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Agir contre l’accaparement des terres dans le monde : Solutions fondées sur la nature : Comment éviter l’accaparement des terres au nom de la biodiversité ?

14 novembre 2018 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde : L’accaparement des terres perpétré par les fonds de pension dans le monde doit cesser

Depuis une dizaine d’années, l’argent des fonds de pension alimente un énorme investissement dans les terres agricoles. Le nombre de fonds de pension investissant dans les terres agricoles et les sommes d’argent déployées à cette fin sont en augmentation, mais tout se fait discrètement. L’ampleur de cette prise de contrôle sans précédent des terres agricoles par des sociétés financières a des conséquences majeures pour les communautés rurales et les systèmes alimentaires. Il faut absolument s’y opposer. Laisser aux entreprises le soin de s’autodiscipliner avec leurs propres directives volontaires, c’est la catastrophe assurée.

https://www.grain.org/article/entries/6060-l-accaparement-des-terres-perpetre-par-les-fonds-de-pension-dans-le-monde-doit-cesser


17 octobre 2018 Accaparement des terres, corruption et crime industriel : mise à jour

L’accaparement des terres est désormais considéré comme un crime contre l’humanité. Mais peu d’accapareurs finissent en prison. Bien au contraire, quand on cherche sur le site spécialisé farmlandgrab.org des informations sur les procès, poursuites, condamnations ou emprisonnements liés aux transactions foncières, ce qu’on trouve principalement, ce sont des histoires de communautés locales accusées d’agissements illicites pour avoir défendu leur propre territoire contre des entreprises toutes-puissantes ! Et pourtant, les liens entre le crime, la corruption et ceux qui effectuent ces transactions de terres agricoles sont bien réels.
https://www.grain.org/article/entries/6044-accaparement-des-terres-corruption-et-crime-industriel-mise-a-jour


2 novembre 2017 Dans le nord de l’Inde, la longue bataille contre l’accaparement des terres

Le samedi 22 octobre 2016, alors que des villageois du district de Kunthi prévoyaient de se rendre à Ranchi, la capitale de l’État nord-indien du Jharkhand, pour participer à des protestations, le bus qu’ils avaient loué a été bloqué par la police avant même de pouvoir rejoindre la route principale.

La tension monte rapidement et les forces de l’ordre ouvrent le feu : une personne est tuée sur le coup, plusieurs autres sont blessées. La nouvelle se répand dans la journée, au même moment les blocages et manifestations se multiplient dans le district.

https://theconversation.com/dans-le-nord-de-linde-la-longue-bataille-contre-laccaparement-des-terres-85152


11 mai 2017 L’accaparement des terres et l’Union Européenne

Veuillez trouver ci-joint une nouvelle publication intitulée “Accaparement de terres et droits humains : Le rôle des acteurs européens à l’étranger.” Ce document contient plusieurs examples de cas d’Afrique. En plus, il contient des recommandations de mesures à prendre par l’Union européenes et ses Etats membres pour arrêter et prévenir l’accaparement des terres et promouvoir les droits humains.

http://www.farmlandgrab.org/post/view/27105

http://www.farmlandgrab.org/uploads/attachment/FIAN.Accaparement_de_terres_et_droits_humains.Le_role_des_acteurs_europeens_a_letranger_FR.pdf


16 février 2017 Accaparement des terres : le CCFD dénonce un manque de transparence

L’Assemblée nationale examine aujourd’hui en dernière lecture la proposition de loi sur l’accaparement des terres.

En commission mixte paritaire, sénateurs et députés se sont mis d’accord sur une version commune. Deux piliers constituent essentiellement ce texte : la transparence foncière lors des acquisitions et un volet sur la réduction des pesticides dans l’agriculture. Sur le premier point, l’accaparement des terres, un fait avait défrayé la chronique en début d’été dernier.

http://www.farmlandgrab.org/post/view/26926


13 juillet 2016 La carte mondiale des accaparements de terres : plus de 30 millions d’hectares concernés

Le mouvement d’accaparement de terres se poursuit et s’aggrave. C’est le constat tiré par un nouveau rapport de l’ONG Grain, basée à Barcelone, qui recense près de 500 cas d’accaparement de terres dans le monde dans 78 pays [1]. Plus de 30 millions d’hectares sont concernés, une superficie à peu près équivalente à celle de la Finlande ! La carte ci-dessous, réalisée par Grain, recense les transactions foncières qui ont débuté à partir de 2006 et sont menées par des investisseurs étrangers au pays (la carte recense les superficies supérieures à 500 hectares et destinées à la production de cultures alimentaires) [2] :

http://www.bastamag.net/La-carte-mondiale-des-accaparements-de-terres-plus-de-30-millions-d-hectares


13 juillet 2016 Accaparement mondial des terres agricoles en 2016 : ampleur et impact

Huit ans après la publication de son premier rapport sur l’accaparement des terres, qui a inscrit cette question à l’ordre du jour international, GRAIN publie un nouvel ensemble de données qui offre des précisions sur près de 500 cas d’accaparement des terres dans le monde entier.

https://www.grain.org/article/entries/5508-accaparement-mondial-des-terres-agricoles-en-2016-ampleur-et-impact


2 juin 2016 « Actionnaires de SOCFIN : Arrêtez les accaparements de terres ! » Les citoyens demandent à la SOCFIN de respecter les droits des communautés locales

Mobilisation 1 juin 2016 – Assemblée Générale de SOCFIN à l’Hôtel Parc Belair (Luxembourg)

Ce mercredi 1 juin à 10h, des citoyens et représentants d’organisations belges, françaises et luxembourgeoises ont interpellé les actionnaires du groupe belgo-luxembourgeois SOCFIN lors de son Assemblée générale. Ils ont mené une action de protestation en solidarité des communautés affectées, en Afrique et Asie, par les accaparements de terres de la firme agro-industrielle. Après plusieurs requêtes auprès des dirigeants de l’entreprise, les citoyens et les organisations en appellent aux actionnaires du groupe pour faire respecter les droits fondamentaux et les droits fonciers des communautés locales. Des actions similaires ont également été menées par les communautés dans plusieurs plantations du groupe. - See more at : http://www.farmlandgrab.org/post/view/26186


21 mai 2015 Conflits autour des plantations Socfin-Bolloré : nouvelle occupation au Liberia

Après les soulèvements au Cameroun et au Cambodge, les villageois riverains de la plantation Socfin au Liberia marchent sur la direction ce samedi 16 mai.

Le conflit continue de s’étendre dans les plantations Socfin, deux semaines après le blocage des plantations Socapalm au Cameroun. Ce samedi 16 mai, à Gbainfien Town au Liberia, hommes, femmes et enfants vêtus de blanc, issus de 11 villages riverains de la plantation d’hévéas LAC se rassemblent pour aller occuper les terres de l’entreprise et marcher sur la direction. Plus de 3500 personnes, contestent la privation de leurs terres ancestrales. Affiliés à l’Alliance internationale des riverains des plantations Socfin-Bolloré, ils rejoignent le mouvement de contestation contre les plantations industrielles Socfin lancé au Cambodge puis au Cameroun fin avril.
 See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24907


16 avril 2015 « Occupation illicite des terres dans la zone office du Niger »

« Occupation illicite des terres dans la zone office du Niger » : Les paysans de Sanamandougou résolus à cultiver sur leurs terres lors de la prochaine saison pluvieuse

Cette journée citoyenne, selon Fassery Traoré, du réseau interact Afrique/Europe, visait à réfléchir sur les voies et moyens pouvant permettre aux victimes qui ont été dépossédées de leurs terres de culture

http://farmlandgrab.org/post/view/24750


16 avril 2015 Cours en ligne "Accaparements de Terres : de l’Analyse à l’Action" du 18 mai au 12 juin 2015.

Les associations AGTER, Modus Operandi et The Network University ouvrent leur nouveau cours en ligne Accaparements de terres : de l’analyse à l’action du 18 mai au 12 juin 2015.

Ce cours a été développé pour :
 fournir des outils pour l’analyse des situations d’accaparement de terres dans le monde ;
 créer un espace d’échange permettant d’élargir les points de vue ;
 comparer des cas concrets d’accaparement pour en dégager aussi bien les invariants que les particularités qui sont à l’origine des réponses très diverses qui leur sont données

Le cours se compose de 3 modules : - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24776#sthash.J4X6ZSds.dpuf


9 avril 2015 Le Niger veut se doter d’un projet de loi contre l’accaparement des terres d’ici trois mois

Au Niger, la campagne « Sauvons les terres pastorales » donne déjà ses premiers résultats. Suite à l’initiative qui avait été lancée il y a un peu plus d’un mois, le gouvernement nigérien vient d’annoncer la création d’un comité qui se penchera sur la question de l’accaparement des terres arables.
http://farmlandgrab.org/post/view/24738


3 avril 2015 « Si les populations se battent, l’accaparement des terres s’arrêtera »

« Si les populations se battent, l’accaparement des terres s’arrêtera »

Christian LOSSON (à Tunis)

FORUM SOCIAL MONDIAL

Chaque jour, un militant présent à Tunis raconte son combat. Aujourd’hui : Francis Ngang, de l’ONG Inades-Formation. (5/7)

A l’occasion du Forum social mondial de Tunis, du 24 au 28 mars, où 70 000 participants de plus de 130 pays doivent se réunir pour proposer des alternatives à un monde dans l’impasse, Libération.fr se propose de prolonger le regard de militants. Chaque jour, et jusqu’à dimanche, retrouvez un témoignage, un combat, un espoir.

Aujourd’hui Francis Ngang, 49 ans, Ivoirien, secrétaire général d’Inades-Formation

http://farmlandgrab.org/post/view/24703


26 mars 2015 Des ONG dénoncent le rôle de la Banque mondiale dans l’accaparement des terres paysannes

A l’occasion de la conférence annuelle de la Banque mondiale sur les terres et la pauvreté qui se déroule cette semaine à Washington, des ONG belges ont mené une action de protestation mercredi de 11h30 à 12h30 devant la tour des finances de Bruxelles dans le cadre de la campagne internationale "Our land our business". Les manifestants en tenue de paysans ont symboliquement déversé de la terre sur le bureau de la Banque mondiale. "Vous faites du business sur notre agriculture. On fait de l’agriculture sur votre business", ont clamé les acteurs de la saynète.

http://farmlandgrab.org/post/view/24691


19 mars 2015 Les terres aux agriculteurs, pas aux spéculateurs

QUÉBEC, le 17 mars 2015 /CNW Telbec/ - À l’occasion des consultations sur l’accaparement des terres agricoles, Françoise David de Québec solidaire s’est dite émue des témoignages entendus aujourd’hui en commission parlementaire de la part de jeunes agriculteurs et agricultrices : « Elles et ils sont venu.es nous dire comment l’arrivée de sociétés d’investissements dans leur région a brisé leur rêve de vivre de l’agriculture. Je n’en reviens pas encore et j’espère que le gouvernement aura pris toute la mesure de leur cri du cœur. » - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24665


19 février 2015 Sénégal : Réforme foncière : Quatre points pour comprendre le système de bail, anti accaparement et anti bradage

La commission nationale de réforme foncière a fini de dessiner le squelette de ce qui sera la future loi foncière au Sénégal. Un texte, qui aura pour but, de promouvoir l’agrobusiness, protéger l’agriculture familiale, mais aussi et surtout, faire des sénégalais des propriétaires de terres.

Tout sauf les titres fonciers

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19 février 2015 L’Afrique du Sud veut interdire la propriété aux étrangers

Une loi en préparation à Pretoria prévoit de limiter la surface des grandes propriétés et d’en interdire l’accès aux étrangers. Le texte concerne surtout les terres agricoles mais devrait avoir un impact sur l’immobilier résidentiel. Pour le président sud-africain, Jacob Zuma, corriger les déséquilibres hérités de la colonisation et de l’apartheid reste une priorité. C’est dans cet état d’esprit que le dirigeant politique a annoncé en fin de semaine dernière son projet de réforme foncière lors de son discours annuel sur l’état de la Nation. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24538#sthash.YHCxQeh7.dpuf


18 février 2015 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde : contribution du Collectif TANY aux échanges sur l’élaboration de l’acte 2 de la Réforme Foncière malgache.


4 février 2015 Situation toujours préoccupante des terres malgaches en 2014. Les propositions du Collectif TANY

Les membres du Collectif TANY vous adressent leurs meilleurs vœux pour l’année 2015.

L’année 2014 avait démarré avec une vague d’espoir : celle d’une amélioration des conditions de vie pour les Malgaches après la tenue des élections présidentielles et législatives. Un an après, il nous semble important de revenir sur les principaux faits marquants dans le secteur du Foncier et de mesurer leur impact sur les décisions à venir.

Quelles sont ces terres malgaches ‘disponibles’ ?

D’emblée, les tous premiers pas du nouveau président élu malgache ont suscité une profonde inquiétude quant à ses intentions dans le domaine du Foncier. Lors de trois déplacements en France, en Afrique du Sud et en Israël, son équipe a lancé des appels insistants aux investisseurs pour occuper les “18 millions d’ha de terres arables disponibles” à Madagascar (1).

http://terresmalgaches.info/spip.php?article93


28 janvier 2015 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde Des agriculteurs de l’État de Taraba, au Nigeria, refusent de céder leurs terres à un énorme projet de riziculture soutenu par le G8

Les agriculteurs de l’État de Taraba, dans le nord-est du Nigeria, sont actuellement expulsés des terres qu’ils cultivent depuis des générations pour laisser la place à la société américaine Dominion Farms pour la création d’une exploitation rizicole de 30 000 ha.

Le projet de Dominion Farms fait partie intégrante de la Nouvelle Alliance du G8 pour la sécurité alimentaire et la nutrition en Afrique et du Programme de transformation agricole du gouvernement nigérian, qui viseraient tous les deux à renforcer la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des petits exploitants au Nigeria. Un nouveau rapport de deux ONG nigérianes, Environmental Rights Action /Friends of the Earth Nigeria et Center for Environmental Education and Development, conclut que le projet de Dominion Farms a en réalité l’effet inverse.

http://www.grain.org/fr/article/entries/5127-dominion-farms-accapare-des-terres-au-nigeria


15 janvier 2015 Faliry Boly, riziculteur et syndicaliste au Mali, revendique un bail et non un titre de propriété

Faliry Boly, riziculteur et syndicaliste au mali, revendique le droit à un bail et non à un titre de propriété afin que le terre agricole ne puisse pas être vendue
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8 janvier 2015 Dans les rizière ivoiriennes, LDC n’a pas les mains libres

Deux ans après l’accord signé entre Dreyfus et Abidjan, l’enthousiasme suscité par l’arrivée de la multinationale est retombé. Visant l’autosuffisance, l’État compte garder le contrôle du secteur. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24392#sthash.BgDHymZO.dpuf


18 décembre 2014 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde : Déclaration de Dakar contre l’accaparement de l’eau et des terres

Nous, organisations de la société civile engagées dans la défense des droits à la terre et à l’eau, nous nous sommes réunies à Dakar dans le cadre du Forum Social Africain pour lutter et protester contre les accaparements de toutes nous ressources naturelles, à partir de l’eau et de la terre, et contre les violations systématiques des droits de l’homme qui les accompagnent. Le partage de nos idées nous a amené à reconnaître la solidarité essentielle de nos combats, étant donné le caractère inextricable de l’accaparement des ressources naturelles, de l’eau et de la terre en particulier. - See more at : http://farmlandgrab.org/24084#sthash.FT7meDb7.dpuf


11 décembre 2014 Déclaration de Dakar contre l’accaparement de l’eau et des terres

Droits à l’eau et à la terre, une lutte en commun

Déclaration de Dakar contre l’accaparement de l’eau et des terres

Nous, organisations de la société civile engagées dans la défense des droits à la terre et à l’eau, nous nous sommes réunies à Dakar dans le cadre du Forum Social Africain pour lutter et protester contre les accaparements de toutes nous ressources naturelles, à partir de l’eau et de la terre, et contre les violations systématiques des droits de l’homme qui les accompagnent. Le partage de nos idées nous a amené à reconnaître la solidarité essentielle de nos combats, étant donné le caractère inextricable de l’accaparement des ressources naturelles, de l’eau et de la terre en particulier.
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4 décembre 2014 « Les défenseurs du droit à la terre gênent des intérêts financiers »

Par Olivier Bot. Alexandra Poméon O’ Neill revient sur les victimes de l’accaparement de terres en Afrique, Asie et Amérique latine depuis 2007. Vous écrivez dans votre rapport que les activistes du droit à la terre sont les plus réprimés parmi les défenseurs des droits de l’homme. Comment pouvez-vous l’affirmer ? Notre observatoire travaille sur toutes les catégories de défenseurs des droits de l’homme. Et nous observons depuis 2007 que ce sont ces activistes défendant leur terre qui sont les plus nombreux à être victimes d’assassinats ou d’exécution extra-judiciaires (le rapport fait état de 43 cas entre 2011 et 2014). Ils sont éliminés parce que leur travail gêne des intérêts financiers puissants, qu’il soient privés ou étatiques, dans des régions isolées. Loin des villes, ces gens n’ont pas forcément accès à la justice, à la police, aux ONG et aux diplomates. Membres de minorités ethniques pauvres, leur cause est peu médiatisée. C’est cependant en train de changer dans certains pays comme la Colombie, où des envoyés de l’Union européenne dans chacune des régions concernées assistent au procès instruits contre ces activistes. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24287#sthash.EYKoXQxR.dpuf


27 novembre 2014 Accaparement des terres : L’UPA demande un moratoire de 3 ans

À quelques jours de son congrès annuel, l’Union des producteurs agricoles (UPA) donne un appui sans équivoque aux jeunes agriculteurs membres de la Fédération de la relève agricole du Québec (FRAQ). Ces jeunes souhaitent que le ministre de l’Agriculture, Pierre Paradis, prenne au sérieux l’accaparement des terres et la financiarisation de l’agriculture par les fonds d’investissement et de grandes familles agricoles québécoises. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24263#sthash.7jHcdhmB.dpuf


13 novembre 2014 Afrique : réaliser des films pour sensibiliser sur l’accaparement des terres

Le cinéaste béninois Idrissou Mora-Kpaï anime depuis le 1er novembre dernier à Cotonou, un atelier initié par l’association culturelle Kulturforum Süd-Nord qui va déboucher sur la réalisation de films sur l’accaparement des terres et la sécurité alimentaire. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24214#sthash.uCjl9iaV.dpuf


6 novembre 2014 « Non à l’accaparement des terres agricoles au Québec »

(ALMA) « Non à l’accaparement des terres agricoles au Québec. " Le titre de la pétition lancée avant-hier par la Fédération de la relève agricole du Québec est pour le moins clair.

Déjà, en milieu d’après-midi vendredi, 500 personnes avaient signé la pétition, sur le site Internet www.petitions24.net.

Le président régional de l’UPA, Yvon Simard, est très heureux que les jeunes prennent cette initiative. " Présentement, ce que l’on voit avec les fonds d’investissement privés qui achètent des terres, c’est dommage pour tout le monde, mais encore plus pour la relève. La relève ne réussit pas à concurrencer les montants offerts par les fonds d’investissement. Ça crée une compétition déloyale. »
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23 octobre 2014 Déclaration de Dakar contre l’accaparement de l’eau et des terres

Nous, organisations de la société civile engagées dans la défense des droits à la terre et à l’eau, nous nous sommes réunies à Dakar dans le cadre du Forum Social Africain pour lutter et protester contre les accaparements de toutes nous ressources naturelles, à partir de l’eau et de la terre, et contre les violations systématiques des droits de l’homme qui les accompagnent. Le partage de nos idées nous a amené à reconnaître la solidarité essentielle de nos combats, étant donné le caractère inextricable de l’accaparement des ressources naturelles, de l’eau et de la terre en particulier. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24084#sthash.U5LCbtpQ.dpuf


16 octobre 2014 L’investissement Senhuile-Senethanol à Ndiael, Sénégal : Quel avenir sans ma terre ?

Au cours des quatre dernières années, des investisseur sénégalais et italiens (d’abord Senethanol, puis Senhuile, une joint-venture appartenant en majorité à l’Italien Tampieri Financial Group) ont tenté de produire d’abord des patates douces puis des tournesols dans la région de Saint-Louis, au nord-ouest du Sénégal. Toutes ces années, les investisseurs ont bénéficié du soutien du gouvernement sénégalais et d’élites locales et nationales influentes. Mais, à ce jour, Senhuile-Senethanol a fait l’impasse sur les inquiétudes, exprimées par les communautés locales de la zone qui lui a été concédée, vis-à-vis de son investissement. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24058#sthash.I1vShaq9.dpuf


25 septembre 2014 Accaparement des terres africaines : nouvelle étape ?

Ouestafnews – L’accaparement des terres, avec ses conséquences sur la vie paysanne et la sécurité alimentaire en Afrique, a été au cœur d’âpres combats menés par la société civile un peu partout à travers le monde et plus particulièrement en Afrique.

Après des années de campagnes et de dénonciations, il est grand temps de s’interroger sur les « résultats acquis ». La forte mobilisation des ONG a-t-elle réellement fait reculer les expropriations forcées de terre et les pratiques qui y sont associées ? Grande question, où en est ce phénomène, aujourd’hui ? - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/23972#sthash.nzbLoN2o.dpuf


15 septembre 2014 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde : La lutte des communautés pour défendre leur territoire

L’accaparement des terres arables mondiales s’étend de jour en jour.
Lorsque nous avons commencé notre étude à ce propos, nous avons attiré l’attention, pour diverses raisons méthodologiques, sur la prise de de contrôle des terres mondiales par les gouvernements de certaines nations qui arguent agir dans le seul but de résoudre le problème de l’insécurité alimentaire. Très vite, les différents groupes financiers (dont certains fonds de pension) se sont rués dans des processus de négociation, dévoilant le caractère spéculatif de bon nombre de ces réformes agraires et ouvrant ainsi le foyer de cette nouvelle chasse aux terres entrepreneuriale.

http://nyeleni.org/

http://nyeleni.org/DOWNLOADS/newsletters/Nyeleni_Newsletter_Num_19_FR.pdf


4 septembre 2014 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde : Mali : Marche de l’UACDDDD

Les populations maliennes, qu’elles soient en zone urbaine, péri-urbaine, rurale, ou dans la zone office du Niger, ont été dépossédées de leur terre, de leur maison, sans aucune information et sensibilisation au préalable, au profit de certains nantis et des soit disant investisseurs. Cet acte odieux se manifeste par la corruption et de l’abus de pouvoir tout en bafouant les lois, les droits coutumiers, les droits humains. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/23896#sthash.nzQ4W3zR.dpuf


28 août 2014 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde : C’est quoi, la résistance à l’accaparement des terres ? (vidéo)


31 juillet 2014 Afrique du Sud : l’achat de terres par les étrangers restreint ?

Les étrangers ne pourront plus acheter de terre en Afrique du Sud d’ici cinq ans. Le gouvernement sud-africain a annoncé, mercredi 23 juillet, son intention de limiter l’accès au sol des ressortissants étrangers « aux baux à long terme, avec un minimum de trente ans ». Il ne devrait toutefois pas exproprier ceux qui en possèdent déjà, a indiqué Gugile Nkwinti, le ministre du développement rural et de la réforme agraire. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/23749#sthash.wPPxMHR6.dpuf


26 juin 2014 Accaparement de terres - Le cas Senhuile-Senéthanol

Au Sénégal, un projet d’investissement agricole fait grand bruit. La société Senethanol SA rassemblant des capitaux sénégalais et étrangers vise la production d’agrocarburants destinés au marché européen, sur près de 20.000 ha. Ce projet initié en 2010 a rapidement provoqué la colère et l’opposition de certains paysans et habitants de la zone de Fanaye, où le projet devait s’implanter.

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19 juin 2014 Un paradis pour les accapareurs de terres : un militant écologiste camerounais confronté à un procès alors que les charges pesant sur ses agresseurs « disparaissent » mystérieusement

Arrêté, agressé puis accusé de diffamation : ce n’est qu’une partie des pressions subies par Nasako Besingi, un militant en faveur de la défense de l’environnement et des droits fonciers, alors qu’il aidait les communautés de la région sud-ouest du Cameroun à empêcher la société américaine Herakles Farms (HF) de s’emparer de leurs terres pour mettre en place une plantation de palmiers à huile de 20 000 hectares.

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16 juin 2014 Madagascar : LES DEFIS A RELEVER DANS LES NOUVELLES LOIS SUR LES INVESTISSEMENTS

Le Collectif TANY a publié ses propositions « pour une nouvelle politique de gestion des terres malgaches » (1) après les « considérations préalables » (2) dont les points essentiels ont été :
 l’arrêt des accaparements de terres, qu’ils se manifestent par la vente de terres aux étrangers, par le bail emphytéotique, ou par l’attribution de concession ;
 l’intégration dans la législation malgache de la reconnaissance légale des droits légitimes et pratiques coutumières des occupants selon les recommandations des Directives volontaires (2 et 3) en renforçant les avancées apportées par la réforme foncière sur les propriétés privées non titrées (PPNT) (2)
 la modernisation des lois en modifiant les statuts obsolètes des terres notamment par la mise en place d’une prescription sur les titres fonciers (1) ;
 et la délimitation d’espaces du territoire dédiés exclusivement à l’agriculture familiale paysanne et à l’autosuffisance alimentaire locale (1).

http://terresmalgaches.info/spip.php?article86


7 juin 2014 Vol des terres pour l’huile de palme : NON c’est NON !

L’entreprise britannique Equatorial Palm Oil tente d’accaparer les terres de la communauté Jogbahn au Libéria pour les convertir en cultures d’huile de palme. Selon l’ONG Les Amis de la Terre Libéria, EPO mène des études approfondies, laissant présager de futurs déboisements.

Présent sur ce territoire depuis plusieurs siècles, le Clan Jogbahn n’a pas donné son consentement pour céder ses terres. Et ne le fera jamais. L’un d’eux, nommé Chio, explique sans équivoque : « Tout ce que nos ancêtres nous ont légué se trouve dans cette forêt ».

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/950/vol-des-terres-pour-l-huile-de-palme-non-c-est-non


5 juin 2014 Honduras : Des organisations internationales demandent de mettre fin aux expulsions et à la violence dans le Bas Aguán

Les organisations internationales soussignées, exprimons notre profonde inquiétude au regard des nouveaux actes de répression et de violence contre des communautés paysannes du Bas Aguán (Nord-est du Honduras).

Selon des informations vérifiées par les organisations locales et nationales de défense des droits humains, le 21 mai dernier, au petit matin, un contingent de 315 membres de l’armée et de la police ainsi que 40 agents de sécurité privée ont participé à l’expulsion violente des exploitations rurales Trinidad et El Despertar utilisant pour cela des bombes lacrymogènes, du spray au poivre et tirant en l’air al aire pour intimider et chasser les familles qui habitaient dans les lieux. Dans les deux cas, les autorités ont refusé de présenter les ordres d’expulsion, y compris, dans le cas de la Trinidad, l’expulsion a été réalisée sans aucune sommation préalable.
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5 juin 2014 POUR UNE NOUVELLE POLITIQUE DE GESTION DES TERRES MALGACHES

Le Collectif TANY a publié récemment des « considérations préalables à une nouvelle politique de gestion des terres malgaches » (1). Ces propositions résultent de réflexions et d’échanges au sein du Collectif depuis plusieurs mois. Avant d’aborder la politique foncière proprement dite, il semble nécessaire de poser le cadre général et le contexte.

1. Une politique visant un développement de l’ensemble des Malgaches et une autosuffisance alimentaire ?

http://terresmalgaches.info/spip.php?article85


20 mai 2014 Communiqué du Collectif pour la défense des terres malgaches - TANY

CONSIDERATIONS PREALABLES A UNE NOUVELLE POLITIQUE DE GESTION DES TERRES MALGACHES

Dans son objectif de défendre les terres et les ressources naturelles malgaches pour soutenir les citoyens et les paysans de Madagascar dans leur développement, le Collectif TANY livre ses réflexions et fait des propositions dans le cadre de la préparation de nouvelles politiques et lois relatives au Foncier et aux investissements

1. POUR LA PERENNITE DE L’EXISTENCE D’UN TERRITOIRE MALGACHE AU PROFIT DE LA POPULATION MALGACHE

http://terresmalgaches.info/spip.php?article84


14 mai 2014 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde : Dites à Equatorial Palm Oil que NON signifie NON !

Une communauté au Libéria lutte pour garder ses terres. Une entreprise anglaise d’huile de palme veut en prendre possession sans en avoir la permission. Signez la pétition et faites savoir à cette entreprise et à ses principaux actionnaires que le monde les regarde. NON signifie NON !

Au Libéria, le Clan Jogbahn lutte pour empêcher la société britannique d’huile de palme Equatorial Palm Oil PLC (EPO) de prendre possession de leurs terres. Le 5 mars 2014, la communauté a remporté une grande victoire lorsque la Présidente du Libéria a déclaré que EPO n’exploiterait pas les terres du Clan Jogbahn sans l’accord de ce dernier. La communauté est restée ferme et continue à dire non, mais EPO n’écoute pas. L’entreprise continue à mener des études préparant l’exploitation des terres du Clan.

Nous avons besoin devotre aide ! Pour signez la pétition, s’il vous plaît visitez le site : www.foei.org/en/what-we-do/land-grabbing/latest-news/accaparement-des-terres-au-liberia-dites-a-equatorial-palm-oil-que-non-signifie-non?set_language=fr

Merci.


1er mai 2014 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde : Oxfam accuse des grandes banques australiennes

La branche australienne de l’ONG attaque la Commonwealth Bank, la National Australia Bank (NAB) et les banques Westpack et ANZ, dans un rapport dévoilé le 28 avril.

Elle accuse ces établissements de financer des sociétés impliquées dans des spoliations foncières, des exploitations forestières illégales et le travail des enfants.

http://farmlandgrab.org/post/view/23444


24 avril 2014 Sénégal : Les 37 villages de la zone disent non à la presence de Senhuile Senéthanol et menacent de marcher avec le bétail

Téméye a été le point de convergence des riverains du Ndiael. Ils viennent d’exprimer leur ras-le-bol face à la présence du Projet Senhuile qui a fini de conquérir leurs terres. Le Collectif des 37 villages qui compte 9.000 habitants et 100.000 bêtes s’oppose et prépare une marche. Les populations ont lancé le début d’une campagne et interpellent le Président Sénégalais Macky Sall.

Les populations regroupées autour du Collectif des 37 villages riverains du Ndiael sont montées au créneau le jeudi 10 avril 2014 à Téméye (Région de Saint-Louis), dans le Nord du Sénégal pour protester contre le projet Senhuile implanté depuis deux ans dans la zone.

http://farmlandgrab.org/post/view/23407


10 avril 2014 Sit-in des victimes d’expropriation au Mali : Les maires bientôt dessaisis de terres

Les coopératives et associations victimes d’expropriation en sit-in depuis ce lundi à la Bourse du travail ont été reçues le mardi par le Premier ministre Oumar Tatam Ly. Il ressort de cette rencontre le retour des terres dans la sphère de décision des chefs coutumiers au détriment des élus communaux. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/23357#sthash.ZreA2Tui.dpuf


3 avril 2014 L’expansion des plantations d’huile de palme stoppée au Liberia

Des villageois ont fait reculer de puissantes multinationales, et cela se passe au Liberia. Le 5 mars, la présidente Ellen Johnson Sirleaf s’est rangée du côté des populations rurales fermement opposées à l’expansion des plantations d’huile de palme de la compagnie britannique Equatorial Palm Oil (EPO). L’ancienne prix Nobel de la paix a déclaré qu’il revenait aux communautés locales de décider si la compagnie devait ou non étendre ses plantations. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/23316#sthash.fiU3uGJK.dpuf


1er avril 2014 LETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, AUX ELUS ET DECIDEURS ET A TOUS LES MALGACHES SOUCIEUX DE L’AVENIR DE LEURS TERRES

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,

Les terres malgaches sont des ressources naturelles convoitées. Leur protection et leur sauvegarde font partie des préoccupations de la population. Les nouveaux dirigeants en ont pris acte. Lors du premier Conseil des ministres dirigé par le nouveau Président de la République le 29 janvier 2014, la première mesure interdit « toute désaffection, mutation totale ou partielle, ou traitement de dossiers d’acquisitions de terrains d’Etat au profit d’une tierce personne » et cela, « jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement » (1). Mais que se passera-t-il après ?

http://terresmalgaches.info/spip.php?article80


27 mars 2014 Conférence de presse de la Convergence malienne contre les accaparements de terres

Un village des sans terre à partir du 31 mars 2014 à Bamako-Mali La Convergence malienne contre les accaparements de terres (CMAT) est un regroupement de mouvements sociaux qui a pour but de lutter contre toute forme d’accaparement des terres, y compris les ressources naturelles. Elle se veut être aussi une force de propositions pour la sécurisation des terres et de la gouvernance foncière en général. Elle est composée de : AOPP, CAD-Mali, CNOP-Mali, LJDH, UACDDDD/No Vox.[1]

http://farmlandgrab.org/post/view/23306


5 mars 2014 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde : SOUTENEZ LES 37 VILLAGES DE NDIAËL PRIVÉS DE LEURS TERRES

Sujet : Solidarité avec les communautés de Ndiaël
Message : Monsieur le directeur,
J’ai été informé-e que vos opérations dans la région de Ndiaël au Sénégal affectent 37 villages et constituent un risque majeur pour la sécurité alimentaire de près de 9 000 habitant-e-s qui se voient privé-e-s d’un accès à leurs pâturages et aux sources d’eau et aux infrastructures sociales de base. Aussi, en solidarité avec les communautés de Ndiaël, je vous demande d’agir immédiatement afin que :
- Senhuile SA cesse toute opération et se retire de la zone ;
- tout futur projet d’investissement fasse au préalable l’objet de consultations auprès du Collectif des 37 villages pour la défense de la réserve de Ndiaël.

Je vous remercie par avance de votre action pour mettre fin à ce drame et vous prie d’agréer, Monsieur le directeur, l’expression de mes salutations distinguées

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/senegal-soutenez-villages-ndiael-prives-terres-746.html


28 février 2014 SÉNÉGAL : SOUTENEZ LES 37 VILLAGES DE NDIAËL PRIVÉS DE LEURS TERRES

« Si le projet reste ici, nous serons obligés de quitter notre village »
(Rougui Sow, villageois de Kadoudef ).

9000 personnes de 37 villages affectés, plus de 26 000 hectares de terres protégées accaparées : au Sénégal, l’entreprise Senhuile SA ne prend pas en compte les droits des populations locales et met directement en péril la sécurité alimentaire des habitant-e-s de la région de Ndiaël.

http://p8tre.emv3.com/HM?a=ENX7Cqktw00Q8SA9MKJM-_LnGHxKLMLThfcStGb5lw8W0bBhOG5mpqVsje_HhdDtiVGI


27 février 2014 Des paysans et éleveurs sénégalais exigent que la multinationale Senhuile SA quitte leurs terres

Des paysans et des éleveurs de la région Nord-ouest du Sénégal sont actuellement en Europe pour exiger la fin d’une transaction foncière qui menace les vies et les moyens de subsistance de plus de 9000 personnes. Senhuile SA, un consortium international opaque, s’est vu attribuer 20 000 hectares de terre dans la réserve de Ndiaël, utilisée depuis des décennies par la population des 40 villages de la zone. Les habitants demandent la fin de ce projet qui les prive de leur accès aux pâturages, à l’eau, à la nourriture et au bois de chauffage, les contraignant au final à quitter leurs terres.

http://www.grain.org/article/entries/4900-des-paysans-et-eleveurs-senegalais-exigent-que-la-multinationale-senhuile-sa-quitte-leurs-terres


4 février 2014 Cameroun : Des militants menacés pour leur lutte pacifique contre Herakles Farms

La compagnie Herakles Farms a entrepris de réaliser, au sud-ouest du Cameroun, une plantation de palmiers à huile de 20 000 hectares qui se heurte à la forte opposition des communautés concernées.
Nasako Besingi et son ONG Struggle to Economise Future Environment (SEFE), accompagnés par d’autres activistes et organisations locales, luttent pour protéger les droits de la population et pour préserver les forêts dans la zone où opère Herakles. Ils ont été soumis à des menaces, des procès, des arrestations et des attaques violentes.
ICRA vient d’envoyer un courrier à la compagnie et à l’ambassade du Cameroun à Paris.
Vous pouvez vous aussi écrire à la compagnie Herakles Farms.

http://www.icrainternational.org/actualites/1045/


22 janvier 2014 Malgré vingt ans de lutte contre l’accaparement des terres en Indonésie, la détermination des paysans ne fléchit pas

Du haut de la colline, Surdarmin Paliba regarde les rangées de palmiers à huile qui s’étendent en contrebas à perte de vue.

« C’est là qu’étaient nos fruitiers, et en bas, on cultivait du riz, » dit-il.

La création de plantation de PT Hardaya a détruit des terres agricoles et des forêts qui étaient utilisées par plus de 6 500 familles. (Photo : Pietro Paolini / Terra Project)

La création de plantation de PT Hardaya a détruit des terres agricoles et des forêts qui étaient utilisées par plus de 6 500 familles. (Photo : Pietro Paolini / Terra Project)
En 1994, un beau matin, Sudarmin et quelques autres agriculteurs du district Buol, à Sulawesi central en Indonésie, se rendaient dans leur ferme quand ils sont tombés sur un groupe de travailleurs gardés par des soldats, qui coupaient des arbres dans la forêt environnante. On leur a dit alors qu’une route était en construction. Mais rapidement ils ont compris que ce n’était que les prémices d’une opération beaucoup plus vaste.

http://www.grain.org/fr/article/entries/4869-malgre-vingt-ans-de-lutte-contre-l-accaparement-des-terres-en-indonesie-la-determination-des-paysans-ne-flechit-pas


9 janvier 2014 Les paysans de Sierra Leone refusent de laisser accaparer leurs terres pour une plantation de palmiers à huile

Des membres des communautés affectées par ces plantations en monoculture et des organisations de la société civile venues d’Afrique, d’Europe, d’Amérique du Nord et du Sud et d’Asie, se sont rencontrés à Calabar, au Nigeria, du 2 au 5 novembre 2013. Ils ont partagé leurs témoignages et leur analyse des conséquences de la rapidité et de la brutalité de cette expansion des plantations d’huile de palme en monoculture imposée par les multinationales dans divers pays et communautés.

http://www.grain.org/fr/article/entries/4850-les-paysans-de-sierra-leone-refusent-de-laisser-accaparer-leurs-terres-pour-une-plantation-de-palmiers-a-huile


14 décembre 2013 Prendre des mesures contre les accaparements de terres à Madagascar

Veuillez trouver, ci-dessous, une lettre ouverte aux candidats aux élections présidentielles et législatives du 20 décembre 2013,
leur demandant notamment de prendre des mesures contre les accaparements de terres à Madagascar.

Bien cordialement

Le Collectif TANY
LETTRE OUVERTE AUX CANDIDATS AUX ELECTIONS PRESIDENTIELLES ET LEGISLATIVES DU 20 DECEMBRE 2013

Depuis quelques années, à cause de projets d’investisseurs, de plus en plus de paysans de toutes les régions de Madagascar sont expulsés et perdent les droits d’usage des terres qu’ils occupaient et mettaient en valeur depuis des générations pour la subsistance de leurs familles. Cette spoliation des droits légitimes des communautés locales, par des investisseurs nationaux ou étrangers, quelles que soient la surface concernée et la raison, constitue des cas d’accaparement de terres.

Pour mieux connaître les conséquences de ce phénomène sur les populations des zones concernées, l’association italienne Re:common, la plateforme malgache Solidarité des intervenants sur le Foncier - SIF - et le Collectif pour la défense des terres malgaches - TANY- ont recueilli les témoignages des personnes directement affectées par six projets dans le domaine agricole, minier et forestier dans les régions Ihorombe, Sofia, Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Itasy et les ont publiés dans le document intitulé Accaparements de terres à Madagascar Echos et temoignages_2013.pdf. Ce rapport décrit également les effets de l’industrie touristique sur l’accès à la terre des habitants de Nosy Be et relate les témoignages recueillis par d’autres auteurs sur les impacts de l’industrie extractive QMM-Rio Tinto dans l’Anosy. Les témoignages enregistrés montrent à quel point ces projets n’ont pas apporté le développement promis. Au contraire, ils ont aggravé les conditions de vie et d’existence des populations des zones concernées en les privant des terres qui les avaient nourries ou des zones de pâturage de leurs zébus. Le rapport ne comporte que des projets d’investisseurs étrangers mais les accaparements par des nationaux sont nombreux à Madagascar et leurs conséquences sont identiques.

Face à cette situation, nous avons l’honneur de demander respectueusement à Mesdames et Messieurs les candidats aux élections présidentielles et législatives, futurs décideurs des grandes orientations et de toutes les lois du pays, de s’écarter de la voie tracée par leurs prédécesseurs qui ont effectué "un véritable démarchage des terres à l’extérieur" et conduit notre pays dans sa situation de pauvrété extrême actuelle.

LES PRINCIPALES FORMES D’ACCAPAREMENTS DE TERRES PRÉSENTES À MADAGASCAR

Les lois malgaches actuelles favorisent les riches nationaux et les investisseurs étrangers, notamment la loi 2007-036 promulguée le 14 janvier 2008 qui autorise la VENTE DE TERRES AUX SOCIÉTÉS ÉTRANGÈRES ayant une filiale à Madagascar. Cette loi qui va à l’encontre des intérêts de la nation malgache doit être abrogée car elle met en concurrence directe les familles malgaches aux moyens souvent limités avec les sociétés transnationales et puissants investisseurs. Le maintien de cette loi risque de priver les générations malgaches futures de toute possession de terre.

Arrêtez l’OCTROI DE CONCESSIONS AUX SOCIÉTÉS ÉTRANGÈRES. Le cas le plus connu mentionné dans le rapport, qui a causé l’expulsion des pêcheurs et agriculteurs de la zône, est le port d’Ehoala à Tolagnaro. Ce port a été financé totalement par un prêt et par l’Etat Malgache, mais il est géré par une structure privée étrangère. La concession Tantalus dans la zone d’extraction de terres rares, près d’Ampasindava dans le Nord-Ouest (1), a une surface de 300 km2 selon la presse, et la prochaine annoncée - 20 000 ha dans la région Menabe – servira à des cultures vivrières destinées à l’exportation dans le cadre du projet "Madagascar, grenier de l’Océan Indien". Une loi claire arrêtant l’octroi de concessions et permettant aux élus, aux agents de l’Etat et des collectivités décentralisées et aux citoyens malgaches d’y avoir accès et d’exercer un contrôle sur ce qui s’y passe est urgente.

Les conséquences de LA LOCATION DES TERRES À LONG TERME – PAR BAIL EMPHYTÉOTIQUE de 18 à 99 ans – sont identiques à celles d’une vente de terres quant à la perte des droits d’usage des familles malgaches sur leurs terres et à l’impossibilité pour les paysans de mettre en valeur leurs terres. Les contrats de location de courte ou moyenne durée "renouvelables par tacite reconduction", sans précision des conditions de non-renouvellement, sans précision des sanctions en cas de non-respect du contrat, sont des arnaques et tromperies vis-à-vis des citoyens. Les compensations reçues par les familles déplacées ou expulsées sont souvent dérisoires et inacceptables. Les caractéristiques communes à toutes ces formes d’accaparement de terres rencontrées sont L’ABSENCE DE TRANSPARENCE DES TRANSACTIONS et L’OPACITÉ DES CONTRATS que l’Etat, souvent, a établis avec les entreprises impliquées. Cette opacité s’explique-t-elle par la peur de la colère des citoyens qui sont attachés à leurs terres et à leur tanindrazana, ou à la crainte d’une forte contestation des paysans qui sont majoritaires dans ce pays ? Les expériences malgaches citées dans le rapport démontrent que la politique de l’aménagement du territoire basée sur l’attribution prioritaire de terres à l’agro-industrie et aux grands projets miniers et autres ne crée que peu d’emplois souvent précaires. Lorsqu’elles ne restent pas des promesses en l’air, les quelques infrastructures réalisées ne compensent pas les pertes provoquées et les dégâts collatéraux subis par les communautés locales et par l’ensemble de la nation.

L’accaparement des terres s’apparente de plus en plus à une nouvelle forme de colonialisme.

POUR DES ALTERNATIVES A CES PRATIQUES SUICIDAIRES POUR LA NATION

L’agriculture familiale fournit de nombreux emplois dans nos différentes régions et devrait être soutenue, y compris par des investissements. MAINTENIR NOS PAYSANS SUR LEURS TERRES et les appuyer par différents moyens pour leur permettre de développer des cultures vivrières destinées à la consommation de la population locale et nationale empêchera nos agriculteurs de devenir des paysans sans-terre, ouvriers agricoles souvent saisonniers et aux conditions encore plus précaires qu’auparavant, à la merci des firmes agro-industrielles dont la maximisation de leurs propres bénéfices est le seul souci. L’ALIMENTATION SAINE ET SUFFISANTE DE LA MAJORITÉ DE LA POPULATION MALGACHE PAR LES PRODUITS DE LEURS CULTURES DEVRAIT ÊTRE LA PRIORITÉ et non l’exportation des cultures vivrières et la satisfaction des investisseurs étrangers.

Le minimum de respect des citoyens, vos électeurs, passe par la CONSULTATION DES COMMUNAUTÉS LOCALES SUR LES DÉCISIONS CONCERNANT LEURS TERRES ET LEUR AVENIR, ET PAR LA PRISE EN COMPTE DE LEUR REFUS d’un projet lorsque c’est le cas. La mise en place d’une COMMISSION D’ENQUÊTES et la publication officielle de l’état des lieux des ventes, locations et autres transactions passées et futures sur les terres de notre patrie commune sont attendues de vous dès le début de votre mandat potentiel.

En cette période où la terre est devenue l’une des principales valeurs-refuge des investissements et où les terres malgaches font l’objet de convoitises, GARDONS NOS TERRES, facilitons par de nouvelles lois L’ACQUISITION DE TERRES PAS LES JEUNES PAYSANS MALGACHES et l’usage indépendant des terres par nos agriculteurs, éleveurs et pêcheurs. Recherchons avec les paysans et les experts dans diverses disciplines, les moyens d’en améliorer la fertilité, le rendement et le profit pour la population malgache à court, moyen et long terme.

L’opinion publique scrutera VOS POSITIONS ET PROPOSITIONS SUR LA QUESTION DES TERRES pendant la campagne actuelle.

HALTE AUX ACCAPAREMENTS DE TERRES PAR LES RICHES NATIONAUX ET PAR LES INVESTISSEURS ETRANGERS !

Paris, le 12 décembre 2013

Le Collectif pour la défense des terres malgaches – TANY

patrimoine.malgache yahoo.fr
http://www.facebook.com/TANYterresmalgaches

Références :

1. http://www.jeuneafrique.com/actu/20120423T102258Z20120423T102252Z/madagascar-rhodia-se-fournira-en-terres-rares-aupres-d-un-groupe-allemand.html

2. http://french.news.cn/afrique/2012-08/27/c_131809227.htm
& http://www.lexpressmada.com/cooperation-regionale-madagascar/38975-la-cooperation-agricole-prioritaire.html


10 décembre 2013 Terres volées : des villageois nigérians veulent reprendre leurs terres à Wilmar

Des membres des communautés affectées par ces plantations en monoculture et des organisations de la société civile venues d’Afrique, d’Europe, d’Amérique du Nord et du Sud et d’Asie, se sont rencontrés à Calabar, au Nigeria, du 2 au 5 novembre 2013. Ils ont partagé leurs témoignages et leur analyse des conséquences de la rapidité et de la brutalité de cette expansion des plantations d’huile de palme en monoculture imposée par les multinationales dans divers pays et communautés.

Deuxième partie d’une série d’entretiens illustrant la résistance à l’expansion des plantations de palmiers à huile en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.

A lire aussi : l’activiste Nasako Besingi raconte comment il a été battu, arrêté et assigné en justice pour avoir soutenu des villageois camerounais qui défendaient leurs terres contre le fonds de couverture américain Herakles Capital.

http://www.grain.org/fr/article/entries/4845-terres-volees-des-villageois-nigerians-veulent-reprendre-leurs-terres-a-wilmar


21 novembre 2013 Accaparement de 7.765.250 ha de terres en afrique de l’ouest : La Copagen dénonce le déficit de consultation des populations

Le Forum régional consacré à l’accaparement des terres en Afrique s’est clôturé jeudi à Dakar. Dans leur déclaration finale, la Coalition pour la protection du patrimoine génétique africain (Copagen) a fait part de son inquiétude quant au phénomène de l’acquisition massive de terres.

http://farmlandgrab.org/post/view/22795


21 novembre 2013 Mali : Accaparement des terres - l’opposition de la société civile

Lors de la campagne présidentielle, Ibrahim Boubacar Keita n’a pas caché sa volonté de trouver une solution aux problèmes fonciers. En zone rurale comme dans les zones urbaines, une chasse effroyable est ouverte au foncier. Certains maliens, des individus ou organisés en société, ne jurent que par l’accaparement des terres. Et, aujourd’hui, vu l’ampleur du fléau, si des dispositions urgentes ne sont pas prises, il faut craindre un beau matin que le pays ne bascule sous le courroux des victimes. IBK a dit qu’il va mettre de l’ordre dans le domaine. Les attentes sont énormes. Et, en attendant les solutions présidentielles, des organisations de la société civile malienne ont décidé de prendre le taureau par les cornes.

http://farmlandgrab.org/post/view/22827


14 novembre 2013 Gestion du foncier : L’accaparement des terres menace la sécurité alimentaire en Afrique

Un forum régional consacré, entre autres, à l’accaparement des terres en Afrique réunit, depuis hier à Dakar, une quarantaine de représentants d’Ong. Ces organisations avertissent les autorités africaines sur les impacts négatifs que pourraient engendrer les acquisitions massives de terres au détriment des communautés.

http://farmlandgrab.org/post/view/22775


8 novembre 2013 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde : soutien aux agriculteurs en Sierra Leone contre le groupe Bolloré (SOCFIN)

Les entreprises étrangères s’approprient des superficies énormes de terres en Afrique- souvent contre le gré des habitants. A Pujehun-Distrikt au sud-est de la Sierra Léone, le gouvernement a cédé 65 km2 en bail au groupe belgo-luxembourgeois Socfin.

Ces terres seront exploitées pour la culture de l’huile de palme, au détriment de l’environnement et des cultures traditionnelles, remplacées par une monoculture destinée à l’export en Europe dans l’industrie agroalimentaire, chimique et des agro-carburants.

Les habitants n’ont pas été consultés et sont menacés de ruine. Ils doivent céder leurs terres pour au moins cinquante ans à Socfin

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/930/soutien-aux-victimes-du-groupe-bollore-en-afrique?mt=1719&v=0&ref=nl


31 octobre 2013 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde : soutien aux agriculteurs en Sierra Leone contre le groupe Bolloré (SOCFIN)

Six membres sierra-léonais d’une ONG locale (MALOA), qui avaient contesté la manière dont le groupe Bolloré a acheté des terres pour les plantations d’huile de palme dans leur région, sont accusés d’avoir détruit des plants de palmiers. Ce qu’ils contestent formellement. Après 15 jours de détention, ils seront jugés le 15 novembre, alors que les preuves contre eux sont apparemment très faibles. Signez la pétition pour demander au groupe Bolloré d’abandonner les poursuites

http://stopintimidation.wesign.it/fr


18 octobre 2013 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde : "Des pays du Sud hypothèquent leur avenir"

Selon Olivier De Schutter, Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation, la cession à vil prix des terres fertiles des pays du Sud appelle des mesures de régulation. D’autant que les investisseurs étrangers misent surtout sur la production d’agrocarburants au détriment des cultures vivrières et que les droits des paysans locaux sont spoliés. Interview.

Auteur : Yves Hardy

FDM : Quelle est l’ampleur des transactions de terres dans les pays du Sud ?

http://farmlandgrab.org/post/view/22672


1er septembre 2013 Colombie : le mouvement de colère des paysans s’intensifie

Des milliers de personnes ont manifesté, jeudi 29 août, dans les principales villes de Colombie pour soutenir les paysans qui réclament depuis 11 jours un soutien accru au secteur agricole. De violents heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu à Bogota et Medellin. A Bogota, des cortèges d’ouvriers, d’étudiants, enseignants et travailleurs de santé ont marché jusqu’à la place Bolivar, au centre ville, et ont été dispersés par la police anti-émeute.

http://www.lemonde.fr/ameriques/video/2013/08/30/intensification-des-manifestations-en-colombie_3468895_3222.html?xtmc=colombie&xtcr=6


28 août 2013 Elevages sans frontières se mobilise pour que les paysans du Togo puissent continuer à pratiquer l’agriculture et l’élevage

Elevages sans frontières se mobilise pour que les paysans du Togo puissent continuer à pratiquer l’agriculture et l’élevage sur des sols qui leur appartiennent depuis des générations.

http://agir.elevagessansfrontieres.org/p/accaparement?f=Pascal&l=Paquin&e=yonne.lautre@laposte.net&canal=mesopinions&utm_source=emailmesopinions&utm_campaign=petition2013


20 juillet 2013 Les militants écologistes de plus en plus menacés dans le monde

Depuis quelques semaines, le gouvernement brésilien a pris des mesures pour protéger des petits paysans et des écologistes menacés de mort en Amazonie. En mai, un couple de militants avait été assassiné lors d’une embuscade dans l’Etat du Para.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/07/20/les-militants-ecologistes-de-plus-en-plus-menaces-dans-le-monde_3450483_3244.html


20 juin 2013 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde Les populations de Nginth avertissent « Pour faire quitter le projet dans le Ndiaèl, nous sommes prêts à mourir » - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/22198#sthash.v1Jxczo2.dpuf

Le bras de fer entre les populations de la communauté Rurale de Ngnith et les responsables du projet Sen Huile/ Sen Ethanol est toujours d’actualité. Ces populations invitent l’Etat à faire quitter ce projet dans la zone, avant qu’ n y ait mort d’homme.

http://farmlandgrab.org/post/view/22198


9 mai 2013 Nos terres, notre existence : Campagne du CNCR contre l’accaparement des terres

Reportage diffusé par la radio ZIK-FM de Kaolack sur la campagne de lutte contre l’accaparement des terres agricoles conduite par le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR). Le CNCR défend la cause des Exploitations familiales agricoles depuis 1993. Une version de ce reportage en wolof est également mise en ligne. L’intro musicale, Touche pas à ma terre, est de Bidew Bu Bess.

http://farmlandgrab.org/post/view/22032


28 mars 2013 Projet Sen-huile Sen-éthanol : Les éleveurs menacent d’assiéger le Palais avec 30.000 bœufs

Le collectif des 37 villages de Ndiaël est prêt à tout pour arrêter le projet Sen huile-Sen Ethanol. Hier, encore les membres de cette association ont tenu une rencontre pour montrer leur farouche opposition à ce projet. Ils ont promis de passer à la vitesse supérieure si l’Etat continue de faire la sourde oreille devant leur revendication.

http://farmlandgrab.org/post/view/21837


25 mars 2013 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde Fort-Dauphin : Pourquoi les membres de l’association FAGNOMBA sont-ils emprisonnés ?

COMMUNIQUE COLLECTIF TANY

Dikanteny malagasy : http://terresmalgaches.info/spip.php?article66
English version : http://terresmalgaches.info/spip.php?article67

Fort-Dauphin : Pourquoi les membres de l’association FAGNOMBA sont-ils emprisonnés ?

L’association Fagnomba revendique depuis 2010 une juste indemnisation pour les personnes dépossédées de leurs terres utilisées par QMM, Qit Minerals Madagascar, filiale de Rio Tinto, dans le cadre de l’extraction de l’ilménite à Fort-Dauphin, région Anosy, dans le Sud-Est de Madagascar.

Au cours de la semaine du 11 mars 2013 à Tolagnaro (Fort-Dauphin), une quinzaine de membres de l’associationFagnomba, dont la présidente Perle Zafinandro Fourquet, ont été arrêtés puis emprisonnés. Leurs familles confirment qu’ils sont toujours incarcérés.

Quels chefs d’accusation ont été retenus contre eux ? Pour quelles raisons ont-ils été emprisonnés ? Est-ce parce qu’ils ont osé manifester et exprimer des revendications relatives à l’indemnisation de leurs terres ?

Nous réclamons d’urgence des autorités régionales et nationales des éclaircissements concernant l’arrestation et la détention des membres et responsables de l’association Fagnomba et à défaut, leur libération immédiate.

Nous insistons pour que leurs droits civiques fondamentaux, leur liberté de s’exprimer, de manifester, de se défendre et d’être assistés soient scrupuleusement respectés.

Paris, le 17 mars 2013

Le Collectif pour la Défense des Terres Malgaches – TANY

patrimoinemalgache gmail.com
http://www.terresmalgaches.info
http://www.facebook.com/TANYterresmalgaches


7 mars 2013 Riz : Des manifestations contre l’accaparement de terre en Birmanie

Commodesk - Des manifestations de paysans ont dégénéré cette semaine en Birmanie. Les affrontements entre les quelque 400 agriculteurs, qui battaient le pavé pour réclamer l’arrêt des expropriations de leurs terres, et la police, ont fait un mort et une cinquantaine de blessés, selon la presse locale.

http://farmlandgrab.org/post/view/21732


7 février 2013 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde Brèves cyberaction N° 522 : Soutien à la population de Dhinkia

Chers amis,
Je vous écris pour faire appel à votre solidarité en faveur du peuple de Dhinkia et des villages environnants dont la lutte contre la société coréenne POSCO a pris une tournure dangereuse à cause des mesures prises récemment par le gouvernement.

Au début de leur lutte, les populations locales essayaient de protéger 1.700 ha de terres. Au cours des 5 dernières années, ils ont déjà perdu 50% des terres qu’ils essayaient de protéger, ces terres ont été acquises par la société POSCO pour la construction d’un port de mer. Je sais que, même au sein du gouvernement, il y a des gens qui pensent qu’il n’y a pas besoin d’un nouveau port de mer, alors qu’il y a déjà un port de mer à Paradeep et qu’il n’est pas pleinement utilisé. Les populations locales ont absolument raison quand ils disent que, conformément à la récente Loi sur les droits forestiers, leur revendication pour obtenir des terres doit d’abord être réglée avant que des terres ne soient cédées à cette société. Il est tout à fait injustifié que le gouvernement tente de se soustraire à une loi pour en imposer une autre. Une fois que les gens ont des titres de propriété sur les terres qu’ils cultivent actuellement, ils décideront librement s’ils veulent céder leur terre ou non. Mais les forcer à quitter leurs terres sans examiner leurs revendications est juste un moyen intelligent pour éviter de devoir leur payer une indemnité.

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/soutien-population-dhinkia-571.html


3 février 2013 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde Brèves Clip de rap du morceau "Nouvelle colonisation" de Kolibri // Votre soutien est nécessaire de toute urgence pour la libération de paysans et d’un activiste de WALHI persécutés et arrêtés en Indonésie

Votre soutien est nécessaire de toute urgence pour la libération de paysans et d’un activiste de WALHI persécutés et arrêtés en Indonésie

Le 29 janvier 2013, vers 16 h 30, une manifestation de paysans a été violemment réprimée par la police régionale en Sumatra du Sud. Près de 25 personnes ont été battues et arrêtées : des paysans et aussi trois activistes, dont Anwar Sadat, directeur exécutif du bureau régional de WALHI, la principale ONG écologiste du pays, en SUMATRA du Sud.

Nous vous demandons de contribuer à faire libérer Anwar et les autres personnes arrêtées en signant la pétition en ligne :www.change.org/ReleaseAnwar.

Antécédents :

En Sumatra du Sud, il existe en ce moment une centaine de conflits fonciers entre les communautés locales et les compagnies qui contrôlent près de 65 % des terres de la région grâce à des concessions reçues du gouvernement. Ces compagnies développent de grandes plantations d’arbres à pâte, d’hévéas et de palmiers à huile, mais aussi de canne à sucre. La plus importante est Simar Mas. À mesure que les plantations s’élargissent, davantage de personnes sont expulsées de leurs terres et la pauvreté augmente.

Les habitants de Sumatra du Sud sont en train de s’organiser de plus en plus pour récupérer les terres communautaires, et WALHI les soutient activement. Cependant, ils doivent souvent faire face à la violence et aux intimidations de la police.


2 février 2013 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde Brèves Clip de rap du morceau "Nouvelle colonisation" de Kolibri.

Clip de rap du morceau Nouvelle colonisation de Kolibri.
Un clip qui présente le phénomène d’accaparement des terres (land grabing)
Musique : IS Production
Pour aller plus loin : http://farmlandgrab.org
Documentaire conseillé : Planète à vendre (de Alexis Marant)

http://www.youtube.com/watch?v=45jAu5AjnlU


31 janvier 2013 La course aux terres, nouvel enjeu international

La course aux terres, nouvel enjeu international

Plus de 200 millions d’hectares de terres agricoles auraient fait l’objet de transactions ces dix dernières années. Dans le rôle des investisseurs, les grandes puissances, dans celui des expropriés, les pays du Sud. Ce qu’on appelle l’accaparement des terres est un phénomène de plus en plus préoccupant.
Propos recueillis par Laure Constantinesco

"La vraie solution est de changer de modèle de développement"

Catherine Gaudard est directrice du plaidoyer au CCFD-Terre solidaire

http://farmlandgrab.org/post/view/21568


24 janvier 2013 Sen-Ethanol, le projet agricole qui rend les Sénégalais fous de rage

Un projet agricole très controversé

Sen-Ethanol, c’est le nom d’un projet agricole controversé. Très controversé. Cette société à capitaux étrangers et sénégalais —couplée à Sen-Huile, une autre société dont elle est actionnaire— s’est vue affecter 20.000 hectares en août 2012 par l’Etat sénégalais.

Des terres jusqu’ici dédiées au pâturage, comme près de Belibambi, où seront désormais cultivés tournesols et patates douces. Destination : l’exportation et le marché de l’énergie. Le projet se monte à au moins 100 milliards de francs CFA (152 millions d’euros).

Dans un pays qui n’assure pas son autosuffisance alimentaire et dont environ 70% de la population active vit du secteur primaire, ce projet est très sensible, charriant aussi bien son lot de détracteurs que de partisans.

http://farmlandgrab.org/post/view/21554


24 janvier 2013 Oussouby TOURE, sociologue rural : « 40 % des resserves foncières ont fait l’objet de transactions entre 2000 et 2010 »

Les membres des organisations professionnelles agricoles, les organisations paysannes et de la société civile se sont réunis, samedi dernier, à l’Ecole nationale d’administration (Ena). Ils ont passé en revue la gestion de la propriété foncière et ses conséquences sur les modèles de développement agricole au Sénégal.

http://farmlandgrab.org/post/view/21555


10 janvier 2013 Q&R : Lutter pour préserver la plus riche forêt tropicale d’Afrique

Monde Kingsley Nfor interviewe NASAKO BESINGI, directeur de l’ONG environnementale ’Struggle to Economize the Future’ (Lutte pour préserver le futur)

YAOUNDE , 27 déc (IPS) - Les protestations contre une plantation d’huile de palme controversée dans le Parc national de Korup à Mundemba, dans le sud-ouest du Cameroun, continueront malgré les arrestations et les intimidations des défenseurs locaux de l’environnement.

C’est la forêt tropicale la plus ancienne et la plus riche d’Afrique en termes de diversité florale et faunique.
Nasako Besingi, le directeur de l’ONG locale ’Struggle to Economize the Future’ (Lutte pour préserver le futur), a déclaré à IPS : "Nous n’arrêterons pas jusqu’à ce que justice environnementale soit faite".

http://farmlandgrab.org/post/view/21487


3 janvier 2013 Pour mettre fin aux expulsions forcées au Cambodge

Dans le cadre de la campagne contre les expulsions forcées au Cambodge, des représentants d’Amnesty International se sont rendus à Phnom Penh de la fin du mois de novembre à la mi décembre pour y participer à plusieurs événements organisés par des partenaires locaux.

Dans le cadre de la campagne contre les expulsions forcées au Cambodge, des représentants d’Amnesty International se sont rendus à Phnom Penh de la fin du mois de novembre à la mi décembre pour y participer à plusieurs événements organisés par des partenaires locaux.

http://farmlandgrab.org/post/view/21467


27 décembre 2012 « Les Dessous de la mondialisation : Terre à prendre en Ethiopie » Documentaire sur Public Sénat

Les ONG parlent d’accaparement des terres, et même de néocolonialisme. Depuis la crise financière et alimentaire de 2008, les pays en voie de développement louent bon marché leurs terres arables à des multinationales étrangères, désireuses de sécuriser leur approvisionnement en matières premières agricoles. Les gouvernements, les investisseurs et la Banque mondiale se veulent rassurants : cet agrobusiness n’aurait aucune visée spéculative. Bien au contraire, affirment-ils, l’expérience et les technologies déployées seraient une formidable opportunité de modernisation agraire pour des pays qui tentent d’échapper à la spirale de la pauvreté.

La région de Gambela, en Ethiopie, offre un visage inattendu : des paysages vallonnés et verdoyants, des terres fertiles courant le long des pentes arrosées des hauts plateaux.

http://farmlandgrab.org/post/view/21446


27 décembre 2012 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde Brèves L’exemple de Djidja au Bénin (vidéo)

La commune de Djidja, dans le département du Zou, au centre du Bénin, dispose d’importante réserves de terres agricoles. Traditionnellement, la moitié est mise en culture et le reste laissé en jachère. Mais cet équilibre est en train d’être bouleversé par l’arrivée d’investisseurs extérieurs et, depuis 2008, près de la moitié des terres agricoles de la commune (environ 45.000 hectares) ont changé de main…

http://synergiepaysanne.org/Agricultures familiales et sociétés civiles face aux investissements massifs dans les terres au Benin. Ce document est le résultat d’une étude réalisée au Bénin, et plus particulièrement dans dans la commune de Djidja, par Synergie Paysanne en partenariat avec le CCFD-Terre Solidaire.

… sur l’accaparement des terres dans le monde

http://farmlandgrab.org/post/view/21447


20 décembre 2012 Mali : le combat des paysans contre l’accaparement des terres

Au Mali, de plus en plus de paysans se disent victimes d’accaparement des terres. Expropriés dans la violence des champs qu’ils cultivent depuis parfois plusieurs générations, ils se retrouvent sans ressources et, souvent, sans recours possible. Face à eux, des autorités qui affirment agir légalement au nom de l’Etat, et des opérateurs économiques qui pèsent davantage que les chefs de village. Découvrez les témoignages de Yaya Konaré, paysan chassé de son champ, Massa Koné, militant qui défend les victimes d’accaparement, et du colonel Moussa Sinko Coulibaly, le nouveau ministre malien de l’Administration territoriale.

« Je n’avais rien d’autre que mon champ »

http://farmlandgrab.org/post/view/21443


15 décembre 2012 Agissez maintenant pour mettre fin aux accaparements de terres

Selon une étude d’Oxfam, de plus en plus de terres arables sont achetées dans les pays en développement par des investisseurs étrangers. En conséquence, de nombreuses familles sont expulsées de leur maison et privées d’emploi et de nourriture suite à ces grandes transactions foncières. Mettez fin à cette injustice. Agissez maintenant.
dégagez

Des transactions foncières à grande échelle déchirent des communautés entières, les laissant sans nourriture et sans toit. C’est un marché très juteux, dont les populations pauvres payent le prix fort. Cependant, la Banque mondiale peut faire pencher la balance dans le bon sens. Avec votre aide, nous pouvons faire en sorte qu’elle protège les droits des personnes les plus démunies.

Signez la pétition à destination du président de la Banque mondiale, Jim Kim !

http://cultivons.be/fr/actu/agissez-maintenant-pour-mettre-fin-aux-accaparements-de-terres


10 décembre 2012 SOUTENONS les ELEVEURS et leur PATRIMOINE contre L’ACCAPAREMENT de VASTES SURFACES de TERRES par la société TOZZI GREEN à MADAGASCAR

Veuillez trouver, ci-dessous, le communiqué que le Collectif TANY a publié à la fin du mois de novembre, pour soutenir les éleveurs et paysans de la région d’Ihorombe qui ont exprimé leurs plaintes et revendications face à l’extension des vastes plantations de la société italienne TOZZI GREEN.

Veuillez recevoir nos salutations cordiales.
Le Bureau et les membres du Collectif TANY

SOUTENONS les ELEVEURS et leur PATRIMOINE contre L’ACCAPAREMENT

de VASTES SURFACES de TERRES par la société TOZZI GREEN à MADAGASCAR

La société italienne Tozzi Green,une filiale du groupe italien Tozzi Renewable Energy, cultive essentiellement du jatropha, un agrocarburant, sur le plateau d’Ihorombe dans le Centre Sud de Madagascar et vise une surface de 100 000 ha. Cette société déclare qu’elle s’installe dans cette zone avec l’accord des populations : quelles populations exactement ont été consultées et ont donné leur accord ? Les autorités locales ? Quelques notables des villages ?

Plaintes et revendications des populations locales

http://www.terresmalgaches.info/spip.php?article57

PETITION HALTE AUX EXPULSIONS DES FAMILLES MALGACHES ET A L’ACCAPAREMENT DES TERRES A MADAGASCAR


18 octobre 2012 Haïti-Caracol : Manifestation d’agriculteurs contre l’accaparement des terres de la zone

A la veille de la journée mondiale de l’alimentation le 16 octobre

Haïti-Caracol : Manifestation d’agriculteurs contre l’accaparement des terres de la zone
A 10 jours de l’inauguration du parc industriel

Correspondance Wedlyne Jacques

Cap-Haïtien, 16 oct. 2012 [AlterPresse] --- Plusieurs dizaines d’agricultrices et d’agriculteurs ont élevé leurs voix, dans la matinée du samedi 13 octobre 2012, pour protester contre la prise de plusieurs carreaux de terre dans la première section communale de Champin, sur l’habitation Madras, à Caracol (commune du Nord-Est d’Haïti, à environ 25 km du Cap-Haïtien), où doit être inauguré un parc industriel le 22 octobre prochain, a observé l’agence en ligne AlterPresse.

http://farmlandgrab.org/post/view/21167


11 octobre 2012 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde Brèves Spéculation sur les terres agricoles : la lumière est rouge !

Le nouveau gouvernement péquiste compte s’attaquer rapidement au phénomène de l’accaparement des terres agricoles par des fonds d’investissement.
par Jean-Charles Gagné

http://farmlandgrab.org/post/view/21103


30 août 2012 Empêcher l’accaparement de terres. L’Afrique centrale à la recherche de lois musclées

A l’initiative de la Fes, en collaboration avec deux Ong camerounaises, des experts des 6 pays d’Afrique centrale se sont retrouvés à Yaoundé pour faire des recommandations à leurs gouvernements aux fins de combattre la cession des terres à grande échelle aux compagnies étrangères.

http://farmlandgrab.org/post/view/20921


26 juillet 2012 Les populations de Wassadou investissent l’avenue Léopold Sédar Senghor

TAMBACOUNDA. POUR PROTESTER CONTRE LA MISE EN ŒUVRE D’UN PROJET AGRO INDUSTRIEL
Les populations de Wassadou investissent l’avenue Léopold Sédar Senghor

par Boubacar TAMBA

Le mercure est monté dans le thermomètre hier, lundi, à Tambacounda. Les populations de Wassadou et environs ont investi l’avenue Léopold Sédar Senghor pour protester contre la mise en œuvre d’un projet agro industriel sur un peu plus de 3000 ha. Elles ont invité les pouvoirs publics à trouver dans les meilleurs délais une solution à cet épineux problème, sinon elles comptent se faire entendre par le monde entier.

http://farmlandgrab.org/post/view/20817


19 juillet 2012 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde Brèves Pétition Non aux plantations d’hévéa et de palmiers au Gabon

Les nouvelles autorités gabonaises, devenus des hommes d’affaires au sommet de l’Etat sont en train de concéder d’énormes superficies à l’entreprise singapourienne Olam pour les monocultures sur les terres ancestrales des populations. En même qu’elles font le tour du monde pour parler de Gabon vert, les terres gabonaises sont bradées en violation des droits des populations. Nous disons non à cette nouvelle colonisation de nos terres par ceux qui ont causé des degats en indonésie et en Malaysie avec ces mêmes monocultures.

http://www.avaaz.org/fr/petition/Non_aux_plantations_dhevea_et_de_palmiers_a_huile_au_Gabon_par_Olam/?cIqLcdb


28 juin 2012 Le Sommet de l’investissement agricole se tient à Londres au milieu de controverses

Des investisseurs responsables de grands fonds financiers se réunissent de mardi à jeudi à Londres à l’hôtel Victoria Park Plaza pour discuter des opportunités d’investissement agricole en Afrique. L’une des discussions de ce cinquième sommet annuel s’intitule en effet « L’agriculture en Afrique : usurpation de terres ou opportunité inexploitée ? » Le Sommet de l’investissement agricole prodigue des conseils aux investisseurs pour faire face aux complexités de l’investissement agricole et bénéficier au mieux de cette opportunité. Mais de nombreuses ONGs s’insurgent contre ce qu’elles perçoivent bel et bien comme une « usurpation de terres ».

http://farmlandgrab.org/post/view/20705


10 mai 2012 La classe paysanne congolaise regroupée au sein de la confédération COPACO s’oppose à l’expropriation des terres en RDC

La classe paysanne congolaise regroupée au sein de la confédération COPACO s’oppose à l’expropriation des terres en RDC

Kinshasa

Le Secrétaire général de la Confédération paysanne du Congo (COPACO) a exprimé l’inquiétude de ses membres, les paysans congolais, devant la vague qui se constate de vente à outrance des terres qui traduit, selon cette association, une mauvaise gestion des espaces que l’on veut faire croire abandonnés.

http://farmlandgrab.org/post/view/20461


3 mai 2012 Urgent : Soutenir la mobilisation malienne contre l’accaparement des terres

CNOP, AOPP, UACDDD, CAD et LJDH | 27 avril 2012

Convergence contre les Accaparements des Terres

« Ne touche pas à mes terres, ma maison, mes militant-e-s »

Depuis 2009, les paysans et paysannes du Mali, notamment ceux de Sanamadougou, Saou et Sansanding sont la cible d’injustices de la part d’investisseurs particulièrement Modibo Keita, un commerçant ayant pignon sur rue à Bamako et soutenu par les autorités. à la tête de plusieurs sociétés : GDCM, 3M… ayant eu une ascension et des moyens fulgurants en 10 ans. Le projet « ferme de Sanamadougou » est évalué entre 501 milliards de FCFA et 80 milliards2.

Doté d’un bail de 7400 ha à 30 km du village dans la zone du M’Bewani, première tranche des 20 000ha que l’Office du Niger a décidé d’octroyé à Modibo Keita, celui-ci néglige ces terres et s’accapare sans respect des droits des terres paysannes cultivées depuis des générations.

http://farmlandgrab.org/post/view/20409


27 avril 2012 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde Brèves La terre appartient à ceux et celles qui la cultivent

Communiqué de presse, Rome 25 avril 2012
Coordination Européenne Via Campesina

La terre appartient à ceux et celles qui la cultivent

Nous, paysannes et paysans, réunis en Assemblée Générale à Rome ces 24 et 25 avril, apportons notre soutien et notre solidarité à tous les camarades en lutte pour la préservation des terres nourricières, l’accès à la terre et au métier. Nous sommes contre la vague de privatisation de terres publiques :

au Mali, où des paysans ont été arrêtes pour avoir osé travailler des terres dont ils avaient été expulsés suite à des accaparements ;

au Honduras, où 1200 ha de terre sont occupés depuis le 17 avril ;

en Andalousie, où depuis le 4 mars des paysans et paysannes sans terre occupent à Somonte une ferme publique de 400 ha, qui a été mise en vente spéculative ;

en France, où deux paysans et une élue politique sont en grève de la faim pour refuser les expulsions engagées en vue de la construction d’un aéroport à Notre-Dame des Landes ;

en Italie, dans la vallée de Suze, où des paysans résistent à l’expropriation à cause de la construction de la ligne TGV Lyon-Turin.

Ces luttes rejoignent celles menées de longue date en Roumanie, Autriche et en de nombreux lieux. Ces paysans, ces « sans-terre » qui veulent devenir paysans et paysannes mènent des actions exemplaires pour gagner la Souveraineté alimentaire. Ces actions représentent des plateformes de lutte contre la marchandisation et la privatisation des ressources naturelles.

Partout en Europe, l’accès à la terre est un obstacle à la Souveraineté alimentaire. La terre est un bien commun qui appartient à ceux et celles qui la cultivent et que personne ne devrait pouvoir s’approprier pour son propre profit.

Ces actions devraient être le début de la réforme agraire qui, en cette période de chômage, de pénurie et d’escroquerie néolibérale, nous manque tant.

Aujourd’hui, toute alternative pour survivre avec dignité doit passer par la lutte pour la terre, pour l’agriculture paysanne et pour la souveraineté alimentaire.

Globalisons la lutte,

Globalisons l’espoir !


23 avril 2012 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde Brèves BANQUE MONDIALE : RETIRE-TOI DES TERRES !

Congrès de la Banque mondiale sur le Territoire et la pauvreté - du 23 au 26 avril 2012 à Washington, D.C.

 Déclaration conjointe -

BANQUE MONDIALE : RETIRE-TOI DES TERRES !

« La régie des terres dans un environnement en transformation rapide » est le thème du Congrès de la Banque mondiale sur le Territoire et la pauvreté, qui a lieu du 23 au 26 avril 2012 à Washington, D.C. Des représentants de sociétés investisseuses, de gouvernements et d’institutions financières internationales se réunissent au quartier général de la Banque mondiale pour « discuter des enjeux qui préoccupent les intervenants et responsables des politiques entourant la régie des terres ». Au moment où ces gens imaginent de nouveaux moyens pour permettre aux entreprises de s’accaparer toujours plus de terres un peu partout sur la planète, les populations concernées souffrent directement des lois promues par la Banque mondiale et ses alliés et des politiques d’aménagement du territoire conçues en faveur des entreprises.

La Banque mondiale, fidèle à ses recettes politiques et économiques de réduction de la pauvreté, favorise depuis plusieurs décennies une approche du territoire axée sur les forces du marché. Elle a promu la privatisation des terres et cherché à créer les conditions nécessaires à l’établissement de marchés fonciers en transformant les droits fonciers traditionnels et coutumiers en titres « marchandisables » et en finançant des programmes d’enregistrement de titres fonciers dans plusieurs pays. Tout ça, bien sûr, en faveur d’un modèle de développement agro-industriel placé au service des entreprises.

Ses programmes de gestion du territoire ont accru la concentration des terres dans les mains d’une minorité et planté le décor pour un accaparement massif des terres et des sources d’eau à l’échelle globale. Attirées par les prix élevés des denrées alimentaires et par la demande accrue pour les agrocarburants, les aliments pour animaux et les matériaux bruts, les entreprises multinationales d’agro-industrie et les protagonistes de l’industrie financière, comme les banques privées et les fonds de pension, se précipitent pour prendre le contrôle des terres et des ressources connexes comme l’eau. On estime qu’entre 80 et 230 millions d’hectares de terres ont été loués ou achetés au cours des dernières années, principalement pour produire de la nourriture, des aliments pour animaux ou des agrocarburants destinés au marché international. Par voie de conséquence, les paysans, éleveurs de bétail, pêcheurs et ménages ruraux perdent leur accès traditionnel aux ressources naturelles (terres, sources et plans d’eau, pêcheries, forêts, pâturages, etc.) et le contrôle des processus de production, et sont ainsi dépossédés des moyens de subsistance essentiels à leurs familles et leurs communautés. Les populations locales sont expulsées et déplacées de force, leurs droits humains fondamentaux, comme le droit à l’alimentation et au logement, sont violés impunément, et l’environnement, au même titre que les structures communautaires traditionnelles, est de plus en plus dévasté.

En proposant du capital et des garanties aux sociétés investisseuses multinationales, en offrant de l’aide et du soutien technique pour « améliorer le climat d’investissement dans le domaine agricole » dans les prétendus pays bénéficiaires, et en encourageant des lois et politiques axées sur l’entreprise plutôt que sur le bien commun des populations, la Banque mondiale joue un rôle-clé dans ce processus d’accaparement massif du territoire. En même temps, la Banque vante ses sept principes pour un Investissement agricole responsable, qui visent à légitimer l’accaparement mondial des terres par des sociétés investisseuse à des fins agroindustrielles. La Banque mondiale agit en toute impunité. Les États doivent mettre un terme à tout cela et respecter à la lettre leurs obligations extraterritoriales en matière de droits humains.

Alors que la Banque mondiale se réunit avec les accapareurs internationaux dans l’enceinte de son quartier général, à l’extérieur les populations se mobilisent un peu partout sur la planète pour rendre illégale l’accaparement des terres et pour reprendre les territoires perdus. Elles affirment qu’aucun plan de transparence et de responsabilité conçu par et pour les entreprises ne pourra rendre acceptable ou viable l’expropriation des populations au profit du modèle agroindustriel.

Dans le cadre de la Journée internationale des luttes paysannes, établie par La Via Campesina le 17 avril, nous nous joignons aux mouvements des paysans et pêcheurs, aux organisations de travailleurs et travailleuses de la terre, aux étudiants et étudiantes, aux militants et militantes pour les droits humains, aux groupes écologistes, aux organisations féminines et aux mouvements pour la justice sociale, dans la lutte contre l’accaparement des terres et le contrôle territorial des entreprises, et pour contrer les tentatives de la Banque mondiale et de ses alliés de présenter l’expropriation des terres des paysans comme une opération responsable.

Banque mondiale, retire-toi des terres, maintenant !

23 avril 2012

CRBM

FIAN International

Focus on the Global South

Friends of the Earth International

GRAIN

La Via Campesina

Transnational Institute


16 février 2012 Lutte contre l’accaparement des terres : les Osc d’Afrique dénoncent le mutisme des gouvernants

Écrit par Marcel Zoumènou

Un danger plane sur la souveraineté alimentaire de l’Afrique, il s’agit de l’accaparement des terres cultivables par les multinationales. Selon une étude, plus de 70% des terres cultivables du continent sont dans les mains de ces sociétés. Pour inverser cette tendance, les organisations de la société civile venues de 13 pays africains se sont réunies à Ouidah les 08 et 09 février pour mûrir leurs stratégies de lutte.

Ils (les acteurs des Organisations de la société civile) sont venus du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, de la Guinée Conakry, du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Siérra Léone, de la Suisse, du Togo et du Zimbabwé et du Bénin pour réfléchir au phénomène d’accaparement des terres. L’objectif de cet atelier financé par « Pain pour le prochain », une organisation suisse, est de « rassembler des organisations des pays de la sous région pour une connaissance mutuelle et des échanges d’expériences sur la lutte contre l’accaparement des terres ».

http://farmlandgrab.org/post/view/20026


4 février 2012 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde Brèves Madagascar : Recolonisation des terres malgaches

Bonjour.

Merci de diffuser, s’il vous plaît.

Bien cordialement

Pour Le Collectif TANY

Mamy Rakotondrainibe

En fichier attaché la référence (3)

La référence (4) mène au site internet du MDAT où se trouvent entre autres

 la réponse du MDAT au Collectif TANY montrant 3 sociétés qui ont déposé une demande d’acquisition de terres de vastes surfaces

 ainsi que les documents rejetant les demandes d’acquisition de terrains par Madagascar Future Entreprise - Daewoo Logistics, d’une part, et Varun d’autre part en 2010 (sur le côté droit)

http://www.madagate.com/editorial/communaute-malagasy/2241-patrimoine-de-madagascar-lettre-ouverte-au-president-andry-rajoelina.html

Collectif pour La Défense des Terres Malgaches – TANY

Maison des Associations du 11ème - boîte n°89

8, rue du Général Renault

75011 – Paris - France

à Monsieur Andry RAJOELINA

PRESIDENT de la TRANSITION

Antananarivo - MADAGASCAR

Objet : Demande de transparence sur les terres malgaches

Monsieur Le Président,

Le Collectif pour la Défense des Terres Malgaches – TANY vous a transmis une lettre

 le 13 décembre 2011 pour demander aux autorités la transparence sur un état des lieux des parties du territoire malgache vendues à des étrangers

 puis le 14 janvier 2012 vous sollicitant, en tant que Président de la Transition, des éclaircissements sur les négociations entre Daewoo-MFE (Madagascar Future Entreprise) et les autorités actuelles.

Nous n’avons pas reçu de réponse à la première lettre mais des articles de presse ont rapporté que Monsieur le Président de la Transition a déclaré au cours de discours lors des échanges de vœux qu’il était contre la vente de terres aux étrangers (1) (2) alors qu’il avait affirmé dans une interview à Jeune Afrique en mai 2011 que l’équipe de la Transition voulait « [..] accompagner ces investisseurs et faciliter l’accès aux terrains constructibles. Nous voulons que des étrangers puissent acheter un pied-à-terre, un appartement ou une villa »(3)

Nous remercions les autorités pour les différences informations délivrées à la presse le 15 janvier à la suite de notre deuxième lettre. Nous avons également vu les documents affichés sur le site du Ministère du Développement et de l’Aménagement du Territoire depuis le 18 janvier 2012 (4) ainsi que le démenti de la société Madagascar Future Entreprise (5) et la dernière mise au point de La Lettre de l’Océan Indien (6).

Seules les sociétés Rainbow Oil, Tozzi Green et Tree for lite auraient donc entrepris les démarches en leur propre nom ? Nous aurons sûrement l’occasion de reparler de ces sociétés, mais dans l’immédiat, tous se demandent pourquoi la société Tozzi Green avait déjà pu cultiver plusieurs hectares de jatropha dans l’Ihorombe si elle ne détenait qu’une autorisation de prospection. (7)

Par ailleurs, une citation attribuée à Monsieur Le Vice-Premier Ministre par un quotidien crée de nouvelles inquiétudes : « On peut donner des terrains aux étrangers mais tout doit être consigné dans les cahiers des charges. Donner ne veut pas dire vendre mais tout simplement mettre à leur disposition le ou les terrains dont ils peuvent avoir besoin pour leurs activités. Le problème est qu’à l’heure actuelle, il y a trop de terrains qui sont occupés illicitement par des étrangers, suite à certaines malversations qui ont été opérées par des anciens responsables du ministère. Mais ces malversations n’auraient pas non plus pu se faire sans avoir été autorisées en haut lieu… ». (2)

Le Collectif TANY renforce donc sa requête d’une transparence totale sur les transactions passées, actuelles et prévues sur les terres afin que tous les citoyens aient une information complète, qu’il s’agisse de ventes, de locations ou de dons, précisant quelles institutions ou autorités en ont été les auteurs et en quelle année, les noms des acheteurs, locataires ou bénéficiaires des dons, les surfaces concernées, la nature des productions envisagées, la destination des produits. En particulier, toutes les transactions souvent gérées au niveau central avant 2009 et celles contractées au
niveau des régions et des communes entre 2009 et 2011 y sont attendues.

Nous proposons la réalisation de cette transparence par internet, comme plusieurs pays dans le monde le font déjà, pour limiter les déplacements pour la consultation des données et pour que les citoyens puissent suivre régulièrement les mises à jour. L’exemple de la Nouvelle-Zélande qui met à la disposition du public toutes les transactions foncières par les étrangers au-dessus de 5 ha depuis 2005 nous paraît un bon modèle dont les responsables pourraient s’inspirer :

http://www.linz.govt.nz/overseas-investment/decisions

Le Liberia constitue un autre exemple : http://www.leiti.org.lr/content_maindoc.php?main=65&related=65.

Mais dans le cas de Madagascar où la loi sur les investissements 2007-036 rend actuellement difficile la distinction entre les investisseurs nationaux et étrangers, nous proposons de publier tous les détails sur les transactions passées et actuelles sans distinction de nationalité, sur les surfaces supérieures ou égales à 50 ha. Par ailleurs, nous réitérons fortement, auprès des autorités de la Transition mais également auprès de toutes les forces politiques et personnes susceptibles de participer au pouvoir législatif et exécutif dans l’avenir, l’abrogation de la loi 2007-036 qui permet l’achat de terrains par des sociétés de droit malgache pour des investisseurs étrangers.

Espérant que notre demande obtiendra satisfaction dans les meilleurs délais,

Nous vous présentons, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations les plus respectueuses.

Paris, le 2 février 2012

Pour le Bureau du Collectif pour la Défense des Terres Malgaches - TANY

La présidente du Collectif

Mamy Rakotondrainibe

patrimoinemalgache gmail.com
http://terresmalgaches.info

Cc : Monsieur Le Premier Ministre
Monsieur Le Vice-Premier Ministre en charge du Développement et de l’Aménagement du Territoire

(1) http://www.lexpressmada.com/foncier-madagascar/31006-l-affaire-daewoo-revient-sur-le-tapis.html

(2) http://www.newsmada.com/affaire-daewoo-logistics-tous-les-contrats-sont-annules/

(3) Jeune Afrique 8 au 14 mai 2011 (fichier attaché) page 49
http://terresmalgaches.info/spip.php?article39 – référence (5)

(4) http://www.matd.gov.mg/index.php/joomla-fr/informationsgnrl/actualitegenerales/98-information/243-affairedaewoovarun

(5) http://www.lexpressmada.com/madagascar-future-entreprise-madagascar/31081-arret-definitif-du-projet-avec-daewoo.htm

(6) http://www.africaintelligence.fr/LOI/alerte-loi/2012/01/18/gros-ramdam-autour-d-une-filiale-de-daewoo%2C96953250-ART


15 janvier 2012 Agir contre l’accaparement des terres dans le monde Brèves Pétition « Affaire DAEWOO » Défense des Terres Malgaches

Ayant suivi les informations relatives à l’affaire Daewoo à Madagascar, à propos de laquelle ni le gouvernement malgache, ni la société Daewoo n’ont démenti la surface des terres cultivables engagée (1,3 million d’ha), l’absence de compensation financière pour le prix du bail emphytéotique de 99 ans, la nature des plantations prévues – maïs issu probablement d’OGM dans la région Ouest et palmiers à huile dans la région Est,

Je, soussigné, soutiens l’ensemble des revendications du Collectif pour la Défense des Terres Malgaches (réseau citoyen et indépendant des appareils politiciens) exigeant que les autorités malgaches

 fassent preuve de transparence totale sur l’affaire Daewoo : termes du contrat, état actuel des autorisations d’acquisitions de terrains dans chaque district,

 arrêtent toutes les procédures en cours et annulent toutes les autorisations déjà accordées

 et informent la population malgache de toutes les « affaires » similaires signées ou en cours avec d’autres sociétés ou pays étrangers.

Pour défendre et sauvegarder les Terres Malgaches et empêcher d’autres octrois ou locations de concessions semblables, je demande avec le Collectif pour la Défense des Terres Malgaches

http://terresmalgaches.info/spip.php?article1


8 décembre 2011 Au Parlement suédois, GRAIN en appelle à la fin de l’accaparement des terres

Le 5 décembre 2011, GRAIN a reçu le Right Livelihood Award 2011, souvent appelé le « Prix Nobel Alternatif », au Parlement suédois, à Stockholm. Ce prix a été décerné à GRAIN pour son « travail dans le monde entier visant à protéger les moyens de subsistance et les droits des communautés agricoles, et à dénoncer les achats massifs de terres agricoles dans des pays en développement par des intérêts financiers étrangers. »

http://farmlandgrab.org/post/view/19708


19 novembre 2011 Lancement d’une alliance internationale contre les accaparements de terres

Communiqué de Presse La Via Campesina - CNOP

Lancement d’une alliance internationale contre les accaparements de terres

Sélingué, Mali, 19 Novembre 2011 — Plus de 250 paysannes et paysans, venus de 30 pays du monde ont créé aujourd´hui une alliance internationale contre les accaparements de terres. Cette alliance sera dirigée par les paysans et paysannes, en collaboration avec de nombreux mouvements sociaux et organisations. L’annonce a été faite lors de la clôture de la "Conférénce internationale : Stop aux accaparements de terres" organisée par la Confédération nationale des organisations paysannes du Mali (CNOP) et La Via Campesina, mouvement paysan international.

L’accaparement des terres est un phénomène mondial dont l’ampleur et la vitesse sont inégalées. Au Mali, au cours des dernières années, plus 800 000 hectares de terres arables ont été cédés par le gouvernement aux investisseurs par le biais de baux de 30 ans, renouvelables. De même, il est estimé qu’en Afrique plus 30 millions d’hectares ont été vendus ou loués. Au niveau mondial, cela atteindrait de 60 à 80 millions d’hectares, mais du fait du caractère secret voire illégal des contrats, il ne s’agit que de la partie visible de l’iceberg. Ces terres sont déjà transférées aux élites nationales, aux multinationales et aux fonds financiers qui cherchent à faire des bénéfices ou à spéculer au moyen de projets d’agricuture industrielle, d’exploitation minière, de production d’agrocarburants, de marchés du carbone, de tourisme, de grands barrages, etc.

D’aucuns les présentent comme des "investissements" alors que ces accaparements de terre ne sont autre que du vol. Il s’agit également d’une véritable violation des droits des paysans et des paysannes. Ces accaparements spolient les petits producteurs, les éleveurs, les peuples indigènes, entre autres, de leur patrimoine et de leurs moyens de subistance. Quand les paysans se défendent pour défendre leurs intérêts vitaux, ils sont battus, emprisonnés voire assassinés.

Devant la gravité de la situation, les organisations paysannes réunies au Mali ont créé aujourd’hui une alliance qui permettra de renforcer et de soutenir les communautés paysannes dans leurs luttes contre cette offensive. Un plan d’action a été adopté, comprenant notamment un observatoire permettant de collecter et d’échanger les données concrètes concernant les accarements de terres. Les participants et participantes à cette conférence se sont engagés à travailler ensemble, de toute urgence, pour mettre fin aux accaparements de terres. Ainsi, il sera possible de mettre en oeuvre de vraies réformes agraires et des politiques foncières au service des exploitations agricoles familiales et de remplacer le modèle agro-industriel par l’agriculture paysanne, seule garante de la souverainté alimentaire.

Pour plus d’informations : + 223 60351445

Voir aussi la délcaration, des articles et des photos de la conférence sur www.viacampesina.org


17 novembre 2011 Réglementer la ruée vers les terres

FREETOWN, 14 nov (IPS) - L’adoption de directives internationales pour réglementer les soi-disant accaparements des terres a été repoussée à l’année prochaine après l’échec des négociateurs qui n’ont pas pu s’entendre sur les conditions pour les investissements fonciers à grande échelle, ainsi que leur application.

Ces directives, en élaboration depuis plusieurs années, ont été suscitées par des craintes qu’une "ruée vers les terres" est en train de conduire à la faim, aux conflits et aux violations des droits humains.

http://farmlandgrab.org/post/view/19598


3 novembre 2011 Accaparement de terres au Sénégal : Communiqué du CNCR à propos des événements à Fanaye

Dakar, le 27 octobre 2011

Plus d’information sur : http://www.cncr.org

Au nom de ses membres et de tous les ruraux du Sénégal, le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (CNCR) exprime sa profonde tristesse suite aux événements survenus à Fanaye le 26 octobre 2011. Dans cette tragique épreuve, nous présentons nos sincères condoléances aux familles touchées par les décès et témoignons aux blessés dans les affrontements ainsi qu’à leurs proches toute notre compassion et notre solidarité.

Le CNCR est conscient de la sensibilité de la question foncière au Sénégal et demeure convaincu que les problèmes qu’elle pose ne sauraient se régler par la multiplication des affrontements au sein même de nos communautés locales.

http://www.viacampesina.org/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=639:accaparement-de-terres-au-senegal-communique-du-cncr-a-propos-des-evenements-a-fanaye&catid=23:rrme-agraire&Itemid=36


29 octobre 2011 Conférence Internationale : "Stop à l’accaparement des terres" Du 17 au 20 Novembre au Mali (village Nyéléni à Sélingué)

La terre, l’eau, les ressources naturelles, qui devraient être des biens communs inaliénables, sont au cœur des enjeux économiques mondiaux. Leur attribution et gestion actuellement mises en œuvre menacent l’avenir des peuples, notre alimentation et la planète.

Plus de 45 millions d’hectares ont déjà fait l’objet de transactions définitives ou en cours, le plus souvent dans la plus grande opacité et au détriment des communautés paysannes, des éleveurs, pêcheurs, peuples autochtones. A elle seule l’Afrique est dépossédée de 30 millions, là où l’insécurité alimentaire sévit tous les jours ! La cohésion sociale, la souveraineté alimentaire actée par certains pays africains voire la souveraineté des Etats eux-mêmes sont remis en cause : Mozambique plus de 10 millions d’hectares, Ethiopie 300 000 ha entre les mains d’un seul investisseur indien, au Mali plus de 750 000 hectares…

http://viacampesina.org/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=613:conference-internationale-qstop-a-laccaparement-des-terresq-du-17-au-20-novembre-au-mali-village-nyeleni-a-selingue&catid=23:rrme-agraire&Itemid=36


5 octobre 2011 Agir contre la confiscation des terres dans le monde Brèves Inde : Une marche d’un an pour l’accès à la terre (Appel à soutien)

À travers la planète, des millions de paysannes et paysans font face à une menace grandissante des accaparements de terres par des intérêts privés et publics et à l’absence de volonté des pouvoirs publics. En Inde, le mouvement gandhien Ekta Parishad refuse de baisser les bras, intensifie son combat et lance une marche d’un an à travers le pays à partir du 2 octobre 2011 . Cette première marche aboutira au Jan Satyagraha, la marche pour la justice : en octobre 2012, 100 000 indiennes et indiens réclameront un accès équitable à la terre pour toutes et tous. Des mouvements sociaux, partout dans le monde, soutiennent cette initiative pour faire entendre la voix des sans-terres au gouvernement indien et défendre la souveraineté alimentaire pour tou-te-s !

http://www.peuples-solidaires.org/348-inde/


29 septembre 2021

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mercredi 29 septembre 2021

Mis à jour le 30 septembre 2021