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Agir pour les Droits des Paysans dans le monde : Déclaration de la Convergence Globale des luttes pour la terre et l’eau
Yonne Lautre
Articles de cet auteur
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Nations unies : la Troisième Commission approuve la Déclaration sur les droits des paysans et autres personnes travaillant dans les zones rurales22 novembre 2018, par Yonne Lautre
La Troisième Commission (questions sociales, humanitaires et culturelles) de l’Assemblée générale des Nations unies a voté en faveur d’une Déclaration des Nations unies sur les droits des paysans et autres personne travaillant dans les zones rurales, via la Résolution A/C.3/73/L.30.
La résolution a été approuvée par 119 voix pour, 7 voix contre et 49 abstentions. C’est un immense pas en avant pour une campagne menée par La Via Campesina – le plus grand mouvement paysan mondial – et soutenue par de nombreuses organisations autour du globe, dont FIAN et le CETIM.
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De l’Inde à l’Europe, une longue marche en 2020 pour l’écologie et les exclus de la mondialisation24 novembre 2016, par Yonne Lautre
Le mouvement Ekta Parishad est né en Inde pour défendre les paysans spoliés de leurs terres. En organisant de grandes marches non-violentes, il a remporté des succès, raconte l’auteur de cette tribune. Et prépare, pour 2020, une grande marche de New Delhi à la Suisse afin de défendre un autre modèle de développement à l’échelle mondiale.
https://reporterre.net/De-l-Inde-a-l-Europe-une-longue-marche-en-2020-pour-l-ecologie-et-les-exclus-de -
« La terre est à tous », quand des paysans vénézuéliens prennent la caméra4 octobre 2016, par Yonne Lautre
Loin des tumultes qui agitent les grandes villes, le Venezuela poursuit de manière moins visible ses mutations au fil des réformes menées depuis le début des années 2000. L’une d’entre elles, la « loi des terres », votée en 2010, a notamment permis de rendre à la propriété collective des terres inexploitées possédées jusqu’ici par de grands propriétaires.
https://reporterre.net/La-terre-est-a-tous-quand-des-paysans-venezueliens-prennent-la-camera -
La Via Campesina pousse à la concrétisation d’une Déclaration internationale des droits des paysans au sein du Conseil des Droits de l’Homme des Nations unies.26 septembre 2015, par Yonne Lautre
(Genève, 24 septembre 2015) Une délégation de paysannes et paysans de La Via Campesina d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Latine et d’Europe était à Genève à l’occasion de la 30ème session du Conseil des Droits de l’Homme qui votera prochainement pour la poursuite du travail menant à l’élaboration d’une « Déclaration internationale sur les droits des paysans et autres personnes travaillant en zone rurale ». Depuis de nombreuses années, La Via Campesina, avec le soutien d’ONG (notamment FIAN et Cetim) a présenté devant cette instance de l’ONU les violations des droits élémentaires dont les populations paysannes et rurales sont victimes sur tous les continents tels que les accaparements des terres, les règlementations excluantes, les répressions des leaders paysans ou les atteintes à la santé par les produits chimiques.
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Agir pour les Droits des Paysans dans le monde : Déclaration de la Convergence Globale des luttes pour la terre et l’eau7 avril 2015, par Yonne Lautre
Droits à l’eau et à la terre, une lutte commune
Dakar à Tunis : Déclaration de la Convergence Globale des luttes pour la terre et l’eau (Tunis, le 28 mars 2015)
Nous, mouvements sociaux et de bases et organisations de la société civile, engagés dans la défense des droits à la terre et à l’eau, nous nous sommes réunis à Dakar en octobre 2014 dans le cadre du Forum Social Africain pour lutter et protester contre les accaparements de toutes les ressources naturelles, l’eau et la terre, nos biens communs, et contre les violations systématiques des droits humains qui les accompagnent. Le partage de nos idées nous a amenés à reconnaître la solidarité essentielle de nos combats, étant donné la nature inextricable des liens entre l’accaparement des terres, de l’eau et des autres ressources naturelles. Nous nous sommes réuni-e-s de nouveau lors du Forum Social Mondial à Tunis en mars 2015 pour continuer ce dialogue avec des mouvements et organisations du monde entier afin d’élargir cette convergence.
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Agir pour les Droits des Paysans dans le monde : Défenseurs des droits à la terre, victimes de leur opposition au développement effréné.2 décembre 2014, par Yonne Lautre
“Nous n’avons pas peur !”
Défenseurs des droits à la terre, victimes de leur opposition au développement effréné.
Partout dans le monde, les défenseurs des droits à la terre font face à une pression grandissante de la part des gouvernements et des acteurs économiques. Cette pression conduit parfois à des assassinats. Tout cela se déroule dans une indifférence totale et dans un contexte d’impunité généralisée. Aujourd’hui, plus que jamais les défenseurs des droits à la terre ont besoin d’être protégés. Ils ont besoin de notre soutien !
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Redonner la terre aux paysans6 novembre 2014, par Yonne Lautre
Ces dernières années, une « ruée vers les terres » a privé une multitude de petits producteurs du Sud de leur surface agricole. Depuis l’an 2000, plus de 1 600 transactions foncières portant sur quelque 60 millions d’hectares ont été enregistrées. Plus qu’une réaction opportuniste d’investisseurs tentant de profiter de la valeur croissante des terres et des ressources agricoles depuis la crise alimentaire de 2007-2008, la vague actuelle d’accaparements des terres reflète l’accélération d’un processus par lequel les grandes entreprises, avec l’aide des gouvernements, cherchent à contrôler toutes les étapes du système agricole et alimentaire, souvent aux dépens des petits exploitants. Cela est non seulement injuste, mais aussi contre-productif sur le plan alimentaire à l’échelle mondiale. Il faut donc s’engager dans les modes d’investissement agricole alternatifs qui profitent aux populations. Les petites exploitations sont plus productives que les grandes. Et les faits montrent que les fortes inégalités dans la détention de terres ralentissent le développement. - See more at : http://farmlandgrab.org/post/view/24159#sthash.pjI0JsZj.dpuf
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Droit des paysans : le CFSI se mobilise !4 juillet 2014, par Yonne Lautre
Assassinat de syndicalistes paysans en Colombie, suicides d’agriculteurs familiaux indiens qui n’arrivent pas à rembourser leurs dettes faute de revenus décents, expulsion de paysans de leurs terres en Afrique… Les paysans font partie des personnes dont les droits sont les plus massivement violés. D’ailleurs, 80 % des victimes de la faim sont des ruraux, essentiellement des petits producteurs agricoles.
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Mouvement agraire en Colombie : Saint Gouvernement ?15 décembre 2013, par Yonne Lautre
Le 19 août 2013 les agriculteurs colombiens ont lancé une mobilisation sans précédent durant la présidence de Juan Manuel Santos (ancien Ministre de la Défense et successeur du Président Uribe). 100.000 |1| d’entre eux sont sortis dans la rue pour dénoncer l’abandon de leur secteur par l’État et exposer les causes de la crise qui les touche, ils seront rejoints par de nombreux secteurs de la population. Face à cette mobilisation le gouvernement est resté de marbre, dans un premier temps. Qu’en est-il de la situation aujourd’hui ? Quelle a été l’évolution de ce mouvement ? A-t-il atteint ses objectifs ?
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Agir pour les Droits des Paysans dans le monde : Caravane Gandhienne à CAHORS le 11 novembre29 octobre 2013, par Yonne Lautre
Notre objectif est de parler d’un phénomène récent mais fort intéressant : celui d’une révolution d’hommes et de femmes qui ont décidé d’agir pour réclamer un droit fondamental : celui d’accéder à des terres pour les cultiver et vivre dignement au lieu de gonfler les bidonvilles. Cette revendication, symptôme de l’accaparement des ressources par les multinationales et les Etats, soulève ce qui nous concerne tous : le refus de la monopolisation des ressources par les plus puissants, le refus de la misère et le début d’une économie basée sur les besoins et non l’avidité. Une économie non-violente.
La date pour Cahors est le lundi 11 novembre salle de La Bourse du Travail après midi et soirée..
Nous appelons notre événement « Caravane pour le droit à la terre et pour l’Agriculture Paysanne ». C’est un voyage itinérant à travers plusieurs départements, en compagnie du réalisateur et de membres de Gandhi International, qui se donne pour objectif de conscientiser, à travers des projections-débat, sur :
le refus de l’accaparement des ressources naturelles (eau, terre, forêt, semences) par les multinationales et les Etats ;
la souveraineté alimentaire ;
l’accès aux ressources ;
le refus de la misère ;
une économie locale et humaine, écologique et non-violente.Contexte et description de l’événement
Le « mouvement » dont il est question rassemble, dans un pays grand comme 17 fois la France, tous les « sans terre », souvent les plus pauvres comme les adivasis et les intouchables, mais également les groupes marginalisés qui luttent localement (pêcheurs, agriculteurs, etc.) pour conserver leur terre, leur forêt, leurs resssources. En 2007, inspirés par l’exemple de Gandhi (cf. Marche du sel en 1930), 25 000 personnes (toutes formées à l’action non-violente) ont entrepris une marche de 350 km de Gwalior à Delhi qui a duré 27 jours. La marche fut nommée « Janadesh » (le jugement du peuple). Debouts, en marche, sans mépris et sans haine mais de façon déterminée ils ont obtenus la réforme du système agraire et la redistribution de terres. Mais 5 ans après, ces nouvelles lois sur le droit rural ne sont pas appliquées. Ainsi il a été décidé de remettre en route une marche en octobre 2012. Cette nouvelle marche a été baptisée « Jan Satyagraha » (la Force de Vérité du peuple). C’est cette marche que le film « Cent mille et une victoires pour le Monde » raconte et que nous vous proposons en projection. Elle sera suivie d’un débat avec le co-réalisateur du film, Louis Campana, également fondateur et président de l’association Gandhi International.
Article de présentation du film http://www.reporterre.net/spip.php?article4193
Et site de Gandhi International http://www.gandhiinternational.org
Programme CAHORS
- 15h : accueil, stand associatif de Gandhi international (châles, produits du commerce équitable, dvd, revues,…), petite exposition explicative (panneaux prêtés par Frère des Hommes), Le Lot en Action, Antenne d’Oc, les Faucheurs, Association Pour une Terre Vivante...
- 16h : Première projection-débat autour de « La désobéissance civile », un film de Louis CAMPANA (présent au débat) avec intervention des faucheurs suivie d’un débat
- 19h : repas solidaire (Maximilien sera notre compagnon cuisinier !), tout bio, c’est 9€ dont 2 reversés à Gandhi International. Ce repas n’est pas une obligation, chacun est libre d’amener de quoi manger sur place. Les repas ne comprennent pas la boisson, donc libre à vous d’en proposer (sinon on peut s’en charger : café, thé, soda, vin, tisane, le tout en bio).
- 20h : projection du film « Cent mille et une victoires pour le Monde »
- 21h Débat Conférence en présence du co-réalisateur, Louis Campana
Si vous voulez en savoir plus sur les documentaires réalisés par Louis Campana et choisir un film, voici le lien
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Construire une révolution paysanne en Afrique3 octobre 2013, par Yonne Lautre
Le débat récent autour de la loi nationale sur la biotechnologie et la biosécurité en Ouganda et les organismes génétiquement modifiés (OGM) a mis en lumière d’autres questions liées à l’accès à l’alimentation dans le pays. Bien que la loi ait été présentée au Parlement en début d’année, les paysans et les petits agriculteurs ougandais ont encore des raisons de craindre que le contrôle de leur terre et des ressources du pays leur échappe rapidement d’avantage, et ce surtout s’ils ne sont pas bien organisés.
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Construire une révolution paysanne en Afrique30 octobre 2013, par Yonne Lautre
L’événement
Nous appelons notre événement « Caravane pour le droit à la terre et pour
l’Agriculture Paysanne ». C’est un voyage itinérant au cours duquel est proposée la
projection du film « Cent mille et une victoires pour le Monde », sorti en mai 2013.
Le film nous fait vivre et comprendre la révolution de milliers d’hommes et de femmes
en Inde qui ont décidé d’agir pour réclamer un droit fondamental : celui d’accéder à des
terres pour les cultiver et vivre dignement au lieu de gonfler les bidonvilles. Ainsi,
dans un pays grand comme 17 fois la France, des milliers de « sans terre », rassemblés
et fédérés par Ekta Parishad (Syndicat « Forum Uni »), tous formés à l’action non-
violente, ont entrepris de marcher sur 350 km pour exiger une réforme profonde du
système agraire. Leur revendication, symptôme de l’accaparement des ressources par
les multinationales et les Etats, soulève ce qui nous concerne tous : le refus de la
monopolisation des ressources par les plus puissants, le refus de la misère et le début
d’une économie basée sur les besoins et non l’avidité. Une économie non-violente.
Cette projection est suivie d’un débat-conférence avec Louis Campana, son co-
réalisateur, sur :- l’accès à la terre en Inde, en France et dans le Monde ;
- la souveraineté alimentaire ;
- le refus de l’accaparement des ressources naturelles (eau, terre, forêt, semences)
par les multinationales et les Etats ; - le refus de la misère ;
- une économie locale et humaine, écologique et non-violente.
Les objectifs
A travers cet événement, nous voulons :
montrer que l’accès à la terre (et aux ressources en général) est un enjeu mondial
fondamental lié à la survie, au bien-être et à la dignité ;
replacer la lutte des sans-terre en Inde dans le contexte mondial et faire le lien avec
la situation en France ;
valoriser l’agriculture paysanne en tant qu’agriculture à taille humaine, où des
petites surfaces réinvesties participent à la relocalisation de la production et de la
consommation ;
réunir des acteurs locaux et favoriser des initiatives de coopération entre les
structures ;
montrer la puissance du mouvement des sans-terre, tant dans ses moyens que ses
objectifs et contribuer à sa reconnaissance au niveau international.
Gandhi International
37 rue de la Concorde 11 000 Carcassonne
www.gandhiinternational.orgLe Programme
Sur chaque ville où nous serons accueillis, nous proposerons :- un temps de présentation de l’association et de la problématique des paysans sans
terre à travers une exposition prêtée par l’association Frère des Hommes. Nous
invitons toutes les associations qui le souhaitent à rejoindre cet espace d’échanges avec
des ateliers, animations, stands de producteurs locaux,... ; - un repas bio et solidaire (une partie sera reversée à Gandhi International), préparé par
Maximilien, cuisinier itinérant qui accompagnera la caravane ; - une projection suivie d’une conférence-débat.
Les Etapes
La caravane partira de Corrèze le dimanche 10 novembre, et fera étape dans plusieurs
départements (Tarn-et-Garonne, Lot, Haute-Garonne, Tarn, Aveyron, Hérault, Aude),
jusqu’au vendredi 22 novembre.
Le parcours prévu est le suivant mais certaines étapes (en grisé) sont en attente de
confirmation :
10 novembre : Cornil, Corrèze
11 novembre : Cahors, Lot
12 novembre : Septfonds, Tarn-et-Garonne
13 novembre : Colomiers, Haute-Garonne
14 novembre : Toulouse, Haute-Garonne
15 novembre : Castelnaudary, Aude
16 novembre : Carcassonne ou Fontiers-Cabardès, Aude
18 novembre : Carcassonne ou Fontiers-Cabardès, Aude
20 novembre : La Couvertoirade, Aveyron
21 novembre : Bédarieux, Hérault
22 novembre : Narbonne, Aude
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En Colombie, la révolte paysanne secoue le pays6 septembre 2013, par Yonne Lautre
Depuis août, le mouvement lancé par les organisations paysannes en Colombie s’est élargi à d’autres couches de la société. Les paysans protestent contre la politique du gouvernement qui privilégie les intérêts de l’industrie agro-alimentaire et néglige, voire criminalise, l’agriculture paysanne locale.
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Brésil : agrobusiness contre agriculture paysanne29 août 2013, par Yonne Lautre
Au Brésil, la question de la terre a toujours posé problème. Avec le tournant à gauche, la réforme agraire est devenue politique publique mais, dans le même temps, l’agrobusiness s’est considérablement développé, au point de se muer en priorité étatique. Aujourd’hui, c’est l’existence même de la réforme agraire qui est en jeu.
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Les droits des paysans en bonne voie malgré l’opposition des États-Unis et de l’Union européenne29 juillet 2013, par Yonne Lautre
Le Groupe de travail intergouvernemental du Conseil des droits de l’homme de l’ONU a entamé la première lecture du projet de Déclaration sur les droits des paysans. Le CETIM se réjouit du soutien de l’écrasante majorité des Etats à ce processus.
La première session du Groupe de travail intergouvernemental du Conseil des droits de l’homme, chargé d’élaborer une Déclaration de l’ONU sur les droits des paysans et autres personnes travaillant dans des zones rurales, s’est tenue à Genève entre les 15 et 19 juillet 2013. Le CETIM, en collaboration avec d’autres organisations, en particulier La Vía Campesina, soutien le processus depuis le début.
Le CETIM se réjouit du soutien apporté par l’écrasante majorité des États participants qui ont souligné la nécessité et l’importance de l’adoption d’une Déclaration sur les droits des paysans dans la lutte contre la discrimination à l’égard de ce groupe de population et pour l’amélioration de leurs conditions de travail et de vie.
Cependant, il est à déplorer que les États-Unis et la plupart des pays membres de l’Union européenne en particulier s’y soient opposés en avançant surtout des arguments procéduraux fallacieux et en déclarant qu’ils sont contre l’adoption de « nouveaux droits ». A ce titre, ces États, tout en faisant des commentaires généraux, ont réfusé de participer aux négociations sur la Déclaration en question au risque de ne pas voir y figurer les préoccupations spécifiques de leur paysannerie.
Les débats se sont focalisés en particulier sur le droit à la terre, la notion de souveraineté alimentaire et la propriété intellectuelle (sur les semences par exemple).
Durant les débats, le CETIM a suggéré l’inclusion du droit à la sécurité sociale et des mesures que les Etats devraient prendre pour la mise en oeuvre de ladite Déclaration.
Rappelons que cette Déclaration constituera un outil efficace dans la lutte contre la faim et les inégalités.
A l’issue de ses délibérations, le Groupe de travail a décidé de tenir sa deuxième session en 2014 et de confier à sa Présidente-Rapporteuse Mme Angélica C. Navarro Llanos (Bolivie) la préparation d’un nouveau texte à la lumière des discussions qui ont eu lieu la semaine dernière.
Genève, le 26 juillet 2013
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Des paysans sans droit ?27 juin 2013, par Yonne Lautre
En septembre 2012, le Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies a décidé de rédiger une déclaration pour favoriser le respect des droits des paysans. Seuls les Etats-membres de l’Union européenne et les Etats-Unis ont voté contre. Pour comprendre cette position et inciter la France à adopter une position constructive, le CFSI (mandaté par Coordination Sud[1]) et la Confédération paysanne ont rencontré des membres des cabinets du ministre des Affaires étrangères et du ministre délégué chargé du développement, le 24 mai 2013. Nous étions accompagnés d’un expert suisse, Christophe Golay, qui participe à la rédaction de la déclaration.
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L’agriculture africaine devra créer des centaines de millions d’emplois8 janvier 2013, par Yonne Lautre
Les politiques agricoles font défaut en Afrique, alors que beaucoup voient dans l’agriculture familiale la clé du développement du continent. Outre l’enjeu alimentaire, l’agriculture doit contribuer à réduire le chômage massif des jeunes.
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La prolétarisation des agriculteurs et la souveraineté alimentaire20 décembre 2012, par Yonne Lautre
Par Roméo Bouchard
Co-fondateur de l’Union paysanne
L’Union des producteurs agricoles (UPA) en congrès a sonné l’alarme concernant l’accaparement des terres par des fonds spéculatifs et la multiplication des contrats d’intégration, craignant qu’on se dirige vers une agriculture de locataires plutôt que de propriétaires. Pour contrer cette prolétarisation des agriculteurs, elle en appelle à une politique de souveraineté alimentaire, c’est-à-dire, dans le sens qu’elle donne à ce terme, une politique qui favorise l’achat des produits du Québec et des produits locaux, dans les circuits courts, mais aussi dans les supermarchés, où se font 86% des achats d’aliments, et la création d’une Banque de terres achetées à gros prix par l’État. Quant à Mme Marois, elle confond visiblement souveraineté et sécurité alimentaire dans la définition qu’elle en a donné au congrès de l’UPA : « Assurer aux Québécois un approvisionnement en aliments de qualité, santé et bon marché ! »On peut douter qu’une politique d’achat chez nous et une banque de terres soient la solution à une telle situation.
Si les agriculteurs sont réduits à vendre leur terre au plus offrant et à signer des contrats d’intégration qui en font des employés à forfait non protégés, c’est sans doute parce qu’ils n’arrivent plus à vivre de leur entreprise agricole. Pourquoi ?
Des politiques agricoles qui favorisent l’intégration
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En Inde, la grande marche des paysans s’est ébranlée à Gwalior3 octobre 2012, par Yonne Lautre
« Ce sera la plus grande action non-violente jamais organisée en faveur du droit à la terre, à l’eau et à la forêt »
Ekta Parishad - 3 octobre 2012
Des milliers de personnes venues de toute l’Inde ont déjà rejoint la place Mela Ground de la ville de Gwalior (Madhya Pradesh). A partir du 2 octobre ils devraient être quelques dizaines de milliers, et se mettre en route pour Jan Satyagraha, une marche d’une durée d’un mois jusqu’à Delhi pour réclamer leurs droits d’accès à la terre et aux ressources naturelles.
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Conseil des Droits de l’Homme : Vers une meilleure protection des droits des paysannes et des paysans28 septembre 2012, par Yonne Lautre
Communiqué de presse - La Via Campesina
Conseil des Droits de l’Homme : Vers une meilleure protection des droits des paysannes et des paysans
(Genève, le 28 septembre 2012) C’est avec une immense satisfaction que le mouvement paysan international La Via Campesina et son organisation membre en Suisse le syndicat paysan Uniterre, peuvent annoncer que les Nations Unies ont jugé nécessaire de mieux protéger les droits des paysannes et des paysans à travers le monde. Le jeudi 27 septembre 2012, le Consiel des droits de l’Homme a adopté la résolution sur la “Promotion des droits des payans et des autres personnes vivant dans les zones rurales”.
Par cette résolution, le Conseil reconnait l’absolue nécessité de disposer d’un nouvel instrument juridique international qui prendra la forme d’une déclaration des Nations Unies. Celle-ci a pour objectif de réunir en un seul texte les droits spécifiques aux paysannes et aux paysans et d’intégrer de nouveaux droits tels que les droits à la terre, aux semences, aux moyens de production ou à l’information dans le domaine agricole.
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Droits des paysans & Syndicats paysans
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