Agir contre la Biopiraterie dans le Monde
Yonne Lautre
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Biopiraterie : le brevet sur la farine de teff annulé4 mai 2020, par Yonne Lautre
Deux néerlandais, par le biais de différentes entreprises, possédaient dans de nombreux pays deux brevets sur toutes les farines de teff, une céréale éthiopienne. Ces brevets leur permettaient de commercialiser la farine de cette plante et ses produits en exclusivité : même l’Éthiopie ne pouvait plus commercialiser la farine de teff dans les pays où ces brevets étaient en vigueur. Mais ces brevets ont été attaqués de toutes parts. Et les derniers bastions viennent de tomber : en 2018 aux Pays-Bas, et en 2019, en Allemagne.
https://www.infogm.org/6998-biopiraterie-brevet-farine-teff-annule -
Biopiraterie : Comment l’industrie fait main basse sur les bioressources ancestrales21 mars 2018, par Yonne Lautre
La biopiraterie refait parler d’elle à mesure que les progrès de la génétique dévoilent le potentiel des bioressources et qu’à l’heure du changement climatique, nombre de compagnies agroalimentaires travaillent sur des brevets relatifs à des semences résistantes à la sécheresse, à la chaleur ou au sel.
La biopiraterie désigne le fait pour certains organismes de recherche ou industriels de prendre à d’autres – des communautés isolées ou des habitants des pays pauvres le plus souvent – et ce sans autorisation officielle des ressources biologiques. Ces bioressources recouvrent une grande variété de choses : minéraux, semences, espèces animales et végétales, gènes de plantes ou d’animaux, produits chimiques, protéines et autres éléments qui peuvent être isolés pour être utilisés dans des procédés industriels, des médicaments, des parfums, etc. Au cœur de cette problématique se trouve, notamment, la question du droit de propriété et des brevets
http://up-magazine.info/index.php/economie-de-linnovation-4/7511-biopiraterie-comment-l-industrie-fait-main-basse-sur-les-bioressources-ancestrales -
La stevia au cœur d’un scandale de biopiraterie29 novembre 2016, par Yonne Lautre
Des multinationales sont accusées de ne pas partager leurs bénéfices avec les Indiens Guarani-Kaiowa du Brésil et Paî Tavyterâs du Paraguay.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/11/28/les-indiens-d-amerique-du-sud-accusent-l-industrie-agroalimentaire-de-biopiraterie_5039697_3244.html -
Comment des multinationales accaparent les savoirs des indiens d’Amérique du sud14 avril 2016, par Yonne Lautre
Connaissez-vous la stévia ? Cette petite plante d’Amérique du sud a l’étonnante capacité de donner un goût sucré aux aliments, sans avoir les inconvénients du sucre, source d’hypertension, d’obésité ou de diabète. Cultivée depuis plusieurs siècles par le peuple guarani, qui vit des deux côtés de la frontière entre le Paraguay et le Brésil, la stévia connaît depuis quelques années un véritable succès mondial. La demande pour des produits naturels et sans sucre augmentant rapidement.
http://www.bastamag.net/BREVE-Comment-des-multinationales-de-l-agro-alimentaire-pillent-les-savoir -
Traité sur les semences : danger, biopiratage en vue !18 septembre 2015, par Yonne Lautre
« Par ce message, nous venons vous dire que vous êtes en train de tuer le Traité [TIRPAA, Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, NDLR]. Celui-ci organise désormais le vol de nos semences et de nos connaissances. Nous ne pouvons plus dans ces conditions continuer à les donner aux chercheurs et autres prospecteurs qui viennent les collecter dans nos champs pour les remettre aux banques de gènes du Traité. Tant que vous n’aurez pas interdit tous les brevets biopirates, tant que les agriculteurs n’auront pas le droit de conserver, d’utiliser, d’échanger et de vendre les semences issues de leurs récoltes, nous refuserons toute collaboration avec la recherche et les banques de gènes qui se mettent au service des multinationales semencières » [1]. Bigre, que se passe-t-il ? Une jacquerie ? Pourquoi les paysans ne veulent-ils plus donner leurs semences aux banque de gènes ? Explications, à la veille de l’importante rencontre internationale du Tirpaa (sur les semences) à Rome (Italie) du 5 au 9 octobre.
http://www.infogm.org/5854-Traite-semence-tirpaa-danger-biopiratage-en-vue
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Des protocoles pour faire valoir les savoirs traditionnels face à la biopiraterie10 mars 2015, par Yonne Lautre
Les peuples autochtones et les communautés locales ont un rôle crucial dans la conservation de la biodiversité, exploitée sans leur consentement. Zoom sur les moyens de protéger ces patrimoines bioculturels et faire reconnaître les droits coutumiers.
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Stévia, riz basmati ou rooibos : mangez-vous les trésors de la biopiraterie ?20 novembre 2014, par Yonne Lautre
Le protocole de Nagoya, entré en vigueur le 12 octobre dernier, doit empêcher le vol des savoirs ancestraux par les industriels. Plongée dans nos placards pour un inventaire, non exhaustif, des produits déjà pillés.
[19 Novembre 2014]
Aux quatre coins de la planète, les biopirates prospectent. Dans les zones assez reculées pour que des communautés y vivent encore tranquilles, des envoyés spéciaux de l’industrie pharmaceutique, cosmétique ou agroalimentaire sondent les chamans et guérisseurs pour leur extirper leurs recettes. Au sein de l’ICRA, la Commission internationale pour les droits des peuples indigènes, Hervé Valentin parle “d’un pillage en règle” entraînant des hausses de prix, une concurrence déloyale et la surexploitation des ressources. Le protocole de Nagoya ratifié par 51 pays et entré en vigueur le dimanche 12 octobre, devrait freiner ces pratiques. Mais les industriels ne l’ont pas attendu pour revendiquer, par le biais de brevets, la paternité des richesses génétiques de la nature. Nombre des produits de notre quotidien en sont le fruit. Terra eco est allé éplucher leurs livrets de famille. -
La Via Campesina appelle le Traité International des semences à rejeter la biopiraterie7 juillet 2014, par Yonne Lautre
(Genève, le 7 juillet 2014) Le Traité International des semences (TIRPAA) a fêté le 3 juillet à Genève son 10e anniversaire. Voilà dix ans qu’il reconnaît les droits des agriculteurs d’utiliser, d’échanger et de vendre leurs semences. En organisant le partage des semences collectées dans les champs des paysans de 131 pays, il apporte une contribution essentielle à la sécurité alimentaire mondiale. Face à l’amplification des changements climatiques, ces semences locales sont en effet souvent les seules à garantir les récoltes, alors que les variétés sélectionnées dans les laboratoires pour les intrants chimiques sont incapables de s’adapter au moindre stress imprévu.
Mais ce succès du Traité ne doit pas cacher ses promesses non tenues. L’industrie n’a toujours pas honoré la dette qu’elle a contractée en « empruntant » gratuitement les semences des paysans pour sélectionner celles qu’elle revend. Le Traité est en effet incapable de réaliser le partage des avantages. Et les paysans perdent le droit d’utiliser les semences qu’ils ont données gracieusement au Traité au fur et à mesure que l’industrie les contamine avec ses gènes brevetés ou dépose des brevets sur leurs caractères naturels. Les droits des agriculteurs ne peuvent pas rester une déclaration d’intention. Si le Traité persiste à les bafouer ainsi, les agriculteurs ne peuvent pas continuer à lui remettre gracieusement leurs semences.
Sans un mécanisme efficace de respect des droits des agriculteurs et de partage des avantages, et sans mesures concrètes contre les brevets sur la vie, les banques de semences du Traité deviendront le patrimoine commun des biopirates.
Ce Traité doit changer, La Via Campesina est prête à y contribuer.
10e anniversaire de l’entrée en vigueur du TIRPAA : Déclation de la Via Campesina
http://www.viacampesina.org/fr/index.php/les-grands-ths-mainmenu-27/biodiversitt-resources-gtiques-mainmenu-37/983-10e-anniversaire-de-l-entree-en-vigueur-du-tirpaa-declation-de-la-via-campesina -
L’Europe interdit la biopiraterie mais ne sanctionnera pas les multinationales spoliatrices12 mars 2014, par Yonne Lautre
Les brevets déposés sur les végétaux font l’objet d’une compétition acharnée entre les multinationales. « Un médicament sur deux vient d’une plante », rappelle le chercheur Pierre Johnson [1]. « Cherchez l’erreur : 90 % du patrimoine biologique mondial se trouve dans les pays dits « en voie de développement », quand 97 % des brevets sont détenus par les pays industrialisés », alertait Catherine Grèze, eurodéputée EELV, en septembre 2012 dans les colonnes de Basta !.
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Agir contre la Biopiraterie Cyber @ction N° 604 : « LIBEREZ LE POIVRON » Résistance européenne contre la politique des brevets5 février 2014, par Yonne Lautre
Une coalition européenne* de 34 organisations d’agriculteurs, de sélectionneurs ainsi que des ONG de 27 pays ont déposé un recours devant l’Office européen des brevets, à Munich, contre un brevet sur le poivron accordé à Syngenta. Celui-ci permet à l’entreprise agrochimique bâloise de s’approprier une résistance aux insectes pourtant copiée d’un poivron sauvage. Par une action épicée, la coalition a dénoncé l’appropriation de la nature par des entreprises privées.
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La création d’un « superpoivron » à partir d’un gène jamaïcain ravive le débat sur la brevetabilité du vivant8 février 2014, par Yonne Lautre
Pourra-t-on un jour servir une ratatouille brevetée ? Les 34 organisations européennes qui ont déposé, lundi 3 février, un recours auprès de l’Office européen des brevets (OEB) contre la délivrance d’un brevet sur des poivrons résistant à la mouche blanche mis au point par le semencier Syngenta, espèrent bien que non.
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Il faut mettre fin à la biopiraterie15 janvier 2013, par Yonne Lautre
Par DANIELLE AUROI Députée EE-LV, présidente de la commission des affaires européennes , JOËL LABBÉ Sénateur EE-LV du Morbihan, SANDRINE BÉLIER député européen Europe Ecologie-les Verts, CATHERINE GRÈZE Députées européennes EE-LV
Alors que 90 % des ressources naturelles sont situées dans les pays du Sud, 97 % des brevets sur ces ressources sont détenus par des compagnies pharmaceutiques, agroalimentaires ou cosmétiques des pays du Nord. Comment mieux protéger la biodiversité et les populations locales qui en tirent leur subsistance, comment mieux partager les richesses produites par ces trésors naturels et les savoirs ancestraux qui les ont mis à jour ? Comment mettre fin à cette pratique que l’on nomme « biopiraterie »...
http://www.liberation.fr/terre/2013/01/14/il-faut-mettre-fin-a-la-biopiraterie_873943
fr
Biodiversité
Biodiversité(s), Brevets du Vivant
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