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Agir pour l’enseignement professionnel public
Yonne Lautre
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Pour promouvoir l’apprentissage tous les coups sont permis : y compris le mensonge5 juin 2018, par Yonne Lautre
Dans sa présentation médiatique de la loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel », la ministre du Travail a annoncé sans scrupule que « le milliard et demi d’euros attribué aux régions pour financer les lycées pros ira aux entreprises et aux jeunes. ». Elle laisse ainsi sous entendre que, d’une part, les lycées professionnels perçoivent réellement cette somme et, d’autre part, que l’argent dédié aux établissements ne bénéficient pas aux jeunes. Ces déclarations mensongères servent en réalité à dévaloriser la voie professionnelle scolaire afin de promouvoir l’apprentissage à tout crin. Elles sont révélatrices d’un mépris intolérable pour les personnels qui s’investissent au quotidien pour faire réussir les 700 000 jeunes scolarisé·es dans le service public de la formation professionnelle.
http://snuep.fr/blog/2018/04/30/tous-les-coups-sont-permis/#more-5603 -
Réforme de l’enseignement professionnel : derrière l’opération de communication, une nouvelle régression30 mai 2018, par Yonne Lautre
Jean-Michel Blanquer vient de dévoiler une réforme de l’enseignement professionnel qui provoque de vives inquiétudes chez les PLP :
• le développement de l’apprentissage, la mixité des parcours et des publics sont une menace sur le statut des PLP, les 18h hebdomadaires, et les formations sous statuts scolaire ;
• la baisse des horaires disciplinaires, mesure budgétaire, va affaiblir le contenu des formations ;
• les regroupements de spécialités ont déjà montré leur effet désastreux pour les élèves comme pour les personnels avec l’exemple dramatique du Bac GA ;
• alors que les élèves de bac pro sont les premières victimes de la loi ORE et de Parcoursup, rien n’est prévu pour les améliorer les débouchés post-bac ;
• toujours pas de pondération, pas d’indemnités de CCF, c’est une réforme sans un euro en plus ni pour les PLP, ni pour les élèves.
Le Ministre répète à l’envi que l’enseignement professionnel est sa seconde priorité, après la maternelle, collège, la réforme du baccalauréat général, l’instauration de la sélection à l’université… Il ne suffit pas d’agiter un Harvard du professionnel, il faut des actes.
Or les suppressions de postes prévues dans les DHG 2018/2019 des LP ne nous semblent pas aller dans le sens d’un meilleur encadrement dont les élèves de LP ont grandement besoin. Pas plus que la suppression de la taxe d’apprentissage prévue par le projet de loi « Pour la liberté de choisir son avenir professionnel ». Aujourd’hui, les établissement s’en servent pour financer des projets, l’accès à la culture ou favoriser l’ouverture sur le monde en organisant visites, sorties, pièces de théâtre etc. Bien que génératrice d’inégalités en établissement, la taxe d’apprentissage participait largement à leur financement, comblant les insuffisance de l’état et des régions.
Pour SUD éducation, donner la priorité à l’enseignement professionnel, c’est lui donner les moyens de fonctionner correctement. Non seulement, M. Blanquer fait tout l’inverse mais en plus il mène une politique idéologique de généralisation des contrats d’apprentissage. Les PLP ne laisseront pas attaquer leur statut et saborder l’enseignement professionnel. -
Apprentissage en bac pro : « Inattendue », « Inadaptée », « Invraisemblable » : La mesure Sarkozy désapprouvée24 février 2012, par Yonne Lautre
Par François Jarraud
Qui souscrit à l’annonce de transformer la dernière année de bac professionnel en apprentissage ? La proposition de Nicolas Sarkozy est rejetée par les acteurs de l’Ecole, toutes catégories confondues. Elle inquiète fortement certains. Serait-elle bassement électoraliste ?
Il y a quelques mois N Sarkozy recevait les lauréats des Olympiades des métiers - Photo CP S’exprimant le 22 février sur France 2, Nicolas Sarkozy a proposé que la troisième année de bac professionnel se fasse « systématiquement en apprentissage dans l’entreprise ». Pour lui cela permettrait d’insérer 250 000 jeunes en entreprise. Même si certains déclarent cette mesure « inattendue », il faut rappeler que le président de la République avait déjà fait presque la même proposition le 29 janvier. Ce jour-là il avait dit : « Toute formation professionnelle, y compris celles délivrées par les lycées professionnels, doit aller vers l’alternance ». Les deux propos montrent à la fois une certaine confusion entre alternance et apprentissage et une volonté délibérée de remettre en question l’enseignement professionnel.
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Pour l’enseignement professionnel public13 février 2012, par Yonne Lautre
Pour défendre l’enseignement professionnel public, sous statut scolaire, l’intersyndicale appelle les personnels à se mobiliser.
L’intersyndicale nationale de l’enseignement professionnel public (LP, SEP, SEGPA et EREA, lycées agricoles), s’est de nouveau réunie le 16 janvier pour examiner la poursuite à donner à l’action engagée en faveur de la défense de l’enseignement professionnel initial sous statut scolaire.
Reçue par le vice-président de l’ARF chargé de l’Education, M. François BONNEAU, l’intersyndicale se félicite que cette audience ait pu se tenir rapidement, le caractère très large de l’intersyndicale (toutes les organisations syndicales y participent) et l’approche des élections expliquant peut-être cela.
http://sauvons-lecole.over-blog.com/article-pour-l-enseignement-professionnel-public-99252169.html
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Pétition : pour l’enseignement professionnel public22 janvier 2012, par Yonne Lautre
L’intersyndicale de l’enseignement professionnel public qui réunit 13 organisations syndicales dont le SNETAP-FSU, le SNUEP-FSU et le SNEP-FSU a mis en ligne une pétition pour exiger le maintien de l’enseignement professionnel initial public sous statut scolaire au sein des établissements du ministère de l’Éducation nationale et de l’Agriculture, refuser catégoriquement l’éventualité d’un transfert des personnels enseignants de la voie professionnelle vers les régions, exiger le rétablissement des moyens, en structures et en postes, indispensables à une véritable rénovation de l’enseignement professionnel initial public sous statut scolaire et refuser les mesures favorisant le développement de l’apprentissage au détriment de l’enseignement professionnel initial public sous statut scolaire.
Afin de peser dans les débats, nous vous invitons à signer et à diffuser massivement la pétition :
http://pourlenseignementprofessionnelpublic.org/
Pour l’enseignement professionnel public
Depuis plus de 60 ans, les personnels des LP, SEP, SEGPA et EREA assurent en France l’enseignement professionnel initial, sous statut scolaire, au sein du ministère de l’Éducation nationale et de celui de l’Agriculture. Ils revendiquent l’égale dignité de cette voie professionnelle, pour leurs élèves et pour eux-mêmes, avec les deux autres voies du lycée, générale et technologique.
En présentant ce qu’il appelle « l’acte III de la décentralisation », après l’acte II qui a vu le transfert des personnels TOS, le Président de l’Association des Régions de France (ARF), a revendiqué un service public régional de l’orientation et de la formation professionnelle avec un élargissement des compétences régionales.
De façon continue, le gouvernement assure la promotion de l’apprentissage. Récemment, le Président de la République a fixé l’objectif de 800 000, voire un million, d’apprentis (environ 450 000 aujourd’hui). Cette politique est accompagnée par les régions, responsables de la carte de l’apprentissage, qui viennent de signer les Contrats d’Objectifs et de Moyens pour le développement de celui ci.
Sous l’impulsion de la ministre chargée de l’apprentissage et de la formation professionnelle, la loi Cherpion du 11 juillet 2011 met en place de nouvelles règles, plus souples, du contrat d’apprentissage pour favoriser le développement de l’alternance au détriment de la qualité et des conditions de formation.
Le président Sarkozy affiche la volonté de transformer la dernière année de formation des lycéens de CAP ou de bac Pro en une année en apprentissage au sein même de nos établissements. Pour un jeune, le droit à une formation professionnelle qualifiante serait alors soumis à la possibilité, ou non, de signer un contrat d’apprentissage avec un employeur.
Tous ces éléments convergent vers une remise en cause très nette de la voie professionnelle, sous statut scolaire, dans les LP, SEP, SEGPA et EREA au sein de l’Éducation nationale et du ministère de l’Agriculture. Ils constituent une menace sérieuse pour un accès de tous ceux qui le souhaitent, sans discrimination, à une formation professionnelle de qualité
À cela nous disons STOP !
Les personnels des LP, SEP, SEGPA et EREA exigent le maintien de l’enseignement professionnel initial public sous statut scolaire au sein des établissements du ministère de l’Éducation nationale et de l’Agriculture. Ils refusent catégoriquement l’éventualité d’un transfert des personnels enseignants de la voie professionnelle vers les régions.
Ils exigent le rétablissement des moyens, en structures et en postes, indispensables à une véritable rénovation de l’enseignement professionnel initial public sous statut scolaire.
Ils refusent les mesures favorisant le développement de l’apprentissage au détriment de l’enseignement professionnel initial public sous statut scolaire.