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Agir en France pour une autre économie : Macron, un mauvais tournant, un budget de classe Conférence-débat, de 19h30 à 21h30, le jeudi 11 octobre 2018 à Paris
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Agir en France pour une autre économie : Macron, un mauvais tournant, un budget de classe Conférence-débat, de 19h30 à 21h30, le jeudi 11 octobre 2018 à Paris22 septembre 2018, par Yonne Lautre
Maison des Sciences Economiques, salle 117
112 boulevard de l’Hôpital, 75013 ParisLe projet d’Emmanuel Macron est d’imposer à la société française un tournant vers une soumission accrue au capitalisme financier. Ce projet est une impasse comme le montrent les Economistes atterrés dans leur dernier livre, Macron, un mauvais tournant (à paraître le 3 octobre aux Liens qui Libèrent).
Arrivé miraculeusement au pouvoir à la suite de la déception provoquée par le quinquennat de François Hollande, qui a capitulé devant le Medef et la technocratie européenne, bénéficiant de l’affaiblissement politique des classes populaires, Emmanuel Macron a su rassembler toutes les forces libérales pour mettre en œuvre le programme que le patronat et l’oligarchie financière prônent depuis longtemps. Sa stratégie s’inscrit ainsi dans celle des institutions européennes. Masqué par un discours moderniste vantant la réussite individuelle et l’entreprise innovante, son objectif est de détruire progressivement le modèle social français (protection sociale, fiscalité redistributive, services publics, droit du travail) pour aligner la France sur les standards du capitalisme financier libéralisé. Il utilise, pour cela, les institutions bonapartistes de la Ve République.
L’ouvrage décrit les méthodes et les implications de cette entreprise. Il montre qu’elle aggrave les problèmes que posent les contradictions du capitalisme financier : crise économique (pression sur les salaires et les dépenses publiques, hausse des dettes publiques et privées, instabilité financière), crise productive (financiarisation des entreprises qui joue contre l’emploi et l’investissement de long terme), crise sociale (creusement des inégalités de revenus et de statuts) et crise écologique.
Un autre tournant serait nécessaire, qui se donnerait les moyens de répondre aux exigences de la transition sociale et écologique vers une société sobre, égalitaire, solidaire, dont le développement serait socialement pensé et non laissé aux marchés et aux grandes entreprises multinationales.
Pour en débattre, les Economistes atterrés vous invitent à une conférence-débat autour de cet ouvrage :
Jeudi 11 octobre 2018, de 19H30 à 21H30
Maison des Sciences Economiques, salle 117
112 boulevard de l’Hôpital - 75013 Paris (M° ligne 5, station Campo-Formio)
Accès libre et gratuit dans la limite des places disponibles
Avec :
Henri Sterdyniak (Economiste atterré) : un mauvais tournant.
David Cayla (Economiste atterré et Université d’Angers) : Europe, la soumission volontaire.
Christophe Ramaux (Economiste atterré et Université Paris I) : un budget de classe.
Grand témoin : Olivier Passet (Xerfi).Le débat sera animé par Sandrine Foulon (Alternatives économiques).
La conférence sera l’occasion d’analyser les projets d’Emmanuel Macron et de son gouvernement pour l’année 2019, en particulier la CAP 2022, la loi Pacte, le budget 2019, les réformes de l’assurance chômage et des retraites, le plan Pauvreté. Malgré l’absence de résultats, le (mauvais) cap est maintenu : plus de libertés pour les chefs d’entreprise, mise en cause du modèle social. Le budget 2019 prévoit des coupes claires dans les dépenses publiques (sport, culture, en particulier), accentue la diminution du nombre d’emplois aidés, désindexe les prestations sociales, poursuit la baisse de l’impôt sur les sociétés, met progressivement les exonérations de cotisations sociales à la charge de la Sécurité sociale, met en cause les minimas sociaux.
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D’ici là, retrouvez les analyses et positions des « Atterrés » dans les chroniques et articles de notre site http://atterres.org
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Agir en France pour une autre économie : les Economistes atterrés : L’écologie confiée à l’économie ? Soirée-débat le mardi 13 février 2018 à 19h4516 janvier 2018, par Yonne Lautre
Amphi Lefebvre, Sorbonne, entrée 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris
Nous commençons l’année 2018 en étant quasiment certains que le monde a basculé dans un processus de réchauffement climatique irréversible, que d’innombrables ressources sont en voie de raréfaction, sinon d’épuisement, et que la biodiversité se rétrécit dangereusement. Malgré cela, les politiques, tant nationales qu’internationales, restent hésitantes et parfois même vont à l’encontre d’une régulation écologique de type « soutenable », à l’instar de la décision états-unienne de quitter la négociation climat. La France n’est pas non plus un bon exemple au vu de la timidité de la loi de transition énergétique. Pendant que les politiques balbutient, les multinationales, les banques et tous les milieux d’affaires ne restent pas inactifs. Les plus avertis ont compris que l’entrée de l’économie dans les questions écologiques et environnementales est un enjeu décisif pour leurs investissements ou leurs placements.
C’est ainsi que l’idée grandit d’attribuer une valeur économique aux services rendus par la nature, dits écosystémiques, ou bien de rémunérer les propriétaires des biens naturels sources de ces services, ou encore de compenser financièrement les dégâts occasionnés à la nature par l’économie toujours croissante. Toutes les instances internationales, comme le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) ou l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), théorisent et promeuvent des initiatives allant dans ce sens. Après que des marchés de droits à polluer ont été installés en Europe, dans certains États américains et en Chine, qui sont devenus des lieux de spéculation sans grands effets sur les émissions de gaz à effet de serre, les banques et les institutions financières ont créé des nouveaux titres financiers censés couvrir les nouveaux risques ou compenser les conséquences désastreuses inévitables des investissements.
D’autres initiatives sont étudiées ou déjà expérimentées pour fixer un prix à l’émission de carbone et dégager des ressources pour aider à la transition. On parle alors de la possibilité de développer une « finance verte » au service d’une « croissance verte ».Les Économistes atterrés entendent questionner cette problématique sur deux plans. Est-elle une voie d’avenir ou est-elle une nouvelle illusion sur la finance capitaliste, fauteuse de crises à répétitions, en lui abandonnant un nouveau terrain déjà gangréné par la spéculation ? Les mesures techniques envisagées sont-elles à la hauteur d’enjeux tels que la transition vers un système productif soutenable à long terme et une meilleure répartition mondiale de ressources limitées ?
Pour en débattre, les Economistes atterrés vous invitent à une conférence-débat :
Mardi 13 février 2018, de 19h45 à 21h45
Amphithéâtre Lefebvre - Sorbonne, galerie Jean-Baptiste Dumas, escalier R, 2e étage
Entrée par le 17, rue de la Sorbonne - 75005 Paris
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponiblesAvec :
- Ali Douai, économiste, maître de conférences à l’Université de Nice, membre des Economistes atterrés, co-auteur de L’économie écologique (La Découverte, 2017) : que sont l’économie écologique et les services écosystémiques ?
- Aurore Lalucq, codirectrice des réformes économiques à l’Institut Veblen, co-auteure de Faut-il donner un prix à la nature ? (Les Petits matins, 2015) : la « finance verte » et la « compensation ».
- Harold Levrel, professeur à AgroParisTech, chercheur au CIRED, co-auteur de Valeurs de la biodiversité et des services écosystémiques (Quae, 2016) : les formes du business sur la biodiversité.
Le débat sera animé par Jean-Marie Harribey, économiste à l’Université de Bordeaux, membre des Economistes atterrés, auteur de La richesse, la valeur et l’inestimable (Les Liens qui Libèrent, 2013).
Cette conférence sera filmée et la video sera ensuite mise en ligne sur notre site quelques jours plus tard.
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Agir en France pour une autre économie : les Economistes atterrés6 novembre 2017, par Yonne Lautre
La lettre d’information des Economistes atterrés, novembre 2017
Nous pensons que d’autres politiques économiques sont possibles. Entrez dans le débat citoyen avec nous
Cher(e)s ami(e)s,
Actuellement en discussion au Sénat après son examen en première lecture par l’Assemblée nationale, le Projet de Loi de Finances (PLF) pour 2018 doit être définitivement adopté par le Parlement au plus tard le 22 décembre prochain. Les grandes lignes de ce premier budget de l’ère Macron sont désormais largement connues. Sans surprise, la politique budgétaire du nouveau président et de son gouvernement repose sur une priorité : il faut réduire fortement la fiscalité sur les plus riches (les investisseurs financiers) ou futurs plus riches (les entrepreneurs) pour inciter ceux-ci à rester ou à revenir en France et s’aligner sur les nouvelles normes du capitalisme financier. Il s’agit de faire entrer la France en plein dans la concurrence fiscale pour les plus riches, même si celle-ci est globalement un jeu à somme négative pour les peuples.
En clair, nous sommes bien en présence d’un « budget de classe », comme le démontre l’analyse à laquelle se sont livrés les Economistes atterrés dans la note que vous pouvez retrouvez sur notre site. Cette note commence par présenter le contexte : celui de l’évolution actuelle de la conjoncture et de la croissance, avant d’analyser la projection budgétaire du gouvernement. Elle examine ensuite le désarmement fiscal qu’organise le budget, puis revient sur les réductions des dépenses publiques, avant de conclure. 2018 : un budget de classe, à lire ici.
Nous avons également analysé le budget 2018 au cours d’une conférence qui s’est tenue le 19 octobre à la Sorbonne, intitulée Politique budgétaire 2018 : le bonheur des riches peut-il faire celui des pauvres ? avec la participation de Vincent Drezet, membre du bureau national du syndicat Solidaires Finances Publiques, auteur de l’ouvrage Une société sans impôts ? (Les Liens qui libèrent), Henri Sterdyniak, économiste atterré, OFCE et Christophe Ramaux, économiste atterré, Université Paris I. Si vous n’avez pu y participer, vous pouvez la regarder en video ici.
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Retrouvez aussi sur notre site les derniers ouvrages que nous avons publiés :
Faut-il un revenu universel ? Débattant d’un sujet en pleine actualité, cet ouvrage, réalisé en collaboration avec la Fondation Copernic, propose une alternative au revenu universel fondée sur la mise en place d’une garantie de revenu décent, qui ne laisse personne sur le bord de la route, ainsi que sur une transformation du système productif, associée à une réduction du temps de travail, afin d’assurer une transition sociale et écologique.
Changer d’avenir. Dans cet ouvrage, les Economistes atterrés appellent à une grande bifurcation. À l’âge de l’anthropocène, qui implique de repenser l’idée même de la croissance et face à l’ubérisation, qui organise le délitement de la protection sociale, ils proposent d’entrer, avec lucidité et détermination, dans un nouveau monde pour refonder l’avenir.
Misère du scientisme en économie. Répondant au pamphlet sur le « négationnisme économique », les auteurs mobilisent les travaux récents en épistémologie des sciences sociales pour démontrer l’inanité des prétentions de Pierre Cahuc et André Zylberberg à détenir le monopole de la vérité en économie.
Et bientôt, La Monnaie. Un enjeu politique, à paraître le 11 janvier 2018 aux éditions du Seuil dans la collection de poche Points Economie.
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Pour soutenir notre action, nous vous rappelons que vous pouvez adhérer à notre association sur notre site. Votre adhésion représente d’abord un soutien concret à la diffusion des thèses qui sont les nôtres, à savoir notamment qu’il y a d’autres politiques économiques que celles qui laminent la demande tant publique que privée et ne peuvent conduire qu’à l’affaiblissement de notre économie, à la croissance des inégalités, à des crises économiques, sociales et écologiques. La diffusion de ces idées n’est pas réservée aux adhérents. Mais pour se perpétuer, elle a besoin de votre adhésion. Et ces idées, ce sont aussi les vôtres. Adhérer c’est permettre de les relayer.
Nous vous rappelons aussi que tous nos adhérents bénéficient sur notre site d’un accès à un espace dédié dans lequel ils peuvent retrouver les différents éléments relatifs à la vie du collectif : statut, réglement intérieur, convocations et procès verbaux des assemblées générales, rapports moraux, d’activité et financiers, etc...
Nous vous souhaitons une bonne lecture.
Le CA des Economistes atterrés
Cette lettre d’information est éditée par l’association des Economistes atterrés, c/o Maison des associations, 22 rue Deparcieux, 75014 Paris. Conformément à la loi « Informatique et libertés » du 6 janvier 1978, vous bénéficiez d’un droit d’interrogation, d’accès, de rectification et d’opposition pour motif légitime au traitement des données à caractère personnel vous concernant. Pour toute demande, adressez-nous un message à contact atterres.org. Vous pouvez également vous désinscrire en cliquant simplement sur le lien prévu à cet effet, au bas de chaque lettre.
La lettre d’information des Économistes Atterréshttp://atterres.org/simplenews-newsletter/lettre-dinformation-des-ea-novembre-2017
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Agir en France pour une autre économie : Conférence avec les Economistes atterrés le 19 octobre 2017 à Paris3 octobre 2017, par Yonne Lautre
Politique budgétaire 2018 : Le bonheur des riches peut-il faire celui des pauvres ?
Soirée-débat le jeudi 19 octobre 2017 de 19h45 à 21h45
Amphi 1, Centre Panthéon-Sorbonne, entrée 12 Place du Panthéon, 75005 ParisRéduire les dépenses publiques et sociales pour diminuer les impôts sur les riches et augmenter les profits des entreprises, telle est l’obsession des classes dominantes en Europe, de la technocratie et de la Commission européenne. En même temps, les gouvernements doivent tenir compte des souhaits des citoyens et les dépenses publiques sont nécessaires. Le Pacte de Stabilité et le Traité budgétaire continuent à préconiser des politiques restrictives ne tenant pas compte des exigences macroéconomiques. En même temps, les entreprises souffrent, elles aussi, des politiques d’austérité. La politique budgétaire d’Emmanuel Macron et de son gouvernement repose sur une idée-force : il faut réduire la fiscalité sur les plus riches (les investisseurs financiers) ou futurs plus riches (les entrepreneurs) pour s’aligner sur les nouvelles normes du capitalisme financier et inciter ceux-ci à rester ou à revenir en France. Ainsi, la France doit rentrer en plein dans la concurrence fiscale, même si celle-ci est un jeu à somme négative pour les peuples.
Cette soirée-débat présentera la stratégie budgétaire mise en œuvre par Emmanuel Macron et son gouvernement et cherchera à définir des pistes alternatives.La stratégie budgétaire
La loi de programmation des finances publiques 2018-2022 s’inscrit dans la logique européenne d’un objectif de solde structurel équilibré à terme. Or, la mesure du solde structurel est contestable et l’objectif absurde. La politique budgétaire française sera légèrement restrictive en 2018 et plus nettement encore les années suivantes. Comment sortir du carcan des règles européennes ? Les réformes envisagées (un ministre des Finances de la zone euro) sont lourdes de menace.Subventionner les riches ?
Le gouvernement a choisi d’axer les baisses d’impôt en 2018 sur les plus riches. Peut-on croire que cela dopera notre économie ? La baisse des impôts sur les entreprises aura lieu ensuite. Que faire, au contraire, pour lutter contre la concurrence fiscale, contre l’optimisation et le tourisme fiscal ?
Pour équilibrer sa politique, le gouvernement prétend donner du pouvoir d’achat aux salariés par la baisse des cotisations sociales, mais celle-ci est financée par des ponctions sur les retraités et remet en cause les prestations chômage. La baisse de la taxe d’habitation sera financée par une nouvelle baisse des dépenses des collectivités locales, alors que celles-ci, exsangues après plusieurs années d’austérité, ont déjà réduit leurs dépenses d’investissement et leur dépenses sociales. L’idée force est que les salariés ne peuvent avoir de pouvoir d’achat que par la baisse des dépenses publiques et sociales. Comment réhabiliter l’impôt et les cotisations sociales, qui financent les dépenses publiques et sociales ?La baisse des dépenses publiques
La baisse des impôts et celle du déficit public devront se traduire par la baisse des dépenses publiques. Outre les retraités, les victimes en 2018 seront les emplois aidés, le logement social, les dépenses locales. À terme, le gouvernement veut revoir le périmètre de l’action publique, ce qui implique des privatisations, qui risquent de mettre en place des services privés moins satisfaisants, plus coûteux, moins équitables (comme le montre les exemples des sociétés d’autoroute, de Dexia, des PPP) avec de plus grandes inégalités de revenus et de statuts du personnel. Comment faire évoluer les services publics pour que leur défense devienne l’affaire de tous ?Pour en débattre, les Economistes atterrés vous invitent à une conférence-débat :
Jeudi 19 octobre 2017, de 19h45 à 21h45
Amphi 1 Panthéon-Sorbonne, 12 Place du Panthéon, 75005 Paris
Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Avec :- Vincent Drezet, syndicat Solidaires Finances Publiques. Dernier ouvrage : Une société sans impôts ?, Les Liens qui libèrent, 2014.
- Henri Sterdyniak, économiste atterré, OFCE
- Christophe Ramaux, économiste atterré, Université Paris I.
Animateur : Matthieu Montalban, économiste atterré, Université de Bordeaux.
Cette conférence sera filmée et la video sera ensuite mise en ligne sur notre site quelques jours plus tard.
D’ici là, retrouvez les analyses et positions des « Atterrés » dans les chroniques et articles de notre site http://atterres.org
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Conférence avec les Economistes atterrés le 17 juin 201730 mai 2017, par Yonne Lautre
Amphi III, Centre Panthéon-Sorbonne, entrée 12 place du Panthéon, 75005 Paris
La conférence-débat du 17 juin prochain portera sur un sujet d’actualité : les « réformes du marché du travail » et autres révisions du code du travail qui s’annoncent. Après la très impopulaire Loi Travail, le nouveau gouvernement entend pousser plus loin sa logique – et faire passer par ordonnances des mesures très controversées, écartées dans le cadre de l’élaboration de la Loi Travail.
Un premier objectif, défendu depuis longtemps par le Medef, est de donner la primauté aux accords de branche, et plus encore aux accords (et référendums) d’entreprise, sur la législation du travail. Il s’agit d’inverser la hiérarchie des normes qui fait primer les normes légales sur les régulations conventionnelles, et de permettre des accords d’entreprise dérogatoires au droit du travail. La loi Travail a ouvert la voie en autorisant de tels accords sur le temps de travail. Ils pourraient s’étendre à d’autres dimensions, comme les salaires.
Un deuxième objectif défendu par le patronat (notamment la CPME), est de plafonner les indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif. -
La lettre d’information des Economistes atterrés, mai 201721 avril 2017, par Yonne Lautre
A quelques jours du premier tour de scrutin de l’élection présidentielle, le collectif des Economistes atterrés rappelle qu’il ne soutient aucun candidat, mais qu’il s’efforce d’apporter ses contributions au débat citoyen en discutant les propositions de politiques économiques portées par les différents candidats.
Dans ce cadre, nous avons analysé les programmes économiques et sociaux de plusieurs d’entre-eux au travers de notes détaillées mises en ligne sur notre site :
Emmanuel Macron, l’économie en marche arrière
François Fillon, l’autre candidat des classes dirigeantes
Front national : un programme économique et social incohérent et xénophobe
En Marche : de vieilles recettes libérales sous des oripeaux modernistes
Abroger, maintenir ou renforcer la « loi Travail ». Ce que proposent les principaux candidatsCes contributions s’inscrivent dans le cadre des engagements pris par les Economistes atterrés en conformité avec notre Manifeste et qui peuvent être résumés en deux propositions :
http://atterres.org/simplenews-newsletter/lettre-dinformation-des-ea-mai-2017
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Après le Brexit, quel avenir pour l’Europe ? Conférence-débat, de 20h15 à 22h le mardi 14 mars 2017, à Paris7 mars 2017, par Yonne Lautre
Le 25 mars 2017, les chefs d’Etat et de gouvernement européens se réuniront à Rome pour célébrer les 60 ans de la signature du Traité de Rome qui a posé les bases de la Communauté économique européenne. Depuis 60 ans le projet européen a connu de nombreuses crises et son avenir semble aujourd’hui plus incertain que jamais, après le vote britannique pour sortir de l’UE en juin dernier et la montée de l’euroscepticisme dans de nombreux pays européens.
Certes, les Britanniques ont toujours eu une relation distante à l’UE, et il n’est donc pas surprenant qu’ils aient été les premiers à décider de prendre le large. Les Britanniques avaient adhéré en 1973 au marché commun mais n’ont jamais souhaité aller vers davantage d’intégration européenne. Ailleurs dans l’UE, un certain nombre de pays ont fait le choix de l’intégration renforcée, en signant le Traité de Maastricht, en abandonnant leur souveraineté monétaire pour adopter l’euro et en adoptant des règles budgétaires contraignantes. Pourtant, alors que les économies européennes et plus singulièrement de nombreux pays de la zone euro, peinent à sortir de la crise de 2007, les divergences économiques n’ont cessé de s’accroître. L’euro est sous-évalué pour l’Allemagne qui accumule des excédents commerciaux exorbitants, et surévalué pour les pays d’Europe du Sud. L’UE, engluée dans des règles arbitraires, semble incapable de mettre en œuvre une stratégie économique coordonnée autre que l’austérité mortifère pour l’activité et l’emploi. Le vote des Britanniques pour sortir de l’UE, comme le résultat de plusieurs referendums nationaux, comme la montée des partis « souverainistes », montre le refus d’une partie des peuples européens de poursuivre l’intégration européenne. Il oblige les Européens à se poser les questions : vers quelle Europe souhaitons-nous aller ? Faut-il plus ou moins d’Europe ? Faut-il préserver les souverainetés nationales ou faire le saut de l’Europe fédérale ? Existe-il une troisième voie entre l’éclatement de la zone euro et l’Europe fédérale ? La fin de l’euro signifierait-elle automatiquement des avancées vers une Europe sociale et écologiste ? Une Europe fédérale serait-elle forcément libérale ? L’Europe fédérale est-elle compatible avec la démocratie ?
Le débat s’organisera en deux parties :
1. 60 ans d’Europe, quel bilan économique, social et politique ?
2. Quelle stratégie de sortie de crise ? Quels projets pour l’Europe de demain ?
Pour en discuter, les Economistes atterrés vous invitent à participer à une
Conférence-débat, le mardi 14 mars 2017 de 20h15 à 22h
Amphi II B Centre Panthéon, entrée 12 Place du Panthéon, 75 005 Paris
Avec :
Michel Aglietta, professeur émérite à l’université Paris-Ouest et conseiller au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) et à France Stratégie, qui vient de publier, avec Nicolas Leron, La double démocratie. Une Europe politique pour la croissance, Editions du Seuil, janvier 2017.
Coralie Delaume, essayiste et blogueuse, qui vient de publier, avec David Cayla, La fin de l’Union européenne, Editions Michalon, janvier 2017.
La discussion sera animée par Catherine Mathieu (OFCE et Economistes atterrés)
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Revenu pour tous, emploi pour tous. Quels projets pour la société de demain ? Soirée-débat avec les Economistes atterrés, lundi 21 novembre 201611 novembre 2016, par Yonne Lautre
Soirée-débat avec les Economistes atterrés, lundi 21 novembre 2016, 20h15, Amphi Bachelard - Sorbonne
La soirée-débat du 21 novembre partira d’une question d’actualité : le revenu de base ou revenu pour tous, qui inspire aujourd’hui des expérimentations et a fait son entrée dans le débat électoral. Cette question sera confrontée à celle du droit à l’emploi, au cœur d’une expérimentation sur plusieurs localités, intitulée « zéro chômeurs de longue durée ».
Que penser des propositions en faveur d’un revenu pour tous ?
Pour les partisans d’un revenu universel et inconditionnel, il faudrait réformer la solidarité en donnant un revenu d’existence aux riches comme aux pauvres. Cette proposition prend des formes divergentes. D’un côté elle s’articule à un projet néolibéral de verser à chacun un petit revenu (du niveau du RSA pour une personne seule) à même de compléter des revenus d’activité sur un marché du travail dérégulé. C’est notamment le projet défendu par Marc de Basquiat et Gaspard Koenig dans un ouvrage de 2015 intitulé Liber, un revenu de liberté pour tous. De l’autre, on a des projets « de gauche », comme celui défendu par Baptiste Mylondo dans son ouvrage de 2010 Un revenu pour tous ! Précis d’utopie réaliste. Il s’agit de verser à chacun un revenu suffisant (plus de 1000 euros) pour vivre sans travailler et être en mesure de refuser les mauvais emplois, d’échapper à l’exploitation et à l’aliénation. Relayées notamment par le site internet et les ouvrages du Mouvement français pour un revenu de base, ces propositions contribuent à inspirer des projets d’expérimentation en France (Plaine- Saint-Denis, conseil départemental de Gironde, etc.) et ont fait leur entrée dans les programmes de plusieurs candidats à l’élection présidentielle.
En quoi consistent les propositions pour un revenu de base et sont-elles porteuses de progrès ? Sonnent-elles le glas de la société salariale et de l’emploi tel que nous le connaissons ? Comment rendre corps au principe constitutionnel affirmant un devoir de solidarité envers ceux à qui la société ne peut fournir d’emploi ?
Peut-on assurer un emploi à tous ?
En adoptant une autre perspective, les tenants du droit à l’emploi considèrent que la solidarité est indissociable de l’accès à l’emploi et que réformer la solidarité ne peut se faire en renonçant à l’emploi. Cette idée est notamment soutenue par les Economistes atterrés (et d’autres) qui défendent des politiques de plein-emploi, passant par la réduction du temps de travail et par un État qui se ferait « employeur en dernier ressort » tout en répondant aux besoins sociaux (éducation, santé, etc.) et environnementaux (transition écologique). Elle est aussi défendue par des acteurs de terrain, tels ATD quart monde, qui a porté un projet d’expérimentation intitulé « territoires zéro chômeurs de longue durée » et inscrit dans la loi (n° 2016-231 du 29 février 2016 d’expérimentation territoriale visant à résorber le chômage de longue durée). Il s’agit, en réorientant des dépenses liées au chômage et en mobilisant les collectivités territoriales, de créer des emplois au Smic et en CDI répondant aux compétences et aspirations des chômeurs de longue durée, dans des « entreprises à but d’emploi » (EBE) de l’économie sociale et solidaire.
En quoi consistent les expérimentations « territoires zéro chômeurs de longue durée » ? Quelles politiques seraient les mieux à même d’assurer le principe constitutionnel du droit à l’emploi ? Comment penser une société de plein-emploi, égalitaire et écologique ?
Trois questions structureront le débat : Comment réaffirmer les solidarités et assurer le droit à un revenu décent ? Comment assurer le droit à l’emploi ? Quels projets pour la société de demain, et quelle place du travail dans ces projets ?
Pour débattre de ces questions, les Économistes atterrés vous invitent à une conférence-débat
Lundi 21 novembre 2016, de 20h15 à 22h00 à La Sorbonne
Amphi Gaston Bachelard Sorbonne, entrée par la Place de la Sorbonne ou par le 14 rue Cujas, 75005 Paris. Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles. Plan d’accès ici.
Avec :
- Jean-Eric Hyafil, doctorant en économie à l’Université Paris 1, membre fondateur du Mouvement français pour un revenu de base (MFRB), il a coordonné deux ouvrages collectifs du MFRB parus en septembre 2016 : Revenu de base, un outil pour construire le 21è siècle et Revenu de base. Comment le financer ? (avec Thibault Laurentjoye), éditions Yves Michel.
- Patrick Valentin, défenseur du droit à l’emploi, membre d’ATD Quart monde, il porte le projet « territoires zéro chômeurs de longue durée » expérimenté dans plusieurs localités. Il est l’auteur (avec J. Rebillard) de Chômage de longue durée, emploi précaire. Plaidoyer pour une économie solidaire, paru en 2008.
- Henri Sterdyniak, économiste atterré, OFCE
- Mathieu Béraud, économiste atterré, Université de Lorraine
Animatrice : Anne Eydoux, économiste atterrée, Cnam.
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Agir en France pour une autre économie21 mai 2016, par Yonne Lautre
En mars, nous avons participé à l’analyse du projet de loi El Khomri, dont nous demandons toujours le retrait, nous avons participé à la Nuit des Débats à Paris, le 2 avril ainsi qu’à diverses autres manifestations, et nous suivons avec intérêt « Nuit Debout », qui cristallise le mécontentement d’une grande partie de la jeunesse.
Ø Les dernières actualités publiées sur notre site :
· Soutien aux syndicalistes passant au tribunal, soutien à deux syndicalistes et demande de l’abandon des poursuites à leur encontre.
· Nouveauté : Retrouvez les économistes atterrés sur Mediapart sous divers formats : des vidéos d’interviews et de débats dans « Eco à contre-courant » ainsi qu’un blog consacré à nos actualités et publications dans le Club Mediapart, accessible librement même sans abonnement au journal. Une première vidéo est disponible ici.
Ø Sur nos blogs, les thèmes que nous avons traités :
- le Plus de l’Obs : La croissance revient ? Oui, mais Hollande et le gouvernement n’y sont pour rien
- Marianne : Le Parlement européen bafoue la liberté d’informer au profit du secret des affaires, par Dominique Plihon, et Conférence-débat : les finances locales sous pression, entre démocratie et projet néolibéral, pour annoncer notre conférence du 19 mai.
- L’âge de faire : Le projet de loi El Khomri est une impasse, par Eric Berr.
- Libération : Projet de loi El Khomri et Jobs Act italien. A qui profitent les réformes ? par Federico Bassi, économiste italien.
- Mediapart : sur le club, accessible sans abonnement : plusieurs articles, dont le dernier Ubu prend l’hélicoptère monétaire, et auparavant, Quelle réponse de l’UE au scandale des Panama Papers ? Le droit à l’opacité !, sur le scandale des Panama papers, qui en cache beaucoup d’autres, comme celui du Luxleaks, pour lequel Antoine Deltour, lanceur d’alerte, a été présenté aux juges le 26 avril. Nous vous encourageons à le soutenir avec nous.
Et auparavant : Institutions internationales et idées zombies en économie : enfin la rupture ?, par Jonathan Marie, Thomas Dallery et Sébastien Charles.
Vous retrouverez également beaucoup d’articles et de commentaires de nos 82 770 abonnés sur notre page Facebook, et 25 300 pour Twitter. N’hésitez pas à les partager largement sur vos propres réseaux sociaux.
· Notre prochaine conférence (filmée et mise en ligne sur le site), sous réserve de changements, après le 19 mai, conférence sur « L’austérité dans les territoires ».
· Le 18 juin, après notre AG annuelle, conférence sur « Le salariat est-il l’avenir du travail ? »
Pour revoir les dernières :
http://www.atterres.org/simplenews-newsletter/notre-lettre-dinformation-de-mai
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Agir en France pour une autre économie21 avril 2016, par Yonne Lautre
En mars, nous avons participé à l’analyse du projet de loi El Khomri, dont nous demandons toujours le retrait, nous avons participé à la Nuit des Débats à Paris, le 2 avril, ainsi qu’à diverses autres manifestations, et nous suivons avec intérêt « Nuit Debout », qui cristallise le mécontentement d’une grande partie de la jeunesse.
Les dernières actualités publiées sur notre site :
La loi El Khomri, ou comment en finir avec le Code du travail : une analyse qui a été souvent reprise dans les média, sur ce projet qui est toujours en discussion.
Le poisson d’avril du Cercle des Economistes, pour protester contre l’utilisation de notre signature sur une tribune du Monde que nous n’avions pas lu ni validé avant publication.
Vote de la directive sur le secret des affaires, notre analyse de ce vote, qui met en danger les lanceurs d’alerte, pourtant nécessaires afin de dénoncer les pratiques de certaines entreprises sur le plan financier (évasion fiscale), ou environnemental.Nouveauté : Retrouvez les économistes atterrés sur Mediapart sous divers formats : des vidéos d’interviews et de débats dans « Eco à contre-courant » ainsi qu’un blog consacré à nos actualités et publications dans le Club Mediapart, accessible librement même sans abonnement au journal. Une première vidéo est disponible ici.
Sur nos blogs, les thèmes que nous avons traités :
le Plus de l’Obs : La loi El Khomri ne créera pas d’emplois. Faciliter les licenciements est contre-productif
Marianne : Soirée-débat : le code du travail en question, et Sauvons l’Université française !, par Eric Berr et Léonard Moulin.
L’âge de faire : Crise de l’élevage : les symptomes d’une Europe malade, par Aurélie Trouvé.
Libération : Projet de loi El Khomri et Jobs Act italien. A qui profitent les réformes ? par Federico Bassi, économiste italien.
Mediapart : sur le club, accessible sans abonnement : plusieurs articles, dont le dernier Quelle réponse de l’UE au scandale des Panama Papers ? Le droit à l’opacité !, sur le scandale des Panama papers, qui en cache de bien plus importants, comme celui du Luxleaks, pour lequel Antoine Deltour, lanceur d’alerte, va être présenté aux juges le 26 avril. Nous vous encourageons à le soutenir avec nous.Et auparavant : Institutions internationales et idées zombies en économie : enfin la rupture ?, par Jonathan Marie, Thomas Dallery et Sébastien Charles.
Vous retrouverez également beaucoup d’articles et de commentaires de nos 80 300 abonnés sur notre page Facebook, et 24 000 pour Twitter. N’hésitez pas à les partager largement sur vos propres réseaux sociaux.
Nos prochaines conférences (filmées et mises en ligne sur le site), sous réserve de changements :
Le 19 mai, conférence sur « L’austérité dans les territoires ».
Le 18 juin, après notre AG annuelle, conférence sur « Le salariat est-il l’avenir du travail ? »Pour revoir les dernières :
Le code du travail en question, le 10 mars, avec Thierry Kirat, Pascal Lokiec et Rachel Saada.
Tous rentiers ! Pour une autre distribution des richesses, le 24 mars, avec Philippe Askenazy.Pour connaître notre programme de conférences, y compris en province, consulter notre agenda.
Nous soutenons toujours l’Association française d’économie politique (AFEP) dans ses démarches auprès du Ministère pour obtenir, au Conseil national des universités, la création d’une section d’économie plus « ouverte » aux autres sciences sociales. Nous vous invitons à signer la pétition pour le pluralisme en sciences économiques : « Pour le pluralisme, Maintenant ! » lancée par l’AFEP.
Notre Nouveau Manifeste qui actualise et prolonge le premier publié il y a quatre ans, dénonce d’autres « fausses évidences » néolibérales réapparues avec force ces derniers mois : l’idée selon laquelle il faudrait baisser le coût du travail pour créer des emplois notamment. Mais il entend aller au-delà. En se centrant sur les questions clés du moment – le chômage, la transition écologique, la crise de l’euro, etc. – il propose des voies à suivre pour sortir par le haut de la crise. Au-delà de la dénonciation des « fausses évidences », quelles sont donc « nos vérités » ? À l’heure où plus que jamais des choix essentiels doivent être faits, les EA, suivant leur tradition, présentent leurs propositi ons pour nourrir et alimenter le débat citoyen. Ce texte sorti le 21 janvier 2015 se trouve bien placé dans le palmarès des ventes. Des extraits sont visibles sur notre site.
Nous envisageons plusieurs ouvrages, dont un sur le travail, en cours d’écriture, qui devrait paraître en fin d’année, et d’autres, sur des points cruciaux pour l’avenir de notre société (la transition écologique, l’avenir du travail, les services publics et les communs, la finance, la démocratie économique) qui devraient approfondir nos positions en amont des débats qui auront lieu lors de la prochaine campagne présidentielle.
Vous pouvez retrouver toutes nos publications (notes, articles) ici, et nos interventions dans les médias là. Nous avons désormais des rendez-vous réguliers avec des media nationaux, notamment :
sur France Inter : Le débat éco du 7-9 le vendredi, avec Benjamin Coriat
Au Grand Soir3, sur France 3, le mardi, avec Christophe Ramaux.Pour soutenir notre action, vous pouvez adhérer à notre association via notre site.
Vous souhaitant une bonne lecture,
Le CA des « Atterrés ».
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Une économie écologique est-elle possible ?8 mars 2016, par Yonne Lautre
Ce numéro de L’économie politique fait le tour des principales questions que pose l’économie écologique.
http://www.reporterre.net/Une-economie-ecologique-est-elle-possible
http://www.leconomiepolitique.fr/une-economie-ecologique-est-elle-possible-_fr_pub_1421.html
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Agir en France pour une autre économie19 février 2016, par Yonne Lautre
Loin d’être le quinquennat du changement, le quinquennat de Hollande est celui de l’enlisement dans la crise et la stagnation. La croissance économique stagne, le chômage reste à un niveau très élevé et les inégalités sociales se creusent. Bien que la politique néolibérale de l’offre ait fait la preuve de son inanité, le gouvernement persiste dans cette voie. Le remaniement ministériel ne laisse pas présager de changement de cap. Aucune amorce de transition vers un nouveau modèle productif n’est envisagée. Le contexte économique, social et environnemental appelle pourtant indiscutablement une transformation en profondeur des politiques économiques.
http://atterres.org/simplenews-newsletter/nos-informations-de-janvier-et-f%C3%A9vrier-2016
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Agir en France pour une autre économie20 décembre 2015, par Yonne Lautre
Nos dernières actualités publiées sur notre site :
- Budget 2016 : les 10 méprises libérales du gouvernement : en effet, le PLF (projet de loi de finances) poursuit la politique d’austérité qui a pourtant échoué
- Appel à un rassemblement déclarant l’état d’urgence climatique, suite à l’échec relatif de cette énième rencontre au sommet, même si un accord entre tant de pays est historique.
- Notre première conférence de l’année universitaire 2015-2016 s’était justement déroulée le 22 octobre sur le thème : La COP 21 sera-t-elle un nouveau coup pour rien ?, présentée ainsi dans la tribune de Jean-Marie Harribey parue également sur Marianne. Et comme nous l’avions prévu, l’accord signé n’est pas une franche avancée vers le but assigné, comme le relève Jean-Marie Harribey sur notre blog Marianne (voir plus bas).
- Le 16 décembre, le sujet traité a été Où en est la lutte contre l’évasion fiscale et les paradis fiscaux ? avec Christian Chavagneux et Antoine Deltour, lanceur d’alerte luxembourgeois poursuivi par la justice de son pays. Elle sera bientôt en ligne, et Philippe Légé l’a présentée sur marianne.net.
http://www.atterres.org/simplenews-newsletter/la-lettre-dinformation-de-d%C3%A9cembre-2015
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Les « Économistes atterrés » soutiennent les réquisitions citoyennes contre l’évasion fiscale13 novembre 2015, par Yonne Lautre
A l’échelle mondiale, 20 000 milliards de dollars sont aujourd’hui cachés dans les paradis fiscaux. Mais les 195 pays qui vont participer à la COP 21 n’arrivent pas à trouver 100 milliards pour abonder le Fonds vert destiné à aider les pays les plus pauvres à faire face à la transition énergétique ! La plupart s’acharnent contre les dépenses publiques, en particulier celles qui sont nécessaires pour financer la transition écologique, cela au nom de la compétitivité des entreprises et de l’équilibre des finances publiques. Celles-ci justifient-elles que notre planète devienne inhabitable ?
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La rentrée des économistes atterrés15 septembre 2015, par Yonne Lautre
Cette rentrée se fait sous le signe de la remise en cause du droit du travail, et nous avons donc signé deux communiqués sur ce thème Le droit du travail face au dogmatisme libéral, Réformer le droit du travail.
Par ailleurs, les soubresauts de la situation grecque n’ont pas permis de faire advenir le changement espéré, ce que nous évoquions le 16 juillet dans notre dernière note sur le sujet : La leçon grecque. Plus que jamais, l’orientation des institutions européennes, comme du gouvernement français, ne vont pas dans le sens d’une amélioration de la situation des peuples de l’Union, ni du processus de démocratie qui devrait y être à l’œuvre.
Ø Sur nos blogs, les thèmes que nous avons traités :
- Rue89 : Seule solution pour la Grèce : la solidarité, pas le néolibéralisme, par Thomas Dallery, Jonathan Marie et Sébastien Charles.
- Marianne : Le droit du travail face au dogmatisme libéral, par Christophe Ramaux.
- L’âge de faire : Le marché contre l’agriculture, par David Cayla.
- Libération : Réformer le droit du travail, ou comment précariser l’emploi sans lutter contre le chômage, par Mireille Bruyère, Anne Eydoux, Anne Fretel et Sabina Issehnane.
Vous retrouverez également beaucoup d’articles, et de commentaires de nos 60 000 abonnés à notre page Facebook et 17 000 pour Twitter. N’hésitez pas à les partager largement sur vos propres réseaux sociaux.
http://atterres.org/simplenews-newsletter/notre-lettre-de-la-rentr%C3%A9e
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Economistes atterrés : la transition écologique au cœur de leur nouveau manifeste20 janvier 2015, par Yonne Lautre
Quatre ans après leur premier manifeste, les Economistes atterrés reviennent à la charge. Cette fois, ils veulent dépasser le constat de l’échec des politiques libérales, pour mettre en avant leurs solutions alternatives. Au cœur de leurs propositions, la question de la transition écologique et les leviers pour la mener à bien.
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Economistes atterrés : « Il faut un choc de la demande verte »16 janvier 2015, par Yonne Lautre
Le collectif des Economistes atterrés a présenté, ce 16 janvier, son « Nouveau manifeste »[1] dans lequel il propose une économie alternative à l’austérité, à la précarité, au chômage et à la pauvreté. Un projet de société où l’écologie représente la seule issue possible au néolibéralisme.
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René Passet : « Il faut prendre du recul pour voir qu’un autre monde est en train de naître »14 mai 2013, par Yonne Lautre
Par Agnès Rousseaux (13 mai 2013)
Vivons-nous une simple crise passagère ou une profonde mutation du système ? Pour l’économiste René Passet, face à un pouvoir financier qui impose son tempo, les gouvernements font fausse route en raisonnant à court terme. Il n’est pas plus tendre avec les économistes, incapables d’analyser le monde autrement que par le prisme des marchés, un peu comme l’homme des cavernes ne concevait l’univers autrement que magique. Sa solution : une « bioéconomie », seul remède à la crise de civilisation. Entretien.
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Pour sortir de la compétitivité – Rapport Attac / Copernic7 novembre 2012, par Yonne Lautre
Après avoir annoncé un nécessaire « choc de compétitivité » souhaité par la droite et le MEDEF, le gouvernement souhaite désormais construire un « pacte de compétitivité » sur l’ensemble du quinquennat de François Hollande, inspiré par les mesures préconisées par le rapport Gallois. La rengaine est connue : notre pays souffrirait d’un déficit de compétitivité dû, entre autres, à un coût du travail trop élevé. Qu’en est-il vraiment ?
À travers ce rapport, Attac et la fondation Copernic se penchent sur les difficultés de l’économie française et sur les idées reçues autour de la compétitivité. Pour ses auteurs, la diminution du coût du travail, prônée par le rapport Gallois n’est en rien une solution à la crise, de manière globale, ni à la désindustrialisation en particulier. L’accent mis sur le coût du travail masque l’essentiel, notamment l’envolée des dividendes qui grèvent les investissement de R&D.
Les mesures annoncées par le gouvernement constituent un ralliement aux dogmes libéraux, selon lesquels les salaires et la protection sociale seraient la cause de nos difficultés, les dépenses publiques devraient diminuer, et la TVA anti-sociale serait une solution. Il est pourtant urgent de sortir de cette logique qui créé les conditions d’une concurrence de tous contre tous, d’un état de guerre économique permanent qui appauvrit les populations et détruit les équilibres écologiques.
Ce contre-rapport montre comment la compétitivité, tant vantée, s’avère en fait être une voie sans issue, économiquement absurde et socialement destructrice : c’est un autre modèle de développement qu’il faut aujourd’hui promouvoir tant pour des raisons écologiques que pour des raisons sociales. Ce nouveau modèle de développement doit être fondé sur les principes de la coopération, de la rupture avec un consumérisme destructeur, de la réponse aux besoins sociaux, de la réduction des inégalités et de l’ouverture d’une transition écologique.
Consulter le rapport : http://www.france.attac.org/articles/pour-en-finir-avec-la-competitivite
Attac France,
Paris le 7 novembre 2012 -
L’Europe mal-Traitée : le nouveau livre des économistes atterrés13 juin 2012, par Yonne Lautre
Le 2 mars 2012, un nouveau traité, pompeusement intitulé « Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance » (TSCG), dit aussi « Pacte budgétaire », a été adopté par les chefs d’État et de gouvernement de la zone euro. Ce court traité est d’une importance capitale. Après Maastricht et Lisbonne, il constitue un Acte III de l’histoire de l’euro, radicalisant de façon inédite les principes ordo-libéraux qui président, depuis son origine, à la construction de la monnaie unique.
En paralysant les politiques budgétaires nationales, en installant la prétendue « règle d’or » budgétaire, ce traité va plonger l’Union européenne dans une austérité perpétuelle. Ne s’attaquant à aucune des causes de la crise actuelle, il risque d’aboutir à l’explosion de l’euro et à l’effondrement de la démocratie en Europe. Le moment est venu de le constater : ce traité ne peut être simplement « complété », il doit laisser la place à de nouvelles fondations.
En proposant une analyse détaillée et une critique serrée de ce traité, les économistes atterrés poursuivent ce qui est leur vocation : mettre entre les mains des citoyens des éléments d’analyse leur permettant de se saisir du débat et de se faire entendre afin que nul ne décide de leur avenir à leur place. Ils avancent en conclusion des propositions qui affrontent les vraies questions posées par la crise de l’euro et ouvrent d’autres perspectives sociales, solidaires, écologiques.Ouvrage coordonné par Benjamin Coriat, Thomas Coutrot, Dany Lang et Henri Sterdyniak.
Le livre est à 8 € (prix public) et à 6 € (frais de port compris) pour les comités qui le commandent à partir de 5 exemplaires.
Les comités locaux d’Attac peuvent se procurer directement cet ouvrage auprès du siège d’Attac France en envoyant un mail à materiel-militant attac.org. Les comités Paris IDF peuvent passer au siège en nous téléphonant la veille.
Attac France,
Paris, le 13 juin 2012