5 mars 2019 Agir pour les Droits des Enfants en France : pétition : Non au fichage des enfants étrangers ! Non au fichage des enfants étrangers !

Le gouvernement met en place un fichier national des mineurs étrangers afin notamment de procéder à leur expulsion. Cette pétition adressée au Premier ministre Edouard Philippe lui demande retirer ce décret, et garantir un accueil digne aux mineurs isolés étrangers.
https://www.lacimade.org/agir/petitions-appel/non-au-fichage-des-enfants-etrangers/


28 février 2019 NON au fichage des mineur·e·s non accompagné·e·s ! 19 associations et syndicats saisissent le Conseil d’État

Dix-neuf associations et syndicats ont décidé de contester la légalité du décret du 30 janvier 2019 qui autorise le fichage des mineur·e·s isolé·e·s, en saisissant le Conseil d’État. Objectif : obtenir rapidement la suspension de ce texte et à terme, son annulation.

En organisant le fichage de mineur·e·s à d’autres fins que celles liées à leur protection, en prévoyant la collecte de leurs données personnelles et leur croisement avec d’autres fichiers, en permettant aux préfectures d’éloigner des jeunes sans que le juge des enfants n’ait pu statuer sur leur situation, ces dispositions législatives et réglementaires portent gravement atteinte aux droits de l’enfant.
https://www.gisti.org/spip.php?article6097


23 janvier 2019 Les mineurs isolés entre case prison et case départ

Soumis à des procédures absurdes, envoyés devant les tribunaux et parfois dans des prisons pour adultes, les mineurs isolés étrangers font les frais d’une violence d’État aveugle à leur sort. Exemples dans l’Hérault.
http://www.regards.fr/migrations/article/les-mineurs-isoles-entre-case-prison-et-case-depart


22 janvier 2019 Mineurs isolés étrangers à Paris : la Croix Rouge doit respecter ses propres principes

Lettre ouverte au Président de la Croix-Rouge française, M. Jean-Jacques Eledjam

Vingt-sept organisations publient ce 22 janvier 2019 une lettre ouverte dans Libération adressée au président de la Croix-Rouge Française, M. Jean-Jacques Eledjam, pour dénoncer les dysfonctionnements de ses services dans l’accueil des mineurs isolés étrangers à Paris.

Ce collectif d’organisations réunissant des associations nationales et locales, des syndicats, des avocats et des collectifs parisiens dénoncent les dysfonctionnements du dispositif d’évaluation des mineurs isolés étrangers (DEMIE), dont la gestion a été confiée à la Croix-Rouge Française par la Mairie de Paris depuis janvier 2016.

Ces organisations pointent, exemples à l’appui, les contradictions entre les principes fondamentaux de la Croix-Rouge Française et ses pratiques. Elles interpellent son président et demandent à la Croix-Rouge Française de mettre ses pratiques en accord avec ses principes fondamentaux ou de renoncer à exercer cette mission.
https://www.gisti.org/spip.php?article6075


20 novembre 2018 MINEUR⋅E⋅S ISOLÉ⋅E.S : METTRE CHACUN DEVANT SES RESPONSABILITES

Une délégation se rendra demain à l’Elysée pour remettre les témoignages sur les MIE publiés sur Médiapart établissant la maltraitance dont sont l’objet les mineurs isolés étrangers de la part des Conseils départementaux et de l’état.
https://blogs.mediapart.fr/jeunes-isoles-etrangers/blog/191118/mineur-e-s-isole-es-mettre-chacun-devant-ses-responsabilites


18 novembre 2018 Enfermement des enfants. Les parlementaires doivent mettre un terme à ce « traitement inhumain et dégradant »

Communiqué commun de plusieurs organisations, dont la LDH

Alors qu’un groupe de travail parlementaire de la majorité a été constitué en septembre 2018 en vue de l’élaboration d’une proposition de loi sur la rétention des publics vulnérables, notamment des familles, nos 16 organisations appellent l’ensemble des parlementaires à se mobiliser pour mettre fin à la privation de liberté des enfants.

Fortes du soutien de plus de 140 000 personnes signataires d’une pétition, nos organisations réitèrent dans une lettre ouverte (texte ci-dessous) envoyée à tous les parlementaires cette interpellation et leur demandent de se saisir de cette occasion unique pour garantir l’intérêt supérieur de l’enfant en mettant un terme au « traitement inhumain et dégradant » que constitue leur enfermement. L’examen du projet de loi « Asile et immigration » a permis de faire la lumière sur la situation terrible de l’enfermement des enfants en centre de rétention administrative et en zone d’attente. Après plusieurs mois de débat sur ce sujet, il est grand temps que la France mette enfin un terme à l’enfermement des enfants.
https://www.ldh-france.org/enfermement-des-enfants-les-parlementaires-doivent-mettre-un-terme-a-ce-traitement-inhumain-et-degradant/


30 décembre 2017 Un jeune mineur se jette sous un train. Communiqué de l’association "adossansfrontiere"

Nous avons appris son décès le lendemain de Noël. C’est sa marraine qui a envoyé un message pour dire que Kantra allait lui manquer depuis sa mort.

Il s’est jeté sous un train en région parisienne. Beaucoup d’entre-nous ont découvert le visage de ce filleul et les larges sourires des enfants de sa famille d’adoption nîmoise, sur la photo qui accompagnait cette information dramatique, confirmée cet après-midi.

« C’est comme si on avait tué l’un de mes gosses » disait un sympathisant proche de notre association.

http://adossansfrontiere.collectif-citoyen.fr/2017/12/nous-pleurons-notre-filleul-kantra/


25 février 2017 Aucun mineur à la rue ! Rassemblement à Paris le mercredi 1er mars à 15h

Pour une mise à l’abri immédiate et inconditionnelle de tous les enfants en danger !

Depuis plusieurs mois, la Croix Rouge et la Mairie de Paris laissent délibérément des centaines de mineurs isolés étrangers à la rue. Cette pratique indigne est illégale et doit cesser !

La loi est formelle : tous les mineurs isolés ont droit à une protection au titre de l’enfance en danger. Pourtant, le DEMIE (Dispositif d’Evaluation des Mineurs Isolés Etrangers), point unique d’entrée dans le dispositif de protection de l’enfance à Paris, refuse de mettre à l’abri des centaines de jeunes alors même que leur demande de protection n’a pas été examinée. Au motif d’un manque de places disponibles, ils sont éconduits arbitrairement et voient leurs droits bafoués.

Il est temps de se rassembler aux côtés des mineurs pour exiger le respect de leurs droits !

Mobilisons-nous !
Mercredi 1er mars 2017 à 15h
Devant le DEMIE
5 rue du Moulin Joly
Métro Couronnes

Pour exiger :

La mise à l’abri inconditionnelle et sans délai de tous les mineurs isolés étrangers
L’examen impartial de leur demande de protection
Le respect du droit à la protection et de la présomption de minorité

« Tout enfant qui est temporairement ou définitivement privé de son milieu familial, ou qui dans son propre intérêt ne peut être laissé dans ce milieu, a droit à une protection et une aide spéciales de l’Etat. »
Article 20 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant

http://www.gisti.org/spip.php?article5640


14 novembre 2016 L’accueil des mineurs isolés étrangers : « Même si tu es dehors, même si tu n’as rien à manger, il faut que tu tiennes »

Venus de régions du monde frappées par les guerres ou la misère, ils ont atterri en France. Ils ont moins de 18 ans, sont livrés à eux-mêmes, à des milliers de kilomètres du pays qui les a vu naître et, brièvement, grandir. Depuis l’évacuation de la « jungle » de Calais, les mineurs isolés étrangers défient la chronique. Dans quelles conditions sont-ils accueillis ? Éducateur spécialisé à proximité de Paris, Mathieu les voit défiler depuis plusieurs années. Chargé de les aiguiller au gré des dispositifs d’aide sociale, d’hébergement ou d’insertion, il connaît par cœur ces enfances si singulières. L’espace d’une journée, Basta ! a accompagné le travailleur social, et rencontré plusieurs de ses jeunes protégés.
http://www.bastamag.net/Meme-si-tu-es-dehors-meme-si-tu-n-as-rien-a-manger-il-faut-que-tu-tiennes-l


21 juin 2015 Agir pour les Droits des Enfants en France : soutien à cette famille avec 3 enfants !!

Les parents d’élèves de l’école des Buttes et du collège Lucie Aubrac à la Villeneuve de Grenoble viennent d’apprendre que 2 élèves devraient arrêter leur scolarité en raison de l’expulsion de leurs parents madame Ben Ratmia et monsieur Ben Aissa.

Cette famille de 3 enfants est pourtant bien intégrée depuis 3 ans dans le quartier. Kamel, scolarisé au collège en 5ème et Chaïma, à l’école des Buttes en CM1, donnent toute satisfaction à leurs professeurs. Kamel a même été délégué de sa classe l’an passé. Ils participent par ailleurs aux activités théâtre de l’espace 600 et foot de l’AJAT depuis leur arrivée en France.

Le papa a quitté son pays car il s’y sentait en insécurité du fait de sa profession de joaillier. La maman, ayant vécu en France durant son adolescence, voudrait que ses enfants puissent y faire toute leur scolarité car elle n’a pas pu poursuivre ses études à son retour en Algérie. Des oncles et tantes des enfants habitent en France.

Nous attendons donc l’annulation de cette Obligation de Quitter le Territoire Français. Nous demandons que les dossiers de cette famille soient réexaminés car leur situation ne doit pas être considérée au seul souci du nombre d’étrangers à expulser.

collectif RESF Villeneuve

http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article52244


27 septembre 2022

Par Rédaction Yonne Lautre

Le mardi 27 septembre 2022

Mis à jour le 19 décembre 2022