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Agir contre les délocalisations d’entreprises/de productions en France : Coopérative : victoire des Fralib contre le géant Unilever
Yonne Lautre
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Demain (4 juillet), à partir de 14h, les Fralib fêtent leur victoire sur la multinationale Unilever3 juillet 2014, par Yonne Lautre
dans leur usine de Géménos.
Au programme : visite de l’usine, meeting « prises de paroles », théatre, concerts... Télécharger le programme.
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Agir contre les délocalisations d’entreprises/de productions en France : Coopérative : victoire des Fralib contre le géant Unilever27 mai 2014, par Yonne Lautre
« C’est une victoire syndicale de grande portée » se réjouissent les Fralib. Au terme de trois années et demi d’occupation de leur usine à thés et de tisanes à Gémenos, dans les Bouches-du-Rhône, les Fralib ont signé à l’unanimité le 25 mai un protocole d’accord avec le groupe Unilever. « Cet accord permet d’ouvrir de réelles perspectives de construction de notre Scop [société coopérative de production] », assurent les représentants CGT qui saluent l’investissement du ministère du Travail « dans la dernière ligne droite ».
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Agir contre les délocalisations d’entreprises/de productions en France : Coopérative : victoire des Fralib contre le géant Unilever27 mai 2014, par Yonne Lautre
DÉCLARATION COMMUNE
SYNDICATS CGT/CGC FRALIB GÉMENOS (13)
UL CGT AUBAGNE (13) – UD CGT (13)
FNAF-CGT
UNE VICTOIRE SYNDICALE DE GRANDE PORTÉE
Dans leur assemblée générale du dimanche 25 mai, les Fralibs ont décidé à l’unanimité
d’approuver la signature d’un protocole d’accord avec le groupe UNILEVER, permettant d’ouvrir
de réelles perspectives de construction de leur SCOP. Le ministère du Travail et la Présidence de la
République se sont investis dans la dernière ligne droite et ont participé à la réalisation de ce
protocole d’accord par leur engagement.
Cet accord s’inscrit dans un processus de lutte puissant et organisé par les salariés et l’ensemble
de la CGT qui a recueilli une solidarité populaire massive développée par leur Comité national de
soutien. Solidarité dans laquelle de nombreuses personnalités, organisations politiques et
associatives se sont retrouvées. Cet accord consolide les acquis arrachés au cours des 1 336 jours
de lutte et en engrange de nouveaux. Les trop nombreuses tergiversations et l’acceptation
explicite de quelques dogmes patronaux affichée par certains, n’ont pas toujours contribué à faire
avancer nos revendications et nos propositions. Il aura fallu de la persévérance et de l’opiniâtreté
de la part des salariés en lutte pour agir pour le maintien de l’emploi, le maintien et le
développement de l’outil industriel et de l’économie de nos territoires.
Le bilan de cette phase du combat de plus de 3 ans et demi confirme que seule l’action paie. Pour
rappel :
Appropriation publique des terrains et bâtiments,
Appropriation publique à l’euro symbolique des installations administratives et
industrielles du site pour transfert à la SCOP des salariés,
Soutien financier au démarrage et au développement du plan alternatif des salariés en
sécurisant les acquis obtenus et en ouvrant des perspectives sérieuses notamment par :- Diverses mesures contribuant au développement commercial. Il s’agit notamment de la
recherche de débouchés de production, la construction d’une marque, le renforcement
de l’appareil commercial et administratif, une étude de marché. - Une contribution conséquente au fonds de roulement
- Le financement d’une formation pour les salariés de la SCOP
- La participation à la remise en état, au développement, à la modernisation et à la
diversification de l’outil de travail. - Maintien des institutions représentatives du personnel pendant une période suffisante
permettant la maîtrise du dossier jusqu’à la création officielle de la SCOP,
Obtention d’une prime substantielle de préjudice pour chaque salarié en lutte venant
s’ajouter aux indemnités légales,Ces acquis ont été obtenus par une lutte efficace et courageuse des Fralibs, un soutien sans faille
de toute la CGT et une solidarité populaire et militante large.
Les résultats concrets de cette victoire syndicale sont des points d’appui solides et encourageants
à la constitution et au développement de la SCOP.
Une nouvelle étape de la bataille s’ouvre. Nous nous y engageons avec détermination, comme
nous l’avons fait depuis le début du conflit pour gagner les moyens nécessaires au démarrage, au
développement et à la pérennité de SCOP TI. Les pouvoirs publics, les collectivités territoriales, les
structures de l’économie sociale et solidaire ont des moyens conséquents. Les Fralibs et toute la
CGT ne manqueront pas de leur rappeler leurs engagements et leurs responsabilités dans le
respect des prérogatives de chacun.
Alors que les conflits se multiplient, que les fermetures et les licenciements s’accélèrent, cette
lutte exemplaire est un succès pour tous les travailleurs de notre pays et démontre que rien n’est
jamais joué d’avance. La lutte continue.
Gémenos
Le 26 mai 2014
23 h
- Diverses mesures contribuant au développement commercial. Il s’agit notamment de la
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Agir contre les délocalisations d’entreprises/de productions en France : soutenir le projet des Fralib26 mai 2014, par Yonne Lautre
Campagne « Requins 2014 »
Soutien aux FralibSamedi 14 juin
Actions d’appel au boycott des produits UnileverPartout en France, soyons présent-e-s au plus près des points de vente des produits Unilever, appelons à boycotter les produits de cette multinationale qui, comme tant d’autres, n’hésite pas à fermer des sites de production viables pour augmenter encore un peu ses profits, soutenons le projet des Fralib de reprendre le contrôle de leur activité.
Nous mettons en ligne en Une du site lesrequins.org une carte qui recensera tous les points d’action de cette journée nationale du samedi 14 juin.
=> Si vous avez d’ores et déjà prévu une action d’information et/ou d’appel au boycott pendant ce mois de juin, signalez-le nous à l’adresse contact lesrequins.org
Samedi 7 juin
Rencontre à Gémenos avec les FralibLe samedi 7 juin, dans le cadre de la campagne « Requins », les Fralib et Attac vous invitent à une rencontre dans l’usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône).
Au programme :
• 9 h — accueil autour d’une tisane
• 9 h 30 / 11 h — visite commentée du site
• 11 h / 12 h 30 — présentation du projet de scop T.I. et des déboires face à Unilever
• 12 h 30 / 14 h — auberge espagnole
• 14 h / 16 h — pourquoi soutenir les Fralib ? la transition citoyenne
• 16 h / 16 h 30 — pause
• 16 h 30 / 18 h — Quels soutiens aux Fralib ?
• 18 h — apéro + repas sur place=> Inscriptions nécessaires, pour des questions d’organisation, auprès de l’adresse contact lesrequins.org
Sans pouvoir garantir un lit en hébergement militant pour toutes les demandes qui pourraient se présenter, n’oubliez pas de préciser dans votre inscription si vous souhaitez un hébergement militant, ainsi que si vous venez en voiture ou en train.À bientôt,
Nikolaz -
FRALIB LA LUTTE CONTINUE SCOP T.I C’EST PARTI25 avril 2014, par Yonne Lautre
A voir sans modération et beaucoup de plaisir, le reportage sur le 13h00 de France 2 d’aujourd’hui concernant nos camarades ex-Pilpa qui après avoir gagné la lutte pour le maintien de leur activité industrielle et leurs emplois ont créés la Fabrique du Sud à partir de 8 :35 :
Nous préparons activement le 1er mai, nous serons à la Manifestation d’Aubagne 9h à la Bourse du Travail puis celle de Marseille 10h30 Porte d’Aix (départ en bus 10h Gare Aubagne).
Nous poursuivrons le 1er mai 2014 avec une après-midi convivial dans notre usine FRALIB, autour d’un barbecue en compagnie des Los Fralibos et les Los Théâtros qui rejouerons la pièce qui retrace notre lutte !!
Pour information le CD des Los Fralibos est arrivé (voir photo jointe) !!!
Un petit souvenir de la journée de studio de l’enregistrement au Havre d’UNIVOLEUR :
Encore et toujours :
continuons le Boycott de LIPTON !
ET DE TOUTES LES MARQUES DU GROUPE UNILEVER !!!
NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE
Le thé de l’Eléphant est né il y a 120 ans à MARSEILLE,
L’Eléphant est Français, en Provence il doit rester.
Amicalement les salariés de FRALIB en lutte.
Consultez notre site internet : http://youtu.be/A3KqeXcgy4w
http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/ http://www.udcgt13.fr/ http://www.fnafcgt.fr/
http://www.cgt-fralibvivra.fr/ http://theelephant.fr http://www.youtube.com/watch?v=BTxwjrEnLA8
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Rencontre avec les travailleurs de Fralib à Gémenos le 3 mars 20147 mars 2014, par Yonne Lautre
Une quinzaine de militants d’ ATTAC La Ciotat et ATTAC Pays d’ Aix sont venus soutenir les travailleurs de Fralib (thé l’Eléphant,...), licenciés par le groupe Unilever, qui a décidé de fermer le site de production à Gémenos.
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L’usine Fralib, capitale mondiale de l’autogestion ouvrière pendant deux jours20 février 2014, par Yonne Lautre
Plus de trois ans maintenant que les Fralib occupent leur usine de thés, propriété de la multinationale Unilever, en Provence. C’est là que se sont déroulées fin janvier les premières rencontres européennes de « L’économie de travailleurs ». Au cœur de cette usine récupérée en lutte, des ouvriers venus d’Italie, de Serbie et de Grèce ont échangé avec des syndicalistes d’Amérique du Sud. Une internationale ouvrière contre la liquidation de l’emploi industriel et pour la reprise en main de l’outil de production.
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Fralib, le silence des machines et la musique de l’espoir9 février 2014, par Yonne Lautre
L’usine des Fralib à Gémenos a accueilli les premières rencontres européennes de « L’économie des travailleurs ». L’occasion de revisiter les lieux de la lutte en écoutant ses acteurs.
http://www.regards.fr/web/fralib-le-silence-des-machines-et,7453
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Le samedi 18 janvier, nouveau boycott d’Unilever !9 janvier 2014, par Yonne Lautre
À l’appel des Fralib, le samedi 18 janvier 2014 est la seconde journée de mobilisation contre le groupe Unilever.
Cette mobilisation du 18 janvier doit continuer de populariser la lutte des Fralib et de maintenir la pression contre le groupe Unilever pour qu’il cède la marque de thé et de tisane « L’Éléphant ».
Cette journée fait suite à celle du samedi 7 décembre, qui avait été bien suivie et bien accueillie, ainsi qu’en témoignent dans le Lignes d’Attac n°96 de janvier 2014 quelques uns des comités locaux d’Attac ayant participé à cette journée.
https://blogs.attac.org/liberez-l-elephant/article/le-samedi-18-janvier-nouveau
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Los Fralibos.... Les ouvriers de FRALIB chantent leur lutte31 décembre 2013, par Yonne Lautre
Voici le clip réalisé par les fralib !
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=A3KqeXcgy4w
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Agir contre les délocalisations d’entreprises/de productions en France : soutenir le projet des Fralib : Le 7 décembre, partout en France, libérons l’Eléphant !7 décembre 2013, par Yonne Lautre
Reportage sur l’action à NICE : Pour que vive Fralib :ne laissons pas Unilever lessiver l’Éléphant
C’est ici : https://vimeo.com/81274290
ou encore là : http://local.attac.org/attac06/spip.php?article675
@+
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Pour que vive Fralib : boycott d’Unilever !6 décembre 2013, par Yonne Lautre
Les syndicats des salariés de l’usine Fralib dans les Bouches-du-Rhône appellent à boycotter les produits de la marque Unilever, ce samedi 7 décembre. En lutte depuis trois ans contre la délocalisation de la production de thé et tisanes en Pologne et la fermeture de leur usine, les salariés souhaitent reprendre leur outil de travail en coopérative et s’approvisionner en circuit court. Mais le groupe Unilever refuse de céder la marque Eléphant.
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Agir contre les délocalisations d’entreprises/de productions en France : cyberaction N° 591 : Pour que vive FRALIB, prenons la défense de l’Eléphant !5 décembre 2013, par Yonne Lautre
Il y a trois ans, la multinationale Unilever décidait de fermer son entreprise Fralib, à Géménos, près de Marseille. Depuis trois ans, les travailleurs de Fralib luttent pour obtenir de leur ancien employeur, le soutien minimum dont ils ont besoin pour lancer leur projet de coopérative. Ils demandent la cession du nom de marque « Éléphant », qu’Unilever a décidé de faire disparaitre au profit de LIPTON, marque milliardaire du Groupe, et un certain volume de commandes pendant la période de démarrage.
http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/que-vive-fralib-prenons-defense-elephant-705.html
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Agir contre les délocalisations d’entreprises/de productions en France : soutenir le projet des Fralib : Le 7 décembre, partout en France, libérons l’Eléphant !4 décembre 2013, par Yonne Lautre
Vous trouverez sur la page « Tracts et supports visuels... » du blog « Libérez l’éléphant » quelques nouveaux éléments.
C’est à cette adresse : <https://blogs.attac.org/liberez-l-elepha...> -
Journée nationale de boycott des produits des marques Unilever, samedi 7 décembre 20131er décembre 2013, par Yonne Lautre
Le 28 septembre 2010, le groupe UNILEVER a annoncé son projet de fermeture du site FRALIB à Gémenos (13). Depuis 3 ans, les salariés, luttent contre cette décision totalement injustifiée. Ils ont démontré à plusieurs reprises que l’argumentaire économique avancé par la direction était fallacieux. Le groupe Unilever a tous mis en œuvre pour plomber l’usine de Gémenos et délocaliser la production de la marque Eléphant en Pologne, marque pourtant vendue exclusivement en France. La direction a présenté 3 procédures visant à fermer le site et 3 fois les PSE ont été annulés par la justice française !
Un projet de SCOP …. -
Agir contre les délocalisations d’entreprises/de productions en France : soutenir le projet des Fralib22 novembre 2013, par Yonne Lautre
Le 7 décembre, partout en France, libérons l’Eléphant !
Les syndicats de Fralib ont appelé au boycott d’Unilever pour obtenir la cession de la marque de thés et tisanes « Éléphant », indispensable au lancement de leur coopérative de production. Ils demandent aussi un soutien au démarrage sous la forme de commandes pour leurs produits.
Le pouvoir citoyen peut faire céder Unilever.
Le samedi 7 décembre, une journée d’action nationale est organisée à l’appel des Fralib, relayé par une vingtaine de personnalités du mouvement social et progressiste. Attac est l’un des moteurs de cette initiative, qui sera suivie d’autres. Nous voulons le démontrer : d’autres avenirs sont possibles pour l’emploi, l’industrie et la nature que celui imposé par ces multinationales prédatrices.
Concrètement, il s’agit d’organiser des actions symboliques devant ou dans les supermarchés afin de populariser auprès du grand public la cause des Fralib et d’obliger Unilever à céder. Un matériel d’explication du boycott en direction du grand public sera proposé aux militants (en attendant, ci-joint, un logo et une planche imprimable des marques Unilever).
Attac veut rendre visible les actions du 7 décembre
Nous demandons à tous les comités locaux et les militants qui envisagent de mener une action le 7 décembre de le signaler via la liste local et à l’adresse suivante list.attac.org >. Une réunion téléphonique (Skype) se tiendra le 28 novembre à 18h30 pour échanger sur les modalités de l’action et de sa popularisation.
La page « Écho des comités locaux » du prochain Lignes d’Attac (p.7) sera l’occasion de revenir sur cette action du 7 décembre et de présenter la diversité des modes d’interpellation que les comités ont choisis. N’oubliez pas de faire remonter photos, coupures de presse et commentaires à l’adresse list.attac.org >. -
Avec les Fralib, Attac s’engage pour libérer l’Eléphant !13 novembre 2013, par Yonne Lautre
Des représentant-e-s du mouvement social, politique et intellectuel ont décidé, en accord avec les salariés de Fralib, de lancer un appel à la mobilisation citoyenne le 12 décembre prochain dans les supermarchés de France pour populariser l’appel au boycott de Fralib.
Il s’agit de contraindre par la pression citoyenne cette multinationale à rendre possible le lancement du projet de SCOP (coopérative de production) élaboré par les salariés de Fralib. Concrètement, les Fralib demandent de pouvoir récupérer la marque Eléphant (abandonnée par Unilever).
Attac est l’un des moteurs de cette initiative. Nous appelons tous les comités locaux d’Attac à contribuer à l’organisation de ces actions locales le 12 décembre. Une page Facebook https://www.facebook.com/liberezelephant est mise en place pour faciliter la coordination des actions au plan local. Merci à toutes et tous, et que vive l’Eléphant !
le Conseil d’administration d’Attac
L’ appel « pour que vive Fralib, boycott d’Unilever ! » :
blogs.mediapart.fr/blog/attac-france/081113/pour-que-vive-fralib-boycott-dunilever
L’appel
Pour que vive Fralib : boycott d’Unilever !
Une entreprise industrielle ancrée dans son territoire, la Provence. Relançant par ses commandes une production locale et écologique de plantes– tilleul, verveine, menthe...- jusqu’alors en déshérence. Liée à ses fournisseurs et à ses clients par des relations commerciales équitables et durables, avec des prix justes. Fondée sur la démocratie interne et la participation de toutes et tous aux décisions.
Tel est le projet des travailleurs de Fralib à Géménos, près de Marseille, qui veulent relancer leur entreprise sous forme de coopérative. Depuis trois ans, elles et ils luttent pour obtenir de leur ancien employeur, la multinationale Unilever, le soutien minimum dont ils ont besoin pour se lancer : la cession du nom de marque « Éléphant », qu’Unilever a décidé de faire disparaitre au profit de LIPTON marque milliardaire du Groupe, et un certain volume de commandes pendant la période de démarrage.
Mais Unilever ne veut rien savoir. Bien que la justice ait refusé à trois reprises un plan social injustifiable et annulé tous les licenciements, Unilever a cessé de payer les salaires depuis le 1er avril 2013 et refuse d’accorder une aide au démarrage de leur projet. Unilever (chiffre d’affaires 2012 : 51 milliards d’euros ; profits nets : 5 milliards) veut détruire leur savoir-faire et leur collectif. Devant cette intransigeance, les Fralib avec leurs syndicats CGT et CFE-CGC ont appelé les consommateurs à boycotter toutes les marques du groupe Unilever, à commencer par LIPTON.
Alors que le chômage, la précarité et les dégâts écologiques ne font qu’empirer, le succès du projet des Fralib serait un signal d’espoir et ouvrirait la voie à d’autres possibles. Les Fralib appellent à une première journée d’action pour le boycott massif des produits Unilever le samedi 7 décembre. Répondant à leur appel, nous nous associons à cette action pour inciter Unilever à accéder aux demandes des Fralib. Leur lutte est la nôtre, celle de toutes celles et ceux qui cherchent à engager dès aujourd’hui la transition vers un autre monde, vivable.
Paul Ariès (politologue, mensuel « Les Zindignés »), Clémentine Autain (Fase-FdG), Geneviève Azam (Attac), Olivier Besancenot (NPA), Martine Billard (PG- FdG), Jean-Marc de Boni (La Nef), Benoît Borrits (Association Autogestion), Fabienne Brugel (Compagnie NAJE), Alain Caillé (sociologue), André Chassaigne (PCF-FdG), Sergio Coronado (EELV), Léo Coutelec (Miramap), Thomas Coutrot (économiste), Txetx Etcheverry (Bizi !), François Longérinas (journaliste), Dominique Méda (sociologue), Laurent Pinatel (Confédération paysanne), Xavier Renou (Les Désobéissants), Patrick Viveret (philosophe) et les salariés de FRALIB en lutte depuis plus de 3 ans.
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Agir contre les délocalisations d’entreprises/de productions en France : soutenir le projet des Fralib10 novembre 2013, par Yonne Lautre
"Une entreprise industrielle ancrée dans son territoire, la Provence. Relançant par ses commandes une production locale et écologique de plantes– tilleul, verveine, menthe...- jusqu’alors en déshérence. Liée à ses fournisseurs et à ses clients par des relations commerciales équitables et durables, avec des prix justes.
Fondée sur la démocratie interne et la participation de toutes et tous aux décisions. Tel est le projet des travailleurs de Fralib à Géménos, près de Marseille, qui veulent relancer leur entreprise sous forme de coopérative.
Depuis trois ans, elles et ils luttent pour obtenir de leur ancien employeur, la multinationale Unilever, le soutien minimum dont ils ont besoin pour se lancer : la cession du nom de marque « Éléphant », qu’Unilever a décidé de faire disparaitre au profit de LIPTON marque milliardaire du Groupe, et un certain volume de commandes pendant la période de démarrage. Mais Unilever ne veut rien savoir.
Bien que la justice ait refusé à trois reprises un plan social injustifiable et annulé tous les licenciements, Unilever a cessé de payer les salaires depuis le 1er avril 2013 et refuse d’accorder une aide au démarrage de leur projet.
Unilever (chiffre d’affaires 2012 : 51 milliards d’euros ; profits nets : 5 milliards) veut détruire leur savoir-faire et leur collectif. Devant cette intransigeance, les Fralib avec leurs syndicats CGT et CFE-CGC ont appelé les consommateurs à boycotter toutes les marques du groupe Unilever, à commencer par LIPTON.
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Menacés de licenciements, les Pilpa passent les fêtes dans leur usine26 décembre 2012, par Yonne Lautre
Les 122 salariés du glacier carcassonnais Pilpa ont mis en place une surveillance non-stop de leur usine pendant les fêtes pour empêcher le propriétaire, le géant européen de la glace R&R, de profiter des circonstances et de déménager les machines, a déclaré mercredi le secrétaire CGT du comité d’entreprise.
http://www.humanite.fr/social-eco/menaces-de-licenciements-les-pilpa-passent-les-fet-511753
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Non à l’aéroport, non aux délocalisations d’Arcelor-Mittal Basse Indre !20 décembre 2012, par Yonne Lautre
Les ouvrier-es d’Arcelor-Mittal Basse Indre (44) occupent leur usine depuis lundi 10 décembre pour sauver leurs emplois. Alors que la nationalisation de Florange a été balayée d’un revers de la main face à la pression du libéralisme, de la grande industrie et des marchés financiers.
Les luttes contre l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes et la lutte à Basse Indre contre le projet de délocalisation de deux de leurs installations semblent apparemment très différentes. Elles soulèvent pourtant les mêmes questions. Pour la direction de Mittal, il faut réorganiser le dispositif d’« usine sidérurgique », réorganiser nos lieux de travail, d’habitation, de vie en fonction d’impératifs imposés par les marchés. Pour les dirigeants de Nantes Métropole, ou « métropole du Grand Ouest », il faut réorganiser le « territoire ». Derrière ce mot technique, il s’agit bien du bocage, terres et bourgs, de nos lieux de travail, de détente et de rencontre bref de nos lieux de vie.
Tout cela afin que chacun de ces territoires occupe plus de parts de marché, qu’il soit plus performant, rentable, avec un taux de croissance plus élevé. Le gouvernement montre sa réelle volonté politique, celle de nous soumettre toujours plus face aux multinationales.
De la bouche d’un haut responsable du Parti Socialiste (http://www.lefigaro.fr/politique/20...) : « Son p… d’aéroport de m… coûtera quatre fois plus cher qu’une nationalisation temporaire de Mittal ! »
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Les Fralib veulent qu’Elephant rentre en France7 août 2012, par Yonne Lautre
Un projet de reprise présenté par un ancien dirigeant de Lustucru prévoit le rachat de la marque de thé pour relancer la production.
Par GABRIEL SIMÉONLa situation des « Fralib » va-t-elle enfin se débloquer ? Les 78 salariés occupant toujours l’usine de Gémenos (Bouches-du-Rhône) étaient confiants après la visite, mercredi après-midi, de Jean-Pierre Jouve, ancien dirigeant de Lustucru désireux de s’associer à leur projet de reprise d’activité sous forme de coopérative.
Cet investisseur, qui n’hésite pas à se poser en défenseur des marques françaises face au « monstre » Unilever (qui a délocalisé la production de thé Lipton et Elephant à l’étranger en 2010), n’est pas le seul à avoir montré de l’intérêt pour le projet. Cinq autres candidats, dont un ancien cadre de Nestlé et plusieurs sociétés étrangères, sont sur les rangs. Mais c’est celui ayant, pour le moment, formulé l’offre la plus détaillée.
http://www.liberation.fr/societe/2012/08/07/les-fralib-veulent-qu-elephant-rentre-en-france_838345