La grande et fertile plaine hongroise attire les spéculateurs étrangers. Mais le premier ministre Viktor Orbán privilégie ses amis, en leur permettant d’acquérir de très grandes propriétés
Corentin Léotard - 5 juin 2012
Budapest -
"Les 20 années de la transition ont été douloureuses et ont débouché sur un système oligarchique. La politique n’a pas servi les intérêts publics mais les intérêts privés. Cela nous pourri et nous détruit", analysait très justement Viktor Orbán alors qu’il venait d’être élu triomphalement au poste de Premier ministre, en avril 2010. Ce pourfendeur de la gauche néolibérale et corrompue n’allait œuvrer, promettait-t-il, que pour son peuple. Mais deux ans plus tard, à mi-mandat, il ne se trouve plus grand monde, même parmi ses propres électeurs, pour croire à cette rhétorique, pourtant précautionneusement drapée dans les couleurs nationales, rouge, blanc, vert.
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