles pour obtenir un accord EELV-PS sur une sortie effective du nucléaire avec notamment l’arrêt de l’EPR de Flamanville.

La sortie du nucléaire, c’est maintenant que ça se décide !


15 novembre 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves La sortie du nucléaire, pour moi c’est clair ! Vous aussi, envoyez votre lettre ouverte au PS et à Europe-Écologie Les Verts

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Communiqué de presse – 15 novembre 2011
EPR : Hollande doit s’engager à arrêter le chantier maudit
Le démenti qu’EDF a cru bon d’adresser aux médias, suite aux révélations du quotidien La Tribune ce lundi 14 novembre, ne trompe personne : l’électricien français compte enterrer au plus vite le réacteur EPR (1). Dans le même temps, François Hollande, candidat officiel du Parti Socialiste aux présidentielles de 2012, en pleines tractations avec Europe-Écologie Les Verts pour trouver un éventuel accord électoral, défend bec et ongles l’achèvement du chantier maudit de l’EPR de Flamanville. M. Hollande va-t-il persister à ressusciter ce réacteur mort-né, qui cumule les risques, les années de retard et les milliards de surcoût ?

L’avenir du nucléaire français : les contradictions criantes de M. Hollande

Le réacteur EPR ne répond pourtant à aucun besoin électrique (2) et était justifié par EDF en tant que « tête de série » annonçant le remplacement du parc nucléaire français actuel par des EPR (3). On mesure alors la contradiction criante des propos du candidat socialiste : alors qu’il affirmait début septembre qu’ « il n’était pas opportun de lancer la construction d’une vague de centrales » (4), il déclarait le 7 novembre vouloir « préserver la construction d’un EPR ». Derrière l’hypocrite promesse de « réduire la part du nucléaire de 75% à 50% » de l’électricité produite, M. Hollande semble donc bien dissimuler la volonté de construire un nouveau parc de réacteurs.

Comble de la contradiction, "François Hollande, premier secrétaire du PS en 2004, était contre l’EPR et il a mené campagne avec Ségolène Royal pour un moratoire sur cette installation" comme le rappelle Daniel Cohn-Bendit dans Libération ce mardi 15 novembre.

EDF dégoûté de l’EPR par le chantier maudit de Flamanville

Quatre années de retard, trois milliards d’euros de surcoût déjà annoncés pour un budget total déjà supérieur à 6 milliards, deux travailleurs décédés et 2156 « produits non conformes » déjà enregistrés sur le chantier (6) auront logiquement dégoûté l’électricien... Rien d’étonnant donc à ce qu’EDF fasse connaître son intention d’en finir avec cet échec industriel manifeste, par le biais de fuites dans les médias orchestrées en sous-main, puis évidemment démenties pour la forme.

En 2005, EDF exposait son planning : une phase d’ « observation pendant 3 ans du fonctionnement de Flamanville 3 » devait intervenir entre fin 2012 et début 2015, avant une « décision de construire ou non une série » de réacteurs EPR (5). Avec 4 ans de retard, ce calendrier n’est bien sûr plus d’actualité, et EDF n’aura pas eu besoin d’attendre de pouvoir « observer » le fonctionnement hypothétique de ce réacteur pour abandonner l’idée de « construire une série ». Le candidat du Parti Socialiste compte-t-il ressusciter un réacteur auquel le maître d’oeuvre qui en construit le prototype ne croit plus ?

M. Hollande va-t-il persister dans son aveuglement ?

Le 12 novembre, le candidat socialiste a réaffirmé au JDD sa volonté de « poursuivre la construction de l’EPR de Flamanville, à condition que la sécurité soit respectée et les coûts maîtrisés. » (7)

M. Hollande estime-t-il que les coûts sont « maîtrisés » alors qu’ils ont déjà doublé par rapport au montant prévisionnel annoncé au départ, le chantier étant de plus loin d’être achevé ? Alors qu’en juillet 2010 le rapport Roussely, rédigé par l’ancien PDG d’EDF, estimait déjà que « la complexité de l’EPR » était « certainement un handicap pour sa réalisation et donc ses coûts » ? (8) Voilà qui ne peut qu’inquiéter les électeurs potentiels quant à la capacité de M. Hollande à gérer le budget de l’État. M. Hollande estime-t-il que la sécurité est respectée, alors que le réacteur EPR cumule les risques graves ? (9)

Vaut-il mieux perdre 3 milliards... ou bien 6, 8 ou 15 ?

Il coûte infiniment moins cher d’arrêter le chantier d’une centrale nucléaire qui n’a jamais démarré, à l’instar du réacteur nucléaire allemand de Kalkar reconverti en parc d’attractions, plutôt que d’essayer de le démanteler après que son fonctionnement l’aura rendu hautement radioactif. Le réacteur de Brennilis (70 MW), arrêté depuis 1985, est d’une puissance 10 à 20 fois inférieure à celle des réacteurs aujourd’hui en fonctionnement en France. En 2005, la Cour des Comptes déclarait que son démantèlement coûterait au moins 480 millions d’euros, soit 25 fois plus que les estimations de départ... L’EPR est déjà un échec. Ce sont déjà au moins 3 milliards qui ont été dilapidés dans ce chantier, alors qu’ils auraient pu servir à créer des milliers d’emplois dans les économies d’énergie et les énergies renouvelables (10). M. Hollande pense-t-il préférable d’en perdre 6, 8 voire 15 ?

Le Réseau « Sortir du nucléaire » appelle donc le candidat du Parti Socialiste à s’engager pour l’arrêt définitif du chantier de l’EPR de Flamanville et pour la sortie du nucléaire.

Pour en savoir plus, consultez notre dossier consacré à l’EPR : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/EPR.html


14 novembre 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves Vers des compensations financières pour la sortie du nucléaire

Par Rachel Knaebel (14 novembre 2011)

Après la décision allemande de sortir de l’énergie nucléaire d’ici à 2022, les entreprises du secteur engagent des poursuites à tour de rôle pour obtenir des compensations. Selon une information du quotidien Handelsblatt, la multinationale suédoise Vattenfall veut, par exemple, porter l’affaire devant un tribunal international implanté à Washington [1]. Le groupe réclame un dédommagement de plusieurs milliards d’euros pour la fermeture, en mars dernier, de deux de ses réacteurs. L’entreprise argue de 700 millions d’euros d’investissements, engagés à la suite de la première décision du gouvernement d’Angela Merkel, à l’automne 2010, de prolonger la durée des centrales allemandes. Après la catastrophe de Fukushima, l’Allemagne a fait volte-face et mis à l’arrêt définitif huit des réacteurs les plus anciens du pays [2].

http://www.bastamag.net/article1912.html


10 novembre 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves La sortie du nucléaire, pour moi c’est clair ! Vous aussi, envoyez votre lettre ouverte au PS et à Europe-Écologie Les Verts

Europe-Écologie Les Verts et le Parti Socialiste se sont donnés jusqu’au 19 novembre pour parvenir à un éventuel accord électoral.

François Hollande vient de se déclarer favorable à la construction du réacteur EPR de Flamanville et le Parti Socialiste semble prêt à enterrer l’idée d’une sortie du nucléaire, alors que sa première secrétaire Martine Aubry l’avait défendue depuis mars 2011 et que plus de 70 % des Français souhaitent la sortie du nucléaire *.

Agissez dès aujourd’hui et jusqu’au 19 novembre ! Vous aussi, envoyez notre lettre ouverte au PS et à Europe-Écologie Les Verts. La sortie du nucléaire, c’est maintenant que ça se décide !

Les éléphants du PS rateront-ils l’occasion historique de rompre avec leurs positions et leur image de dinosaures pro-nucléaires ? Éva Joly, la candidate d’Europe-Écologie Les Verts, cédera-t-elle au diktat atomique du PS, piétinant ainsi cette « responsabilité historique » de sortie du nucléaire dont elle s’est déclarée porteuse ?

http://groupes.sortirdunucleaire.org/spip.php?page=campagne2102-cyberaction1


10 novembre 2011 La sortie du nucléaire, pour moi c’est clair ! Lettre ouverte au Parti Socialiste et à Europe-Écologie Les Verts

M. Hollande, Mme Joly,

Europe-Écologie Les Verts et le Parti Socialiste se sont donnés jusqu’au 19 novembre pour parvenir à un éventuel accord électoral.

Plus de 70 % des Français sont favorables à la sortie du nucléaire *

Ce n’est pourtant pas la direction dans laquelle s’engage M. Hollande. Les éléphants du PS rateront-ils l’occasion historique de rompre avec leurs positions et leur image de dinosaures pro-nucléaires ?
La candidate d’EELV cédera-t-elle au diktat atomique du PS, piétinant ainsi cette « responsabilité historique » de sortie du nucléaire dont elle s’est déclarée porteuse ?

http://allantvert.unblog.fr/


10 novembre 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves L’emploi dans l’industrie nucléaire : les mystifications d’Henri Proglio

Par Ivan du Roy (10 novembre 2011)

S’appuyant sur une étude commandée par Areva, Henri Proglio, PDG d’EDF, prétend qu’une sortie du nucléaire mettrait « un million d’emplois en péril », dont 400 000 emplois directs et indirects de la filière. Or, son calcul est des plus fantaisistes, et ne tient aucun compte des emplois que créerait le développement des énergies renouvelables, induit par l’abandon de l’atome.

http://www.bastamag.net/article1907.html


9 novembre 2011 EPR : le nuage de Fukushima n’est pas encore arrivé en France

Depuis le 11 mars dernier, au premier jour de la catastrophe nucléaire toujours en cours au Japon, le monde entier se projette de plus en plus nettement dans un avenir sans nucléaire. Le monde entier ? Pas tout à fait. Un pays résiste, encore et toujours. Le nôtre. La France est le village d’Astérix de l’électricité nucléaire. Ici, les élites économiques et politiques semblent, dans leur grande majorité, n’avoir même pas été troublées par l’irruption d’une catastrophe majeure dont tous pourtant assuraient qu’elle était impossible. La France ne doute pas. Le nuage des incertitudes portées par Fukushima s’est arrêté à nos frontières.

Les arguments qui avaient cours avant la catastrophe n’ont même pas été congédiés. Persuadés qu’à force de la répéter, une erreur peut devenir une vérité, gouvernants et industriels persistent à ne rien céder. Le nucléaire français, proclament-ils imperturbables, c’est la sécurité, l’indépendance énergétique, l’électricité bon marché, et pour toujours ! L’accident ? Il est – à jamais – impossible. Peu importe que ces affirmations fantaisistes soient régulièrement battues en brèche par les révélations répétées sur les failles de sûreté ou les rapports alarmés des autorités de sûreté et des organismes indépendants. Les faits sont têtus, mais l’idéologie l’est davantage. On n’abandonne pas comme ça le dogme de l’infaillibilité nationale.

Reste que tout cela tient du gros œuvre, à peu près aussi bâclé et brouillon que l’actuel chantier de l’EPR de Flamanville, qui se distingue surtout pour son acception particulière du droit du travail, et dont même la qualité du béton est à revoir. On trouve, admettons-le, plus sophistiqué dans la masse des arguments mobilisés en faveur de l’atome. Ainsi de cette idée selon laquelle, s’il serait certes souhaitable de réduire peu à peu la part du nucléaire dans le « bouquet énergétique » national, il conviendrait d’utiliser le réacteur EPR, dit de « troisième génération », comme « outil de la transition ».

http://www.marianne2.fr/EPR-le-nuage-de-Fukushima-n-est-pas-encore-arrive-en-France_a212287.html?print=1


9 novembre 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves Accords Parti-Socialiste/Europe Écologie Les Verts : l’EPR de trop Appel à signer

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de plus de 900 associations et 54 000 personnes
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Communiqué de presse – 09 novembre 2011
Accords Parti-Socialiste/Europe Écologie Les Verts : l’EPR de trop
Europe-Écologie Les Verts et le Parti Socialiste se sont donnés jusqu’au 19 novembre pour parvenir à un éventuel accord électoral. Prétextant de la pseudo faiblesse électorale d’Eva Joly, le Parti Socialiste s’apprête à enterrer l’idée d’une sortie du nucléaire. En annonçant lundi soir la poursuite du chantier EPR de Flamanville, le candidat socialiste, pourtant assez critique sur l’énergie nucléaire après la catastrophe de Fukushima, s’enferre dans un discours passéiste et ringard. Une position inacceptable pour le Réseau "Sortir du nucléaire".

Cela ne fait pas l’ombre d’un doute : les éléphants du PS tiennent plus du dinosaure que du pachyderme. Sous prétexte qu’Eva Joly ne pèserait que 5 % selon les sondages, François Hollande souhaite convaincre les écologistes des bienfaits d’un accord électoral. Alliance dans laquelle, évidemment, il serait fait bien peu de cas de la sortie du nucléaire, que le candidat socialiste se refuse même à prononcer. Une baisse de la part de l’énergie nucléaire, oui, une sortie du nucléaire, pas question ; et bien peu lui chaut que d’autres sondages récents donnent plus de 70 %* de Français en faveur de la sortie du nucléaire.

PS : un pas en avant, trois pas en arrière

Pourtant, dans les semaines qui ont suivi le drame de Fukushima, M. Hollande paraissait donner quelques signes d’évolution vers une potentielle sortie du nucléaire. Il déclarait ainsi : « la préparation à l’après-nucléaire est une nécessité absolue, compte-tenu de la réévaluation des risques post Fukushima ». Sur l’EPR (réacteur nucléaire de "troisième génération"), il ajoutait même qu’ « il n’était pas opportun de lancer la construction d’une vague de centrales, et [...] que le projet de Penly serait abandonné ». On ne peut que relever la contradiction avec son engagement annoncé lundi soir de « préserver la construction d’un EPR », puisque ce réacteur, qui ne répond à aucun besoin réel du réseau électrique, a pour seul objectif d’être la "tête de série" annonçant le renouvellement de l’’ensemble du parc nucléaire français. Et comment expliquer la gêne de Mme Filippetti - députée PS, proche collaboratrice de M. Hollande et ancienne élue Europe Écologie Les Verts - quand, ce midi lors de la conférence de presse que M. Hollande a donné à la Maison de l’Amérique Latine, elle a esquivé les questions de notre porte-parole sur ce rétropédalage, se contentant d’un lapidaire « ce n’est pas moi qui suis candidate ! » ?

Le candidat socialiste est donc clair : la sortie du nucléaire ne fait pas partie de son programme ; pire, il compte même relancer le parc français. Et pourtant, M. Hollande l’a répété ce matin : les tractations entre le Parti Socialiste et Europe Écologie Les Verts restent d’actualité.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a donc décidé d’agir. En choisissant de publier une lettre ouverte adressée au Parti Socialiste et à Europe Écologie Les Verts que chaque citoyen pourra signer, le Réseau "Sortir du nucléaire" souhaite envoyer un message fort aux deux partis : parce que pour plus de 7 Français sur 10, sortir du nucléaire, c’est clair !

Envoyez un message fort au Parti Socialiste et à Europe Écologie Les Verts en signant la lettre ouverte ici : http://www.sortirdunucleaire.org/cyberactionPS


8 novembre 2011 Haute tension sur le débat énergétique

Alors que l’UFE publie une nouvelle étude sur l’avenir du secteur électrique, Verts et socialistes se chamaillent sur l’EPR.
A mesure que s’approchent les échéances électorales, les positions des parties prenantes au débat sur la politique énergétique française se crispent. A ma droite, les énergéticiens et leurs représentants ne cessent de dénoncer les tentations écologistes de « sortir du nucléaire ».

http://www.journaldelenvironnement.net/article/haute-tension-sur-le-debat-energetique,25820


7 novembre 2011 Nucléaire, compétitivité et pouvoir d’achat

Après le Figaro en octobre, la presse se fait aujourd’hui l’écho d’une « étude » annonçant que la sortie du nucléaire coûterait très cher et affecterait les plus modestes et la compétitivité de nos entreprises. Cette fois il ne s’agit pas de transposer hâtivement une donnée allemande mais des calculs de l’Union Française de l’Electricité (UFE), des producteurs et vendeurs d’électricité donc.

Face à ces pseudos « évidences », Europe Écologie Les Verts invite à regarder les faits en face. Ils sont aussi têtus que les productivistes du nucléaire.

La vraie responsabilité est de ne plus « raser gratis » sur le prix de l’énergie

Le temps de l’énergie abondante et bon marché est fini. L’inflation prévisible des énergies fossiles vaut aussi pour l’électricité. EDF demande une hausse des tarifs de 30% et l’UFE table sur 33%... Le choix n’est donc pas entre un scénario bon marché et un scénario coûteux, mais de limiter le coût pour les ménages au travers de la tarification sociale de l’énergie et de l’efficacité énergétique.

Comparons ce qui est comparable : des investissements seront nécessaires quelque soit la manière dont on produit l’énergie. La plupart des réacteurs nucléaires arriveront en fin de vie d’ici 2030. Choisir de rester dans le nucléaire signifie investir massivement non seulement dans la prolongation et la mise à niveau de sécurité du parc actuel, mais aussi dans un nouveau parc dès la décennie qui vient. Benjamin Dessus*, spécialiste des coûts de l’énergie conclut que la poursuite du nucléaire coûterait 10 à 15% plus cher qu’un scénario de sortie ; avec des incertitudes relatives à un dérapage des coûts extrêmement plus fortes dans le cas du nucléaire.

La transition énergétique : anticiper les crises plutôt que les subir

Face à l’augmentation du prix de l’énergie - dont l’électricité - il faut instaurer une tarification progressive qui rendra les premières consommations très accessibles tandis que les surconsommations seront dissuadées. Rappelons qu’actuellement c’est l’inverse : ceux qui consomment le plus, paient le moins cher leur électricité. La tarification progressive proposée par les écologistes fait d’ailleurs l’unanimité au sein des partis de gauche.

Mais la véritable réponse réside dans les économies d’énergie. Aujourd’hui, un ménage allemand consomme 25% d’électricité de moins qu’un ménage français alors que le niveau de consommation des deux côtés du Rhin était le même en 1991 ! Cette différence s’explique par la mise en œuvre d’une politique d’efficacité énergétique. L’industrie allemande est également plus performante, malgré le coût de l’énergie Outre-Rhin. À l’inverse, rien en France n’est mis en œuvre pour économiser l’énergie. L’UFE, qui regroupe les vendeurs d’électricité, propose donc fort logiquement de consommer toujours plus. Demander aux producteurs d’électricité d’élaborer une stratégie énergétique vertueuse revient à demander aux industriels du tabac de définir la politique de santé publique.

Agiter le chiffon rouge de l’accroissement du prix de l’électricité en cas de sortie du nucléaire revient à berner les Français. Dans tous les cas il faudra investir massivement. La question que nous posons est celle-ci : où voulons-nous investir ? En tant qu’écologistes, nous préférons, pour le même prix, avoir l’indépendance énergétique, la sureté et les centaines de milliers d’emplois en choisissant les énergies renouvelables et les économies d’énergie.

Pascal DURAND,
Porte-parole

* Président de Global Chance, ingénieur et économiste. Co-auteur avec MM Charpin et Pellat d’une étude économique prospective de la filière nucléaire remise à Lionel Jospin, alors Premier ministre (2000)


3 novembre 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves "KAYAK A FUKUSHIMA"

Cette semaine, la Parisienne Libérée chante sur Mediapart

"KAYAK A FUKUSHIMA"
invitation au voyage antinucléaire

clip, paroles et documents
http://www.laparisienneliberee.com/kayak-a-fukushima

édition abonnés
http://www.mediapart.fr/journal/france/031111/la-parisienne-liberee-kayak-fukushima

contact
contact laparisienneliberee.com


28 octobre 2011 Livre "Sortir du nucléaire, c’est possible !"

C’est aujourd’hui devenu une évidence : la vraie question n’est plus « Faut-il sortir du nucléaire ? », mais « Quelles sont les solutions pour en sortir ? ». Avec ce livre facile d’accès et riche en informations, le Réseau “Sortir du nucléaire” apporte de nombreuses réponses, claires et pragmatiques, loin du « dogmatisme » parfois reproché aux écologistes.

Découvrez le nouveau livre du Réseau "Sortir du nucléaire" !

http://groupes.sortirdunucleaire.org/Livre-Sortir-du-nucleaire-c-est


22 octobre 2011 Bernard Laponche publie au Seuil "En finir avec le nucléaire. Pourquoi et comment".

Impossible de sortir du nucléaire ! Vraiment ?

Bernard Laponche publie au Seuil "En finir avec le nucléaire. Pourquoi et comment".
On lira ici la présentation de l’ouvrage par l’éditeur.

http://www.france.attac.org/archives/spip.php?article12364


12 octobre 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves PS et nucléaire : les Français méritent des décisions ambitieuses et des réponses claires

www.sortirdunucleaire.org

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de plus de 900 associations et 54 000 personnes
Agréée pour la protection de l’environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/

Communiqué de presse – 12 octobre 2011
PS et nucléaire : les Français méritent des décisions ambitieuses et des réponses claires
En amont du débat confrontant Martine Aubry et François Hollande avant le second tour des primaires socialistes, le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les candidats à clarifier leur position sur la sortie du nucléaire. Ni mollesse, ni ambiguïté : après des décennies de soutien inconditionnel des chefs d’Etats successifs au nucléaire, les Français méritent une vraie rupture.

Martine Aubry : une décision de sortie, mais un délai flou 



Martine Aubry a été la première candidate socialiste à se positionner clairement pour une sortie du nucléaire. Toutefois, les délais de sortie annoncés, de 20 à 30 ans (voire « en 30 ou 35 ans » comme elle l’a annoncé à Nancy le 7 octobre [1] ), restent trop flous, et mériteraient d’être beaucoup plus précis. 



Par ailleurs, Martine Aubry souhaite la poursuite du chantier EPR. Peut-on s’engager honnêtement pour une sortie du nucléaire tout en soutenant la construction de nouvelles centrales, a fortiori si celles-ci cumulent les surcoûts et les problèmes de sûreté ? 



C’est pourquoi, Madame Aubry, le Réseau "Sortir du nucléaire" vous demande de préciser au plus vite votre position sur les délais de sortie du nucléaire, et d’éclaircir votre intention quant au sort de l’EPR. 



François Hollande : une position ambiguë qui ouvre manifestement la voie à un renouvellement du parc nucléaire 



François Hollande se veut « raisonnable » en fixant des chiffres clairs de réduction de la part du nucléaire dans la production électrique française : il souhaite passer de 75 % à 50 % d’électricité atomique d’ici 2025. Son objectif (in)avoué : tromper les écologistes en entretenant le flou, en laissant laisser croire que cette réduction est compatible avec une sortie totale du nucléaire ultérieurement. 



La part restante du nucléaire à l’horizon 2025 reste bien trop élevée ; surtout, les chiffres avancés par François Hollande - qui plébiscite la poursuite de l’EPR de Flamanville - ouvrent en vérité la voie à la construction de nouvelles centrales. Si, comme il l’a avancé à Rouen devant des militants le 5 octobre dernier, les réacteurs de plus de 35 ou 40 ans sont fermés, il s’agirait alors de compléter la puissance apportée par les centrales restantes par la construction d’une dizaine d’EPR [2]… qui enfonceraient encore la France dans l’impasse nucléaire pour des dizaines d’années.



Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande donc à Monsieur Hollande de cesser les faux-semblants : assumez franchement votre engagement pour la construction de nouvelles centrales… ou prenez clairement parti pour la sortie du nucléaire. 



Rappelons que la sortie du nucléaire ne peut se faire que par la fermeture des centrales existantes, et l’annulation des nouvelles constructions. En 5 ans, en 10 ans ou en 20 ans, c’est aujourd’hui techniquement réalisable ; le délai dépendra de la volonté politique qu’un chef d’Etat vraiment tourné vers l’avenir et désireux de mettre fin à une connivence malsaine avec le lobby nucléaire voudra y consacrer.


6 octobre 2011 Nucléaire trop cher - Allemagne : 35% électricité renouvelable en 2020 - Ecosse 100%

Pour apporter des information sur l’aspect économique, lire :
http://energeia.voila.net/nucle/reacteurs_trop_chers.htm

On voit que l’EPR à six milliards a un coût de production de 81 euros par mégawatt-heure, s’il est terminé et produit de l’électricité en 2016. C’est le prix d’achat actuel de l’éolien, en forte baisse après une période de dix ans (28 à 82 euros/ MWh).

Des études comparatives de centrales électriques montrent que le nucléaire est plus cher que l’éolien et, dans certaines régions, que le solaire.

Ce sera d’ailleurs vrai en France pour le solaire photovoltaïque des grandes et moyennes installations en 2015, dans 3 à 4 ans :
http://energeia.voila.net/solaire/baisse_prix.htm

Pour l’électricité renouvelable en Allemagne, lire :
http://energeia.voila.net/electri/allemagne_renouv_2020.htm

En Ecosse (région autonome) le gouvernement local a établi un plan pour 100% d’électricité renouvelable en 2020.

Ce qui est déjà le cas en Norvège, en Islande et dans l’île de El Hierro aux Canaries (ensuite à Ténérife et aussi à Ikaria en Grèce).


1er octobre 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves Avec moins de nucléaire, l’Allemagne continue à exporter de l’électricité

Malgré la fermeture de huit centrales nucléaires en avril, à la suite de l’accident de Fukushima, l’Allemagne reste exportatrice net d’électricité. La nouvelle vient d’être confirmée par le bureau fédéral de la statistique : au premier semestre 2011, l’Allemagne bénéficie d’un solde exportateur net de 4 térawatt-heure (TWh), soit 4 000 gigawatt-heure.

http://www.mediapart.fr/article/offert/3fab73cc913daf355e94e785341230f9


1er octobre 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves Scénario négaWatt 2011

http://www.negawatt.org/association.html
C’est tout frais, ça vient de sortir : l’étude réalisée par négaWatt vient dêtre publiée le 29 septembre. Baisser nos émissions de CO2, créer plusieurs centaines de milliers d’emplois, sortir du nucléaire en deux décennies, alléger la facture énergétique de l’État et des ménages… Le tout, sans changer radicalement nos modes de vie.
Un scénario énergétique tout a fait réalisable… à condition que citoyens et politiques s’en saisissent.


30 septembre 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves Greenpeace tout sur les énergies nouvelles c’est possible

http://liberons-energie.fr/

une vidéo très pédagogique de Greenpeace,pour expliquer à votre entourage comment on peut sortir de l’énergie nucléaire et des énergies fossiles pour sauver la planète, ou en tout cas l’humanité.

à voir, et faire voir !


25 septembre 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves Une explosion nucléaire... de milliards !

Benjamin Dessus, président de Global Chance, réfute le chiffre de 750 milliards d’euros avancé par Le Figaro pour sortir du nucléaire.

Le 3 mai dernier, Nicolas Sarkozy déclarait aux travailleurs de la centrale nucléaire de Gravelines : « Ceux qui veulent qu’on sorte du nucléaire, est-ce qu’ils sont prêts à trouver les 45 milliards d’euros pour compenser ? C’est irresponsable. » Le 22 septembre, Le Figaro fait sa Une sur une phrase choc : « Plus de 750 milliards d’euros, la facture exorbitante d’un arrêt du nucléaire ».

http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/240911/une-explosion-nucleaire-de-milliards


25 septembre 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves L’énergie en Allemagne et en France : une comparaison instructive

Ce 30ème numéro des Cahiers de Global Chance sera mis en ligne sur cette page d’ici le 1er novembre. L’édition papier est disponible auprès de l’association, en adressant un chèque de 15 euros à Global Chance, 17 ter rue du Val, 92190 Meudon. Vous pouvez utiliser à cette fin notre formulaire Abonnement & bon de commande (Pdf).

présentation du numéro

Le choc de Fukushima, avec la mise en cause toute particulière du modèle énergétique français qu’il implique, provoque un effet de sidération sur nos élites. Convaincues qu’il n’y a pas d’autre option possible que la poursuite des politiques engagées, elles se réfugient dans une communication qui se veut rassurante mais qui peine à convaincre les citoyens. Il n’y aurait pour la France pas d’autre issue qu’une poursuite d’une politique énergétique essentiellement fondée sur l’offre d’énergie, la centralisation, le nucléaire.

Dans ce contexte, il nous a donc semblé particulièrement utile, de comparer le système énergétique français à celui de notre proche voisin, l’Allemagne, puisque depuis une dizaine d’années, celle-ci s’est engagée sur une voie différente de la France, voie qu’il a récemment confirmée après Fukushima.

Global Chance s’est chargé de l’analyse statistique historique de la demande et de l’offre d’énergie en Allemagne et en France. L’Iddri a analysé les politiques de maîtrise de l’énergie et les politiques de promotion des énergies renouvelables des deux pays pour en mettre en évidence la cohérence, les succès et les limites. C’est le fruit de cette collaboration que nous vous présentons dans ce numéro des « Cahiers de Global Chance » en coédition avec l’Iddri.

http://www.global-chance.org/spip.php?article50


23 septembre 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves Coût de la sortie du nucléaire : halte à l’intoxication du Figaro !

Denis Baupin - 23 septembre 2011

Sans doute soucieux de détourner l’attention du quidam des affres des affaires Bazire - Balladur - Sarkozy, un grand quotidien national [Le Figaro] publie jeudi 22 septembre en Une la soi-disant information tonitruante suivante : "la facture exorbitante d’un arrêt du nucléaire" surmonté du chiffre "plus de 750 milliards d’euros".

Et le journal de s’appuyer sur une interview du patron du CEA (A comme "atomique") présenté d’ailleurs comme un "sage" et non un "fanatique de l’atome" (il y en aurait donc, dixit Le Figaro. On attend la liste : Lauvergeon ? Besson ? Sarkozy himself ?).

http://reporterre.net/spip.php?article2168


14 septembre 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves Peut-on être un parti de gouvernement et vouloir sortir du nucléaire ?

Laurence Rossignol - 14 septembre 2011

Laurence Rossignol est secrétaire nationale du Parti socialiste chargée de l’environnement. Voir son blog

http://reporterre.net/spip.php?article2110


14 septembre 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves Martine Aubry s’engage à passer à « l’après nucléaire »

La candidate aux primaires a présenté sa politique énergétique au cirque de Navacelles toujours menacé par un permis d’explorer les gaz de schistes.

« Il est grand temps de passer à l’après-nucléaire ». Quelques heures après l’accident de Marcoule*, la volonté de Martine Aubry d’en finir avec « le modèle énergétique français des années 70 » a résonné avec force chez les élus et militants qui avaient parcouru souvent des dizaines de kilomètres pour l’entendre dans le site somptueux du cirque de Navacelles.

http://www.lamarseillaise.fr/herault/martine-aubry-s-engage-a-passer-a-l-apres-nucleaire-24191-2.html


7 septembre 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves Le Parti socialiste vous paraît-il prêt à sortir de l’énergie nucléaire ?

Karine Gavand - 7 septembre 2011 (interview audio)

Karine Gavand est chargée des affaires politiques à Greenpeace France

Lire aussi : Les atomes très crochus des socialistes et du nucléaire

http://reporterre.net/spip.php?article2117


17 août 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves Interview de François et André par Christophe Mallet (23 mn audio)


27 juillet 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves Cet automne, Genève prépare l’après Fukushima

Deux mille cinq cents ingénieurs du monde entier tenteront du 5 au 9 septembre à Genève de donner un avenir vert et durable à l’après Fukushima. Après Hanovre 2000, Shanghai 2004, Brasilia 2008, Genève accueille, au CICG, la quatrième Convention mondiale des ingénieurs WEC 2001, toute entière consacrée à l’énergie. Un mois plus tard, Palexpo hébergera Le Forum européen de l’énergie du futur, une structure dirigée par l’ancien directeur du Forum de Davos André Schneider et associée à la ville nouvelle de Masdar, automne en énergie, en construction à Abou Dabi.

Appel de Genève

http://www.tdg.ch/node/357098&ct=ga&cad=CAcQAhgAIAAoATABOAFA6fy_8QRIAVAAWABiBWZyLUZS&cd=4xEiYqeDhiA&usg=AFQjCNH0WGzyha7Hj_Mm2RxpMQ5LAlcrBQ


7 juillet 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves Une énergie sale

Hervé Kempf - 7 juillet 2011

Un des heureux moments de ma vie professionnelle intervint lorsque j’eus l’honneur d’animer la rubrique Nature du Journal de Mickey. Il s’agissait souvent d’expliquer simplement des choses compliquées. Un exemple de question infantile, donc absolument pertinente, est celle-ci : l’énergie nucléaire est-elle une énergie "propre" ou une énergie "sale" ?

http://reporterre.net/spip.php?article2061


24 juin 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves Sortir du nucléaire en 20 ans

Quelles seraient pour la France les conséquences d’un scénario de sortie du nucléaire comparable à celui dans lequel s’est engagé l’Allemagne dès 2000 ? Sommes-nous en mesure, en 20 ans, de mener à son terme une telle transition énergétique ? Benjamin Dessus, président de l’association Global Chance, propose des éléments de réponse chiffrés et argumentés dans cette note de travail de 16 pages datée du 21 juin 2011.

http://www.global-chance.org/spip.php?article253


23 juin 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves « Sortie du nucléaire : je suis sûr que les Allemands y arriveront »

Alors qu’en Allemagne le gouvernement conservateur d’Angela Merkel vient finalement de confirmer la décision prise en 2000 par la coalition entre sociaux-démocrates et écologistes, la France aurait beaucoup à gagner à s’inspirer des mesures prises outre-Rhin pour promouvoir efficacité énergétique et énergies renouvelables, et, à terme, s’affranchir du nucléaire. Un entretien avec Bernard Laponche, publié par Enerpresse, n°10341, mercredi 8 juin 2011.

http://www.global-chance.org/spip.php?article252


22 juin 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves : Journées d’études et de propositions du Réseau "Sortir du nucléaire" Du 18 au 19 juin

Le 6 juin dernier, la chancelière Angela Merkel annonçait la décision de son gouvernement d’abandonner le nucléaire dans un délai de onze ans. La sortie des énergies fossiles est planifiée à des rythmes plus lents : d’ici 2050, 80% de l’électricité pourrait être produite à partir de renouvelables (35% d’ici 2020, 50% d’ici 2030). En y regardant de plus près, le concept adopté vise à renforcer la compétitivité des entreprises d’Outre-Rhin et à maintenir l’emprise des plus grands groupes sur la production, le transport et la distribution de l’électricité.

Pour ce qui est de la réduction des émissions de gaz à effet de serre, la cible annoncée reste très en-dessous des objectifs du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). De surcroît, ce programme devrait être financé essentiellement par les particuliers, si bien que son caractère nettement antisocial ne pourrait que susciter d’énormes résistances. Il vaut donc la peine de réfléchir à une alternative énergétique d’ensemble, pour sortir du nucléaire et des fossiles, qui défende conjointement le climat et la justice sociale.

http://regardcritique.blog.tdg.ch/archive/2011/06/20/comment-sortir-du-nucleaire-et-des-fossiles.html


16 juin 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves : Journées d’études et de propositions du Réseau "Sortir du nucléaire" Du 18 au 19 juin

Communiqué de presse – 16 juin 2011
18 et 19 juin à Toulouse : Journées d’études et de propositions du Réseau "Sortir du nucléaire"
Les samedi 18 juin (à partir de 9 h30) et dimanche 19 juin (à partir de 10 h) auront lieu à Toulouse, La Chapelle, 36 rue Daniel Casanova (Métro Compans Caffarelli) les premières Journées d’études du réseau "Sortir du nucléaire" qui fédère 878 associations et partis politiques.

Décidées avant la catastrophe de Fukushima, ces Journées d’études sont d’une actualité brûlante. Elles réunissent, pour la première fois, scientifiques (CNRS, universités...), politiques (de toutes les couleurs de l’arc en ciel...) et artistes autour d’un thème central : changeons de mythe, sortons du nucléaire !

L’événement de ces journées sera un grand procès théâtralisé du nucléaire avec des interventions scientifiques, politiques et artistiques, le samedi 18 juin après-midi...

Plus d’informations : http://leliencommun.org/journeesdetudes

contact presse : journees-etudes sortirdunucleaire.fr


14 juin 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves : « S’accrocher au nucléaire, une erreur stratégique »

Corinne Lepage, ancienne ministre de l’Environnement, députée européenne et avocate spécialisée dans les domaines de l’énergie et de l’environnement, vient de publier « La vérité sur le nucléaire », chez Albin Michel. Selon elle, le débat sur la sortie du nucléaire doit surtout être abordé sous un angle industriel, économique et social. Explications.

http://www.liberation.fr/terre/01012343176-s-accrocher-au-nucleaire-une-erreur-strategique


6 juin 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves : Combien coûte la sortie du nucléaire : l’exemple allemand

Par Rachel Knaebel (6 juin 2011)

Le gouvernement allemand présente ce 6 juin son projet de loi pour sortir de l’énergie nucléaire en 2022. Après un recul l’automne dernier, la chancelière Angela Merkel veut finalement avancer la transition énergétique du pays. Combien coûtera cette transition ? Rendra-t-elle l’Allemagne dépendante du charbon ou des importations d’électricité ? Combien d’emplois l’essor des énergies renouvelables va-t-il créer ? Réponses à quelques lieux communs véhiculés sur la sortie du nucléaire.

http://www.bastamag.net/article1586.html


5 juin 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves : 62% des Français en faveur d’une sortie progressive du nucléaire

Plus de six Français sur dix (62%) souhaitent un arrêt progressif « sur 25 ou 30 ans » du programme nucléaire hexagonal et de ses centrales, selon un sondage de l’Ifop publié dans le Journal du dimanche.

Selon cette enquête, 15% se prononcent pour un arrêt rapide du programme nucléaire français et 22% sont au contraire favorables à sa poursuite et à la construction de nouvelles centrales. 1% ne se prononce pas.

http://www.liberation.fr/terre/01012341562-62-des-francais-en-faveur-d-une-sortie-progressive-du-nucleaire


30 mai 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves : Interview exceptionnelle Jeremy Rifkin répond à Nicolas Sarkozy : le nucléaire c’est fini


30 mai 2011 Comment sortir du nucléaire (et vite !) Brèves : Des solutions pour le climat et l’énergie, c’est possible !

Climat en crise, marée noire dans le golfe du Mexique, accident nucléaire au Japon…. il apparaît aujourd’hui de plus en plus évident que l’avenir énergétique du monde doit se construire en rupture avec les modes de production et de consommation énergétiques du passé.

http://energie-climat.greenpeace.fr/des-solutions-pour-le-climat-et-lenergie-cest-possible


27 mai 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : Une sortie rapide du nucléaire a de nombreux avantages économiques

http://umwelt-panorama.de/news.php?newsid=97184

Une étude du Wuppertal Institut commandée par le gouvernement du Land de Rhénanie du Nord-Westphalie (18 millions d’habitants) confirme qu’une sortie rapide du nucléaire n’aura qu’une répercussion minime sur le prix de l’électricité (25€ par an).

D’après cette étude, une sortie rapide du nucléaire aurait des effets positifs comme une diminution des risques liés au nucléaire, mais aussi une accélération de la transformation du système de production énergétique qui de toute façon est nécessaire pour atteindre les objectifs de protection des climats. De plus les nouvelles centrales écologiques qui produisent de l’énergie à partir du soleil et du vent sont à long terme meilleur marché, car leurs coûts sont entièrement couverts par les investissements initiaux.
Pour toutes ces raisons Stephan Lechtenböhmer, le coordonnateur de cette étude escompte plutôt des effets économiques positifs d’une sortie rapide du nucléaire.

Pour les germanophones, lien pour l’étude : http://www.umwelt.nrw.de/ministerium/pdf/studie_strompreiseffekte.pdf

FF


23 mai 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : Romandie News Les Verts pour une sortie du nucléaire en 2029

Les Verts ont mis un peu d’eau dans leur vin en matière de sortie du nucléaire. Après avoir demandé la fermeture de la dernière centrale en 2024, ils fixent désormais la date butoir à 2029 dans leur initiative populaire. En échange d’un plus large soutien politique.

Le parti écologiste continue de juger possible un adieu à l’atome 40 ans après la mise en service de la centrale la plus récente. "Mais nous voulons une large soutien" à notre initiative, a expliqué la conseillère nationale bernoise Franziska Teuscher jeudi devant la presse. Et un délai de 45 ans est mieux accepté.

http://www.romandie.com/news/n/Les_Verts_pour_une_sortie_du_nucleaire_en_2029190520111205.asp


21 mai 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : Contre le tout-nucléaire à la française, l’exemple allemand

Les tenants du tout-nucléaire ont pris l’habitude d’avancer un argument massue (et faux) : sortir du nucléaire entrainerait un recours accru aux énergies fossiles. Ils citent souvent l’exemple allemand à l’appui.

A en croire messieurs Sarkozy, Fillon et Besson, l’Allemagne développerait ses énergies renouvelables au prix d’un recours massif au charbon et d’importations massives d’électricité française – nucléaire donc.

En Allemagne, les renouvelables ont remplacé le fossile

http://www.rue89.com/planete89/2011/05/21/contre-le-tout-nucleaire-a-la-francaise-lexemple-allemand-203519


21 mai 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : Physicien atomique, vous avez longtemps été favorable au nucléaire, et y êtes devenu opposé. Pourquoi ?

Michel Duguay est professeur à l’université de Laval à Québec et membre du mouvement Sortons le Québec du nucléaire

http://reporterre.net/spip.php?article1913


4 mai 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : Hervé Kempf : « Le modèle japonais »

Hervé Kempf - 4 mai 2011

Pendant trente ans, le Japon a été le premier des dragons : animé d’une énergie inépuisable, il battait les records mondiaux de croissance, répandait ses voitures à travers la planète, inventait le walkman, bousculait les Etats-Unis. Et puis, le géant a vacillé, une bulle spéculative y a éclaté en 1989, et depuis, le taux de croissance de l’économie japonaise trottine autour d’une moyenne de 1 % par an. Les économistes se désolent d’une performance si médiocre, soulignent l’ampleur du déficit public, s’inquiètent d’un chômage en hausse, dessinent un pays en déshérence.

http://reporterre.net/spip.php?article1891


3 mai 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : Sortir du nucléaire, c’est le Moyen-Age ? Faux, M. Sarkozy

En déplacement à la centrale nucléaire de Gravelines (Nord), Nicolas Sarkozy a mis toute son énergie pour défendre le savoir-faire français, quitte à insulter les anti-nucléaire et à prendre quelques libertés avec la réalité. Mise au point.

Le choix de la plus grosse centrale nucléaire d’Europe pour ces annonces a quelque chose de curieux. En effet, Gravelines, démarrée en 1980 est, comme Fukushima, une centrale de bord de mer, comportant six réacteurs, dont cinq fonctionnent au MOX. Son positionnement près des habitations et au milieu d’industries classées Seveso en fait un site très sensible.

http://www.rue89.com/planete89/2011/05/03/sortir-du-nucleaire-cest-le-moyen-age-faux-m-sarkozy-202353


3 mai 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : Hervé Kempf : « Fukushima est moins un accident que l’aboutissement d’une série annonciatrice »

Par Linda Maziz (3 mai 2011)

Quels enseignements la France doit-elle tirer de la situation japonaise ? Pour Hervé Kempf, journaliste et essayiste, la situation actuelle met en évidence l’incompétence des experts et des dirigeants français. Le nucléaire fait partie des tabous et idées reçues que l’oligarchie capitaliste ne veut pas remettre en cause. Pour lui, l’enjeu aujourd’hui est d’apporter aux contre-experts un vrai soutien populaire : un engagement conscient des citoyens pour manifester qu’une autre voie est possible. Entretien.

http://www.bastamag.net/article1537.html


2 mai 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : si l’on ne veut pas que ça pète, le seul moyen, c’est d’en sortir.

Pour Bernard Laponche, Docteur ès sciences en physique des réacteurs nucléaires, expert en politiques de l’énergie, il faut tirer les conséquences de la catastrophe de Fukushima. Le nucléaire, tel qu’il a été développé depuis la découverte de la fission, comme celui que l’on nous promet doit être abandonné.

http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/energie-environnement/20110429trib000618756/le-nucleaire-une-technologie-du-passe-sans-avenir.html


27 avril 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : si l’on ne veut pas que ça pète, le seul moyen, c’est d’en sortir.

Tchernobyl, Fukushima, les catastrophes se succèdent sans qu’on n’en tire de leçons. Pour Alain de Halleux, réalisateur du documentaire "Tchernobyl forever", diffusé sur Arte, pro et antinucléaires se rejoignent sur un point : “Il ne faut pas que ça pète.” “Or, ajoute-t-il, à long terme, si l’on ne veut pas que ça pète, le seul moyen, c’est d’en sortir.”

http://television.telerama.fr/television/vingt-cinq-ans-apres-tchernobyl-quel-avenir-pour-le-nucleaire,68004.php


25 avril 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : Hulot : « Sortir du nucléaire est un objectif prioritaire »

Le candidat écologiste à la présidentielle Nicolas Hulot a déclaré lundi que la sortie du nucléaire était désormais « un objectif prioritaire », soulignant que la catastrophe de Fukushima avait achevé de le convaincre.

 > Pour mémoire, notre article (paru le 15 avril) « Nucléaire : Hulot peine à sortir du flou »

« Fukushima est une démonstration qui achève de me convaincre que le nucléaire ne peut plus être la réponse à l’avenir énergétique de la planète », a déclaré à des journalistes M. Hulot, qui devait participer à Strasbourg à une manifestation pour réclamer la fermeture de la centrale de Fessenheim.

http://www.liberation.fr/politiques/01012333694-hulot-sortir-du-nucleaire-est-un-objectif-prioritaire


18 avril 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : Le soleil en face - Ou pourquoi il faut fermer le CEA

Il est des faits élémentaires que nous, anti-nucléaires irréductibles, devons au respect de ceux qui nous lisent. Sortir du nucléaire, on ne le pourra pas. Les déchets ultimes sont là pour des millénaires, les nucléaristes nous ont bel et bien pris en otages. Le « mix énergétique » que d’aucuns réclament à cor et à cri, nous l’avons déjà. Et la part des énergies dites « renouvelables » ou « alternatives » peut croître sans cesse, sans dommage pour la pérennité de l’industrie nucléaire.
Non, le nucléaire public – soviétique par exemple – n’est pas plus sûr à Tchernobyl ou au Blayais, que le nucléaire privé à Fukushima ou à Three Miles Island. Mais il est tout aussi technocratique et absolutiste.

Le débat « citoyen et démocratique » - en fait parlementaire ou référendaire dans l’esprit de ceux qui le réclament -, nous l’avons depuis 1975, date du Plan Messmer pour la nucléarisation de la France, à travers des milliers de réunions, d’articles, de livres, de films, de manifestations. La conclusion – provisoire ? - de ce débat est que le plus grand nombre, même après Tchernobyl, préfère le nucléaire et la consommation à la fin du gaspillage. Pourtant, comme à chaque catastrophe, les cobayes du laboratoire planétaire s’émeuvent. Les médias nous saturent de plans B, de solutions et d’énergies alternatives : géothermie, biomasse, éolien, hydrogène, etc. Mais le véritable Graal de cette quête d’un combustible inépuisable et à vil prix reste l’énergie solaire qui, sauf imprévu, nous alimente pour encore 4,5 milliards d’années. On conçoit qu’une telle perspective épanouisse autant les écotechs verts que les financiers et les industriels, unis dans un Green Deal mutuellement bénéfique.

À Grenoble, malgré tous leurs efforts pour l’ignorer, les tenanciers de la bonne conscience écologiste, citoyenne et alternative ont été contraints de s’aviser de la présence du Commissariat à l’énergie atomique dans leur ville. Cette prise de conscience arrive malheureusement au moment où, après avoir fermé ses trois réacteurs nucléaires, Mélusine, Siloë et Siloette, le CEA de Grenoble se convertit à l’énergie solaire.

Chez les peuples de l’Amérique précolombienne, les prêtres offraient à la population la garantie que le Soleil se lèverait chaque jour, grâce à leur maîtrise des techniques rituelles - cérémonies, sacrifices humains. Les ingénieurs et technocrates, après nous avoir garanti la fourniture d’électricité nucléaire dûe à leur expertise, nous conduisent à un retour au culte du Soleil, dont ils seront, à nouveau, les grands prêtres. Quant aux sacrifices humains, après les liquidateurs et victimes de Tchernobyl et de Fukushima, les intérimaires du parc français, les riverains des essais du Pacifique et les malades contaminés, viendront les expropriés des « terres rares » et des terres agricoles réquisitionnées pour les centrales solaires et les victimes des ravages environnementaux de cette nouvelle industrie. La population, elle, devra toujours son énergie à une techno-caste spécialisée et toute-puissante.

C’est ce que l’on découvre à la lecture du "Soleil en face, ou pourquoi il faut fermer le CEA" : http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=314

Merci de faire circuler,
Pièces et Main d’oeuvre


17 avril 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : huit Français sur dix souhaitent une réduction du nucléaire

La catastrophe nucléaire de Fukushima marquera, espérons-le, un tournant dans notre conception de la politique énergétique. Pour la première fois depuis bien longtemps, un véritable débat est en train de s’ouvrir.
Pouvons-nous raisonnablement continuer à faire reposer notre production d’électricité et notre soi-disant autonomie énergétique sur une ressource bientôt épuisée (l’uranium), utilisée avec une technologie dont nous ne pouvons maîtriser tous les paramètres et qui est potentiellement d’une immense dangerosité ? (voir l’article "on ne peut garantir qu’il n’y aura jamais d’accident grave en France")

http://www.comcolibris.net/UPLOAD/newsletter/235.php


16 avril 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : Hulot peine à sortir du flou

Le nouveau candidat écologiste a été critiqué pour ne pas avoir évoqué le sujet en déclarant sa candidature. Longtemps évasif, est-il désormais au clair ? Retour sur son évolution.

http://www.liberation.fr/politiques/01012332017-nucleaire-hulot-peine-a-sortir-du-flou


16 avril 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : Paul Ariès : « Le nucléaire civil est une barbarie industrielle »

Par Sophie Chapelle (15 avril 2011)

Paul Ariès est politologue, directeur du journal Le Sarkophage, et auteur de La simplicité volontaire contre le mythe de l’abondance, publié aux éditions de La Découverte. Il décrypte le lien très étroit entre le choix du nucléaire civil et celui d’une société éternellement tournée vers la croissance et le consumérisme. Favorable à l’abandon du nucléaire, il lance un appel pour la création d’un tribunal d’opinion afin de dénoncer les crimes du nucléaire civil. Entretien.

http://www.bastamag.net/article1486.html


16 avril 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : Le nucléaire n’est pas adapté à la démocratie

Dans le flot continu de l’information, cette depêche est passée pratiquement inaperçue : le 24 mars, le porte-parole du gouvernement japonais admettait que la rotation des travailleurs "pompiers" sur le site de la centrale de Fukushima n’est « pas suffisante ». Difficile en effet pour Tepco et ses sous-traitants de trouver des volontaires pour remplacer ces ouvriers qui risquent leur vie. Dans certains villages, on aurait proposé 800 à 1500 euros à des volontaires pour participer aux opérations.

Dans le Japon démocratique du début du XXIéme siècle, on aurait donc du mal à trouver suffisamment de personnels pour se sacrifier : quel paradoxe au pays des Kamikazes !

http://www.reporterre.net/spip.php?article1854

http://www.lepost.fr/article/2011/04/14/2466725_pourquoi-les-centrales-nucleaires-sont-inadaptees-a-la-democratie.html


6 avril 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : huit Français sur dix souhaitent une réduction du nucléaire

Huit Français sur dix (83%) souhaitent que d’ici vingt ou trente ans, la France diminue de manière significative la part du nucléaire au profit d’autres sources d’énergie, selon un sondage Ifop publié mardi par le quotidien France-Soir.

90% des sympathisants de gauche et 66% des sympathisants UMP (droite au pouvoir) souhaitent cette réduction.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jMrpv-ARgbEu_kGFNJDmUWiFyhUg?docId=CNG.8c9a461663205227b38cf0d84bea783c.21


4 avril 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves Le nucléaire ET la bougie…

Tribune libre - Le nucléaire ET la bougie…
Par Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement

Que de caricatures avons-nous du subir depuis des décennies ? En s’opposant au nucléaire, les écologistes auraient implicitement fait le choix de la bougie, du retour à une société préindustrielle. Les écologistes, partisans d’une sortie rapide du nucléaire, auraient ainsi opté pour un conservatisme bon teint où la précaution ne serait qu’un principe d’inaction mâtiné d’une petite dose de politiquement correct.

Face à ces nouveaux « réactionnaires », les thuriféraires de l’atome avaient beau jeu d’imposer une vérité, LEUR vérité. Après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et celle de Fukushima, cette vérité a, comme l’enceinte de confinement, volé en éclat.

Comme les chats, les lobbyistes du nucléaire retombent pourtant toujours sur leurs cinq pattes… La catastrophe nucléaire qui touche le Japon aujourd’hui et la Terre entière demain ne serait que le fruit du déchainement des éléments naturels ; ne serait pas intrinsèque à la complexité de la technologie nucléaire.

Partant de là, la France ne serait pas concernée par cette catastrophe et ne serait pas exposée à l’hypothèse d’une telle catastrophe. Mieux, le réacteur développé par la France serait plus sûr, plus fiable et l’opérateur historique aurait à cœur de défendre une transparence qui serait l’identité même d’EDF.

Las… nos centrales vieillissantes alliées à la privatisation larvée du secteur nucléaire nous amènent à entrevoir des risques qu’il est inutile de cacher sous le tapis radioactif. La maintenance des réacteurs coûte de plus en plus cher. Parallèlement, la quête d’économie de bouts de chandelle amène les gestionnaires des centrales à recourir à des intervenants extérieurs, intérimaires et soutiers du nucléaire, exploitables et irradiables à souhait.

Nul n’est donc à l’abri à l’avenir d’une catastrophe nucléaire, même en France. Les raisons de ce risque ne sont pas seulement sismiques mais systémiques, inhérentes à la technologie nucléaire. Sa complexité, sa lourdeur et son coût sont inadaptés à notre monde.

Vieillissants, les réacteurs vont entraîner des coûts de maintenance exponentiels. Dans le même temps, il est à craindre que la libéralisation du secteur de l’énergie se traduise par une volonté de diminuer le coût de production afin de satisfaire l’avidité de l’oligarchie éco-prédatrice.

Cette mécanique bien huilée est intrinsèquement dangereuse. Plus une technologie est complexe, plus elle est vulnérable, moins elle est maîtrisable quel que soit les illusions techniciennes des lobbyistes du nucléaire passés en politique. Dans une société technicienne, les interactions sont nombreuses, la complexité grandissante engendrant des effondrements systémiques.

Or, comme nous pouvons le constater aujourd’hui au Japon, le fait d’avoir opté pour une certaine forme d’unilatéralisme énergétique nous place dans une dépendance extrême au nucléaire. En cas d’accidents majeurs que seuls des technocrates pétris d’idéologie refusent même d’envisager, la France se retrouverait placée dans une situation dramatique.
Dramatique sur le plan écologique et sanitaire, mais également sur le plan de la production d’électricité. En étant pieds et mains liés au nucléaire, la France prend le risque, en cas de catastrophe, d’un retour à la bougie, faute d’alternatives aptes à suppléer immédiatement à ce nucléaire.

Pour éviter la menace nucléaire, il nous faut préparer l’avenir. En décidant immédiatement de sortir du nucléaire, nous nous mettons en marche vers un autre avenir énergétique où l’unilatéralisme et le dogmatisme sectaire ne serait plus la clef de voute d’une politique qui mélange, depuis 40 ans, progrès technique et progrès humain.

Le meilleur moyen d’éviter la bougie est de sortir du nucléaire. Une sortie programmée, assumée et gérée politiquement à court, moyen et long terme. A défaut, nous prenons le risque d’une catastrophe nucléaire et par la suite un chaos qui nous ramènerait immanquablement à la bougie.


3 avril 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves Les Verts et le PS polémiquent sur la sortie du nucléaire

Cécile Duflot, secrétaire nationale d’Europe Ecologie Les Verts (EELV), a assuré dimanche que les écologistes ne participeraient pas à un gouvernement de gauche qui n’engage pas la sortie du nucléaire.

Dans son programme, qui doit être officiellement présenté mardi, le PS évoque une "sortie du tout nucléaire" en 30 ou 40 ans, et non une "sortie progressive du nucléaire" comme le réclament les Verts.

http://www.liberation.fr/politiques/01012329564-les-verts-et-le-ps-polemiquent-sur-la-sortie-du-nucleaire


3 avril 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves Démocratiser le nucléaire… par tirage au sort

La catastrophe nucléaire au Japon oblige nos dirigeants à justifier leurs décisions et les citoyens passifs à s’interroger. Alors on parle de référendum mais le pouvoir affirme qu’une telle procédure n’est pas nécessaire puisque les citoyens pourront exprimer leur choix en 2012 lors de l’élection présidentielle ! C’est se moquer du monde car le président n’est pas élu sur son engagement pour ou contre une technologie particulière.

http://www.liberation.fr/terre/01012329108-democratiser-le-nucleaire-par-tirage-au-sort


2 avril 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves : y rester ou en sortir ? Dans tous les cas, on banquera

La catastrophe tectonico-nucléaire qui se déroule au Japon relance chez nous le débat sur l’énergie nucléaire. Il s’impose comme un débat présidentiel. Essayons d’en poser clairement les bases.

La stratégie énergétique française a été fixée il y a 37 ans, en 1974, sans aucune consultation populaire. Elle visait exclusivement l’indépendance énergétique face aux chocs pétroliers. Les hausses récentes du prix du pétrole sont une première raison, pour nos dirigeants politiques actuels, de confirmer et relancer cette stratégie énergétique nucléaire. S’y ajoute, bien sûr, l’exigence écologique de réduire les émissions de gaz carbonique.

http://www.rue89.com/matouk/2011/04/01/nucleaire-y-rester-ou-en-sortir-dans-tous-les-cas-on-banquera-197942


2 avril 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves Sortir du nucléaire, on sait faire !

La sortie du nucléaire est tout à fait possible, sans le moindre "retour à la bougie". Elle passe en particulier par les économies d’énergie (isolation des bâtiments, chasse au gaspi, développement d’équipements moins énergivores...) et par un recours important aux énergies renouvelables (éolien, solaire, bois, hydraulique, biomasse, cogénération...). La sortie du nucléaire est une mesure sociale : elle entraînera la création de plusieurs centaines de milliers d’emplois, beaucoup moins dangereux que les métiers du nucléaire, non délocalisables et socialement utiles. Elle permettra aussi une réelle indépendance énergétique du pays.

http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=sinformer&sousmenu=themas&soussousmenu=plus&page=alternatives


1er avril 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves Une première, Aubry pour la sortie du nucléaire

La première secrétaire du PS brise le consensus pro-nucléaire traditionnel au sein du Parti socialiste. Elle ouvre la perspective d’une alliance avec les Verts Europe Écologie et celle d’un affrontement avec Nicolas Sarkozy au cours de la présidentielle.

http://stopfessen.celeonet.fr/content/view/203/1/


1er avril 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves Le Parti socialiste veut-il sortir du nucléaire ?

Laurence Rossignol - 1er avril 2011

http://reporterre.net/spip.php?article1792


1er avril 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves Yves Marignac : "Fukushima va rétablir la balance en faveur des solutions alternatives au nucléaire"

Y aura-t-il un avant et un après Fukushima en Europe ? La catastrophe nucléaire japonaise a en effet relancé le débat public européen et incité les Etats membres à réexaminer leurs centrales nucléaires, pour ceux qui en possèdent. Ces mesures seront-elles suffisantes ? Pour Yves Marignac, Directeur de l’agence indépendante de conseil sur le nucléaire WISE-Paris, il faut aller plus loin.

http://www.touteleurope.eu/fr/actions/energie-environnement/l-europe-et-l-energie/analyses-et-opinions/analyses-vue-detaillee/afficher/fiche/5187/t/44079/from/2366/breve/yves-marignac-fukushima-va-retablir-la-balance-en-faveur-des-solutions-alternatives-au-nucleaire.html?cHash=61b08077f1?xtor=EPR-10


30 mars 2011 Comment sortir du nucléaire en France (et vite !) Brèves France 2 décrédibilise les alternatives au nucléaire

Par Sophie Chapelle (30 mars 2011)

« Pour produire la même quantité d’électricité que le nucléaire en France, il faudrait couvrir l’Union Européenne de capteurs photovoltaïques. » Cette assertion ne sort pas de la bouche de pro-nucléaires, mais du Journal télévisé de 20h sur France 2 le 16 mars dernier. Elle est confirmée sur le plateau par Jean-Marc Jancovici, spécialiste dans le domaine de l’énergie et du climat et présenté comme « ni pour, ni contre le nucléaire ».

http://www.bastamag.net/article1482.html


10 novembre 2021

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mercredi 10 novembre 2021

Mis à jour le 10 novembre 2021