17 janvier 2019 Le travail au noir casse le mythe du modèle social français

« Chez nous, l’éducation, la santé, la sécurité, la justice sont accessibles à tous indépendamment de la situation et de la fortune. Les difficultés de la vie, comme le chômage, peuvent être surmontées, grâce à l’effort partagé par tous. »

Les mots du Président Macron, mis en ligne dimanche soir via sa « lettre aux Français » semblent bien loin de la réalité.

Aujourd’hui en France, près de sept millions de personnes sont d’une façon ou d’une autre à l’écart des protections statutaires liées à l’emploi (droits au chômage, à la retraite, à la formation continue), transformant en leurre l’universalité du système français de protection sociale.

https://theconversation.com/le-travail-au-noir-casse-le-mythe-du-modele-social-francais-109465


2 novembre 2018 Ces ouvriers qui s’écrasent sur les chantiers de la métropole bordelaise

Après avoir exploité des ouvriers marocains pendant plusieurs mois – 60 heures par semaine payées la moitié du SMIC –, une société espagnole les a brutalement licenciés début octobre sans verser leur dernier mois de salaire. Inadmissible certes, mais ce cas serait hélas loin d’être exceptionnel.
https://rue89bordeaux.com/2018/11/face-cachee-chantiers-de-metropole-beton-lexploitation/


3 juillet 2017 Mafia et traite boulevard de Strasbourg

Jusqu’à récemment, les conflits du travail impliquant des étrangers concernaient des travailleurs déclarés, souvent subsahariens, généralement organisés dans des foyers. L’affaire du salon de coiffure du 57, boulevard de Strasbourg à Paris touche une population très différente et pose des problèmes d’une autre nature : travail dissimulé, traite des êtres humains et conditions de travail indignes. Cette dimension d’exploitation a contraint la CGT à changer son regard sur le travail des étrangers sans titre.

http://www.gisti.org/spip.php?article5709


9 décembre 2016 Contre le travail au noir et pour la régularisation des sans papiers Meeting - mercredi 14 décembre 2016, 19h - Bourse du Travail, Paris

Bourse du Travail de Paris : 3 rue du Château d’eau (métro République)

À l’initiative du Collectif des travailleurs sans papiers de Vitry, de la Coordination 93 de lutte pour les sans papiers, de Droits Devant ! ! et de l’intersyndicale du Ministère du Travail (CGT, FSU et SUD)

Programme

19 h : accueil 19 h 25 : mot d’introduction par Mamba Touré (délégué de la Coordination 93)

TABLE RONDE

19 h 30 – 20 h 30 : table-ronde animée par Jérôme Beuzelin (Intersyndicale du ministère du Travail)

Contexte politique et juridique (GISTI)
Conditions de régularisation dans le cadre du travail (Droits devant !!)
Travailleurs sans papiers, travailleurs surexploités (CTSP Vitry)
Les femmes sans papiers dans le travail à domicile (Femmes en Lutte 93 sous réserve)
Aide médicale d’État et suppression de la réduction dans les transports (Coordination 93)
Alliance entre les agents du ministère du travail et les travailleurs sans-papiers (Intersyndicale du ministère du Travail)

Débat avec la salle

http://www.gisti.org/spip.php?article5560


10 novembre 2016 L’affaire des coiffeurs sans papiers : une traite d’êtres humains en plein coeur de Paris ?

Dix-huit employés d’un salon de coiffure africain à Paris, tous en situation de travail dissimulé, se sont lancés en 2014 dans une grève de... neuf mois. Les « 18 du 57 boulevard Strasbourg » réclament leur dû : des mois de salaire non payés, la régularisation de leur situation, un travail dans des conditions respectant la dignité humaine. Cette affaire apporte un éclairage nouveau sur une situation assimilable à de la traite humaine, en plein cœur de la capitale. Basta ! revient sur l’affaire, avant la décision qui doit être rendue ce 10 novembre par les tribunaux.
http://www.bastamag.net/L-affaire-des-coiffeurs-sans-papiers-du-57-une-traite-d-etres-humains-en-plein


2 septembre 2015 Travail illégal, dissimulé, "au noir" : Quand l’Etat emploie 48.000 travailleurs au noir...

C’est une information qui provient d’un rapport remis au gouvernement, que Radio France s’est procuré : L’Etat lui même emploie près de 48 000 personnes en quasi situation de travail au noir. Une très grande partie de ces agents travaillent même, et c’est un comble, pour le ministère de la justice.

Ils sont pudiquement appelés les COSP : les Collaborateurs occasionnels du service public. Ils sont médecins-experts, interprètes, enquêteurs de personnalité. Certains sont même délégués du procureur. A la fin du mois, ils n’ont pas de fiche de paye, pas même une facture, pas ou peu de couverture sociale. Certains sont payés de la main à la main.

http://www.franceinfo.fr/actu/justice/article/quand-l-etat-emploie-48-000-travailleurs-au-noir-723997


18 mars 2015 150 000 euros requis contre Bouygues pour travail illégal sur le chantier de l’EPR

Bouygues a joué « un rôle central » dans le recours au travail dissimulé de centaines d’étrangers sur le chantier de l’EPR de Flamanville entre 2008 et 2012 : ce sont les conclusions du Parquet de Cherbourg qui a requis 150 000 euros contre le géant du BTP ce vendredi 13 mars. Les sous-traitants auxquels Bouygues avait recours ont également été mis en cause : 80 000 euros ont été requis contre l’entreprise roumaine Elco.

http://www.bastamag.net/150-000-euros-requis-contre-Bouygues-pour-travail-illegal


15 janvier 2015 Bourgogne : pour en finir avec le travail illégal dans le bâtiment

Une conférence de presse s’est tenue, ce jeudi 15 janvier, à la préfecture de Côte-d’Or. Le but, communiquer sur le bilan d’une vaste opération de contrôle du travail illégal menée dans les quatre départements bourguignons le mois dernier. Le secteur du bâtiment était ciblé.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/bourgogne/2015/01/15/bourgogne-pour-en-finir-avec-le-travail-illegal-dans-le-batiment-633494.html


6 novembre 2011 Travail illégal, dissimulé, "au noir" Brèves : gouvernement complice !

Au boulot n°38

Xavier Bertrand et sa Direction Générale du Travail vantent un rapport du 31 mars de la « Commission nationale de lutte contre le travail illégal » qui prétend avoir augmenté de 40 % la verbalisation du travail dissimulé en 2010 par rapport à 2009. 16 % de 70 000 sociétés contrôlées en infraction auraient été contraintes de reverser 185 millions d’euros aux Urssaf. C’est vraiment peu, en fait, si on considère l’ampleur du phénomène et de la délinquance patronale en la matière.

Comment peut-on prétendre afficher la volonté de lutter contre le travail illégal sans renforcer les moyens, lois et sanctions qui permettent à l’inspection du travail –concernée au premier chef - d’agir ?

http://www.filoche.net/2011/10/29/travail-dissimule-gouvernement-complice/


1er décembre 2019

Par Rédaction Yonne Lautre

Le dimanche 1er décembre 2019

Mis à jour le 6 mars 2020