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Déserts médicaux en France Brèves
Yonne Lautre
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En Mayenne, désert médical, la lutte contre le coronavirus est compliquée11 janvier 2021, par Yonne Lautre
La Mayenne est le troisième désert médical français. Le manque de médecins dans le département complique le travail des médecins généralistes face à la pandémie de coronavirus et la vaccination, eux qui sont déjà débordés en temps normal.
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/en-mayenne-desert-medical-la-lutte-contre-le-coronavirus-est-compliquee_4253071.html -
En Seine-Saint-Denis, la médecine de ville sans personne à son chevet16 avril 2019, par Yonne Lautre
Un maillage médical insuffisant, une difficulté d’accès aux droits : soigner en Seine-Saint-Denis s’apparente à un sacerdoce. Pourtant, des médecins ont fait le choix d’exercer sur ce territoire où la précarité est la norme. Notre enquête pour Médiapart.
https://www.bondyblog.fr/enquete/en-seine-saint-denis-la-medecine-de-ville-sans-personne-son-chevet/ -
Pénurie de généralistes : la faute aux études de santé ?26 octobre 2018, par Yonne Lautre
« Vous avez intérêt à retenir ce point pour vos examens, sinon vous finirez médecin généraliste dans la Creuse ! » Interrogez autour de vous toute personne passée par une fac de médecine : il y a de fortes chances qu’elle ait entendu cette phrase – ou d’autres injonctions du même genre – au fil de son cursus.
Pour expliquer ces clichés, il faut d’abord revenir sur l’histoire des études de santé. Ce sont la réforme de 1958 et les ordonnances Debré qui ont créé les Centres hospitalo-universitaires (CHU) et conduit à l’émergence et l’excellence de la médecine universitaire française, que beaucoup de pays nous envient. Des évolutions positives qui ont néanmoins laissé dans l’ombre la médecine générale : après un tronc commun d’études permettant d’exercer en tant que généraliste, il fallait s’engager dans quelques années supplémentaires de formation pour devenir spécialiste. De là est née la hiérarchie qui perdure encore dans certains esprits : les meilleurs devenaient spécialistes, les autres étaient « seulement » généralistes.
https://theconversation.com/penurie-de-generalistes-la-faute-aux-etudes-de-sante-103575 -
Désert médical, désertion des politiques6 janvier 2018, par Yonne Lautre
Malgré une forte mobilisation citoyenne, la maternité et la chirurgie d’urgence de l’hôpital de Die ont fermé leurs portes le 31 décembre dernier. Tout un territoire rural voit ainsi sa dynamique brisée, explique notre chroniqueuse. Qui accuse le manque de courage et de détermination des politiques.
https://reporterre.net/CHRO-Combattre-la-desertification-medicale-autant-que-la-desertion-des -
Démographie médicale des spécialistes : les risques de déserts médicaux département par département2 juin 2015, par Yonne Lautre
Quelle démographie médicale, et quels risques de déserts médicaux dans les 5 à 10 prochaines années ? La Gazette des communes poursuit l’analyse des risques de pénurie de médecins dans un proche avenir, grâce aux données de la Drees. Focus sur les risques, spécialité par spécialité, département par département, à travers notre carte interactive.
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Déserts médicaux : les maisons de santé, remède unique en phase de test10 avril 2015, par Yonne Lautre
Les députés viennent d’adopter la création d’un pacte national de lutte contre les déserts médicaux. Par ailleurs, 200 nouvelles maisons de santé pluridisciplinaires seront aidées par l’Etat en 2015, portant leur total à 800. Toutefois, il est impossible de dire si cette solution, la seule pour le moment, sera efficace à long terme.
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Seine et Marne : si on parlait de ces maires qui luttent contre le désert médical10 novembre 2014, par Yonne Lautre
Certains maires accueillent des décharges ou inscrivent leur commune pour obtenir une récompense aux concours des villes et villages fleuris, d’autres se penchent sur le lourd dossier du désert médical et pensent à leurs administrés qui ont besoin de se faire soigner.
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Déserts médicaux : Touraine annonce 200 postes supplémentaires10 février 2014, par Yonne Lautre
Invitée ce lundi matin de France Info, la ministre des Affaires sociales et de la Santé a annoncé la création de 200 postes supplémentaires de praticiens territoriaux de médecine générale, un statut destiné à réinstaller des médecins là où il n’y en avait pas ou plus. Marisol Touraine a aussi réagi au début de polémique sur le livre « Tous à poils. »
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Des mesures parues au Journal officiel pour lutter contre la désertification médicale16 août 2013, par Yonne Lautre
Plusieurs textes relatifs à l’installation de jeunes médecins dans les déserts médicaux sont parus jeudi au Journal officiel. Ils visent à inciter les débutants dans la profession à s’installer dans des zones en France qui manquent de médecins, en leur octroyant notamment un salaire de 3.640 euros par mois pendant deux ans.
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Déserts médicaux : les nouvelles fractures territoriales27 février 2013, par Yonne Lautre
Si la création des agences régionales de santé (ARS) a bien changé la donne en matière d’organisation des soins, les inégalités territoriales ont continué de se creuser. Les ARS ne sont-elles pas passées à côté de leur objectif en matière de santé ? Place à des choix plus politiques que techniques…
http://www.acteurspublics.com/2013/02/19/deserts-medicaux-les-nouvelles-fractures-territoriales
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Pratiques N° 60 Les déserts médicaux : où est le problème ?22 février 2013, par Yonne Lautre
Parution : février 2013.
Pourquoi certains territoires sont-ils désertés par les médecins ? Si ceux-ci n’ont jamais été aussi nombreux, ils sont peu désireux de s’installer dans des zones où les services publics disparaissent peu à peu et où les conditions d’exercice se sont dégradées. De plus, les jeunes professionnels ne veulent pas travailler seuls, ni travailler trop. Le libéralisme médical auquel s’accrochent certains médecins est incapable de résoudre les inégalités géographiques d’accès aux soins qui se cumulent souvent, pour les patients, avec les inégalités financières liées à l’augmentation des restes à charge : dépassements d’honoraires, taxes et franchises diverses... Il est aussi un frein pour s’atteler aux questions d’inégalités sociales de santé : on meurt plus tôt et on vit en moins bonne santé dans certaines régions.
Des professionnels racontent comment ils essaient de travailler « autrement ». La question du champ d’intervention de la médecine est posée. Des chercheurs rendent compte de leurs travaux sur ces questions. Ensemble, ils tracent les contours de ce que pourrait être une véritable politique de santé publique qui serait en capacité de répondre, en amont du soin, aux problèmes de santé de la population.
Le magazine présente des recherches sur les prescriptions médicales et sur la difficulté de faire reconnaître les cancers d’origine professionnelles. Et bien sûr les livres que nous souhaitons partager avec nos lecteurs. -
Lettre ouverte à Madame Marisol TOURAINE sur les déserts médicaux, la démographie médicale et l’indispensable Service Public Sanitaire de Proximité à créer et développer.17 décembre 2012, par Yonne Lautre
Madame la ministre,
Si nous partageons votre analyse sur le drame territorial, social et sanitaire que sont les déserts médicaux, nous sommes forts déconcertés par vos propositions. Dans votre pacte présenté le 12 décembre 2012, vous vous contentez d’appliquer la loi HPST de vos prédécesseurs (dont nous demandons toujours l’abrogation), et vous abordez le problème des déserts médicaux de manière centraliste, peu démocratique et avec tellement de modération que vous risquez sauf à la marge de ne rien changer.
1 - Avant d’expliquer vos propositions, il aurait été bon de réunir les représentants des parties concernées, certes les praticiens et les élus, mais surtout les usagers qui paient de plus en plus cher, qui sont de plus en plus éloignés géographiquement et financièrement de l’offre de soins et dont certains, de plus en plus nombreux, ne consultent même plus.
La Coordination, demandeuse de rencontre sur cette thématique qui est la sienne depuis sa fondation, n’a pas été sollicitée.
2 - La notion de « désert médical » ne concerne pas que la médecine ambulatoire mais tout autant l’hôpital public : les deux souffrent du manque de personnels (médicaux et non médicaux), ce qui sert d’ailleurs trop souvent de prétexte aux fermetures de services. Et même dans les grands hôpitaux des grandes villes, même les plus attractives, bien des postes ne sont pas pourvus.
3 - Fournir en personnel les hôpitaux et territoires qui en ont besoin nécessite forcément de revoir la liberté d’installation qui n’est défendable ni sur le plan éthique, ni sur le plan politique, ni sur le plan social, ni sur le plan sanitaire : élus locaux, généraux et régionaux, conseil de l’ordre, doyens des facultés de médecine, membres de la Cour des comptes, médecins solidaires et usagers dans leur très grande majorité en sont convaincus. Pas vous apparemment. Vous retrancher derrière la formule « pas de coercition » nous semble politiquement incorrect et manipulateur car caricatural. Que doivent dire alors les fonctionnaires d’autres services publics qui la subissent sans compter les professions libérales qui ont accepté une régulation (infirmières, kinésithérapeutes) et les pharmaciens réglementés depuis longtemps ? Pourquoi la règle qui prévaut pour tous les autres domaines de responsabilité de l’État ferait-elle exception en matière de santé ? Pourquoi n’osez-vous pas aborder cette proposition : nomination pour un temps donné (de 3 à 5 ans) des professionnels de santé en fonction des besoins collectifs et non pas des intérêts privés ? Ou pour le moins une régulation de l’installation ? Une mission de service public, en fin d’étude aurait l’avantage de résoudre en même temps, les déserts en médecine ambulatoire et en hôpital, de ne pas faire de discrimination entre généralistes et spécialistes, entre étudiants fortunés et en précarité. La première proposition date de près de 15 ans, elle a été renouvelée par la Coordination, par des Associations d’élus, par des médecins eux-mêmes...
4 - Comment conserver le rôle pivot de l’hôpital de proximité, garantir l’égalité d’accès aux soins et permettre la coordination nécessaire avec les médecins libéraux si vous laissez les directeurs généraux des Agences Régionales de Santé poursuivre de façon arbitraire les restructurations qui les fragilisent, sapent le moral des personnels et détruisent peu à peu le service public.
5 - Comment ne pas ouvrir le recrutement des professionnels de santé alors que le remplacement des professionnels en poste n’est plus assuré, que la crise liée aux retraites massives commence seulement à s’amorcer. C’est à n’y rien comprendre, notre numérus clausus actuel est encore un peu inférieur à celui des années 1970, alors que la population a fortement augmenté (autour de 10 millions d’habitants en plus), que les médecins ne travaillent plus comme avant (le temps de travail moyen s’est abaissé), que la demande médicale a augmenté et s’est diversifiée (du fait du poids accru des personnes âgées, mais également du fait que nous sommes un des rares pays européens à forte natalité), et que bien des spécialités sont déficitaires y compris dans les villes dites attractives (anesthésistes, urgentistes)...
6 - Pourquoi ne prenez-vous pas appui sur le maillage des hôpitaux publics pour proposer un dispositif conciliant la volonté affirmée des jeunes en formation de s’orienter vers le salariat et les besoins des territoires ?
7 - Pourquoi privilégier les maisons de santé au détriment des centres de santé ? Que les professionnels soient salariés ou libéraux, cela reste secondaire, ce qui nous importe par contre dans cette nécessaire médecine collective de proximité :
- c’est qu’il y ait un réel projet de santé pour un vrai service public sanitaire de proximité, avec contrôle des financeurs publics
- c’est que le tiers payant y soit intégral
- c’est que tout dépassement y soit prohibé
- c’est que la santé y soit traitée aussi dans ses composantes d’éducation et de prévention et dans ses dimensions sociales
- c’est que les principaux intéressés, les usagers-patients y aient des responsabilités comme dans les Conseils d’administrations des centres associatifs
- c’est que les conditions d’exercice y soient favorables au patient : pas de revenus à l’acte, mais un salaire ou revenu forfaitaire, permettant de prendre du temps avec les patients et ne plus faire « d’abattage ». Les évolutions récentes de retour au salaire à l’acte dans les centres mutualistes (Mgen, Bouches du Rhône) nous semblent totalement aberrantes.
8 - Pourquoi n’avez-vous pas introduit dans votre plan de lutte contre les déserts médicaux des propositions visant à clarifier les rôles et les règles de financement respectifs de la médecine ambulatoire et des hôpitaux publics en matière de permanence des soins ?
Sans les usagers et les élus et un vrai courage politique pour contrer les égoïsmes corporatistes, les déserts médicaux continueront d’avancer.
Madame la Ministre, tout n’est évidemment pas à rejeter dans vos propositions, certaines vont évidemment dans le bon sens ; mais leur ensemble ne nous semble pas du tout à la hauteur de la crise sanitaire de l’heure. Pour éviter une nouvelle fois de mécontenter des corporatismes aigris et des individualités qui ont perdu tout sens du bien commun et qui profitent de la moindre réformette pour monter au créneau, vous allez vous couper de votre large base sociale qui, après les désastres du sarkozysme, attendait plus d’un gouvernement se déclarant soucieux de sauver nos services publics et notre modèle social.
Fait à Lure le 16 décembre 2012 - Pour la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, son président Michel ANTONY
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Déserts médicaux : le détail des remèdes de Marisol Touraine13 décembre 2012, par Yonne Lautre
Dans son Pacte territoire santé, la ministre de la Santé Marisol Touraine mise sur les incitations à l’installation des médecins pour lutter contre les déserts médicaux. « La coercition serait injuste et inefficace », affirme-t-elle.
La ministre a affirmé d’emblée qu’elle se conformait à l’engagement de François Hollande de respecter la liberté d’installation, sacro-sainte pour les médecins libéraux. Elle a aussi expliqué qu’après dix ans de laisser-faire, il n’y avait pas de « remède miracle » aux inégalités entre territoires en matière de santé. Contre les déserts médicaux, il faut agir « sur un ensemble de leviers ». Les voici :
200 contrats pour les jeunes médecins.
http://www.humanite.fr/societe/deserts-medicaux-le-detail-des-remedes-de-marisol-510967
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Un nouveau drame relance le débat sur les déserts médicaux20 octobre 2012, par Yonne Lautre
Le président François Hollande a demandé samedi une enquête administrative afin de « tout connaître » des circonstances de la mort d’un nouveau-né alors que la mère faisait route vers une maternité de Brive, faute de maternité dans le nord du département du Lot où elle réside. Le collectif pour la défense des hôpitaux et maternités de proximité exige un moratoire sur les fermetures de maternités.
http://www.humanite.fr/societe/un-nouveau-drame-relance-le-debat-sur-les-deserts-medicaux-506754
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Réduction du nombre de pharmacies : « 10% d’accord, mais lesquelles ? »25 juillet 2012, par Yonne Lautre
Interview Pour réduire les dépenses de santé, l’Inspection générale des affaires sociales préconise de faire baisser la marge des pharmaciens sur chaque médicament, et garantir leur marge globale en réduisant de 10% le nombre d’officines. Réaction d’Isabelle Adenot, présidente de l’Ordre national des pharmaciens.
Par KIM HULLOT-GUIOTAvec une officine pour 2 900 habitants, la France est l’un des pays d’Europe qui concentre le plus de pharmacies - la moyenne dans l’Union est d’une pour 4 500 habitants. Afin de réduire les dépenses de santé du pays, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) préconise, dans son rapport de juin et publié ces jours-ci, de « baisser la marge unitaire des pharmaciens sur les médicaments » et, « pour [leur] garantir une marge minimale, réduire de 10% nombre d’officines d’ici 2017 ».
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Les associations d’élus exigent la fin des déserts médicaux5 juin 2012, par Yonne Lautre
Saluant les propositions du Conseil national de l’Ordre des médecins, deux importantes associations d’élus locaux tirent la sonnette d’alarme lundi 4 juin 2012 et appellent le gouvernement à se saisir de la question des déserts médicaux.
« En proposant de contraindre les nouveaux médecins à s’installer dans la région où ils ont été formés et de limiter les dépassements d’honoraires, le Conseil national de l’Ordre des médecins (Cnom) marque une avancée importante dans la problématique de l’accès aux soins », déclarent les élus de tous bords politiques de l’association Ville et Banlieue dans un communiqué du 4 juin.
Ils « saluent cette prise de conscience de la réalité de la désertification médicale et de l’urgence sanitaire dans certains territoires, et espèrent qu’elle sera entendue ».
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Déserts médicaux Brèves31 mai 2012, par Yonne Lautre
Selon les différentes études, de 20 à 30 % de nos concitoyens ne consultent plus ou moins, surtout pour raisons financières et d’éloignement (inqualifiables fermetures de services et de sites liées aux restructurations).
Des régions entières n’ont plus de spécialistes, et connaissent des délais d’attente de plusieurs mois.
Le recrutement des médecins est inférieur aujourd’hui à ce qu’il était dans les années 1970 alors que la population a largement augmenté, a vieilli et connaît donc des demandes plus nombreuses et plus diversifiées.
Des secteurs nombreux voient partir leurs médecins généralistes sans le moindre remplacement.
L’inégalité de densité médicale en France reste la même ou s’aggrave depuis des années, au profit des littoraux surtout méridionaux et du coeur parisien.
Aucune mesure incitative n’a pu remédier à ce problème.Tout le monde le savait, ou pouvait le savoir. Ceux qui feignent de découvrir la chose nous trompent sciemment.
Ceux qui s’étonnent de voir le Conseil de l’Ordre s’en prendre aujourd’hui à la liberté d’installation n’ont sans doute jamais consulté leur site qui depuis des années alerte sur les inégalités territoriales et l’inefficacité des mesures incitatives.Avons nous oublié ?
1- que l’Association des Petites Villes de France-APVF depuis 1999 (Livre blanc sur les hôpitaux) réclamait une installation impérative des jeunes médecins pour une période de 3 ans dans les secteurs déficitaires.
2- que la Coordination nationale lors de sa Rencontre nationale de Gisors en 2006 demandait une hausse des recrutements de tous les personnels de santé et une répartition plus égalitaire en reprenant une idée comparable à celle de l’APVF : pour 3 ou 5 ans, les nouveaux médecins doivent être affectés dans les secteurs et les services déficitaires
Cf.http://www.coordination-nationale.org/assemblee/Gisors/MotionEgaliteSanitaire-Nov-2006.pdfOui la lutte contre les déserts médicaux et l’exigence d’un accès aux soins égalitaire pour toutes et tous partout sur le territoire imposent :
1- d’augmenter le nombre de tous les personnels médicaux
2- d’évidemment mieux tenir compte de leurs problèmes actuels et de leur légitime nouveau mode de vie
3- mais surtout d’en finir partiellement avec la liberté d’installation
4- tout en renforçant (et en rouvrant là où c’est nécessaire) les indispensables sites hospitaliers de proximité
C’est un choix politique national responsable qui doit être pris pour limiter les corporatismes et les inégalités qui touchent autant les régions que les personnes et qui se font donc au détriment du bien public.Pour la Coordination, Michel ANTONY