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Agir pour la liberté d’expression à la télévision Brèves
Yonne Lautre
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La possible suppression de France Ô suscite l’indignation30 juin 2018, par Yonne Lautre
France Ô va-t-elle disparaître ? Cette idée, avancée par le gouvernement, soulève des protestations croissantes. Parce que la chaîne symbolise une certaine idée du pacte républicain et parce qu’elle est un très mauvais augure de la réforme de l’audiovisuel public, qui poursuit des objectifs d’économies budgétaires sans se soucier des missions de service public.
Des points de repère :
La chaîne France O
https://www.france.tv/france-o/toutes-les-emissions.html
L’Observatoire de la Diversité (membre du CSA)
Pétition
#SauvonsFranceÔ a lancé cette pétition adressée à Françoise Nyssen, Ministre de la Culture et à 3 autres#SauvonsFranceÔ
https://www.change.org/p/sauvonsfrance%C3%B4
La réforme de l’audiovisuel public est engagée et le sort de France Ô est suspendu aux résultats d’une consultation des concitoyen-ne-s des Outre-mer et de leurs élu-e-s. Le destin de la chaîne des Outre-Mer est désormais entre les mains de madame la Ministre de la Culture.
Comment mettre au mieux en valeur les programmes et la vie des Outre-mer, et au-delà la dimension ultramarine de la communauté nationale, dans l’offre du service public ? Du résultat de cette question mise en ligne sur le site du ministère de la culture semble dépendre l’avenir de France Ô.
Aussi, sans attendre le résultat de cette consultation, nous, spectatrices et spectateurs de France Ô, avons décidé de lancer cette pétition pour montrer tout notre attachement à cette chaîne.
France Ô est un pont entre l’hexagone et les territoires d’outre-mer.
Sa suppression serait une atteinte à la mission essentielle du service public : la continuité territoriale : assurer la visibilité dans l’hexagone des réalités des Outre-mer. Ce serait un écran noir apposé sur l’existence de tous les originaires des Outre-Mer.
Pourquoi cette chaine devrait-elle disparaître ? Rappelons la promesse de notre président de la république Emmanuel Macron qui, en avril 2017 alors qu’il était candidat aux présidentielles, déclarait que France Ô ne serait pas supprimé et que son programme avait une justification pleine et entière
Peut-on se satisfaire d’un : « Au revoir, merci ! » ? NON !
Les programmes de France Ô sont certes perfectibles mais ils sont une fenêtre ouverte sur tout un pan de notre culture.
Quelle autre chaîne met en avant les originaires d’Outre-mer ?
Nul besoin de rappeler que France Ô a permis de valoriser le travail d’entrepreneurs, d’artistes, de créateurs, de talents français originaires des Outre-mer.
Que l’on soit originaire d’Outre-Mer ou tout simplement amoureux de ses cultures , nous ne pouvons que réagir face à la menace de suppression de France Ô.
Nous avons besoin de faire entendre nos voix. En signant cette pétition, vous montrez votre engagement pour soutenir et faire en sorte que France Ô ne disparaisse pas du canal hertzien.
Si vous vous sentez concernés, solidaires, attristés, révoltés ?
Attention NDLR : Si nous soutenons cette pétition, nous attirons votre attention sur la question du site qui en est le support. Voir nos articles Pétitions citoyennes sur internet : questions entre sites marchands et sites citoyens et Quelles pétitions signer sur internet ?. Lire aussi : Pétitions par mail : signer ou ne pas signer ? et Pétitions citoyennes sur internet : et si on relocalisait ?
(Note de la Rédaction de Yonne Lautre) -
Garant du pluralisme, le CSA ne connaît qu’un seul syndicat agricole : la FNSEA13 janvier 2013, par Yonne Lautre
le 13 janvier 2013
Le CSA en a décidé ainsi : seule la FNSEA, parmi les syndicats agricoles, peut disposer du droit d’expression directe. Et celui-ci lui sera généreusement octroyé avant le début du vote par correspondance pour les élections des chambres départementales d’agriculture.Bien qu’il ne s’agisse-là que d’un critère très insuffisant, rappelons que les résultats aux dernières élections, en 2007, étaient les suivants : FNSEA 54,9 % - Confédération paysanne, 19,6 % - Coordination rurale, 18,7 % - MODEF 2,6 % - Apparentés FNSEA 1,9 % - Divers 4,1 % - Union FNSEA / Autres. 0,1 %. Pour les comptables du CSA : 55% (ou même, en comptant large 60%) = 100%. Il nous semblait pourtant que la démocratie consistait dans le respect des droits de minorités !
Pierre N
-
Agir pour la liberté d’expression à la télévision Brèves10 janvier 2013, par Yonne Lautre
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Expression directe des organisations syndicales agricoles,
Une entorse grave à la démocratie… et digne de l’ORTF !
Le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) a attribué en décembre 2012, et fait publier au journal Officiel de ce jour (10/02/2013), les temps d’expression directe aux organisations syndicales dont les organisations syndicales agricoles.
Malgré de nombreuses demandes, seule la FNSEA s’est vue attribuer des temps d’antenne ; une telle décision ne prend pas en compte la représentativité nationale des autres syndicats agricoles, dont la Confédération Paysanne
> Plus grave, plusieurs temps d’antenne ont été accordés à la FNSEA les 15, 18 et 19 janvier 2013, soit juste avant le début du vote par correspondance pour les élections des chambres départementales d’agriculture.
En ne retenant que la seule FNSEA et en lui attribuant des temps d’antenne juste avant l’élection des membres des Chambres d’agriculture, le CSA crée une discrimination digne du temps de l’ORTF, en contradiction notoire avec ses missions (cf. ci-dessous).
La Confédération Paysanne s’indigne de cette décision anti-démocratique et surtout contraire à l’esprit de la loi qui doit garantir l’expression pluraliste des opinions telle que prévue dans les statuts mêmes du CSA. En conséquence, le syndicat intervient directement :
§ auprès du président du CSA pour mettre fin à de telles pratiques
§ auprès des ministères concernés (Culture et Agriculture)
§ auprès des journalistes eux-mêmes très attachés au pluralisme de l’information pour pouvoir exercer correctement leur métier.
Faute de décision corrective immédiate, la Confédération Paysanne se réserve le droit de porter un recours sur la validité des élections à venir.
NB : Créé par la loi du 17 janvier 1989, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a pour mission de garantir la liberté de communication audiovisuelle en France et le respect de l’expression pluraliste des courants d’opinion, l’organisation des campagnes électorales à la radio et à la télévision, la rigueur dans le traitement de l’information.http://www.csa.fr/Le-CSA/Presentation-du-Conseil
Contact :
Philippe COLLIN, Porte-parole : 06 76 41 07 18Confédération Paysanne
104 rue Robespierre - 93170 Bagnolet
Tél. 01 43 62 04 04 - Fax. 01 43 62 80 03
contact confederationpaysanne.fr
www.confederationpaysanne.fr