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Agir contre le transport des déchets nucléaires en France : dites NON aux trafics de déchets radioactifs

6 novembre 2014 Agir contre le transport des déchets nucléaires en France Hommage à Sébastien Briat

Il y a tout juste 10 ans, Sébastien, un jeune Meusien, décédait alors qu’il tentait d’alerter sur les dangers des convois de déchets nucléaires. 

Parce que le temps passe, mais que nous n’oublions pas, nous donnons rendez-vous à toutes celles et tous ceux qui le souhaitent de venir passer une heure en gare de Bar-le-Duc, pour lui rendre hommage.

vendredi 7 novembre à 17h45

En Gare SNCF de Bar-le-Duc (55)

http://burezoneblog.over-blog.com/2014/11/hommage-a-sebastien-briat.html


6 février 2013 Agir contre le transport des déchets nucléaires en France : Un train de déchets nucléaires bloqué à Lille mardi soir

20 minutes - 6 février 2013

Un train transportant des déchets nucléaires en provenance des Pays-Bas et destinés au centre de retraitement de La Hague, dans la Manche, a été immobilisé par des militants écologistes mardi soir 5 février dans la banlieue de Lille, a-t-on appris de sources concordantes.

http://reporterre.net/spip.php?article3814


23 janvier 2013 Agir contre le transport des déchets nucléaires en France Brèves : Le déraillement d’un wagon d’un train transportant 5 fûts de matières radioactives le 21 janvier 2013 à St Rambert d’Albon

Communiqué de presse Fédération SUD Rail , SDN 26-07 et SDN Isère

Le déraillement d’un wagon (n° 31 87 355 0129/4) d’un train d’origine Pierrelatte et à destination de Vlissingen en Hollande, transportant 5 fûts de matières radioactives (d’U3O8 appauvri quelquefois appelé yellowcak, catégorie III sous référence EOT T0053, coulées dans du béton), a eu lieu le 21 janvier 2013 à St Rambert d’Albon à 16h20 voie 51. Ce wagon fait partie d’un lot de 7 véhicules identiques.

Ce convoi comportait aussi un wagon de type « Castor » dont nous pensons qu’il était chargé de combustibles usés donc hautement radioactif (Voir photos 2 jointe). Ce wagon a été déplacé très rapidement et a stationné plusieurs heures en gare de ST Rambert (voir photos 1), à proximité des agents, des usagers et des riverains.

http://www.sdn26-07.org/blog/


15 janvier 2013 Les antinucléaires italiens et français se mobilisent contre un convoi de déchets radioactifs

Communiqué de presse commun du Réseau « Sortir du nucléaire », du syndicat SUD-Rail et des associations italiennes Legambiente Valsusa, Legambiente e Pro Natura del Vercellese et Global Info Action – 14 janvier 2013

Un train transportant deux conteneurs de combustible usé italien hautement radioactif devrait quitter l’Italie dans les jours à venir pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes (Manche). Il traversera la France les mercredi 16 et jeudi 17 janvier, passant par 16 départements [1]. Le référé-liberté déposé par le Réseau « Sortir du nucléaire » ayant été rejeté, ce transport dangereux va donc traverser l’Italie et la France sans que les populations ni même leurs élus ne soient informés de son existence et des risques inhérents.

http://www.cyberacteurs.org/blog/les-antinucleaires-italiens-et-francais-se-mobilisent-contre-un-convoi-de-dechets-radioactifs/


10 janvier 2013 10 décembre 2012 : Un transport de déchets hautement radioactifs néerlandais se prépare en secret

10 janvier 2013 : Le Réseau "Sortir du nucléaire" dépose un référé pour faire annuler un transport imminent de déchets radioactifs italiens

Dans les prochains jours, probablement le dimanche 13 janvier, un convoi de déchets hautement radioactifs va quitter l’Italie pour rejoindre l’usine Areva de La Hague dans le courant de la semaine prochaine. Il traversera, par le rail, une grande partie de la France. Comme d’habitude, ce dangereux transport aura lieu sans aucune information du public. Le Réseau "Sortir du nucléaire" vient de déposer un référé-liberté pour faire annuler ce convoi.
Un référé contre un transport tenu secret

http://groupes.sortirdunucleaire.org/refere-transport-radioactif-italien


10 décembre 2012 10 décembre 2012 : Un transport de déchets hautement radioactifs néerlandais se prépare en secret

Le mardi 11 décembre, un train transportant du combustible usé hautement radioactif néerlandais doit quitter Borssele, aux Pays-Bas pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes, dans la Manche. Alors que le débat national sur l’énergie qui s’engage n’est apparemment pas censé prendre en compte ce type d’enjeux et de risques, le Réseau "Sortir du nucléaire", le Syndicat Sud-Rail et le Réseau belge "Nucléaire-STOP !" se mobilisent pour obtenir l’arrêt du nucléaire et de ses transports dangereux.

Plusieurs routes possibles pour le convoi

http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-Borssele-La-Hague


6 octobre 2012 Agir contre le transport des déchets nucléaires en France Brèves L’Etat nucléaire invente le délit de parole

En novembre 2011, un appel lancé par le collectif Valognes-Stop-Castor invitait à venir s’opposer au régime ordinaire de l’industrie nucléaire. Ce texte annonçait un campement pour perturber le passage d’un train CASTOR (transport de déchets nucléaires hautement radioactifs) en provenance de l’usine de la Hague et à destination du site de stockage de déchets de Gorleben, en Allemagne, où l’attendaient des dizaines de milliers de contestataires, comme chaque année à la même période depuis une vingtaine d’années. Au même titre que les trois personnes qui seront jugées à Cherbourg le 9 octobre 2012, nous sommes plusieurs centaines à avoir répondu à cette proposition et à nous être rendus dans le Cotentin, cette presqu’île du nucléaire, pour vivre une opposition concrète au nucléaire. La lutte antinucléaire semblait en effet à beaucoup coincée dans une impasse.

http://burezoneblog.over-blog.com/article-tous-a-cherbourg-110877826.html


25 juillet 2012 Agir contre le transport des déchets nucléaires en France Brèves Convoi de déchets radioactifs italiens : le Réseau “Sortir du nucléaire“ conteste sa légalité

Dans la nuit du 23 au 24 juillet, un train transportant du combustible usé italien hautement radioactif a quitté Vercelli (Piémont-Italie) pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes (Manche). Il a ensuite traversé 12 départements et est arrivé ce jour à Valognes peu avant midi, avec un peu de retard par rapport aux horaires prévus.

Un transport tenu secret

Malgré les risques, les autorités ne fournissent aucune information sur ce type de transport, et taisent leur existence et leur dangerosité pour les riverains, la population, les salariés concernés et l’environnement. Et la situation empire de plus en plus. En effet, sur ce convoi, tout a été fait pour que les militants ne puissent suivre sa trace. Des stratagèmes ont même été employés pour faire passer ce convoi pour un train « classique » et pour éviter les rassemblements prévus sur son parcours, comme à Joigny et Versailles. Pourtant, la Charte constitutionnelle de l’environnement impose un principe de participation du public sur les décisions touchant à l’environnement.

Un transport illégal ?

Ce convoi a été autorisé par une décision du chef du département de la sécurité nucléaire rattaché au service de défense, de sécurité et d’intelligence économique du Ministère de l’Ecologie dans le cadre d’un accord bilatéral France-Italie signé en 2006 et ratifié par un décret de 2007 (1). Ainsi, dans le cadre d’un contrat conclu entre AREVA et la société italienne SOGIN (Société de gestion des installations nucléaires), AREVA doit traiter à l’usine de La Hague 220 tonnes de combustible usé issus des réacteurs italiens en démantèlement. Or, les délais de retour en Italie de ces déchets ne semblent pas justifiés techniquement. A l’occasion du premier transport de combustible usé italien vers l’usine de La Hague, l’ASN avait d’ailleurs tenu « à rappeler publiquement ses réserves » sur l’accord intergouvernemental encadrant ces transports (2).

Le Réseau “Sortir du nucléaire“ a donc décidé de contester la légalité de ce transport en intentant un recours devant les juridictions administratives contre l’autorisation d’exécution du convoi.

En Italie comme en France, le nucléaire est une impasse : on ne sait pas quoi faire des déchets radioactifs. Une seule solution : sortir au plus vite du nucléaire.

Contacts presse :

Laura Hameaux – 06 85 23 05 11
Marie Frachisse – 07 62 58 01 23

Notes

(1) Cet accord a été signé le 24 novembre 2006 et ratifié par le décret n° 2007-742 du 7 mai 2007, voir http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000649178&dateTexte

(2) http://www.asn.fr/index.php/S-informer/Actualites/2007/Transport-de-combustibles-uses-italiens


24 juillet 2012 Agir contre le transport des déchets nucléaires en France Brèves 23, 24 et 25 juillet 2012 - Mobilisons-nous ! Le trafic de déchets radioactifs reprend entre l’Italie et la France // A joigny dès 17h00 ce 24 juillet

Mobilisons-nous ! Le trafic de déchets radioactifs reprend entre l’Italie et la France

Gare de Joigny - Yonne : rassemblement et pique-nique
à 17h30

Contact :
François Mativet - 06 03 92 20 13

En savoir plus :
http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-Saluggia-LaHague
Alors que les arrivées de combustibles usés italiens sur le sol français avaient cessé depuis le mois de mai 2011, suite à de fortes mobilisations dans le Val de Suse, une nouvelle expédition vers La Hague est en cours

Un convoi de combustible usé italien hautement radioactif a quitté l’Italie cette nuit à minuit pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes (Manche). En France, il devrait traverser 12 départements : La Savoie, l’Ain, la Saône-et-Loire, la Côte-d’Or, l’Yonne, la Seine-et-Marne, l’Essone, le Val-de-Marne, les Yvelines, l’Eure, le Calvados et la Manche et emprunter une fois de plus les voies du RER en région parisienne.

Il devrait passer demain en Gare de Joigny - Yonne : rassemblement et pique-nique
à 17h30


23 juillet 2012 Agir contre le transport des déchets nucléaires en France Brèves 23, 24 et 25 juillet 2012 - Mobilisons-nous ! Le trafic de déchets radioactifs reprend entre l’Italie et la France

Alors que les arrivées de combustibles usés italiens sur le sol français avaient cessé depuis le mois de mai 2011, suite à de fortes mobilisations dans le Val de Suse, une nouvelle expédition vers La Hague se prépare dans le plus grand secret.

Actuellement chargés sur des camions sur le site de Saluggia (Piémont), le ou les conteneurs de combustible usé italien hautement radioactif pourraient quitter l’Italie dès cette nuit (nuit du 23 au 24 juillet), pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes (Manche). En France, il devrait traverser 12 départements : La Savoie, l’Ain, la Saône-et-Loire, la Côte-d’Or, l’Yonne, la Seine-et-Marne, l’Essone, le Val-de-Marne, les Yvelines, l’Eure, le Calvados et la Manche et emprunter une fois de plus les voies du RER en région parisienne.

Une fois arrivés au terminal de Valognes, ces déchets seront acheminés par la route à l’usine AREVA de La Hague pour y être - selon le terme employé par l’industrie - "traités". Ils devraient ensuite retourner en Italie probablement entre 2020 et 2025, où aucune solution n’existe pour les accueillir. Plus de 20 ans après l’arrêt de son dernier réacteur, l’exploitation de l’énergie nucléaire dans les années 1980 laisse à l’Italie un lourd héritage...

Le Réseau "Sortir du nucléaire" et le syndicat SUD-Rail appellent à des rassemblements tout au long du trajet.

Les informations relatives à ce transport

Vous trouverez toutes les infos sur le transport, le trajet - donnés à titre indicatif - et pourrez suivre son trajet, les mobilisations prévues près de chez vous etc... sur cette page : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-en-cours-Saluggia-It-La

Un tract type, des affiches, des modèles de lettres, de vœux et d’arrêtés à envoyer à vos élus est également à votre disposition dans la rubrique agissez : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Agissez,3687

Suivi du convoi

Afin de nous permettre de suivre le trajet du train, merci de nous signaler par téléphone ou sms l’heure et le lieu exact de son passage au 06 85 23 05 11.

N’hésitez pas également à prendre des photos et des vidéos du train, et à nous les envoyer, nous les publierons.

Contacts

Laura Hameaux - Réseau "Sortir du nucléaire" : 06 85 23 05 11
Philippe Guiter - SUD-Rail : 06 28 94 82 99

Communiqué de presse commun du Réseau “Sortir du nucléaire“ et du syndicat SUD-Rail - 23 juillet 2012

Un transport de déchets italiens hautement radioactifs se prépare en secret

Le trafic de déchets radioactifs reprend entre l’Italie et la France - Alors que les arrivées de combustibles usés italiens sur le sol français avaient cessé depuis le mois de mai 2011, suite à de fortes mobilisations dans le Val de Suse, une nouvelle expédition vers La Hague se prépare dans le plus grand secret. Nucléaire et transparence ne font décidément pas bon ménage !

Dans la nuit du 23 au 24 juillet, un train transportant du combustible usé italien hautement radioactif devrait quitter l’Italie pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes (Manche). En France, il devrait traverser 12 départements (1), et emprunter une fois de plus les voies du RER en région parisienne. Une fois arrivés au terminal de Valognes, ces déchets seront acheminés par la route à l’usine AREVA de La Hague pour y être - selon le terme employé par l’industrie - "traités". Ils devraient ensuite retourner en Italie, probablement entre 2020 et 2025, où aucune solution n’existe pour les accueillir. Plus de 20 ans après l’arrêt de son dernier réacteur, l’exploitation de l’énergie nucléaire dans les années 1980 laisse à l’Italie un lourd héritage...

Un transport à haut risque

Hautement radioactif, le combustible usé, composé majoritairement d’uranium, mais aussi de plutonium et de produits de fission et actinides mineurs, dégage énormément de chaleur et de radioactivité. Ce convoi comporte des risques importants en terme de sûreté et de sécurité. Il devrait en outre traverser des zones urbaines densément peuplées.

Les rayonnements radioactifs “Gamma“ émis par les conteneurs “CASTOR“ (Cask for storage and transport of radioactive material) se propagent à plusieurs dizaines de mètres du wagon, entraînant un risque pour les personnes se trouvant à proximité, riverains comme cheminots. La réglementation sur le transport des matières radioactives autorise des débits de dose pouvant aller jusqu’à 2 milliSievert par heure au contact du wagon, soit un niveau de radiation environ 20 000 fois supérieur à la radioactivité naturelle (2).

Le Réseau "Sortir du nucléaire" et le syndicat SUD-Rail tiennent d’ailleurs à rappeler qu’il est conseillé aux agents et au public de se tenir éloignés d’un convoi hautement radioactif stoppé en gare, et incitent les cheminots à exercer leur droit de retrait en cas d’intervention sur ces convois.

Un transport tenu secret

Malgré ces risques, les autorités ne fournissent aucune information sur ce type de transports, et taisent leur existence et leur dangerosité pour les riverains, la population et les salariés concernés. Certains services de l’Etat et les collectivités et élus locaux, qui devraient être formés et avertis pour pouvoir réagir et mettre en œuvre un plan d’urgence en cas de problème, sont maintenus dans l’ignorance.
La situation a même empiré ces derniers mois ; les autorités mettent tout en œuvre pour qu’aucune information ne puissent filtrer sur l’existence de ces convois, quitte à employer des stratagèmes scabreux pour camoufler ces trains et les faire passer pour des trains classiques. Cela, afin d’éviter des mobilisations antinucléaires qui pourraient attirer l’attention sur l’existence des ces transports et sur les risques.

Un transport inutile

L’industrie nucléaire produit chaque année des tonnes de déchets dont on ne sait que faire (3). Certains pays étrangers, dont l’Italie, envoient le combustible usé issu de leurs centrales – tel une patate chaude - à l’usine AREVA de La Hague pour qu’il y soit “traité“ : l’Hexagone est ainsi régulièrement traversé par ces déchets.

Pourtant, loin d’être une solution, le “traitement“ des déchets engendre des risques et des transports supplémentaires. Il contamine de manière irréversible la pointe du Cotentin et la Mer du Nord en rejetant des effluents chimiques et radioactifs dans l’eau et l’environnement. Il est de surcroît inutile : le traitement à l’usine Areva de La Hague ne diminue pas la radioactivité des déchets, mais augmente au contraire leur volume.

En Italie comme en France une même impasse : on ne sait pas quoi faire des déchets nucléaires

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire" et le syndicat SUD-Rail, le nucléaire est une impasse : en Italie comme en France, on ne sait pas quoi faire des déchets nucléaires. En France, les autorités souhaiteraient les enfouir à 500m sous terre à Bure dans la Meuse ; en Italie, en attendant de trouver une hypothétique solution, on les envoie en France, afin de repousser la question de leur gestion dans le temps.

Aujourd’hui une seule solution reste crédible : arrêter d’en produire en sortant au plus vite du nucléaire.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" et le syndicat SUD-Rail seront donc une fois encore mobilisés contre ce transport et appellent à des rassemblements tout au long du trajet.

Notes :
(1) La Savoie, l’Ain, la Saône-et-Loire, la Côte-d’Or, l’Yonne, la Seine-et-Marne, l’Essone, le Val-de-Marne, les Yvelines, l’Eure, le Calvados et la Manche.

(2) En 1998, le laboratoire de la CRIIRAD a mesur é, à 50 mètres d’un wagon transportant du combustible irradié, un flux de radiation gamma nettement supérieur à la normale. Le débit de dose gamma neutrons était plus de 500 fois supérieur au niveau naturel, à 1 mètre du wagon. Comme l’a régulièrement rappelé la Criirad, la réglementation autorise ainsi la circulation, en des lieux accessibles au public, de wagons dont le niveau de radiation au contact peut être si importante, qu’en seulement 30 minutes de présence, un individu peut recevoir la dose maximale annuelle admissible pour le public. Voir la note CRIIRAD N°11-20 Risques liés au transport des combustibles irradiés, Valence, 8 février 2011 : http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/trains_italiens/risques_transport.html
(3) 1 200 tonnes par an, uniquement pour la France.

Retrouvez toutes les informations relatives à ce transport : trajet, horaires, mobilisations le long du parcours... sur cette page


5 mars 2012 Agir contre le transport des déchets nucléaires Brèves

Communiqué de presse commun au Réseau "Sortir du nucléaire", à Sud Rail et le Réseau belge Nucléaire Stop – 05 mars 2012
Fukushima + 1 an... et encore un convoi radioactif tenu secret
Entre le 6 et le 8 mars prochains, un train transportant du combustible usé néerlandais hautement radioactif devrait quitter Borssele, aux Pays-Bas pour rejoindre le terminal ferroviaire de Valognes, dans la Manche. S’il est confirmé, il traversera une partie des Pays-Bas et de la Belgique, ainsi que 12 départements français : le Nord, le Pas-de-Calais, l’Aisne, l’Oise, la Seine-et-Marne, la Seine St Denis, le Val d’Oise, les Yvelines, l’Eure, la Seine Maritime, le Calvados et la Manche et empruntera les voies du RER grande ceinture en région parisienne. Il devrait entrer sur le territoire belge le 6 mars à 18h39, faire un arrêt d’une heure en gare de Mouscron pour un changement de locomotive et pénétrer sur le territoire français aux alentours de 22h20, pour arriver le 8 à Valognes, dans la matinée.

A quelques jours seulement du triste anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, le passage de ce nouveau convoi montre bien l’irresponsabilité des autorités, qui n’ont en rien tiré les conséquences de ce terrible accident nucléaire, en s’entêtant à enfermer la France dans l’impasse atomique. Alors que partout dans le monde, des millions de personnes se préparent à commémorer le 11 mars et exiger la fin du nucléaire - notamment via la grande chaîne humaine qui reliera Lyon à Avignon et une manifestation à Bruxelles - le Réseau "Sortir du nucléaire", le réseau belge "Nucléaire STOP" et le syndicat SUD-RAIL appellent à des manifestations tout au long du trajet.

Un transport à hauts risques

Hautement radioactif, le combustible usé, composé d’uranium, de plutonium et de produits de fission, dégage énormément de radioactivité et de chaleur. Comme tout transport de matières radioactives, ce convoi comporte des risques en termes de sûreté et de sécurité, risques accrus par la forte radioactivité émise par le combustible usé. On n’ose imaginer ce qu’il se passerait en cas d’accident ou de détournement, d’autant que le trajet emprunté traverse des zones fortement urbanisées.

Le réseau belge "Nucléaire, STOP !", le Réseau "Sortir du nucléaire" et le syndicat SUD-Rail tiennent à rappeler qu’il est vivement conseillé aux agents de la SNCF et de la SNCB et au public de se tenir éloignés d’un convoi hautement radioactif stoppé en gare. Le Réseau "Sortir du nucléaire" et SUD-Rail incitent les cheminots français à exercer leur droit de retrait s’ils devaient intervenir sur ces convois. En effet, outre le risque d’accident, il existe un risque d’irradiation : les conteneurs "CASTOR" émettent des rayonnements radioactifs "Gamma" qui se propagent à plusieurs dizaines de mètres du wagon, mettant ainsi en danger les riverains, les cheminots et les forces de l’ordre qui encadrent le convoi (2).

Un transport tenu secret

Malgré ces risques, les autorités françaises ne fournissent aucune information sur ce type de transports, et taisent leur dangerosité. Il est inadmissible que certains services de l’État et les collectivités et élus locaux, qui devraient être formés et avertis de ces convois pour pouvoir réagir et mettre en œuvre un plan d’urgence en cas de problème, soient maintenus dans l’ignorance la plus totale.

En Belgique, les autorités communales sont averties qu’un transport de déchets radioactifs passera ou stationnera en gare dans leur commune ; les riverains, eux, n’ont aucune information. Ils ne sont ni au courant du passage de ces déchets, ni de l’attitude à adopter en cas d’accident.

Un transport inutile

L’industrie nucléaire produit chaque année des tonnes de déchets dont on ne sait que faire (3). Certains pays étrangers, dont les Pays-Bas, envoient le combustible usé issu de leurs centrales à l’usine AREVA de La Hague pour qu’il y soit "retraité" : l’Hexagone est ainsi régulièrement traversé par ces convois de déchets. Pourtant, loin d’être une solution, le "retraitement" des déchets engendre des risques et des transports supplémentaires. Il contamine de manière irréversible l’environnement en rejetant des effluents chimiques et radioactifs dans l’eau et l’atmosphère. Il est de surcroît inutile : le traitement à l’usine de La Hague ne diminue pas la radioactivité des déchets, mais il augmente au contraire leur volume. Ainsi, pour une tonne de matière retraitée, environ 65 m3 de déchets sont produits. L’industrie nucléaire prévoit ensuite d’enterrer ces déchets dans des centres d’enfouissement à 500 mètres de profondeur, comme celui que l’ANDRA (4) prévoit d’implanter dans la Meuse, ou comme celui pressenti par l’ONDRAF (5) dans la région de Mol en Belgique.

Pourtant, ni le retraitement ni l’enfouissement ne sont des solutions ; la France et la Belgique ne peuvent plus continuer à s’enferrer dans cette impasse et à soumettre leur population à des risques insensés. Une seule solution, arrêter de produire des déchets et sortir au plus vite du nucléaire.

Le réseau belge "Nucléaire, STOP !", le Réseau "Sortir du nucléaire" et le syndicat SUD-Rail se mobilisent pour obtenir l’arrêt de ces transports et appellent à des rassemblements tout au long du trajet.

Pour en savoir plus sur ce transport, les horaires - donnés à titre indicatif - et suivre son trajet, les mobilisations prévues etc... consulter cette page de notre blog transport.

Pour plus d’informations, nous vous donnons rendez-vous lors d’une conférence de presse donnée à Paris, ce mercredi 7 mars 2012 à 10H30. Celle-ci sera consacrée à la chaîne humaine du 11 mars, mais nous serons disponibles pour répondre à vos questions et vous apporter des informations complémentaires sur ce transport. Lieu : Bourse du travail - 3, rue du Château d’eau – 75010 PARIS (M° République)

Pour en savoir plus sur la chaine humaine entre Lyon et Avignon, rendez-vous sur http://www.chainehumaine.org/
Pour en savoir plus sur la manifestation à Bruxelles, rendez-vous sur http://nucleaire-stop.blogspot.com/

Notes :


(1) Le Nord, le Pas de Calais, l’Aisne, l’Oise, la Seine-et-Marne, la Seine St Denis, le Val d’Oise, les Yvelines, l’Eure, la Seine Maritime, le Calvados et la Manche


(2) En 1998, le laboratoire de la CRIIRAD a mesuré, à 50 mètres d’un wagon transportant du combustible irradié, un flux de radiation gamma nettement supérieur à la normale. Le débit de dose gamma neutrons était plus de 500 fois supérieur au niveau naturel, à 1 mètre du wagon. Comme l’a régulièrement rappelé la CRIIRAD, la réglementation autorise ainsi la circulation, en des lieux accessibles au public, de wagons dont le niveau de radiation au contact peut être si important, qu’en seulement 30 minutes de présence, un individu peut recevoir la dose maximale annuelle admissible pour le public. Voir la note CRIIRAD N°11-20 Risques liés au transport des combustibles irradiés, Valence, 8 février 2011 : 

http://www.criirad.org/actualites/dossier2011/trains_italiens/risques_transport.html


Voir également l’expertise radiologique du dernier convoi de déchets nucléaires réalisé en novembre par l’ACRO
(3) 1 200 tonnes par an, uniquement pour la France.
(4) Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs
(5) Organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies


5 mars 2012 Agir contre le transport des déchets nucléaires Brèves Un nouveau train de CASTOR qui arrive des Pays-bas !

Un convoi ferroviaire doit arriver à la Hague en provenance des Pays-Bas au bout d’une douzaine d’heures prévue en Normandie (cf horaires ci-dessous).

Mais que vient faire ce combustible usé à la Hague ?Rajouter un coeur de réacteur supplémentaire au 108 déjà stockés dans des « piscines » abritées dans des bâtiments de type immenses hangars agricoles ? Ou, l’autre possibilité, en extraire le plutonium quitte à augmenter le volume des déchets qui en résulteront, ce qu’Areva appelle le « retraitement » (voire dans des accès d’écolocynisme : un « recyclage ») du combustibles usés ?

http://burezoneblog.over-blog.com/article-un-nouveau-train-de-castor-qui-arrive-des-pays-bas-100780175.html


30 janvier 2012 Train de déchets radioactifs allemands La Hague-Gorleben – le Réseau « Sortir du nucléaire » soutient les militants inculpés

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de plus de 930 associations et 56 000 personnes
Agréée pour la protection de l’environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/

Communiqué de presse – 30 janvier 2012

Train de déchets radioactifs allemands La Hague-Gorleben – le Réseau « Sortir du nucléaire » soutient les militants inculpés

Entre le 23 et le 25 novembre derniers, un convoi de déchets nucléaires allemands hautement radioactifs a traversé la France pour rejoindre l’Allemagne. Initialement prévu le jeudi 24 novembre, le départ du train depuis le terminal ferroviaire de Valognes avait été avancé d’une journée par AREVA et la SNCF, pour tenter d’éviter la mobilisation d’ampleur en préparation. Le train avait finalement quitté le Cotentin en milieu d’après-midi, le 23 novembre, avec plusieurs heures de retard, grâce à l’action des militants présents.

A l’appel du Collectif Valognes STOP-CASTOR, plusieurs centaines de personnes s’étaient données rendez-vous dans le Cotentin, pour mener la première action française de blocage de masse d’un convoi de déchets radioactives. L’objectif : se montrer solidaire des antinucléaires allemands et entraver le départ du convoi pour ainsi rompre le « train-train quotidien » de l’industrie nucléaire. Car si les transports sont l’épine dorsale du nucléaire – sans circulation des matières radioactives, il ne pourrait y avoir d’industrie de l’atome – ils en sont aussi, et surtout, le talon d’Achille.

Une mobilisation sans précédent qui a entrainé une vive réaction des autorités

Le préfet de la Manche avait vivement réagi à cette mobilisation sans précédent, adoptant des mesures totalement disproportionnées, autoritaires et antidémocratiques, afin de tenter de décrédibiliser les antinucléaires. La préfecture de la Manche ordonnait la fermeture des deux collèges et du lycée de Valognes. Le maire de la ville publiait des arrêtés interdisant le stationnement, la circulation des véhicules et des piétons dans certaines rues de la commune. Le trafic SNCF était, quant à lui, interrompu entre Cherbourg et Caen.

Le jour de l’action, des centaines de membres des forces de l’ordre ont été mobilisés. Mais débordés par l’action en cours, ils n’ont eu comme seul recours que de prendre pour cible six personnes innocentes, pour tenter de leur faire subir seules les conséquences d’une action réalisée et assumée collectivement. Telles ces militantes, qui ont été arrêtées et envoyées en garde à vue au fort de Cherbourg, spécialement ouvert pour « l’occasion », alors qu’elles n’avaient même pas eu le temps de prendre part au rassemblement.

Par ces manœuvres, les autorités tentaient en réalité de détourner l’attention du public vers une pseudo-dangerosité des militants, plutôt que vers la dangerosité extrême de l’industrie nucléaire et de ses transports.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » apporte tout son soutien aux « inculpés de Valognes »

Ces six personnes se retrouvent aujourd’hui poursuivies par la justice, pour des motifs futiles ou sans rapport avec l’action. Deux dates de procès sont prévues au TGI de Cherbourg : le mardi 31 janvier et le mardi 7 février 2012. Un rassemblement est organisé devant le Tribunal de Grande Instance à Cherbourg ce mardi 31 à 8h30 avant l’audience, qui sera suivie d’un concert de soutien à 20h30, au 26 rue de l’Union.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" se joint à cet appel à rassemblement et apporte tout son soutien à ces militants sur qui l’on tente de faire reposer la responsabilité d’une action collective.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle également que le rôle de la justice n’est pas de jouer le jeu de l’industrie nucléaire et espère qu’elle ne tombera pas dans le piège de l’instrumentalisation tendu par les autorités, au service du lobby de l’atome.


14 janvier 2012 Agir contre le transport des déchets nucléaires Brèves Valognes – Cherbourg : Départ immédiat ! Retrouvons-nous le mardi 31 janvier 2012 à 8h30 à Cherbourg pour soutenir les personnes poursuivies.

Nous nous sommes croisés du coté de Valognes, par un matin brumeux de novembre. Retrouvons-nous le mardi 31 janvier 2012 à 8h30 à Cherbourg pour soutenir les personnes poursuivies.

Le 23 novembre dernier, une action massive contre le train de déchets nucléaires “CASTOR” a permis d’imposer ce qu’on peut appeler pudiquement des “interférences” dans les plans bien huilés d’Areva, et la communication lénifiante de l’Etat. Cela faisait longtemps que l’on n’avait pas vu des centaines de personnes s’attaquer directement à l’un des maillons de l’industrie nucléaire, usant pour cela de tous les moyens nécessaires. Comme cet affront ne pouvait rester impuni et que les flics furent bien trop débordés, ce jour-là, pour pouvoir identifier l’auteur de quoi que ce soit, le parquet de Cherbourg se donne le ridicule de poursuivre les quelques camarades qu’il avait réussi à se mettre sous la dent alors, sous des prétextes futiles. Et puisque l’on n’a au fond rien à leur reprocher, on leur invente des délits fumeux. A l’un, on tente justement de coller la détention d’un fumigène qu’il n’a jamais brandi, mais que les gendarmes ont, eux, bel et bien ramassé dans un taillis. L’autre, que l’on n’a pas pu raisonnablement accuser d’avoir incendié un camion logistique des CRS, se voit au moins reprocher d’avoir ramassé une cannette à proximité.

http://burezoneblog.over-blog.com/article-valognes-cherbourg-depart-immediat-97063005.html


29 novembre 2011 Le "train de l’enfer" est finalement arrivé - La Der des ders ?

Parti du terminal ferroviaire de Valognes avec 24h d’avance, le mercredi 19 novembre dernier, le transport de déchets vitrifiés allemands hautement radioactifs est arrivé ce lundi 28 novembre aux alentours de 22h00 à Gorleben. Son parcours, semé d’embuches, aura duré exactement 126 heures. En France comme en Allemagne, ce transport à haut risque a fortement mobilisé, preuve de la force et du succès de l’action menée par le mouvement antinucléaire.

Une mobilisation sous le signe de la solidarité internationale

http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=849


27 novembre 2011 Agir contre le transport des déchets nucléaires Brèves Suivi du convoi et des mobilisations

Transport La Hague-Gorleben :
Le Réseau "Sortir du nucléaire" suit toujours de très près le convoi

Banderole du Réseau "Sortir du nucléaire" à Dannenberg (Allemagne)

Dimanche 26 novembre 2011
Crédit photo : augestrahlt

Le Réseau "Sortir du nucléaire" est mobilisé depuis lundi dernier pour dénoncer l’impasse nucléaire à l’occasion du transport de déchets nucléaires hautement radioactifs de La Hague (France) à Gorleben (Allemagne).

En France, de nombreuses actions et rassemblements ont été organisés au départ du convoi à Valognes et tout au long des différents trajets prévus par la SNCF et Areva.

Le train, entré en Allemagne vendredi matin poursuit sa route difficile vers Gorleben.
Dimanche 27 novembre 2011 - point sur la situation
 17h00 : La mobilisation en Allemagne se poursuit

La désincarcération des personnes fixées à un bloc de béton est terminée à Vastorf, le train roule à nouveau.
A Gedelitz 25 villageois ont déménagé leurs salles de séjour sur la route du village. Il reste de la place sur le canapé.
A Gorleben, plus de 1000 personnes participent au sit-in de X-tausendmal quer.

 15h00 : Le convoi avance très lentement
En tout début d’après-midi, le convoi a subi un arrêt de 25min à Lüneburg.
A Vastorf un deuxième homme a été désincarcéré d’un bloc de béton fixé sur les voies.
Depuis 14h40, le train est arrêté à Wendisch Evern, où un sit-in de 50 personnes est en place.
Les sit-in de Gorleben et de Dannenberg continuent.
Le sentiment des militants en Allemagne est que la police est dépassée en permanence et n’arrive pas à refaire surface.
Un avis de tempête de force 8 à 9 a été diffusé dans le Wendland. Or, à partir de force 8, il est prévu, pour des raisons de sécurité, de suspendre tout déchargement de déchets. Le déchargement au terminal ferroviaire de Dannenberg pourrait être compromis... Si même le vent se joint aux antinucléaires pour ralentir le convoi, les déchets pourrait bien encore mettre de longues heures avant de rejoindre Gorleben !

 13h30 : Record de 2010 battu ! le train a quitté la Manche depuis plus de 92h.
A 13h, le train quittait Maschen au sud d’Hambourg, après un arrêt forcé de plus de 17 heures.
L’avancée du convoi est ralentie depuis deux jours, par des actions non violentes diverses et variées : déballastage des voies à Dahlenburg et à Göhrde, sit-in pacifiques et présence sur les voies à Hitzacker, Metzingen, Possad, Hebenshausen, Dannenberg, Lünebourg, Vastorf...
A Harlingen, un sit-in qui a rassemblé 4000 personnes a tenu une bonne partie de la soirée. Les militants ont été évacués dans la calme au cours de la nuit. A 8h, la voie à cet endroit était dégagée.
A Hitzacker des militants sont ancrés dans un bloc de béton depuis le début de la matinée. Ils ont été rejoints par près de 400 personnes, maintenant assises sur les rails.
A Dannenberg, le sit-in est toujours en place, sit-in auquel se sont ajoutés 200 vélos de "la Vélorution".
A Gorleben le sit-in de x1000malquer a commencé.
Une importante mobilisation est donc toujours en cours et le train est fortement attendu après Lüneburg où une seule voie de passage existe.

http://groupes.sortirdunucleaire.org/spip.php?page=transports-suivi


27 novembre 2011 Agir contre le transport des déchets nucléaires Brèves : Tout comme la radioactivité, le mouvement antinucléaire ne connaît pas de frontières

www.sortirdunucleaire.org

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de plus de 920 associations et 55 000 personnes
Agréée pour la protection de l’environnement
http://www.sortirdunucleaire.org/

Communiqué de presse – 26 novembre 2011 - Point sur la situation à 20h

Tout comme la radioactivité, le mouvement antinucléaire ne connaît pas de frontières

Le convoi de déchets vitrifiés allemands poursuit actuellement sa route en direction du Wendland. A 19h ce samedi 26 novembre, il était à Maschen au sud de d’Hambourg. Parti de Valognes, dans la Manche avec une journée d’avance, le convoi a du être arrêté pendant 24h à Rémilly, en Moselle, mettant ainsi en péril la sécurité des habitants et la santé des agents SNCF. Il doit encore parcourir un périple d’une bonne centaine de km pour rejoindre Gorleben. Au vu de la mobilisation en cours, la nuit risque d’être bien longue dans le Wendland...

Le Réseau "Sortir du nucléaire" suit toujours de très près le convoi – point sur la situation à 20h

L’avancée du convoi perturbée grâce à une mobilisation d’ampleur

C’est actuellement une mobilisation d’ampleur qui a court en Allemagne. L’avancée du convoi est ralentie depuis ce matin, par des actions diverses et variées : déballastage des voies à Dahlenburg et à Göhrde, sit-in pacifiques et présence sur les voies à Hitzacker, Metzingen, Possad, Hebenshausen, Dannenberg, Lünebourg. A Harlingen, 2000 personnes tiennent tête depuis des heures face aux forces de l’ordre.

Plus de 25 000 personnes et 500 tracteurs sont également rassemblés dans une ambiance festive à Dannenberg, à proximité du terminal ferroviaire, où un X jaune géant symbolisant la résistance contre les transports et l’enfouissement des déchets a été déployé au-dessus de la foule, ainsi qu’une grande banderole de 10 mètres sur 15 du Réseau "Sortir du nucléaire" affichant en français "Le nucléaire tue l’avenir".

Une mobilisation marquée par une forte solidarité des antinucléaires étrangers

Plusieurs organisations et mouvements étrangers sont venus marqués leur solidarité aux antinucléaires allemands et apporter leur témoignage. A noter la présence remarquée d’une délégation japonaise, ainsi que celle du Réseau "Sortir du nucléaire". Lors d’une intervention saluée par les manifestants allemands, les représentants du mouvement antinucléaire français ont exprimé leur solidarité avec les Allemands et dénoncé les dangers des transports radioactifs, le mythe du "retraitement" des déchets et les projets d’enfouissement en profondeur imposés d’un côté et de l’autre du Rhin. Ils ont également appelé les militants allemands à rejoindre la Chaine Humaine pour sortir du nucléaire que notre association et le groupe "Réaction en Chaine Humaine" organisent dans la Vallée du Rhône le 11 mars prochain, à l’occasion du triste anniversaire de la catastrophe de Fukushima.

De Bure à Gorleben : Enfouir les déchets, une bien mauvaise idée

Une mobilisation réussie, en réponse à l’absence de solutions pour la gestion des déchets nucléaires et à l’absurdité des projets d’enfouissement en profondeur programmés à Gorleben en Allemagne et à Bure en France. Faire ce choix insensé, c’est prendre le risque de contaminer des territoires entiers pour des dizaines de milliers d’années et de léguer aux générations futures un héritage empoisonné.

Ces projets dangereux doivent aujourd’hui être abandonnés. L’exemple de la mine de sel de Asse devrait suffire à dissuader les gestionnaires de ces matières. Des milliers de fûts de déchets dits faiblement et moyennement radioactifs y ont été enfouis - officiellement à titre expérimental - dans les années 60-70. A l’époque, les autorités se voulaient rassurantes. Mais aujourd’hui, la mine prend l’eau et s’effondre, contaminant ainsi de manière irréversible les nappes d’eau souterraines.

Il n’existe pas de "solution" pour la gestion des déchets radioactifs. La seule possibilité qui se présente à nous est d’arrêter d’en produire au plus vite, en sortant du nucléaire. En France comme en Allemagne !


25 novembre 2011 Agir contre le transport des déchets nucléaires Brèves : Nuit du 24 au 25 novembre Transport La Hague-Gorleben : Point de situation à minuit

Réseau "Sortir du nucléaire"
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Communiqué de presse – Nuit du 24 au 25 novembre
Transport La Hague-Gorleben : Point de situation à minuit

Castor en gare de Rémilly : une immobilisation dangereuse voire illégale, le mouvement anti-nucléaire toujours mobilisé

Un arrêt prolongé à Rémilly insensé et risqué

Peu avant minuit, ce jeudi 24 novembre, le train qui doit rejoindre Gorleben était toujours stationné sur les voies de Rémilly. AREVA et la SNCF, qui ont fait partir le convoi du terminal ferroviaire de Valognes avec une journée d’avance pour tenter d’éviter les militants mobilisés sur place, se voient aujourd’hui obligés de stopper le train avant la frontière. L’Allemagne a en effet refusé de faire entrer le train sur son territoire avant vendredi 25 novembre, date du passage de la frontière initialement prévue. Cet arrêt forcé en zone urbaine, totalement insensé, met en péril la sécurité des populations et expose les agents SNCF à des risques d’irradiations. Il a également nécessité un important déploiement des forces de l’ordre, donnant l’impression d’un véritable état de siège : la ville était aujourd’hui bouclée, de nombreux contrôles d’identité ont été signalés et des membres du RAID (Recherche Assistance Intervention Dissuasion de la Police nationale) ont été aperçus.

AREVA et la SNCF dans l’illégalité ?

Pourtant, l’accueil pour une durée prolongée de déchets aussi radioactifs est encadré par la loi, ce que la SNCF et AREVA semblent avoir oublié. Selon l’article L 1333 (et alinéas) du Code de la santé publique, les activités comportant un risque d’exposition des personnes aux rayonnements ionisants [I], sont soumises à autorisation ou à déclaration. Or, le train stationné en gare de Remilly pendant de longues heures génère bien un risque d’exposition des personnes aux rayonnements ionisants. Il pourrait donc entrer dans le champ d’application de l’article L 1333-1 du Code de la santé publique et mettre AREVA et la SNCF dans l’illégalité la plus totale. Une piste que le Réseau “Sortir du nucléaire“ compte bien creuser...

Des incertitudes quant à la suite des évènements

A l’heure qu’il est, de nombreux doutes planent sur la suite des évènements. De source policière, le train resterait stationné à Rémilly jusqu’à demain matin et se dirigerait vers Forbach pour passer la frontière vers 10h. Le Ministère de la Défense, de son côté, affirmait qu’il quitterait la gare dans la nuit [II], sans donner de précision sur le choix de l’itinéraire pour passer la frontière. La décision sur l’itinéraire après Rémilly pourrait être prise une à deux heures avant le départ, laps de temps que se donnent habituellement les autorités pour choisir un trajet avant un point de bifurcation envisagé. Le train se dirigera soit vers Forbach, soit vers l’Alsace.

Mais quelle que soit l’option choisie, le convoi sera forcément attendu dès son entrée en Allemagne, où de nombreuses actions sont prévues ou déjà en place.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » toujours mobilisé

Ce sont plus de 20 rassemblements qui ont été organisés entre hier et aujourd’hui. Cette nuit et jusqu’à l’arrivée du convoi à sa destination finale, le centre d’entreposage de Gorleben, le Réseau “Sortir du nucléaire“ est mobilisé et continue à suivre en temps réel l’avancée du train (III).
Des vigies sont sur le terrain pour nous signifier le moindre mouvement du CASTOR dans l’est de la France. Nos porte-parole seront également présents, à Rémilly demain matin et dans le Wendland pendant tout le week-end. Une équipe est aussi mobilisée pour suivre physiquement le train jusqu’à Gorleben et nous relater les actions et manifestations qui ne manqueront pas de ponctuer son avancée. Enfin, nous participerons à la grande manifestation de Danenberg, samedi, afin de montrer que tout comme la radioactivité, le mouvement antinucléaire n’a pas de frontières.


24 novembre 2011 Agir contre le transport des déchets nucléaires Brèves : Dernières informations du "train de l’enfer"

Réseau "Sortir du nucléaire"
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Communiqué de presse – 24 novembre 2011
Exclusif - Dernières informations du "train de l’enfer"

Le convoi fait maintenant route vers Reims
Parti de Valognes avec plus de deux heures de retard, le « train de l’enfer » a quitté le triage de Longueau une heure plus tôt que prévu, aux alentours de 1h15 et fait maintenant route vers Reims. Il rejoindra ensuite Rémilly, près de Metz, où trois trajets différents sont prévus par Areva et la SNCF pour passer la frontière allemande et tenter d’éviter les actions qui ne manqueront pas d’être organisées. Les nouveaux horaires sont publiés sur notre site [1].

Une très inquiétante faille de sûreté
A Longueau (Somme) où le convoi a stationné cette nuit, un photographe a pu se promener sans être inquiété pendant dix minutes le long des voies où stationnait le train, à moins de dix mètres des déchets, sans rencontrer les forces de l’ordre à aucun moment. Une photo sur notre site atteste de l’absence de surveillance sur un côté du convoi [2]. Une faille de sûreté inadmissible au vu de l’extrême dangerosité de ces déchets radioactifs.

L’hélicoptère censé accompagné sur le convoi est quant à lui cloué au sol à cause du brouillard.

Pendant ce temps, les forces de l’ordre harcèlent les militants
Un petit rassemblement était organisé ce soir à Amiens. En milieu de soirée, une personne tenant au bras un ancien masque à gaz de l’armée russe, a été arrêtée et placée en garde à vue pour « port d’arme militaire de 3ème classe » ; elle pourrait rester détenue une journée. Une élue a quant à elle été retenue pendant une demie-heure pour des contrôles d’identité.

Plutôt que de harceler la douzaine de militants présents sur le pont de la Gare St Roch à Amiens, les autorités feraient mieux de surveiller la sûreté et la sécurité de ce convoi, qui semblent décidément à géométrie variable...


23 novembre 2011 Cyberaction N° 446 : Sortons des transports à haut risque de déchets radioactifs

Transport de déchets radioactifs : le camp de Valognes a commencé

Alors que les autorités locales prennent des mesures pour le discréditer, le mouvement antinucléaire tient bon en faisant céder le Ministère de l’environnement et se mobilise le long du trajet du Castor.

Plus d’infos
Des mesures disproportionnées pour effrayer la population et décrédibiliser le mouvement antinucléaire

Pour tenter de contrer la mobilisation en préparation à Valognes, la préfecture de la Manche vient d’ordonner la fermeture des deux collèges, l’un public et l’autre privé, ainsi que du lycée. La mairie de Valognes a également pris des arrêtés, à la demande du préfet de la Manche, interdisant le stationnement et la circulation des véhicules de mercredi 06h00 à jeudi 15h00 dans plus d’une vingtaine de rues de la ville, ainsi que sur deux routes. Loin d’être justifiées, ces mesures visent surtout à faire régner un climat de peur et à monter la population contre les antinucléaires qui se mobilisent contre cette industrie mortifère.
Afin de pallier à ces interdictions de circulation, le rassemblement prévu à Valognes mercredi 23 novembre à 10h sera organisé à Lieu-Saint.

Le Ministère de l’environnement finit par céder face à la menace d’un référé

Courant octobre, le Réseau « Sortir du nucléaire » avait demandé au Ministère de l’environnement que lui soit communiqué l’autorisation d’exécution de ce convoi, au titre du droit du public à l’accès à l’information. Ayant feint pendant plusieurs semaines de ne pas avoir reçu notre demande, ils y ont finalement accédé le lundi 21 novembre, juste avant l’audience en référé qui devait se tenir le mardi 22.

Le trafic TER fortement impacté

La SNCF, quant à elle, a décidé de stopper ses trains. Elle annonce une interruption totale des circulations ferroviaires entre Cherbourg et Lison, soit plus 70 km de la ligne Paris-Caen-Cherbourg. Des autocars de substitution entre Lison et Cherbourg seront mis en place. Les intérêts commerciaux d’Areva priment donc sur la continuité du service public.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » et SUD-RAIL soutiennent le camp de Valognes et appellent à des rassemblements tout au long des différents trajets prévus.

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/sortons-transports-haut-risque-dechets-radioactifs-393.html


22 novembre 2011 Transport de déchets radioactifs : le camp de Valognes a commencé

Alors que les autorités locales prennent des mesures pour le discréditer, le mouvement antinucléaire tient bon en faisant céder le Ministère de l’environnement et se mobilise le long du trajet du Castor.

Des mesures disproportionnées pour effrayer la population et décrédibiliser le mouvement antinucléaire

Pour tenter de contrer la mobilisation en préparation à Valognes, la préfecture de la Manche vient d’ordonner la fermeture des deux collèges, l’un public et l’autre privé, ainsi que du lycée. La mairie de Valognes a également pris des arrêtés, à la demande du préfet de la Manche, interdisant le stationnement et la circulation des véhicules de mercredi 06h00 à jeudi 15h00 dans plus d’une vingtaine de rues de la ville, ainsi que sur deux routes. Loin d’être justifiées, ces mesures visent surtout à faire régner un climat de peur et à monter la population contre les antinucléaires qui se mobilisent contre cette industrie mortifère.
Afin de pallier à ces interdictions de circulation, le rassemblement prévu à Valognes mercredi 23 novembre à 10h sera organisé à Lieu-Saint.

Le Ministère de l’environnement finit par céder face à la menace d’un référé

http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=843


20 novembre 2011 Le transport de déchets vitrifiés de La Hague-Gorleben qui devait quitter Valognes jeudi prochain est avancé d’une journée.

Il quittera le terminal ferroviaire de Valognes ce mercredi 23 novembre à 14h20.

Voici ci-dessous notre appel à mobilisation, ainsi que le communiqué de presse du Réseau "Sortir du nucléaire" et de SUD-RAIL de ce jour.

Vous pourrez consulter prochainement les nouveaux horaires du convoi sur la page de notre site dédiée à ce transport :
http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-La-Hague-Gorleben

De nombreux rassemblements et actions sont d’ores et déjà prévus le long des différents trajets envisagés par AREVA et la SNCF. Retrouvez tous les rendez-vous sur cette page :
http://groupes.sortirdunucleaire.org/Liste-des-actions

Attention, le transport étant décalé d’une journée, les dates des rassemblements sont fortement susceptibles d’être modifiées. Aussi, nous vous invitons à consulter cette page régulièrement pour connaître les jours et heures des actions prévues près de chez vous.

Salutations antinucléaires

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire"


19 novembre 2011 Agir contre le transport des déchets nucléaires Brèves : à Valognes du 22 au 24 novembre pour s’opposer au départ du prochain convoi castor

Réseau "Sortir du nucléaire"
Fédération de 924 associations et 54 000 personnes
Agréée pour la protection de l’environnement
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Communiqué de presse commun avec SUD-RAIL - 19 novembre 2011

Information de dernière minute – Le transport à haut risque de la France vers l’Allemagne avancé d’une journée

Un transport de déchets nucléaires extrêmement radioactifs va à nouveau traverser la France d’Ouest en Est, ainsi qu’une partie de l’Allemagne, exposant ainsi les populations et les agents SNCF au risque nucléaire. Initialement prévu ce jeudi 24 novembre, le départ du train depuis le terminal ferroviaire de Valognes est avancé d’une journée par AREVA et la SNCF pour tenter d’éviter la mobilisation d’ampleur, actuellement en préparation. Le convoi devrait donc quitter Valognes le mercredi 23 à 14h36. Les deux trajets envisagés par les autorités à partir d’Amiens restent inchangées, le convoi pourrait prendre la direction nord vers Arras ou la direction sud vers Reims. Onze conteneurs transporteront 301 fûts de déchets de très haute activité « retraités » à l’usine Areva de la Hague (Manche).

Tchernobyl roulant : l’Europe à nouveau sous la menace d’un convoi nucléaire à haut risque

L’inventaire officiel de radioactivité de ce transport s’élève à 3756,5 péta becquerels (Pbq), soit 3,75 milliards de milliards de becquerels de becquerels. A titre de comparaison, ce convoi transportera donc plusieurs fois la radioactivité émise lors de la catastrophe de Tchernobyl [i]. Eparpillée dans l’environnement, la radio- toxicité potentielle [ii] de ce convoi suffirait à empoisonner l’ensemble de l’espèce humaine [iii].

Des protections insuffisantes pour transporter les déchets extrêmement radioactifs

Les colis de déchets radioactifs vont être transportés dans des emballages blindés (les castors HAW 28 M) mais les exigences de sûreté de ce transport imposées par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) sont notoirement insuffisantes pour résister aux hypothèses d’accidents et d’attaques les plus graves. [iv].

Ainsi un déraillement du convoi radioactif dans un tunnel à deux voies, suivi d’une collision par un train chargé de matières inflammables qui prendrait feu, pourrait conduire à la dispersion des déchets radioactifs [v]. Un feu d’hydrocarbures atteint près de 1 200°C en une vingtaine de minutes ; dans un tunnel, il peut monter jusqu’à 1 600°C et durer des heures. Or l’emballage des déchets vitrifiés est conçu pour résister à un feu de 800°C pendant 30 minutes. De même les emballages ne résisteraient pas à certaines attaques terroristes ou à un crash d’avion de ligne. Enfin, ce convoi doit s’arrêter plusieurs fois sur des triages dont l’état des voies de service est l’occasion de nombreux déraillements. Ce convoi dépassera les 2000 tonnes et un écartement de voie n’est pas à exclure. Loin de vouloir être alarmistes, nous pensons que ces hypothèses doivent être envisagées puisque pas moins de 5 % des accidents sont plus graves que les scénarios envisagés et que la catastrophe de Fukushima a démontré que l’impensable pouvait arriver.

Des travailleurs SNCF dangereusement exposés

Une fois de plus, sur ce convoi, ni les conducteurs, ni les agents de manœuvre ne seront équipés de dosimètres individuels, contrairement aux forces de police présentes dans le train. Avec ce transport très hautement radioactif compris dans les 500 trains de déchets radioactifs qui traversent la France chaque année, les cheminots sont réellement exposés et pour certains peuvent dépasser la dose limite annuelle. Tant que la SNCF ne fera pas une réelle évaluation des risques, le syndicat SUD-Rail appelle tous les agents pouvant intervenir sur ce train à exercer leur droit de retrait.

Un transport sans assurance réelle

Si la radioactivité de ce transport se dispersait à cause d’un accident ou d’un attentat, Areva serait quasiment déchargée de toute responsabilité. La responsabilité financière maximale d’Areva est limitée à 22,9 millions d’euros [vi]. Qui peut croire qu’un accident impliquant une telle radioactivité coûterait aussi peu ? Ce transport roulera donc quasi sans assurance réelle.

Une seule issue : sortir du nucléaire

Ce transport a pour seule raison d’être une transaction commerciale entre Areva et les industriels nucléaires allemands, qui ont envoyé ces déchets en France pour s’en débarasser provisoirement. En outre, il fait peser sur la tête des populations une véritable épée de Damoclès et expose l’Europe entière au risque de contamination radioactive.

Aujourd’hui, le parc nucléaire français produit chaque année plus de 2 convois similaires de déchets vitrifiés aussi ingérables que dangereux, pour des durées extrêmement longues. Poursuivre dans cette voie en léguant des déchets radioactifs aux générations futures et en les transportant sur de si longues distances est totalement insensé. Il est urgent de sortir du nucléaire et il existe des alternatives crédibles au nucléaire, reposant sur les économies d’énergie et les énergies renouvelables, qui ne demandent qu’à être mises en oeuvre.

Plutôt que de jouer à des paris hasardeux en attendant l’accident, les responsables politiques français devraient plutôt arrêter les transports de déchets et s’engager immédiatement pour la sortie du nucléaire.

Informations, trajets et horaires :

http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-La-Hague-Gorleben


11 novembre 2011 Agir contre le transport des déchets nucléaires Brèves : Appel à mobilisation à partir du 19 novembre Transport de déchets nucléaires de La Hague (France) à Gorleben (Allemagne)

Appel à mobilisation à partir du 19 novembre
Transport de déchets nucléaires
de La Hague (France) à Gorleben (Allemagne)

Le 24 novembre prochain, un train de déchets nucléaires allemands extrêmement dangereux, quittera le terminal ferroviaire de Valognes dans la Manche à 14h20 pour rejoindre le centre de stockage temporaire de Gorleben en Allemagne.

En France, il traversera de nombreux départements, dont la Manche, le Calvados, l’Eure, la Seine-Maritime et la Picardie. Afin d’éviter les manifestations antinucléaires, qui ne manqueront pas de ponctuer ce trajet, différents itinéraires sont envisagés par Areva et la SNCF. A Amiens, le convoi pourrait se diriger vers le nord de la France ou descendre vers Reims. Il traversera ensuite l’est de la France où il passera la frontière franco-allemande. Là aussi, plusieurs possibilités sont prévues. Nous publions donc les horaires de passage pour les différents scénarii.

Le convoi sera composé de 11 conteneurs de type TN 85, également appelés CASTOR (CAsk for Storage and Transport Of Radioactive material). Ils contiendront des déchets vitrifiés, déchets de très haute activité (THA) extrêmement dangereux issus du retraitement nucléaire usé.

Ils seront d’abord acheminés par la route de l’usine AREVA de La Hague au terminal ferroviaire de Valognes, distant de 30 km, entre le 18 et le 23 novembre. Puis ils quitteront Valognes par le rail, pour rejoindre le terminal ferroviaire de Dannenberg en Allemagne, un périple très risqué de près de 2000 km. Là, ils seront à nouveau chargés sur des camions pour parcourir les derniers kilomètres qui les séparent de leur destination finale : le centre de stockage temporaire de Gorleben.

Il s’agit du dernier retour de déchets vitrifiés de très haute activité à destination de l’Allemagne. S’en suivra une série de retours de déchets dits "de moyenne activité" (MA).

Le Réseau "Sortir du nucléaire" se mobilise et vous invite à en faire de même. Retrouvez toutes les idées et propositions d’actions ci-dessous, ainsi que notre communiqué de presse.

Salutations antinucléaires

Pour le Réseau "Sortir du nucléaire"
Laura Hameaux
06.85.23.05.11
laura.hameaux sortirdunucleaire.fr

S’informer sur les transports

Vous pouvez retrouver toutes les informations relatives aux transports de déchets nucléaires sur cette page (informations techniques, horaires et trajets potentiels)
http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transports,244

Suivre le convoi en direct

Au moment du passage du train, vous pourrez suivre son périple sur cette page http://groupes.sortirdunucleaire.org/Transport-La-Hague-Gorleben
ou sur notre twitter http://twitter.com/sdnfr

Agir

Retrouvez toutes ces actions, les tracts affiches, courriers types... sur cette page :
http://groupes.sortirdunucleaire.org/Agissez


30 octobre 2011 Agir contre le transport des déchets nucléaires Brèves : à Valognes du 22 au 24 novembre pour s’opposer au départ du prochain convoi castor

Besoin d’humidié, nostalgie du camping en Irlande en mars ou juste envie de jouer dans la boue ?

Besoin de crier votre rage, de dire "j’y étais" (presque, mon camion m’a lâchée a hauteur d’Orléans) ou de vous faire remarquer par votre entourage car vous êtes quelconque

Ou même engouement sincère pour la lutte antinucléaire

Dans tous les cas il y a forcémment une raison d’aller a Valognes du 22 au 24 novembre pour s’opposer au départ du prochain convoi castor pour le site d’enfouissement de Gorleben en Basse Saxe.

http://burezoneblog.over-blog.com/article-sous-les-traverses-la-rage-87571433.html


31 octobre 2021

Par Rédaction Yonne Lautre

Le dimanche 31 octobre 2021

Mis à jour le 31 octobre 2021