30 novembre 2018 Agir pour la protection d’animaux en voie de disparition : « A la Trace » / “On the Trail” n°22 - le bulletin de la défaunation / the defaunation bulletin

Trimestriel d’information et d’analyses
sur le braconnage et la contrebande d’animaux
du 1er juillet au 30 septembre 2018
828 cas de braconnage, de contrebande et de sauvetage

14 morts : 6 rangers, 8 braconniers

Quarterly information and analysis report
on animal poaching and smuggling
from the 1th July to the 30 of September 2018
828 poaching, smuggling and rescue cases

14 dead persons : 6 rangers, 8 poachers
Quelques cotations :
 1 kg de vessies natatoires de totoaba = 20.000 US$
 1 boa des sables = 21.850 US$
 1 saltator olive = 9,6 US$ dans le Minas Gerais (Brésil), 100 US$ à Rio de Janeiro
 1 oisillon amazone à front bleu = 123 US$
 1 canine de tigre = 1400 US$
 120 g de bile d’ours = 300 US$

http://www.robindesbois.org/wp-content/uploads/A_LA_TRACE_22.pdf


26 août 2018 Le lynx d’Espagne n’est plus menacé de disparition

La population de ce félin est passée de 94 individus à près de 600 ans en dix-sept ans, grâce à un plan de préservation.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2018/08/25/le-lynx-d-espagne-n-est-plus-menace-de-disparition_5346069_3244.html


17 juillet 2018 Le lynx des Balkans, plus grand félin d’Europe, a besoin de protection

Surnommé « fantôme de la forêt », « symbole de la nature » ou encore « tigre des Balkans », le lynx de cette région d’Europe court le danger d’extinction. Il y est pourtant le témoin d’une nature magnifique mais de plus en plus mise à mal.
https://reporterre.net/Le-lynx-des-Balkans-plus-grand-felin-d-Europe-a-besoin-de-protection


27 juin 2018 Mexique : la population de jaguar en hausse de 20 % en 8 ans

Grâce au programme de conservation du jaguar lancé en 2005 et à l’augmentation de la superficie forestière, le nombre de ces félins a augmenté de 20 % ces huit dernières années selon un récent recensement.
https://positivr.fr/augmentation-jaguar-mexique/


6 mai 2017 À Oman, la bataille pour sauver l’oryx des braconniers - et du pétrole

Animal symbole de la péninsule Arabique, l’oryx avait disparu du Sultanat d’Oman en 1972. Sa réintroduction a été gâchée par un projet pétrolier et les animaux mis en liberté subissent la loi des braconniers.

https://reporterre.net/A-Oman-la-bataille-pour-sauver-l-oryx-des-braconniers-et-du-petrole


10 mars 2016 À signer : pas de route dans la forêt des éléphants !

Près de 350 éléphants pygmées sont menacés près du fleuve Kinabatangan en Malaisie. Le gouvernement veut faire construire un pont et goudronner une piste dans leur forêt protégée. Ces ouvrages empêcheraient la libre circulation des animaux à l’intérieur de leur habitat. Signez pour obtenir l’abandon des deux projets !

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1038/a-signer-pas-de-route-dans-la-foret-des-elephants


26 janvier 2016 Gorilles en danger : signez pour sauver la forêt de Kafuga

400 gorilles des montagnes vivent protégés à l’intérieur du Parc national de Bwindi en Ouganda. Mais la conversion en plantations de thé de la voisine forêt de Kafuga changerait la donne alertent les écologistes sur place. Cette zone forestière sert de tampon au Parc national et sa disparition pourrait menacer les gorilles.
https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1034/gorilles-en-danger-signez-pour-sauver-la-foret-de-kafuga?mtu=130646089&t=1564


27 octobre 2015 Abattage des Roussettes noires : Stop au bain de sang !

L’île Maurice veut exterminer 18.000 roussettes noires. Accusée à tort par les producteurs de fruits de détruire les récoltes, cette espèce endémique de chauves-souris frugivore pourrait très bientôt disparaitre si le gouvernement mettait son plan macabre à exécution. Mobilisons-nous de toute urgence pour empêcher le massacre !

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/1023/abattage-des-roussettes-noires-stop-au-bain-de-sang


25 juillet 2015 Il faut protéger les requins des humains, alertent les naturalistes

A la Réunion, la peur pousse les autorités à organiser des pêches punitives contre les squales. Pourtant, aujourd’hui, ce ne sont pas les requins qui représentent une menace pour l’homme, mais bien l’inverse.

http://www.reporterre.net/Il-faut-proteger-les-requins-des-humains-alertent-les-naturalistes


22 juillet 2015 L’heure de la dernière chance pour le paresseux nain

Difficile d’imaginer animal plus inoffensif que le paresseux nain, un mammifère endémique d’une petite île des Caraïbes. Impuissant face à la prédation humaine à cause de sa taille et de sa lenteur, il est en danger critique d’extinction. Exhortons les autorités du Panama à agir au plus vite pour sa survie !

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/982/l-heure-de-la-derniere-chance-pour-le-paresseux-nain?mtu=99529713&t=229


22 juin 2015 Mali, la paix aussi pour les éléphants

Les éléphants de Mauritanie ont disparu en 1980. Les éléphants du Mali sont uniques. C’est la population la plus au nord du continent africain. Les éléphants au Mali occupent un milieu aride. Ils appliquent une stratégie nomade adaptée à la rareté et à la variabilité saisonnière des ressources végétales et aquatiques. Une traditionnelle mais fragile cohabitation avec les activités agricoles et les colonisations humaines permettait à la population globale des éléphants du Mali, au sud de la région de Tombouctou, de se stabiliser autour de 300 à 350 individus. Le braconnage était négligeable.

Depuis 3 ans, les troubles politiques, religieux et sociaux qui se sont installés au Mali s’abattent aussi sur les éléphants. 40 d’entre eux ont été braconnés depuis le début de l’année.

Depuis mai 2013, Robin des Bois a relevé plusieurs saisies d’ivoire dont la provenance probable est le Mali : 17 kg entre juillet et septembre 2013 en Algérie, 16 kg dans un bus de la compagnie malienne African Star à la frontière entre le Mali et le Sénégal en avril 2014, 52 kg saisis dans les bagages d’un passager libyen en provenance de Tobrouk à l’aéroport du Caire en mai 2015.

Robin des Bois lance un appel à toutes les parties pour que les éléphants du Mali soient protégés du banditisme et de l’intolérance et profitent eux aussi de la paix espérée grâce à la signature à Bamako de l’accord du 20 juin 2015.

Robin des Bois
Association de protection de l’Homme et de l’environnement
14 rue de l’Atlas 75019 PARIS – Tel : 01.48.04.09.36 / Fax : 01.48.04.56.41
contact robindesbois.org
http://www.robindesbois.org/


11 juin 2015 Saisie d’ivoire à Roissy

Robin des Bois félicite les douanes de Roissy pour leur grosse prise d’ivoire en provenance de République Démocratique du Congo et à destination du Vietnam (136 kg). Le colis de « pièces de rechange » méritait effectivement d’être ciblé.

Il se confirme que l’Europe et la France contrairement à des idées reçues sont des aires de transit pour le trafic d’ivoire et d’autres matières animales entre l’Afrique et l’Asie. Les défenses pesant en moyenne une dizaine de kilos proviennent d’éléphants reproducteurs alors qu’il est plus courant de voir aujourd’hui des défenses de 2 kg arrachées sur des éléphanteaux de 3-4 ans.

Robin des Bois
Association de protection de l’Homme et de l’environnement
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23 février 2015 Ivoire : le scandale de Cannes

Le 23 février 2015

Ivoire : le scandale de Cannes

La Ministre française de l’écologie a le 27 janvier 2015 donné instruction à ses services de ne plus délivrer de certificats CITES (1) de re-exportation pour des défenses brutes d’éléphants ou des morceaux d’ivoire non travaillés. Elle a également sollicité la Commission Européenne « pour que les Etats membres ne participent plus, par leurs exportations d’ivoire légal, à entretenir la demande dont il est établi qu’elle joue un rôle moteur dans le développement de l’abattage illicite de l’éléphant ». Cette décision a été saluée par 39 Organisations Non Gouvernementales à travers le monde qui avaient sollicité en ce sens Mme Royal (2).

Or, Cannes Enchères organise le 7 mars 2015 une nouvelle vente importante de défenses d’éléphants. Pour contourner la décision française, Cannes Enchères a trouvé une parade. Les défenses seront transférées en Belgique sous le couvert du certificat CITES qui autorise leurs circulations intra européenne. Les défenses bénéficieront ensuite de certificats de re-exportation délivrés par les autorités belges et seront livrées à l’acquéreur par l’intermédiaire de Art on the Move, société bruxelloise spécialisée dans la logistique et les formalités douanières applicables aux antiquités et objets de collection. Cannes Enchères assure les acquéreurs potentiels d’Asie ou du Moyen Orient de la faisabilité et de la légalité de ce processus. Dans ces conditions, les ivoires bruts pourront être vendus beaucoup plus cher que si la vente était réservée exclusivement à des acheteurs français.

Comme le précise le Ministère de l’écologie dans son communiqué du 28 janvier 2015, les certificats d’exportation délivrés par un pays de l’Union européenne « peuvent être détournés par des trafiquants pour faciliter la vente d’ivoire illégal ».

De plus, sur le catalogue actuellement disponible sur le site internet de Cannes Enchères apparaissent en filigrane les logos du Ministère de l’écologie et de la CITES (3). Cette utilisation abusive consolide le stratagème de Cannes Enchères autoproclamé n°1 mondial de la vente de défenses.

En conséquence, Robin des Bois demande au Ministère de l’écologie de veiller au strict respect de la décision du 27 janvier 2015, d’alerter la Belgique afin qu’elle ne soit pas complice du contournement de cette décision et si nécessaire d’ordonner le retrait des défenses d’éléphants de la vente du 7 mars 2015. Robin des Bois saisit également le secrétariat de la CITES sur l’utilisation de son logo à des fins commerciales.

La tentative de contournement par Cannes Enchères de la décision du 27 janvier 2015 confirme la pertinence de la suspension de toute commercialisation d’ivoire brut en France demandée par les 39 ONG. Dans un premier temps, seule l’exportation a été suspendue sine die par le Ministère de l’écologie.

(1) Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction.
(2) http://www.robindesbois.org/communiques/animal/2015/Trafic-ivoire-37-ONG-pointent-la-France.html
Robin des Bois, Amboseli Trust for Elephant, Animal Defenders International, l’Association pour la Protection des Animaux Sauvages, Animal Welfare Institute, Awely des animaux et des hommes, Born Free Foundation, Born Free USA, Centre for Coastal Environmental Conservation, David Sheldrick Wildlife Trust, Eastern Caribbean Coalition for Environmental Awareness, Ecologie sans frontière, Environmental Investigation Agency, ElephantVoices, la Fondation Brigitte Bardot, la Fondation Franz Weber, Gallmann Memorial Foundation, Hong Kong for Elephants, Humane Society International, International Fund for Animal Welfare, International Animal Rescue, L214, la Ligue pour la Protection des Oiseaux, Lilongwe Wildlife Trust, Mille Traces, Occupy for Animals, Outraged South African Citizens Against Rhino Poaching, Pan African Wildlife Conservation Network, Performing Animal Welfare Society, Planète Tigre, Prowildlife, Save The Elephants, Shark Research Institute, Sharkprotect, la Société Nationale de Protection de la Nature, Species Survival Network, WildAid, Wildlife Friends Foundation Thailand et 30 Millions d’Amis.
(3) http://www.robindesbois.org/communiques/animal/2015/Pages_de_07_03_2015-debussy.pdf


3 février 2015 Le diable de Tasmanie sauvé de l’extinction

Rien ne semble pouvoir résister à sa mâchoire incroyablement efficace. Le diable de Tasmanie, marsupial carnivore de la taille d’un petit chien, peut dévorer en un repas près de la moitié de son poids : animaux morts ou vivants, du wallaby au reptile, poils, peau, os compris. Ce n’est pas pour rien qu’il a inspiré Taz, ce personnage grossier et toujours affamé des studios Warner Bros, qui l’a rendu célèbre bien au-delà de son île du sud-est de l’Australie.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/02/03/le-diable-de-tasmanie-sauve-de-l-extinction_4568685_3244.html


28 janvier 2015 La France à l’écoute des éléphants

Robin des Bois
Association de protection de l’Homme et de l’environnement
14 rue de l’Atlas 75019 PARIS – Tel : 01.48.04.09.36 / Fax : 01.48.04.56.41
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La décision de suspendre immédiatement l’exportation des défenses d’éléphant entières ou coupées depuis la France annoncée par Mme Royal, Ministre de l’Ecologie, est positive. La France s’est aussi engagée à défendre cette mesure au sein de l’Union Européenne.

En 2014, plus de 3 t d’ivoire brut ont été vendues dans les salles de ventes aux enchères en France. La totalité de ces ivoires a été achetée par des ressortissants étrangers, en particulier asiatiques. En France, l’ivoire se vend 300 à 1000 € le kilo. En Chine, il se vend aujourd’hui 6000 à 7000 € le kilo.

La vente d’ivoire brute en France et son exportation alimentent la spéculation sur l’ivoire. Sous le couvert de l’ivoire légal, les filières de l’ivoire en Asie écoulent de l’ivoire illégal.

La situation en Asie et en Afrique est catastrophique pour les éléphants. L’avenir des éléphants sauvages est condamné à échéance de 15 à 25 ans si le rythme du braconnage et la prolifération de la corruption ne sont pas maîtrisés.

L’ensemble des organisations signataires du courrier initié par Robin des Bois souhaite que ce premier pas soit suivi par la suspension de tout commerce de l’ivoire à l’intérieur du marché français. Les organisations présentes à la réunion organisée par le Ministère de l’Ecologie ont également souhaité que toutes les populations d’éléphants soient réinscrites à l’Annexe I de la CITES.

La France et l’Union Européenne ont un rôle important à jouer pour la préservation des éléphants. L’Europe est une plaque tournante. L’Ouganda vient de saisir dans des colis destinés à l’aéroport d’Amsterdam 700 kg de défenses. Les colis étaient censés contenir des équipements électroniques à réparer.

Par ailleurs, en référence aux éléphanteaux du Zimbabwe en attente d’exportation, le Ministère de l’Ecologie a déclaré qu’aucune importation en France d’éléphants vivants capturés dans les parcs nationaux et autres milieux naturels ne sera autorisée.

Autre bonne nouvelle, Mme la Ministre a annoncé qu’une destruction d’ivoire saisi sera réalisée courant 2015. Les modalités de destruction des ivoires illégaux saisis par les douanes et les autres services de l’Etat seront consolidées dans la continuité de la destruction des 3 t d’ivoire en février 2014 à Paris.

Voir aussi :
Trafic d’ivoire : 37 ONG pointent la France, 20 janvier 2015
http://www.robindesbois.org/communiques/animal/2015/Trafic-ivoire-37-ONG-pointent-la-France.html
Trafic d’ivoire : 37 ONG pointent la France / suite 1, 20 janvier 2015 - 23h00
http://www.robindesbois.org/communiques/animal/2015/Trafic-ivoire-et-elephants-suite1.html


28 janvier 2015 L’heure de la dernière chance pour le paresseux nain

Difficile d’imaginer animal plus inoffensif que le paresseux nain, un mammifère endémique d’une petite île des Caraïbes. Impuissant face à la prédation humaine à cause de sa taille et de sa lenteur, il est en danger critique d’extinction. Exhortons les autorités du Panama à agir au plus vite pour sa survie !

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/982/l-heure-de-la-derniere-chance-pour-le-paresseux-nain#sr=rdr&md=newsletter&ct=html&cn=petition-982


15 janvier 2015 Le papillon monarque, victime d’une fausse bonne idée Le 15 janvier 2015 par Romain Loury

Face au déclin du papillon monarque, de nombreux Américains se sont mis à planter des asclépiades, plantes qu’il affectionne. Mauvais choix : la variété commercialisée, d’origine tropicale, fleurit même en hiver, incitant les lépidoptères à ne plus migrer. Ce qui fragilise encore plus l’espèce face à certains parasites.

http://www.journaldelenvironnement.net/article/le-papillon-monarque-victime-d-une-fausse-bonne-idee,54418?xtor=EPR-9


28 novembre 2014 Les éléphants de Tanzanie menacés d’extinction d’ici à 2020 !

En Tanzanie, « environ trente éléphants sont tués par jour (…). À ce rythme, la population d’éléphants sera exterminée d’ici à 2020. » Lors d’une conférence sous l’égide de l’ONU à Dar es-Salaam en mai dernier, la Société de protection des éléphants de Tanzanie (TEPS) a alerté les autorités présentes sur l’imminence de la catastrophe à venir.

10 000 éléphants ont été abattus illégalement en Tanzanie en 2013. Dans la Réserve de gibier de Selous, site naturel inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco, la population d’éléphants a chuté de 70 406 à 13 084 individus en seulement sept ans.

Les éléphants sont victimes de la forte hausse de la demande en ivoire des pays d’Asie qui a fait exploser le braconnage.

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/975/les-elephants-de-tanzanie-menaces-d-extinction-d-ici-a-2020#sr=rdr&md=newsletter&ct=html&cn=petition-975


29 septembre 2014 Protégeons le papillon Monarque des pesticides de Monsanto !

90% des papillons Monarques ont disparu en 20 ans en Amérique du Nord, victimes des cultures industrielles et de leurs pesticides. Pour empêcher ce qui est inévitable en l’état des choses, ONG et scientifiques américains demandent aux autorités fédérales de protéger le papillon Monarque comme ce qu’il est : une espèce menacée.

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/969/protegeons-le-papillon-monarque-des-pesticides-de-monsanto


27 août 2014 États-Unis Des écologistes demandent la protection fédérale des papillons monarques

Plusieurs groupes environnementalistes américains ont engagé une procédure mardi auprès des autorités fédérales pour demander la protection des papillons monarques en déclin de plus de 90% ces vingt dernières années.

http://www.journaldemontreal.com/2014/08/26/des-ecologistes-demandent-la-protection-federale-des-papillons-monarques


13 août 2014 Les tortues marines, grandes navigatrices de l’océan Indien

Germaine joue l’échappée belle. Un peu plus de 54 kg, 72 cm de long, cette jeune tortue caouanne (Caretta caretta) approche des côtes d’Oman. Son congénère Gustin la talonne, tandis que Solange et Angélique musardent du côté de la Réunion, d’où elles sont parties. Toutes sont des rescapées récupérées par des pêcheurs qui les ont conduites au centre de soins et d’observation Kélonia, à Saint-Leu sur la côte ouest de l’île.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/08/13/les-tortues-marines-grandes-navigatrices-de-l-ocean-indien_4470946_3244.html


27 juin 2014 Mascotte du Mondial : fini le blabla, place aux actes !

Au Brésil, le Tatou à trois bandes (Tolypeutes tricinctus) est surnommé tatu-bola pour sa faculté à se mettre en boule. Mais, la comparaison entre l’animal et le ballon rond s’arrête là car, contrairement au football qui est omniprésent au pays du roi Pelé, il ne reste plus que quelques petits groupes isolés de cette espèce en danger d’extinction.

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/956/mascotte-du-mondial-fini-le-blabla-place-aux-actes


11 mai 2014 L’association Kalaweit a pour mission la sauvegarde des gibbons et de leur habitat à Bornéo et Sumatra.

* Le contexte : En Indonésie, les jeunes gibbons sont souvent capturés pour être offerts comme jouets vivants aux enfants. Lors de la capture, la mère est tuée et le père condamné, car resté tout seul, il sera tué par les autres gibbons. La déforestation intensive pratiquée pour la culture du palmier à huile entraîne inévitablement une augmentation du trafic de la faune sauvage et la disparition de l’habitat de milliers d’espèces. Le gibbon est un singe arboricole et monogame, il fait partie des grands singes d’Asie du sud-est. Les 17 espèces de gibbons sont menacées d’extinction et sont protégées par l’Annexe 1 de la Convention de Washington d 1973.

http://www.helloasso.com/associations/kalaweit#utm_source=SFR11kalaweit


9 avril 2014 Si les glaces continuent à fondre, les ours polaires auront disparu à la fin du siècle

L’Arctique subit fortement le changement climatique. Une de ses conséquences en est de menacer la survie des ours polaires, affaiblis aussi par la pollution venu du sud.

http://www.reporterre.net/spip.php?article5668


11 février 2014 Il faut sauver les grosses bêtes

Les grands mammifères carnivores voient leurs effectifs se contracter continûment. Mais ils jouent un rôle essentiel au sommet des chaînes alimentaires et des écosystèmes.

http://www.reporterre.net/spip.php?article5378


24 janvier 2014 Sauvons les éléphants de Tanzanie !

75 000 éléphants vivaient encore il y a 10 ans dans la Réserve de gibier de Selous en Tanzanie. Aujourd’hui, il n’en reste plus que 13 084, comme en atteste un recensement officiel qui vient de paraitre. Ils ont été tués pour leur ivoire par des braconniers.

Le président Kikwete et le gouvernement tanzanien mènent une politique contradictoire pour la survie des éléphants : d’un côté ils essaient de lutter tant bien que mal contre le braconnage mais de l’autre ils lancent des grands projets industriels (notamment l‘exploitation des ressources minières) qui porteraient gravement atteinte aux réserves naturelles dans lesquelles ils vivent.

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/937/sauvons-les-elephants-de-tanzanie?mt=1770&v=0&ref=nl


16 décembre 2013 Cyberaction N° 594 : Pour que cesse le commerce des parties de tigres

Les tigres sont menacés d’extinction à cause du commerce.
Le commerce international des tigres et de leurs parties est interdit par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) et tous les pays de l’aire de répartition du tigre disposent d’une législation nationale protégeant les tigres contre le braconnage et le commerce.

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/que-cesse-commerce-parties-tigres-711.html


7 octobre 2013 SOS pour le Parc national de Tanjung Puting à Bornéo

Le Parc national de Tanjung Puting abrite des écosystèmes uniques de forêts tropicales sur une superficie de 400 000 ha à Bornéo. Son paysage est dominé par les marais et les tourbières, le littoral et les estuaires étant recouverts de mangroves denses. Il est le foyer d’une espèce menacée et endémique de nasique, un animal arboricole vivant uniquement à proximité de l’eau, ainsi que de 6000 orangs-outans, de 250 espèces d’oiseaux et de plus de 600 espèces d’arbres.

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/928/sos-pour-le-parc-national-de-tanjung-puting-a-borneo?mt=1689&v=0&ref=nl


21 septembre 2013 Le tigre menacé par la Deutsche Bank

L’entreprise publique indienne Coal India a engagé la Deutsche Bank et trois autres établissements financiers internationaux afin de pouvoir mettre en œuvre ses projets miniers pharaoniques. Leur mission : vendre en bourse ses actions pour une valeur globale de 1 milliard de dollars US.

Coal India n’est pas seulement le plus grand producteur de charbon de la planète, c’est aussi l’un de ses pires entrepreneurs : non content d‘expulser les populations locales et de détruire l’habitat naturel du tigre du Bengale, le groupe minier fait même travailler les enfants.

Treize mines et de nombreuses centrales à charbon sont projetées dans l’Inde Centrale. Selon une étude réalisée par Greenpeace India sur les conséquences de ces projets miniers, un million d’hectares de forêts tropicales pourraient disparaitre et au moins dix réserves naturelles où vivent les tigres du Bengale seraient menacées.

Mandaté par une des filiales de Coal India pour répondre aux questions environnementales, M. Shinde réduit les problèmes posés par ces projets en une formule laconique : « Nous devons choisir si nous voulons avoir de l’électricité ou des tigres ». Les habitants et les défenseurs de l’environnement indiens réclament depuis longtemps l’arrêt de l’expansion des mines de charbon.

La Deutsche Bank a fait son choix depuis longtemps pour le charbon et contre le tigre. Sa direction a certainement espéré que son soutien à une entreprise aussi peu scrupuleuse que Coal India passerait inaperçu. C‘est raté. Seule la pression populaire peut encore obliger les dirigeants de la la première banque allemande à faire marche arrière.

Demandons à la Deutsche Bank de mettre fin à ses relations d’affaires avec Coal India afin de ne pas exacerber la destruction de l’habitat naturel du tigre du Bengale.

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/927/le-tigre-menace-par-la-deutsche-bank?mt=1675&v=0&ref=nl


15 septembre 2013 Cri à l’aide des koalas en Australie

L’abbateuse est un engin prisé par l’industrie du bois pour exploiter les plantations d’eucalyptus en Australie. Infatigable, celle-ci coupe environ 1000 arbres par jour dans les rangées interminables des monocultures. Il lui suffit de quelques secondes pour couper et débrancher un arbre, les grumes collectées étant exportées vers les usines à papier de la Chine et du Japon.

Les abatteuses réservent un sort funeste aux koalas contraints de se réfugier dans les plantations d’eucalyptus à cause de la rapide disparition de leur habitat naturel : bloqués par leur lenteur, les koalas restent agrippés aux arbres et se font happer par les lames des monstres mécaniques.

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/925/cri-a-l-aide-des-koalas-en-australie?mt=1670&v=0&ref=nl


30 juillet 2013 L’Inde brûle l’ivoire de contrebande. Et la France ?

Communiqué, le 30 juillet 2013.

L’Inde brûle l’ivoire de contrebande.
Et la France ?

Aujourd’hui, l’Etat du Maharashtra va brûler des matières précieuses animales saisies par les équipes de lutte anti-braconnage. Des peaux de léopards et de tigres qui se négocient aux alentours de 12.000 euros pièce et des défenses d’ivoire dont le prix sur le marché noir oscille entre 1.500 et 5.500 euros/kg vont ainsi être définitivement éliminées.
L’Etat du Kerala s’apprête à faire de même avec son stock de 3 tonnes d’ivoire correspondant à 20 ans de saisie.

Grâce à ces gestes volontaires et spectaculaires, les autorités indiennes entendent redoubler d’efforts pour lutter contre la criminalité environnementale à l’égard des animaux protégés par les conventions internationales et les lois indiennes. Elles entendent aussi éviter toute dispersion ou « perte » ou commercialisation des stocks saisis.

Robin des Bois a demandé par courrier du 18 juillet 2013 au Ministre de l’écologie à ce que la France procède rapidement à la destruction de ses stocks d’ivoire saisis par les douanes et autres organismes assermentés. L’état de ces stocks qui s’accumulent depuis l’entrée en vigueur de la Convention CITES est inconnu du public ; il pourrait être de plusieurs dizaines de tonnes. Contrairement à la procédure de destruction généralement mise en œuvre immédiatement après une saisie de drogue ou de contrefaçon, l’ivoire est conservé, comme si l’Etat français entendait un jour devenir receleur et le remettre sur le marché. Les matières animales de contrebande sont également à la merci des vols par des gangs spécialisés et très bien informés. Elles ne sont pas non plus à l’abri des « pertes ».

Avant l’Inde, les Philippines, le Gabon et le Kenya avaient déjà procédé à une destruction volontaire de l’ivoire saisi.

Lien vers Ala Trace n°1, bulletin d’information et d’analyses sur le braconnage et la contrebande d’animaux (pdf - 3,2 Mo)
Cf. notamment page 36

http://www.robindesbois.org/


26 juillet 2013 Menace sur les tortues vertes en Malaisie

Chers ami(e)s de la forêt tropicale,

En Malaisie, un des derniers lieux de nidification des tortues vertes est en danger : le gouvernement projette la construction de sites industriels qui, par leur activité, détruiraient la plage Pasir Panjang et deux réserves forestières voisines protégées pour leur riche biodiversité.

La population et des groupes locaux de défenses de l’environnement s’organisent pour empêcher la réalisation de ce projet fatal. Protestons à leurs côtés en écrivant au gouvernement malaisien :

PÉTITION http://www.sauvonslaforet.org/newsletter/1633/698fde57ece07324c862b902dfd2caca


17 juillet 2013 Robin des Bois publie aujourd’hui le numéro 1 d’A la Trace, bulletin trimestriel d’information et d‘analyses sur le braconnage et la contrebande d’animaux menacés d’extinction.

206 évènements liés à des braconnages, des saisies, des arrestations et des condamnations survenus en Afrique, en Australie, en Amérique, en Europe et en Asie sont rapportés. Cette vision panoramique de la cruauté et de la criminalité envers la faune sauvage entre le 1er avril et le 30 juin 2013 fait frémir et réfléchir.

En trois mois, l’équivalent en ivoire de 707 éléphants a été saisi. Le braconnage des éléphants au Mali est en augmentation. Robin des Bois vient d’écrire au Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies pour que les troupes déployées sous la tutelle de l’ONU reçoivent des consignes très strictes de protection de cette population résiduelle d’éléphants.
En trois mois, 3.600 pangolins, des mammifères ressemblant à des reptiles ont été saisis. Ils sont recherchés pour leurs écailles et pour leur viande. Un beau spécimen se vend 2.000 dollars en Chine ou au Vietnam. Si l’on applique le ratio d’Interpol – 10% de saisie, 90% de trafic non découvert – le nombre de pangolins tués dans l’illégalité et mis sur le marché international en trois mois est de 36.000.
En trois mois, près de 6.000 tortues terrestres et marines ont été saisies et un jeune biologiste protecteur des tortues luth au Costa Rica a été tué par balle.
Fin mai, le bilan des rhinocéros tués en Afrique du Sud (380) fait craindre que le seuil de 1.000 sera dépassé en fin d’année.

A la Trace n°1 confirme la montée en puissance du commerce mondial par Internet ainsi que l’existence, la résilience et la récidive de gangs familiaux ou communautaires à l’exemple des Rathkeale Rovers, du clan Kha aux Etats-Unis et de la famille Hector Martinez, promoteur immobilier, au Mexique.

Le profil des braconniers et de leurs comparses ne correspond pas totalement aux idées reçues. Certains sont bien installés dans la vie et sont instituteurs, professeurs, infirmiers. En Afrique il y a aussi des braconnières de cornes de rhinocéros. La guerre de la corne est un carnage. Depuis 2008, 300 braconniers mozambicains ont été tués par les rangers sud-africains dans le parc Kruger.
La palme du pire cas du trimestre est décernée conjointement aux criminels qui ont tué un des derniers condors de l’Equateur et posté une photo sur Facebook et à des planteurs de palmiers à huile en Indonésie qui ont tué 20 orangs-outans, l’espèce de grands primates menacée d’extinction à très court terme.

La peau de léopard et la peau de tigre se négocient autour de 10.000 euros. 33 peaux de tigre de léopard ont été saisies.
La vessie natatoire de totoaba, un poisson menacé d’extinction dans la mer de Cortez au Mexique se négocie aux Etats-Unis et en Asie entre 5.000 et 20.000 euros. 1.027 d’entre elles ont été saisies aux Etats-Unis et au Mexique dans le deuxième trimestre de l’année 2013.

A la Trace remarque que la filière Roissy-Asie pour ce qui concerne l’ivoire et les cornes de rhinocéros est active si l’on en juge par les saisies pratiquées dans les aéroports à l’arrivée. La récente affaire de l’antiquaire chinois intercepté à Shanghai en provenance de Roissy avec 4 cornes de rhinocéros et 14 figurines en ivoire démontre que les autorités françaises doivent redoubler de vigilance et faire perdre aux aéroports parisiens leur réputation présumée de passoire.

Au rayon des bonnes nouvelles, les Philippines ont détruit 5 tonnes d’ivoire saisi. Robin des Bois souhaite que la France détruise sous contrôle d’huissier son stock d’ivoire illégal saisi par les douanes depuis l’entrée en vigueur de la CITES. Ce stock d’ivoire ne fait pas l’objet d’un inventaire public. Les défenses sont confiées au Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. Elles ne sont pas mises en sécurité stricte et sont à la merci des gangs ou des détournements.

Et pour la fin, ne prenez pas une tasse de café civette. Cette nouvelle mode consiste à utiliser les cerises de café après leur transit dans l’appareil digestif de la civette palmiste hermaphrodite. Suite à l’engouement pour le café civette, les civettes palmistes sont capturées dans le milieu naturel, enfermées en cage, élevées en batterie et presque exclusivement nourries au café. En conséquence, Robin des Bois souhaite que la civette palmiste hermaphrodite (Paradoxurus hermaphroditus) soit inscrite à l’annexe II de la Convention CITES pour que le commerce désormais international d’un café amer soit jugulé.

Lien vers A la Trace n°1 (pdf 42 pages 3,2 Mo)


16 mars 2013 Empêchons l’extinction du cacatoès des Philippines

Un groupe de cacatoès des Philippines traverse en hurlant le mince détroit séparant la petite île corallienne de Rasa et l’immense Palawan. Les oiseaux rejoignent leur aire d’alimentation, l’île de Rasa ne suffisant pas à les nourrir. Cette route vitale pourrait pourtant bientôt disparaitre si le projet de centrale thermique au charbon de l’entreprise DMCI Power Corporation venait à être réalisé précisément à cet endroit sur la côte de Palawan.

Les défenseurs des animaux et de l’environnement philippins s’élèvent contre ce projet : « Les décideurs politiques tentent de donner une image verte à Palawan, de promouvoir l’île comme la dernière frontière écologique des Philippines.

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/911?ref=nl&mt=1549


8 mars 2013 Le « Beau Mâle », le parfum qui tue

Une publicité pour le parfum de Jean-Paul Gaultier met en scène un beau mec et des dépouilles d’ours polaires.

Les ours polaires sont menacés d’extinction. La chasse vise en priorité les mâles. Les ours polaires sont aussi menacés par la contamination chimique de l’Arctique, les pollutions sonores, la pénurie alimentaire et les dérèglements climatiques.

Bien entendu l’authenticité de ces parties d’ours polaires à usage publicitaire n’est pas garantie. Mais l’image véhicule la croyance dans les vertus du charme et de la virilité des parures animales. Au moment où la CITES – Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction – vient de refuser l’inscription à l’Annexe I (1) de l’ours polaire, cette publicité est particulièrement mal venue.

Le styliste et couturier français Jean-Paul Gaultier et tous les distributeurs de ce parfum se font les promoteurs de la chasse et du commerce international d’animaux menacés d’extinction.

(1) Annexe I : commerce international interdit.


Voir aussi au sujet des ours polaires :
Le commerce international des ours polaires continue, communiqué du 7 mars 2013 12h50 (heure locale - 6h50 à Paris)
Les ours polaires trahis par l’Union Européenne, communiqué du 5 mars 2013, 14h50 (heure française)
Coca Cola en faveur du commerce international des ours polaires ? Lettre ouverte, 21 février 2013
Avenir noir pour l’ours blanc, Coalition Ours Polaires, 18 février 2012
La consternation de l’ours blanc, 5 février 2013
13 associations exhortent la France à s’opposer au commerce international des ours polaires, 13 déc 2012

http://www.robindesbois.org/


7 mars 2013 Embargo sur les sirènes

Les lamantins des Caraïbes et les lamantins de l’Amazone sont inscrits à l’Annexe I de la CITES depuis 1975.

Il a fallu attendre 38 années pour que le lamantin d’Afrique de l’Ouest (Trichechus senegalensis) bénéficie de cette protection. Son commerce international est désormais interdit. La proposition du Sénégal, du Bénin et de la Sierra Léone a été acceptée par consensus. L’effectif des lamantins d’Afrique de l’Ouest est aujourd’hui estimé à moins de 10.000 individus répartis dans les eaux côtières et estuariennes de 21 pays. Ils atteignent une longueur de 3 à 4 mètres et un poids de 300 à 500 kg. Des individus exceptionnels peuvent atteindre 4 mètres de long et peser plus de 1.000 kg . Les lamantins sont exclusivement herbivores. Ils sont communément qualifiés de vaches marines. Avec 30 kg de plantes aquatiques consommées chaque jour, ils sont considérés comme le meilleur moyen biologique de lutter contre la colonisation des milieux aquatiques par les espèces végétales invasives comme les jacinthes d’eau douce.

Le lamantin effectue des migrations saisonnières vers l’amont des fleuves. Son parcours est menacé par les pollutions, les barrages, les filets de pêche et la baisse du niveau des eaux. Son habitat côtier, principalement les mangroves, est en régression et la contamination des eaux l’a fait disparaître de la lagune d’Abidjan.

Avec les dugongs, les lamantins forment l’ordre des siréniens. Les lamantins sont les sirènes des mythologies africaine et américaine mais ils n’ont que faire des fables et des contes. Nonchalants, peu mobiles, au contact des hommes dans les eaux côtières ou intérieures, ils ont été chassés et consommés dès le 17ème siècle par les marins, les pirates et les colons. Ils sont aujourd’hui confrontés à la réalité et à une nouvelle vague de braconnage intensif. Une « mafia du lamantin », selon l’expression des autorités de protection de la faune d’Afrique de l’Ouest, alimente le commerce des peaux, de l’huile, des os, des organes génitaux et des spécimens vivants pour les zoos aquatiques (3.450 euros l’animal). Le trafic est en expansion. Les principaux pays importateurs des lamantins et produits du lamantin sont la République de Corée, la Chine et Taiwan. Le commerce inter-africain se développe également entre les pays riverains du Golfe de Guinée. L’huile de lamantin est réputée soigner les rhumatismes et les douleurs. Elle se vend 230 euros le litre. Les organes génitaux masculins ont des soi-disant vertus contre l’impuissance et comme de bien entendu les organes génitaux féminins stimuleraient la libido. La chair de lamantin est surnommée « viande de brousse aquatique ».

Robin des Bois salue la décision des Etats-membres de la CITES qui contribuera à la protection du lamantin. La volonté des pays de l’aire de répartition a été respectée. La CITES va peut-être sauver de l’extinction les lamantins d’Afrique de l’Ouest et leur éviter le sort de la Rhytine de Steller, autre espèce de l’ordre des siréniens, découverte dans les eaux arctiques par les explorateurs danois au milieu du 18ème siècle. 27 ans après, elle avait été jusqu’à la dernière massacrée par les chasseurs et les marchands de fourrure. Elles mesuraient jusqu’à 8 mètres de long.


7 mars 2013 Agir pour la protection d’animaux en voie de disparition

Bangkok, le 7 mars 2013 – 12h50 (heure locale - 06h50 à Paris)
CITES - Communiqué n°3

Le commerce international des ours polaires continue

La communauté internationale impuissante à freiner la fonte de la banquise arctique est également impuissante à protéger les ours polaires du commerce international.

La proposition des Etats-Unis d’inscrire l’ours polaire en Annexe I de la CITES a été refusée par 38 voix pour, 42 voix contre, 46 abstentions (les décisions se prennent à la majorité des 2/3 des votes exprimés).

L’entente des Etats-Unis et de la Russie n’a pas suffi. Les 27 pays membres de l’Union Européenne se sont abstenus ; ils occupent une place de choix au sein des 70 pays qui chaque année importent des peaux et des crânes d’ours polaires.

Le Canada, fer de lance de l’opposition à la proposition des Etats-Unis, a été soutenu par les pays favorables à la chasse à l’éléphant et à la baleine.

L’Islande et la Norvège rejoints par d’autres ont estimé que 20.000 ours polaires, c’est pas catastrophique.

La contre-proposition européenne (1) « purement diplomatique et politique » comme l’a souligné le Niger a également été rejetée.

Précédents communiqués CITES et ours polaires :
(1) « Les ours polaires trahis par l’Union Européenne », communiqué n°2, 5 mars 2013.
"CITES : 40 ans et plus toutes ses dents", communiqué n°1, 4 mars 2013
Coca Cola et les ours polaires, lettre ouverte au Président- Directeur Général de Coca Cola du 21 février 2013.
"Avenir noir pour l’ours blanc" communiqué Coalition pour l’Ours Polaire du 18 février 2013
"La consternation de l’ours blanc", communiqué du 5 février 2013
13 associations exhortent la France à s’opposer au commerce international des ours polaires et de leurs parties, communiqué du 13 décembre 2012.


5 mars 2013 Les ours polaires trahis par l’Union Européenne

Bangkok, 5 mars 2013
14h50 (heure française)
logo rdb

Les ours polaires trahis par l’Union Européenne

A Doha au Qatar en 2010, l’Europe a eu un rôle déterminant dans le rejet de la proposition américaine d’inscription à l’Annexe I de l’Ursus maritimus. Elle s’y était opposée.

A Bangkok, 3 ans après, l’Union Européenne tente de repousser à nouveau la proposition des Etats-Unis soutenue par la Russie en proposant le maintien des ours polaires sous le régime de l’Annexe II qui autorise les échanges internationaux d’ours polaires ou de leurs parties. L’Union Européenne évoque un compromis. En fait, c’est un statu quo. L’UE assortit sa proposition de quelques exigences déjà exprimées par les spécialistes, des ONG environnementales et certains pays de l’aire de répartition : mieux connaître l’état des sous-populations, enquêter sur les filières de braconnage, évaluer les effets des captures et de la chasse sur l’espèce.

Par la suite, le Comité pour les Animaux de la CITES examinerait si des mesures appropriées supplémentaires pourraient aider « à la survie à long terme de l’ours polaire ».

Ce processus de réexamen du statut de l’ours polaire devrait aboutir avant la 17ème réunion plénière de la CITES dans 3 ans.

ours polaire
© Oddvar Hagen - Robin des Bois

L’Union Européenne souligne à plusieurs reprises que la menace principale pour l’ours polaire est le réchauffement climatique.

Selon Robin des Bois, les membres de la Coalition française pour l’Ours Polaire et les ONG environnementales dans le monde, les ours polaires sont victimes du cumul de menaces indissociables : la contamination chimique, la pénurie alimentaire, la dégradation de l’habitat, les pollutions sonores, la chasse et le commerce international.

Ce commerce international n’est pas négligeable. A Bangkok, l’Union Européenne appelle à la compilation de toutes les informations. En ce qui la concerne, la France a importé en 2011 40 crânes d’ours polaires (blanchis au peroxyde et à l’acétone), le prix moyen est de 500 euros selon la taille et 25 peaux d’ours polaires dont le prix moyen est de 8.000 euros.

Il reste que l’Union Européenne pourrait retirer cette proposition face aux réactions mitigées des autres Etats-membres, à la détermination des Etats-Unis et de la Russie et aux critiques de l’opinion publique.

Pour tout contact à Bangkok avec Robin des Bois, contacter c.nithart robindesbois.org

Voir aussi :
Coca Cola et les ours polaires, lettre ouverte au Président- Directeur Général de Coca Cola du 21 février 2013
"Avenir noir pour l’ours blanc" communiqué Coalition pour l’Ours Polaire du 18 février 2013
"La consternation de l’ours blanc", communiqué du 5 février 2013
13 associations exhortent la France à s’opposer au commerce international des ours polaires et de leurs parties, communiqué du 13 décembre 2012.


1er mars 2013 Le marché des espèces sauvages menacées de plus en plus lucratif

Le 3 mars s’ouvre la 16ème conférence des parties de la CITES, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, à Bangkok. A l’ordre du jour, la recrudescence du braconnage d’éléphants et de rhinocéros ainsi qu’une éventuelle interdiction du commerce international de l’ours blanc.

http://www.novethic.fr/novethic/ecologie,mondialisation,commerce_international,le_marche_especes_sauvage_menacees_plus_en_plus_lucratif,139279.jsp?utm_source=newsletter&utm_medium=Email&utm_content=novethicInfo&newsletter=ok


18 février 2013 Avenir noir pour l’Ours Polaire - Coalition Ours Polaire

Communiqué, le 18 février 2013

bandeau coalition

Avenir noir pour l’ours blanc

northwoodsadventure
http://www.northwoodsadventures.com/PolarBearHunt.htm

La chasse à l’ours blanc bat son plein. Les agences de tourisme cynégétique du Nunavut, des Territoires du Nord-Ouest et du Manitoba au Canada sont surbookées jusqu’en 2014. Pour répondre à la demande, le Territoire du Nunavut augmente les quotas de chasse dans la Baie d’Hudson sans tenir compte de l’avis défavorable du Groupe des Spécialistes de l’Ours Polaire de l’UICN. L’ours blanc est la « cible absolue ». Ça change de l’éléphant. Ça fait changer d’air. C’est le challenge du siècle au sommet du monde. « Pour nos clients européens, nous recommandons au moins du calibre 8 x 57 mm mais le meilleur c’est du 9.3 x 74 mm ». Si vous êtes à la hauteur, vous reviendrez au pays avec le plus prestigieux des trophées. Les meilleurs taxidermistes du Canada pourront vous y aider.
Pour les paresseux, la vente aux enchères permet sans se déplacer d’acquérir la dépouille d’un animal prestigieux, adapté à la banquise depuis plusieurs millions d’années et voué à l’extinction d’ici quelques décennies, si aucune mesure n’est prise. Le nombre de peaux mises aux enchères et les prix augmentent.

En même temps, les publications scientifiques se succèdent en rafale pour prédire un avenir noir aux ours blancs. Le dernier article paru début février 2013 dans Conservation Letters est signé par un spécialiste canadien en collaboration avec 11 scientifiques internationaux. Il presse la communauté internationale d’agir maintenant pour sauver l’espèce. La régression de la banquise arctique plonge l’ours polaire dans le cycle irréversible de la pénurie alimentaire. Les difficultés d’accès aux ressources vitales diminuent sa robustesse et ses capacités de reproduction.

Pourtant, seuls 11 pays de l’Union Européenne soutiennent -la France n’en fait pas partie- la proposition des Etats-Unis d’inscrire l’ours polaire en Annexe I de la CITES, Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, dont la session plénière se tiendra en mars 2013 à Bangkok en Thaïlande. En conséquence, l’Union fait circuler une contre-proposition dite de compromis. Il s’agirait dans les 3 ans qui viennent d’approfondir les connaissances sur les populations d’ours polaires, d’examiner tous les risques actuels et à venir qui pèsent sur l’espèce et d’évaluer dans ce contexte l’impact du commerce international. A l’issue de ce processus, l’Union Européenne pourrait soutenir une proposition d’inscription en Annexe I lors de la session plénière de la CITES en 2016. 3 ans de plus de perdus pour l’ours polaire ; la proposition d’inscription en Annexe I des Etats-Unis a déjà échoué en 2010 au Qatar à cause de l’opposition des 27 pays de l’Union Européenne (48 votes pour, 62 contre et 11 abstention – 2/3 des voix exprimées sont nécessaires à l’adoption).

L’Annexe I de la CITES interdit le commerce international. Les autorités scientifiques des pays d’importation des trophées de chasse non destinés au commerce peuvent refuser de délivrer un permis si elles estiment que la chasse nuit à la survie de l’espèce.
L’inscription à l’Annexe I n’aura pas d’effet sur la chasse de subsistance des populations autochtones : la CITES ne s’intéresse pas à la chasse et à la consommation locales. Le « Polar Bear Watching » génère plus de recettes que la chasse. L’artisanat Inuit propose des créations remarquables à l’effigie de l’ours polaire, sans utiliser des parties d’ours polaire. Les Inuits, grâce à l’autonomie récente du Groenland et à la fondation du Territoire du Nunavut au Canada, ont d’autres perspectives pour assurer leur développement que le commerce international d’ours polaires ou de parties d’ours polaires. Ils sont désormais impliqués dans la gestion des ressources halieutiques, géologiques et touristiques de leurs territoires et des mers adjacentes.

La Coalition pour les Ours Polaires souhaite que la France rejoigne sans tarder les Etats-Unis, la Russie, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Belgique, la Pologne, la Lituanie, la Roumanie, l’Autriche et les autres pays favorables à l’interdiction du commerce international des ours polaires. Cette mesure ne freinera pas la fonte de la banquise arctique mais elle contribuera à la protection de l’espèce.

Contact :
(IFAW France) - ; Email : csissler ifaw.org
(Robin des Bois) - Email : c.nithart robindesbois.org

Lien vers le précédent communiqué du 13 décembre 2012 « 13 associations exhortent la France à s’opposer au commerce international des ours polaires et de leurs parties »
http://www.robindesbois.org/communiques/animal/2012/13-associations-exhortent-la-France-ours-polaires.html
Lien vers le communiqué du 5 février 2013 « La consternation de l’ours blanc »
http://www.robindesbois.org/communiques/animal/2013/la-consternation-de-l-ours-blanc.html

Associations membres de la Coalition Ours Polaires : IFAW France, Robin des Bois, Fondation Brigitte Bardot, One Voice, Sea Sheperd France, 30 Millions d’Amis, la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), l’ASPAS, AVES France, L214, le CRAC, Ecologie sans Frontière, les Amis de la Terre.


6 février 2013 La consternation de l’ours blanc

L’ours polaire (Ursus maritimus) est un mammifère marin qui se nourrit d’autres mammifères marins. Il vit pour l’essentiel sur la banquise arctique, sur les glaces de mer et en mer ouverte. C’est un excellent nageur. La banquise, le domaine vital de l’ours polaire, est en régression. Les prédations et les risques mortels pour les ours polaires sont en augmentation.

L’ours blanc fait fondre les cœurs. Les gouvernements et les ONG l’exploitent comme emblème et martyr du réchauffement climatique. L’ours blanc est devenu un top-model et un bailleur de fonds.

Pourtant en pratique, quand il s’agit de venir dès maintenant à son secours, il y a un monde fou aux abonnés absents. Les faux-amis oublient les menaces immédiates et historiques qui pèsent sur l’espèce entière :

http://www.robindesbois.org/communiques/animal/2013/la-consternation-de-l-ours-blanc.html


28 décembre 2012 Agir pour la protection d’animaux en voie de disparition Brèves Le pétrole, nouveau malheur des gorilles en RDC

La dense forêt tropicale de montagne du Parc national des Virunga est un des derniers espaces vitaux d’espèces menacées d’extinction comme les gorilles de montagne. Situé à l’est de la République démocratique du Congo et longeant le lac Edouard, le Parc national des Virunga est le plus ancien parc national d’Afrique. Il est classé au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1979 pour son exceptionnelle biodiversité : gorilles, hippopotames, éléphants, et autres espèces en voie de disparition. Mais le parc national et les riverains du lac Edouard voient leur existence menacée.

https://www.sauvonslaforet.org/petitions/900?ref=nl&mt=1500


13 décembre 2012 13 associations exhortent la France à s’opposer au commerce international des ours polaires et de leurs parties

COMMUNIQUE DE PRESSE

13 associations exhortent la France à s’opposer au commerce international des ours polaires et de leurs parties

(Paris, France - 13 décembre 2012) – Dans la perspective de la prochaine conférence des parties à la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction) qui se tiendra en mars 2013 à Bangkok (Thaïlande) et au menu de laquelle figure l’ours polaire et le commerce de ses parties, 13 associations françaises* de conservation de la nature et de protection des animaux, membres de la « Coalition Ours Polaires », appellent le gouvernement français à soutenir l’initiative américaine visant à interdire le commerce international des ours polaires et de leurs parties qui sera discutée à cette occasion.

Dans un courrier adressé en début de semaine à Madame Delphine Batho, Ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, la Coalition rappelle que la demande pour les parties d’ours polaires -telles que les peaux- est en expansion alors que les ours polaires sont déjà gravement menacés par la perte de leur habitat due au changement climatique et par d’autres facteurs environnementaux. Entre 2007 et 2012, le nombre de peaux d’ours polaires proposées lors de ventes aux enchères de fourrures au Canada a plus que triplé. Les prix d’achat ont doublé.

« En Chine ou en Russie, le prix peut atteindre 100 000 USD pour l’acquisition d’une peau car cet animal est rare. Cet engouement est inquiétant. Au Canada, il encourage une hausse des quotas de chasse au sein de populations d’ours polaires déjà fragilisées. Le commerce international des ours polaires et de leurs parties représente une menace sérieuse pour l’espèce. Il doit être interdit et la CITES offre cette possibilité » souligne Céline Sissler-Bienvenu, directrice d’IFAW France, porte-parole de la Coalition.

Alors qu’il ne subsiste plus que 20 000 à 25 0000 ours polaires à l’état sauvage, le Canada qui en compte 15 000, est le seul pays continuant à autoriser chaque année, l’abattage de 600 ours polaires afin d’alimenter la chasse de subsistance, la chasse sportive, mais aussi le commerce international. Ainsi, en 2011, les parties de 441 ours polaires ont fait l’objet de transactions commerciales internationales.

Pourtant, l’avenir de cette espèce emblématique est sombre. Les scientifiques prédisent que les 2/3 des ours polaires pourraient disparaître d’ici à 2050.

« Si le changement climatique est incriminé en premier lieu, il ne faut pas oublier que le déclin des populations d’ours polaires est le fruit d’une combinaison de menaces : l’augmentation des activités industrielles dans l’Arctique, l’exposition des ours polaires aux contaminants chimiques comme le mercure et les PCB mais aussi le commerce international. Cette dernière menace peut être rapidement éradiquée sous l’égide de la CITES et la France a un rôle à jouer » rappelle Charlotte Nithart, directrice de l’association Robin des Bois, porte-parole de la Coalition.

Les Etats-Unis - soutenus par la Russie - ont rédigé une proposition visant à transférer l’ours polaire de l’annexe II à l’annexe I de la CITES. Ce transfert permettrait d’accroître le niveau de protection de cette espèce en interdisant le commerce international de ces individus ou de leurs parties.

Dans quelques jours, l’Union européenne (UE) devra se positionner sur cette proposition. Alors que plusieurs Etats membres de l’UE y sont favorables, la France garde le silence.

***
Notes aux rédacteurs :
• *Les associations membres de la Coalition Ours Polaires : Robin des Bois, IFAW France, Fondation Brigitte Bardot, One Voice, Sea Sheperd France, 30 millions d’amis, la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO), l’Association AVES France, L214, le CRAC, Ecologie sans Frontière, les Amis de la Terre et ASPAS.

• L’aire de répartition de l’espèce compte 5 états : Les Etats-Unis, le Canada, la Russie, le Groenland (Danemark) et la Norvège.

• Il existe 19 sous-populations : 1 est actuellement en augmentation principalement en raison d’une réduction des quotas de chasse, 3 sont stables et 8 en déclin. Concernant les 7 autres sous-populations, les données disponibles sont insuffisantes pour évaluer la tendance actuelle.

• La base de données de l’UNEP-WCMC CITES 2012 sur le commerce indique qu’entre 2001 et 2010, 32 350 spécimens d’ours polaires (morts ou vivants, et leurs différentes parties) ont été commercialisées au niveau international, y compris 4 327 peaux, 3 080 morceaux de peau, ainsi que plus de 5 700 griffes et dents.

• L’inscription de l’ours polaire à l’Annexe I ne remet pas en cause la pratique de la chasse de subsistance traditionnelle des Inuit ou le commerce des spécimens d’ours polaires à des fins domestiques.


29 novembre 2021

Par Rédaction Yonne Lautre

Le lundi 29 novembre 2021

Mis à jour le 13 août 2023