Agir contre les mines d’uranium dans le Monde
Yonne Lautre
Articles de cet auteur
- Géomimétisme : comment imiter la Nature peut nous sauver du cataclysme climatique
- Accord UE-Mercosur : ce n’est pas fini ! Redoublons d’efforts !
- Prolongation des réacteurs nucléaires : des déficits de sûreté considérables : Recours de Greenpeace
- Agir contre les plans sociaux & les licenciements en France
- Inventer une mobilité sans pétrole : Libérons nos villes du tout-voiture !
- [...]
forum
-
Pollutions radioactives autour des sites d’extraction de l’uranium : le Collectif Mines d’Uranium demande des garanties et la décontamination des sites aux frais du pollueur6 juin 2013, par Yonne Lautre
Pollutions radioactives autour des sites d’extraction de l’’uranium
Les 14 assocaitions qui constituent le Collectif Mines d’’Uranium dénoncent l’opacité et les anomalies des recensements effectués par AREVA.Elle exigent des garanties et la décontamination complète des sites aux frais du pollueur.
-
4 juin 2013 : Après l’attentat d’Arlit, s’intéressa-t-on enfin aux impacts des mines d’uranium ?4 juin 2013, par Yonne Lautre
L’attentat d’Arlit à l’usine Somaïr, qui a fait un mort et près de 70 blessés le 23 mai dernier, a ramené l’attention des médias sur les mines d’uranium d’Areva. L’activité minière est maintenant suspendue. Au-delà de cette actualité violente, il serait grand temps que l’on se penche sur la réalité de l’exploitation de l’uranium au Niger !
La France et le Niger : des rapports néo-coloniaux
http://groupes.sortirdunucleaire.org/Apres-l-attentat-d-Arlit-si-on-s
-
Agir contre les mines d’uranium dans le Monde : En Australie, un Aborigène déjoue les projets de mines d’uranium d’Areva19 février 2013, par Yonne Lautre
Face aux 14 000 tonnes d’uranium logées dans les terres septentrionales d’Australie, Areva nourrissait de grandes ambitions. Le gisement était estimé à 2 milliards de dollars, selon média australien ABC News. Mais le géant du nucléaire français peut mettre au placard ses permis d’exploitation et ses velléités minières : des Aborigènes ont gagné le combat qu’ils menaient depuis des décennies contre les mines qui devaient être creusées sur leur territoire de Koongarra, rapportent un article d’un blog de Mediapart ainsi qu’un communiqué de l’Observatoire du nucléaire.
-
cyberaction N° 517 : Avion « offert » par Areva au Président du Niger : Le gouvernement français doit dire la vérité15 janvier 2013, par Yonne Lautre
Attaqué en justice par Areva , et menacé de disparition, l’Observatoire du nucléaire exige la vérité de la part de l’Etat français, et écrit pour cela à l’Élysée, à Matignon, et au ministre EELV du Développement
-
Un collectif est créé pour suivre les mines d’uranium22 octobre 2012, par Yonne Lautre
Collectif mines d’uranium - 22 octobre 2012
Déclaration commune des associations luttant contre les effets environnementaux et sanitaires des mines d’uranium en France et au Niger.
Les 23 et 24 août 2012, se sont réunies à proximité de l’ancienne mine d’uranium des Bois Noirs (Loire) les associations luttant contre les effets environnementaux et sanitaires des mines d’uranium en France et au Niger. A l’issue de cette importante rencontre, les associations font la déclaration suivante.
-
Communiqué de presse CRIIRAD et AGHIRINMAN (Niger) du 1er septembre 2012 : AREVA / NIGER / MINE IMOURAREN / Le rapport d’impact viole la rèlemendation nigériernne1er septembre 2012, par Yonne Lautre
A l’issue de réunions de travail à Valence (France), du 21 au 28 août 2012 concernant l’impact des activités d’extraction de l’uranium dans le nord du Niger, la CRIIRAD et l’ONG AGHIRIN’MAN (Niger) ont demandé dans un communiqué de presse commun en date du 28 août qu’AREVA réalise une nouvelle étude d’impact environnemental pour son projet d’exploitation d’une mine d’uranium à Imouraren et apporte des réponses précises aux questions concernant l’impact hydrogéologique et l’entreposage à long terme des déchets radioactifs, ainsi que les moyens de compensation pour les populations touchées.
Cette nouvelle étude d’impact devrait pouvoir être expertisée par des scientifiques indépendants et être discutée lors de nouvelles audiences publiques à réaliser avant la mise en production de la mine d’IMOURAREN [1]
Cette demande de révision était basée sur des considérations techniques, en particulier :
Les conditions d’extraction de l’uranium qui seront mises en place ne sont pas celles décrites dans l’étude d’impact initiale.
Des puits sont asséchés dans l’environnement du site d’Imouraren.
La création d’une zone d’exclusion de 450 km2 n’était pas indiquée dans l’étude d’impact initiale.La mise en commun des informations dont disposent les 2 associations a permis de découvrir, le 29 août 2012, que le Rapport de l’Etude d’Impacts sur l’Environnement (REIE) du projet Imouraren qu’AREVA a soumis aux autorités nigériennes et qui a fait l’objet en juillet 2008 d’un Certificat de Conformité Environnementale délivré par les autorités nigériennes viole en outre clairement la réglementation nigérienne en vigueur.
En effet, le décret n°2000-397/PRN/ME/LCD du 20 octobre 2000 [1] stipule que « le Rapport de l’Etude d’Impacts sur l’Environnement (REIE) et les autres documents annexés doivent être entièrement rédigés en français.. » (article 8) et « Tout rapport d’une EIE, qui ne satisfait pas aux dispositions des articles 7 et 8 ci-dessus est purement et simplement rejeté ».
Or il s’avère que l’Annexe P du rapport présenté par AREVA et portant sur le dimensionnement et la faisabilité des aires de stockage de résidus radioactifs et des bassins d’évaporation est entièrement en anglais (rapport de décembre 2007 réalisé par la société SRK consulting).
Ce fait montre le peu de considération qu’AREVA porte à l’opinion des populations de la région.
La question des conditions d’entreposage des résidus radioactifs est pourtant un des talons d’achille de l’extraction uranifère et le fait que sur une question aussi importante, les autorités nigériennes n’aient pas été en mesure de faire respecter leur propre réglementation par AREVA est de mauvais augure pour la suite des opérations. Qui pourra garantir les droits des populations de la région face au géant AREVA si l’Etat du Niger ne le fait pas ?
Rédacteurs : Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, responsable du laboratoire de la CRIIRAD et Ghamar Illatoufegh, secrétaire général d’AGHIRIN’ MAN
Notes
[1] Le projet de mine d’uranium d’AREVA à Imouraren (rappels) :
Le gouvernement du Niger et AREVA ont signé le 5 janvier 2009 à Niamey la convention minière attribuant à AREVA le permis d’exploitation du gisement d’uranium d’Imouraren, situé au nord d’Agadez .
Selon AREVA, il s’agit du « plus grand projet industriel jamais envisagé au Niger. Imouraren est la mine d’uranium la plus importante de toute l’Afrique et la deuxième du monde » « Le démarrage de sa production …/… permettra au Niger de doubler sa production actuelle et de se placer au deuxième rang mondial des pays producteurs d’uranium ».
Selon l’étude d’impact initiale, le gisement s’étend sur 8 km de long et 2,5 km de large et le site industriel couvrira une surface de 200 km2.
Compte tenu des réserves estimées à 179 000 tonnes d’uranium, la production à terme est estimée à 5 000 tonnes d’uranium par an pendant plus de 35 ans. Le gisement principal étant situé à une profondeur moyenne de 130 mètres, son exploitation par mine à ciel ouvert nécessitera la manipulation de près de 3,8 milliards de tonnes de roches dont 85 millions de tonnes de stériles radioactifs et 245 millions de tonnes de minerai exploitable.
[2] Décret n°2000-397/PRN/ME/LCD du 20 octobre 2000 portant sur la procédure administrative d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement. Ce texte a été signé à Niamey le 20 octobre 2000 par le Président de la République.
Note : le présent communiqué est diffusé samedi 1er septembre dans le cadre de la conférence de presse organisée par l’ONG AGHIRIN’MAN ce jour à Niamey en présence du président de l’ONG, monsieur Almoustapha ALHACEN .
Pour plus de renseignements :
CRIIRAD (France) : par mail : bruno.chareyron criirad.org ou par téléphone : 04 75 41.82.50 (horaires de bureau), en cas d’urgence 0627275037
AGHIRIN’MAN (Niger) : par mail aghirin_man yahoo.fr ou par téléphone 00 227 96 87 24 98
Site CRIIRAD : www.criirad.org
Site AGHIRIN’MAN : http://aghirinman.blogspot.fr
-
Les Cris du Québec refusent l’exploitation de l’uranium22 août 2012, par Yonne Lautre
Le gouvernement libéral du Québec veut ouvrir le nord de la province à l’exploitation minière. Le peuple cri a décidé un moratoire sur l’exploitation de l’uranium sur son territoire.
Presse toi à gauche - 22 août 2012
Plusieurs individus et groupes réclament un moratoire sur les mines d’uranium au Québec depuis quelques années. L’architecture du Plan Nord et son élaboration coïncide avec le désir des compagnies minières d’exploiter l’uranium pour une première fois au Québec.
-
Agir pour protéger une réserve africaine sacrifiée pour l’extraction d’uranium10 août 2012, par Yonne Lautre
Étendue sur 50.000 km2, Selous est la plus grande réserve animalière du continent africain. L’UNESCO la décrit comme « une des plus grandes zones protégées d’Afrique, relativement peu perturbée par le contact avec l’homme. » Possédant « l’une des plus importantes concentrations d’éléphants, rhinocéros noirs, guépards, girafes, hippopotames et crocodiles (...) le parc comprend des zones de végétation variées, depuis les fourrés denses jusqu’à des prairies boisées bien dégagées. »
Toutefois, en approuvant une « modification mineure des limites » de la réserve, l’UNESCO va dans les faits permettre l’extraction d’uranium pour les centrales nucléaires. En effet, une mine est projetée sur la zone amputée de 200 km2, dans un corridor à éléphants entre la Tanzanie et le Mozambique.
Mortelle extraction d’uranium
Prochainement, la nature et la biodiversité de la réserve de Selous pourraient être menacées par des déchets radioactifs en énormes quantités. Selon les prévisions, au cours de sa période d’activité de 10 ans, la mine d’uranium produirait au moins 60 millions de tonnes de déchets toxiques. Il n’existe aucune méthode d’extraction de l’uranium qui prévient la contamination des eaux superficielles et souterraines. Par ailleurs il est difficile de savoir si, portée par les vents, la poussière d’uranium accumulée ne contaminera pas des sites éloignés de la réserve.
Des militants écologistes reprochent à l’UNESCO sa défaillance et l’irresponsabilité d’un comportement qui montre une soumission aux intérêts des entreprises et des lobbies. Maintenant, le danger est de voir le cas Selous créer un précédent et que d’autres sites du patrimoine mondial de l’UNESCO soient sacrifiés pour des intérêts similaires.
Nous ne voulons pas le permettre. Signez la pétition adressée à l’UNESCO.
Pour signer la pétition :
fr
Nucléaire
Monde
Agir contre le nucléaire dans le Monde
?
|
OPML
?