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Agir pour la biodiversité dans le Monde : NaturAfrica : Un changement de paradigme dans l’approche de l’UE en matière de conservation de la nature ?

11 mai 2018 Une banque de semences forestières et fruitières à Macouria

Conserver la diversité forestière et fruitière de la Guyane : tel est l’objectif d’une ferme-pépinière qui se lance dans un projet de banque de semences à Macouria. Les graines et les plants devenus rares aujourd’hui y seront cultivés pour permettre à l’agriculture locale d’en disposer.
https://la1ere.francetvinfo.fr/guyane/banque-semences-forestieres-fruitieres-macouria-587629.html


29 juin 2017 Biodiversité : des « hotspots » très inégalement protégés

Sur les 36 points chauds de biodiversité, seuls 14 ont atteint l’objectif d’Aichi de 17% de zones terrestres protégées, révèle l’« Atlas de la fin du monde » mis en place par des chercheurs de l’université de Pennsylvanie.

Pourquoi un « Atlas de la fin du monde » ? « Parce que, pour une grande partie de la biodiversité mondiale, c’est déjà la fin du monde », explique ses auteurs, dont le géographe Richard Weller de l’université de Pennsylvanie. « Depuis la publication en 1570 du premier atlas moderne [le Theatrum orbis terrarum, de l’Anversois Abraham Ortelius, ndlr], le paradigme dominant consistait à voir dans la nature une ressource qui pourrait être exploitée sans conséquences. Ce monde-là est fini », ajoutent-ils.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/biodiversite-des-hotspots-tres-inegalement-proteges,84124


22 mai 2017 Journée internationale de la biodiversité : l’état des lieux appelle à redoubler d’efforts

Alors que l’on célèbre aujourd’hui la journée internationale de la biodiversité, l’Observatoire national pour la biodiversité vient de publier ses indicateurs 2017. Un bilan inquiétant qui pousse France Nature Environnement à alerter sur le manque d’ambition des politiques de biodiversité en France et la nécessité de relancer la dynamique Natura 2000 à l’échelle européenne. http://www.fne.asso.fr/communiques/journ%C3%A9e-internationale-de-la-biodiversit%C3%A9-l%E2%80%99%C3%A9tat-des-lieux-appelle-%C3%A0-redoubler-d%E2%80%99efforts


7 décembre 2016 Agir pour la biodiversité dans le Monde : les États doivent accélérer la cadence

La 13e Conférence des parties à la Convention pour la diversité biologique (CDB) s’est ouverte dimanche 4 décembre à Cancún (Mexique) et durera jusqu’au 17 décembre. Cette Convention adoptée en 1992 lors du sommet de la terre à Rio porte un triple objectif : la conservation de la biodiversité, l’utilisation durable de ses éléments, un partage juste et équitable des ressources.

http://forets.greenpeace.fr/preservation-de-la-biodiversite-les-etats-doivent-accelerer-la-cadence


16 novembre 2014 Il est temps de réfléchir à la biodiversité que nous voulons

Jeudi 6 novembre se tient à Paris une rencontre entre les experts français impliqués dans le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et ceux récemment sélectionnés pour contribuer à la Plate-forme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES, le « GIEC de la biodiversité »). Le caractère un peu obscur d’une telle information ne doit pas occulter des enjeux importants.

http://www.lemonde.fr/sciences/article/2014/11/05/il-est-temps-de-reflechir-a-la-biodiversite-que-nous-voulons_4518424_1650684.html


3 février 2014 Pourquoi les papillons aiment-ils tant les yeux de la tortue de l’Amazone ?

Il y a les larmes de crocodile et les larmes de tortues.

Éphémères, mais téméraires, certains papillons sont dépendants d’une espèce de tortue amazonienne qui leur fait les "yeux doux".

http://www.lepoint.fr/science/video-pourquoi-les-papillons-aiment-ils-tant-les-yeux-de-la-tortue-de-l-amazone-19-09-2013-1732961_25.php

http://www.youtube.com/watch?v=GmDl_giar8g

Rien à voir avec le romantisme, tout est une histoire de sodium !

MG


18 novembre 2013 Biodiversité : les 78 sites essentiels pour la survie d’espèces sensibles

Une étude, publiée dans la revue Science, a identifié 78 sites essentiels à la conservation d’espèces sensibles d’amphibiens, d’oiseaux et des mammifères.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/biodiversite-78-sites-essentiels-pour-survie-especes-sensibles-19967.php4#xtor=ES-6


27 août 2013 Les loutres de mer au secours d’un estuaire menacé par des algues

Le retour des loutres de mer a permis de restaurer, dans un des plus vastes estuaires de Californie, des herbiers marins qui jouent un rôle essentiel dans la protection de l’écosystème côtier, ont révélé des biologistes.

http://www.romandie.com/news/n/Les_loutres_de_mer_au_secours_d_un_estuaire_menacar_des_algues_RP_270820131059-16-393756.asp


4 mars 2013 Agir pour la biodiversité dans le Monde Brèves

Bangkok, le 4 mars 2013.
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CITES : 40 ans et plus toutes ses dents

Lors de sa signature il y a 40 ans, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction était visionnaire comme l’ont souligné les discours prononcés à Bangkok à l’occasion de l’ouverture de sa 16ème session plénière. Aujourd’hui elle est retardataire. Elle est déconnectée des contaminations chimiques et radioactives de la faune sauvage, des perturbations climatiques, des chaos politiques et des transhumances humaines qui accélèrent la vitesse d’extinction de la biodiversité.

En 40 ans, la CITES s’est fourvoyée dans des stratégies perdantes et a cédé aux sirènes des missionnaires de la chasse sportive et exotique. Ils prêchent que les Winchester et les autres armes de destruction sont les garants de l’avenir de la faune sauvage. Les permis de chasse, les revenus annexes des safaris, les taxes à l’exportation des trophées de chasse contribueraient au maintien des populations d’éléphants, de rhinocéros, et d’autres mammifères. C’est une vision caricaturale de l’économie circulaire. La chasse appelle la fraude et le braconnage.

Selon la CITES, le commerce légal d’ivoire ou d’autres matières animales aurait pour conséquence positive d’éradiquer le trafic illégal. Est-ce que le commerce légal des armes, des cigarettes et des médicaments empêche la contrebande des armes, des cigarettes et des médicaments ? Fidèle à son vieux crédo, en 1997 à Harare, Zimbabwe, la CITES a levé son embargo mondial sur l’ivoire datant de 1989. 50 tonnes ont alors été vendues au Japon. La Chine s’est engouffrée dans le système. Un très mauvais signal a été envoyé aux trafiquants ; il est facile de mélanger l’ivoire illégal à l’ivoire légal. 16 ans après, l’abattage des éléphants d’Afrique bat son plein et l’ivoire brille en Asie.

Dans un monde réaliste, Robin des Bois partie prenante et observateur à la CITES depuis 1988 souhaiterait que la chasse aux éléphants et aux rhinocéros soit interdite et que les stocks de défenses et de cornes soient brûlés sur la place publique.

Dans le monde réel, Robin des Bois considérerait comme positive la réunion de Bangkok si les ours polaires et les lamantins d’Afrique étaient inscrits en Annexe I (commerce interdit), si l’exportation des trophées de chasse aux rhinocéros était suspendue depuis l’Afrique du Sud et le Swaziland, si l’engagement était pris de réinscrire toutes les populations d’éléphants à l’Annexe I dans 3 ans lors de la prochaine réunion plénière.

Robin des Bois est aussi favorable aux propositions d’inscription à l’Annexe II (commerce encadré) de 5 espèces de requins et de la raie manta.

Pour tout contact à Bangkok avec Robin des Bois, contacter c.nithart robindesbois.org ou +33 6 10 98 13 87.
Attention, le cas de l’ours polaire pourrait être examiné très rapidement.

Voir aussi :
Coca Cola et les ours polaires, lettre ouverte au Président- Directeur Général de Coca Cola du 21 février 2013
"Avenir noir pour l’ours blanc" communiqué Coalition pour l’Ours Polaire du 18 février 2013
"La consternation de l’ours blanc", communiqué du 5 février 2013
13 associations exhortent la France à s’opposer au commerce international des ours polaires et de leurs parties, communiqué du 13 décembre 2012.

Page spéciale CITES 2010 à Doha, Qatar


6 décembre 2012 Agir pour la biodiversité dans le Monde Brèves Pétition : APPEL POUR « FAIRE MONDE COMMUN »

Une plateforme d’organisations diverses mobilisées lors des ASSISES du VIVANT à l’UNESCO ce 30 novembre 2012 propose de refonder les métiers d’ingénieurs, d’urbanistes, d’agriculteurs, d’entrepreneurs, et d’élus... face aux urgences écologiques

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/appel-laquo-faire-monde-commun-raquo-542.html


24 octobre 2012 Insolite : Les grenouilles sauvées par des prisonniers

Etats-Unis - Les détenus d’une prison de l’Oregon sont formés à sauver les espèces menacées…

Etats-Unis : Les grenouilles sauvées par des prisonniersLes grenouilles maculées de l’Oregon ont trouvé de nouveaux alliés. Les détenus du centre de correction Cedar Creek, dans l’Etat de Washington, prennent grand soin de ces amphibiens, qui leur offrent en retour des perspectives de réinsertion sociale, rapporte le New York Times.

http://www.neo-planete.com/2012/10/23/etats-unis-les-oregon-insolite-grenouilles-sauvees-par-des-prisonniers/


22 octobre 2012 La Conférence d’Hyderabad double les financements de la biodiversité

La 11ème conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP 11) s’est conclue en Inde à Hyderabad le 20 octobre à 2h30 du matin par un compromis par lequel les financements en faveur de la protection de la biodiversité seront doublés d’ici à 2015.

http://www.actu-environnement.com/ae/news/conference-hyderabad-biodiversite-financements-16853.php4#xtor=ES-6


17 octobre 2012 Agir pour la biodiversité dans le Monde Brèves Ne pas laisser la biodiversité aux mains de la finance !

Communiqué de presse
Négociations biodiversité à Hyderabad

Ne pas laisser la biodiversité aux mains de la finance !

Mercredi 17 octobre les chefs d’Etats, de gouvernement et ministres concernés rejoindront la 11ème Conférence des Parties de la convention de l’ONU sur la biodiversité à Hyderabad (Inde) et Delphine Batho, ministre de l’Ecologie, présidera la délégation française. Deux ans après l’adoption du Protocole de Nagoya, l’érosion de la biodiversité n’est pas prête d’être stoppée ni même ralentie, malgré les engagements annoncés lors de cette dernière Conférence, saluée trop vite comme un succès du multilatéralisme onusien. Depuis, seuls six pays ont ratifié le Protocole. Et cette ratification n’est toujours pas à l’agenda de l’Union européenne.

A Hyderabad, la question des financements de la protection de la biodiversité, dont il a été convenu « une augmentation substantielle », est à nouveau sur la table. Mais ni les montants, ni la provenance, ni les modalités pour recueilir ces fonds destinés à protéger la biodiversité dans les pays les plus pauvres - qui sont bien souvent parmi les plus riches dans ce domaine– n’ont été fixés. Comme pour le climat, les pays donateurs réduisent leurs financements. La dette publique renforce le refus d’assumer la dette écologique contractée par les pays les plus riches ; et les politiques d’austérité, non seulement provoquent des drames sociaux et minent la démocratie, mais sont un frein à la transition écologique.

Selon les documents préparatoires à la Conférence d’Hyderabad, la protection de la biodiversité nécessiterait des « instruments financiers innovants ». A l’image des marchés carbone pour le climat, qui ont pourtant fait preuve de leur échec, il s’agirait de généraliser les banques et marchés de la compensation et les paiements pour services écosystémiques. La biodiversité est ainsi livrée à la finance privée au mépris de la complexité, de l’unicité et de l’incommensurabilité des écosystèmes, au détriment des droits des populations locales et au au seul profit de quelques entreprises qui pourront continuer à polluer, détruire et spolier la biodiversité.

Lors de la séance d’ouverture l’ouverture de la Conférence, la ministre indienne de l’Environnement, Jayanthi Natarajan, a ainsi encouragé « à investir davantage en vue d’une amélioration du capital naturel ». L’Union européenne est l’un des plus fervents promoteurs de cet agenda. Le commissaire européen en charge de l’environnement a ainsi proposé de généraliser la « comptabilité du capital naturel » et de travailler avec la Banque européenne d’investissement (BEI) pour créer des instruments financiers facilitant l’investissement privé dans la biodiversité. Ainsi réduite à un « capital naturel », la biodiversité serait abandonnée aux décisions des marchés et investisseurs financiers, pour qui la crise de la biodiversité est une opportunité et un nouveau terrain de jeu.

À ces logiques-là dont l’inefficacité écologique et la dangerosité sont déjà attestées, notamment par les dérives de la finance carbone, nous opposons la nécessité d’assurer un financement public mondial, alimenté notamment par des taxes globales. La préservation de la biodiversité ne pourra être effective que par la réduction drastique de l’empreinte écologique des pays et populations les plus riches de la planète, par des mesures réglementaires empêchant la biopiraterie amplifiée par la libéralisation des brevets sur le vivant et la spoliation des savoirs traditionnels. Attac France, en lien avec des réseaux européens, s’oppose aux mécanismes de financiarisation de la nature : les risques de réduction de la biodiversité ne tiennent pas à la gratuité des services écosystémiques, mais au refus d’engager une véritable transition écologique.

Attac France, le 16 octobre 2012

Pour une analyse plus détaillée des logiques concourant à la financiarisation de la nature et l’introduction de la nature dans le cycle du capital, voir Attac France, La nature n’a pas de prix, les méprises de l’économie verte, éd. LLL, 2012.


17 juillet 2022

Par Rédaction Yonne Lautre

Le dimanche 17 juillet 2022

Mis à jour le 17 juillet 2022