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Sûreté / Sécurité nucléaire en Europe : Guerre en Ukraine : l’AIEA signale de "puissantes explosions" sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijjia

19 décembre 2018 Un problème de contrôle au réacteur de Tihange 2 : le calibrage n’avait pas été fait pendant 17 ans

Un problème de calibrage aurait entraîné des problèmes de contrôle de la puissance des réacteurs nucléaires depuis 2001 à Tihange 2. Il en résulte que le réacteur aurait pu fonctionner au-delà de la puissance autorisée par l’Agence fédérale de contrôle nucléaire.
https://www.rtbf.be/info/societe/detail_le-controle-de-la-mesure-de-la-puissance-du-reacteur-de-tihange-2-n-a-pas-ete-realise-pendant-17-ans?id=10101473


13 décembre 2018 Allemagne : Lingen : Explosion et incendie dans l’usine Framatome de fabrication de combustible nucléaire

Une explosion suivie d’un incendie a eu lieu ce 6 décembre 2018 dans l’usine Advanced Nuclear Fuels de Lingen (Basse-Saxe). Cette usine, située à proximité du réacteur nucléaire d’Emsland dans le nord ouest de l’Allemagne, est la propriété de Framatome. Des éléments de combustible nucléaire y sont fabriqués et envoyés dans plusieurs pays, notamment en France.
https://www.sortirdunucleaire.org/Allemagne-Lingen-Explosion-et-incendie-dans-l-usine-Framatome-de-fabrication-de-combustible-nucleaire


15 novembre 2018 Un expert allemand met en garde : "La centrale nucléaire de Tihange 1 est vétuste et dangereuse"

La centrale nucléaire de Tihange 1 est "vétuste" et la poursuite de son exploitation "extrêmement dangereuse", a estimé jeudi l’expert allemand en ingénierie nucléaire, Manfred Mertins, lors d’une conférence de presse au Parlement européen.

Alors que l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN) a donné son feu vert la semaine dernière au redémarrage prochain de Tihange 1, le professeur Mertins a mis en exergue de nombreuses vulnérabilités en matière de sûreté que présenterait cette centrale.
http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/un-expert-allemand-met-en-garde-la-centrale-nucleaire-de-tihange-1-est-vetuste-et-dangereuse-5be41172cd70e3d2f6967d5f


7 février 2018 Entre États membres, un manque de coopération patent sur la sécurité nucléaire

La coopération transfrontalière en matière de sécurité nucléaire entre les Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne laisse encore à désirer, estime le Bureau d’enquête pour la sécurité néerlandais dans un nouveau rapport.

https://www.euractiv.fr/section/energie/news/cross-border-nuclear-cooperation-must-improve-dutch-watchdog-warns/


11 janvier 2017 Belgique : accident dans un réacteur nucléaire, un sous-traitant gravement blessé

Le réacteur nucléaire belge Doel 4, proche des Pays-Bas, s’est mis automatiquement à l’arrêt après un incident dû à un dégagement de vapeur qui a fait un blessé mardi.
http://www.leparisien.fr/environnement/energies/belgique-accident-dans-un-reacteur-nucleaire-un-sous-traitant-gravement-blesse-11-01-2017-6552837.php


16 novembre 2016 Sûreté / Sécurité nucléaire en Europe : Nucléaire : il va falloir renforcer le sous-sol de Tihange

Le réacteur de Tihange 1 est à l’arrêt depuis le 7 septembre dernier, suite au soulèvement de la dalle d’un bâtiment localisé dans la partie non nucléaire du site. On a émis l’hypothèse que des travaux opérés par un sous-traitant étaient à l’origine de cet incident. Une seule chose est sûre, c’est qu’Electrabel doit toujours « renforcer le sol sous la dalle et garantir sa tenue aussi bien en fonctionnement normal que sous l’action sismique ».
http://www.lesoir.be/1367907/article/economie/2016-11-14/nucleaire-il-va-falloir-renforcer-sous-sol-tihange


9 mars 2016 La Belgique empêtrée dans les tracas nucléaires

Doel 3 et Tihange 2, deux réacteurs nucléaires belges suspectés de ne pas répondre aux normes de sécurité, ne seront pas mis à l’arrêt, a décidé la justice belge, mercredi 9 mars. Une plainte visant à obtenir leur fermeture définitive avait été déposée par l’association Nucléaire Stop Kernenergie (NSK) à la fin 2015. La requête visait les défauts de ces deux réacteurs trentenaires, exploités par Electrabel, filiale belge d’Engie (ex-GDF Suez).
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/energies/article/2016/03/09/la-belgique-empetree-dans-les-tracas-nucleaires_4879589_1653054.html


11 février 2016 Derrière la controverse sur la sûreté des réacteurs nucléaires belges, l’ombre des grands groupes français

L’inquiétude progresse en Europe suite à une série d’incidents – début d’incendie, fuite d’eau, problème d’alternateur – dans les centrales nucléaires belges. Situées à Dœl (4 réacteurs, à 15 kilomètres du grand port d’Anvers) et à Tihange (3 réacteurs, au sud-est de la Belgique, à environ 70 kilomètres de la frontière avec l’Allemagne), ces centrales ont – pour certains de leurs réacteurs – dépassé les 40 ans. Malgré les problèmes de sécurité à répétition, leurs exploitants EDF et (surtout) Engie ont obtenu la prolongation de leur durée de vie de dix ans.

http://multinationales.org/Derriere-la-controverse-sur-la-surete-des-reacteurs-nucleaires-belges-l-ombre


3 février 2016 L’éventualité d’un « Tchernobyl » belge inquiète de plus en plus

’inquiétude progresse en Europe suite à une série d’incidents – début d’incendie, fuite d’eau, problème d’alternateur – dans les centrales nucléaires belges. Elles sont situées à Dœl (15 kilomètres du grand port d’Anvers) et à Tihange (sud-est de la Belgique, à environ 70 kilomètres de la frontière avec l’Allemagne), et ont – pour certains de leurs réacteurs – dépassé les 40 ans. Elles devaient s’arrêter définitivement dans le courant de l’année 2015. Le gouvernement belge a finalement décidé de prolonger de dix ans la durée de vie de ces réacteurs. Leur redémarrage est en cours.

http://www.bastamag.net/Les-centrales-nucleaires-belges-sont-elles-sures


2 février 2016 Pourquoi le parc nucléaire belge provoque-t-il des inquiétudes ?

Après plusieurs incidents, les centrales du pays essuient de fortes critiques des pays voisins, d’associations et d’agglomérations frontalières.

http://www.liberation.fr/planete/2016/02/02/pourquoi-le-parc-nucleaire-belge-provoque-t-il-des-inquietudes_1430440


18 janvier 2016 Les centrales nucléaires belges inquiètent les Allemands et les Hollandais

Les Verts ne sont plus les seuls à s’inquiéter de l’état du parc nucléaire belge, du redémarrage controversé de deux réacteurs, il y a quelques semaines, et de la prolongation pour dix ans – décidée fin 2014 par le gouvernement – des deux unités, les plus anciennes, Doel 1 et Doel 2, qui datent de 1975.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/energies/article/2016/01/18/les-centrales-nucleaires-belges-inquietent-les-allemands-et-les-hollandais_4849048_1653054.html


5 janvier 2016 Les centrales nucléaires belges, à bout de souffle, menacent les pays voisins

Le réacteur belge Doel 1 a redémarré lundi 4 janvier, après un arrêt dû à un alternateur déficient. Cet incident est le dernier d’une longue série dans les centrales nucléaires d’outre-Quiévrain. Alors que le gouvernement prolonge la durée de fonctionnement des réacteurs, la vétusté des installations inquiète les écologistes et les pays frontaliers.

http://www.reporterre.net/Les-centrales-nucleaires-belges-a-bout-de-souffle-menacent-les-pays-voisins


29 décembre 2015 Insécurité nucléaire maximale en Belgique

Notre sécurité d’approvisionnement énergétique serait largement garantie. Mais à un prix insoutenable : l’insécurité permanente qui nous place au premier rang des pays européens menacés par un accident nucléaire catastrophique. Une opinion de Paul Lannoye, président du Grappe asbl, Député européen honoraire et Docteur en sciences physiques.

http://www.lalibre.be/debats/opinions/insecurite-nucleaire-maximale-56801a633570b38a57d5f892


11 novembre 2015 Un ancien ingénieur de Tihange tire la sonnette d’alarme : "Prolonger les centrales, c’est criminel"

Selon un ancien ingénieur qui a participé à la construction de la centrale nucléaire de Tihange dans les années ‘70, la centrale a été conçue pour une durée de 40 ans et comporte désormais des risques. Il s’est confié à nos confrères du Soir Mag et à une de nos équipes. Jimmy Meo avec Mickael Danse.

A 84 ans, Marcel sort de son silence. Il parle de cas de conscience, il en sait trop. Il était l’ingénieur chargé de la rédaction du contrat de Tihange 1. A l’époque, il avait réalisé des tests sur la durée de vie de la centrale. "Ces essais montraient que, à partir de 40 ans de fonctionnement, il y avait un risque qui devenait significatif d’avoir une rupture par fatigue de la cuve contenant le combustible" a précisé Marcel au micro de notre journaliste.

 Un accident nucléaire digne de Tchernobyl ou Fukushima
Une rupture par fatigue, une fissure, c’est imprévisible. Ça peut arriver à tout moment et le résultat serait un accident nucléaire majeur digne de Tchernobyl ou de Fukushima. "De Charleroi à Liège, à Maastricht, à Aix-la-Chapelle. Ça veut dire que ça va être contaminé" ajoute l’ingénieur à la retraite.

 La seule chose à faire ? *Arrêter définitivement*
Evidemment, Marcel est alarmiste. Mais il est surtout inquiet. Il s’appuie sur le contrat d’amortissement financier qui serait basé sur trois décennies. Au-delà de ça, il y aurait des limites techniques liées à la résistance. Aujourd’hui, Tihange fête ses 40 ans et son prolongement serait, selon Marcel, criminel. "Il n’y a qu’une chose à faire : arrêter définitivement les centrales les plus âgées comme le font les Allemands".

 Electrabel conteste et rappelle que les centrales ont été rénovées
Electrabel conteste le risque d’accident et l’existence de date de péremption technique des centrales. La centrale qu’a connu Marcel dans les années ’70 ne serait plus la même aujourd’hui car elle a été rénovée et mise à jour.

http://www.rtl.be/info/belgique/societe/un-ancien-ingenieur-de-tihange-tire-la-sonnette-d-alarme-prolonger-les-centrales-c-est-criminel--769633.aspx

Commentaires :

1 - A Tihange, "Les investissements indispensables de rénovation ne seront terminés qu’en 2019."
http://www.ecolo.be/?5-mythes-nucleaires-sur-la
2 - On ne répare pas et il est très difficile techniquement et très couteux de changer la cuve défaillante ou usée d’un réacteur atomique.
http://rue89.nouvelobs.com/2009/11/08/nucleaire-prolonger-la-vie-dun-reacteur-en-changeant-sa-cuve-125006

Rappel :
http://www.actu-environnement.com/ae/news/doel-thiange-nouvelles-fissures-afcn-electrabel-gdf-suez-23886.php4
https://fr.news.yahoo.com/nucleaire-la-cuve-d-une-centrale-proche-de-la-france-serait-percee-d-un-millier-de-trous-091152768.html


3 septembre 2015 Sûreté / Sécurité nucléaire en Europe : les risques encourus par 500 millions d’Européens dépendent d’experts anonymes, qui ne rendent compte à personne !

Commission de Recherche et d’Information Indépendantes
sur la Radioactivité
CRIIRAD

ACCIDENT NUCLEAIRE : les risques encourus par 500 millions d’Européens dépendent d’experts anonymes, qui ne rendent compte à personne !

Les autorités françaises et européennes maintiennent le secret sur l’identité des experts qui ont validé les limites de contamination applicables aux aliments après un accident nucléaire. Ces limites sont excessivement élevées et exposeront les populations, en particuliers les enfants, à des niveaux de risque inacceptables.
La CRIIRAD poursuit son combat pour la transparence : nous vous avons informés récemment de nos échanges avec la Direction Générale de la Santé (qui tente de décliner toute responsabilité dans le dossier). Ce nouveau message porte sur le volet européen : dans notre courrier d’hier, nous avons mis la Commission au pied du mur : reconnaitre ou nier la réalité des anomalies identifiées dans le rapport de ses experts.
BRAS FE FER AU NIVEAU EUROPEEN
Le 29 juillet dernier, la Commission européenne a adressé un second courrier à la CRIIRAD, avec de nouvelles explications sur ce qui motive son refus de communication
1/ la Commission indique qu’elle ne saurait imposer au groupe d’experts de l’article 31 les règles de transparence habituelles puisque la nomination des membres de ce groupe ne relève pas de ses attributions mais de celles du Comité Scientifique et Technique, comité institué en application de l’article 134 du traité Euratom.
· Bien des zones d’ombre subsistent et peut-être s’agit-il d’une nouvelle échappatoire. La réponse ne tardera pas car la CRIIRAD a décidé de prendre la Commission au mot et de saisir le Comité Scientifique et Technique des mêmes demandes de communication des noms et références professionnelles des experts du groupe 31 Euratom : lire le courrier adressé au CST.
2/ la Commission européenne précise qu’elle est d’autant moins convaincue de la nécessité de publier le nom des experts qu’elle ne partage pas l’analyse que fait la CRIIRAD de leur travail scientifique. Cette déclaration est totalement gratuite car la Commission ne répond à aucun des arguments développés par la CRIIRAD. Il faut donc l’obliger à se confronter au fond du dossier.
· Dans un nouveau courrier (reproduit ci-dessous), la CRIIRAD a donc détaillé l’une des 12 anomalies majeures du rapport d’expertise et mis au défi la Commission européenne de reconnaître, ou de nier, sa réalité. L’exemple choisi est facile à exposer : les experts Euratom se trompés sur le coefficient applicable ce qui les conduits à sous-évaluer d’un facteur 10 la dose reçue par les nourrissons en cas d’ingestion de plutonium (le risque réellement encouru est donc 10 fois supérieur à ce qu’ont écrit les experts). La suite permettra de déterminer si la Commission reste solidaire de ses experts (et choisit l’intérêt particulier contre l’intérêt général et la protection sanitaire des populations) ou si elle est en capacité de reconnaître les fautes qu’ils commettent et d’obtenir leur correction. Dans ce cas, un dialogue pourrait s’ouvrir sur la douzaine d’omissions, contradictions, insuffisances et autres irrégularités graves que la CRIIRAD a repérées. Il serait plus que temps : le Conseil de l’Union européenne devrait adopter le projet de règlement dans les tous prochains mois !
Ces nouveaux éléments ont été transmis ce jour à la médiatrice européenne, dans le cadre de la plainte que la CRIIRAD a déposée contre la Commission européenne.
Très bonne lecture à tous !
Très cordialement

L’équipe de la CRIIRAD

PS : nous comptons sur vous pour diffuser l’information et appeler vos parents, amis et contacts à signer la pétition :
http://criirad-protegeonsnotrealimentation.wesign.it/fr
Pour plus d’information, accédez ici au dossier complet :
http://www.criirad.org/aliments-nma-accidentnucleaire/sommaire.html

Commission de Recherche et d’Information Indépendantes
sur la Radioactivité
CRIIRAD
29 Cours Manuel de Falla 26000 VALENCE- 04 75 41 82 50


15 août 2015 Belgique : l’arrêt accidentel d’un réacteur nucléaire prolongé jusqu’à la fin d’août

Le réacteur nucléaire inopinément arrêté jeudi en Belgique le restera jusqu’au 28 août, selon son exploitant, Electrabel (groupe Engie, ex-GDF Suez), vendredi 14 août. L’incident sur le troisième réacteur de la centrale de Tihange, près de Liège (sud-est de la Belgique), est intervenu à la suite d’une opération de maintenance sur le système d’alimentation électrique de contrôle, « un incident technique qui n’a rien d’exceptionnel », selon l’Autorité fédérale de contrôle nucléaire (AFCN).
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/08/14/belgique-l-arret-accidentel-d-un-reacteur-nucleaire-prolonge-jusqu-a-la-fin-d-aout_4725296_3244.html


16 juillet 2015 Examens supplémentaires nécessaires à la cuve du réacteur de Beznau 1 (Suisse)

Lors de mesures par ultrasons à la cuve de pression de la centrale nucléaire de Beznau 1, l’exploitant a constaté des indications devant être évaluées. Il a remis hier un rapport correspondant à l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN). Beznau 1 se trouve actuellement en arrêt pour sa révision annuelle principale. L’IFSN attend désormais de la société Axpo une évaluation de ces constats. Le fonctionnement de Beznau 1 ne pourra être repris que si la sécurité de la cuve de pression du réacteur est démontrée.

http://www.ensi.ch/fr/2015/07/16/examens-supplementaires-necessaires-a-la-cuve-du-reacteur-de-beznau-1/


24 juin 2015 Malgré des incidents à répétition, la Belgique ne fermera pas ses centrales vieillissantes

La Belgique n’est pas prête de sortir du nucléaire : le Parlement belge a voté jeudi 18 juin la prolongation de deux réacteurs de la centrale nucléaire de Doel, près d’Anvers (Doel1 et 2), qui devaient pourtant être définitivement arrêtés cette année. Et pour cause : ces deux réacteurs sont déjà en activité depuis 40 ans. Avec la loi votée la semaine dernière, ils pourront encore fonctionner jusqu’en 2025, et atteindre 50 ans.

http://www.bastamag.net/Energie-atomique-Nucleaire-Le-Parlement-belge-donne-dix-ans-de-plus-a-des


19 décembre 2014 Belgique : la fermeture de deux réacteurs nucléaires reportée de dix ans

Le gouvernement belge a annoncé, jeudi 18 décembre, un nouvel aménagement de son plan de sortie du nucléaire en décidant de prolonger de dix ans, jusqu’en 2025, la durée de vie de deux de ses sept réacteurs, exploités par Electrabel, filiale du français GDF Suez.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/12/18/belgique-la-fermeture-de-deux-reacteurs-nucleaires-reportee-de-dix-ans_4543374_3214.html


16 décembre 2014 Le nucléaire européen face à son obsolescence

Le nucléaire fournit 27% de l’électricité produite dans l’UE mais la majorité des centrales sont en passe d’atteindre leur limite d’âge. 88 unités de production ont été retirées et devront être démantelées, pour un coût d’au moins 1 Md€ pièce.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/nucleaire-obsolescence-centrale-demantellement-23488.php4


15 décembre 2014 Une catastrophe nucléaire à Doel ? La Belgique en faillite !

Plusieurs pays possédant des centrales nucléaires sur leur territoire ont déjà officiellement évalué l’impact économique d’une catastrophe nucléaire. Mais pas la Belgique. Raison pour laquelle Greenpeace a commandé une étude au bureau de consultants Smart Matters, en prenant la centrale de Doel comme cas précis. Les résultats ci-dessous :

http://www.greenpeace.org/belgium/fr/actualites-blogs/actualites/Une-catastrophe-nucleaire-a-Doel--La-Belgique-en-faillite-/?utm_source=emailvision&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter


3 décembre 2014 Incident dans une importante centrale nucléaire ukrainienne

Le premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, a annoncé, mercredi 3 décembre, qu’un incident s’était produit vendredi dernier dans la centrale nucléaire de Zaporijia, la plus importante d’Europe avec six réacteurs.

Le ministre de l’énergie ukrainien, Volodymyr Demtchichine, a tenu à rassurer :

« Il n’y a aucune menace. L’incident est survenu dans le troisième réacteur de la centrale, au sein du système de sortie électrique. Ce n’est en aucun cas lié au réacteur. Il s’agit d’un court-circuit. »

http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/12/03/incident-dans-une-importante-centrale-nucleaire-ukrainienne_4533466_3214.html


7 octobre 2014 Sûreté / Sécurité nucléaire en Europe : ROYAUME-UNI Des fissures trouvées sur la cuve d’un réacteur d’EDF

"A la suite de la découverte de fissures dans les briques qui constituent le cœur du réacteur de la centrale Hunterston B d’EDF, des questions se posent quant à la sécurité", note The Times. Le journal britannique explique que le réacteur, qui fonctionne depuis trente-huit ans dans le North Ayrshire (ouest de l’Ecosse), devait initialement fermer en 2011. La fermeture a été une première fois repoussée à 2016, et pourrait désormais être reportée à 2023.

http://www.courrierinternational.com/article/2014/10/07/des-fissures-trouvees-sur-la-cuve-d-un-reacteur-d-edf


12 août 2014 Nucléaire : nouvelle déconvenue pour EDF en Grande-Bretagne

EDF Energy, la filiale britannique de l’électricien français, a annoncé lundi 11 août la suspension soudaine de quatre réacteurs nucléaires dans le nord de l’Angleterre, représentant le quart de sa capacité de génération en Grande-Bretagne. Elle a pris cette décision inhabituelle après avoir détecté une défaillance technique dans l’une de ses chaudières.

http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/08/12/quatre-reacteurs-nucleaires-d-edf-suspendus-en-grande-bretagne_4470246_3214.html


26 avril 2014 En Ukraine, crise ou pas crise, Tchernobyl reste une plaie ouverte

Vingt-huit ans après, en pleine crise géopolitique avec la Russie, les ravages de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl se font toujours durablement sentir. Et le pays compte toujours quinze réacteurs en activité, que les Etats-Unis tentent de charger avec leur combustible.

http://www.reporterre.net/spip.php?article5772


25 avril 2014 Sûreté / Sécurité nucléaire en Europe : Vers un nouveau Tchernobyl ?

25 avril 2014
Robin des Bois
Association de protection de l’Homme et de l’environnement
14 rue de l’Atlas 75019 PARIS – Tel : 01.48.04.09.36 / Fax : 01.48.04.56.41
contact robindesbois.org
http://www.robindesbois.org/

Vers un nouveau Tchernobyl ?

28 ans après Tchernobyl, l’industrie nucléaire en Ukraine est confrontée à une faillite financière et à des troubles sociaux et politiques. Les 15 réacteurs de puissance ukrainiens sont de conception russe ancienne. L’Ukraine a décidé en 2012 de prolonger de 20 ans leurs temps d’exploitation. Robin des Bois s’inquiète du manque de financement pour garantir la protection des travailleurs chargés d’adapter les réacteurs à ce prolongement d’activité et pour garantir la sûreté des installations sur le long terme. La centrale nucléaire de Zaporohze, la plus grande d’Europe, est située à l’est de l’Ukraine et sa gestion peut désormais poser des problèmes graves de coordination. Un petit réacteur de recherche ukrainien à Sébastopol a été annexé par la Russie. Les combustibles de tous les réacteurs ukrainiens sont livrés par la Russie et les déchets radioactifs font l’objet d’une gestion précaire et compliquée par la tension entre l’Ukraine et la Russie.

D’autre part, les forêts dans la région de Tchernobyl sont les réservoirs de la radioactivité accidentelle. Il est aujourd’hui reconnu par l’Organisation des Nations- Unies, les spécialistes internationaux et les services de secours du nord-ouest de l’Ukraine que les moyens d’intervention en cas d’incendie des forêts contaminées sont dérisoires. Les forêts de la région de Tchernobyl sont des bombes radioactives à retardement.

Dans ces conditions, Robin des Bois appelle l’Ukraine, la Russie, tous les pays riverains et l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) à coopérer pour assurer la sûreté de tous les réacteurs ukrainiens et pour prévenir les incendies de forêt dans la région de Tchernobyl.

Voir aussi
Incendies de forêts : attention, retombées radioactives, 3 août 2010
Suite au communiqué du 3 août 2010 sur les incendies de forêts, 13 août 2010

* * * * *
April 25, 2014
Towards a new Chernobyl ?

Twenty-eight years following the Chernobyl nuclear disaster, Ukraine is confronted with political turmoil. In this context, management issues concerning the Ukrainian nuclear industry are dangerously put aside. There are 15 nuclear reactors in Ukraine, all fueled by Russia. They were designed in EX-USSR in the 1960s and 1970s and do not meet safety regulations in place today in Ukraine. However, in 2012 the Ukrainian government decided to implement life extensions of 20 years for 11 of its oldest reactors which were to be decommissioned from 2015. Under the current financial and political difficulties, it is doubtful that necessary funds will be available. Important investments are needed to guarantee the adequate radiation protection of workers responsible for upgrading the sites as well as the safety of the reactors beyond the initial life-span. The reactors life extensions are financed by the international community, notably European Bank for Reconstruction and Development (EBRD). The nuclear life extensions have not been subject to a public Environmental Impact Assessment and are not in compliance with the ESPOO Convention which addresses transboundary environmental and health impacts issued by industrial projects.

There are 4 Nuclear Power Plants (NPP’s) in Ukraine : Rovno has 4 reactors and is situated in the north-west ; Khmelnitski has currently 2 reactors in operation, it is situated 160 km south of Rovno ; with 3 reactors, South-Ukraine is situated 80 km east of Odessa ; and finally the largest NPP in Europe, Zaporozhe operates 6 reactors, the first of which was connected to the electricity grid in 1985. The history of this site is marked by a lack of qualified workers, by a lack of finance for maintenance and by delays in the payment of wages. Zaporozhe is particularly worrying. The NPP is situated in eastern Ukraine and management of the site must be carried out with constant cooperation between The Ministry of Environmental Protection and Nuclear Safety with the Nuclear Regulatory Administration based in Kiev and with the directors and workers onsite.

Moreover, storage and reprocessing of nuclear waste from Ukraine’s NPPs depends upon Russia’s good will and competence. At the moment, the capacity of spent fuel storage pools at NPP’s in Ukraine is being extended.

At the Ukrainian Sevastopol University in Crimea there is a small research reactor. It was recently seized by Russian troops. Another research reactor situated in the north-eastern Kharkiv oblast is scheduled to start up this year with the technical and financial assistance of the United States.

The last reactor at Chernobyl was closed down in 2000 following international pressure. In the summer of 2010 Robin des Bois alerted the public and scientists on the risk of forest fires around Chernobyl. The forests in the Chernobyl area are considered as reservoirs of radioactivity containing cesium, strontium, plutonium and other fission products. The United Nations recently confirmed the potential risk of another Chernobyl disaster which could be provoked by a major forest fire. The radioactive Chernobyl 1986 atmospheric fallout could be remobilized and the contamination spread over larger areas depending on the weather conditions. The contaminated forests are not maintained. Dead trees, fallen branches, pine cones, leaves and other organic litter have accumulated creating a thick combustible layer. These forests are nuclear time bombs which could be triggered by a wildfire. There are no early warning-systems except for the vigilant eyes of the brave fire fighters looking out from the peaks of fire towers. Access on the ground to fire lanes is blocked by a dense cover of vegetation. In the air there are few helicopters and they are not equipped with water tanks. Fire fighters have limited protective gear, inadequate equipment and do not have a coordinated emergency response plan.

In these conditions, Robin des Bois urges Ukraine, Russia, all neighbouring countries and the IAEA (International Atomic Energy Association) to cooperate in view of a safe management of the Ukrainian NPP’s and to prevent forest fires in the Chernobyl area.

See also
Forest Fires : Beware the Radioactive Fallout, August 3rd 2010
Following the press release on August 3rd 2010, August 13th 2010


2 février 2014 Sûreté / Sécurité nucléaire en Europe : Une radioactivité élevée de cause « naturelle » près d’un site nucléaire d’Angleterre

Un « niveau élevé de radioactivité » a été détecté sur l’un des moniteurs de radiation du site de retraitement nucléaire de Sellafield, dans le nord-ouest de l’Angleterre, vendredi 31 janvier. Par « mesure de prudence et de précaution », le site, utilisé pour le stockage des déchets nucléaires et le retraitement des déchets hydrocarbures, « opère normalement mais avec moins de personnel aujourd’hui », a précisé l’opérateur.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/01/31/niveaux-eleves-de-radioactivite-sur-un-site-nucleaire-d-angleterre_4357628_3244.html


26 octobre 2013 Sûreté / Sécurité nucléaire en Europe : Radioprotection : Le lobby du nucléaire prépare l’acceptabilité d’un Fukushima européen avec la complaisance du Parlement européen

Le Parlement européen s’est prononcé aujourd’hui 24 octobre en faveur d’un rapport sur les « normes de base relatives à la protection sanitaire contre les dangers résultant de l’exposition aux rayonnements ionisants », ce qui inclut notamment la protection de la population en cas d’accident nucléaire. Le groupe des Verts/ ALE a voté contre ce rapport.

Michèle Rivasi, députée européenne Vice-Présidente du groupe des Verts/ALE et co-fondatrice de la CRIIRAD, revient sur un vote crucial pour les écologistes.

« On peut se réjouir du changement de base légale, c’est-à dire du fait que cette directive ne reposera plus sur le Traité Euratom, qui est aux mains des experts du nucléaire, mais sur le Traité de Lisbonne, où les parlementaires ont le pouvoir de codécision. Cependant le groupe des Verts/ALE a voté contre ce texte car il ne garantit pas la protection sanitaire du public et des travailleurs, tant en situation normale qu’ accidentelle ».

http://www.michele-rivasi.eu/au-parlement/radioprotection-le-lobby-du-nucleaire-prepare-lacceptabilite-dun-fukushima-europeen-avec-la-complaisance-du-parlement-europeen/


22 mai 2013 Un grave accident nucléaire évité de peu en Allemagne

Le 1er mai dernier, un navire prend feu dans le port de Hambourg, dans le Nord de l’Allemagne. C’est seulement deux semaines plus tard, le 14 mai, que les autorités révèlent ce que contiennent les cales du cargo, l’Atlantic Cartier : des chargements de voitures, d’où le feu est parti, et... 33 conteneurs de matériaux nucléaires et d’explosifs [1]. Dont neuf tonnes d’uranium et près de quatre tonnes de munitions ! À la suite d’une requête d’un élu écologiste, la municipalité a admis qu’il y aurait eu, en cas de propagation de l’incendie à ces conteneurs, « un danger pour la santé de la population et pour l’environnement », tout en ajoutant qu’« un tel développement n’a pas eu lieu grâce à l’intervention rapide des pompiers ».

http://www.bastamag.net/article3086.html


4 octobre 2012 Sûreté nucléaire : l’Europe peut beaucoup mieux faire

Bruxelles a adopté et publié sa communication sur l’état du parc nucléaire européen. Conclusion : il y a des efforts à faire dans les 15 pays de l’Union où sont exploités des réacteurs de puissance. Et en attendant la fin des travaux, la Commission projette de légiférer.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/surete-nucleaire-l-europe-peut-beaucoup-mieux-faire,30995


21 août 2012 Belgique : Signes de vétusté dans nos réacteurs nucléaires

On a appris ce 8 août que le réacteur n°3 de Doel (Anvers) était fermé. En cause ? Des fissures auraient été identifiées dans la cuve de son réacteur. Le réacteur Tihange 2 (Huy) a été mis à l’arrêt pour la même raison. Il s’agit d’un phénomène de vétusté dénoncé par Greenpeace depuis belle lurette. Une seule décision est possible : la fermeture.

http://www.greenpeace.org/belgium/fr/actualites-blogs/actualites/reacteurs-nucleaires-vetuste/


21 novembre 2022

Par Rédaction Yonne Lautre

Le lundi 21 novembre 2022

Mis à jour le 21 novembre 2022