– Les Interbios : le maillon régional indispensable pour le développement de la bio 3.08.24
Les Interbios régionales regroupent les acteurs de la filière biologique de l’amont à l’aval. Au plus près des territoires, ces organisations accompagnent la structuration des filières, développent l’activité économique de leurs adhérents, suivent les indicateurs de marché, orientent les porteurs de projets, valorisent la bio à travers des campagnes de communication à destination des consommateurs et organisent des rencontres BtoB.
https://actu.fr/bretagne/rennes_35238/les-interbios-le-maillon-regional-indispensable-pour-le-developpement-de-la-bio_61411528.html
– Loi d’Orientation Agricole : Il faut enseigner la bio pour susciter les vocations 29.05.24
La loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture, arrive à l’Assemblée Nationale.
Elle se targue de vouloir former tous les futurs actifs aux transitions agroécologiques et climatiques. Et pour cela, elle dispose que l’enseignement agricole doit adapter ses formations aux besoins en emploi et en compétences pour les transitions.
Pourtant, pas un mot sur l’agriculture biologique.
Or, il faut bien former les agriculteurs et agricultrices de demain à l’agriculture biologique. De par ses bienfaits sur l’environnement et le bien-être animal, l’agriculture bio attire les salarié·es et nouveaux exploitant·es. L’enseignement agricole doit tenir compte de l’attractivité de ce modèle pour répondre aux motivations des agriculteur·ices de demain.
https://www.fnab.org/loi-dorientation-agricole-il-faut-enseigner-la-bio-pour-susciter-des-vocations/
– Les députés votent (enfin) des avancées pour l’agriculture bio 24.05.24
« C’est une excellente nouvelle », selon la députée écologiste Marie Pochon. Après avoir supprimé un objectif chiffré pour l’agriculture bio, le gouvernement a rétropédalé, le 21 mai. « Je plaide la bonne foi et le droit à l’erreur, d’ailleurs collective », a reconnu le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau.
https://reporterre.net/Les-deputes-votent-enfin-des-avancees-pour-l-agriculture-bio
– PAC : les agriculteurs bio dénoncent le retard de leurs aides 21.05.24
Les agriculteurs et agricultrices bio étaient mobilisés, le 21 mai, devant le siège de l’Agence des services et paiements de Limoges. L’objectif : exprimer leur ras-le-bol face au traitement des aides bio de la Politique agricole commune (PAC).
https://reporterre.net/PAC-les-agriculteurs-bio-denoncent-le-retard-de-leurs-aides
– 833 € par ferme bio, Monsieur le Premier Ministre, la Bio ne vous dit pas merci 27.01.24
Paris, le 27/01/2024. Alors que les acteurs des filières biologiques ont chiffré les pertes à 550 millions d’euros depuis deux ans, hier soir le premier ministre Gabriel Attal a annoncé avoir l‘intention de « remettre 50 millions d’euros sur la filière bio ».
Moins de 10% des fermes biologiques françaises ont été aidées en 2023
Depuis 2021 les filières biologiques travaillent pour proposer avec le gouvernement des solutions de sortie de crise pour la Bio, qui prennent en compte à la fois la relance de la demande et le soutien à l’offre. Ces discussions ont abouti en fin d’année à un plan de communication sur trois ans visant à communiquer auprès des consommateurs. Mais sur les autres sujets les discussions patinent. « Que ce soit sur le respect des objectifs de la loi EGAlim ou sur le soutien direct aux filières nous n’obtenons pas ce qui serait nécessaire pour sauver les filières, sauf que le temps passe et les fermes bio se fragilisent chaque jour un peu plus, des entreprises de transformation bio mettent la clé sous la porte, des magasins ferment » explique Philippe Camburet.
https://www.fnab.org/833-e-par-ferme-monsieur-le-premier-ministre-la-bio-ne-vous-dit-pas-merci/
– Comment sauver la filière bio en danger ? 16.01.24
C’est une (mauvaise) surprise : la bio connaît une crise sans précédent. Aussi, la Fondation pour la Nature et l’Homme alerte sur l’impossibilité de tenir les objectifs de développement de la filière (21% de surface agricole d’ici 2030) sans l’engagement de toute la restauration hors domicile et de la grande distribution. Dans un travail de prospective, la Fondation a calculé l’évolution de la surface agricole bio d’ici 2030. Même avec des engagements EGalim respectés, il apparaît clairement que si tous ces secteurs ne sont pas mis à contribution … sauver la bio en France sera très difficile. Et, bien qu’indispensable pour relancer la demande de produits biologiques, la restauration collective ne suffira pas. La restauration commerciale et la grande distribution doivent également être mobilisées.
https://up-magazine.info/securite-alimentaire-2/securite-alimentaire/123501-comment-sauver-la-filiere-bio-en-danger/
Agir pour une agriculture bio & locale en France : Loi de finances 2024 : les députés doivent préserver les filières bio françaises !
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6 novembre 2023 à 07h31min
par Rédaction Yonne Lautre — redaction yonnelautre.fr [Tous les messages de cet email] — IP 90.100.154.200
Réponse à l’article Agir pour une agriculture bio & locale en France : Comment sauver la filière bio en danger ? [voir les messages]
– Loi de finances 2024 : les députés doivent préserver les filières bio françaises ! 06.11.23
Alors que l’Assemblée nationale examine le volet agriculture du projet de loi de finances 2024, nos organisations, représentatives de l’ensemble des maillons des filières bio, appellent les députés et le gouvernement à apporter leur soutien à l’agriculture biologique.
Depuis bientôt deux ans, les professionnels de la bio font face à un net recul de la consommation, alimenté par l’inflation sur les produits alimentaires, et à une flambée de leurs coûts de production. Cette situation inédite met en péril les filières bio, construites depuis des décennies ainsi que les objectifs de développement des surfaces inscrits dans la Planification écologique (21% de SAU Bio en 2030 vs 10,7% fin 2022).
Nous craignons un recul des surfaces en bio à partir de 2023/2024, avec l’entrée dans la crise des filières céréales en septembre 2023.
L’ensemble des acteurs de l’agriculture biologique propose un plan d’urgence et de relance pour sauvegarder le tissu productif et renouer avec l’attractivité des filières bio.
Il passe notamment par un soutien aux prix payés aux agriculteurs bio et un accompagnement des groupements de producteurs pour gérer l’équilibre offre/demande mis à mal par le recul de la consommation.
En effet, les prix à la production sont en baisse - situation aggravée par des surcoûts de stockage et des hausses de charges multiples - et les groupements de producteurs commercialisent à perte une partie des volumes collectés en bio (déclassement en conventionnel ou export à bas prix).
Ces impacts, estimés à 271 millions d’euros, doivent être indemnisés afin de permettre aux producteurs et aux groupements de traverser la crise. Pour faire face à ce coût, nous demandons à l’Etat de mobiliser le budget initialement prévu pour les aides à la conversion bio qui ne sera pas consommé.
Sans un soutien rapide de l’État, les agriculteurs vont se désengager de la bio ! Or, moins de surfaces en bio, c’est plus de pesticides dans l’eau et dans nos aliments avec des coûts induits pour la collectivité que les pouvoirs publics ne peuvent ignorer. Un tel pas en arrière sur la bio constituerait un très mauvais signal pour la transition agricole et écologique.
A l’heure où le gouvernement travaille sur une nouvelle mouture du Plan Ambition Bio, il est indispensable de répondre à l’urgence du moment afin de donner de la visibilité aux professionnels de la bio. En inscrivant dans la loi de finances 2024 le soutien aux producteurs bio, le Parlement préservera le potentiel français de production et de transformation, condition essentielle pour bâtir l’avenir de la bio dans notre pays.
FOREBIO, SYNABIO & FNAB